Actualités du 15 au 19 mai 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Numérique en santé pour les pharmaciens

Le 17 mai 2023, François Braun a lancé la nouvelle feuille de route du numérique en santé 2023-2027. Un plan articulé autour de 4 axes et qui liste 18 priorités et 65 objectifs chiffrés afin de faire du numérique un véritable levier de transformation du système de soins. Les 4 axes sont les suivants :

  • Développer la prévention avec notamment l’utilisation de Mon espace santé par les patients comme le nouveau carnet de santé électronique ;
  • Redonner du temps aux professionnels de santé et améliorer la prise en charge des patients ;
  • Améliorer l’accès à la santé pour les personnes et les professionnels de santé qui les orientent ;
  • Déployer un « cadre propice » pour développer les usages et l’innovation numérique.

En ce qui concerne plus précisément les pharmaciens, à partir de ce mois-ci, les patients vont pouvoir leur envoyer les ordonnances via la messagerie de leur espace santé numérique. Dans ce cas, le patient pourra initier l’échange. Et l’utilisation de la messagerie de Mon espace santé permettra de sécuriser l’envoi et de garantir la confidentialité. Mi-2024, les pharmaciens pourront accéder via Pro Santé Connect au DMP (dossier médical partagé), à l’INS (identité nationale de santé) et à l’ordonnance numérique, puis après 2024 aux feuilles de soins électroniques. Concernant plus spécifiquement l’e-prescription, attendue par la profession, les autorités souhaitent que d’ici fin 2024, 75 % des logiciels de cabinet médical aient passé avec succès les préséries (c’est-à-dire puissent éditer des ordonnances numériques) et que 40 000 médecins aient créé une première ordonnance électronique. Autre mesure touchant la profession, mais à un horizon plus lointain : à partir de 2026, les communications instantanées sécurisées entre professionnels de santé seront développées à partir de différentes solutions de messagerie du marché. En clair, il s’agit d’inciter les professionnels à ne pas (plus) utiliser WhatsApp…

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les pharmacies se refont une beauté avec les réseaux sociaux

Portés par les vidéos d’influenceurs sur TikTok et YouTube et l’essor du tourisme cosmétique, des groupements de pharmacies prospèrent sur l’obsession du «skincare». Une recherche du profit qui détourne les officines de leur mission. Du cœur de Paris à Marseille, en passant par Bordeaux ou la Seine-Saint-Denis, loin des traditionnelles officines de quartier, ces enseignes bénéficient d’une force de frappe commerciale XXL. Pharmabest, le plus grand regroupement de pharmacies françaises, en possède 114 dans l’Hexagone, dont quatre outre-mer.

Source : Libération.

 

Face aux difficultés d’accès aux médecins, les Français se tournent vers l’automédication

En 2022, sur les 281,5 millions de passages au comptoir effectués chaque mois, en moyenne dans les officines tricolores, plus de 78 millions concernaient ainsi des achats de produits de premiers recours sans prescription, selon NèreS, qui représente les fabricants de médicaments sans ordonnance. “Les plus âgés avaient déjà ce réflexe, mais avec la Covid-19, les jeunes générations ont redécouvert l’officine et le rôle du pharmacien. Elles ont compris que nous étions compétents et disponibles facilement pour répondre à leurs pathologies bénignes”, confirme Philippe Bellaïche, président du groupement de pharmaciens iPharm. Entre mars 2022 et mars 2023, près de 440 millions de boîtes de médicaments sans ordonnance ont été vendues pour plus de 2,2 milliards d’€, avec une croissance de 10,6% en 2022. À tel point que certains produits, dont les sirops pour la toux, ont connu cet hiver des tensions d’approvisionnement. Les pharmaciens bataillent de longue date pour en obtenir le droit, et mettre en place une« dispensation protocolisée », qui permettrait de désengorger les cabinets médicaux. Mais les médecins n’apprécient guère cette incursion sur leurs plates-bandes.

Source : le Monde.

 

Covid-19 et obligation vaccinale des soignants : le décret de suspension est publié

Le décret suspendant l’obligation vaccinale contre le Covid-19 des professionnels et des étudiants en santé a été publié dimanche 14 mai 2023 au Journal officiel avec une entrée en vigueur lundi 15 mai, comme prévu. Le décret ne compte que deux articles.

  1. L’obligation de vaccination contre la Covid-19 prévue par l’article 12 de la loi du 5 août 2021 susvisée est suspendue, dispose l’article 1.
  2. Le ministre de la Santé et de la Prévention est chargé de l’exécution du présent décret, prévoit l’article 2.

Lien vers le décret : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047542116

 

Une réunification des deux syndicats de pharmaciens est-elle possible ?

Dans un édito publié le 15 mai, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), annonce clairement son ambition : travailler à la réunification des deux syndicats représentant la profession. D’ici à quelques mois, la FSPF et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ne feront-ils plus qu’un ? L’USPO et la FSPF partagent de nombreuses valeurs, c’est vrai, mais il y a aussi des différences. Sur le dossier DASTRI, nous n’avons pas signé la convention pour la collecte des déchets professionnels et aujourd’hui on voit que des pharmaciens ont des problèmes sur ce sujet. L’USPO a été le seul syndicat à signer l’avenant 11. Si personne ne l’avait fait, nous n’aurions sans soute pas été prêts pour vacciner contre le Covid et nous serions dans une situation économique plus difficile. Encore récemment, la FSPF a déclaré être favorable à la dispensation à l’unité alors que ce n’est pas notre cas », énumère Pierre-Olivier Variot. Le président de l’USPO rejoint son homologue de la FSPF sur un point : l’importance d’afficher une certaine unité lors des négociations avec l’assurance-maladie ou les autorités sanitaires. « A plusieurs têtes, on réfléchit mieux, précise-t-il néanmoins. De nombreux pharmaciens, même non syndiqués, m’ont rappelé qu’ils étaient attachés au pluralisme syndical, qu’ils trouvaient cela nécessaire. » La possibilité de voir les deux syndicats fusionner n’est absolument pas à l’ordre du jour du Conseil d’administration de l’USPO, réuni cette semaine, précise par ailleurs Pierre-Olivier Variot. Depuis la décision prise par l’ex-syndicat USPO de la Loire, il n’a pas eu vent de projets similaires dans d’autres départements. Le président de l’USPO souligne d’ailleurs que son syndicat a enregistré 200 nouvelles adhésions depuis le début de l’année, soit deux fois plus que l’an dernier sur la même période. « Des différences existent entre nos syndicats et c’est bien qu’elles existent. Cela dit, si Philippe Besset veut rejoindre l’USPO, il est le bienvenu », propose Pierre-Olivier Variot avec humour.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Une formation sur les perturbateurs endocriniens ouverte aux pharmaciens

La direction générale de la santé (DGS) propose aux pharmaciens une formation en e-learning de neuf heures afin de les accompagner dans l’identification des risques liés à l’exposition aux perturbateurs endocriniens et aux risques chimiques, tout particulièrement en périnatalité et dans la petite enfance.

Lien vers la formation : https://evaluation.ehesp.fr/SurveyServer/s/gexfn6

 

L’OMS met en garde contre les édulcorants

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déconseille l’utilisation à long terme des édulcorants sans sucre, alertant sur leurs effets indésirables potentiels, comme le risque accru de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires chez les adultes. Les édulcorants sans sucre ne doivent pas être utilisés dans un but de perte de poids ou de réduction de maladies non transmissibles (MNT).

Lien vers l’article : https://news.un.org/fr/story/2023/05/1135132

 

CHIFFRES

 

Près d’un refus de rendez-vous sur dix opposés aux bénéficiaires de l’AME est explicitement discriminatoire, selon une étude de l’Institut des politiques publiques.

 

Près d’une personne sur cinq ferait de l’apnée du sommeil sans le savoir, selon une étude française menée auprès de 20.000 participants. “Le risque principal de cette maladie est lié à la somnolence qu’elle induit, grande pourvoyeuse d’accidents de la voie publique quand elle survient au volant”, indique au Figaro la Dr Pauline Balagny, cardiologue à l’hôpital Bichat (Paris) et coauteure de l’étude.

 

44 départements en France métropolitaine, soit près de la moitié du territoire, ont été placés en alerte rouge au pollen. Sur les sept derniers jours, ce ne sont pas moins de 26 départements métropolitains qui sont venus s’ajouter à cette liste, synonyme d'”impact sanitaire prévisionnel élevé”.

 

Pfizer prévoit d’investir 500 millions d’euros en France dans le cadre d’un plan d’investissement sur quatre ans pour soutenir la croissance du secteur de la recherche en santé. Cet investissement inédit s’ajoute aux 520 millions d’euros annoncés en janvier 2022, dont plus de la moitié a déjà été investie pour contribuer à l’avancement de projets de R&D, d’essais cliniques et de fabrication de nos médicaments en France. Lien vers l’article : https://www.pfizer.fr/actualites/notre-entreprise/pfizer-prevoit-d%E2%80%99investir-plus-de-520-millions

 

L’Ordre des pharmaciens a sanctionné 12 infirmiers et infirmières qui ont délivré des soins “d’hydrotomomie percutanée”, une pratique scientifiquement non validée, selon une décision diffusée lundi. Les soignants ont écopé de sanctions allant du blâme à une suspension ferme pour trois mois, selon la décision de la chambre disciplinaire nationale de l’ordre des infirmiers, rendue publique par ses soins. L’hydrotomomie percutanée vise, selon ses promoteurs, à soulager les personnes souffrant de douleurs récurrentes (arthrose, lombalgies, migraines…), grâce à l’injection de sérum physiologique enrichi de plusieurs éléments avec de grandes dilutions. Source : Libération.

 

79 % des Français sont favorables à la réintégration des soignants non vaccinés, selon un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche. Ce soutien est plus élevé chez les partisans de la France insoumise (91%), Europe Ecologie les Verts (85%) et le Rassemblement national (83%).

 

Une étude financée par l’Agence européenne du médicament (EMA) a été menée dans 6 pays européens entre 2016 et 2021, dont la France. Ses résultats montrent que, même si l’utilisation des fluoroquinolones a diminué depuis 2019, des prescriptions hors indications recommandées subsistent. Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/fluoroquinolones

 

La proportion de personnes testées positives au Covid-19 et se déclarant comme telles dans TousAntiCovid a atteint un maximum de 25% en octobre 2022, apprend-on dans la dernière version du rapport d’activité de l’application de contact tracing repérée par TICpharma.

 

1.665 médecins affiliés à la Carmf (toutes spécialités confondues) ont bénéficié en 2022 d’indemnités journalières (IJ), soit un chiffre en baisse de 36,6% par rapport à 2021. La Covid est notamment devenue une “cause minime” des arrêts maladie, avec moins de 2% des arrêts l’an dernier, contre 40,3% en 2021 et 76% en 2020. Source : le quotidien du médecin.

 

Avec  17 millions de personnes concernées, soit près de 30% des adultes, l’hypertension artérielle est la maladie chronique la plus fréquente en France. Toutefois, seul un hypertendu sur deux a connaissance de sa maladie, indique Santé publique France, qui a mené deux enquêtes en population générale et une enquête auprès d’un panel de médecins généralistes et le Système national des données de santé. En outre, parmi les malades, seul un sur quatre a une pression artérielle contrôlée. De plus, 60 % des personnes hypertendues déclarent ne pas suivre leur traitement. Et si plus de 1,6 million d’adultes initient chaque année un traitement antihypertenseur. “La crise de la Covid-19 a eu un impact significatif avec une baisse de 11% de ces initiations en lien avec une diminution du recours aux soins”, indique Santé publique France.

 

Le ministère de la Santé lance une expérimentation de deux ans, baptisée “accès direct”, visant à raccourcir les délais entre l’approbation de certains traitements innovants et leur disponibilité pour les patients. Si ses résultats sont positifs, elle pourrait être généralisée en 2025. Complémentaire du dispositif d’accès précoce qui existe déjà, cette expérimentation vise tous les médicaments jugés innovants par la Haute Autorité de santé (HAS), mais non éligibles à l’accès précoce. Source : le quotidien du pharmacien.

 

La start-up Faks, qui “digitalise les relations entre pharmacies et laboratoires pharmaceutiques”, a annoncé le 17 mai avoir levé 5 millions d’euros pour poursuivre ses développements. La jeune pousse, qui revendique un réseau de 12.000 pharmacies partenaires et plus de 700 laboratoires pharmaceutiques parmi lesquels Biogaran (groupe Servier), Biocodex et Bouchara (groupe Recordati), a levé cette somme auprès des fonds Connect Ventures, Seedcamp et Cocoa VC. L’argent frais permettra notamment à Faks d’augmenter ses effectifs et de préparer son expansion européenne.

Sources : tic pharma et maddyness.

Lien vers l’article de maddyness : https://www.maddyness.com/2023/05/17/faks-pharmacie/

 

Après un essoufflement en mars, les données du Gers Data font apparaître un rebond de l’inflation sur les produits vendus en officine en avril 2023. Le prix des produits de la branche santé familiale, tous statuts confondus (OTC, compléments alimentaires, dispositif médical, etc) a augmenté de 0,8 point depuis janvier 2023. La hausse des prix s’élève à 1,6 point en un an, entre avril 2022 et avril 2023. La nutrition infantile est la plus touchée avec une hausse des prix en un an (avril 2022 comparé à avril 2023) de près de 10 points. Et l’inflation sur cette catégorie de produits n’a pas ralenti sur les quatre premiers mois de l’année 2023 ; + 3,9 points depuis janvier 2023. Idem pour la dermocosmétique, dont les prix ont bondi de 2,7 points en un mois (entre mars et avril 2023) et de 5,2 points depuis un an (avril 2022 versus avril 2023). Le prix des compléments alimentaires repart également à la hausse de 1,4 point depuis janvier 2023 et de 3,5 points par rapport à avril 2022.

 

90,4 % des pharmaciens déclaraient manquer de personnel en 2022. Une situation compliquée au point que, selon une enquête publiée le 5 avril par Pôle emploi, la pharmacie est le 3e secteur qui a le plus de mal à recruter (83 % des recrutements y sont jugés difficiles), derrière les couvreurs et les aides à domicile/aides ménagères.

 

Les trois quarts (74 %) des offres d’emploi proposées en officine en 2022 comportaient un contrat à durée indéterminée (CDI), contre 60 % en 2019. Le taux d’emploi proposé en temps plein est identique pour les deux périodes, fixé à plus de 80 %. Source : cabinet de conseil Kyu Associés.

 

L’offre rhume/état grippal ne cesse de s’étoffer à la faveur du naturel. Dominé par quelques blockbusters, ce marché de 21,1 millions d’unités vendues en pharmacie (+ 26,6 %) et 152,40 M€ (+ 28,5 %) à fin 2022 selon le Gers, a repris son envol sous l’effet d’une pathologie porteuse.

Lien vers l’article :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/marche-du-rhume-et-des-etats-grippaux-le-rayon-s-enfievre.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Dans un avenant qu’elle s’apprête à négocier en juin avec l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) dans le cadre de l’accord-cadre interprofessionnel (ACIP), l’assurance-maladie prévoit que la participation aux ESCAP figure dans les conditions d’octroi du forfait structure ou ROSP structure. À la condition cependant que chaque professionnel de santé participe au moins à 20 ESCAP par an. L’avenant permettrait le lancement d’une expérimentation nationale pour une durée de trois ans.

 

On compte 6 300 nouveaux cas de cancers liés aux HPV chaque année en France, dont un tiers chez les hommes, sans même parler des verrues ano-génitales que l’on retrouve autant chez les jeunes femmes que chez les jeunes hommes qui doivent suivre des traitements très désagréables et sont sujets à récidive », déplore Hélène Borne, gynécologue médicale et obstétrique à Paris. Pour améliorer cette couverture vaccinale, les gynécologues comptent non seulement sur la mise en place, dès la rentrée prochaine, d’une offre de vaccination en milieu scolaire à toutes les classes de 5e, mais aussi sur l’élargissement des compétences vaccinales du pharmacien. Actuellement, il est autorisé à administrer le vaccin anti-HPV chez les 16 ans et plus, mais des textes sont attendus pour lui permettre de vacciner dès 11 ans et surtout de prescrire, et donc de se passer d’une ordonnance médicale pour réaliser l’injection.

 

3 500 signalements de ruptures de stock et risques de ruptures ont été recensés en 2022, contre 2 160 en 2021, selon un bilan transmis par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

 

Doctissimo a été condamné à une sanction financière de 380 000 euros de la part de la CNIL. Le site d’information médicale a été épinglé pour plusieurs manquements au règlement général sur la protection des données (RGPD), et pour une infraction relative à l’utilisation des cookies. Lien Vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/justice/doctissimo-epingle-par-la-cnil?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230519%5D&utm_content=20230519&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

RETAIL

 

Inflation : les plus gros industriels de l’agroalimentaire acceptent de rouvrir les négociations sur les prix avec les supermarchés d’ici à la fin du mois

Après une réunion à Bercy, mercredi, la principale instance représentative du secteur a annoncé une reprise prochaine des discussions avec les distributeurs, qui espèrent pouvoir faire baisser les prix en rayons.

Lien vers l’article : https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/05/17/inflation-les-plus-gros-industriels-de-l-agroalimentaire-acceptent-de-rouvrir-les-negociations-sur-les-prix-avec-les-supermarches-d-ici-a-la-fin-du-mois_6173735_3234.html

 

AILLEURS

 

Suède : le ministre de la Santé demande à l’Agence des médicaments d’établir une liste de médicaments qui pourraient être prescrits en pharmacie

“Les pharmacies jouent un rôle important dans la chaîne de soins et les pharmaciens peuvent à la fois accroître l’accessibilité pour les patients et alléger la charge des soins de santé en réduisant le nombre de visites chez le médecin”, estime Acko Ankarberg Johansson. Selon le format proposé, ces médicaments ne pourront être délivrés qu’après une consultation avec le pharmacien.

Source : pharmaceutiques.

 

Au Canada, des pharmaciens versent des millions de dollars pour obtenir des patients

Le Devoir explique comment des pharmaciens au Québec “achètent” des milliers de clients qui consomment d’onéreux médicaments de spécialité, en versant des millions de $ à Innomar. Cet important grossiste en médicaments est également un gestionnaire de programmes de soutien aux patients (PSP). Ce type de dispositif, financé par l’industrie pharmaceutique, évolue en marge des réseaux de santé publics afin d’offrir un service d’accompagnement des patients tout au long de leur thérapie, précise le journal. L’enquête, menée par l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ), a démontré qu’à partir de décembre 2012, en vertu d’une entente, Innomar a dirigé les patients inscrits aux différents PSP qu’elle gère vers ces pharmacies, en échange d’honoraires représentant environ 2,5% du volume brut des ventes des médicaments. Le gestionnaire envoie aux pharmacies un courriel sécurisé contenant les informations des patients nouvellement inscrits à ses PSP par des médecins spécialistes: noms, médicaments prescrits et moyens pour les contacter. Et cela, sans le consentement préalable des patients. “Il revient alors aux pharmacies de Laval ou de Québec de contacter le patient afin d’obtenir ses coordonnées et son consentement pour ensuite exécuter l’ordonnance”, note l’Ordre. Entre 12.900 et 17.400 patients participant à un PSP ont ainsi été renvoyés vers des pharmacies de Laval et de Québec. Les pharmaciens payaient de leur côté “entre 500.000 $ et 600.000 $ par mois”. Malgré l’enquête de l’OPQ, les pharmaciens concernés “semblent toujours avoir des relations d’affaires avec Innomar”, s’inquiète le syndic de l’OPQ.

Lien vers l’article : https://www.ledevoir.com/societe/sante/791057/enquete-des-pharmaciens-versent-des-millions-de-dollars-pour-obtenir-des-patients

 

Australie : les “mauvais” médecins qui représentent un risque grave pour les patients pourront être dénoncés publiquement.

Ce nouveau pouvoir de l’Agence australienne de réglementation des praticiens de santé (AHPRA) lui permettra de mettre en garde le public contre les faux médecins, la publicité mensongère et les problèmes majeurs liés à certaines pratiques médicales, mais seulement dans des circonstances exceptionnelles, précise le Sydney Morning Herald. Pour les praticiens enregistrés, l’AHPRA a déjà le pouvoir de suspendre ou de soumettre à des conditions leur enregistrement public si des risques pour les patients sont constatés.

Lien vers l’article : https://www.smh.com.au/healthcare/dodgy-doctors-to-be-named-and-shamed-but-watchdog-will-use-new-powers-sparingly-20230510-p5d7d5.html

 

AGENDA

 

1er juin 2023 : Retail du futur organisé par Le Moniteur des pharmacies avec Pharmacien Manager. L’événement, totalement gratuit, se déroulera dans un palace parisien, l’hôtel Shangri-La, 10 avenue d’Iéna, 75016 Paris, où vous serez accueilli(e) dès 19h30. Un cocktail clôturera l’événement.

Les experts invités sont :

  • Aurélie Paquier, directrice générale de Vu merchandising identitaire
  • Vincent Grégoire, directeur Consumer Trends & Insights à l’agence Nelly Rodi
  • Olivier Babeau, fondateur & Président Institut Sapiens.

Pour s’inscrire :

https://evenements.lemoniteurdespharmacies.fr/les-debats-du-moniteur-2023/registration/register