ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Ce que vos patients pensent de vous
Quel regard portent les Français sur leur pharmacien et ses nouvelles missions ? Quel rôle veulent-ils voir occuper au sein du système de santé ? Pour le savoir, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) met à disposition des officinaux un questionnaire à remettre aux patients.
Source : le quotidien du pharmacien.
Pour en savoir plus : https://uspo.fr/les-pharmacies-se-mobilisent-les-patients-sont-notre-priorite/
La campagne antigrippale prolongée
Face à une circulation active des virus grippaux, la campagne de vaccination est prolongée jusqu’au 28 février prochain. Il est encore temps de vacciner vos patients contre la grippe. Le ministère de la Santé et la Cnam annoncent ce 20 janvier 2023 la prolongation de la campagne antigrippale jusqu’à fin février.
Source : le pharmacien de France.
Renouvellement d’ordonnance, prescription de contraception progestative… de nouvelles missions à l’étude pour les pharmaciens
Dans le cadre du projet de loi sur l’accès aux soins porté par la députée Stéphanie Rist (Renaissance), pharmaciens d’officine et biologistes obtiendront-ils un élargissement de leurs missions, comme le souhaitent le gouvernement et l’Ordre national des pharmaciens ?Un élargissement de certaines missions aux pharmaciens sera également évoqué dans le cadre des débats à l’Assemblée nationale. S’appuyant en partie sur des propositions émises par la profession, le gouvernement a abondé ce texte en déposant hier deux amendements concernant les pharmaciens. Aux officinaux, il souhaite permettre de renouveler les traitements chroniques pour une durée maximale de 3 mois (par délivrance d’un mois). Les pharmaciens biologistes, quant à eux, pourraient se voir confier la réalisation des frottis dans le cadre d’une expérimentation de 18 mois dans 5 départements. Actuellement, les pharmaciens sont légalement autorisés à renouveler le traitement pour un mois. Dans les faits, cependant, cette disposition prévue à la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2022 n’a pas pour l’heure été suivie des textes d’application nécessaires.
Source : le quotidien du pharmacien.
Le point sur les mesures de la loi RIST par la FSPF : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/projet-de-loi-rist-les-pharmaciens-concernes-par-certaines-mesures
L’article de l’Ordre des pharmaciens : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/point-sur-les-textes-legislatifs-en-cours-d-examen
Braun fait voter « la responsabilité collective », le spectre de l’obligation des gardes resurgit
Après l’accès direct à certains paramédicaux, le gouvernement a fait adopter par l’Assemblée nationale le principe de « responsabilité collective » de participation à la permanence des soins (PDS), tant en ville qu’en établissement de santé, pour les médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes et infirmiers, via un amendement dans le cadre de la proposition de loi Rist. « La participation à la permanence des soins ambulatoires par les médecins ne permet pas de garantir une couverture complète de tout le territoire », lit-on dans l’exposé des motifs. Déjà adoptée dans la loi Sécu 2023, cette responsabilité collective avait été censurée par le Conseil constitutionnel en tant que « cavalier social » (sans rapport avec un texte budgétaire). À la tribune, le ministre de la Santé, François Braun, a affirmé que cette mesure permettrait d’apporter à la population « la garantie d’un accès aux soins non programmés pendant les horaires de fermetures des services hospitaliers et des cabinets médicaux ». « Les médecins doivent s’organiser entre eux pour assurer cette permanence, assurer la juste contribution de chacun dans un équilibre entre les établissements de santé publics et de santé privés et les professionnels libéraux », a-t-il assumé. Il a regretté que la PDS repose trop souvent sur les hôpitaux publics, une cause de « déshérence et de fuite des professionnels de santé ». La proposition gouvernementale a reçu immédiatement le soutien appuyé de l’ancien président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux, désormais député Horizons (Seine-et-Marne), qui a soutenu un amendement identique. « On se souvient qu’il y a 20 ans tout juste, l’obligation de participer aux gardes médicales avait été supprimée pour le privé. À partir de là, la fréquentation des urgences a explosé et désormais (…) la permanence des soins repose majoritairement sur les seuls hôpitaux – en France, seuls 40 % des généralistes y participent ». Dans ce débat, Yannick Neuder, député de l’Isère (LR), a tenté de défendre la médecine libérale. « On entend beaucoup d’injonctions du type « y a qu’à, faut qu’on », mais qu’est-ce que le gouvernement envisage pour répondre aux attentes des acteurs concernés, notamment les médecins de ville, concernant la revalorisation de leurs consultations ? ». Pour calmer le jeu, le ministre a fait valoir qu’un autre amendement adopté confie aux partenaires conventionnels « le soin de définir les modalités de l’engagement territorial des médecins ». Il s’agira selon François Braun de fixer le cadre de « reconnaissance et de valorisation des professionnels qui s’engagent en faveur de la coopération, de l’accès aux soins de proximité et de l’accès aux soins non programmés (…) ». « C’est un changement important de méthode, j’oserais même dire de paradigme, pour répondre au défi des déserts médicaux », a plaidé le ministre de la Santé. Il n’empêche : c’est notamment cet amendement sur la permanence des soins qui a poussé l’ensemble des syndicats représentatifs des médecins libéraux à suspendre les négociations conventionnelles, furieux de « la mise sous tutelle » des négociations.
Source : le quotidien du médecin.
Les syndicats de médecins suspendent leurs négociations avec l’Assurance-maladie
Les députés ont adopté le 19 janvier à l’unanimité la proposition de loi de la députée Renaissance Stéphanie Rist pour l’accès direct à certains infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes, sans passer au préalable par un médecin généraliste. Un texte dénoncé par les six syndicats représentatifs des libéraux, qui ont annoncé dans la foulée la suspension de leur négociation avec l’Assurance-maladie sur la nouvelle convention. Ces pourparlers, débutés en novembre, doivent aboutir d’ici fin février à une nouvelle convention fixant pour les cinq prochaines années les tarifs des médecins libéraux, ainsi que leurs objectifs en matière d’accès aux soins et de santé publique. Mais les syndicats considèrent que ces tractations « sont mises sous tutelle de plusieurs textes législatifs », dont la proposition de loi Rist, qui vise à faciliter l’accès aux soins, alors que six millions de Français n’ont pas de médecin traitant. Au-delà de ce texte, les négociations conventionnelles sont d’ailleurs complexes, alors que l’Assurance-maladie veut mettre en place un nouveau forfait d’engagement territorial pour lutter contre les déserts médicaux, rapporte Le Quotidien du Médecin. Une proposition qui peine à convaincre les syndicats.
Lien vers l’article du Monde : https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/01/19/les-syndicats-de-medecins-suspendent-leurs-negociations-avec-l-assurance-maladie_6158550_3224.html#:~:text=Les%20six%20syndicats%20repr%C3%A9sentatifs%20des,prescription%20de%20certains%20soignants%20param%C3%A9dicaux.
Le Parlement adopte une réforme de la formation des sages-femmes
Le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi réformant la formation des sages-femmes après un vote unanime à l’Assemblée nationale. Déjà plébiscité lors de deux précédents votes à l’Assemblée et au Sénat, le texte prévoit d’ici à 2027 d’intégrer totalement la formation des sages-femmes au sein des universités, pour « homogénéiser le niveau de formation », et « décloisonner les formations en santé », en priorité à travers les unités de formation et de recherche (UFR) de médecine ou de santé. Cette proposition de loi complète aussi ces études de maïeutique par la création d’un troisième cycle d’une durée d’un an, soit une sixième année de formation. Après une modification du texte au Sénat, il concernera les étudiants débutant « la deuxième année du premier cycle à compter de la rentrée universitaire 2024 ».
Source : le Point.
Les kinés rejettent la revalorisation proposée par l’Assurance-maladie
Plusieurs syndicats ont rejeté les propositions de l’Assurance-maladie, après un an de négociation. De quoi faire passer à la trappe l’augmentation de la consultation de base de 16 à 18 euros. Exit l’augmentation de revenus prévue pour les kinés exerçant en libéral. Lundi soir, le syndicat Alizé a décidé de faire barrage à l’application de nouvelles règles du jeu entre les kinés libéraux et la Sécurité sociale, en discussion depuis un an. Celles-ci prévoyaient une augmentation progressive de la consultation de base des kinés à 18 euros contre un peu plus de 16 euros aujourd’hui, en contrepartie d’un durcissement des conditions d’installation de ces professionnels que les autorités voudraient voir mieux répartis sur le territoire.
Source : les échos.
Arrêt des vacations de vaccination en officine le soir et les week-ends
Selon le ministère, les besoins de la campagne ne permettent plus de justifier leur maintien. Il met donc fin, par arrêté du 18 janvier 2023, au dispositif de centre de vaccination éphémère en officine le soir et le week-end. Cette mesure doit être appliquée dès à présent.
Source : USPO.
Cadre, usages et limites des tests et autotests combinés
Alors que les virus grippaux circulent de manière active depuis le début de l’hiver, et que le nombre de cas de Covid se maintient à un niveau élevé, la demande en tests combinés a fortement augmenté en officine. Cependant, ces TROD ne sont pas pris en charge, ce qui limite leur déploiement et contraint les pharmaciens à les facturer comme s’il s’agissait d’un simple test Covid.
Meet Pharma, une application qui géolocalise les candidats
Meet Pharma est une plateforme dédiée à la mise en relation des candidats et des employeurs dans le domaine de la pharmacie d’officine. Elle se présente comme un moteur de recherche qui permet de trouver un candidat par géolocalisation. Le service s’adresse aux pharmaciens, aux préparateurs en pharmacie, aux apprentis préparateurs, aux employés et vendeurs en pharmacie, aux étudiants (3e année, 4e année, 5e année) et aux conditionneurs et rayonnistes entre autres.
Pour en savoir plus : https://app.meetpharma.fr/
Epitop : le « Tinder de la pharmacie », pour trouver un stage ou un emploi
Titulaire à Montpellier depuis 15 ans et professeure à l’université, Alice Bazile a lancé Epitop pour aider étudiants et diplômés à trouver le stage ou emploi en pharmacie qui leur correspond le mieux. L’application mobile, qui reprend les codes des sites de rencontre, propose aussi des guides en ligne pour accompagner les jeunes qui se destinent à l’officine. L’application Epitop est disponible sur Google Play et sur l’App Store. Plus de renseignements sur : https://epitop.fr/
DPC : l’Ordre attend les attestations des pharmaciens
La dernière période d’obligation triennale de développement professionnel continu (DPC) s’étant achevée fin 2022, l’Ordre appelle désormais les pharmaciens à transmettre la synthèse de leur document de traçabilité à leur conseil d’appartenance. Le document de traçabilité « MonDPC » est un dossier numérique qui rassemble les actions réalisées au titre du DPC. Ce document est accessible depuis le site de l’Agence nationale du DPC (ANDPC) agencedpc.fr, dans l’onglet « Vous êtes/Professionnel de santé ». Le dossier est alimenté automatiquement pour les titulaires tandis que les pharmaciens adjoints doivent compléter eux-mêmes leur compte et y joindre leurs attestations. Il est ensuite possible de générer une synthèse des actions réalisées durant la période 2020-2022. C’est cette synthèse qui doit être transmise à l’Ordre des pharmaciens via le portail de téléservices e-POP. Elle est à déposer dans l’onglet « Démarches » puis « Transmettre les documents DPC ». En cas de difficulté, l’Ordre met à disposition une plateforme téléphonique d’appui : 01 56 21 35 73 (du lundi au vendredi, de 9h à 17h30).
Source : le moniteur des pharmacies.
Lien vers l’article de l’Ordre des pharmaciens :
Les nouveaux LGO seront à leur poste
« Nous sommes en train de terminer les derniers tests auprès de nos 150 pharmacies pilotes qui vont nous permettre d’optimiser l’ergonomie et la fluidité de cette nouvelle version qui sera progressivement installée auprès de nos 6 400 clients au cours du premier trimestre 2023 », confie Serge Badouel, coordinateur du développement Ségur chez Winpharma. De son côté, Isipharm (groupe Astera) a déjà lancé, pour son logiciel LEO, le déploiement de certaines fonctionnalités, sans attendre la certification. « Comme nous avions les agréments pour l’identité nationale de santé (INS), l’appli carte Vitale et la messagerie sécurisée de santé (MSS), nous les avons poussées au sein de notre réseau. Et nous ferons progressivement de même entre janvier et avril pour l’e-prescription et le dossier médical partagé (DMP), l’agrément venant de nous être accordé pour ces deux fonctionnalités », confie Cyril Boissier, directeur commercial de LEO, qui équipe plus de 1 300 officines. Chez Smart Rx, les équipes se tiennent prêtes pour la dernière ligne droite. « Tous les développements sont terminés et les éléments de preuve ont été déposés à l’Agence du numérique en santé (ANS), assure Anne Mocho, directrice marketing et communication de Smart Rx. Nous attendons le feu vert de l’ANS, qui devrait intervenir en janvier, pour débuter le déploiement. » Pour aider les équipes officinales à s’approprier la version Ségur de leur LGO, les éditeurs ont investi dans des dispositifs de formation ambitieux. « Elles pourront accéder à des contenus digitaux expliquant pas à pas les nouvelles fonctionnalités mises à leur disposition dans Winpharma, annonce Serge Badouel. Nous allons aussi organiser des webinaires interactifs où des formateurs experts présenteront des cas d’usage, des retours d’expérience et des bonnes pratiques. Des fiches Ségur seront par ailleurs ajoutées à nos classeurs WinSérénité qui détaillent l’ensemble des fonctionnalités de notre logiciel. Celui-ci abrite d’ailleurs une rubrique « Aide » qui peut être consultée à tout moment. »
Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/revues/le-moniteur-des-pharmacies/article/n-3448/les-nouveaux-lgo-seront-a-leur-poste.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu
Des salaires à l’officine plus attractifs qu’il y paraît
Préparateurs et pharmaciens adjoints sont en réalité mieux rétribués que ce que prévoit la grille de référence. Lancée en mai 2022 par la FSPF, l’enquête sur l’attractivité des métiers de l’officine a permis de traiter 3 690 fiches de salariés remontées par 1 067 pharmacies répondantes et de dégager les tendances lourdes du secteur. L’enquête révèle que ceux qui sont pratiqués à l’embauche sont supérieurs à ce que prévoit la grille, qu’il s’agisse des préparateurs ou des pharmaciens. Concrètement, la médiane mensuelle de rémunération d’un préparateur débutant se situe à 1 838,24 euros, soit une rétribution supérieure à la référence théorique fixée à 1 738,44 euros. Même constat pour les pharmaciens adjoints dont la médiane mensuelle de rémunération au sortir du diplôme est à hauteur du coefficient 500 (3 621,88 euros) correspondant, dans la grille, à une ancienneté de 6 ans et plus. Pour Philippe Besset, il s’agit d’un « élément fondamental à prendre en compte car il représente un déclencheur d’attractivité ». En effet, « le problème est que les jeunes qui regardent les fiches de l’Onisep y voient les salaires de la grille et ne savent donc pas que les entreprises vont en fait les embaucher à un salaire supérieur à celui correspondant au coefficient d’entrée », déplore le président de la FSPF. Pour y remédier, le syndicat compte « ouvrir une négociation sur la classification de telle manière à ce que les coefficients d’entrée soient supérieurs, tant pour les préparateurs que pour les pharmaciens ». L’idée est donc bien de mettre à jour une grille des salaires qui s’est peu à peu éloignée de la réalité du terrain et d’ainsi renforcer l’attractivité des professions de l’officine.
Source : le pharmacien de France.
Tests antigéniques et autotests : leur taux de TVA change
Le changement de taux de TVA relatif aux tests antigéniques et autotests Covid-19 (actuellement de 0 %) est en passe d’être tranché. Il doit encore recevoir l’aval du ministère de l’Economie et des Finances. « La Direction de la sécurité sociale a adressé une lettre demandant à Bercy de se positionner », a indiqué Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), lors de sa conférence de presse du 17 janvier. Deux solutions tiennent actuellement la corde. Pour la délivrance des autotests au public et celle des tests antigéniques aux professionnels de santé, la nouvelle TVA à 20 % s’appliquerait à l’achat. « Cela n’aura aucune incidence puisque cette TVA est ensuite récupérée par le pharmacien », explique Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). « Pour cette délivrance aux professionnels de santé au nouveau taux, la perte financière sera infime, de quelques centimes par unité facturée, dans la mesure où elle ne représente que 5 % des délivrances de tests antigéniques », rassure-t-il. Pour les autotests supervisés, facturés actuellement 3,50 euros HT (TVA 0 %) à l’Assurance maladie, il faudra aussi facturer en plus la TVA. En revanche, pour la réalisation des tests antigéniques en officine (95 % des cas) et la facturation au patient, la TVA sera annulée de la façon suivante : puisqu’il n’y a pas de TVA sur l’acte de dépistage (11,50 € pour le prélèvement, l’analyse, l’annonce au patient et l’inscription dans SI-Dep), l’idée qui séduit également l’Assurance maladie est d’intégrer le prix du matériel (5 euros de test) soumis à TVA, dans le prix de l’acte qui serait alors facturé 11,50 + 5 = 16,50 € à TVA 0 %.
Source : le moniteur des pharmacies.
Biosimilaires : ces médecins opposés à la substitution par les pharmaciens
Interrogé sur la substitution des biosimilaires en officine lors du Café Nile du 18 janvier 2023, Franck Devulder, président de la CSMF (Confédération des syndicats médicaux français) a répondu qu’il y était « farouchement opposé ». S’il fait une distinction entre les « petites molécules » comme les biosimilaires de l’héparine prescrits pour une entorse par exemple, et donc pour une durée déterminée, et les « biothérapies », il prône l’interchangeabilité et surtout « la décision partagée avec le patient puisque cela le concerne, le médecin généraliste ou spécialiste, et le pharmacien ». « On a tous un rôle à jouer. S’il doit y avoir une incitation financière, je ne dis pas que c’est le médecin qui doit la toucher avant toute chose, mais c’est avant tout l’interchangeabilité et le concept de décision partagée », ajoute le président de la CSMF. Celui-ci estime également que la substitution des biosimilaires par les pharmaciens « ne marchera pas » en raison de la responsabilité du pharmacien si la substitution entraîne des problèmes pour le patient.
Source : le moniteur des pharmacies.
Un accès sécurisé renforcé aux services numériques de e-santé
Depuis le 1er janvier 2023, l’authentification par ProSanté Connect est obligatoire pour accéder aux services numériques en santé. L’Ordre national des pharmaciens renforce également la sécurisation de l’identification électronique des pharmaciens pour accéder à e-POP, son portail de services en ligne. Cette optimisation est effective depuis le jeudi 19 janvier 2023.
Lien vers l’article :
CHIFFRES
Près de 75 % des pharmaciens se disent non satisfaits du rythme de ramassage des DASRI, pour 20% des pharmacies, aucun ramassage n’a eu lieu depuis plus de 6 mois, pour 40% des pharmacies, le délai entre les ramassages est de 4 à 6 mois, malgré leurs demandes d’enlèvement. Source : sondage USPO.
+ 1,8 % : c’est la revalorisation de la valeur du point à l’officine, proposée par les syndicats de titulaires, soit l’équivalent de la revalorisation du Smic au 1er janvier 2023. Un niveau rejeté par la FO branche pharmacie, qui réclame de nouvelles négociations.
Lors de ses vœux à la presse ce mardi 17 janvier, Thierry Hulot, le président du Leem, a érigé en impératif le fait de garantir en 2023 l’accès aux médicaments aux Français. « Avec plus de 660 ruptures déclarées au premier semestre 2022, contre 900 sur l’ensemble de l’année 2021, le phénomène s’amplifie de jour en jour », a constaté le patron du syndicat des entreprises du médicament, en rappelant que les ruptures avaient des causes multifactorielles : regain des pathologies hivernales, augmentation de la demande mondiale de médicaments supérieure à l’augmentation des capacités de production, concentration des fournisseurs de matières premières et d’excipients…
Sachant que les prix administrés en France sont « parmi les plus bas d’Europe: 40% moins chers qu’en Suisse, 33% moins chers qu’en Allemagne, 18% moins chers qu’en Italie », « beaucoup d’entreprises, souvent parmi les plus innovantes, renoncent progressivement à commercialiser leurs produits » en France, déplore le syndicat des entreprises du médicament. Côté génériqueurs, « nous sommes passés en marge négative sur 160 références de médicaments essentiels, majoritairement fabriqués en France et valant moins de 5 € la boîte », renchérit Jérôme Wirotius, directeur général de Biogaran.
Biogaran a décidé d’augmenter ses stocks de sécurité minimale de médicaments, passant de trois mois à trois et demi, voire quatre sur l’ensemble de ses 900 références. « Nous avons pris cette décision, car il est de plus en plus difficile de prévoir la demande, et nous anticipons une année 2023 complexe », explique Jérôme Wirotius, son directeur général. Le laboratoire pointe toutefois un modèle à bout de souffle pour le secteur. « Un flacon d’amoxicilline pédiatrique est vendu 76 centimes d’euros: avec l’inflation, pour chaque flacon vendu, nous perdons de l’argent. » Source : euractiv.
Face à la pénurie de médicaments, Sanofi fait tourner à plein régime ses usines de production tricolores, notamment celle de Lisieux (Calvados), spécialisée dans la production de Doliprane® (paracétamol). Quelque 424 millions de boîtes de l’antalgique ont ainsi été fabriquées et livrées en France en 2022, un niveau record depuis le début de sa commercialisation en 1964, à comparer aux 355 millions de boîtes par an vendues en moyenne avant la pandémie. L’entreprise assure avoir fait tourner ses machines « 7 j/7 et 24 h/24 » et prévoit encore d’embaucher 17 postes en CDI dès ce mois de janvier. En décembre, près de 1,5 million de boîtes sont ainsi sorties chaque jour des machines du site, contre un rythme de croisière habituel de 1 million de boîtes. Source : les échos.
+ 19,5 % : c’est l’augmentation de la production de Doliprane en 2022 par rapport aux volumes habituellement mis sur le marché. Source : FSPF.
723.000 bébés sont nés en France en 2022 (19.000 de moins qu’en 2021), soit le chiffre le plus bas depuis 1946, selon l’Insee. Sur la même période, 667.000 décès ont été comptabilisés (5.000 de plus qu’en 2021), permettant au solde naturel de la population française de rester positif.
Les infirmières britanniques sont de nouveau en grève pour deux jours cette semaine. Cette nouvelle mobilisation témoigne de l’impasse dans les négociations entre le principal syndicat d’infirmières, le Royal College of Nursing (RCN) et le gouvernement conservateur de Rishi Sunak, qui refuse les augmentations que le RCN réclame. Le gouvernement, qui veut faire voter une loi instaurant un service minimum dans certains secteurs, dénonce de son côté l’impact de ces grèves sur les patients. Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/royaume-uni-nouvelle-greve-des-infirmieres-pour-reclamer-des-hausses-de-salaire-20230118
Trois mois après le grand ménage annoncé par Doctolib, près de 60% des naturopathes, hypnothérapeutes ou autres sophrologues ont quitté la plateforme sans attendre la résiliation automatique de leur contrat, rapporte Le Quotidien du Médecin. Ce sont ainsi plus de 3.000 praticiens « bien-être » exerçant des professions non réglementées qui ne proposent plus de rendez-vous en ligne.
L’UFC-Que Choisir a passé en revue l’évolution des tarifs de 594 contrats de complémentaires santé sur 128 organismes. L’organisation note ainsi une hausse médiane de 7,1% en 2023 soit « 126 € sur l’année. Dans un cas sur cinq, l’augmentation dépasse même 240 €. Dans le détail, la tendance apparaît plus marquée chez les assureurs (+9%) et les institutions de prévoyance (+8,8%) que parmi les mutuelles (+6,9%).
Portée par la Covid-19, l’économie de l’officine pourrait toutefois décrocher dans les prochains mois, redoute la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). En cause, la chute de 84%, en volume, des activités Covid (TAG, vaccination…) en décembre, soit un manque à gagner de 310 millions d’€ comparé à l’année précédente. Ce décrochage n’a pas pu être compensé par les bonnes performances du médicament remboursable (+5,6%) et non remboursable (+19,9%).
Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP), a annoncé que l’instance ordinale appliquera cette année une hausse de 8 points sur les cotisations des pharmaciens.
Comme une bonne partie de ses voisins européens, l’Italie est elle aussi confrontée à une grave pénurie. Selon l’agence italienne du médicament (AIFA), plus de 3 198 produits sont désormais en rupture de stock. Dans tout le pays, les réserves d’antibiotiques, antiépileptiques, antidouleurs, antihypertenseurs, antidépresseurs, diurétiques et antireflux, diminuent à vue d’œil. Et dans une partie de l’Italie, le paracétamol et les anti-inflammatoires à base d’ibuprofène commencent à manquer. Mais ce n’est pas le cas partout, ce qui explique l’afflux de clients français en Ligurie, où les officines ont réussi à sauver, voire à reconstituer des stocks. Source : le quotidien du pharmacien.
Une participation de l’assuré « entre 35% et 45% » est prévue dans le cadre de la prise en charge anticipée de certains dispositifs médicaux (DM) numériques et de certaines activités de télésurveillance médicale selon un projet de décret. Source : tic pharma.
Non, le magasin n’est pas mort. L’an passé, le commerce physique s’est même mieux porté que l’e-commerce. Du jamais-vu depuis la création d’Amazon, en 1992. Et un contraste saisissant avec les deux ans de pandémie de Covid-19. Les ventes de fin d’année sont en croissance de 5,3 % par rapport à 2021. Source : le figaro.
GROUPEMENTS
Communication : l’insupportable handicap des pharmaciens
Société de livraisons à domicile ou prestataire de PDA, ces nouveaux entrants sur le marché du médicament provoquent la colère des pharmaciens. Moins par le caractère innovant de leur activité et leur intrusion dans le monde de l’officine que par leurs méthodes marketing. Car les messages publicitaires dont ils usent mettent une fois de plus en évidence la distorsion de concurrence qui pénalise les officinaux, interdits, eux, de communiquer sur leurs services. Ces sociétés ont-elles le droit de faire de la pub ? Et si oui, pourquoi les pharmaciens, notamment par le biais de leurs groupements, n’y sont pas autorisés ? Pour Alain Grollaud, président de Federgy, la Chambre syndicale des groupements, reprocher aux pharmaciens leur immobilisme relèverait du procès d’intention. Ou pour le moins d’une mauvaise connaissance de la situation. Car les groupements d’officine n’ont de cesse de réclamer le droit de communiquer. « Une fois de plus, nous nous retrouvons lésés, comme nous le sommes également face aux sociétés de matériel médical. Il faut indéniablement que la situation change car elle n’est plus tenable pour des pharmaciens qui apportent des services à leurs patients et ne sont toujours pas en mesure de les promouvoir. »
Source : le quotidien du pharmacien.
Prix trop élevés : Lafayette brandit l’arme du déréférencement
Engagé dans les négociations annuelles avec les fournisseurs, Lafayette menace de ne plus référencer certains produits pour protester contre des augmentations tarifaires trop élevées et surtout qu’il juge arbitraires. Alors que le groupement, comme ses homologues, se trouvent en pleine période de négociation avec les fournisseurs, Pascal Fontaine dénonce ces hausses vertigineuses et remet en cause leur bien-fondé. « Les fournisseurs font preuve d’un manque total de transparence pour justifier leurs pratiques tarifaires. La hausse des matières premières à elle seule ne peut expliquer ces augmentations », s’insurge-t-il, égrenant également d’autres hausses : 10 % pour l’aromathérapie, 7 % pour la nutrition infantile et la cosmétique ou encore 6 % pour les compléments alimentaires. « Nous en sommes aujourd’hui à une hausse de 9,85 points sur les produits de TVA à 20 %, de 3,83 points sur le médicament non remboursé (TVA 2,1 %), de 10,95 points sur les produits de TVA à 10 % et de 8,31 points sur la TVA à 5,5 % », détaille-t-il. Le bras de fer avec les fabricants va se poursuivre jusqu’au 28 février. Durant cette période, une autre menace plane sur les distributeurs, pharmaciens et leurs groupements. L’article 3 du projet de loi Descrozaille prévoit en effet qu’en l’absence d’accord entre les deux parties à l’issue des négociations tarifaires, les conditions du fournisseur s’appliquent.
Source : le quotidien du pharmacien.
Un groupement de pharmaciens se fait pirater des données clients
Un hacker sud-américain propose à la vente, sur le service de messagerie instantanée Telegram, le fichier de 150 000 clients d’un groupement de pharmaciens français. Une information révélée par le site zataz.com. Sur des captures d’écran, le site du groupement Médiprix apparaît en effet, ainsi que les données volées : une liste de clients contenant adresses mail, numéros de téléphone portables et fixes, adresses postales. « Des données clients exclusivement, provenant très certainement du programme fidélité », rassure Jérôme Escojido, cofondateur et codirigeant du groupement, qui prend l’affaire très au sérieux. « Aucune donnée patient n’est, en revanche, contenue dans notre carte de fidélité », rappelle le dirigeant. Damien Bancal précise toutefois que certains éléments sont inquiétants : « Le pirate affiche des contenus volés baptisés « mutuelle » ou encore « carte Vitale ». » Toutefois, selon ses informations, « le pirate n’indique pas une tentative de prise de contact avec l’entreprise (chantage, aide, etc.) ». Ses visées seraient donc purement commerciales. De son côté, Jérôme Escojido assure tout mettre en œuvre pour identifier la faille, alors que les données divulguées sont stockées sur un hébergeur de données de santé.
Source : le quotidien du pharmacien.
Mediprix : défier la crise grâce à une image positive de la pharmacie
Bien que l’inflation semble s’être tassée à 5,9 % en décembre, une reprise à 7 % est attendue pour les deux premiers mois de l’année. Conscient du poids que ce phénomène représente pour l’économie officinale, le groupement Mediprix propose à ses adhérents plusieurs solutions. « Les actions lancées en cours d’année 2022 ont permis au réseau de progresser avec un chiffre d’affaires en hausse de 25 %, soit 750 millions d’euros, et de dégager un résultat en hausse de 32 % en moyenne sur l’année 2022 (hors Covid) », se félicite Jérôme Escojido, cofondateur du groupement qui compte aujourd’hui 185 pharmacies adhérentes. « Nos opérations commerciales (RFA et Coop) ont permis à nos pharmaciens de dégager deux fois plus de valeur qu’un an auparavant », poursuit-il. L’un des principaux facteurs de cette performance est le développement de la marque propre. Les quelque 200 produits du Laboratoire Medilab ont connu un engouement exponentiel tel, en cette période de crise du pouvoir d’achat, qu’ils ont vu le chiffre d’affaires doubler en un an. « Les produits à la marque sont aujourd’hui les premiers contributeurs de marge de l’officine, hors médicaments remboursés », précise le dirigeant de Mediprix.
Source : le quotidien du pharmacien.
Et de quatre pour Giphar
Après l’Oise, l’Hérault et le Maine-et-Loire, c’est au tour de la Côte-d’Or d’accueillir une plateforme logistique Giphar. Cet investissement de 15 millions d’euros (10 000 m2), situé dans la métropole dijonnaise, desservira 220 pharmacies du quart est de la France, dont la majorité en service Premium en plus de 10 000 références. Cette implantation a non seulement contribué à créer plus de 70 emplois, mais elle respecte aussi les impératifs environnementaux (LED, photovoltaïque, végétalisation, bornes de recharge électrique…) et inclut quelques innovations telles que le robot dépileur de bacs à grande capacité, les bacs froids sans pain de glace longue conservation, ou encore la livraison à vélo dans le centre-ville de Dijon.
Source : le quotidien du pharmacien.
Des doudounes pour les équipes PharmaVie
En prévision des tensions énergétiques qui pourraient survenir durant l’hiver et des vagues de froid hivernal, PharmaVie a proposé avant les fêtes à ses pharmaciens adhérents une offre de vestes sans manches. Mi-décembre, plus de 1 000 de ces doudounes grises floquées au logo du groupement avaient déjà été commandées et livrées. Issus d’une fabrication écoresponsable, ces vêtements, disponibles en tailles hommes et femmes, ont permis aux titulaires d’équiper leurs salariés de manière homogène.
Source : le quotidien du pharmacien.
Pharmabest moins chère sur sa zone de chalandise
Du 16 au 31 janvier, les 112 pharmacies du réseau Pharmabest proposeront des produits de parapharmacie à prix bas. Cette nouvelle campagne, déployée sur les vitrines des pharmacies, dont l’objectif est d’éviter le renoncement aux soins en cette période d’inflation, garantira que la pharmacie adhérente est la moins chère en hygiène-beauté dans sa zone de chalandise.
Source : le quotidien du pharmacien.
iPharm mise sur Paris et les jeunes
Pour 2023, le groupement iPharm, qui a intégré 17 primo-accédants au cours des deux dernières années, et compte désormais 64 adhérents, se fixe pour objectif d’étoffer son réseau de + 28 %. Dénombrant déjà 61 pharmacies en Île-de-France, dont 38 à Paris intra-muros, il réalisera ce pari notamment grâce à l’installation de jeunes diplômés dans cette région. En effet, il entend poursuivre son projet « iPharm vous installe » qui a contribué à rajeunir le réseau et il offrira tout au long de l’année des ateliers de formation. Autre innovation, le compagnonnage lancé fin 2022 permet à tout jeune de bénéficier d’un parcours de formation pendant un an au sein de trois pharmacies iPharm, sous le double statut de pharmacien adjoint et d’apprenti compagnon.
Source : le quotidien du pharmacien.
Grève des pharmaciens : la profession est divisée
Quelle riposte et quelle mobilisation pour exprimer le ras-le-bol actuel de la profession ? La réunion du 18 janvier, qui s’est tenue en soirée dans les locaux de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) afin de définir une ligne d’action commune aux syndicats, groupements et à l’Ordre des pharmaciens, notamment autour du plan de bataille de l’USPO décidé en AG extraordinaire, n’a pas emporté l’adhésion totale attendue par ce syndicat. En revanche, une action immédiate fait l’unanimité syndicale : « Nous avons prévenu le CEPS, le Leem et le Gemme que nous boycotterons la prochaine réunion du Comité de suivi des génériques du 26 janvier », annonce le président de la FSPF. Les groupements se montrent également dubitatifs sur les mesures les plus dures envisagées par l’USPO, même si Alain Grollaud, président de Federgy, ne cache pas être, à titre personnel, favorable à un mot d’ordre de grève. Il suivra la décision de son conseil d’administration qui se tient ce 19 janvier après-midi. De son côté, Laurent Filoche, président de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), est sur la même ligne que la FSPF. Cependant, « une campagne de communication et la réalisation d’une enquête auprès des Français ne pourront que mettre les patients de notre côté », pense-t-il.
Source : le moniteur des pharmacies.