Actualités du 10 au 14 octobre 2022

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Un accord entre les Ordres de professions de santé !

Réunis autour du ministre de la Santé, François Braun, les sept Ordres des professionnels de santé (médecins, infirmiers, sages-femmes, kinés, pharmaciens, dentistes et podologues) ont signé un accord pour faciliter le partage des tâches. Ainsi, dans le cas où un patient n’a pas de médecin traitant, les autres professionnels de santé pourront assurer une première prise en charge et orienter le patient dans ses soins. « C’est une vraie révolution. Désormais, tout professionnel de santé peut être la porte d’entrée dans le système et peut prendre en charge un patient qui n’a pas de médecin traitant », se félicite le responsable d’un ordre. De nombreux points sont cependant encore à préciser. « Dans les prochaines semaines, l’État et l’Assurance-maladie travailleront en collaboration avec les Ordres pour accompagner et traduire en actes concrets ces évolutions », indique François Braun. Le gouvernement devra notamment définir les actes qui pourront être partagés et surtout les conditions financières qui inciteraient les professionnels à décliner sur le terrain le contenu de l’accord.

Pour en savoir plus : https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/une-avancee-majeure-pour-le-systeme-de-sante-l-ensemble-des-ordres-des

 

Le budget de la Sécurité sociale a franchi une première étape

Les débats sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale en commission à l’Assemblée se sont déroulés dans une ambiance relativement sereine. L’hypothèse d’un blocage en séance publique et d’une adoption du texte au forceps avec un recours à l’article 49.3 reste d’actualité.

A noter, les députés ont voté hier en commission un amendement pour interdire la consultation médicale en ligne depuis chez soi. À la place, les patients devront se rendre dans une « maison de santé pluridisciplinaire, une officine ou une collectivité« , là où un professionnel de santé pourra se trouver physiquement à leur côté lors d’un rendez-vous médical. La majorité est toutefois opposée à cette disposition, qui pourrait empêcher les personnes habitant dans des déserts médicaux ou fragiles d’avoir accès facilement et rapidement à un médecin.

Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/economie-france/social/le-budget-de-la-securite-sociale-a-franchi-une-premiere-etape-1869381

https://www.usine-digitale.fr/article/teleconsultation-des-deputes-veulent-imposer-la-presence-d-un-professionnel-de-sante-aux-cotes-du-patient.N2055352

 

Convention pharmaceutique : focus sur l’article 22

L’article 22 du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 prévoit d’actualiser le champ de la convention des pharmaciens d’officine. Concrètement, cela se traduirait par des modifications de l’article L.162-16-1 du Code de la sécurité sociale avec la suppression des termes trop précis comme bilans de médication ou suivi de patients atteints d’une pathologie chronique, au profit du terme plus général d’ « accompagnement » et « d’assuré ». Autre changement important : l’inscription dans ce même article, et donc dans la loi, de trois nouvelles missions confiées aux pharmaciens :

  • la participation au dépistage organisé du cancer colorectal et au dépistage des infections urinaires ;
  • la dispensation à domicile des médicaments pour les patients dans le cadre d’un retour à domicile mis en place par l’assurance maladie ;
  • la délivrance à l’unité de médicaments.

« Cela nous permet d’avoir d’autres rémunérations pour le dépistage par exemple », commente Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

L’article 22 du PLFSS 2023 prévoit également la suppression de l’accord national sur la délivrance des médicaments génériques dans la mesure où il n’y a plus de Rosp (Rémunération sur objectifs de santé publique) spécifique à la délivrance des génériques. « C’est un accord qui devient effectivement inutile », confirme Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).En revanche, la disposition prévue par l’article 22 concernant les négociations des accords-cadres interprofessionnels (ACI) suscite l’opposition des syndicats. Il s’agirait en effet d’avoir à la table des négociations avec l’Assurance maladie, non seulement les syndicats des professionnels de santé mais aussi les représentants des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) et des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP). De fait, les règles d’approbation des ACI seraient changées : ces accords devraient être signés par au moins un syndicat représentatif de ces structures. Pourquoi une telle évolution ? « Lors de la négociation d’un accord interprofessionnel relatif à l’exercice coordonné, les représentants des syndicats associés aux négociations n’exercent pas nécessairement en structure d’exercice coordonné. Ils peuvent parfois représenter des intérêts monoprofessionnels qui rentrent en contradiction avec les objectifs du développement d’un mode d’exercice pluriprofessionnel », est-il souligné dans l’annexe du PLFSS 2023. Une mesure qui hérisse le syndicat interprofessionnel Les Libéraux de santé, dont fait partie la FSPF. Les Libéraux de santé s’interrogent notamment sur la représentativité d’associations, et non de syndicats, comme la Fédération des CPTS. Mais le PLFSS a tout prévu : un décret devra définir les modalités des enquêtes de représentativité de ces fédérations. La Fédération des CPTS a néanmoins fait savoir qu’elle était aussi opposée à cette disposition de l’article 22. Affaire à suivre.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

En cas de mouvements de protestation, la répartition soutiendra les pharmaciens

Alors que le texte du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) est étudié par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale jusqu’à mercredi, la colère des pharmaciens ne se tarit pas. En cause, l’article 30 qui prévoit un appel d’offres sur les génériques. Présent au congrès Pharmactiv (à Athènes) ce week-end, Hubert Olivier, PDG d’OCP et président de la CSRP, a déclaré que les répartiteurs se mobiliseraient aux côtés des pharmaciens si ceux-ci venaient à organiser un mouvement pour protester contre l’article 30 du PLFSS. « Les répartiteurs mettront à disposition des pharmacies dans les caisses de livraison des affiches reprenant des éléments de communication à l’intention des patients », a précisé Hubert Olivier. Cette information devrait s’appuyer sur les trois principaux motifs de protestation de la profession. L’introduction d’un appel d’offres sur les génériques n’est pas une garantie contre les ruptures d’approvisionnement. Bien au contraire, elle est source de désindustrialisation, de pertes d’emplois dans l’industrie pharmaceutique en France et elle risque de déstabiliser le traitement des patients chroniques.

Source : le quotidien du pharmacien

 

Pénurie de carburants : la répartition demande un accès prioritaire

Au même titre que l’Ordre des médecins et le Syndicat des médecins libéraux (SML), la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP)  monte au créneau tant auprès du ministère de la Transition énergétique que du ministère de la Santé pour mobiliser en urgence le stock stratégique de carburant.  « En tant qu’acteurs de la chaîne logistique du médicament, nous devons pouvoir continuer à remplir nos obligations de service public et à livrer les pharmacies. Nous demandons donc à ce que la répartition pharmaceutique soit identifiée comme profession prioritaire pour l’approvisionnement en carburant », indique Emmanuel Déchin, délégué général de la CSRP. Réponse des pouvoirs publics : la décision est prise localement, elle appartient aux agences régionales de santé (ARS) et aux préfectures. Mais, deux semaines après le début de la mobilisation, « la situation n’est pas du tout homogène dans les régions et départements, tant au niveau des difficultés d’approvisionnement en carburants que dans le traitement des demandes par les préfectures », explique Emmanuel Déchin.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Trois priorités pour un plan de sauvegarde du générique

Le GEMME, association des industriels du médicament générique, lance l’alerte. Parce qu’elle estime que l’accès des patients à une offre de médicaments diversifiée est menacé par le PLFSS pour 2023, elle appelle les pouvoirs publics à prendre en compte 3 mesures prioritaires :

  • Revenir sur la disposition mettant en place une procédure de référencement des médicaments (article 30 instaurant des appels d’offres sur le médicament) ;
  • Réviser la clause de sauvegarde. Car, estime le GEMME, « cette pression fiscale, évaluée à plus de 114 millions d’euros pour les médicaments génériques en 2021, s’avère particulièrement injuste et contre-productive lorsqu’elle pénalise une industrie dont les produits, caractérisés par une faible croissance et des marges faibles, participent aux économies collectives » ;
  • Amortir les effets de l’inflation endémique. « Il n’est plus possible de traiter comme un problème des médicaments qui apportent une solution à la hausse irrémédiable des dépenses de santé liée aux besoins croissants de la population », déclare ainsi Sébastien Michel, vice-président aux affaires publiques et juridiques du GEMME. Pour le GEMME, ces mesures permettraient d’amortir le choc inflationniste et d’alléger la pression économique et fiscale qui pèse sur les médicaments matures.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

La DGS annonce la mise en place d’un dispositif d’appui pour accompagner et renforcer la prescription du Paxlovid® (nirmatrelvir, ritonavir) contre la Covid-19.

Les médecins et les pharmaciens pourront ainsi contacter un numéro vert (0800 130 000 (5 jours sur 7 de 9 heures à 18 heures)) pour les aider à confirmer l’indication et les contre-indications, mais aussi gérer les interactions médicamenteuses. Alors que les indicateurs épidémiologiques sont à la hausse, la DGS rappelle l’intérêt d’une prévention des infections symptomatiques et sévères chez les patients à risque.

Source : le quotidien du médecin.

 

Pénuries de carburant : quels risques pour les officines ?

La priorisation de l’accès aux stations-service ne semble pas acquise aux pharmaciens. Alors que la France est tou­chée par des pé­nu­ries en car­bu­rant, les phar­ma­ciens et les gros­sistes-ré­par­ti­teurs dis­posent of­fi­ciel­le­ment d’un ac­cès prio­ri­taire aux pompes. Ce­pen­dant, dans cer­taines ré­gions, les of­fi­ci­naux ont été ou­bliés et ne fi­gurent pas sur les listes po­si­tives dres­sées par les pré­fec­tures. De plus, comme l’a in­di­qué Phi­lippe Bes­set lors de son son Live du 14 oc­tobre, « il n’existe pas de sta­tions-ser­vice vé­ri­ta­ble­ment ré­ser­vées aux pro­fes­sion­nels iden­ti­fiés ». Pour le pré­sident de la FSPF, il ne s’agit donc que d’une « fausse prio­rité » et l’ap­pro­vi­sion­ne­ment en car­bu­rant de la fi­lière phar­ma­ceu­tique n’est pas spé­ci­fi­que­ment pris en consi­dé­ra­tion dans les faits. Phi­lippe Bes­set ap­pelle à res­ter vi­gi­lant. Se­lon lui, « le gou­ver­ne­ment table sur une fin de conflit ra­pide mais il est né­ces­saire de pré­voir ce qu’il se pas­sera si la si­tua­tion de­vait per­du­rer ». Le syn­di­cat compte ainsi sol­li­ci­ter les au­to­ri­tés à ce pro­pos, fai­sant sien le pro­verbe cher à la pro­fes­sion : « Mieux vaut pré­ve­nir que gué­rir ».

Source : le pharmacien de France.

 

Mois sans tabac : demandez les outils !

Pour sa septième édition, l’opération Mois sans tabac se pare de nouveaux atours et d’un nouveau slogan : « Vous n’étiez pas seul quand vous avez commencé. Vous ne serez pas seul pour arrêter. »

Le compte à rebours est lancé, et les volontaires peuvent d’ores et déjà s’inscrire sur le site internet dédié ou sur l’application Tabac info service. Les pharmacies peuvent quant à elles commander kits, affiches et brochures (sur pro.tabac-info-service.fr), ou outils pour la pratique professionnelle auprès du Cespharm. Des spots TV, radio et vidéo sont diffusés depuis le début de la semaine pour inciter les Français à arrêter de fumer. Plus de 110 000 inscriptions à Mois sans tabac ont été enregistrées l’an dernier. Novembre 2022 fera-t-il mieux ?

Source : le quotidien du pharmacien.

 

RSE : on passe aux actes !

Les commerces en tout genre multiplient leurs actions en matière de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). Aussi appelée « responsabilité sociale des entreprises », cette dernière est définie par la Commission européenne comme « l’intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes ». Alors, quid des officines ? Depuis le début de l’année, le groupement Giropharm a lancé un groupe de travail RSE. Il inclut Olivier Bascoulès, cotitulaire de la Pharmacie de la Lèze à Lézat-sur-Lèze (Ariège), l’une des trois premières officines labellisées THQSE (Très haute qualité sociale et environnementale) en 2021, qui est par ailleurs le « Monsieur écologie » de l’Union des syndicats de pharmacies d’officine (Uspo). Lors du congrès d’octobre, Stéphanie Corre Le Bail, directrice Santé Qualité Formation de Giropharm, est intervenue spécifiquement sur le sujet, ainsi qu’Olivier Toma, fondateur et dirigeant de Primum Non Nocere, à l’origine du label THQSE. Concrètement, Giropharm veut encourager la nomination d’un référent RSE au sein de chaque officine, comme on désigne une personne référente assurance qualité (PRAQ). « L’engagement RSE ne doit pas mettre quinze ou vingt ans à se déployer, comme la qualité », explique Constant Beroulle, diplômé de l’option « Pharmacie Entrepreneur » à la faculté avec l’EM Lyon, comme son associé Damien Roux. Dans le cadre de leur start-up, Transipharm, ils ont mis au point, avec l’aide du spécialiste canadien de l’accompagnement des pharmacies en RSE, Maillon Vert, une formation de cinq heures découpée en sessions de 30 minutes. Ces cours permettent une approche théorique, un autodiagnostic et la mise en application d’actions. « Parmi les bêtatesteurs au sein d’Objectif Pharma, une des pharmacies a revu l’ensemble de son assortiment désormais quasi 100 % made in France, d’autres ont instauré du covoiturage entre collaborateurs et adapté leurs plannings en fonction… », confie Constant Beroulle. De son côté, le groupement Giropharm va, pour aider ses adhérents à mettre le pied à l’étrier, proposer un système de scoring, réalisé avec l’agence Primum Non Nocere, sur une quinzaine de thèmes : la gestion des déchets, le bien-être au travail, l’interaction avec l’environnement, la relation avec les fournisseurs, etc.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Pierre Fabre : un partenariat assumé avec Sephora

L’enseigne de parfumerie sélective teste, dans son magasin parisien du boulevard Saint-Germain (6e arrondissement), un coin parapharmacie sous la houlette de deux pharmaciens recrutés pour l’occasion. Dans les rayons et sur sephora.fr (rubrique parapharmacie), des produits de soin issus de grands groupes, comme Pierre Fabre ou Nuxe – pour le corps, le visage et les cheveux – se vendant habituellement en pharmacie ou parapharmacie. « Dès lors qu’un distributeur accepte nos règles de distribution sélective, rien ne s’oppose à ce qu’il puisse proposer nos marques à ses clients. L’omnicanalité est devenue la règle. Un cosmétique sur quatre dans le monde sera bientôt vendu en ligne, et c’est par les réseaux sociaux et le web que la génération Z, les 15-25 ans, découvre aujourd’hui de nouvelles marques. La dermocosmétique ne peut pas se couper de cette cible. Ce partenariat est une visibilité incomparable pour nos marques auprès des plus jeunes. Nous adaptons l’assortiment en fonction des différents circuits. L’officine reste notre canal privilégié. Des produits qui nécessitent davantage de conseils, comme Cicalfate, par exemple, ne sont pas proposés chez Sephora », déclare Julie Laurens, global e-commerce director chez Pierre Fabre.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

CHIFFRES

 

Du 18 octobre au 15 novembre, la campagne de vaccination contre la grippe sera réservée à la population cible (personnes ciblées par les recommandations vaccinales (dont les plus de 65 ans) qui ont normalement reçu un bon de prise en charge. Toutefois, « pour les personnes ciblées qui n’ont pas reçu de bon de prise en charge : il est possible de prescrire le vaccin sur un bon vierge téléchargeable sur amelipro »). Elle sera menée en même temps que la campagne de vaccination contre le Covid-19. Pour la saison 2022-2023, quatre vaccins sont disponibles : InfluvacTetra, FluarixTetra, VaxigripTetra et Efluelda. Les vaccins FluarixTetra, InfluvacTetra et VaxigripTetra peuvent être administrés à partir de 6 mois. Le vaccin Efluelda, vaccin grippal quadrivalent haute dose, dispose d’une AMM à partir de l’âge de 60 ans, mais il n’est pris en charge à 100 % qu’à partir de 65 ans. Une nouveauté cette année : le vaccin contre la grippe InfluvacTetra peut désormais être utilisé à partir de l’âge de 6 mois dans le cadre de la stratégie vaccinale contre la grippe saisonnière, consistant à éviter les formes graves et les décès grâce à la vaccination des populations particulières.

La nouvelle campagne de vaccination anti-Covid, lancée le 3 octobre, ne suscite pas d’engouement chez les patients pour le moment. Selon les chiffres du ministère de la Santé, à peine plus de 100 000 injections ont été réalisées en une dizaine de jours.

Le congé de proche aidant est ouvert à tout salarié et pris à son initiative. L’employeur ne peut pas le refuser. Il ne le rémunère pas (sauf dispositions conventionnelles) mais le salarié peut percevoir une allocation journalière du proche aidant (AJPA). Son montant est revalorisé au niveau du Smic. Au 1er juillet 2022, il s’élève à 60,93 euros par journée et 30,47 euros par demi-journée. Le salarié a droit à un maximum de 22 jours d’AJPA par mois au cours d’une durée maximale de 3 mois (soit 66 jours). Le congé peut être renouvelé mais ne peut pas dépasser un an sur l’ensemble de la carrière du salarié. A l’issue du congé, le salarié retrouve son emploi ou un emploi similaire. En 2021, 15 900 personnes ont bénéficié de cette aide.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Action compte plus de 665 magasins en France, dont 80 nouveaux sur 2022. La chaîne néerlandaise, qui a grandi à l’aide du bouche-à-oreille, est même devenue cette année la troisième enseigne préférée des Français, d’après le cabinet EY-Parthenon. « Le prix influe sur les modes de consommation de manière conséquente et la période actuelle le rappelle grandement, confirme Laura Carbone, directrice communication d’Action France. Le contexte inflationniste rentre en compte, mais nos clients ont toujours voulu acheter des produits au prix le plus juste et pas seulement dans l’alimentaire. Aujourd’hui, le discount n’est plus associé à une image négative. La force d’Action est d’avoir contribué à ce changement d’image en France ». Parmi les quatorze catégories de produits vendus dans les magasins Action, « l’offre beauté est composée d’un mixte entre marques nationales et marques propres, telles que Max & More, ou encore, Alvira ». Prix moyen : moins de deux euros. Un positionnement attractif qui aurait séduit pas moins de 9 millions de consommateurs en 2021.

 

272 pharmacies ont été contrôlées par les ARS afin de vérifier si elles pratiquaient bien la sérialisation des médicaments, entrée dans les Bonnes pratiques de dispensation depuis avril 2021, selon la Direction générale de santé (DGS).

 

La dernière grande mobilisation des internes remonte à 2019 contre les dysfonctionnements de l’hôpital public et le non-respect du temps de travail. Moins de trois ans après, le vendredi 14 octobre, tous les étudiants de troisième cycle sont à nouveau appelés par leurs syndicats représentatifs à raccrocher la blouse et manifester dans la rue. Dans leur viseur : l’ajout d’une quatrième année d’internat au diplôme d’études spécialisées de médecine générale à réaliser dans une zone sous-dense et la prolifération de projets de loi et d’amendements coercitifs.

 

Une femme sur huit est atteinte d’un cancer du sein en France. Près de 90 % d’entre elles guérissent. Pourtant, parmi ces maladies hétérogènes, le cancer du sein triple négatif reste le plus difficile à soigner lorsqu’il provoque des rechutes dans l’année qui suit la fin des traitements curatifs. Source : le monde pharmaceutique.

 

78 % des Français souhaitent la légalisation de l’aide active à mourir dans le cadre de la convention citoyenne, selon un sondage Ifop pour l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

 

Roche va lancer trois nouveaux tests antigéniques rapides de dépistage de la Covid-19. Ils intègrent les connaissances acquises au cours des deux dernières années, afin de détecter les variants préoccupants majeurs, dont le Delta et Omicron. Roche, qui avait rapidement mis au point des tests de diagnostic du Covid-19 dès le début de la pandémie, continue aussi de surveiller les nouveaux variants émergents. Source : le figaro.

 

Posos, spécialiste de l’analyse des prescriptions médicales, annonce le bouclage d’une levée de fonds de 9,8 millions d’€. L’opération, conclue auprès de ses investisseurs historiques, doit permettre à la healthtech d’accélérer le déploiement de son logiciel dans les hôpitaux français et internationaux. Il permet, grâce à l’lA, d’analyser une ordonnance, d’y détecter d’éventuelles interactions médicamenteuses et de proposer une alternative en cas de problème.

 

Trois nouveaux référentiels pour la prévention et la gestion des effets indésirables des anticancéreux par voie orale ont été édités par l’Institut national du cancer (INCa). Pour en savoir plus : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/nouvelles-missions/anticancereux-oraux-trois-nouvelles-fiches-medicaments?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20221011%5D&utm_content=20221011&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Samedi 15 octobre à 14 heures, des victimes du Covid, leurs familles et leurs aidants se rassembleront devant le ministère de la Santé pour protester contre les manquements du gouvernement à leur égard.

L’assurance-maladie veut accélérer la lutte contre la fraude et s’en donne les moyens. Elle ne part pas d’une page blanche puisque 2,2 milliards d’euros de préjudices ont été détectés et stoppés ces dix dernières années. Le plus gros de la fraude concerne les professionnels de santé, notamment les pharmaciens, en 2e position derrière les infirmiers. En effet, le contrôle de plus de 300 pharmacies suspectées de facturer à l’assurance-maladie des tests antigéniques non délivrés aux professionnels de santé a déjà permis d’identifier « 54 millions d’euros d’indus frauduleux » et « les procédures se poursuivent ». Or ce préjudice, même si les actes répréhensibles datent de 2020 ou 2021, sera comptabilisé dans le résultat 2022.

 

GROUPEMENTS

 

Mobilisation de la profession contre l’article 30

Les syndicats de pharmaciens FSPF et USPO ont réalisé une affiche à mettre en pharmacie, une pétition (en papier ou en ligne : https://chng.it/jvRcnMJhsM) et un courrier avec des éléments de langage que nos groupements membres de Federgy ont signé.

Lien vers les documents : https://www.federgy.com/actualites/

 

Appels d’offre : levée de boucliers

L’article 30 du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 prévoit la mise en place d’appels d’offre pour certains médicaments et génériques. Seuls les médicaments référencés seraient alors remboursés. Mesure entérinée, grève annoncée ? « Procéder à une expérimentation sur la classe thérapeutique des antiulcéreux au 4e trimestre 2023, pourquoi ?, se demandent également Alain Grollaud et Laurent Filoche, respectivement présidents de Federgy et de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), à l’origine d’un communiqué commun le 7 octobre 2022. Pourquoi expérimenter une mesure délétère dont on sait déjà que partout où elle a été mise en place, elle n’a pas permis les économies espérées et a provoqué des perturbations majeures pour les patients ? » Et Philippe Besset de conclure de son côté : « Devant l’ampleur des conséquences potentielles de cette mesure, la profession n’aura d’autre solution que de faire grève, si le Gouvernement ne procède pas à son retrait ».

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers l’entretien avec Laurent Filoche : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/remuneration/un-desastre-pour-lofficine-selon-laurent-filoche?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20221013%5D&utm_content=20221013&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Apsara étoffe son offre

Fédération de sept groupements régionaux, présidée par Flavian Brassard, Apsara affiche l’ambition de convaincre d’autres entités régionales de la rejoindre. Car, comme le souligne Jean-Claude Pothier, son directeur général, de nombreux outils sont mutualisés afin de permettre un gain de temps aux pharmaciens adhérents de ces petits groupements. Au-delà des outils de communication mis à disposition par Pharmonweb et l’application mobile, la plateforme Faks joue un rôle d’intermédiaire entre les titulaires, leurs équipes et 400 laboratoires dans les fonctionnalités commandes, livraisons et facturation. Preuve s’il en faut, comme le souligne Jean-Claude Pothier, « qu’un groupement en dépit de sa taille régionale peut être représenté dans les négociations nationales ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CERP BA/Aelia fonde sa propre académie

Afin de permettre aux pharmaciens et à leurs équipes de disposer de toutes les expertises pour s’engager dans les nouvelles missions, la CERP Bretagne Atlantique, répartiteur auquel est affilié le groupement Aelia, a ouvert les portes de son académie en septembre. Plus de 70 rendez-vous de formations regroupées sous les thématiques « Pathologies », « Conseils », « Gestion d’officine » et « Maintien à domicile » sont programmés d’ici à la fin de l’année. 800 titulaires et membres des équipes officinales se sont d’ores et déjà inscrits pour ce deuxième semestre. Ce service formation sera également dupliqué début 2023 dans les DROM COM. Dans le cadre de ces formations, les équipes officinales seront assistées dans leurs démarches administratives pour les inscriptions.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Médiprix crée le titre d’ambassadeur MDD

Le groupement innove dans sa force de vente en invitant les salariés à représenter la marque propre au sein de l’officine. Et à la développer, moyennant rétribution. Un nouveau modèle réservé jusqu’à présent aux adhérents des régions du nord de la France mais appelé à s’étendre à l’ensemble du réseau. Les soixante officines implantées dans ces régions ont désigné chacune un « ambassadeur ». Pour un tiers des pharmaciens, pour les deux-tiers préparateurs, ces salariés volontaires ont déjà suivi une formation spécifique à la marque à Paris. Deux autres sessions suivront ainsi que des Webinaires mensuels au cours desquels les ambassadeurs MDD apprendront à structurer la distribution de la marque Médiprix au sein de leur point de vente. En retour, ils seront rémunérés entre 50 et 100 euros chaque mois en fonction du nombre de boîtes vendues. « L’objectif est de déployer notre marque, entièrement bio et made in France, qui représente un potentiel important pour l’économie officinale grâce à une marge supérieure aux produits équivalents sur le marché », expose Jérôme Escojido. S’il s’avère probant dans un an, ce modèle sera étendu à l’ensemble des 160 pharmacies du réseau. Il pourrait être également dupliqué aux autres facettes qui constituent l’identité du groupement Médiprix.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Giropharm fait de la RSE un pilier stratégique

Lors de son congrès (à Antibes, du 6 au 9 octobre), le groupement est revenu sur ses résultats annuels et a exposé sa feuille de route pour les années à venir, centrée sur la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) et l’expérience client. La désertification médicale fut également particulièrement discutée. En ce sens, de nombreux projets ont été évoqués par le groupement. « Nous voulons accompagner la jeune génération et aider les nouvelles installations. Nous allons poursuivre nos efforts en ce sens », a déclaré Gilles Unglik, le groupe annonçant la création de Giroboost, un booster d’apport « 100 % éthique » pour 2023. Giropharm vise +1,5 million d’euros d’investissement au 31 décembre 2022. Un focus particulier a été porté sur la démarche RSE du groupement (dont 95 % du réseau est certifié ISO 9001) et l’éco responsabilité, dans laquelle Giropharm a déclaré vouloir mobiliser l’ensemble des parties prenantes (officines, siège et laboratoires). Les premières actions seront axées sur : optimiser la gestion des déchets, proposer à ses clients et patients des services éco-responsables et améliorer les conditions de travail des équipes. Le groupement s’est ainsi engagé à limiter le nombre de sacs remis aux patients (un seul par patient, réutilisable) à partir de janvier 2023 et annoncé un partenariat avec l’association Planète Urgence, qui passe par des dons directs de Giropharm, la sensibilisation des patients à la problématique de l’environnement et des collectes de fonds via sa mascotte Lili. Une nouvelle marque éco-responsable, avec des produits naturels et made in France, est également prévue. Enfin, Giropharm compte financer des diagnostics et des plans d’actions pour ses officines afin de les accompagner dans leur démarche éco-responsable et de lancer des formations sur le sujet pour ses adhérents.

Sources : le quotidien du pharmacien et le moniteur des pharmacies.

Lien vers l’article du moniteur : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/giropharm-des-pharmaciens-pousses-vers-la-sante-environnementale.html

 

Totum pharmaciens certifiés ISO 9001

Les pharmacies sont certifiées ISO 9001 pour la conception et le déploiement de services permettant aux pharmaciens associés :

  • de renforcer de leur rôle d’acteurs de santé,
  • de développer leur expertise humaine et relationnelle,
  • et d’améliorer leurs résultats.

Source : linkedin.

 

Pharmacie Lafayette lauréate du concours « Meilleure chaîne de magasins »

Pour la septième année consécutive, Pharmacie Lafayette se voit décerner par près d’un million de consommateurs le titre de meilleure chaîne de magasins dans la catégorie « Parapharmacie » dans le cadre du concours « Meilleure chaîne de magasins » qui réunit chaque année 265 enseignes. Pharmacie Lafayette voit dans cette élection la reconnaissance de son engagement dans la santé des patients et de leur pouvoir d’achat. Son action contre l’inflation s’intensifie après une grande opération « marge 0 » en septembre sur les produits best-seller. Une opération blocage des prix a minima concernera jusqu’à la fin de l’année l’ensemble des références des marques exclusives du groupe, soit plus de 400 produits.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Aprium accompagne les femmes de la puberté à la ménopause

Conscient que les femmes prennent davantage soin de la santé de leur entourage que de la leur, Aprium veut rectifier ce déséquilibre en les accompagnant dans toutes les étapes de leur vie, de la puberté à la ménopause. Le groupement en a fait l’axe prioritaire de son engagement, tout particulièrement à l’occasion de ce mois d’octobre. Il propose ainsi des entretiens personnalisés pour la femme enceinte, diffuse des informations sur la vaccination HPV et le dépistage du cancer du sein. Tandis que l’expertise des équipes sera intensifiée grâce à des formations à la prise en charge de l’endométriose et à la prévention de l’ostéoporose. Ce positionnement se matérialise également avec la mise à disposition des patientes de plusieurs outils tels que des kits premières règles ou encore des guides sur la contraception.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Le Tour de France de Pharmodel

Jusqu’à la fin du mois d’octobre, Pharmodel poursuit un Tour de France à la rencontre de ses affiliés. L’objectif de ce périple est de les sensibiliser et de répondre à leurs interrogations sur la mise en œuvre des nouvelles missions prévues à la convention pharmaceutique du 9 mars. Le groupement leur propose de réaliser un audit et de fixer un plan d’action personnalisé en tenant compte de l’environnement et des spécificités de chaque pharmacie (espace, personnel…). Par ailleurs, trois Web conférences seront proposées sur la vaccination, les biosimilaires et le dépistage du cancer colorectal à l’officine tandis qu’un kit de balisage sur la vaccination sera remis pour faciliter sa mise en place en officine. Enfin, un partenariat avec Medadom permettra de bénéficier d’un appareil de téléconsultation à des tarifs avantageux.

 

Boticinal rachète Ceido

Le groupement Boticinal (42 pharmacies adhérentes) est entré au capital de Ceido le 2 octobre. Cette prise de participation majoritaire représente l’opportunité pour Boticinal de s’attacher un réseau de 130 pharmacies supplémentaires. Pour Ceido, ce rapprochement avec une enseigne de pharmacies offre un gain de notoriété auprès des acteurs du marché. Il n’en préserve pas moins son identité de groupement « signature » et souhaite même la renforcer par son identité visuelle, sa visibilité sur le Web et son ancrage territorial. L’indépendance des adhérents est respectée dans les choix des partenaires et des canaux d’achats. Le groupe intervient pour les accompagner dans ces options ainsi que dans l’assortiment avec des analyses géomarketing. Chaque adhérent reste maître de son entreprise avec son offre de services, soutenu par son interlocuteur Ceido.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Un bilan cardio avec Giphar et Malakoff Humanis

C’est désormais officiel, Giphar s’associe à Malakoff Humanis dans la prévention des risques cardiovasculaires. En préparation depuis plusieurs années, ce dispositif entre désormais dans sa phase pilote avec 400 pharmacies participantes. L’objectif est de l’étendre à terme au réseau afin que tous les assurés du groupe Malakoff Humanis le souhaitant puissent bénéficier tous les deux ans d’un bilan cardio auprès d’un pharmacien Giphar.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

PHR : Gérer les urgences en ressources humaines à partir d’une plateforme régionale

François Tesson, directeur général du groupe PHR, expose les différentes solutions mises en place par son groupement pour dégager du temps aux titulaires afin qu’ils puissent se consacrer davantage à la prise en charge de leurs patients. Parallèlement, le groupement innove pour apporter davantage de flexibilité dans les ressources humaines, la pénurie de personnel étant actuellement la préoccupation majeure des titulaires. Ce prêt de personnels – dans des modalités respectueuses de la législation, bien entendu – s’opérera dans la proximité et s’appuiera sur la régionalisation que nous sommes en train de mettre en place dans notre structuration du groupement. À titre d’exemple, un titulaire qui a une intervention chirurgicale programmée pourra faire appel à cette « market place » ou plateforme régionale pour obtenir un vacataire qui assurera deux ou trois jours dans son officine. Ce dispositif peut tout aussi bien concerner les adjoints que les préparateurs ou encore des réceptionnaires de commandes. L’idée est d’ouvrir cette solution à un large éventail de fonctions officinales et de profils. Une nouvelle fois notre approche est d’apporter de la flexibilité et de sortir des sentiers battus, tout en restant dans les clous au niveau législatif, bien sûr.

Source : le quotidien du pharmacien.