PRÉSIDENTIELLES
Emmanuel Macron présente son bilan sans officialiser sa candidature
À quatre mois de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est revenu sur le bilan de son quinquennat dans un entretien de deux heures intitulé “Où va la France ?”, diffusé mercredi soir sur TF1 ET LCI. Pendant cette séquence, le président de la République a été interrogé sur divers moments qui ont marqué son quinquennat, sa vision de l’avenir et l’élection présidentielle 2022. Emmanuel Macron a repoussé l’annonce de son éventuelle candidature, déclarant qu’il prendra sa décision “après le cap de la 5ème vague”.
Source : cabinet BTA.
À gauche : Christiane Taubira « envisage d’être candidate » à l’élection présidentielle, Anne Hidalgo propose un débat entre les candidats de gauche
L’ancienne garde des sceaux et députée de Guyane a annoncé envisager d’être candidate à la présidentielle, dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux ce vendredi matin. Elle pointe “l’impasse” qu’elle “constate” à gauche, assurant toutefois qu’elle « ne sera pas une candidate de plus » et « mettra toutes ses forces dans les dernières chances de l’union”. Dans la foulée de l’annonce de Christiane Taubira, Anne Hidalgo, candidate PS à la présidentielle a proposé ce vendredi aux autres candidats de la gauche de débattre “avant le 15 janvier” lors d’un débat télévisé, pour présenter aux Français leurs “propositions” et faire émerger “convergences” et “différences”.
Source : cabinet BTA.
ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Premier point d’étape de la convention pharmaceutique
La séance de négociation du 17 décembre pour une nouvelle convention a notamment mis l’accent sur le volet prévention. Les discussions pour une nouvelle convention avec l’Assurance maladie ont démarré officiellement le 10 novembre. Tandis que des groupes de travail se réunissent régulièrement, les partenaires conventionnels avaient rendez-vous le 17 décembre pour une séance de négociation. Au cœur des débats, la prévention, avec le dépistage du cancer colorectal et des douleurs mictionnelles de la femme et l’accompagnement pendant la grossesse, explique Philippe Besset, président de la FSPF, à la sortie de la réunion, lors du live hebdomadaire du syndicat. Mais aussi, la dispensation à domicile dans le cadre de l’accompagnement des patients de retour d’hospitalisation, l’élargissement de la vaccination aux rappels de l’adulte (si la Haute Autorité de santé (HAS) l’autorise) et le bon usage du médicament. Le groupe de travail chargé de plancher sur le bon usage du médicament s’est d’ailleurs réuni quelques jours plus tôt pour aborder notamment la question de la dispensation à l’unité qui doit s’appliquer dès le début de l’année prochaine et ne concernera que les antibiotiques critiques. « Elle est optionnelle pour le pharmacien », tient à rappeler Philippe Besset. Quoi qu’il en soit, il est nécessaire, selon lui, que la convention prévoit également l’organisation et la rémunération de la délivrance à l’unité des stupéfiants. « Aujourd’hui, elle n’est pas correctement rémunérée alors qu’elle nécessite un temps important », insiste-t-il. Les discussions ont aussi porté sur la création d’une Rosp « Bon usage du médicament » qui engloberait la Rosp générique. Elle porterait aussi sur la substitution des médicaments hybrides, des biosimilaires et sur la démarche qualité. Prochaine séance : le 18 janvier 2022.
Source : le pharmacien de France.
Remboursement imminent des autotests
Les autotests de dépistage de la Covid-19 pourraient être bientôt pris en charge par l’Assurance maladie. Même si la décision n’est pas encore confirmée, le président de la FSPF, Philippe Besset, invite d’ores et déjà les pharmaciens à constituer un stock. L’annonce par le gouvernement devrait intervenir en effet très prochainement puisque la mise en place de cette prise en charge serait prévue à partir du lundi 20 décembre, et ce jusqu’au 2 janvier 2022. Le tarif serait de 4,20 euros par autotest. Le remboursement couvrirait 2 autotests par patient. « Seules les personnes vaccinées pourraient bénéficier de la prise en charge des autotests par l’Assurance maladie », précise la FSPF.
Source : le pharmacien de France.
PLFSS 2022 : le Conseil Constitutionnel censure 27 dispositions
Le Conseil constitutionnel a rendu le 16 décembre sa décision suite à sa saisine par les sénateurs LR sur le PLFSS pour 2022. Les Sages ont censuré 27 dispositions du texte considérées comme « cavaliers sociaux », c’est-à-dire comme ne relevant pas du champ des lois de financement de la sécurité sociale notamment car elles n’auraient pas ou peu d’impact budgétaire. Parmi les articles censurés par le Conseil constitutionnel L’article 27, prévoyant qu’en cas de récidive, l’amende réprimant le fait pour un grossiste-répartiteur de ne pas respecter les obligations de service public auxquelles il est soumis est portée à un maximum de 10% du chiffre d’affaires annuel le plus élevé des trois derniers chiffres d’affaires annuels connus à la date des faits. L’article 67, prévoyant un mécanisme de pénalités à l’encontre des pharmaciens titulaires d’officine en cas de manquement à l’obligation de désactivation de l’identifiant unique figurant sur l’emballage de certains médicaments signalés. La demande d’un rapport par le Gouvernement au Parlement identifiant la liste des dispositifs médicaux pouvant faire l’objet d’une substitution a également été censurée par le Conseil constitutionnel.
Pour en savoir plus : https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/communique/decision-n-2021-832-dc-du-16-decembre-2021-communique-de-presse
Une enquête de la FIP : l’inexorable avancée des pharmacies en ligne
Réalisée par la Fédération internationale pharmaceutique (FIP) à partir des données fournies par ses pays membres, une étude sur les pharmacies en ligne dans le monde témoigne de leur progression sur les cinq continents, tout en faisant apparaître dans ce domaine une Europe très réglementée face à un reste du monde beaucoup plus « libéral ». Lancée fin 2020 et compilée en 2021, cette enquête est la troisième menée par la FIP sur ce sujet depuis 2015, mais elle est aussi plus complète et plus détaillée que les deux précédentes. Sur 118 associations nationales de pharmaciens contactées, 79 ont répondu : pour la France, ce sont l’Ordre national des pharmaciens et l’USPO qui s’en sont occupés. Sur les 79 pays étudiés, dont la moitié sont situés en Europe, seulement 15 interdisent totalement les ventes en ligne, avec parmi eux plusieurs pays du Moyen-Orient. En Europe, 27 pays réservent les ventes en ligne aux seules pharmacies ayant aussi une présence physique, 4 acceptent les pharmacies purement virtuelles et 15 autorisent les ventes d’OTC en ligne par des canaux non pharmaceutiques, comme les drogueries ou les supermarchés. Sur la soixantaine de pays autorisant les ventes en ligne, la moitié autorise les ventes de prescriptions parmi celles-ci, en exigeant notamment des ordonnances électroniques… que plusieurs d’entre eux admettent ne pas pouvoir toujours contrôler efficacement. D’une manière générale, les pays européens, suivis par ceux de la zone Australie-Pacifique et des deux Amériques, sont les plus nombreux à réglementer les ventes de médicaments en ligne. À l’inverse, ces réglementations sont rares, voire inexistantes, en Afrique, en Asie du Sud-Est et au Moyen-Orient.
Source : le quotidien du pharmacien.
Covid : la HAS s’oppose à la mise à disposition du molnupiravir
La Haute Autorité de santé (HAS) a refusé l’accès précoce du molnupiravir (Lagevrio, MSD) en traitement curatif des formes légères et modérées de Covid-19. Le molnupiravir ne répond pas aux conditions d’accès précoce dans l’indication déposée en France par le laboratoire MSD : « traitement des formes légères à modérées de la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) chez les adultes ayant un test de diagnostic positif au Sars-CoV-2 et qui présentent au moins un facteur de risque de développer une forme sévère de la maladie ». Beaucoup d’espoir était porté par ce nouveau traitement, un antiviral, qui visait à diminuer le risque d’aggravation de l’infection en cas de forme légère à modérée de la maladie chez des adultes présentant au moins un facteur de risque. Le devenir du molnupiravir ne s’arrête pas là. L’évaluation continue (« rolling review ») se poursuit au niveau européen et l’Agence européenne du médicament doit se prononcer sur la demande d’AMM en début d’année 2022.
Source : le moniteur des pharmacies.
Trod angine : 6 antibiotiques à délivrer sur ordonnance conditionnelle
L’ordonnance de dispensation conditionnelle est évoquée depuis plusieurs années dans le cadre des tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) angine et, depuis peu, du molnupiravir. Elle est aujourd’hui encadrée par le décret n° 2021-1631du 13 décembre publié ce 14 décembre au Journal officiel (JO) : il s’agit d’une ordonnance pour laquelle « le prescripteur, lorsqu’il estime nécessaire de recourir à une telle ordonnance, indique sur celle-ci les examens de biologie médicale ou les tests rapides d’orientation diagnostique à réaliser, les résultats à obtenir, autorisant la délivrance dudit médicament par le pharmacien ainsi que, le cas échéant, le délai au terme duquel l’ordonnance devient caduque ». Le présent arrêté conditionne la délivrance d’antibiotiques à un Trod angine positif et fixe en annexe les principes actifs concernés : l’amoxicilline, la cefuroxime (sous forme de céfuroxime axétil), la cefpodoxime, l’azithromycine, la clarithromycine et la josamycine. Il précise que « l’ordonnance devient caduque dans un délai maximum de 7 jours, dont le premier jour correspond à la date de l’ordonnance ». Par ailleurs, le médecin doit faire figurer dessus la mention : « si Trod angine positif, sous 7 jours calendaires », à rattacher à la dénomination commune du médicament.
Pour rappel, deux parcours sont possibles :
– le patient se présente spontanément à la pharmacie et le pharmacien peut réaliser un Trod angine (seul circuit possible jusqu’à présent) ;
– ou le patient est orienté par son médecin en officine pour la réalisation d’un Trod angine avec une ordonnance de dispensation conditionnelle.
La rémunération du pharmacien est de 6 € (6,30 € HT dans les DROM) – Trod compris – lorsque le patient se rend spontanément à la pharmacie sans ordonnance ou lorsqu’il est orienté à la pharmacie par son médecin avec une ordonnance conditionnelle et que son résultat du test est positif (auquel s’ajoute la facturation des antibiotiques), et de 7 € (7,35 € HT dans les DROM) lorsque le patient a été orienté vers la pharmacie par son médecin avec une ordonnance conditionnelle et que le résultat du test est négatif. L’assurance maladie prend en charge le Trod à hauteur de 70 % (code TRD).
Source : le moniteur des pharmacies.
Lien vers l’article de l’Ordre : http://www.ordre.pharmacien.fr/Communications/Les-actualites/TROD-angine-la-dispensation-conditionnelle-est-lancee
Covid-19 : et si la pharmacie était considérée comme un centre de vaccination ?
Depuis mardi 7 décembre, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), et Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), demandent au ministère de la Santé que l’officine soit « reconnue comme un centre de vaccination pour l’ouverture de la pharmacie le dimanche ». Les deux représentants des employeurs basent leur argumentation sur l’arrêté du 9 décembre 2021. Ce texte autorise les pharmacies à ouvrir pour vacciner et tester les patients le dimanche afin de répondre aux besoins de la population et faire face à l’épidémie de Covid-19. « La finalité de notre ouverture et celle des centres est la même, il n’est pas normal que nous n’ayons pas le même statut juridique », explique Pierre-Olivier Variot. Cette reconnaissance permettrait également de répondre à la délicate question de la rémunération des équipes pour l’ouverture du dimanche. Si la pharmacie est reconnue comme un centre de vaccination, les vaccinateurs seront payés non plus par l’employeur, mais par l’Assurance maladie au tarif en vigueur dans les centres.
Source : le moniteur des pharmacies.
L’ordonnance de la Cour des comptes pour la présidentielle
La Cour des comptes a publié lundi 13 décembre un rapport sur la santé. Après les dérapages du Ségur et alors que le déficit de la Sécu a été creusé durablement par la crise du Covid, la Cour des comptes émet des propositions pour économiser jusqu’à 6 milliards d’euros par an. En matière d’organisation des soins, la Cour des comptes appelle à poursuivre le développement des CPTS, jugeant le bilan bien maigre par rapport à l’objectif : 159 CPTS étaient constituées mi-octobre 2021 sur les 1000 annoncées d’ici la fin de l’année 2022. Outre l’exercice coordonné, elle mise sur les compétences « des professionnels formés sur des durées intermédiaires » entre paramédicaux et médecins « afin d’atténuer les impacts de l’évolution de la démographie médicale sur l’accès aux soins et d’améliorer l’efficience des ressources consacrées par l’assurance maladie aux actes simples qui ne nécessitent pas l’intervention d’un médecin ». Elle remet sur le tapis une proposition formulée à maintes reprises : pour résorber les inégalités territoriales dans la répartition des médecins de ville, la Cour recommande l’instauration d’un conventionnement sélectif des médecins « en fonction de leur densité géographique » ; un dispositif qui « pour être efficace », « devrait couvrir non seulement les médecins installés, mais aussi les médecins remplaçants ». Elle réaffirme également la nécessité de faire dispenser à l’unité les antibiotiques par les pharmaciens…
Lien vers le rapport : https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2021-12/20211214-NS-Sante.pdf
Humira : extension de prise en charge
La prise en charge de l’adalimumab Humira 40 mg et 80 mg est étendue aux enfants et adolescents à partir de 6 ans pour le traitement de la rectocolite hémorragique active modérée à sévère, lorsque les patients ont présenté une réponse inadéquate au traitement conventionnel (corticoïdes et/ou 6-mercaptopurine ou azathioprine), ou lorsque ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
L’extension de remboursement a été publiée au Journal officiel du 14 décembre 2021.
Numérique et e-prescription : ce qui va changer pour les professionnels de santé à compter de 2022
A partir de janvier prochain, les assurés sociaux pourront avoir accès à leur espace numérique de santé (ENS). Ils y trouveront leur dossier médical partagé (DMP), un agenda pour les rendez-vous médicaux ou encore un catalogue d’applications santé. Cet outil numérique dépasse un usage par le seul patient. Avec son accord, les professionnels de santé qu’il a choisis pourront consulter et alimenter tout ou partie de son ENS. Avec l’accès à l’ENS, le pharmacien disposera d’un champ d’informations plus vaste. Les résultats des examens biologiques et médicaux, ainsi que les vaccinations, lui seront accessibles. « Avoir plus d’informations, cela veut dire aussi que nous aurons plus d’actions à mener », constate le représentant du syndicat. Cela nécessite toutefois une évolution du logiciel métier de l’officine et il ne sera pas possible d’alimenter les ENS avant 2023, estime Philippe Besset. Les pratiques officinales vont également changer avec la mise en œuvre de l’e-prescription. Celle-ci fonctionne avec un numéro unique apposé sous la forme d’un QR code édité par le logiciel médical. Ce dernier envoie en parallèle l’ordonnance à une base de données gérée par l’Assurance maladie. Le pharmacien y accède en flashant le QR code remis par le patient. L’information de la dispensation est transmise au médecin et figure dans l’ENS. « Le médecin saura désormais si le patient est allé chercher ses médicaments », souligne le président de la FPSF.
Source : le moniteur des pharmacies.
Covid-19 : quel est votre stock d’autotests ? Répondez à l’enquête de l’USPO
Le Conseil scientifique et le Gouvernement encouragent les Français à s’autotester avant les fêtes de fin d’année. L’USPO souhaite s’assurer que les pharmacies disposent d’un stock suffisant pour répondre à la demande.
Aussi, nous vous demandons de répondre à ce rapide sondage :
https://fr.surveymonkey.com/r/autotestsstocks
Jean-Jacques Zambrowski, nouveau président de la SFSD
Le Pr Jean-Jacques Zambrowski, médecin interniste et expert en politique et économie de la santé, prend la présidence de la Société française de santé digitale (SFSD). Il succède à Nathalie Salles, professeure en médecine et gériatre et Lydie Canipel, infirmière et consultante. Engagée dans l’excellence transciplinaire, cette société savante porte la voix des professionnels de santé et des citoyens pour allier le digital à la médecine humaniste, imaginer les parcours en santé du futur et accompagner les patients dans le virage numérique. La SFSD accompagne les institutions, les hôpitaux, ainsi que les associations publiques ou privées dans leur projet ou leur formation dans la e-santé.
Source : le quotidien du pharmacien.
CHIFFRES
2 flacons. C’est la limite des commandes de vaccins Pfizer pour les officines cette semaine, rapporte Le Quotidien du Pharmacien. Une aberration pour certains: « On nous demande de vacciner le dimanche… Et on nous annonce une limite à deux flacons Pfizer pour la semaine. Sérieusement ? On en fait quatre par jour ! », s’insurge Olivier Rozaire, titulaire à Saint-Bonnet (Loire).
Moins d’un an après avoir racheté le pure player Cocooncenter, le groupe Laf Santé s’attaque au marché de la parapharmacie en ligne en lançant son propre site : parapharmacielafayette.com. Objectif affiché à court terme : 20 M€ de C.A.
Un antiviral peut en cacher un autre. Le molnupiravir de MSD tout juste retoqué par la Haute Autorité de santé (HAS), c’est l’antiviral de Pfizer – associant nirmatrelvir et ritonavir (Paxlovid) – qui vient de confirmer, selon des données diffusées par communiqué de presse du laboratoire ce 15 décembre, son efficacité « écrasante » dans le traitement précoce du Covid-19. Administré dans les 5 premiers jours suivant l’apparition de symptômes légers à modérés de Covid-19 chez des personnes à risque de formes graves, Paxlovid permet de réduire le risque d’hospitalisation ou décès de 89 % à 28 jours de suivi, selon les résultats finaux de l’essai de phase II/III EPIC-HR, et consolidant ainsi les résultats de l’analyse intermédiaire diffusés en novembre.
Un référentiel unique d’interopérabilité du médicament sera publié au quatrième trimestre 2022, a fait savoir l’Agence du numérique en santé (ANS) dans un communiqué du 13 décembre. « Un tel référentiel unique et complet est pourtant incontournable pour dématérialiser la prescription et la dispensation médicamenteuse du patient, permettre notamment la prescription en dénomination commune (DC) et fluidifier les échanges. »
« Libérez les doses ! », c’est le cri lancé par David Abenhaïm, président du groupement Pharmabest. Le titulaire marseillais affirme être capable de vacciner 600 personnes par semaine, mais il vient d’apprendre qu’il ne recevra que 3 flacons de Pfizer et 20 de Moderna. Un paradoxe dénoncé par de nombreux officinaux, et plus encore par ceux décidés à vacciner le dimanche. Car tous les pharmaciens se heurtent à la préférence prononcée des Français pour le vaccin Pfizer, à réserver aux moins de 30 ans. Le manque de doses disponibles, tout particulièrement de Pfizer, pourrait faire vaciller plus d’un pharmacien décidé à vacciner dimanche prochain.
Novartis a « reçu plusieurs demandes d’information » sur une éventuelle vente de sa filiale génériques Sandoz. « Nous devons d’abord faire notre travail en interne pour être en mesure de fournir des données financières à certaines des parties intéressées. Cela prend du temps. D’ici un an, nous voulons que les choses soient claires », a indiqué son PDG, Vasant Narasimhan. Il a refusé de donner un prix possible pour Sandoz, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 9,7 milliards de $ l’an dernier, soit environ 20% du total du groupe.
Le vaccin anti-Covid-19 de Janssen se positionne en troisième alternative pour le rappel. C’est en tout cas ce que recommande le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne du médicament (EMA) dans un communiqué publié le 15 décembre. Le vaccin à adénovirus peut être envisagé au moins deux mois après la première dose chez les personnes âgées de 18 ans et plus, ou après une primovaccination avec un vaccin à ARNm (Cormirnaty de Pfizer/BioNTech ou Spikevax de Moderna).
Plus de 150 personnes se sont mobilisées le 10 décembre 2021 devant le centre hospitalier de Lure, en Haute-Saône. Ils souhaitent que leur médecin continue à exercer. Mais la hiérarchie du CHU de Besançon le juge trop âgé (67 ans).
La vaccination des enfants des 5 à 11 ans les plus à risque doit débuter dès le 15 décembre dans les établissements de santé et services spécialisés (CHU, CH, hôpitaux pédiatriques, établissements spécialisés, centres d’accueil moyens et longs séjours, ESMS accompagnant des enfants en situation de handicap, etc.). Les doses seront livrées dans les PUI les 14 et 16 décembre en fin de journée. Une organisation spécifique sera mise en place au sein de ces structures pour permettre la vaccination des enfants à risque sans délai. Source : DGS Urgent.
Plus des deux tiers (68%) des parents d’enfants âgés de 5 à 11 ans sont opposés à la vaccination des enfants, dont 47% très opposés, selon un sondage Elabe pour « L’Express », BFMTV et SFR publié jeudi. Dans l’ensemble de la population en revanche, 51% des personnes interrogées sont favorables à cette vaccination, contre 48% qui y sont opposés.
De 1,4 million de doses vaccinales livrées dans 18 000 officines il y a 10 jours, les grossistes-répartiteurs passent cette semaine à 3,9 millions de doses. Et le président de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP), Hubert Olivier, l’assure : ils peuvent faire face à des commandes encore plus importantes. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/hubert-olivier-la-repartition-fait-du-sur-mesure
72 % des Français jugent le thème de la santé « tout à fait prioritaire » pour les mois qui viennent et 23% « important, mais pas prioritaire ». Le sujet apparaît ainsi en tête des préoccupations d’un nouveau sondage Ifop pour le JDD.
Seuls 28% des Français et 32% des élus pensent que notre pays investit suffisamment dans le secteur du médicament pour faire face à une éventuelle prochaine crise sanitaire. Un doute que partagent 67% des pharmaciens. Source : enquête Ipsos en septembre et octobre 2021.
5677 pharmacies étaient connectées à France MVS fin novembre selon France MVO. Soit 18% des officines françaises opérationnelles pour la sérialisation.
Quatre cents enquêtes ont été ouvertes pour démanteler les réseaux de faux pass sanitaires, dont « plusieurs milliers » ont été détectés en France par les forces de l’ordre, a déclaré le ministre de l’Intérieur. Une réponse à l’annonce, vendredi 10 décembre, du décès d’une femme à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), qui s’était procuré un faux certificat de vaccination. Touchée d’une forme aiguë de la Covid-19, elle avait ensuite continué de mentir aux soignants, avec d’importantes répercussions sur sa prise en charge.
Selon une enquête menée par l’institut d’études Arcane Research et rapportée par Le Quotidien du Pharmacien, 75% des pharmaciens sont favorables à la substitution par les biosimilaires, sans condition même pour 52% des sondés. À l’inverse, 26 % du panel estime que la substitution ne doit concerner que certaines classes de biomédicaments. Par ailleurs, 80% des pharmaciens interrogés se disent intéressés par l’idée de « développer le rôle de conseil auprès des patients concernant les biomédicaments et la substitution par les biosimilaires ».
Offimedia 2.0, la nouvelle version du média d’affichage dynamique du groupe Pharmagest offre une interface plus intuitive, et une base de données enrichie incluant plus de 30 000 photos et vidéos HD, la V2 intègre également plus de 150 fiches sur des services comme la vaccination ou le bilan partagé de médication, et des spécialités comme l’aromathérapie, l’orthopédie ou la nutrition…
Le patron des hôpitaux de Paris propose aux soignants « de racheter 2000 euros leur semaine de vacances à Noël ». Lien vers l’article : https://www.lci.fr/sante/covid-19-coronavirus-cinquieme-vague-le-patron-de-l-ap-hp-hopitaux-de-paris-martin-hirsch-propose-aux-soignants-de-racheter-2000-euros-leur-semaine-de-vacances-a-noel-pour-qu-ils-la-decalent-2204438.html
15.893.348 personnes ont reçu une dose de rappel contre la Covid-19, soit 818.082 nouvelles injections réalisées hier, selon les chiffres du ministère de la Santé. Ce rythme, s’il se maintient, devrait permettre d’atteindre l’objectif des 20 millions d’ici à Noël fixé par Olivier Véran.
Le vaccin Pfizer protège à 70% des cas graves de la Covid-19 liés au variant Omicron, selon une étude réalisée en Afrique du Sud, rapporte Le Point. De manière générale, « l’efficacité du vaccin est sensiblement réduite avec un nombre élevé de contaminations brèves chez les personnes vaccinées », a déclaré Ryan Noach, président de Discovery, première assurance-maladie privée du pays. L’étude montre en outre une efficacité à 33% contre le risque de contamination, avec un nombre élevé de réinfections, contre 80% pour le précédent variant dominant, Delta.
38,14 % des personnes au chômage estiment que leur santé s’est dégradée depuis la perte de leur emploi, selon une enquête de l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC).
Pass sanitaire : 110.000 faux actuellement en circulation selon le ministère de l’Intérieur. Lien vers l’article : https://www.20minutes.fr/sante/3199139-20211216-pass-sanitaire-110000-faux-actuellement-circulation-selon-ministere-interieur
GROUPEMENTS
Pharm & You capitalise sur la prévention
Convaincu que les ventes de parapharmacie se font désormais en ligne, le fondateur du groupement Pharm & You, Stéphane Robert, tourne une page et propose un concept théâtralisant les services de santé et de prévention sur la moitié de la surface de vente de l’officine. Le but : être perçu comme un « magasin de santé ». Dans cette logique, « 60 de nos 150 partenaires concernent le service », confie Stéphane Robert. Dans l’aménagement du point de vente, cela se traduit par une caisse d’accueil où l’on va expliquer le concept et remettre rapidement les médicaments aux patients ayant envoyé leur ordonnance via l’appli maison ; mais aussi par un service de click and collect et de tchat en ligne ; par un « bar à services », une sorte de coiffeuse devant laquelle, avec une certaine discrétion (et non confidentialité), on pourra échanger avec le patient ; par des zones réservées à l’orthopédie, à l’optique et à l’audition ; par une borne de bilans nutritionnels (In Body) et même par une cabine de téléconsultation Medadom. Du côté de l’offre parapharmacie, Pharm & You entend couvrir tous les besoins, mais en ciblant seulement les leaders. Objectif pour le titulaire : une marge supérieure à 30 %.
Source : le moniteur des pharmacies.
Nouvelle plateforme well&well
Le groupement well&well lance une nouvelle version de sa plateforme well&well cONnect. Dans cet écosystème, les adhérents peuvent désormais accéder à une vingtaine d’outils partenaires : Observia pour l’aide aux entretiens pharmaceutiques, LIVI pour la téléconsultation, BOOST pour les pages Facebook… Ils peuvent également piloter leur site Internet, qui intègre un module de prise de rendez-vous et de scan d’ordonnances sécurisé.
Source : le pharmacien manager.
Entretien avec François Chartier, président de la centrale d’achats Cap’Unipharm
Cap’Unipharm compte aujourd’hui 90 adhérents installés dans le bordelais. Quelque 450 pharmacies, sont réunies autour de 3 autres structures régionales : PUC Pharma dans la région d’Antibes, Pharmacyal à Lille et Excel Pharma dans la région parisienne. C’est à la fois un lieu d’échanges et une plate-forme commune pour les négociations commerciales. Cette mutualisation permet, par ailleurs, de financer certains projets très structurants comme le développement du logiciel propriétaire, l’édition d’un consumer magazine et le lancement d’une MDD, PharmaSoins®, développée dans la dermocosmétique, l’hygiène et les produits vétérinaires. Une autre étape importante va être le développement de l’enseigne commune, baptisée Ici Pharma. Il s’agit d’une enseigne de coopérative qui va permettre d’aller plus loin que la mutualisation des achats. Elle laissera une réelle liberté aux pharmaciens, tout en leur permettant de développer leur image et leur notoriété, à travers des actions de communication, la MDD et la carte de fidélité.
Lien vers l’article : https://www.lesechos-etudes.fr/blog/actualites-21/pharmacie-d-officine-le-modele-cooperatif-alternative-aux-enseignes-nationales-11337
Pharmavance passe à la télé !
Pharmavance s’est offert son premier investissement publicitaire en télévision en novembre dernier et prévoit de rempiler l’an prochain. Pour respecter les contraintes réglementaires, les films, quasiment entièrement réalisés en interne, concernaient une des 11 MDD développées par le groupement de pharmacies depuis 2013, Vitae Cosmetics, ainsi que l’enseigne de parapharmacies Pharmavance. Ils ont été diffusés sous forme de sponsoring de l’émission “La France a un incroyable talent” sur M6, pendant une semaine et dans les tunnels publicitaires de CNews. A quand une visibilité similaire pour la deuxième enseigne d’officines du groupe, la toute jeune PharmaFrance ?
Source : pharmacien manager.
Univers Pharmacie lance la V2 de son appli
Le groupe Univers Pharmacie lance une nouvelle version de son application. Une batterie d’outils et de services que les 159 adhérents des réseaux Univers Pharmacie et Forum Santé peuvent choisir à la carte : un module de prise de rendez-vous interfacé avec la plateforme Mapharma.net, une transmission et un suivi d’ordonnances liés au service Mon Renouvellement, l’outil Mon Accompagnement, des programmes de fidélité avec les réductions associées, des promotions, ainsi que l’outil de conseils personnalisés Score Santé. Les titulaires qui le souhaitent peuvent également y intégrer leur site de vente en ligne.
Source : pharmacien manager.
Leadersantéclinic
« De spécialiste de la prescription médicale ou encore du conseil de produits de parapharmacie, notre métier a évolué en pharmacien clinicien-praticien. Et la crise sanitaire est un catalyseur de cette transformation, c’est pourquoi nous lancons le concept LeadersantéClinic », affirme Alexis Berreby, cofondateur du groupement. En fait, il s’agit pour les quelque 400 officines du réseau de mettre mieux en valeur la cabine de confidentialité et les services qui y sont proposés. Pour les pharmacies déjà équipées de cabines, un kit de communication (affiches A4, flyers A5, logo suspendu, logo stickers, sommaire des missions, balisage au sol, boucle écran, covering et message radio…) leur a été envoyé. Et pour celles qui souhaitent investir dans des cabines ou en installer d’autres, le groupement propose son aide pour un réagencement sur-mesure. Autres annonces : “Leadersanté Shop”, une plateforme uniquement dédiée aux commandes de ses MDD a vu le jour. Objectifs : faire gagner du temps aux pharmaciens, déjà bien occupés à réaliser des tests de dépistage et à vacciner en masse contre le Covid-19 et optimiser ses stocks. Après trois mois de mise en service, 716 commandes ont été saisies sur cette plateforme dont 300 par les pharmaciens eux-mêmes. Enfin “My Community”, est une autre plateforme digitalisée qui aide le pharmacien à gérer sa communication sur les réseaux sociaux. Un outil plus ergonomique, qui publie automatiquement du contenu personnalisé sur le compte Facebook et qui gère également la réputation en ligne des pharmacies via Google My Businness.
Source : le pharmacien manager.
Optique Lafayette s’appuie sur ses prix bas et son réseau de pharmacies pour tripler son parc de magasins
L’enseigne créée en 2009 par le groupe Pharmacie Lafayette ambitionne de passer de 52 points de vente aujourd’hui à 150 à l’horizon 2025, en développant son modèle axé sur l’accessibilité tarifaire (équipement adulte unifocal à partir de 29 euros et progressif à partir de 59 euros), un large choix (100 marques, 1 000 montures) et le conseil. Le 7 décembre, Optique Lafayette a présenté à Toulouse son nouveau concept magasin, à la fois « phygital et serviciel ». Il intègre trois parcours clients qui font la part belle au digital, pour le visagisme, la vente de verres unifocaux et la vente de verres progressifs. A cette occasion, l’enseigne a fait le point sur son activité : à fin novembre 2021, son CA (20 millions d’euros) était en progression de 9 % par rapport à 2019 et de 22,2 % par rapport à 2020. La contactologie et les solaires représentent respectivement 13 % et 6 % des ventes. En 2022, Optique Lafayette portera notamment ses efforts sur le segment enfant peu investi jusqu’ici, avec la mise en place d’une offre complète pour les jeunes porteurs. Le réseau veut aussi déployer un éventail complet de services : contrôle gratuit de la vue, prise de rendez-vous en ligne, click & collect. Grâce à sa proximité avec les officines du groupe, elle prévoit de proposer prochainement un service de téléconsultation. La stratégie de développement du réseau s’appuie notamment sur un programme de fidélité cross enseignes : tout client des 250 pharmacies et/ou des 6 parapharmacies Lafayette cumule des points lors de ses achats d’optique (les magasins Optique Lafayette se situent en grande majorité à proximité immédiate d’une pharmacie Lafayette), et vice versa. Toutes enseignes confondues, le groupe (qui intègre aussi 20 magasins de matériel médical) compte 1,6 million de patients ayant une carte de fidélité.
Source : Optique Lafayette
AILLEURS
États-Unis : fermeture de 900 pharmacies pour se concentrer sur les services de santé
La chaîne de pharmacies et de drugstores CVS met en place une nouvelle stratégie retail. Cela passe par l’optimisation de son réseau de magasins aux Etats-Unis. CVS a annoncé vouloir fermer 300 magasins par an pendant 3 ans, soit au total 900 magasins donc. Les fermetures débuteront au printemps 2022. Sur ses sites restants, CVS prévoit d’étendre ses centres de santé qui offrent des traitements pour les problèmes de santé quotidiens, ainsi que des soins chroniques. Le CVS local sera transformé en “des destinations qui offrent une gamme de services de santé, des vaccins contre la grippe aux tests de diagnostic”.
Source : LSA.
AGENDA
Visioconférence de l’USPO – dimanche 19 décembre à 10h
Visioconférence de l’USPO prévue le dimanche 19 décembre à 10h en cliquant sur le lien :
https://attendee.gotowebinar.com/register/1667219587559512077
Pierre-Olivier Variot et Gilles Bonnefond aborderont les différents thèmes d’actualité Covid- 19 : vaccination, dépistage, mais également l’avancée des négociations conventionnelles.