Actualités du 16 au 20 mai 2022

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Dépistage du cancer colorectal : des assouplissements prévus pour la formation

Le coup d’envoi du dépistage du cancer colorectal en pharmacie prévu dans la convention nationale pharmaceutique de 2022 a été donné le 7 mai. Afin de lancer rapidement cette nouvelle mission, les syndicats pharmaceutiques veulent simplifier l’étape de la formation rendue obligatoire par les textes réglementaires (et non pas par la convention). « Nous travaillons avec l’Assurance maladie et la tête de réseau des centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) pour remplacer une formation présentielle en centre régional par une formation courte à l’officine et en e-learning sur cette pathologie cancéreuse, son épidémiologie… », a indiqué Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), lors de son point d’actualité hebdomadaire du vendredi 13 mai.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Recours au Conseil d’Etat sur la baisse du prix des TAG

Les actions des pharmaciens contre la baisse de la rémunération des TAG se poursuivent, suite à l’appel à la mobilisation de l’USPO. Ce montant de 16,50 euros incluant le prix du test (5€), le diagnostic, l’annonce du résultat et l’enregistrement du résultat (1,90€) et le prélèvement (9,60€), ne permettent plus aux officines de proximité de proposer des TAG dans de bonnes conditions. De plus, la différence de rémunération entre les professionnels de santé pour un travail identique est inadmissible et reste très mal acceptée par les pharmaciens. Pour la première fois, le nombre de TAG est inférieur au nombre de RT-PCR. Cette donnée témoigne de l’impact progressif mais certain de la baisse de la rémunération imposée par l’assurance maladie le 1er avril dernier. Ces résultats confirment la diminution du nombre de pharmacies proposant des TAG depuis cette date. En parallèle de cette action et comme annoncé, l’USPO a déposé un recours auprès du Conseil d’Etat afin de remettre en cause la baisse injustifiée de la rémunération des pharmacies réalisant des TAG.

Source : USPO.

 

L’UNPF pour une un entretien pharmaceutique sur les biosimilaires

L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) propose d’instaurer un entretien pharmaceutique pour la substitution des biomédicaments afin d’en favoriser le bon usage et l’observance. L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) propose également d’élargir, de façon concertée et raisonnée, le répertoire des molécules concernées et d’instaurer un entretien pharmaceutique pour la substitution des biomédicaments afin d’en favoriser le bon usage et l’observance. L’UNPF demande au prochain ministre de la Santé de prendre à bras le corps ce sujet et de donner aux pharmaciens un horizon clair sur leur implication dans le développement des biosimilaires. En l’état, le message envoyé aux professionnels de santé et aux patients manque de clarté. L’UNPF propose de réunir rapidement les parties prenantes de ce dossier pour le remettre sur les bons rails.

Pour en savoir plus : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/pour-un-developpement-assoupli-et-concerte-de-la-substitution-des-biosimilaires

 

Mon espace santé : et maintenant l’appli !

Lancé officiellement le 3 février 2022, Mon espace santé, le nouvel outil numérique de l’Assurance maladie destiné aux Français, est désormais disponible en application mobile pour smartphones, gratuite sur App store et Google Play Store. L’appli reprend les grandes fonctionnalités de Mon espace santé : le téléchargement de documents comme des ordonnances, les certificats de vaccination contre le Covid-19, les comptes-rendus d’examens biologiques ; le profil médical qui permet d’indiquer l’historique de ses maladies, ses allergies, etc. ; la messagerie sécurisée afin d’échanger avec ses professionnels de santé. L’appli permet aussi aux patients de choisir quel professionnel a accès à ses données. En outre, elle donne la possibilité aux parents d’activer les espaces santé de leurs enfants. Les premiers avis affichés sur Play Store sont positifs : l’application est ergonomique et plus simple d’utilisation que sa version web. Pour l’heure, elle a été téléchargée par plus d’un millier de personnes.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

GlaxoSmithKline : change de nom pour devenir ‘GSK’

Le groupe GlaxoSmithKline a annoncé le 17 mai qu’il avait désormais officiellement changé de nom pour devenir « GSK ». Cette décision intervient alors que le groupe a prévu d’introduire en Bourse Haleon, sa filiale de santé grand public, dans le courant de l’été, afin de se recentrer sur ses activités dans les médicaments.

Source : la tribune.

 

« Santé : faire le pari des territoires »

74 % des Français estiment que le système de santé s’est dégradé ces dernières années et qu’il est de plus en plus en décalage avec les besoins des patients et les attentes des professionnels de santé. Pour mettre en lumière les inadéquations entre besoins et dépenses de santé au niveau départemental, l’Institut Montaigne a développé une cartographie inédite et interactive. En s’appuyant sur cet outil et sur plus de 50 auditions d’acteurs du secteur, le think tank publie le rapport Santé : faire le pari des territoires. Ce travail dresse un constat sans appel : si les politiques de santé doivent être décidées au niveau national pour assurer un cadre commun, notamment en matière de déploiement du numérique, il devient urgent de donner aux acteurs locaux et de terrain des leviers d’action concrets pour améliorer l’accès aux soins et inventer les parcours santé de demain. On notera parmi les propositions, la formation des professionnels de santé au début comme au cours de leur carrière pour favoriser l’approche globale de la santé, la formation à la gestion de l’innovation et la dimension managériale ; mais également l’évolution de la LFSS et la mise en place d’un livre blanc sanitaire qui examinerait le contexte mondial et français dans le domaine de la santé à un horizon de 15 à 20 ans (transformations sociétales, évolutions du secteur de la pharmacie et de l’équipement médical, forces et faiblesses du positionnement industriel français, etc.), identifierait les principaux objectifs stratégiques à cet horizon – notamment en matière de santé de la population – et fixerait des objectifs plus opérationnels à un horizon plusbref, par exemple de 5 à 10 ans.

Lien vers le rapport :

https://www.institutmontaigne.org/themes/imv3/templates/publications/im_sante-et-territoire/telechargements/sante-faire-le-pari-des-territoires-rapport.pdf

 

Lumirelax® – la crème désormais à prescription médicale obligatoire

Depuis le 18 mai 2022, en cohérence avec sa forme comprimée, le Lumirelax® crème 10% est intégré à la liste II, et donc à prescription médicale obligatoire. Cette crème est essentiellement dispensée en pharmacie sur prescription médicale. L’ANSM précise que la durée d’utilisation de ce médicament est limitée à 8 jours de traitement et une contre-indication chez l’enfant de moins de 15 ans a été ajoutée.

Source : USPO.

 

Une enquête Radio France révèle des failles sur Doctolib

Start-up la mieux valorisée de France, utilisée par 50 millions de personnes, Doctolib, la plateforme de prise de rendez-vous qui a joué un rôle phare dans la vaccination contre le Covid, ne chiffre pas les données santé de bout en bout selon une enquête de la cellule d’investigation de « Radio France ».

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/une-enquete-radio-france-revele-des-failles-sur-doctolib?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20220520%5D&utm_content=20220520&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Cancer, diabète, Parkinson : généralisation de trois nouveaux protocoles de coopération impliquant des infirmières

Trois nouveaux protocoles de coopération impliquant la profession infirmière sont généralisés via des textes parus au Journal officiel. Ils concernent la prise en charge des mucites chez les patients soignés pour cancer, le suivi des diabétiques et les traitements des parkinsoniens. Dans le deuxième protocole autorisé, l’infirmier pourra par exemple, à la place du médecin, suivre des patients diabétiques traités par insuline munis d’un carnet glycémique électronique et les surveiller par télémédecine.

Source : le quotidien du médecin.

 

Crise de l’hôpital : le Dr Pelloux prédit le chaos cet été et réclame la réintégration des soignants non-vaccinés

Le président de l’Association des médecins urgentistes de France alerte sur la « situation catastrophique » qui se profile dans les hôpitaux cet été. Face au manque de personnels, il appelle à faire revenir les soignants non-vaccinés sur le pont.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/conditions-d-exercice/73978-crise-de-l-hopital-le-dr-pelloux-predit-le-chaos-cet-ete-et

 

Le masque FFP2 à pli vertical, pas facile à ajuster

Les masques FFP2 de forme KN 95, qui possèdent des élastiques derrière les oreilles et un pli vertical, présentent des difficultés à s’ajuster au visage, et ne garantissent donc pas la protection adéquate pour les utilisateurs, selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS).

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/formation/specialites-medicales/infectiologie/le-masque-ffp2-pli-vertical-pas-facile-ajuster?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20220519%5D&utm_content=20220519&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

CHIFFRES

 

+13,7 % : c’est la hausse du chiffre d’affaires total du réseau des pharmacies au premier trimestre 2022 par rapport à la même période en 2021, selon les données de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Les marges de dispensation des médicaments remboursables ressortent en hausse de 7,6 %.

Le président de la FSPF a coupé court aux rumeurs de fin de prise en charge des tests Covid-19 pour les personnes vaccinées, que le magazine économique « Capital » a fait courir jeudi 12 mai : « L’état d’urgence sanitaire se termine le 31 juillet 2022 et d’ici là, il n’y aura pas de modification de la réglementation concernant le remboursement des tests et des masques. Après cette date, on verra ce qu’il en adviendra avec le nouveau gouvernement ».

La digitalisation de l’officine est-elle indispensable ? « Mille fois oui », a répondu Renaud Nadjahi, vice-président de l’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine), « pour la communication de proximité » avec les patients et les autres professionnels de santé. Il distingue néanmoins l’acte de vente, y compris en ligne de la prise en charge du patient.

+23% : c’est la progression des ventes sur smartphones et tablettes numériques en 2021. Source : Indice du Commerce Mobile / Fevad.

La France approche du million de cas possibles de réinfections par le Covid-19. Les jeunes adultes (18-40 ans) et les professionnels de santé sont particulièrement touchés. La réinfection possible est définie « lorsqu’un premier épisode de Covid est suivi d’un deuxième, à condition qu’ils soient espacés d’au moins 60 jours ».

Le chef suprême de la Corée du Nord, Kim Jong-un, a blâmé les autorités sanitaires du pays pour leur gestion de l’épidémie, qui a fait 50 morts depuis son apparition officielle. Au banc des accusés, les pharmacies, auxquelles il est reproché de ne pas être ouvertes 24 heures/24.

Les besoins médicaux sont indiscutablement là. Selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), jusqu’à 11% de la population française habiterait des territoires sous-dotés en médecins généralistes. Ce qui pousse certains départements à investir dans des cabines ou des bornes de téléconsultation. Un an et demi après l’installation de telles structures, le retour est plutôt positif, estime Martine Tabouret, vice-présidente du Conseil départemental de l’Ain. Certaines cabines enregistrent 180 consultations par mois, détaille-t-elle. « Je pense que cela peut contribuer à « désaturer » les urgences ». Source : maddyness.

La société française Alan, spécialisée dans « l’assurtech » (technologie de l’assurance), a annoncé le 5 mai avoir bouclé une levée de fonds de 183 millions d’euros en série E, qui doit lui permettre de poursuivre ses développements en France et à l’international et de recruter 1.000 nouveaux collaborateurs.

Réduction du ticket de caisse papier : il n’y aura plus d’impression et de distribution systématique des tickets de caisse, de carte bancaire, d’automates, de bons d’achat et des tickets de promotion ou de réduction des prix à compter du 1er janvier 2023 (article L. 541-15-10, IV du code de l’environnement).

Le Commerce Coopératif et Associé affiche en 2021 un chiffre d’affaires de 163 milliards d’euros soit une croissance de 4,5 % venant compléter les 2 % de hausse de 2020. Ces résultats sont à mettre au regard de ceux du commerce de détail qui progresse lui de 3,9 % en 2021 alors qu’il avait enregistré une baisse conséquente de 2,6 % en 2020. Ainsi sur ces deux années consécutives, le Commerce Coopératif et Associé voit sa représentativité progresser au sein du commerce de détail en France et affiche pour la 20ème année consécutive, une croissance supérieure à celle du commerce de détail.

Treize étudiants de l’Université de Paris, recalés de médecine à cause d’un oral organisé dans le cadre de la mise en place de la réforme de la Paces, viennent d’obtenir gain de cause après un an de procédures en justice. Le tribunal administratif de Paris a confirmé des irrégularités dans le déroulement des examens, et ordonne à la faculté de médecine de les réintégrer en deuxième année dès la rentrée prochaine. 

9 millions de décès sont imputables chaque année à la pollution, selon une étude publiée dans le Lancet Planetary Health. Les polluants de l’air, de l’eau et des sols causent ainsi trois fois plus de morts que le sida, la tuberculose et le paludisme. Les pays en développement sont les plus concernés.

La FDA américaine a approuvé une dose de rappel du vaccin de Pfizer et BioNTech contre la Covid-19 pour les enfants âgés de 5 à 11 ans. Un essai couvrant un schéma de trois doses pour les enfants âgés de 6 mois à 4 ans est en cours, les premières données étant attendues « dans les semaines à venir », ont déclaré Pfizer et BioNTech.

Depuis le 16 mai, le port du masque n’est plus obligatoire dans les transports en commun (train, métro, bus…). Pour autant, le Gouvernement précise qu’il reste bien recommandé dans les établissements de santé et notamment les pharmacies d’officine pour les patients et les soignants. Les pharmaciens titulaires peuvent donc décider de le rendre obligatoire dans leur officine.

 

Le dispositif de développement professionnel continu (DPC) constitue une obligation légale et triennale pour tous les professionnels de santé en exercice dont les pharmaciens. Chacun d’entre eux doit justifier, sur une période de trois ans, de son engagement dans une démarche de DPC. Les pharmaciens ont donc jusqu’au 31 décembre 2022 pour remplir cette obligation.

 

Pour les moins de 35 ans, le tiers de la consommation se fait en ligne. Le panier moyen en e-commerce est aussi moitié plus élevé qu’en magasin, à 57 euros contre 38 euros. Source : Baromètre BPCE Digital & Payments.

 

Le Gemme, qui représente les industriels du générique et du biosimilaire, a décidé de boycotter la réunion du 12 mai du comité de suivi des génériques, organisée par le CEPS. Un geste fort pour dénoncer la nouvelle baisse de prix des génériques qui s’appliquera dans les prochains jours. « Cette décision a fini par s’imposer, car la situation actuelle est telle que les membres du Gemme et leurs façonniers ne peuvent plus faire face à de nouvelles baisses de prix », a déclaré Stéphane Joly, président du syndicat. L’organisation rappelle que les industriels du générique ont déjà enregistré des baisses de prix représentant près de 80 millions d’€ en 2022.

 

Une maladie infectieuse rare tient actuellement en alerte les autoritaires sanitaires internationales. Il s’agit de la variole du singe dont une quarantaine de cas est en cours d’évaluation en Europe, auxquels s’ajoutent possiblement 13 cas au Canada. L’alerte a débuté le 13 mai 2022, avec le signalement par les autorités britanniques à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 3 cas de monkeypox, ou variole du singe, chez des personnes d’un même foyer dont un revenait du Nigeria. Un premier cas suspect a été signalé en Ile-de-France.

 

L’Assurance-maladie poursuit son travail d’enquête sur la fraude aux prestations. Après une première mission sur les soins infirmiers et la complémentaire santé solidaire (C2S), elle va s’intéresser d’ici à la fin du 1er semestre 2022 aux indemnités journalières et aux transporteurs sanitaires. L’évaluation portera ensuite sur plusieurs professions de santé, dont les médecins généralistes, les masseurs-kinésithérapeutes, les pharmaciens et l’hospitalisation à domicile. Puis viendront en 2023 les chirurgiens-dentistes, les médecins spécialistes, les biologistes, les rentes.

 

80 % : c’est la baisse du risque d’hospitalisation des personnes vaccinées de plus de 80 ans pendant la quatrième vague de Covid-19 en France (septembre 2021), selon une étude de la Drees.

 

Dans une analyse, l’Insee évalue à 95.000 le nombre de « sur-décès » en France entre mars 2020 et décembre 2021. Un chiffre inférieur donc aux 130.000 à 146.000 décès officiellement liés à la Covid-19 sur la période. Une partie de la différence s’explique par les décès de personnes atteints du virus, mais qui n’auraient de toute façon pas survécu en raison d’autres pathologies graves.

 

Telecom Design, spécialiste de l’internet des objets, lève 70 millions d’euros pour doper ses activités dans la télésurveillance. Ses fondateurs ciblent notamment le marché de la téléassistance pour les personnes âgées. D’ici à la fin de l’année, l’entreprise entend ainsi lancer un service de suivi d’activité en dehors du domicile destiné aux seniors non dépendants qui auront à leur poignet non plus un simple bracelet, mais une véritable montre connectée. Source : les échos.

 

Un pharmacien suisse, six de ses salariés et cinq clients comparaissent depuis lundi devant le tribunal de Genève. Accusé d’avoir escroqué pendant une dizaine d’années les caisses maladie, le titulaire prétend avoir simplement aidé des patients dans le besoin. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/justice/le-robin-des-bois-des-pharmacies-suisses-juge-pour-escroquerie?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20220517%5D&utm_content=20220517&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

La FSPF n’est pas la seule à s’alarmer des baisses de tarifs des dispositifs médicaux et du matériel médical. La Fédération des prestataires de santé à domicile (FEDESPAD) s’alarme aussi. Le 19 mai, son président Charles-Henri des Villettes a rappelé que les prestataires vont subir cette année 68 millions d’euros de baisses des prix des produits et prestations. A ce chiffre, il faut ajouter l’impact de l’inflation et de la hausse des prix des carburants et de l’énergie, soit 159 M€. Le résultat net du secteur des PSAD est donc estimé à 60 M€ contre 189 M€ en 2021 et 247 M€ en 2020, alors que le chiffre d’affaires est sensiblement le même depuis trois ans. En 2022, il devrait s’élever à 4,7 milliards d’euros. La FEDEPSAD réclame par conséquent un moratoire ou un « gel » des baisses de prix pour 2022 et une aide spécifique sur le carburant au même titre que les autres professionnels (médecins, infirmiers …) qui se déplacent à domicile, soit 15 centimes par litre.

 

Une expérimentation lancée par l’Union régionale des professions de santé (URPS) pharmaciens, le club Soroptimist, le Collège de cardiologie de Guyane avec le concours du Lion’s club a permis d’équiper les 49 officines du territoire d’un dispositif médical permettant de détecter l’arythmie cardiaque. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/formation/specialites-medicales/cardio-vasculaire/un-testeur-darythmie-cardiaque-dans-toutes-les-pharmacies-de-guyane?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20220518%5D&utm_content=20220518&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

L’épidémie de Covid-19 a mis en lumière le diagnostic biologique à travers l’explosion du dépistage du coronavirus. Une enquête menée par OpinionWay pour Roche Diagnostics France en octobre 2021 révèle l’intérêt croissant des Français pour les tests. 9 Français sur 10 conscients de l’importance des tests dans leur parcours de soins.

 

20 % des médicaments envoyés par la Belgique en Ukraine étaient presque périmés. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Le 2 juin, la Faculté de pharmacie de Châtenay-Malabry, Paris-Sud (Hauts-de-Seine) célébrera son 50e et dernier anniversaire avant son transfert à Saclay.

 

La France va expérimenter une prise en charge des bébés prématurés à domicile par des équipes médicales. Dans un premier temps, une dizaine d’équipes de néonatalogie devraient être concernées par ce projet. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/une-prise-en-charge-domicile-des-prematures?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20220519%5D&utm_content=20220519&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Une CPTS de l’agglomération d’Annecy, regroupant près de 400 professionnels de santé libéraux, s’est engagée à trouver un médecin aux patients, pour des cas ne relevant pas des urgences, sous 48 heures. Un numéro de téléphone a été mis en place (04 26 78 49 32). Source : egora.

Les jeunes diplômés s’installent davantage, c’est une certitude qui se vérifie dans les derniers chiffres communiqués par la société Interfimo. Une attestation de leur engouement de plus en plus précoce pour l’officine. 40 % des crédits octroyés par Interfimo en faveur des pharmaciens ont servi à financer une première installation. « Ce marché va continuer à être dynamique étant donné que la courbe des âges va renforcer le nombre des départs à la retraite », estime Jérôme Capon, directeur du réseau Interfimo. Pour une première installation, la moyenne d’âge est de 35 ans. Si les femmes sont plus nombreuses à s’installer (60 %) que les hommes (40 %), elles tardent un peu plus qu’eux (âge moyen de 36 ans contre 34 ans pour la gent masculine). La transmission générationnelle se fait de plus en plus tôt : 60 % des acquéreurs ont moins de 30 ans, 37 % ont entre 30 et 50 ans, tandis que 3 % se lancent après 50 ans. Le CA moyen de la pharmacie type en première installation est de 1,7 M€. Son prix de vente est de 75 % du CA HT (ce qui correspond au prix de cession moyen d’une officine entre 1,2 M€ et 1,6 M€ de CA HT) et de 6,3 fois l’excédent brut d’exploitation. Pour cette acquisition, le pharmacien emprunte en moyenne 1,15 M€.

 

GROUPEMENT

 

E-commerce et digitalisation : tout est question de dosage à l’officine

Sophie Tallaron, titulaire à Montpezat-sous-Bauzon (Ardèche) et présidente du groupement Pharm-UPP, a incité les pharmaciens à « ne pas rater le train » mais en sachant « doser » la place du numérique dans leur activité et leur pratique. Par exemple, la transmission d’une ordonnance et le click & collect permettent aux patients de récupérer leurs médicaments sans avoir à se déplacer deux fois. Cette transmission d’ordonnance, elle devrait être facilitée dans un premier temps par l’utilisation de Mon espace santé, présenté par Xavier Vitry, directeur de projet à la Délégation ministérielle au numérique en santé. Et dans six mois, comme l’a souligné Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’e-prescription devrait être opérationnelle. Et d’insister sur la nécessité, pour les pharmaciens, d’utiliser les messageries sécurisées, d’abonder Mon espace santé, outil de coordination interprofessionnelle, pour pouvoir vacciner et transmettre les informations aux médecins. D’autant plus que le déploiement de ces outils numériques par les pharmaciens est inscrit dans la convention nationale pharmaceutique.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

NOMINATIONS

 

Gouvernement d’Elisabeth Borne

Un mois après la réélection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a dévoilé la liste des membres du Gouvernement nommés par Emmanuel Macron sur proposition de la Première ministre, Elisabeth Borne. Malgré l’annonce d’un Gouvernement resserré par Emmanuel Macron dans le cadre de la campagne présidentielle, le choix a été fait par l’exécutif de nommer un Gouvernement « large » de 28 membres dont 13 femmes et 14 hommes. 14 d’entre eux étaient ministres du Gouvernement précédent et sont reconduits dans celui d’Elisabeth Borne. Parmi les nommés au Gouvernement à relever sur les questions de Santé et de Sécurité sociale :

  • Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
  • Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé et de la Prévention. => A noter que Brigitte Bourguignon, ancienne présidente de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, jusqu’alors ministre déléguée à l’autonomie, prend le poste de ministre de la Santé et de la PRÉVENTION – priorité du mandat qui s’ouvre.
  • Damien Abad, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. => Pour accompagner Brigitte Bourguignon et la soutenir dans les politiques relatives à l’autonomie
  • Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics. => Gabriel Attal a été conseiller de Marisol Touraine alors qu’elle était ministre de la Santé.

L’ancien ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, devient, quant à lui, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et de la Vie démocratique. Olivier Véran reste au Gouvernement mais perd en influence et en poids politique.

Source : BTA                                                 

Lien vers le profil de Brigitte Bourguignon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_Bourguignon

 

Aurélien Rousseau, un ex-communiste nommé directeur du cabinet d’Elisabeth Borne, Première ministre

Patron de l’agence régionale de santé Ile-de-France, de 2018 à 2021, le conseiller d’Etat de 46 ans a dû gérer le Covid en première ligne. Âgé de 46 ans, ce conseiller d’État est un ancien énarque. Durant sa scolarité dans l’école des hauts fonctionnaires, entre 2007 et 2009, il a souffert du syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique, qui le paralyse et l’envoie en réanimation. Il en tirera un livre, « Boucle d’or » (Éd. du Passage, 2016). Une parenthèse difficile dans un parcours politique sans accroc. Sa nomination a été saluée par de nombreux acteurs, notamment du monde de la santé. Philippe Juvin se souvient par exemple d’un vendredi soir, où Aurélien Rousseau l’a « aidé à gérer une épidémie naissante dans un Ehpad ». Son empathie et son sens du dialogue ont compté dans sa nomination, veut croire Pierre Mansat, conseiller de Paris. « Il a conservé un très grand respect des syndicalistes, du monde de la santé. Ce n’est pas un hasard s’il est là. Cela contrebalance l’intransigeance d’Elisabeth Borne. Élisabeth Borne est la fille de Joseph Borne (né Bornstein), juif d’origine polonaise, résistant et déporté à Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale, et de Marguerite Lecesne… pharmacienne dans le Calvados. Joseph et Marguerite Borne ont dirigé pendant plusieurs années un laboratoire pharmaceutique installé en région parisienne.

Sources : le monde, pharmaceutiques.

Pour en savoir plus sur Elisabeth Borne :

https://www.linternaute.com/actualite/biographie/2235085-elisabeth-borne-pas-une-rigolote-femme-de-gauche-les-premiers-pas-de-la-premiere-ministre-tres-commentes/

 

LEGISLATIVES

 

Bertrand Bouyx (Ensemble-LREM) : « la France a besoin de se transformer »

Après une vingtaine d’années en officine, d’abord en région parisienne puis en tant qu’adjoint à Bayeux, Bertrand Bouyx a été élu député de la 5e circonscription du Calvados en 2017. Il brigue cette année un second mandat. « Dans les cinq ans qui viennent, Bertrand Bouyx espère d’ailleurs voir les officinaux encore davantage impliqués dans les dispositifs de prévention et de diagnostic. Parmi les dossiers prioritaires en matière de santé, Bertrand Bouyx cite le développement des CPTS, la poursuite de la transformation des hôpitaux, la rénovation des EHPAD et le renforcement de l’autonomie de la France en matière de production de médicaments. L’élu, qui a organisé 18 grands débats dans sa circonscription au cours de la mandature écoulée, estime également qu’il y a besoin de davantage de proximité dans le soin. « On y répond progressivement avec le maintien à domicile et une meilleure organisation de l’aide à domicile. » Téléconsultations et mutualisation du travail médical entre les différents professionnels de santé sont pour lui l’une des réponses à privilégier pour répondre à la problématique des déserts médicaux ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Josiane Corneloup (LR) : « Député ou pharmacien, l’objectif est le même, aider les autres »

Pharmacienne de profession et jouissant d’une longue expérience politique (elle devient conseillère municipale en 1986) Josiane Corneloup avait été élue députée de la 2e circonscription de Saône-et-Loire le 21 juin 2017. Elle vise désormais sa réélection. « Le déploiement de la télémédecine est un cheval de bataille de Josiane Corneloup. « Mon officine compte une cabine de télémédecine, spécialisée en dermatologie, et nous avons permis des centaines de consultations. C’est extrêmement important en milieu rural, où le spécialiste le plus proche est parfois à plus d’une heure de route. »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 

Au Royaume-Uni, les adjoints savent se faire désirer

Les adjoints britanniques évoluent dans un milieu fortement concurrentiel, dans lequel les officines indépendantes côtoient des grandes chaînes de pharmacies. Outre-Manche, les adjoints sont désignés par deux termes, les « managers » qui dirigent une officine sans la posséder, et les « second pharmacists » ou « relief pharmacists » qui y sont employés. Plus de 5 000 pharmaciens ont en effet choisi de travailler directement dans des cabinets médicaux, et représentent autant d’adjoints en moins pour les officines. Il suffit de se connecter sur l’un des nombreux sites de pharmaciens intérimaires, les « locums », pour s’en apercevoir : les demandes « urgentes » de titulaires recherchant des employés y côtoient des annonces de jeunes pharmaciens qui monnayent leurs passages en officine au prix fort, parfois uniquement pour une ou quelques demi-journées. Au Royaume-Uni, il n’y a ni numerus clausus ni quotas d’installation, et les créations sont en théorie libres… À part qu’elles sont impossibles depuis quelques années déjà, le NHS estimant le nombre de pharmacies trop élevé. 12 grandes chaînes de pharmacie regroupent près de la moitié des 14 000 officines britanniques. Boots et Lloyds sont les deux plus importantes, avec respectivement 2 400 et 1 600 officines, employant 6 000 pharmaciens pour la première et 2 000 pour la seconde. Les autres pharmacies sont soit totalement indépendantes, soit regroupées dans de petites chaînes locales ou régionales. Le système des chaînes rend les installations de jeunes pharmaciens encore plus difficiles, car si elles continuent à racheter des officines, elles les revendent rarement. À l’exception de quelques très grandes pharmacies évoquant des drugstores américains, et appartenant en général à des chaînes, les pharmacies britanniques, indépendantes ou non, sont souvent très petites, et il n’est pas rare que le propriétaire ou le manager y travaille seul ou presque seul, surtout en zone rurale ou loin des grands centres.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Vaccination anti-Covid-19 : les pharmaciens belges dans la tourmente

En Belgique, l’interprofessionnalité doit encore faire ses preuves. L’autorisation de vacciner la population contre le Covid-19 que les pharmaciens belges ont obtenu le vendredi 11 mars 2022 n’est pas du goût de l’Association belge des Syndicats Médicaux (ABSyM). Laquelle va déposer un recours contre cette loi devant la Cour constitutionnelle. Pour l’ABSyM, « seul un médecin est habilité à assurer la continuité des soins lors de la vaccination (…). La vaccination est un acte médical pour lequel seuls les médecins et les infirmiers sont suffisamment formés (…). Le pharmacien n’est pas qualifié pour détecter les problèmes médicaux consécutifs à la vaccination parce qu’il n’a pas bénéficié de la formation requise ». L’ABSyM pointe aussi du doigt l’absence d’infrastucture nécessaire à la vaccination dans les officines et le manque de confidentialité des propos échangés entre le patient et le pharmacien. Dernier point, pour l’association, la limite entre l’intérêt financier et la santé est franchie, puisque le pharmacien prescrit le produit avant de l’administrer et devient donc « un autoprescripteur ».

Source : le moniteur des pharmacies.

 

L’Espagne veut créer un « congé menstruel » pour les femmes souffrant de règles douloureuses

C’est une première en Europe. L’Espagne veut créer un « congé menstruel » pour les femmes souffrant de règles douloureuses. Le gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre Pedro Sánchez (parti socialiste) a présenté ce 17 mai un projet de loi en ce sens en conseil des ministres avec la volonté de lever un « tabou ».

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/gynecologie-obstetrique/lespagne-veut-creer-un-conge-menstruel-pour-les-femmes-souffrant-de-regles-douloureuses?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20220517%5D&utm_content=20220517&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm