Actualités du 13 au 17 février 2023

ACTUALITÉS PARLEMENTAIRES

 

Détricotage de la proposition de loi Rist par les sénateurs : de la confiance à la défiance

France Assos Santé dénonce le vote par le Sénat d’un amendement qui crée une « indemnisation du médecin à la charge des patients » qui n’honoreraient pas leurs rendez-vous. France Assos Santé dénonce un manque total de discernement et réclame une suppression pure et simple de cette « taxe lapin ».

Lien vers l’article : https://www.france-assos-sante.org/communique_presse/detricotage-de-la-proposition-de-loi-rist-par-les-senateurs-de-la-confiance-a-la-defiance/

 

Le Sénat valide l’indemnisation des médecins libéraux en cas de rendez-vous non honoré par les patients

Ce mardi 14 février, les sénateurs ont adopté un amendement à la loi Rist prévoyant de sanctionner financièrement les patients qui poseront des lapins aux médecins. 

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/patients/79124-le-senat-valide-l-indemnisation-des-medecins-liberaux-en-cas-de-rendez-vous

 

Amendements proposés par la FSPF sur la loi RIST

La FSPF a d’ores et déjà proposé à la rapporteure du texte au palais du Luxembourg, la sénatrice Corinne Imbert (rattachée LR, Charente-Maritime), que deux nouveaux amendements soient introduits. Le premier tend à « confier à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) la fixation d’une liste de médicaments à prescription médicale obligatoire qui seraient accessibles sans ordonnance, sous réserve du respect de conditions de dispensation particulières destinées à sécuriser l’accès à ces produits ». Destiné à améliorer la prise en charge des soins non programmés, particulièrement dans des territoires où l’offre de santé est limitée, ainsi qu’à désengorger les services d’urgence, ce projet d’amendement précise que cette liste « viserait certains médicaments soumis à prescription obligatoire permettant de traiter des urgences non vitales et de soulager les patients dans l’attente d’une consultation médicale ou de prendre en charge des symptômes ne justifiant pas la contrainte d’une consultation ». Ainsi, les médicaments inscrits sur cette liste « pourraient être délivrés aux patients par le pharmacien, sans prescription, dans des conditions fixées par l’ANSM que le pharmacien devrait vérifier ». Afin d’assurer la traçabilité de cette dispensation, une inscription obligatoire de l’acte dans l’espace numérique de santé du patient assortie d’une information au médecin traitant pourrait être envisagée. Autre amendement proposé par la FSPF : la pérennisation de la possibilité donnée aux préparateurs en pharmacie d’injecter les vaccins dont l’administration est autorisée en officine. Rappelant que « dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, les préparateurs en pharmacie ont été mobilisés, à titre dérogatoire, pour administrer les vaccins anti-Covid [et] ont également été autorisés à administrer le vaccin antigrippal par l’arrêté du 1er juin 2021 », le syndicat estime qu’il « convient désormais de passer à la vitesse supérieure en pérennisant les dispositifs dérogatoires mis en place pendant la pandémie, et ce, d’autant plus que la vaccination au sein des officines est appelée à se développer fortement ».

Source : le pharmacien de France.

 

Accès direct aux infirmiers, kinés et orthophonistes : le Sénat adopte la loi Rist

Alors que l’ensemble des syndicats de médecins généralistes ont manifesté contre la loi Rist, ce mardi 14 février 2023, les sénateurs ont adopté le texte en première lecture. Avec un ajout particulièrement important pour la profession : permettre aux préparateurs en pharmacie d’injecter tous les vaccins dont l’administration est autorisé en officine. D’autres missions pour le pharmacien sont également inscrites dans la loi Rist, notamment le renouvellement des ordonnances de traitements chroniques pour une durée maximale de 3 mois (par délivrance d’un mois) contre un mois actuellement. Les élus des deux chambres doivent désormais se réunir en commission mixte paritaire pour s’accorder sur un texte commun.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Négociations commerciales : le Sénat adopte la proposition de loi Descrozaille

Les sénateurs ont adopté à l’unanimité le 15 février la proposition de loi sur l’approvisionnement des Français en produits de grande consommation. Le texte sera étudié en commission mixte paritaire le 8 mars. S’il n’est pas conclusif, il retournera devant l’Assemblée nationale ; sinon, le texte sera soumis au vote final des deux assemblées. Autant dire que cette future loi, qualifiée d’EGalim 3, ne sera pas applicable aux négociations commerciales en cours. L’article 3 sur la situation en cas de désaccord entre le distributeur et l’industriel à la date du 1er mars donne lieu à un aménagement sur le préavis. Les conditions économiques du marché devront être prises en compte et le Médiateur saisi, en cas de désaccord. « Souvent, les fournisseurs de la grande distribution n’osent pas saisir le juge, ni même le Médiateur, explique Sophie Primas, Sénatrice des Yvelines. Là, ce serait obligatoire ». Dans cette période inflationniste où toutes les enseignes ont massivement recours à leurs marques propres, c’est une mesure de protection pour les PME. D’ailleurs, les sénateurs ont également voté la non-négociabilité des prix des matières premières agricoles pour les marques de distributeurs, dans l’espoir de protéger le revenu des agriculteurs.

 

Le député Frédéric Valletoux (Hor) retire la proposition de loi visant à améliorer l’accès au soin pour tous

Frédéric Valletoux (Horizons – Seine-et-Marne) a retiré la proposition de loi visant à améliorer l’accès au soin pour tous (n°657), qui devait être examinée demain, mercredi 15 février en commission des affaires sociales et le jeudi 2 mars en séance publique, lors de la niche parlementaire du groupe Horizons. Pour rappel, Frédéric Valletoux, avait pris le relais de l’ex-député de la Charente Thomas Mesnier, en tant que rapporteur de cette PPL, après sa défaite aux législatives partielles le 29 janvier dernier, suite à l’annulation de son élection par le Conseil constitutionnel. Frédéric Valletoux a justifié le retrait de cette proposition de loi en précisant que le « dialogue est bloqué » avec les professionnels de santé, alors que les médecins organisent ce mardi une journée de grève nationale. Les syndicats médicaux se sont en effet mobilisés contre ce qu’ils qualifient de « PPL de la honte », et particulièrement contre sa mesure visant à instaurer un nouveau mode d’autorisation d’exercice des médecins – qui, selon la PPL, devrait être délivrée par l’ARS après avis du conseil de l’ordre. L’obligation de participation au service d’accès aux soins (SAS) avait également électrisé les débats avec les médecins. L’examen de cette proposition de loi s’inscrivait également dans un calendrier jugé « compliqué » par le député, entre les négociations de la future convention médicale et l’adoption de la PPL Rist. Frédéric Valletoux a précisé souhaiter retravailler cette proposition de loi avec l’exécutif, de sorte à en présenter une nouvelle version d’ici un mois.

Sources : egora et BTA.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Lancement des nouvelles missions : tout ce qui coince

La convention nationale pharmaceutique signée en mars 2022 avec l’Assurance maladie doit permettre à la profession de passer un nouveau cap, cependant de nombreux textes réglementaires manquent encore à l’appel pour que les pharmaciens puissent se lancer sur :

  • la prescription pharmaceutique des vaccins ;
  • le dépistage des infections urinaires ;
  • l’autorisation de réaliser des Trod combinés (grippe-Covid-19-virus de la bronchiolite), ce qui permettrait, selon Pierre-Olivier Variot, de « dresser des cartographies appliquées à l’épidémiologie » et de « faire des pharmaciens des sentinelles » ;
  • la prise en charge des patients sous sevrage tabagique : l’USPO s’étonne du manque de suivi des services du ministère de la Santé quant à la sortie du décret d’application de l’expérimentation pour la prise en charge par l’Assurance maladie des substituts nicotiniques après évaluation et conseils du pharmacien (art 66 du PLFSS 2022) ;
  • la préparation des doses à administrer (PDA), en cohérence avec la publication des règles de bonnes pratiques dans les tiroirs depuis 13 ans : un texte qui, par conséquent, devra être toiletté ;
  • l’organisation du premier recours qui bloque sur les protocoles de dispensation dans le cadre des soins non programmés, notamment en raison des postures des syndicats de médecins. « Sans délégation, on ne peut rien faire », tance Pierre-Olivier Variot ;
  • le pharmacien correspondant dont le rôle doit être redéfini ;
  • les protocoles pour les patients atteints d’une pathologie chronique. Pour l’USPO, le patient devrait avoir le choix de son équipe de soins primaires et cette porte d’entrée pourrait être liée ou non à la structure d’exercice coordonnée. « Ces protocoles nationaux doivent descendre dans les régions, être lisibles et connus des patients », réclame Pierre-Olivier Variot ;
  • l’équivalence des marges lors de la substitution du pharmacien pour les médicaments hybrides et biosimilaires.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Réforme des structures d’exercice des professionnels libéraux

Annoncée dans le cadre du plan présenté par le Président de la République le 16 septembre 2021, visant à créer un environnement juridique, fiscal et social plus simple et protecteur pour les indépendants, une  ordonnance est prise sur le fondement de l’article 7 de la loi n° 2022-172 du 14 février 2022 en faveur de l’activité professionnelle indépendante. Cette ordonnance simplifie, clarifie et sécurise le cadre juridique applicable à l’exercice en société des professions libérales réglementées, dont les pharmaciens d’officine. En effet, les textes applicables étaient devenus difficilement compréhensibles. Elle offre également de nouveaux outils de développement tout en renforçant la protection de leur indépendance. Cette ordonnance entrera en vigueur le 1er septembre 2024.

Pour en savoir plus :

https://www.gouvernement.fr/conseil-des-ministres/compte-rendu-du-conseil-des-ministres-du-08-02-2023#34c9d67d-fd16-4af8-8b4a-599a59238834-1

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047106119

 

Rapport d’enquête sur les pénuries de médicaments

La sénatrice de la Gironde Laurence Harribey a été nommée, début février, au bureau de la commission d’enquête du Sénat sur la pénurie de médicaments. Elle se donne pour objectif de « faire le point sur les causes des pénuries et orienter des solutions concrètes » et plus largement « de remettre en question la politique européenne du médicament ». « J’attends beaucoup de cette commission », déclare la sénatrice. Car « la grande différence de cette commission d’enquête est que nous allons pouvoir auditionner les gens sous serment ». Un rapport est attendu mi-juillet.

Source : Sud-Ouest.

 

La pseudoéphédrine mise en examen

Les médicaments à base de pseudoéphédrine vont être réévalués par l’Agence européenne du médicament à la suite de rares cas d’ischémies cérébrales potentiellement mortelles. Leur autorisation de commercialisation pourrait être remise en question.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/la-pseudoephedrine-mise-en-examen?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230213%5D&utm_content=20230213&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Antarène Codéine : attention aux toxicités

L’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alerte, avec le laboratoire Elerté, sur les risques d’atteintes rénales, gastro-intestinales et métaboliques graves qui peuvent survenir en cas d’utilisation prolongée de codéine associée à l’ibuprofène. En France, cette association correspond à la spécialité Antarène Codéine, soumise à prescription médicale, disponible en deux dosages de comprimés : 200 mg/30 mg et 400 mg/60 mg. Sa prise prolongée à des doses supérieures à celles recommandées, dans un contexte d’abus et de dépendance à la codéine, peut provoquer une insuffisance rénale, une hypokaliémie sévère, une acidose tubulaire rénale, des perforations ou des hémorragies gastro-intestinales, ou une anémie sévère. Ces affections, graves, peuvent avoir une évolution fatale. La plupart des cas sont observés dans des pays où cette association est accessible sans ordonnance. Même si le risque d’effets indésirables graves est moindre en France du fait de la prescription médicale obligatoire d’Antarène Codéine, l’ANSM demande aux pharmaciens d’informer les patients sur ces risques de complications, ainsi que sur le risque d’abus et de dépendance lié à la codéine.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

E-congrès de la pharmacie USPO – retrouvez toutes les visioconférences en replay

Vous n’avez pas pu assister en direct au e-congrès de la pharmacie ?

Toutes les visioconférences sont disponibles en replay jusqu’au 31 mars :

https://www.ivmhealth.com/econgresUSPO.html?menu=accueil

 

Les pharmaciens forment une alliance pour la planète

Les syndicats de pharmaciens, étudiants en pharmacie et patients viennent de constituer PHORSE (pour « Pharmacies pour la planète ») qui réunit les syndicats de pharmaciens (FSPF et USPO), les étudiants en pharmacie (ANEPF) et une association de patients (AFLAR) autour des enjeux environnementaux en santé. Des enjeux déjà inscrits à la convention pharmaceutique du 7 mai 2022, qui invite clairement les pharmaciens à mettre en place des actions ayant un impact positif et durable sur l’environnement (Axe 6 : Le pharmacien, acteur de l’écologie). « L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que les facteurs environnementaux sont responsables de 23 % des décès et 25 % des pathologies chroniques dans le monde », rappelle PHORSE dans un communiqué. PHORSE s’est constituée sur trois grandes idées stratégiques : identifier et répertorier les initiatives innovantes déjà engagées ; sensibiliser les pharmaciens à intégrer des gestes simples mais efficaces dans la contribution à la protection de l’environnement (en élaborant des outils simples à mettre en place) et enfin, intégrer le regard et le ressenti des patients sur la pharmacie et leur santé globale, la protection de la planète, les produits de santé et bien-être. Priorité de la nouvelle alliance ? « Proposer rapidement des pistes d’actions avec et pour les pharmacies autour des 3 thèmes : la santé et l’environnement, l’énergie, les déchets et la préservation de la planète », explique PHORSE. « Pharmacies pour la planète » souhaite partager ses premiers travaux sur le sujet de l’énergie avec une fiche qui permettra à chaque pharmacien de s’impliquer.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmacien du sport, une spécialité pour l’avenir

Le Japon a été il y a quelques années le premier pays au monde à créer la spécialité de « pharmacien du sport », à l’issue d’une formation universitaire sanctionnée par un diplôme. Aujourd’hui, les pharmaciens du sport travaillent officiellement avec les fédérations sportives et les autorités antidopage japonaises, et ce modèle mériterait d’être repris par d’autres pays, estime la Fédération internationale pharmaceutique (FIP) dans un rapport sur « la pharmacie et les pharmaciens du sport » qu’elle vient de publier.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

ChemSex : un cocktail dangereux

Evoqué dans l’affaire Palmade, le « ChemSex » consiste à absorber un cocktail de psychotropes, principalement des psychostimulants, afin d’initier, de faciliter, de prolonger ou d’intensifier les rapports sexuels. Compositions. Les principales substances consommées et associées dans les plans « Chems » sont les cathinones (4-MMC, 3-MMC, 4-MEC, MDPV…), la méthamphétamine, la cocaïne, le GHB/GBL/DB ou la kétamine. « Le caractère très entactogène et empathogène de ces drogues favorise le contact, la recherche de partenaires multiples et l’inventivité dans les pratiques sexuelles, tout en démultipliant les effets de l’orgasme, explique Nicolas Bonnet, pharmacien de santé publique et directeur du Réseau de prévention des addictions (Respadd). « Il peut entraîner des overdoses, des contaminations et des mauvaises descentes, rappelle Nicolas Bonnet. Il est aussi associé à de réels risques infectieux. Sous l’effet de la désinhibition, les participants ont des comportements plus à risque en multipliant les partenaires, en ayant des rapports non protégés, et en acceptant des pratiques qu’ils refuseraient en temps normal. » Il est d’ailleurs recommandé de prendre une PrEP (prophylaxie pré-exposition) avant ou après chaque session afin de prévenir ces risques infectieux.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Actiq, Humira, Anoro, Innovair, InfanrixHexa, Recivit, Talzenna…. : prix en baisse

Le Journal officiel du 16 février 2023 inscrit une nouvelle vague de baisses de prix. Plus de 80 spécialités sont concernées, dont le fentanyl Actiq, Instanyl et Recivit, l’adalimumab (Humira, Amgevita), les inhalateurs Anoro, Formodual, Innovair et Laventair, ou encore les vaccins BoostrixTetra, InfanrixHexa, Menjugate et Menveo, ainsi que l’anticancéreux Talzenna (talazoparib).

Les nouveaux prix entreront en vigueur à compter du 1er mars.

Lien vers le JO :

https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=M0CmMgWmljtJPjQO_UX25K0dZpSzNtfTRKc6ANBCXCc=

 

Stérilets : le risque dépressif dépendant du dosage en hormone

Une vaste étude montre un léger surrisque de consommation d’antidépresseurs chez les patients utilisant un stérilet avec un dosage élevé de lévonorgestrel. Les dispositifs intra-utérins (DIU) hormonaux entraînent un risque de dépression, qui dépend du dosage de lévonorgestrel. C’est ce que rapporte une étude du groupement d’intérêt scientifique (GIS) Epi-Phare, qui a comparé les consommations de psychotropes liées à un DIU dosé soit à 52 mg, soit à 19,5 mg de lévonorgestrel. En effet, les risques psychiques associés à la contraception hormonale sont connus.

Lien vers l’article de l’ANSM : https://ansm.sante.fr/actualites/les-sterilets-contenant-le-plus-dhormone-presenteraient-davantage-de-risque-de-troubles-depressifs

 

Les livreurs de médicaments déboulent dans les grandes villes

Livmed’s, Pharmao, Mymediks ou encore Phacil: les services de livraison de médicaments à domicile ont explosé ces derniers mois. « Il y a clairement eu un avant et un après Covid pour cette activité », indique au Parisien Nicolas Schweizer, le fondateur de Pharmao. Jusque-là, seuls quelques pharmaciens tentaient, tant bien que mal, de livrer gratuitement leurs clients fidèles, en particulier les plus âgés. La Poste, via le dispositif Mes médicaments chez moi, assure aussi cette mission. Mais le système est contraignant puisqu’il impose au facteur de venir d’abord récupérer l’ordonnance et la carte Vitale. En numérisant la relation entre le patient et le pharmacien, les nouveaux venus promettent de leur côté des livraisons en moins d’une heure, et pour quelques euros. Si les personnes à mobilité réduite, les parents seuls avec un bébé souffrant ou les malades cloués au lit par une grippe sont les premiers visés, « nos clients types, ce sont de jeunes parents qui n’ont pas le temps de se déplacer », indique Talel Hakimi, cofondateur de Livmed’s. La start-up assure quelque 500 livraisons par jour au total, avec 200 villes desservies. Surtout, le secteur compte sur l’appui des réseaux de pharmacies, comme Leadersanté et Lafayette, pour faciliter les opérations. « Nous avons aussi un partenariat avec les cliniques Ramsay Santé pour la livraison de médicaments aux patients qui sortent d’hospitalisation », ajoute Nicolas Schweizer. Depuis janvier, l’Assurance-maladie prévoit d’ailleurs pour les patients de retour d’hospitalisation, une rémunération de 2,50 € par dispensation de médicaments à domicile.

Source : le Parisien.

 

Accès aux études de pharmacie : les bonnes vieilles recettes

Afin de faire face au déficit d’étudiants en deuxième année de pharmacie (un millier lors de la rentrée 2022), la Conférence des doyens des facultés de pharmacie propose un accès direct en première année de pharmacie. Concrètement, les futurs bacheliers pourraient émettre des vœux sur Parcoursup pour intégrer les études de pharmacie sans passer par le PASS (Parcours accès santé spécifique) ou une LAS (Licence accès santé). L’admission s’effectuerait en fonction du numerus apertus, en particulier des places disponibles dans chacune des 24 facultés de pharmacie françaises. La Conférence des doyens a remis sa proposition au ministère de tutelle, à l’Ordre des pharmaciens et aux syndicats à la fin de l’année 2022. Il faut maintenant attendre la réponse des autorités.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les Libéraux de Santé et les trois fédérations de complémentaires santé avancent sur les solutions de dispense d’avance de frais

En septembre 2022, les Libéraux de Santé et les trois fédérations de complémentaires santé ont signé un accord de collaboration prévoyant notamment la mise en œuvre d’un chantier prioritaire d’amélioration des dispositifs de dispense d’avance de frais pour les patients. Il s’agit notamment de produire des avancées concernant la possibilité de contractualiser entre professionnels et complémentaires santé, l’identification des bénéficiaires, la vérification des droits, la simplicité de la facturation pour le professionnel de santé ainsi que le suivi et la garantie des paiements.

Lien vers l’article : https://www.mutualite.fr/presse/les-liberaux-de-sante-et-les-3-federations-de-complementaires-sante-avancent-sur-les-solutions-de-dispense-davance-de-frais/

 

CHIFFRES

 

Au bord de la rupture avec l’Assurance-maladie et le gouvernement, les médecins libéraux sont appelés à cesser le travail le 14 février 2023 et à défiler à Paris pour réclamer des hausses de tarifs. Ils étaient entre 5 000 et 10 000 médecins. Ils dénoncent avec force la proposition d’une revalorisation de la consultation à 26,50 € (hors téléconsultation), quand les grandes organisations (MG France, CSMF), dont la signature sera indispensable à la nouvelle convention, réclament pas moins de 30 €. Source : la Croix.

La publicité a représenté 7 % des revenus d’Amazon en 2022. Les revenus publicitaires d’Amazon ne représentent encore qu’une petite proportion sur les 514 milliards de dollars de chiffre d’affaires de l’entreprise, mais ils progressent fortement et surperforment le marché. Source : mind media.

« Depuis début janvier, nous n’arrêtons pas d’interroger le ministère de la Santé et l’assurance-maladie sur ce sujet et nous n’avons aucune réponse à ce jour. Le dernier arrêté stipule clairement que le taux de TVA pour les tests antigéniques remis aux professionnels de santé est de 20 %. En revanche, concernant les autotests, il est indiqué 3,35 euros HT. Aucune indication n’est donc donnée sur le taux de TVA qui doit désormais s’appliquer sur les autotests », déplore le président de l’USPO.

Le gouvernement a déposé, le 3 février, un amendement visant à étendre aux professions libérales la bonification de 10 % de la retraite pour trois enfants ou plus. Une avancée dont se félicite l’Union nationale des professions libérales (UNAPL). Lien vers le communiqué : https://www.unapl.fr/espace-presse/communiques/reforme-retraites-unapl-defend-extension-aux-professions-liberales

Le Ségur numérique a pour objectif de transformer les logiciels professionnels pour fluidifier les échanges de données autour de Mon espace santé.

  • Pour bénéficier du financement de l’Etat, passez commande avant le 15 mars
  • A noter : si votre éditeur n’est pas encore labellisé Ségur, il pourra obtenir le label dans quelques semaines, à la réouverture du guichet de référencement aux conditions de l’éditeur
  • Au-delà du 15 mars, le titulaire devra s’équiper aux conditions de l’éditeur.

Lien vers la liste des 8 logiciels d’officines référencés ségur numérique : https://mail.google.com/mail/u/0/?pli=1#inbox/FMfcgzGrcXrRlJkFvmzpmBKVdpNKDqkC

 

30 % des lycéennes aux États-Unis ont envisagé de se suicider en 2021, selon un rapport des Centres de prévention et de lutte contre les maladies, qui alerte sur la sérieuse dégradation de la santé mentale des jeunes.

 

Un jeune adulte sur cinq touché par un épisode dépressif en 2021 le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Lien vers l’article : https://www.legeneraliste.fr/actu-medicale/recherche-publications/un-jeune-adulte-sur-cinq-touche-par-un-episode-depressif-en-2021-selon-le-beh?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230214%5D&utm_content=20230214&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=gene

 

Coordinateur du développement Ségur chez Winpharma, Serge Badouel tient à rassurer les pharmaciens. « Winpharma Ségur sera 100 % compatible avec les matériels sur lesquels tourne déjà la version actuelle. Les problèmes de compatibilité ne concerneront sur notre parc que la dizaine d’officines qui travaillent avec des versions antérieures à Windows 10. » Même son de cloche chez Isipharm. « La version Ségur de LEO n’impose aucun nouveau prérequis technique par rapport à la version actuelle, assure Cyril Boissier, le directeur commercial d’Isipharm. Nous recommandons toutefois à nos pharmaciens de basculer sur Windows 10 ou 11, puisque Microsoft a arrêté le support sur Windows 7 le 14 janvier 2022 et sur Windows 8 le 10 janvier 2023. Seules 15 % des officines de notre parc évoluent encore avec des versions incompatibles. »

 

Un sondage de l’URPS Ile-de-France montre que 8 généralistes sur 10 seraient prêts à modifier leur activité si les propositions de loi d’accès direct ou coercitives étaient votées et si les propositions de la Cnam dans le cadre des négociations conventionnelles devenaient une réalité.

 

En 2022, les valorisations des pharmacies progressent avec une valeur du fonds de commerce en pourcentage du chiffre d’affaires (CA) de 82 % : + 3 % du chiffre d’affaires hors taxes (CA HT) versus 2021 ou + 6 % par rapport à 2020. Au niveau national, 1 officine sur 2 est valorisée au-dessus de 80% du CA et 1 officine sur 4 est au-dessus de 90% du CA. Les officines se cèdent en moyenne à 1,77 million d’euros.

 

Plus de 80 % des officines ayant participé à l’enquête de la FSFPF déclarent connaître des difficultés de recrutement. Si ces difficultés portent principalement sur l’emploi de préparateurs en pharmacie (80 % des cas), la pénurie de main d’œuvre concernant les pharmaciens, adjoints comme remplaçants, est également bien réelle (plus de 60 % des cas). Lien vers l’enquête : https://www.fspf.fr/attractivite-de-la-branche-de-la-pharmacie-dofficine-2/

A priori, deux dossiers seront sur la table des négociations. « Il y a, d’une part, la revalorisation de la rémunération par rapport à 2019 en fonction de l’inflation. Elle serait, selon nos calculs, de l’ordre de 10 % environ, dévoile le président de la FSPF. D’autre part, il faut étudier l’attractivité de l’officine et les possibilités de l’entreprise à fonctionner, en d’autres termes, redonner des marges de manœuvre pour lui permettre d’embaucher et d’être à la hauteur de ce que veulent nos autorités de santé et de ce qui sera prévu dans le Conseil national de la refondation », conclut-il. Ces marges de manœuvre doivent provenir, d’après lui, de la création de quatre nouveaux honoraires qui seront soumis à discussion avec Thomas Fatôme : un honoraire de dispensation pour le renouvellement d’ordonnances expirées de patients chroniques, s’appuyant sur la proposition de loi de la députée Stéphanie Rist, à savoir mois par mois et pendant trois mois ; un honoraire pour les dispensations protocolisées ; un honoraire de dispensation pour les interventions pharmaceutiques réalisées sur les ordonnances en faveur du bon usage du médicament ; un autre pour la continuité des soins assurée par la pharmacie située dans un territoire de désert médical.

« Les frais de personnel sont en hausse en valeur de 13 % et absorbent 35 % de la marge. Ainsi, avec deux augmentations de la valeur du point sur l’année 2022 (+ 6,09 % en cumul), le coût horaire chargé moyen par pharmacien adjoint est passé de 43,36 € en 2021 à 45,25 € en 2022, et celui du préparateur de 24,09 € à 26,18 € », observe-t-il. La revalorisation des grilles salariales obtenue fin 2022 influera sur les salaires et les charges durant toute l’année 2023. « Cependant, en volume, avec le désamorçage de la pandémie de Covid-19 et des activités qui y sont liées, le recours aux heures supplémentaires, aux CDD et autres personnels supplétifs sera moindre, de sorte que l’évolution des charges de personnel sera peut-être maîtrisée en valeur », nuance Olivier Delétoille.

Un homme qui a harcelé une préparatrice pendant des années a été condamné à 6 mois de prison avec sursis. Il devra également verser 5 000 euros à sa victime, avec laquelle il a interdiction d’entrer en contact. Source : le quotidien du pharmacien.

Sur une rémunération globale du réseau de 6,902 milliards d’euros en 2022, près de 80 % sont imputables au médicament et aux honoraires. En 2021, ils ne représentaient que 76 % des 7 milliards d’euros engrangés par le réseau. Comme l’a résumé IQVIA lors de la présentation de ces chiffres aux 13es rencontres de l’USPO, le médicament contribue pour 0,8 % à la croissance de la rémunération officinale entre 2020 et 2022. Toutefois, le montant atteint en 2022, soit 3,946 milliards d’euros, est loin d’avoir rattrapé le niveau d’avant la crise. En 2019, le médicament avait en effet permis au réseau de percevoir 4,484 milliards d’euros. Les missions Covid ont rapporté au réseau officinal 1,4 milliard d’euros en 2022, après 1,7 milliard d’euros en 2021.

Sur l’année 2022, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a compté 3 500 signalements de tensions et de pénuries de médicaments, a confirmé Christelle Ratignier-Carbonneil, sa directrice générale, devant la commission d’enquête « pénuries de médicaments » du Sénat, ce 15 février. Si les chiffres sont en hausse, « c’est parce qu’on demande aux industriels de déclarer le plus tôt possible », précise-t-elle. Et de rappeler que les déclarations avec « prise de mesures » ont aussi augmenté. Ainsi, 25 % des déclarations étaient accompagnées de prises de mesures (nécessité d’importation ou de contingentement…) en 2021, contre 40 % en 2022.

Selon des chiffres donnés par le Pr Nicolas Authier, médecin psychiatre et pharmacologue, président du comité chargé de l’expérimentation sur le cannabis thérapeutique, entre 15 et 20 % des Français ont déjà consommé du cannabidiol (CBD). Pharmacien et addictologue, René Maarek appelle en tout cas les officinaux à s’intéresser au CBD et à se former. « Dans un avenir proche, on va pouvoir et devoir délivrer du cannabis thérapeutique, que l’on soit pour ou contre », souligne-t-il premièrement. « Il ne faut pas avoir peur de ce produit et le remède à la peur c’est la connaissance. J’encourage donc les pharmaciens à se former. Il est de notre devoir de connaître ce produit, au moins pour pouvoir conseiller les patients, qui sont nombreux à acheter du CBD en pharmacie ou ailleurs. Il faut aussi s’intéresser à ce sujet pour être sûr d’avoir des produits conformes à la loi et qui ne revendiquent pas d’allégation thérapeutique », conseille René Maarek.

Actuellement, 750 CPTS existent ou sont en cours de formation et elles couvrent environ 70 % de la population française. Nous souhaitons les développer sur l’ensemble du territoire d’ici fin 2023. La mission va être lancée prochainement. Elle sera confiée à un médecin généraliste, un représentant d’ARS et un directeur de Cpam. L’idée de cette mission et de ce tour de France est de voir, auprès des CPTS les plus matures et qui fonctionnent bien, les éléments qui permettent aux professionnels de mieux appréhender cet exercice-là. Il ne s’agit pas d’établir une « CPTS modèle » mais de comprendre ce qui fonctionne, quels sont les freins à leur développement et quelles seraient les pistes d’amélioration. Ces CPTS sont très diverses car la liberté est laissée aux professionnels de santé qui souhaitent en construire une. Elles sont d’ailleurs de tailles très inégales, la plus petite doit couvrir à peu près 5 000 habitants et la plus grosse 300 000. Source : entretien avecv Agnès Firmin Le Bodo dans le Généraliste.

62 % des Français avaient confiance dans les entreprises du médicament fin 2022, soit un niveau comparable à 2021 et un bond de +10 points en trois ans, selon l’Observatoire sociétal du médicament du Leem-Odexa. Ce chiffre est encore plus élevé si l’on considère les élus (74%) et les professionnels de santé (79% pour les médecins généralistes, 88% pour les médecins spécialistes hospitaliers et même 90% pour les pharmaciens). Concernant les vaccins, 73% des Français leur font confiance : 89% des élus, 95% des médecins généralistes, 90% des hospitaliers, et 97% des pharmaciens. Source : Odoxa pour le Leem.

Une étude menée en ligne par Harris Interactive pour Innovation&trust montre que 3 Français sur 4 déclarent avoir déjà entendu parler du consentement médical libre et éclairé. 20% se sont opposés à un traitement ou à une intervention.

+ 5 % : c’est la hausse des remboursements des dépenses de santé en 2022 par rapport à 2021, selon les données de la Cnam publiées mercredi. Les dépenses de médicaments et les honoraires de dispensation (ville + hôpital) ressortent en hausse de 6 %.

Suivant les calculs de Philipe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), aux 600 millions de dispensations traditionnelles d’ordonnances se sont ajoutés en 2022, +12% d’actes (vaccins, dépistages…), soit l’équivalent de 7000 temps pleins. Autrement dit, il faut intégrer des ressources qui n’existent pas, sans compter les augmentations de coûts salariaux en réponse à l’inflation. Philippe Besset rappelle que le secteur compte un total 120 000 salariés.

Réunis le 9 février à l’occasion d’une séance plénière, les membres de l’UNPS ont « manifesté leur colère et leur indignation » quant au projet du gouvernement de rehausser l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) de 750 millions d’euros, avec « seulement » 150 millions d’euros pour les soins de ville. « Alors que l’Ondam de ville initialement prévu dans la LFSS pour 2023 paraissait déjà insuffisant au regard de l’inflation et de la montée en charge des soins à domicile, l’ajout de 150 millions semble dérisoire au regard des attentes des professions de santé libérales ». Source : le généraliste.

Trois nouveaux médicaments en libre accès. Exomuc 600 mg, Nicorettespray 1 mg/dose, 1 ou 2 flacons avec puce NFC et Nicorettespray fruits rouges 1 mg/dose, 1 ou 2 flacons avec ou sans puce NFC. Ces spécialités peuvent désormais passer devant le comptoir. Source : le quotidien du pharmacien.

 

GROUPEMENTS

 

La loi Descrozaille : le point de vue de Federgy

Pour Alain Grollaud, président de la Chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie (Federgy), il s’agit ni plus, ni moins « d’annihiler les principes de la loi Egalim, qui a été mise en place fin 2018 et assure un équilibre dans les relations entre les détaillants et les fournisseurs ». Et de poursuivre « Il faut proposer des alternatives aux marques si ces dernières vendent leurs produits trop chers. Il existe d’autres produits moins chers et tout aussi bons. Beaucoup de laboratoires pensent qu’ils sont incontournables, que les pharmaciens sont dépendants d’eux. Certes, le pharmacien doit répondre à la demande, les clients sont habitués à acheter certains produits et certaines marques, mais aujourd’hui, avec des prix qui flambent, il est de temps de changer de paradigme. Les officinaux doivent prendre conscience qu’il est important pour eux de ne plus être dépendants de ces marques qui ne cessent d’augmenter leur prix. Une solution que nous conseillons à nos adhérents, ce sont les produits à la marque. Il faut vraiment penser à cette alternative. »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Faire de chaque pharmacie un lieu pour la santé pour tous

Installé en Haute-Savoie, Guillaume Paquin préside un groupement résolument centré sur le patient. Le groupement Objectif Pharma appartient à la coopérative de pharmaciens Welcoop. 500 officines sont aujourd’hui adhérentes au groupement et nous leur proposons deux enseignes : Wellpharma, créée en 2013, qui compte aujourd’hui 110 pharmaciens, et Anton & Willem qui en regroupe une cinquantaine. Lien vers l’interview du président du groupement de pharmacies Objectif Pharma : https://www.lesechos-etudes.fr/blog/actualites-21/interview-faire-de-chaque-pharmacie-un-lieu-pour-la-sante-de-tous-11913

 

90 % des pharmacies sont groupées et le chiffre d’affaires moyen d’une pharmacie est de 1million 8/9.

Source :

LPC/rencontres de l’officine : https://www.rencontresdelofficine.fr/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=NL%20RO16%20Jour%202&utm_medium=email#best-off

 

Healthy Group : la plateforme au service des pharmaciens du réseau d’enseignes APRIUM PHARMACIE

Maison mère du premier réseau de pharmacies APRIUM, Healthy Group se définit aujourd’hui comme un transformateur du monde de l’officine. Elle accompagne de nombreuses pharmacies dans leur croissance, en les aidant à faire face aux différents enjeux de transformation au cœur de leur profession. La croissance du nombre d’officines adhérentes au réseau Aprium Pharmacie est de 15 % par an en moyenne, avec 50 nouvelles officines qui nous rejoignent chaque année. Il s’agit de la plus forte croissance du secteur depuis six ans maintenant. Pour les pharmacies, intégrer cet écosystème permet en règle générale d’augmenter de 10 % leur chiffre d’affaires annuel ; avec une surperformance par rapport à la croissance du marché lui-même.

Lien vers l’interview d’Emmanuel Schoffler, Président d’Healthy Group : https://www.lepoint.fr/stories/healthy-group-la-plateforme-au-service-des-pharmaciens-du-reseau-d-enseignes-aprium-pharmacie-08-02-2023-2507883_3919.php#11

 

Hygie31 franchit la barre des 2 Mds€ de CA

Après avoir mis un pied en Espagne, le géant toulousain veut poursuivre son développement à l’international. Créé il y a un an, Hygie31 ambitionne, de fait, de devenir, selon Hervé Jouves, « un des acteurs leaders de la pharmacie et du bien-être en France et en Europe ». Pour y parvenir, d’autres opérations de croissance externe sont projetées, au rythme de deux à trois chaque année. Un directeur M&A a été recruté pour poursuivre cette stratégie de fusion acquisition. Un rapprochement avec un réseau de pharmacies régional, actuellement à l’étude, pourrait être annoncé prochainement. Le dirigeant table pour Laf Santé sur l’intégration de 40 nouvelles pharmacies, de 15 magasins d’optique et de 20 points de vente de matériel médical en 2023. Autre objectif pour Hervé Jouves : déployer de nouvelles marques exclusives. Elles sont 800 aujourd’hui (dont 85 % sont bio et écoresponsables) et son ambition est de doubler ce chiffre, pour que d’ici cinq ans, elles génèrent 15 % du chiffre d’affaires des pharmacies. Enfin, le PDG Hygie31 maintient également ses ambitions sur le plan européen. Après l’Espagne où le groupe commence à déployer de nouveaux concepts stores aux standards de l’enseigne française, les équipes d’Hervé Jouves sont en discussion avec d’autres acteurs dans d’autres pays européens.

Source : la gazette du midi.

 

AILLEURS

 

Canada : vive les données de santé libres !

L’objectif du projet de loi 3 : « favoriser une circulation plus fluide et sécuritaire des renseignements de santé et de services sociaux ». Le gouvernement veut que les données « suivent le patient » au lieu d’être liées à un établissement de santé en particulier.

Lien vers l’article : https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2023-02-07/vive-les-donnees-de-sante-libres.php