Actualités du 13 au 17 juin 2022

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

 

Médicaments chers : des pharmaciens alertent sur les difficultés d’approvisionnement

Dans le Haut-Rhin, plusieurs officinaux ont rencontré des problèmes d’approvisionnement sur des médicaments très onéreux, dépassant les 3 000 euros HT. Ces médicaments, comme, comme Jakavi de Novartis, Jinarc d’Otsuka, Venclyxto d’Abbvie, ou encore Lonsurf de Servier, ne sont pas disponibles à la commande via le grossiste répartiteur, « leurs laboratoires ayant instauré des systèmes de distribution exclusifs, avec obligation pour chacun de passer la commande auprès de leur siège, soit par mail, soit par téléphone, ou encore par fax », indique la Fédération des syndicats pharmaceutiques du Haut-Rhin (FSPF 68). Pour régler ce problème, la FSPF du Haut-Rhin demande dans un courrier à l’agence régionale de santé (ARS) de contraindre les laboratoires en question à passer par le réseau des grossistes répartiteurs. En effet, « à ce jour, le code du commerce ne permet pas d’imposer aux laboratoires un approvisionnement via les grossistes répartiteurs, seule l’ARS peut les y contraindre », évoque la FSPF régionale. « Seul un changement du Code de la santé publique le pourrait. Et nous l’avons demandé à plusieurs reprises », rappelle-t-il, en ajoutant néanmoins que le courrier de la FSPF Haut-Rhin n’est pas vain, car il fera remonter ces difficultés au niveau du ministère de la Santé. « Nous ne voulons pas que disparaisse la possibilité de commander en direct, mais qu’il existe à un double circuit, c’est-à-dire la possibilité de toujours disposer de la commande via le grossiste », demande-t-il.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les pharmaciens partagés face à l’élargissement de leurs missions (Enquête)

Face à la désertification médicale galopante, au manque de personnel et à la hausse des besoins de santé, comment les pharmaciens d’officine envisagent-ils l’élargissement de leurs missions ? Une enquête en ligne réalisée par l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) montre un certain malaise des pharmaciens, partagés entre la motivation de prendre part aux nouvelles missions et la difficulté de les mettre en œuvre. Si 99% estiment que la transformation de leur métier va se poursuivre, ils ne sont que 43% à se déclarer optimistes. Le manque de temps (69%), de rémunération (67%) et de personnel (65%) sont les freins les plus cités à la mise en œuvre des nouvelles missions, en particulier de celles prévues par la nouvelle convention pharmaceutique signée avec l’Assurance maladie le 9 mars dernier. Au vu des résultats, la vaccination est le plus plébiscité de ces nouveaux rôles. Les pharmaciens suggèrent également des pistes d’amélioration pour faciliter un exercice élargi, dont le fait de réévaluer la place des préparateurs/trices en pharmacie.

Pour en savoir plus : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/le-oui-mais-des-pharmaciens-dofficine-aux-nouvelles-missions-sondage-titulaires-toutes-les-regions-france

 

Les Escap : un sujet bloqué entre caisse et syndicats

Les syndicats libéraux sont favorables au développement d’un nouvel échelon de coordination, l’équipe de soins coordonnés autour du patient (Escap). Malgré une négociation ouverte avec l’Assurance maladie au printemps, le dossier semble au point mort. L’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) avait déjà formulé des propositions lors de la Présidentielle, elle a réitéré pour les législatives avec huit mesures mises en avant. Et s’il y en a une qu’elle ne compte pas lâcher, même au-delà de la campagne qui s’achève dimanche prochain, c’est sa proposition numéro 1 de reconnaître les équipes de soins coordonnées autour du patient (Escap). Ce modèle de coordination souple autour d’une application mobile sur laquelle peuvent échanger les professionnels de santé qui interviennent autour d’un patient, faisait aussi partie des quatre solutions portées par 35 organisations de professionnels de santé, élus et citoyens, pour résoudre les problèmes d’accès aux soins. L’UNPS pousse ce modèle depuis plusieurs années car pour elle, il permet de « repenser l’exercice coordonné sous un autre aspect que ce que nous propose la tutelle », souligne le Dr William Joubert, président de l’UNPS. Pas de contrainte administrative, pas de constitution de Sisa ou de projet de santé, « l’Escap, c’est le premier échelon de la coordination, un catalyseur », explique le Dr Joubert. « Il faut déjà se connaître et travailler ensemble pour passer à quelque chose de plus structuré », ajoute Sébastien Guérard président de la fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) et vice-président de l’UNPS. L’Union met en avant le fait que les Escap sont soutenues par tous les syndicats et qu’il s’agit d’un dispositif complémentaire des CPTS ou équipes de soins primaires. Concrètement, lorsqu’un professionnel de santé identifie un patient qui présente un « besoin accru de coordination », il se connecte à une application mobile pour évaluer le besoin à l’aide d’une grille d’inclusion. L’UNPS a construit cette grille à partir de référentiels déjà existants avec différents indicateurs. Si le patient dépasse la note globale de 15 sur 30 alors une Escap peut être constituée, après recueil du consentement du patient. Le professionnel de santé qui a rempli la grille prend contact avec les autres professionnels de santé préalablement désignés par le patient pour la créer. Cette application permet donc aux professionnels de communiquer avec un outil « sécurisé et interopérable », détaille l’UNPS. L’Escap est constitué au moins de trois professionnels de santé dont systématiquement le médecin traitant. Quand le patient n’en possède pas, le professionnel qui déclenche la coordination peut lui en proposer un, quand ce n’est pas possible la coordination se tourne vers la CPTS ou toute autre organisation locale. D’après l’UNPS, plusieurs éditeurs de logiciel se sont déjà emparés du sujet et sont en mesure de proposer des outils pour le déploiement des Escap. Reste à le formaliser avec les tutelles et c’est là que ça coince. Après une seule et unique séance de négociations consacrée au sujet en mars dernier dans le cadre d’un avenant à l’Acip, c’est le silence radio malgré les propositions de l’UNPS de travailler sur différents points. Un problème de financement ? L’UNPS qui imagine notamment une rémunération via le forfait structure et aussi selon le nombre d’Escap auquel participe le professionnel, ne croit pas à cette raison de blocage. « Nous comprenons les impératifs budgétaires, nous avons proposé à plusieurs reprises des groupes de travail sur la rémunération », souligne le Dr Joubert. Pour Sébastien Guérard, le problème est surtout que, « cela ne correspond pas à leur modèle, à la cathédrale administrative qu’ils ont voulu bâtir »« On ne répond pas à leurs critères qui veulent que tout passe d’abord par la construction d’un projet de santé », abonde John Pinte, vice-président de l’UNPS et président du syndicat des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil). Pourtant selon l’UNPS, les Escap répondent parfaitement aux problématiques du moment : accès aux soins, hospitalisations ou passages aux urgences inutiles, etc. « Par exemple en ce moment avec la canicule, pour un patient fragile isolé à domicile qui est dans une Escap, cela peut permettre de savoir qu’il a besoin d’une perfusion et de le prendre en charge rapidement afin d’éviter un passage aux urgences », détaille John Pinte.

Source : legeneraliste.fr

 

« La communication sera le chantier le plus important pour le prochain président de l’Ordre »

Par la voix de son président, Christophe Le Gall, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) réclame d’urgence à l’Ordre des pharmaciens et au ministère une campagne de communication grand public sur les missions et services proposés en pharmacie. Car il y a un véritable déficit au niveau de la population sur ce que peut faire un pharmacien d’officine pour sa santé et, de manière plus globale, dans la prévention des pathologies courantes. Par ailleurs, elle permettrait de mettre en avant une profession encore trop souvent sous-évaluée. Par conséquent, elle aurait aussi pour effet de renforcer l’attractivité du métier à l’heure où nous manquons cruellement de personnels.

 

Missions du pharmacien en Europe : « les autres pays nous envient » selon une étude de l’ANEPF

L’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) souligne dans une étude les avancées de la France en matière de missions des pharmaciens. »Les autres pays nous envient ce que nous pouvons désormais réaliser en officine, notamment en termes de vaccination, une mission que nous avons la chance de pouvoir bientôt élargir », se félicite Théo Favard, vice-président chargé des affaires internationales auprès de l’ANEPF. Avec un bémol toutefois pour l’e-prescription. « Nous remarquons que certains pays l’ont déjà généralisée, alors qu’en France certains médecins écrivent encore à la main. »

 

Préparateur en pharmacie : création d’un nouveau parcours de formation

Bien que les préparateurs en pharmacie ne relèvent pas de l’Ordre, ils secondent les pharmaciens dans toutes leurs tâches, à l’officine comme à l’hôpital. Dans le cadre de la refonte des études de santé, la formation des préparateurs en pharmacie se modernise.

Lien vers l’article : http://www.ordre.pharmacien.fr/Communications/Les-actualites/Preparateur-en-pharmacie-creation-d-un-nouveau-parcours-de-formation

 

Alerte sur des appels et mails frauduleux usurpant l’identité de l’ANSM

Des appels téléphoniques et des courriels frauduleux (phishing, ou hameçonnage) usurpent l’identité de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) afin d’obtenir les informations personnelles des usagers, a alerté l’agence le 14 juin sur son site internet. L’ANSM a expliqué que des démarchages frauduleux par téléphone usurpant son nom lui ont été rapportés, et que des courriels ou appels téléphoniques s’approprient régulièrement son identité dans le but de pousser les usagers à communiquer des informations personnelles, comme le numéro de sécurité sociale, les mots de passe, ou encore les données bancaires.Elle a appelé à « la vigilance dans la détection de ce type de messages » et a vivement recommandé « de ne surtout pas y donner suite ».

Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/actualites/attention-aux-appels-et-courriels-frauduleux-usurpant-le-nom-de-lansm

 

« La suppression du numerus clausus est un mensonge » : le zéro pointé d’un collectif d’étudiants sur la réforme de la Paces

« Bâclée », “chaotique”, “ratée”… En 2020, les adjectifs ont manqué aux étudiants et syndicats pour qualifier la nouvelle réforme du premier cycle des études de santé, mise en place en pleine crise du Covid. Si le Doyen des doyens a reconnu que la suppression de la Paces avait “probablement pas été assez bien préparé pour le changement que cela représentait », aucune amélioration n’a pourtant été constatée cette année par le Collectif national Pass/LAS, qui rassemble des étudiants candidats à médecine et leurs parents. Le double cursus est l’un des points noirs de la réforme. Les études de médecine sont suffisamment difficiles avec un seul cursus, alors deux… En plus de cela, les étudiants ne savent pas comment se positionner entre leurs différentes filières. Les facultés ne communiquent pas entre elles. Cela est entièrement dû à l’impréparation de la réforme.

Source : egora.

 

« Tu sais que tu es pharmacien » : qui se cache derrière cette page Facebook ?

« Tu sais que tu es pharmacien » est une page Facebook gérée par et pour les pharmaciens. Et face à son succès, on a voulu savoir qui se cachait derrière. C’est Rodolphe Cohen, titulaire de la Pharmacie du Centre Basilique à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), qui en est à l’origine. Et c’est justement au comptoir de son officine qu’il nous a accueillis pour nous raconter la genèse de son projet, né en mars 2013. A l’époque, il était étudiant en pharmacie et était loin de s’imaginer qu’un jour sa page Facebook aurait un tel succès.

Pour en savoir plus : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/tu-sais-que-tu-es-pharmacien-qui-se-cache-derriere-cette-page-facebook-video.html

 

CHIFFRES

 

La dérogation permettant aux grandes surfaces de vendre des autotests de dépistage de la Covid a pris fin le 15 février 2022. Pourtant, ces produits ont depuis cette date encore été disponibles dans les rayons de certains magasins. 39 signalements ont ainsi été transmis aux ARS et une action contentieuse a également été menée devant la persistance de cette pratique illicite. Source : Ordre des pharmaciens.

Un cas suspect d’infection par le virus de la variole du singe est ainsi une personne présentant une éruption évocatrice de Monkeypox, isolée, précédée ou accompagnée d’une fièvre ressentie ou mesurée (>38°C), d’adénopathies, d’une odynophagie, d’une atteinte muqueuse génitale ou anale. Pour en savoir plus : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-transmissibles-de-l-animal-a-l-homme/monkeypox

Au 14 juin, la France comptait 125 cas confirmés de variole du singe, essentiellement en Île-de-France (91). Aucun décès n’a été rapporté. La majorité des cas recensés sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique. Une transmission interhumaine nouvelle pour cette maladie, considérée avant comme une zoonotique.

Le nombre de tests de dépistage de la Covid-19 a augmenté de 20% en France en quinze jours, selon des chiffres publiés par le ministère de la Santé. Dans le même temps, les contaminations ont doublé. Le rythme des contaminations (en moyenne sur 7 jours) est passé à plus de 30.000 au 12 juin et a dépassé les 38.000 mercredi 15 juin.

L’ensemble de la population espagnole pourra recevoir une quatrième dose de vaccin anti-Covid, probablement à partir de l’automne prochain, a annoncé la ministre espagnole de la Santé, Carolina Darias. « Une date possible serait vers l’automne », a-t-elle ajouté, expliquant que l’Espagne attendait vers cette époque « l’arrivée de nouveaux vaccins adaptés aux variants » du coronavirus.

282 : c’est le nombre moyen de points de vente par enseigne. Les réseaux du Commerce Coopératif et Associé regroupent au total 50 256 points de vente en France.

3.112 contrats d’assistants médicaux avaient été signés fin mai par des médecins libéraux avec leur caisse primaire, soit dix fois plus qu’en janvier 2020, selon le dernier bilan de la Cnam. Le Quotidien du Médecin précise que le dispositif a ainsi permis à 511.930 personnes de trouver un médecin traitant.

57 % des salariés en pharmacie affirment être d’accord pour réduire leur rémunération au bénéfice d’un meilleur équilibre entre leur travail et leur vie privée, selon l’étude « People at Work 2022 : l’étude Workforce View », rapportée par Le Moniteur des Pharmacies.

Les nouveau-nés du Grand Est et de la Nouvelle-Aquitaine pourront bénéficier dès cet automne, si les parents y consentent, du dépistage néonatal génétique de l’amyotrophie spinale (SMA). Il s’agira de « la première étude de dépistage génétique d’une maladie en France: c’est quelque chose qui va ouvrir une nouvelle médecine », se félicite Christian Cottet, directeur général de l’AFM.

20 % de la population d’Europe centrale serait touchée par la borréliose de Lyme, selon une étude mondiale publiée dans la revue BMJ Global Health. L’Asie de l’Est est aussi très touchée avec 15,9%, devant l’Europe de l’Ouest (13,5%) et l’Europe de l’Est (10,4%).

+ 26 % : c’est la hausse, entre 2020 et 2021, du nombre de patients suivis au sein d’une maison de santé pluriprofessionnelle (MSP). D’après le dernier bilan de la Commission paritaire nationale des structures pluriprofessionnelles (CPNSP), le nombre de MSP signataires d’un contrat conventionnel a plus que doublé depuis 2018.

Le Parlement européen et les Etats membres se sont accordés pour prolonger jusqu’en juin 2023 le règlement sur le certificat Covid numérique de l’UE concernant les voyages au sein de l’Union, anticipant l’émergence d’un nouveau variant préoccupant. Source : pharm e-news.

Après la confirmation par l’Agence américaine du médicament (FDA) des résultats d’efficacité présentés par les laboratoires, le comité d’experts indépendants chargé d’évaluer le bénéfice-risque des vaccins anti-Covid de Pfizer-BioNTech et Moderna chez les enfants dès 6 mois a donné son aval à l’unanimité. La FDA doit encore octroyer une autorisation officielle, et les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) sortir leurs recommandations, pour une vaccination possible dès le 21 juin 2022.

L’Allemagne est confrontée à une nouvelle vague de Covid-19. Le ministre de la Santé recommande le port du masque à l’intérieur et demande aux personnes les plus fragiles d’effectuer une quatrième dose de vaccin. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/formation/specialites-medicales/infectiologie/une-nouvelle-vague-de-covid-19-en-allemagne?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20220616%5D&utm_content=20220616&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Avec la nouvelle convention pharmaceutique, l’acte de vaccination contre la grippe saisonnière passera de 6,30 € (TTC) à 7,50 € (TTC) en métropole. « La FSPF et la Cnam sont en désaccord sur la date d’entrée en vigueur de certaines mesures, notamment la revalorisation de l’acte de vaccination antigrippale », indique Philippe Besset, président de la FSPF. Selon ce syndicat, les mesures doivent s’appliquer au 1er octobre 2022 tandis que la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) estime que leur date d’effet est le 7 novembre 2022.

88 % des Français constatent une augmentation des prix lorsqu’ils font leurs courses, selon une étude Ifop pour Ipsos-In-Store Media*. Et 58 % d’entre eux sont même à 10 € près, lorsqu’ils effectuent leurs courses du quotidien. Un chiffre en hausse de 12 points par rapport à l’année dernière.

Sanofi a annoncé le lancement de son premier Accélérateur digital dont la vocation est d’aider l’entreprise à concrétiser son ambition de figurer parmi les leaders de la santé digitale. Cet accélérateur vise à développer des produits et solutions au service de la mission de Sanofi de transformer la pratique de la médecine grâce au numérique, aux données et à l’intelligence artificielle (IA). Implanté à Paris, il s’appuie déjà sur une équipe de plus de 75 spécialistes du monde entier et continuera de recruter des talents de premier ordre, spécialisés dans le product management, le développement full stack et la data science. Lien vers l’article : https://www.mypharma-editions.com/sanofi-lance-son-premier-accelerateur-digital-a-paris

Un petit garçon âgé de 4 ans a failli perdre l’usage de son pied, faute de prise en charge. Grièvement blessé par une tondeuse à gazon, l’enfant a dû attendre 4 heures avant de trouver une place dans un établissement hospitalier afin d’être opéré. 

Source : egora.

 

GROUPEMENTS

 

Rothschild & Co espère revendre les pharmacies Lafayette à prix d’or

Le fonds Five Arrows Principal Investments, détenu par Rothschild & Co, cherche à solder sa participation au sein de Hygie31, la maison mère des pharmacies Lafayette. L’Agefi évoque une valorisation d’au moins 500 millions d’€, un prix à comparer aux 37 millions de résultat brut d’exploitation (Ebitda) anticipé, et aux 33 millions d’Ebitda comptable. Grâce à une politique d’achats groupés et de marges réduites, les pharmacies Lafayette sont devenues l’une des plus belles « success stories » du marché. En l’espace d’une vingtaine d’années, la petite pharmacie de la rue La Fayette, à Toulouse, a donné naissance à un réseau de près de 250 adhérents, renforcé par l’acquisition de Gener’+, la centrale de référencement du groupement Pharmacorp (400 pharmacies). En parallèle, le réseau s’est diversifié avec une enseigne d’optique (Optique Lafayette) qui revendique aujourd’hui une grosse cinquantaine de magasins. Il s’est également fait une place à l’internationale, à travers des sites web destinés au Royaume-Uni, à l’Espagne, à l’Allemagne et à la Belgique. Lancée en 2017, l’enseigne spécialisée dans le matériel médical (Médical Lafayette) prévoit pour sa part de doubler son parc en 2022, avec 34 points de vente.

Source : l’Agefi.

 

Giropharm créé la GiroAcademy

La GiroAcademy est « le » passeport pour réussir, selon Giropharm. Un dispositif sur-mesure, pratico-pratique et interactif pour mieux appréhender sa prise de poste à travers les quatre piliers du métier de pharmacien : chef d’entreprise, manager, commerçant et acteur de santé. Avec des sessions de formation en petits groupes, sur toute l’année, pour donner aux futurs titulaires les clés d’une installation réussie. Au programme : Devenir chef d’entreprise et manager, les bonnes questions à se poser ; Bien acheter pour mieux vendre ; Savoir financer, suivre et piloter son officine ; Les missions du pharmacien en 2022 ; Les enjeux de l’expérience client à travers le point de vente.

Source : pharmaceutiques.

 

RETAIL

 

Paris : premières pénalités financières pour les dark stores

La mairie de Paris veut infliger, d’ici début juillet, les premières pénalités financières aux «grands acteurs» de la livraison de courses rapides à domicile ne respectant pas les réglementations en matière d’urbanisme. Nous serons en mesure, d’ici quinze jours, de mettre les premières astreintes, car c’est à la main de la ville et nous allons taper vite et fort», a affirmé le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire lors d’une présentation de la stratégie de logistique urbaine de la ville.

Source : le Figaro.

 

LEGISLATIVES

 

Résultats du premier tour des législatives du 12 juin 2022

Le premier tour des élections législatives s’est tenu ce dimanche 12 juin.  Ensemble (la coalition présidentielle) et la NUPES (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) sont au coude-à-coude avec un peu plus de 25% des suffrages exprimés. Le Rassemblement National se positionne en troisième position réunissant près de 19% des suffrages, suivi par Les Républicains (environ 14%).L’abstention atteint un niveau record sous la Ve République pour une élection législative à 52,8%. Comme lors de l’élection présidentielle, la France est divisée en trois pôles incarnés par Ensemble, la NUPES et le RN. Il faut s’attendre à une recomposition partielle de l’Assemblée nationale :

  • La coalition présidentielle est en tête et va parvenir à conserver la majorité des sièges à l’Assemblée nationale, sans certitude d’obtenir une majorité absolue. Néanmoins, « Ensemble » perd près de 6 points par rapport à 2017.
  • L’union de la gauche réussit son pari. La NUPES parvient à se positionner en principale force d’opposition et pourrait qualifier environ 500 candidats au second tour.
  • Le Rassemblement National disposera d’un groupe au Palais Bourbon. C’est la seule force politique qui améliore son résultat par rapport à 2017.
  • LR recule mais limite la casse. Le parti de droite ne sera plus la principale force d’opposition à l’Assemblée nationale mais pourrait se positionner en force d’appoint. À noter par ailleurs :
  • Quelques figures politiques sont éliminées comme Jean-Michel Blanquer (Ensemble), Éric Zemmour (Reconquête), Guillaume Peltier (Reconquête).
  • Pour ce qui est des membres du Gouvernement : l’ancien ministre de la Santé Olivier Véran est en ballotage favorable dans sa circonscription de l’Isère, tout comme le nouveau ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des personnes âgées Damien Abad, dans sa circonscription du Pas-de-Calais. La nouvelle ministre de la Santé et de la Prévention Brigitte Bourguignon se retrouve, quant à elle, en ballotage serré face à la candidate du Rassemblement national dans sa circonscription du Pas-de-Calais.
  • Parmi les députés Santé candidats à leur réélection : de nombreux députés sortants actifs sur les questions de santé se trouvent en bonne place pour être réélus dans leur circonscription. C’est par exemple le cas de Thomas Mesnier, Stéphanie Rist, Agnès Firmin-Le Bodo ou encore Cyrille Isaac-Sibille. D’autres candidats Ensemble sont en ballotage plus serré, notamment la présidente de la commission des Affaires sociales Fadila Khattabi. Enfin, quelques candidats seront présents au second tour mais en ballotage défavorable. C’est le cas de Philippe Berta et Audrey Dufeu.

Source : BTA.

 

Avec la crise du Covid-19, les stratégies omnicanales se sont accélérées et cela a laissé des traces dans les habitudes de consommation. « Aujourd’hui, on a 42 millions de Français qui achètent sur internet. Donc, la pharmacie ne doit pas être en marge d’internet », estime Marc Lolivier, délégué général de la fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=AVfDsQtwwY8&t=73s

Le 1er octobre, le délai de 6 mois nécessaire entre l’approbation de la convention pharmaceutique et la mise en place des mesures et honoraires prévus dans le texte aura expiré. À cette date, les pharmaciens pourront donc théoriquement commencer à pratiquer de nouvelles vaccinations (grippe saisonnière, diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, papillomavirus humains, infections invasives à pneumocoque, virus des hépatites A et B, méningocoque des sérogroupes A, B, C, Y et W, et rage). Selon Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’extension des compétences vaccinales du pharmacien ne pourrait toutefois devenir réalité que… le 1er janvier 2023. « Il est à peu près certain que cela ne pourra pas se faire avant cette date, affirme-t-il. Pourquoi ? Parce qu’il manque des textes réglementaires. Il manque notamment une mesure dans le PLFSS, sur l’autorisation pour les pharmaciens de tarifer l’acte de prescription. Cela ne peut se faire que par une loi et ce sera donc dans le prochain PLFSS. Pour simplifier, le top départ de la vaccination en officine avec tous les vaccins, ce sera le 1er janvier 2023 », résume Philippe Besset.

 

NOMINATIONS

 

Nomination d’Yves Audo à la présidence du Conseil du Commerce de France

Yves Audo, adhérent du groupement Les Mousquetaires et candidat de la FCA, a été nommé président du Conseil du Commerce de France (CdCF) et succède à William Koeberlé. Il aura à cœur de travailler avec toutes les fédérations qui composent le CdCF pour contribuer à la promotion et la défense des intérêts du commerce, et amplifier le rôle du CdCF comme interlocuteur auprès des pouvoirs publics et de toutes les parties prenantes.

Source : FCA.

 

Nouvelle gouvernance au Leem

Un nouveau conseil d’administration du Leem a été élu le 14 juin, suite à la démission, le 1er juin, de Frédéric Collet de ses fonctions de président. Olivier Nataf, président d’AstraZeneca France, est désigné président par intérim, jusqu’au 5 juillet. Un nouveau président sera alors élu, suite à un appel à candidatures lancé depuis mardi et clôturé vendredi prochain. Parmi les 33 membres du nouveau conseil d’administration, le Leem fait par ailleurs désormais place à des représentants des sous-traitants pharmaceutiques (CMDO France), des produits sans ordonnance (NèreS, ex-Afipa) et des médicaments génériques et biosimilaires (Gemme).

 

AGENDA

 

23 juin 2022 à 19h30 : webinar sur la démarche qualité à l’officine (DQO) organisé par le Haut comité qualité officine. Un replay sera mis à disposition sur le site de la démarche qualité à l’officine : demarchequaliteofficine.fr