ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
700 M€ de plus pour le réseau
Philippe Besset propose de revaloriser l’existant, en particulier de 0,80 € l’honoraire à l’ordonnance. En le passant de 0,50 € à 1,30 €, la marge supplémentaire pour le réseau serait de 500 M€. Ayant imaginé la création d’un honoraire de dispensation pour les interventions pharmaceutiques que le pharmacien réalise sur les ordonnances, la FSPF le valorise à 5 €, soit 60 millions supplémentaires qui seraient investis par l’Assurance maladie pour le réseau. Quelque 140 M€ devront provenir des trois autres nouveaux honoraires : l’honoraire de dispensation de renouvellement d’ordonnance, l’honoraire de dispensation protocolisée et l’honoraire pour soutenir les 500 à 1 000 officines isolées dans certains territoires fragiles afin de garantir la continuité des soins, l’objectif de réévaluation de la rémunération que la FSPF s’est fixé étant de +10 %, soit environ 700 M€. Elle présentera dans les prochains jours, à François Braun, ministre de la Santé, cet état des lieux, ses projections 2023 et ses propositions de revalorisation de la rémunération.
Source : le moniteur des pharmacies.
La télésurveillance médicale remboursée dans le droit commun à partir du 1er juillet 2023
Présent sur le salon MedInTechs 2023, le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé un accord entre industriels et pouvoirs publics, pour faire entrer la télésurveillance dans le droit commun du remboursement à partir 1er juillet 2023, pour toutes les pathologies. Deux forfaits sont prévus: un forfait opérateur « assurant la rémunération de l’opérateur réalisant l’activité de télésurveillance médicale » et un forfait technique, versé à l’exploitant ou au distributeur au détail du DM numérique.
Source : le quotidien du médecin.
De marchands de médicaments à « hub de santé », la métamorphose des pharmacies
Dépistage, vaccination, test d’orientation diagnostique… Depuis plusieurs années, les missions de santé de l’officine se renforcent, faisant des pharmaciens des acteurs-clés dans le parcours de soin des patients. Les pharmaciens peuvent désormais effectuer des actes à part entière, cadrés par une feuille de route détaillée, et rémunérés par l’Assurance-maladie sous forme d’honoraires. Si ce virage prend racine au cours de la dernière décennie, il s’est accentué depuis la pandémie, permettant le renouveau d’un modèle économique jusqu’alors concentré sur les ventes de médicaments. « Nous n’avions que deux solutions pour nous en sortir: passer à une rémunération à l’acte, comme tous les professionnels de santé, ou nous calquer sur le modèle anglo-saxon et devenir des gérants de supermarché du médicament », a indiqué Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, lors du salon de la pharmacie Pharmagora, qui s’est tenu du 11 au 12 mars à Paris. De plus, face aux déserts médicaux, le maillage territorial des officines est un atout. « C’est ce qui nous permet aujourd’hui d’être identifiés comme des relais de santé de proximité. Le pharmacien est le seul professionnel de santé que vous pouvez consulter sans rendez-vous, sept jours sur sept », souligne Bruno Maleine, de l’Ordre national des pharmaciens. Pour Emmanuel Schoffler, PDG de Healthy Group, ces nouvelles missions sont aussi l’occasion d’étendre les services et d’attirer de nouveaux patients. « La pharmacie devient un hub de santé. Même si elles sont faiblement rémunérées au vu du temps passé pour les réaliser, ces missions contribuent à fidéliser le patient », observe-t-il. En septembre, de nouvelles négociations entre les syndicats et l’Assurance-maladie sont justement prévues sur ce volet économique.
Source : le Monde.
Nabla lance un assistant pour les médecins basé sur ChatGPT
La start-up française spécialisée dans les outils de communication dans le secteur de la santé permet de générer automatiquement des comptes rendus à la suite d’une consultation. Elle vient également de créer une filiale aux Etats-Unis pour y commercialiser son produit. Pour l’utiliser, il suffit d’installer une extension sur son navigateur Web et d’échanger normalement. « Il n’y a pas besoin de donner des ordres comme Siri. Nabla écoute simplement la consultation », explique Alexandre Lebrun, PDG de la jeune société.
Source : les échos.
Transport de médicaments aux pharmacies : « Les livraisons excessives sont une menace pour la santé »
Serge Orru, Président de l’Académie du climat et Pascal Perez, économiste, P+Partners, plaident pour davantage réguler les livraisons de médicaments aux pharmacies, pour faire des économies et réduire leur empreinte carbone. « Tous les commerces en ville réduisent les livraisons par souci d’économie ou à la demande des collectivités locales. Seuls les vendeurs de médicaments multiplient les kilomètres », déplorent-ils. « La pharmacie est le commerce le plus carboné. Elle est la seule à limiter ses efforts de réduction de l’empreinte carbone. »
Lien vers l’article : https://www.lejdd.fr/societe/transport-de-medicaments-aux-pharmacies-les-livraisons-excessives-sont-une-menace-pour-la-sante-133619
Tramadol : du nouveau sur le TFR
Le Journal officiel du 10 mars 2023 a mis en place un tarif forfaitaire de responsabilité (TFR) de 1,35 € pour le tramadol 50 mg en boîte de 30 comprimés ou gélules. Etrange, alors que cette présentation de tramadol était déjà sous TFR depuis plusieurs années, avec un montant actuel fixé à 3,42 €… Rétropédalage ce jour, avec une modification publiée au Journal officiel du 14 mars : le TFR institué concerne non pas les boîtes de 30 formes orales, mais celles de 10 comprimés, comprimés effervescents, comprimés orodispersibles ou gélules. Même pas commercialisées en France, et déjà sous TFR.
Source : le moniteur des pharmacies.
Baisse de tarif des tests antigéniques : la décision ne sera pas annulée
L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) vient d’essuyer un rejet du Conseil d’État qu’il avait saisi sur la baisse drastique du tarif du dépistage Covid. Il y a près d’un an, la rémunération perçue par les pharmaciens pour la réalisation des tests antigéniques (TAG) chutait de 3,50 euros à 16,50 euros. Une mesure prise par l’assurance-maladie, immédiatement contestée par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Dans la foulée, le syndicat avait déposé en mai un recours auprès du Conseil d’État afin d’obtenir l’annulation de cette décision. L’USPO estimait que la différence de rémunération entre pharmaciens et les autres professionnels de santé était injustifiée. Le 1er mars, le Conseil d’État a cependant rejeté la requête des pharmaciens. Selon les motifs invoqués et relayés par l’USPO, la rémunération plus basse allouée aux officinaux s’explique par « les conditions dans lesquelles les pharmaciens ont réalisé ces tests comparables à celles d’un dépistage collectif ». Par ailleurs, le Conseil d’État estime que cette baisse de tarif n’a eu aucune influence sur la motivation des pharmaciens à réaliser ces tests, le nombre de TAG étant resté équivalent à celui de l’année précédente. Face à ces arguments, l’USPO ne cache pas son agacement. Ils ne tiennent en effet pas compte, selon le syndicat, du fait que le réseau officinal est composé de 21 000 entreprises individuelles. Ni de l’investissement de chacune de ces pharmacies « pour dépister et ralentir la diffusion de l’épidémie quand les laboratoires n’arrivaient pas à absorber la demande des patients ».
Source : le quotidien du pharmacien.
Aide à la décision thérapeutique : Posos arrive au comptoir
Fondée en 2018, Posos exporte sa solution d’aide à la décision thérapeutique de l’hôpital à l’officine, grâce à un partenariat avec le Laboratoire Moderna. Une solution capable d’analyser instantanément une ordonnance en fonction du profil du patient, en tenant compte des dernières recommandations médicales et scientifiques. Un nouveau module viendra compléter cette version officinale de Posos pour accompagner le pharmacien dans son nouveau rôle de prescripteur de vaccins.
Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/aide-la-decision-therapeutique-posos-arrive-au-comptoir
À quand des préservatifs gratuits sans latex ?
Depuis le 1er janvier 2023, les marques de préservatifs Éden et Sortez couverts ! sont prises en charge à 100 % par l’assurance-maladie pour les moins de 26 ans. Or tous ces préservatifs sont en latex, excluant donc les personnes qui y sont allergiques. Un manque que l’USPO et la FSPF appellent à corriger. La gratuité des préservatifs sans latex serait une bonne idée selon Philippe Besset : « Même si la demande est faible, il faut que les industriels le fassent. Il faut enclencher le processus », évoque-t-il. Une opinion partagée par Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) : « C’est une mesure nécessaire, nous ne pouvons pas ignorer une population allergique. Mais la balle est dans le camp des industriels. »
Source : le quotidien du pharmacien.
L’appel des gynécologues : « Touche pas à mon progestatif ! »
Dans un récent communiqué, les gynécologues français font part de leur inquiétude quant aux conséquences des recommandations émises le 2 mars par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) concernant l’utilisation des progestatifs et de la progestérone. S’ils sont d’accord sur la nécessité de sensibiliser les professionnels de santé à la durée d’utilisation des progestatifs, ils rappellent aussi le rôle majeur joué par ces médicaments dans nombre d’indications : aide médicale à la procréation ; traitement hormonal de la ménopause associant le 17 bêta-œstradiol et la progestérone naturelle ; hypogonadisme hypogonadotrope ou insuffisance ovarienne prématurée ; syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) afin de limiter l’hyperplasie de l’endomètre ; prise en charge de l’endométriose. « Tant de situations cliniques laisseraient les patientes sans aucune ressource thérapeutique si ce n’est d’augmenter la prévalence des hystérectomies », font-ils enfin valoir.
Source : le quotidien du pharmacien.
RPPS préparateurs
Concernant les préparateurs en pharmacie, leur inscription au répertoire RPPS est en cours de test dans 10 officines. Un code d’accès personnel sera délivré à chaque préparateur pour le compte de la pharmacie, ce qui permettra à chaque membre de l’équipe officinale de posséder son canal de communication. Les connexions seront tracées nominativement. La campagne sera lancée au plus tard avant l’été pour les RPPS préparateurs, ont affirmé les intervenants à cette conférence.
Source: pharm-enews.fr
Sécurisation des ordonnances : la messagerie sécurisée devient incontournable
A partir de mai 2023, les patients pourront envoyer leur ordonnance à leur pharmacie via la messagerie sécurisée de santé (MSS) de leur espace numérique de santé. C’est ce qu’a annoncé Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins à la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), à PharmagoraPlus le 11 mars, lors d’un débat sur le numérique en santé.
Source : le moniteur des pharmacies.
L’Ordre des pharmaciens dénonce le manque de visibilité de la filière sur Parcoursup
Alors que les étudiants ont jusqu’au 6 avril pour finaliser leur dossier et confirmer leurs vœux sur Parcoursup, l’Ordre des pharmaciens alerte à nouveau sur le manque de candidats en pharma, et pointe le « manque de lisibilité de notre parcours en France ». « On parle davantage de la ‘réforme de médecine’ et pas suffisamment de la ‘réforme des études de santé’. Si bien qu’un jeune ne sait pas toujours bien commencer à chercher une formation d’une fac à l’autre sur Parcoursup, notamment avec les licences d’accès santé (LAS) », dénonce Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens. Outre le parcours de formation, les métiers de la pharmacie sont également trop méconnus des jeunes. « Quand on pense au pharmacien, on imagine trop celui qui travaille en officine et vend du Doliprane® et du shampoing. Alors qu’un pharmacien peut travailler dans le secteur de la distribution, à l’hôpital… D’ailleurs, ceux qui veulent se lancer dans la recherche en pharmacie préfèrent passer en général par des facs de science plutôt que de passer par des études de pharmacie. C’est dommage », ajoute Carine Wolf-Thal. La présidente de l’Ordre des pharmaciens souligne aussi l’évolution du monde du travail depuis la pandémie: « Le rapport au travail a changé. La pharmacie n’est pas compatible avec le télétravail pour de nombreux jeunes, par exemple. Or, dans les métiers de l’industrie ou de la recherche, les façons de travailler ont évolué. »
Source : le Figaro.
Vaccination des adultes : du remue-ménage dans l’air
Les Français peinent à se faire vacciner, mais tout peut se jouer avec les professionnels de santé « sur le dernier kilomètre ». Syndicats de pharmaciens, d’infirmiers et associations de patients ont établi un plan d’action pour promouvoir la vaccination des adultes. Un collectif composé de l’association France Prévention, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officines (USPO), la Fédération nationale des infirmiers (FNI), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et le groupe AVNIR (Associations VacciNation Immunodéprimées Réalités) a établi plusieurs propositions.
Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/vaccination-des-adultes-du-remue-menage-dans-l-air.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu
JO
Arrêté du 9 mars 2023 relatif à l’autorisation du protocole de coopération « Prise en charge par le pharmacien d’officine ou l’infirmier diplômé d’Etat de la pollakiurie et des brûlures mictionnelles non fébriles chez la femme de 16 à 65 ans dans le cadre d’une structure d’exercice coordonné ou d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) »
La mise en place des protocoles cystite et odynophagie a été entérinée par un arrêté au « Journal officiel » ce matin. Ils sont désormais ouverts aux pharmaciens intégrés à une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS). Selon les nouveaux arrêtés, les CPTS souhaitant mettre en œuvre ces protocoles sont tenues de déclarer chaque membre de l’équipe volontaire auprès de l’agence régionale de santé (ARS) territorialement compétente. Toutefois, les équipes ayant déjà déclaré les protocoles précédents autorisés le 6 mars 2020 sont dispensées de cette nouvelle déclaration, sauf en cas de modification de l’équipe. Auparavant réservés aux centres de santé et aux maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), ces protocoles avaient été temporairement étendus aux pharmaciens en CPTS lors d’une « mission flash » l’été dernier, de début juillet jusqu’au 30 septembre. Une avancée pour la profession qui s’était félicitée des résultats, malgré les difficultés de mise en place.
Liens vers les arrêtés : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047305130
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047305145
Actiskenan, Eucreas, Norditropine and co : baisse de prix
Le Journal officiel du 14 mars 2023 annonce la chute du prix d’une dizaine de médicaments princeps. Sont concernés cette fois les hormones de croissance Norditropine, Saizen et Umatrope (somatropine), mais aussi l’abiratérone Zytiga indiquée dans le cancer de la prostate (-19 %), le sirop antitussif Hélicidine, la fludrocortisone minéralocorticoïde Flucortac et l’antimyasthénique Firdapse (amifampridine). Le prix de l’antidiabétique Eucreas (vildagliptine et metformine) va quant à lui diminuer de près de 35 %, tandis que l’analgésique Actiskenan perdra environ 6 %. Les nouveaux prix entreront en vigueur à compter du 1er avril.
Lien vers le JO :
https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=K1wsOELh6yRv78fQQfDSaPU2pPnx0B_eVSbM3tma2fo=
CHIFFRES
Après le déclenchement du 49.3 décidé par Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, le gouvernement doit composer avec une crise politique: les oppositions vont déposer des motions de censure et des leaders syndicaux mettent en garde contre de possibles « débordements. » Source : BFMTV.
L’expérience Osys, menée en Bretagne, permet la prise en charge de 13 pathologies courantes en pharmacie. À l’issue de sa première phase d’expérimentation, le dispositif affiche un bilan très positif en matière d’orientation des patients. Le dispositif va être élargi à 74 pharmaciens en Bretagne, mais aussi dupliqué dans d’autres régions.
Pour en savoir plus : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/premier-recours-lofficine-la-preuve-par-osys
Viatris France, qui propose deux solutions numériques -une plateforme de télésurveillance en cardiologie et un robot d’aide à l’observance des enfants souffrant d’un asthme sévère- appelle à une accélération de la mise en place du cadre réglementaire pour permettre leur évaluation et leur remboursement, ont fait savoir ses dirigeants lors d’une conférence de presse le 14 mars. Lien vers l’article : https://www.ticpharma.com/story.php?story=2217
En 2022, le chiffre d’affaires du marché des biosimilaires a atteint 1,6 Mds d’euros, en progression de 0,3% par rapport à 2021. Les taux de substitution constatés sur ce marché dominé par les laboratoires traditionnels (Sandoz, Amgen, Novo Nordisk…), sont très variables d’une molécule à l’autre, ne dépassant pas 5% pour l’insuline Lispro mais s’établissant à 93% pour Filgrastim d’après les données d’IQVIA. D’ici 2027, le marché des biosimilaires devrait représenter 5 Mds d’euros, autrement dit, le potentiel d’économie est énorme à l’heure où les pouvoirs publiques s’interrogent sur la meilleure façon de financer l’innovation, préférant depuis des décennies des stratégies de baisse de prix dont on constate aujourd’hui les limites.
Source : pharm-e-news.fr.
59% des pharmaciens estiment qu’une visite face à face par trimestre des délégués pharmaceutiques est le rythme idéal. Source : IQVIA.
52% des pharmaciens anticipent un accroissement de l’usage de l’ordinateur pour échanger avec les délégués pharmaceutiques. Source : IQVIA.
Dix patients traités par des antibiotiques fluoroquinolones (Oflocet, Ciflox ou encore Tavanic) ont déposé une plainte contre X, pour « blessures involontaires » et « tromperie aggravée ». Il dénonce un scandale sanitaire après avoir été victime de lourds effets secondaires suite à la prise de ce médicament. Source : europe 1.
17,4 % : c’est la part des femmes en situation d’obésité en 2020. Alors que le surpoids concerne davantage les hommes (36,9 %) que les femmes (23,9 %), l’obésité touche davantage les femmes que les hommes : 17,4 % des femmes contre 16,7 % des hommes. Lien vers l’article : https://www.mutualite.fr/actualites/174-cest-la-part-des-femmes-en-situation-dobesite-en-2020/
Des milliers de médecins ont commencé lundi une grève de trois jours dans les hôpitaux britanniques pour demander des augmentations de salaire. Selon le syndicat British Medical Association (BMA), les praticiens ont perdu 26% de rémunération, en termes réels, depuis 2008, quand une cure d’austérité a été imposée aux services de santé. Il dénonce une rémunération de certains médecins en début de carrière à environ 14 £ (15,8 €) l’heure. « Grâce à ce gouvernement, vous pouvez gagner davantage en servant des cafés qu’en sauvant des patients », dénonce le syndicat. Source : le quotidien du médecin.
Pfizer annonce le rachat pour 43 milliards de $, dette incluse, de Seagen, biotech américaine spécialisée dans une nouvelle thérapie anticancéreuse porteuse de beaucoup d’espoirs, celle des « anticorps conjugués », qui permet une chimiothérapie très ciblée donc plus efficace et moins destructrice pour le patient. L’opération, que Pfizer espère boucler fin 2023 ou début 2024, sera la quatrième plus importante réalisée dans le secteur des biotechnologies. Source : le Monde.
2 000 euros. C’est l’amende trimestrielle à laquelle s’exposent les pharmacies qui refusent d’appliquer la sérialisation des médicaments. 10 % des officines ne décommissionnent toujours pas. Source : FSPF.
Sandoz annonce un investissement de 400 millions de $ en Slovénie, pour la construction d’une nouvelle usine de production de biomédicaments sur son site de Lendava. « Cet investissement souligne notre ambition d’être le leader mondial pérenne dans le domaine des médicaments biosimilaires, un domaine d’activité qui devrait connaître une croissance annuelle à deux chiffres au cours de la prochaine décennie », indique Richard Saynor, le PDG de Sandoz. Lien vers l’article : https://www.usinenouvelle.com/article/biosimilaires-sandoz-va-construire-une-usine-en-slovenie.N2110041
Le spécialiste de la livraison à domicile de médicaments Livmed’s vient de racheter Pharmanity. Fondée en 2013, cette dernière accompagne 2.300 officines et leurs partenaires dans leur transformation digitale. Sa technologie permet à la fois de se plier aux nouveaux modes de consommation des patients toujours plus connectés, mais aussi de connaître en temps réel la disponibilité du produit dans votre pharmacie de proximité.
Le tribunal judiciaire de Paris vient de condamner le site Lemedecin.fr au motif que le comportement de ce dernier constitue “un détournement ou une tentative de détournement de la patientèle au profit des seuls médecins référencés” sur la plateforme. Par ailleurs, la justice a imposé au site de “préciser le nom du médecin abonné avec lequel une téléconsultation sur la plateforme est proposée avant toute validation du rendez-vous et prépaiement de la téléconsultation”. Toutes ces mesures devront être mises en application dans les trois mois, sous peine d’une astreinte d’un montant de 1000 euros par jour de retard. Enfin, Lemedecin.fr a été condamné à verser 10.000 euros “à titre de dommages-intérêts pour concurrence déloyale” au Cnom. Source : egora.
Anxiolytiques, antidépresseurs, antipsychotiques, psychostimulants… La consommation de médicaments psychotropes concernerait 5 % des enfants en France en 2021, selon un rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA). Une consommation qui a doublé depuis 2010.
Selon Iqvia, la croissance moyenne du marché mondial serait de 3 à 6 % pour atteindre environ 1 900 milliards de dollars en 2027. En France, elle s’établirait à 5-6 %. Iqvia prévoit aussi qu’à l’horizon 2026, la croissance du marché sera tirée par l’oncologie (avec un chiffre d’affaires en hausse de + 13 % à + 16 %) et l’obésité (de +10 % à +13 %), un marché en plein développement.
En 2019, un quart des vaccins antigrippaux a été administré par les pharmaciens. Trois ans plus tard, ce sont désormais 50 % des vaccinations contre la grippe qui sont réalisées à l’officine. Source : Gers data.
Au 10 mars, deux tiers des officines (68 %) ont déjà réalisé le service concernant le dépistage du cancer colorectal. Le démarrage de l’entretien court de la femme enceinte, mission la plus récente puisqu’entrée en vigueur le 7 novembre dernier, reste plus timide. « 7 % des pharmacies ont fait au moins un entretien, 5 % des pharmacies réalisent 90 % des entretiens et la moitié des entretiens sont effectués par 1 % des pharmacies », résume David Syr. Source : gers data.
Synthol avait disparu des rayons depuis quelques mois. Le flacon de 225 ml est réapparu en janvier, suivi aujourd’hui de deux autres présentations. Le produit historique des pharmacies sera désormais disponible de manière pérenne. Source : le quotidien du pharmacien.
4 % : c’est l’écart de salaire entre femmes et hommes à temps de travail et à postes comparables en 2021, selon la dernière étude publiée par l’Insee. Un écart qui se réduit progressivement depuis 25 ans, même si le chemin reste encore long. Source : rapport de l’Insee – Mars 2023.
Environ 10 % des Françaises en âge de procréer sont touchées par l’endométriose, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes. Or il n’existe, à ce jour, pas de traitement curatif pour cette maladie gynécologique chronique aux causes mal connues et au diagnostic souvent trop tardif…
Pour en savoir plus :
https://www.youtube.com/watch?v=BoVVc_eiYAM&t=14s&ab_channel=LaVeilleActeursdeSant%C3%A9
60 % des Français souffrent de troubles du sommeil, selon l’enquête annuelle OpinionWay sur le sommeil des Français, commandée par l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et la mutuelle MGEN. Ils n’étaient que 40 % en 2021.
Toujours bien investis dans le DPC, ce sont 84,3 % des pharmaciens (soit 21 953) qui ont rempli leur objectif triennal de formation sur la période 2020-2022, selon un bilan dressé par l’ANDPC. C’est loin devant la participation des dentistes (76,8 %), des sages-femmes (75,1 %), des paramédicaux (59,5 %), des biologistes (55,1 %) et surtout des médecins, qui ne sont que 53,2 % à avoir rempli cet objectif. L’engagement des pharmaciens a été particulièrement intense en 2022 : pour cette seule année, 18 130 se sont inscrits à une action DPC, soit une augmentation de 124 % par rapport à 2021 (qui comptait 8 070 inscriptions de pharmaciens). Par ailleurs, les formations en présentiel ont moins la cote : en effet, les formations à distance sont désormais choisies dans trois quarts des cas.
Six médecins étaient jugés vendredi 10 mars par le tribunal de Foix (Ariège) pour non-paiement de leur cotisation à l’Ordre. Ils ont été condamnés à régulariser leur situation. Source : egora.
Près de 4 adultes sur 10 âgés de plus de 75 ans en France étaient exposés à au moins une prescription de médicament inappropriée en 2019. C’est ce qui révèle une étude du groupement d’intérêt scientifique (GIS) Epi-Phare réalisée à partir des données de l’Assurance maladie.
GROUPEMENTS
Success-Story. Toulouse : comment les pharmacies Lafayette sont passées d’une officine à 285 en moins de 30 ans
Les ventes sont boostées par la parapharmacie, qui représenterait 60% du chiffre d’affaires chez Lafayette, contre 25% dans une officine classique. Une stratégie qui colle à l’époque où le « client-patient » veut préserver son capital santé avec des produits naturels. Lafayette a aussi créé dix marques exclusives.
Lien vers le podcast : https://www.ladepeche.fr/2023/03/12/podcast-success-story-toulouse-comment-les-pharmacies-lafayette-sont-passees-dune-officine-a-285-en-moins-de-30-ans-10966599.php#
La société Choisir mon Groupement, 1er comparateur de groupements de pharmacies en France, lance 4 nouveaux simulateurs dédiés aux Pharmaciens d’Officine.
La société lance de nouveaux services accessibles directement dans l’onglet « simulateurs » de son site web. Avec ces outils, les officinaux pourront avoir une meilleure vision de leurs principaux indicateurs. Choisir mon Groupement souhaite en effet aider les pharmaciens à réaliser leurs projets en leur permettant d’avoir la bonne information au bon moment. Pour cela, les simulateurs leur permettent de calculer leur marge brute et leurs conditions commerciales puis d’estimer la valeur d’une pharmacie ou leur capacité d’emprunt dans le cadre d’une transaction. Via ces simulateurs, il est désormais possible pour le pharmacien d’estimer la valeur de son officine, de vérifier ses conditions commerciales, de normaliser sa marge brute (en fonction de la répartition des ventes par taux de TVA, les produits chers, la politique de prix, etc…) et d’évaluer sa capacité d’emprunt pour l’achat d’une pharmacie. Le moyen pour les pharmaciens d’avoir une vision plus éclairée de leurs indicateurs.
Les simulateurs : https://choisirmongroupement.com/simulateurs/
Source : labourseetlavie.com
Interview wellpharma avec Cynthia Gérard, directrice réseau
Extraits : « Notre enseigne Wellpharma est l’une des 2 enseignes de la Coopérative Welcoop. En 2023, nous avons décidé, avec Linkypharm, de renforcer la performance de nos solutions digitales. Nous sommes convaincus que le métier de pharmacien se transforme et que le groupement se doit d’être présent à ses côtés. Nous construisons ainsi une relation en omnicanal tant avec les patients qu’avec les partenaires laboratoires. Une économie de temps et d’énergie pour lui permettre de se consacrer au mieux à son cœur de métier : offrir une solution de santé de proximité à chaque patient. L’enseigne apporte une dynamique de services auprès des patients (à la fois en front-office et on-line), complémentaire aux solutions back-office apportées par le groupement ».
Lien vers l’article : https://choisirmongroupement.com/interview-wellpharma-avec-cynthia-gerard-directrice-reseau-developpement-et-formation/
RETAIL
Encaissement : après le self-checkout, Lidl teste le self-scanning
Après le self-checkout (que l’on peut observer dans les magasins urbains), Lidl teste désormais le self-scanning. Logique ! Tout ce qui conduit à transférer aux clients des tâches jusque-là assurées par des employés rémunérés est, par principe, une source d’économies. Les clients, eux, l’assument bénévolement ! L’expérience se déroule aux Pays-Bas, pays dans lequel Lidl a installé 7 magasins.
Lien vers l’article : https://www.olivierdauvers.fr/2023/03/06/encaissement-apres-le-self-checkout-lidl-teste-le-self-scanning/
U-Enseigne lance un panier anti-inflation
La coopérative U-Enseigne a lancé un panier de « 150 produits à prix coûtant » dès le 1er février « pour une durée indéterminée », annonce faite par son président Dominique Schelcher, une opération commerciale qui intervient alors que le gouvernement discute avec le secteur d’un « panier anti-inflation ».
Lien vers l’article : https://www.commerce-associe.fr/enseigne-actu/u-enseigne-lance-un-panier-antiinflation-avant-le-gouvernement
Inflation : le Gouvernement abandonne son panier anti-inflation commun aux distributeurs
Le Ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a réuni lundi 6 mars à Bercy de nombreux acteurs de la grande distribution pour trouver des alternatives au panier inflation initialement proposé par le Gouvernement.
Lien vers l’article : https://www.commerce-associe.fr/fca-actu/inflation-le-gouvernement-abandonne-son-panier-anti-inflation-commun-aux-distributeurs
AILLEURS
Espagne : les pharmacies anticipent des pénuries d’antiallergiques au printemps
C’est ce que prédit LUDA Partners, un réseau numérique de pharmacies espagnoles, qui facilite leur communication pour localiser les médicaments en cas de problème d’approvisionnement. « Plusieurs semaines avant le début du printemps, les milliers de pharmacies qui utilisent l’outil ont déjà commencé à identifier des problèmes dans l’approvisionnement de médicaments contre les allergies (antihistaminiques et décongestionnants), ce qui est un bon indicateur des risques d’approvisionnement à venir dans les prochaines semaines », avertit la société, basée à Madrid. Source : EuropaSur.
Pays-Bas : l’Agence européenne des médicaments redoute l’installation d’un nouveau « centre érotique » près de son siège d’Amsterdam.
La capitale néerlandaise étudie trois emplacements, dont deux à proximité du bâtiment de l’EMA, pour construire ce centre, conçu comme une galerie marchande dédiée au sexe. Il doit permettre de réduire la taille du Quartier rouge du centre de la ville. Or, selon l’EMA, un tel projet risque d’entraîner des nuisances, trafic de drogues, ivresse et comportements inappropriés dans le quartier. L’autorité de santé rappelle ainsi avoir signé avec le gouvernement un accord relatif au calme et à la sécurité du terrain sur lequel elle est établie.
Source : NL Times.
En Suède, le sombre héritage des « bonbons du samedi »
Le rite de ne manger des bonbons qu’une fois par semaine, le samedi, remonte à la fin des années 1940, et à une étude scientifique menée dans une institution pour « arriérés mentaux » tristement célèbre. Chaque année, les Suédois en avalent autour de 15 kg par personne, contre 3,5 kg pour un Francais. Sur Internet, les parents s’interrogent : quel est le bon âge pour commencer ? On dirait presque une mesure de santé publique.
Lien vers l’article du Monde : https://www.lemonde.fr/international/article/2023/03/08/en-suede-le-sombre-heritage-des-bonbons-du-samedi_6164547_3210.html#:~:text=Arm%C3%A9s%20d’une%20pelle%20en,et%20%C2%AB%20godis%20%C2%BB%20pour%20bonbon.
Prise d’otages dans une pharmacie en Allemagne
Onze personnes ont été retenues en otage, vendredi 10 mars, dans une pharmacie de Karlsruhe, en Allemagne. Située en plein centre-ville, la « pharmacie du Congrès » avait été rapidement cernée par plus de 350 policiers, avant qu’une unité spéciale ne donne l’assaut, peu avant 21 heures, mettant un terme à l’opération qui n’a fait aucun blessé. Comme l’a déclaré non sans flegme le pharmacien une fois libéré, le preneur d’otage, âgé de 20 ans mais déjà bien connu de la police, avait vraiment l’air de penser qu’une pharmacie pouvait réunir 7 millions d’euros en liquide en quelques minutes… Si l’époque où les pharmaciens allemands gagnaient très largement leur vie est révolue depuis bien longtemps, il faut croire que leur réputation, elle, continue de perdurer. En attendant, le pharmacien en est déjà à sa deuxième agression de l’année : en janvier, il s’est en effet fait voler… un litre de méthadone par un inconnu qui, lui, court toujours.
Source : le quotidien du pharmacien.