Actualités du 12 au 16 décembre 2022

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Etudes de santé : un collectif assigne Elisabeth Borne devant le Conseil d’Etat

Une association de parents demande l’abrogation de la réforme ayant créé en 2020 deux nouvelles filières d’accès aux études de santé. Sa requête auprès de la première ministre étant restée sans réponse, il revient à la haute juridiction de trancher. « Il y a autant de réformes que d’universités », constate l’association PASS-L.AS 21, qui regrette la trop grande marge de manœuvre laissée aux établissements pour organiser ce qui reste, d’après elle, « un concours » d’entrée en deuxième année. La procédure risque de prendre au moins un an, le temps que le Conseil d’Etat transmette au gouvernement la requête, obtienne sa réponse dans le délai imparti, la fasse suivre au collectif qui rédigera en retour un nouvel argumentaire.

Source : le Monde.

 

Pénurie de médicaments : des sénateurs réclament une commission d’enquête

Amoxicilline, paracétamol : alors que les tensions d’approvisionnement se multiplient, des sénateurs ont réclamé une commission d’enquête parlementaire sur les pénuries de médicaments. Les élus du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste ont déposé une demande de résolution en ce sens à la commission des Affaires sociales « pour donner au Sénat les moyens d’enquêter » sur ces ruptures de stock. Les parlementaires s’interrogent sur l’action de l’exécutif mais aussi sur la responsabilité des laboratoires. « Le démantèlement des savoir-faire s’accélère depuis les années 1980 où la France comptait près de 470 entreprises de production du médicament contre seulement 247 aujourd’hui », indique ainsi cette résolution portée par Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/medicament/penurie-de-medicaments-des-senateurs-reclament-une-commission-denquete-lacademie-de-pharmacie-craint?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20221213%5D&utm_content=20221213&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

 

Tensions sur l’amoxicilline : pourquoi la dispensation à l’unité était une fausse bonne idée

À l’occasion d’un point d’étape sur les ruptures qui touchent le paracétamol et l’amoxicilline, les pouvoirs publics ont rappelé l’importance des mesures mises en place pour atténuer leur impact. Parmi celles-ci, la recommandation aux pharmaciens de prioriser la dispensation à l’unité pour l’amoxicilline dès que cela est possible ne remporte pas le succès escompté par le gouvernement. Du côté de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), la DAU n’est définitivement « pas la solution » aux ruptures d’amoxicilline. D’autant que, rappelle son président Pierre-Olivier Variot, « les syndicats n’étant pas favorables à la DAU, les éditeurs de logiciels n’ont pas fait les développements nécessaires permettant la facturation de cet acte dans les logiciels métier ». De plus, les tensions d’approvisionnement concernent principalement les formes pédiatriques, et en particulier les formes buvables qui ne peuvent faire l’objet d’une dispensation à l’unité.

Lien vers l’article du quotidien du pharmacien : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/tensions-sur-lamoxicilline-pourquoi-la-dispensation-lunite-etait-une-fausse-bonne-idee?xtor=EPR-6-%5BNL_flash%5D-%5B20221214%5D&utm_content=20221214&utm_campaign=NL_flashinfo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Toda pharma lance un test combiné covid-19 et grippe

Toda Fluronadiag, le test dit « multiplex », lancé par le laboratoire alsacien Toda Pharma, fabricant français de tests COVID-19, permet de tester en un seul prélèvement la grippe et le COVID-19. Un prélèvement nasopharyngé est nécessaire au test. Par ailleurs, ce test ne nécessite pas de réfrigération pour sa conservation.  Son taux de précision est de 98,9% pour le COVID-19, 99,9% pour la grippe A et 99% pour la grippe B. Isoler Covid et grippe présente l’intérêt de pouvoir adapter la prise en charge des patients et d’éviter le recours parfois inutile aux antibiotiques, notamment chez les enfants pour qui les pathologies respiratoires ont des manifestations moins franches que chez les adultes. En période de pénurie d’amoxicilline, notamment dans ses formes pédiatriques, cet avantage devrait être apprécié des professionnels de santé…

Source : pharm e-news.

 

Produits de contraste : le conseil constitutionnel saisi, une décision attendue avant la fin de l’année

 Le projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) 2023 adopté par le biais de l’article 49.3 après un dernier passage devant les députés, s’est vu ajouter un amendement de dernière minute autorisant l’achat direct des produits de contraste par les radiologues auprès des fournisseurs, sans passage par les pharmacies d’officine. Pour la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui a tout d’abord adressé un courrier au gouvernement afin de protester contre cet amendement, il en coûterait près de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires aux officines. Jean Philippe Masson, Président de la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) revient sur le contexte de négociation avec la CNAM dans une vidéo  postée sur le site de la FNMR le 1er décembre. Il salue « l’utilisation enfin en France, c’est un des derniers pays qui ne le pratiquait pas, du multi patients en produit de contraste », expliquant qu’au lieu d’utiliser 3 flacons de 120 ml dont on jette la moitié, on utilisera qu’un seul flacon de 200 ml mais complètement. Ajoutant, « donc ça représente une économie financière pour la CNAM c’est certain, ça représente une économie écologique, parce que le produit on ne va pas le jeter. Pour les patients c’est mieux parce que ça fait moins de produit chimique dans le corps. Certes c’est un effort pour les radiologues, parce que ce sont les radiologues qui vont acheter le produit de contraste directement et qui ne pourront donc pas le revendre puisque ce n’est pas notre métier, nous ne sommes pas propharmaciens ». Pour autant, la FSPF reste convaincue que les pharmaciens sont les victimes du jeu de négociation entre la CNAM et les radiologues et ne se résout pas à l’adoption sans discussion des dispositions relatives aux produits de contraste. La Fédération, qui conseillait la semaine dernière de ne pas commencer à déstocker les produits de contraste est intervenue mardi 13 décembre auprès du Conseil constitutionnel, pour faire annuler la mesure. Ses avocats ont déposé un mémoire condamnant notamment une distorsion de concurrence inconstitutionnelle induite au détriment des officines. « La décision du Conseil constitutionnel doit intervenir avant la fin de l’année » informe le syndicat.

Source : pharm e-news.

 

« Nous avons été très sages » : la pharmacienne d’un village écrit au Père Noël pour qu’il lui envoie un médecin généraliste

La pharmacienne d’Ecques (Pas-de-Calais) a écrit une lettre au Père Noël pour demander l’arrivée d’un médecin généraliste. Depuis 2015, la commune en est dépourvue. « Si un médecin arrive, on organise une fête en son honneur », préviennent en chœur Brigitte Merchier et Vanessa Manche. Reste à voir si le message sera entendu au pôle Nord… Avis aux petits lutins.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/insolite/77843-nous-avons-ete-tres-sages-la-pharmacienne-d-un-village-ecrit-au-pere-noel#xtor=EPR-3-1%5BNews_En_Bref%5D-20221210-%5B_1%5D

 

Biosimilaires : le gouvernement s’entête

Bien qu’un arrêté du 12 avril 2022 autorise les pharmaciens d’officine à substituer à l’intérieur de deux groupes biosimilaires (filgrastim et pegfilgrastim) – sans intéressement – , et que les médecins disposent dans leur convention médicale (avenant 9) d’une liste de six autres molécules interchangeables avec un intéressement, les ventes de médicaments biosimilaires ne décollent toujours pas en ville. « Ces listes sont contreproductives. Tant que l’on opposera médecins et pharmaciens, tant que le gouvernement reproduira les mêmes erreurs qu’avec les génériques, tant qu’il ne comprendra pas qu’on sera plus fort en permettant à ces deux professionnels de santé de travailler en synergie, on ne fera pas d’économies »,  martèle Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). « La logique des pharmaciens est d’accompagner le patient dans son traitement », précise-t-il. L’idée défendue par le président de l’USPO n’est pas de substituer une forme auto-injectable par une autre, si le dispositif d’injection de substitution est plus difficile à utiliser par le patient. « On ne va pas prendre le risque de délivrer le biosimilaire d’Humira à un patient souffrant de spondylarthrite ankylosante s’il n’a pas tout l’usage de ses mains », explique-t-il. Et de défendre que le pharmacien, par sa vision de l’ensemble des spécialités et des modes d’utilisation des dispositifs d’injection, est à même de savoir celui qui convient le mieux au patient.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Une pharmacienne convoquée par l’Ordre pour un message ambigu

Une officinale installée à Lyon est dans le collimateur du Conseil de l’Ordre des pharmaciens d’Auvergne-Rhône-Alpes. Son tort ? Avoir mis dans la vitrine de son établissement un panneau affichant un message ambigu. Dans la vitrine d’une officine lyonnaise, à la vue des passants, un panneau blanc avec l’inscription suivante : « Un nouveau variant arrive, il va choquer le monde entier. Il s’appelle Vérité ». Un message sibyllin, qui pourrait être interprété de différentes manières. Repéré par des journalistes de « BFM Lyon », le panneau laisse pantois quelques badauds, qui ont bien du mal à saisir ce que la titulaire a voulu exprimer.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/une-pharmacienne-convoquee-par-lordre-pour-un-message-ambigu?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20221212%5D&utm_content=20221212&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Corticoïdes en tension de stocks : quelles équivalences de dose ?

Les tensions d’approvisionnement en prednisolone (Solupred) peuvent conduire à se tourner vers d’autres corticostéroïdes. Attention, car tous ne sont pas équivalents dose à dose et une adaptation posologique peut être nécessaire.

Pour mémoire, 5 mg de prednisolone équivalent ainsi à :

  • 5 mg de prednisone (Cortancyl),
  • 20 mg d’hydrocortisone,
  • 4 mg de méthylprednisolone (Médrol),
  • 0,75 mg de dexaméthasone (Dectancyl),
  • 0,75 mg de bétaméthasone (Célestène).

La dexaméthasone et la bétaméthasone ont une durée d’action prolongée (demi-vie de 36 à 54 heures), tandis que la prednisone, la prednisolone et la méthylprednisolone ont une durée d’action intermédiaire (demi-vie de 12 à 36 heures) et l’hydrocortisone une durée d’action courte (demi-vie de 8 à 12 heures).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Retarder la nouvelle certification des dispositifs médicaux, une solution pour éviter les pénuries

Les États européens ont proposé de reporter la date limite de mise en conformité des dispositifs médicaux (DM) dans le cadre du nouveau règlement européen. Un report qui devrait être effectif début 2023. Devant l’impossibilité mathématique de certifier les dispositifs médicaux (DM) à temps, les États membres et la Commission européenne ont trouvé un accord le 9 décembre : une proposition législative de report de la fin de la période de transition sera présentée au Parlement européen. Au lieu de 2024, cette période de transition sera étendue jusqu’à 2027 pour les dispositifs médicaux de classe III et IIb et jusqu’à 2028 pour les classes I et IIa. Ainsi qu’une extension de la validité des certificats approuvés sous directive pour permettre leur exportation notamment. Le passage au Parlement devrait être proposé rapidement et une intervention législative serait prévue pour le début d’année 2023. Le nouveau règlement européen des dispositifs médicaux, entré en vigueur le 26 mai 2021, comprend la refonte totale des anciennes directives de sécurité européennes, avec notamment une reclassification des dispositifs médicaux (lunettes de vue, fauteuils roulants, préservatifs, couronnes dentaires…) en fonction du niveau de risque lié à leur utilisation.

Source : le quotidien du pharmacien.  

 

Baisse du prix du Freestyle libre 2 : les pharmaciens seront indemnisés

Un dispositif va être mis en place par le Laboratoire Abbott pour compenser le différentiel des prix du capteur Freestyle libre 2 dont le tarif va baisser au 1er janvier, indique l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). 5 euros, c’est la baisse de prix PLV TTC qui sera opérée à partir du 1er janvier – en métropole et dans la plupart des départements ou régions français d’outre-mer (DROM) et les collectivités d’outre-mer (COM) – sur le capteur du glucose interstitiel Freestyle libre 2. La différence avec le tarif actuel sera encore plus importante en Guadeloupe, où elle atteindra 5,50 euros, comme l’indique le « Journal officiel » du 13 décembre. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) annonce qu’afin de ne pas pénaliser les pharmaciens détenant encore des stocks et qui vendront ces capteurs au nouveau tarif dès le 1er janvier, le Laboratoire Abbott a mis en place un dispositif de compensation.

Source : le quotidien du pharmacien. 

 

Rhume : pas de vasoconstricteurs oraux en première intention

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publie une fiche d’aide à la dispensation des vasoconstricteurs par voie orale pour les pharmaciens et un livret pour les patients. Des documents qui rappellent que les vasoconstricteurs ne doivent pas être utilisés en première intention en cas de rhume.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/rhume-pas-de-vasoconstricteurs-oraux-en-premiere-intention?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20221215%5D&utm_content=20221215&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Six nouvelles applications disponibles sur le catalogue de services de « Mon espace santé »

Le catalogue de services de « Mon espace santé » s’est enrichi de 6 nouvelles applications. À ce jour, 18 services sont donc référencés. Les 6 nouveaux services sont les suivants :

AP-HP patients : service qui permet aux patients d’utiliser les services médico-administratifs en ligne de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) via un compte sécurisé.

Livi : solution de téléconsultation qui permet de consulter un médecin inscrit à l’Ordre des médecins 7 jours sur 7, de 7 heures à minuit.

Malo : application qui propose aux parents de veiller sur leur santé et celle de leur enfant par l’intermédiaire de questionnaires et de conseils envoyés régulièrement aux utilisateurs.

DigiHOSP (groupement public Mipih) : permet aux patients de préparer simplement leur admission à l’hôpital.

Doctolib : permet de prendre un rendez-vous pour une consultation physique ou vidéo avec un professionnel de santé.

Medaviz : offre de service de téléconsultation territorialisée et d’autres solutions aux acteurs de santé pour faciliter l’accès aux soins : régulation des soins non programmés, téléexpertise, télésoin, adressage…

En 2023, les usagers pourront stocker dans « Mon espace santé » les données provenant de différentes sources, dont celles provenant de ces applications. « Une personne qui utilise une application qui collecte les données issues d’un objet connecté (balance, tensiomètre, capteur de glycémie…) pourra décider de stocker automatiquement ses mesures dans « Mon espace santé » Ce sera ainsi facile de les partager avec les professionnels de son équipe de soin », explique l’assurance-maladie. Un partage de données qui ne sera possible que si le patient a donné son consentement.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

RETAIL

 

Carrefour teste un nouveau corner “bonnes affaires”

Le test a démarré mercredi au 3e niveau du Carrefour de Rosny (93) : “Meilleur”. Raccourci pour la promesse du meilleur des bonnes affaires, le tout sur un fond flashy qui casse les codes, notamment ceux de Carrefour ! Car l’initiative n’est pas portée directement par Carrefour mais par Nessim Haddouck, co-fondateur et patron de Phone Recycle Solution, un acteur majeur du “reconditionné”.

L’idée : installer un corner bazar discount au cœur de l’hypermarché pour à la fois donner des raisons de visite via une offre différenciante (équipement de la maison, déco, droguerie, etc.) et pour répondre (encore une fois) au succès insolant d’Action.

Pour en savoir plus : https://www.olivierdauvers.fr/2022/12/16/exclu-carrefour-teste-un-nouveau-corner-bonnes-affaires/

 

Fin des tickets de caisse en 2023

Le décret n° 2022-1565 du 14 décembre 2022 relatif aux conditions et modalités d’application du IV de l’article L. 541-15-10 du code de l’environnement, relatif à l’interdiction d’impression et distribution systématiques des tickets de caisse a été publié au JO ce jour. Son entrée en vigueur est prévue le 1er avril 2023. Le texte définit les conditions et les modalités d’application de l’interdiction d’impression systématique, détermine les cas pour lesquels l’interdiction ne s’applique pas et prévoit les modalités d’information du consommateur. Lien vers le décret : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046737771

 

Comment Casino a retranscrit ses ambitions RSE sur le terrain

Depuis le lancement de son manifeste CAP – Casino Agissons pour la Planète – il y a deux ans, le distributeur a amélioré le pilotage de ses actions RSE, entraînant autant les collaborateurs que les clients. Retour sur ce projet avec Melek Figuet, directrice RSE et communication des Enseignes Casino. « Six mois après la mise en place de ces indications, le chiffre d’affaires des produits de saison ont progressé de 10 à 12 %, se rejouit Melek Figuet, et nous avons noté un léger recul des marchandises hors saison. L’objectif n’est pas que les clients voient CAP partout, mais qu’ils changent leurs habitudes de consommation en poussant la MDD, le vrac, le bio ou le végétal. »

Lien vers l’article :

https://www.republik-retail.fr/rse/communication/pratiques/comment-casino-a-retranscrit-ses-ambitions-rse-sur-le-terrain.html?nl=7643&utm_source=email&utm_id=191700&utm_campaign=newsletter-retail-2022-12-14

 

Cora France renonce aux prospectus papier

L’enseigne Cora supprimera définitivement tous ses prospectus papier à partir du 10 janvier 2023, soit une économie de 15 500 tonnes de papier. « Papier Prospectus, la seule espèce qu’on accepte de voir disparaître ». C’est en ces termes que Cora compte communiquer auprès de ses clients sur la suppression de tous les prospectus de l’enseigne à partir du 10 janvier 2023, et ce, dans ces 60 magasins. Ce changement de pratique va permettre à l’enseigne d’économiser 15 500 tonnes de papier.

Lien vers l’article :

https://www.republik-retail.fr/rse/communication/cora-france-renonce-aux-prospectus-papier.html?nl=7643&utm_source=email&utm_id=191672&utm_campaign=newsletter-retail-2022-12-14

 

POUVOIRS PUBLICS

 

Le groupe Horizons dépose une PPL sur l’accès au soin

Les députés du groupe Horizons ont déposé hier une proposition de loi visant à améliorer l’accès au soin pour tous. Cette proposition de loi est signée de tous les députés du groupe. Le texte propose cinq articles :

L’article 1er instaure un nouveau mode d’autorisation d’installation pour les médecins. L’autorisation pour un médecin de s’installer dans un territoire devra être délivrée par l’Agence régionale de santé du territoire correspondant, après l’avis du conseil de l’ordre des médecins.

L’article 2 supprime la majoration financière existante, pour les soins réalisés hors parcours coordonné par le médecin traitant, lorsque les patients ne parviennent pas à en indiquer un à leur caisse d’Assurance maladie.

L’article 3 rend la participation individuelle des médecins au service d’accès aux soins (SAS) obligatoire. Le SAS permet à un patient d’accéder à tout moment à un professionnel de santé qui peut lui fournir un conseil médical, lui proposer une téléconsultation ou l’orienter vers une consultation de soin non programmée en ville ou vers un service d’urgence.

L’article 4 prévoit la création du statut d’infirmier référent pour les assurés. Celui‑ci assurera notamment une mission de prévention, de suivi et de recours en lien avec le médecin traitant.

L’article 5 permet à l’équipe de soins du patient d’utiliser les protocoles de soins coordonnés nationaux lorsque celui‑ci a désigné son médecin traitant, son pharmacien correspondant et son infirmier référent.

Il s’agit de la première proposition de loi déposée par le groupe Horizons depuis le début de cette législature. Le groupe pourrait utiliser sa niche parlementaire du 2 mars prochain pour l’inscrire à l’ordre du jour. En parallèle, les députés pourraient également pousser certaines de ses propositions lors de la discussion de la PPL Rist sur l’accès aux soins, dont l’examen se tiendra mi-janvier.

Source : BTA.

Lien vers le texte : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0657_proposition-loi#:~:text=Cette%20proposition%20de%20loi%20vise,Fran%C3%A7ais%20sur%20tout%20le%20territoire

 

L’élection du député Thomas Mesnier annulée par le Conseil constitutionnel

Considérant que des suffrages ont été irrégulièrement exprimés, les Sages invalident le scrutin législatif de juin dernier. Il y aura donc un nouveau vote dans la 1e circonscription de la Charente.

Pour en savoir plus : https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/l-election-de-thomas-mesnier-depute-de-la-charente-et-homme-fort-du-parti-horizons-annulee-39ec877e-722c-11ed-bd92-7d4ffff8f3b8

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente/angouleme/l-election-du-depute-thomas-mesnier-annulee-par-le-conseil-constitutionnel-2667292.html

 

L’ANS présente les quatre axes de sa nouvelle feuille de route

L’Agence du numérique en santé (ANS) a présenté mercredi les quatre grands axes de sa stratégie jusqu’en 2027, rapporte L’Usine Nouvelle. Basée sur l’ »éthique », la « souveraineté » et la « durabilité », elle vise ainsi à renforcer la prévention en santé, en s’appuyant notamment sur le carnet numérique « Mon Espace Santé », qui accueillera dès 2023 des messages personnalisés, pour la vaccination ou les soins dentaires par exemple. L’ANS veut également rendre chacun « maître de ses données », en leur permettant de gérer et partager ou non l’accès à leur carnet numérique. Deuxième axe de la feuille de route: faciliter l’usage des innovations numériques par les professionnels de santé. Les équipes de l’ANS vont ainsi travailler à proposer un “accès simplifié à tous leurs services numériques, et notamment aux téléservices de l’Assurance-maladie » et généraliser l’adoption des ordonnances numériques. Une nouvelle plateforme de messages instantanée décentralisée, sécurisée et interopérable sera aussi expérimentée. Le gouvernement veut aussi faire du numérique un levier d’accès aux soins, en favorisant une information fiable sur la santé en ligne et en poursuivant ses efforts autour de la télémédecine. Un premier référentiel sur les outils de téléconsultation verra ainsi le jour en 2023. Enfin, l’ANS va s’atteler à faire émerger un cadre « propice » visant à permettre le développement des usages et l’innovation. Un « observatoire transversal de la maturité numérique des acteurs de santé » sera notamment créé.

Lien vers l’article : https://www.usine-digitale.fr/article/les-quatre-axes-de-la-prochaine-feuille-de-route-du-numerique-en-sante.N2077626

 

CHIFFRES

 

« Il est clair aujourd’hui que le e-commerce est aujourd’hui plus vertueux écologiquement que le commerce traditionnel » déclare Frédéric Duval, directeur général d’Amazon.fr. « Il faut se rendre compte qu’une camionnette de livraison d’e-commerce c’est environ 6 à 9 kilomètres de véhicules individuels qui sont économisés » déclare-t-il. « Dans des zones maintenant nombreuses en France, on livre à zéro émission » ajoute-t-il. Lien vers l’article : https://www.larevuedudigital.com/le-commerce-est-plus-vertueux-ecologiquement-que-le-commerce-traditionnel-selon-le-dg-damazon-fr/

76 % des Français souhaitent que le masque redevienne obligatoire dans les transports publics, selon un sondage Odoxa/Backbone Consulting pour Le Figaro. 58% des personnes interrogées réclament même le rétablissement du port du masque obligatoire dans tous les lieux publics.

80 % des angines sont d’origine virale et que l’antibiothérapie (amoxicilline en 1ère intention) n’est recommandée qu’en cas de TROD angine positif. Source : DGS Urgent.

Les militants Républicains ont un nouveau patron. Présenté depuis plusieurs semaines comme le favori, Eric Ciotti a été élu avec 53,7% des voix, contre 46,3% pour son rival Bruno Retailleau.

73% des cyberacheteurs ont l’intention d’effectuer leurs achats de Noël sur internet. Source : Etude Fevad X Toluna – Harris Interactive – Novembre 2022.

Selon Perifem, la fédération technique de la distribution alimentaire, la facture d’électricité et de gaz des magasins va être « multipliée par 3 dès 2023 par rapport à 2022 et par 5 par rapport à 2021, voire plus ».

Sur un peu plus de 9 millions de téléconsultations réalisées par des médecins généralistes en 2021, seules 18% ont bénéficié à des patients dans les déserts médicaux, selon une étude de la Drees. En comparaison, 23% ont bénéficié à des patients sans difficulté d’accès aux soins. Par ailleurs, « les patients qui consultent à distance sont en moyenne plus jeunes, plus urbains et moins précaires que ceux qui se rendent chez le médecin », note la Drees.

Vincent Cotard, président de NèreS et de Sanofi Santé Grand Public, appelle dans Les Echos à une stratégie nationale de santé et de prévention de premier recours. « Elle doit décloisonner le travail des différents professionnels de santé pour une prise en charge adaptée aux besoins de chacun et intégrer les pharmaciens au parcours de soins », explique-t-il, en rappelant les nouveaux outils des officines. En Europe, les pays qui ont déjà renforcé le rôle du pharmacien « ont réalisé une économie de 6,5 milliards d’€, soit 6% du budget rendu aux soins. »

Après avoir annoncé la gratuité des préservatifs pour les 18-25 ans, Emmanuel Macron a indiqué vendredi que la mesure serait étendue aux mineurs. Le dispositif pour les moins de 18 ans reste encore à préciser, mais pour les jeunes adultes, il sera déployé au 1er janvier 2023, précise La Croix. Les préservatifs seront donnés en pharmacie, sans ordonnance. Le coût sera entièrement pris en charge par la sécurité sociale, a confirmé le ministère de la Santé.

Au 12 décembre, environ 27% des personnes de 80 ans et plus ayant une primo-vaccination complète étaient protégées par une vaccination ou une infection récente ; un taux qui s’élève à 39% pour les personnes âgées de 60 à 79 ans, alors que le rappel automnal est recommandé depuis le 3 octobre dernier. Ces taux indiquent que les personnes les plus vulnérables face au Covid-19 sont encore insuffisamment protégées. Tous les Français qui le souhaitent peuvent se faire vacciner en rappel contre le Covid. Source : DGS Urgent.

Les médecins peuvent prescrire depuis samedi dernier l’antiviral Paxlovid® (nirmatrelvir, ritonavir) de manière préventive aux patients à risque d’une forme grave de la Covid-19. « Des ordonnances pourront être faites par les médecins traitants de façon préventive pour une durée de trois mois », a précisé vendredi François Braun.

Au 4 décembre (7ème semaine de campagne), 9,9 millions de doses de vaccins ont été vendues en officines, soit 5% en moins que l’année dernière. Le retard observé avec la campagne de l’année dernière se réduit depuis deux semaines, mais une marge de progression persiste. Source : DGS Urgent.

Santé publique France évalue à 69.238 le nombre de décès en France liés à la Covid-19 en 2020. À l’origine d’un décès sur dix, la Covid a alors été la troisième cause de mortalité, derrière les tumeurs (170.806 morts, soit un quart des décès) et les maladies de cardio-neurovasculaires (134.763 décès). Et bien loin devant les autres maladies respiratoires (38.711 victimes) ou les maladies du système nerveux (37.616). Sans surprise, les personnes âgées ont été les plus touchées par le virus. Près de 57% des morts du Covid en 2020 avaient plus de 84 ans et la quasi-totalité plus de 64 ans (93%). « La moitié des personnes décédées […] avaient entre 78 et 91 ans » précisent les auteurs de l’étude.

Près d’un an après son déploiement, Mon Espace santé enregistre 38 % d’activation chez les Français, indique une étude de France Assos Santé.

L’arrêté du 8 décembre 2022 définit les dernières orientations prioritaires de Développement Professionnel Continu (DPC). Il enrichit l’arrêté du 7 septembre 2022 de 90 orientations et clôt la liste des thèmes portés par le DPC en soutien des enjeux de politique nationale et des enjeux professionnels pour la prochaine période triennale. Pour en savoir plus : https://www.agencedpc.fr/triennal-2023-2025-l%E2%80%99arr%C3%AAt%C3%A9-compl%C3%A9mentaire-sur-les-orientations-prioritaires-est-publi%C3%A9

72 % du montant des fraudes détectées sont le fait de professionnels de santé, selon le bilan 2021 de l’assurance-maladie. Derrière les infirmiers, les médecins seraient les plus gros fraudeurs, selon des estimations issues d’un prérapport de la Cour des comptes.

Une enveloppe de 105 millions de livres sterling, soit plus de 122 millions d’euros. C’est le montant alloué à Genomics England (1) que vient d’annoncer le secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale du Royaume-Uni, Matthew Hancock, pour un vaste programme public visant à séquencer le génome entier de 100 000 nouveau-nés. Ce programme doit évaluer la faisabilité de l’entrée du séquençage néonatal dans le soin courant outre-Manche sous tous ses aspects – pratiques, éthiques et organisationnels – ainsi que la perception du grand public. Les premiers séquençages seront effectués en 2023, et il est prévu que l’étude dure trois ans.

Vendus autour de 300 euros, de faux documents sont proposés sur plusieurs réseaux sociaux. Ils supposent que des informations soient introduites frauduleusement dans les bases de données de l’Assurance-maladie. Les enquêtes se multiplient. Lien vers l’article du Monde : https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/08/24/arnaques-piratages-et-complicites-internes-la-justice-et-la-police-ont-ete-saisies-de-dizaines-de-cas-de-trafics-de-certificats-vaccinaux_6092173_3224.html

Selon le Ministère du Travail, le nouveau SMIC brut pour un temps plein de 35 heures sera de 1709,28 euros à partir du 1er janvier 2023, soit une légère augmentation de 1,81%.

Walgreens propose aux Etats-Unis la livraison gratuite de l’antiviral anti-Covid-19 Paxlovid (nirmatrelvir + ritonavir, Pfizer) le jour de la délivrance de la prescription, en partenariat avec Uber et DoorDash, a annoncé la chaîne de pharmacies le 8 décembre. Les patients habitant à moins de 24 km peuvent en bénéficier, ce qui représente environ 92% des Américains, selon Walgreens. Source : tic pharma.

Compte tenu du risque de coupures d’électricité cet hiver, le ministère de la Santé a indiqué que les délestages éventuels seraient prévus pour une durée de 2 heures. Les coupures pourront être programmées par le gestionnaire du réseau d’électricité ou inopinées. Source : le monde pharmaceutique.

33 % : c’est la part de Franciliens qui déclarent avoir annulé ou reporté leurs rendez-vous médicaux depuis le début de l’année, selon une étude de l’institut d’urbanisme Paris Région, rapportée par Libération. Des raisons économiques et les délais d’attente sont régulièrement évoqués.

Le coût d’une dose de vaccin anti-Covid-19 en 2021 « serait légèrement supérieur à 35 € », calcule la Cour des comptes, soit « de l’ordre du remboursement d’une consultation de médecin spécialiste par l’Assurance maladie ». Il devrait s’élever en moyenne « aux alentours de 50 € » pour « les trois années 2021, 2022 et 2023 », en raison de quantités de commandes et de livraisons de vaccins ainsi que de stocks de doses inutilisées plus importants après 2021, et d’un moindre recours aux centres de vaccination « qui ont permis des économies d’échelle ». Pour autant, « il faut savoir relativiser » le coût de la vaccination, estime la Cour des comptes. « D’une part ces chiffres représentent environ 15 % des dépenses de l’Assurance maladie directement imputables à la crise sanitaire, mais surtout la montée en charge de la vaccination a permis aux pouvoirs publics de moins recourir à des mesures qui restreignent l’activité économique, très coûteuses pour les finances publiques (pertes de recettes, aides aux ménages et aux entreprises…) », explique Pierre Moscovici. « Fondamentalement, la vaccination a eu des effets favorables sur l’état de santé de la population en réduisant le nombre d’hospitalisations et, selon l’OMS, en évitant 38 700 décès de personnes de 60 ans et plus entre décembre 2020 et novembre 2021 », souligne la Cour. Source : le moniteur des pharmacies.

2,3 milliards d’euros, c’est le poids du rayon cosmétique en pharmacie. (Produits de beauté femmes et hommes, hygiène, hygiène bucco-dentaire, capillaires, soins bébés, parfums (CMA à octobre 2022, source IQVIA Pharmastat)).

 

GROUPEMENTS

 

Campagne de dépistage du diabète Giropharm

Dans sa dernière campagne, Giropharm nous explique que le retard de diagnostic pour un diabète de type 2 peut atteindre 9 à 12 ans du fait de l’absence de symptômes spécifiques durant les premières années. Après la campagne « Vivre avec son diabète » en juin dernier, qui visait une meilleure prise en charge des patients dans le suivi de leur diabète, l’officine a lancé en novembre sa nouvelle campagne pour dépister et prévenir l’apparition du diabète. Un diagnostic et une détection précoce peuvent en effet présenter un impact positif sur la prévention des complications liées à cette maladie. En plus d’une sensibilisation, la campagne avait pour objectif de mettre en lumière les bienfaits d’un équilibre hygiéno-diététiques pour rester à distance du diabète. L’opération se déroulait selon deux étapes, avec en premier lieu un questionnaire pour identifier les profils à risques puis, dans un second temps, un test capillaire de glycémie grâce à un kit de matériel adapté, livré à 100 % des officines Giropharm.

Lien vers l’article : https://www.commerce-associe.fr/enseigne-actu/campagne-de-depistage-du-diabete-giropharm

 

Santé naturelle : cap vers les services

Les commerces sont en train de réinventer le service pour le naturel au quotidien. Le commerçant Aroma-zone multiplie ses boutiques-ateliers. Monoprix a proposé durant tout le mois d’octobre, « 20 menus thématiques complets et équilibrés pour quatre personnes » à 2,50 € par tête de pipe, élaborés par une diététicienne… Et certaines pharmacies accompagnent le mouvement. Pour Georges Duarte, l’un des cofondateurs du réseau de pharmacies Anton & Willem (groupe Welcoop), spécialiste des médecines alternatives, la santé naturelle se prête bien aux entretiens rémunérés. « A condition de miser sur un contenu qualitatif et différenciant, en proposant par exemple de la dégustation, ou de la pédagogie avec un expert », conseille-t-il. D’ailleurs, Anton & Willem, qui a noué un partenariat avec Tessan pour implanter la téléconsultation dans son réseau, a négocié un service exclusif avec deux naturothérapeutes, en plus des médecins. De son côté, la pharmacie du Pont Kuss (Giphar) à Strasbourg (Bas-Rhin), propose, en plus des ateliers de dégustation, des cours d’initiation à l’herboristerie depuis cet automne. Ils sont gratuits et se déroulent en groupe avec un membre de l’équipe. Différents thèmes y sont abordés, comme les bases d’une infusion et d’une décoction, l’élaboration d’un mélange de plantes, etc.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/sante-naturelle-cap-vers-les-services.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Des cosmétiques aux couleurs de votre officine

Dans un contexte d’inflation et de crise du pouvoir d’achat, le succès des marques de distributeurs n’est pas une surprise… D’autant que le prix et la marge ne sont pas les seuls arguments avancés par les gammes cosmétiques aux couleurs de l’officine. Une cinquantaine de produits cosmétiques disponibles sous quatre gammes (soins visage et corps Xermatis Bio, soins pour bébés Baby Look Bio, crèmes mains et sticks lèvres Yzoar Bio, savons de Marseille liquides Améos) sont dispensés par les officines Évolupharm. « L’idée est d’offrir aux pharmaciens une alternative de qualité aux marques cosmétiques leaders grâce à des produits de forte rotation comme les formules de soin cutané et d’hygiène qui génèrent de gros volumes de vente », explique Virginie Tisserand, directrice de la centrale produits Évolupharm. Une offre permettant de dégager une marge confortable – environ 50 % – pour l’officine et présentée à prix attractif – en moyenne 25 % moins cher qu’une marque historique – aux consommateurs. Le réseau Pharmactiv, pour sa part, vient de lancer une courte ligne de soins d’hygiène pour hommes en son nom, qui s’ajoute aux trois gammes développées par les enseignes Pharmactiv et PHR du groupe OCP. Concurrencer la GMS en proposant une alternative en termes de qualité et de prix est un des objectifs que partagent les offres Dermasoin (derrmo-cosmétique technique), Solero (protection solaire) et Pharmactiv Bio (soin et hygiène cutanés, bébé) qui comptent une soixantaine de références. Pour chacune d’elles, une stratégie « consommateurs » est définie : viser la clientèle des circuits concurrents grâce à des prix publics conseillés à moins de 20 euros (pour concurrencer la GMS) et plus bas de 30 % comparés aux marques nationales en pharmacie pour Dermasoin ; offrir à toute la famille une protection optimale à moins de 10 euros et concurrencer des marques nationales pour Solero ; surfer sur l‘évolution moyenne de 22 % du chiffre d’affaires du segment bio en GMS en s’alignant sur les prix de vente du circuit pour Pharmactiv Bio… Plus récent sur le marché de la cosmétique MDD, Giropharm a présenté sa marque il y a moins d’un an. Sous le nom de La Gamme, elle signe une dizaine de cosmétiques dédiés au soin et à l’hygiène du visage et du corps qui, eux non plus, n’avancent pas que le prix comme argument. La Gamme mise sur la naturalité de ses formules et une filière française de fabrication. 75 % des officines du réseau ont à ce jour décidé de référencer l’offre cosmétique signée Giropharm, « et ils en sont satisfaits », poursuit Anne-Hélène Manchette.

Source : le quotidien du pharmacien. 

 

QUESTION PARLEMENTAIRE

 

Question écrite n° 04389 de M. Bruno Belin (Vienne – Les Républicains-R) publiée dans le JO Sénat du 15/12/2022 – page 6455

  1. Bruno Belin attire l’attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre de la santé et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale et des professions de santé sur l’amendement du Gouvernement visant un accès direct aux produits de contraste par les radiologues. Il relève avec surprise l’amendement déposé par le Gouvernement à l’occasion du projet de financement de la sécurité sociale pour 2023 modifiant l’accès aux produits de contraste. Dorénavant les radiologues pourront se procurer directement ces produits. Il note que cette nouvelle mesure instaurée dans la plus grande discrétion vient ainsi évincer les pharmacies du schéma d’obtention des produits de contraste et provoque une baisse de 290 millions du financement du réseau officinal. C’est pourquoi il demande les arguments avancés par le Gouvernement et le contexte de cette prise de décision sans concertation des parties prenantes.

Transmise au Ministère de la santé et de la prévention

En attente de réponse du Ministère de la santé et de la prévention