ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
PLFSS 2023: retrait de l’article 30 et de la clause de sauvegarde
L’article 30 sur la mise en place d’appels d’offres sur les médicaments en ville est supprimé. Il inquiétait vivement les laboratoires et les fabricants de produits génériques qui dénonçaient une initiative à rebours des promesses du gouvernement de soutenir le secteur pharmaceutique en France. Elle avait aussi mis en alerte les pharmaciens qui tirent une partie de leurs revenus de remises obtenues sur la vente de génériques. L’idée n’est pas complètement enterrée. En effet, la rédaction de l’amendement annonce la publication, « avant le 1er juillet 2023, d’un rapport évaluant l’intérêt, la faisabilité et les potentielles limites d’un dispositif de référencement périodique en vue d’en proposer une disposition dans un prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale ». Le gouvernement renonce en outre à une réforme de la clause de sauvegarde, qui aurait permis de cibler les médicaments en forte croissance, et ne pas ponctionner uniformément comme aujourd’hui les laboratoires vendant à tour de bras des produits très chers et les fabricants de génériques. Une nouvelle formule de calcul de la clause est annoncée à la place, tenant compte à hauteur de 30% de la croissance du chiffre d’affaires des industriels. Les génériqueurs plaidaient pour une autre répartition, mais « c’est déjà une avancée », se félicite Michael Bismuth, directeur général adjoint du Gemme. Le secteur continue cependant de s’inquiéter de la ponction que représente la clause de sauvegarde, qui pourrait dépasser les 2 milliards en 2023. « En réalité, la clause de sauvegarde est une taxe sur la croissance », dénonce le directeur général du Leem, Philippe Lamoureux.
Sources : assemblée nationale, pharmaceutiques, les échos.
Santé: le gouvernement veut étendre les gardes médicales à d’autres soignants
Faute de médecins de garde «sur tout le territoire» les soirs et week-ends, le gouvernement veut étendre la «permanence des soins» aux infirmiers, sages-femmes et dentistes, selon un amendement au budget 2023 de la Sécurité sociale. A titre d’exemple, un infirmier pourrait, sur demande du Samu, «évaluer en premier lieu le patient et la nécessité d’intervention» d’une ambulance. La mesure serait «assortie de contrôles et de réquisitions en cas de défaut de fonctionnement».
Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/social/sante-le-gouvernement-veut-etendre-les-gardes-medicales-a-d-autres-soignants-20221018
La majorité présidentielle prépare une loi autorisant les infirmiers à prescrire
En plein examen du PLFSS 2023, sa rapporteure Stéphanie Rist a annoncé mardi 18 octobre une loi santé à venir fin novembre, autorisant notamment les infirmiers à prescrire. Pour « un meilleur accès aux soins », la majorité présidentielle veut autoriser certains infirmiers à « faire des prescriptions », dans une proposition de loi attendue fin novembre dans l’hémicycle de l’Assemblée, a indiqué la rapporteure du budget de la Sécurité sociale Stéphanie Rist mardi 18 octobre. Cette proposition de loi souhaite faire des infirmiers en pratique avancée (IPA) « des praticiens qui pourront voir des maladies bénignes à la place du médecin mais en coordination avec lui », a expliqué la députée Renaissance devant la presse. Elle voudrait aussi « donner la possibilité à ces infirmiers en pratique avancée de pouvoir faire une prescription quand ça relève de leur compétence, même avant que le malade puisse voir le médecin », a poursuivi l’élue du Loiret. « Pour les primo prescriptions, ça commence tout juste en expérimentation, nous voulons le généraliser. Tout ça sera alimenté par le débat en séance, il n’y a pas de détails dans le texte de loi. L’idée est de dire, il y a des compétences, mettons ces compétences au service des Français » a-t-elle insisté. Avec sa proposition de loi, Stéphanie Rist veut aussi permettre « l’accès direct à des professionnels » de santé comme les kinés et les orthophonistes. Autant de mesures « pragmatiques » et « efficaces » pour l’accès aux soins et la lutte contre les déserts médicaux, a-t-elle fait valoir.
Source : le généraliste.
Tensions d’approvisionnements sur le paracétamol
L’ANSM, le Collège de la médecine générale (CMG) et les syndicats de pharmaciens (FSPF et USPO) formulent des recommandations afin de modérer l’utilisation de paracétamol et permettre ainsi aux patients qui ont un besoin immédiat de pouvoir en bénéficier :
Recommandations pour les pharmaciens
- Dans la mesure du possible, adaptez la dispensation selon les besoins individuels de vos patients :
- En l’absence de prescription, limitez la dispensation à deux boîtes par patient
- Privilégiez la dispensation sur ordonnance
- Interrogez vos patients sur leur état et adaptez la dispensation à leurs besoins réels. Ceci tout particulièrement en cas de prescription d’une quantité importante de paracétamol
- En l’absence de prescription, demandez aux patients leur accord pour inscrire les dispensations de paracétamol dans leur dossier pharmaceutique
- Limitez la vente en ligne de paracétamol.
Source : DGS Urgent.
Le coup de gueule de Michel Cymes contre le corporatisme… des médecins
À l’occasion de la publication de son livre « Rien n’est impossible : mon histoire pourrait être la vôtre », le plus médiatique des médecins se confie dans une longue interview à « Egora ». Comme à son habitude, Michel Cymes n’hésite pas à ruer dans les brancards et dénonce avec vigueur le corporatisme de ses confrères. Pour lui, l’avenir passe par la téléconsultation et les transferts de compétences, notamment vers les pharmaciens.
Enseignes lumineuses en pharmacie
Le décret du 17 octobre 2022 prévoit l’obligation d’éteindre toute publicité lumineuse, éclairée ou numérique lorsque le système électrique est dans une situation de forte tension d’approvisionnement ou lorsque RTE émet un signal Ecowatt rouge. Pour les pharmacies, cette règle concerne les enseignes ainsi que les publicités situées à l’intérieur d’un local lorsque leur emplacement les rend visibles depuis la voie publique. Cette disposition est entrée en vigueur dès le 18 octobre 2022. Néanmoins, il existe une dérogation pour les enseignes des pharmacies, qui peuvent rester allumées lorsque ces dernières sont en activité (ouverture 24/24 ou service de garde). Par contre, il est recommandé d’éteindre toutes les enseignes après la fermeture de l’officine et seules les pharmacies de garde peuvent garder leur croix allumée.
Source : USPO.
Topiramate : modification des conditions de prescription et de dispensation
La prise de médicaments à base de Topiramate a mis en évidence des risques de troubles neurodéveloppementaux pour l’enfant, en plus des risques de malformations déjà existants.
L’ANSM a annoncé une modification des conditions de prescription et de délivrance (CPD) pour les filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes :
- A compter du 2 novembre 2022 pour les initiations de traitement
- A compter du 2 mai 2023 pour les patientes en cours de traitement
Les nouvelles conditions sont les suivantes :
- Prescription initiale annuelle réservée aux neurologues et aux pédiatres,
- Prescription initiale avec recueil de l’accord de soins de la patiente (ou son représentant légal) par un formulaire annuel cosigné par la patiente et le médecin,
- Renouvellement par tout médecin, jusqu’au 2 mai 2023,
- Dispensation conditionnée à la présentation des deux premiers documents ET le cas échéant de l’ordonnance de renouvellement.
Source : USPO.
L’expérience bretonne d’orientation des soins montre déjà un impact sur les urgences
L’expérimentation d’orientation dans le système de soins en Bretagne teste un rôle plus central des pharmaciens d’officine dans l’orientation des patients. 5% de ceux qui y ont eu pu en bénéficier se seraient rendus aux urgences sans ce dispositif. Dans ces 5% qui se destinaient initialement aux urgences, 69% se sont finalement ravisés après le « tri » du pharmacien, se contentant d’un rendez-vous avec un médecin ou même de la prise en charge du pharmacien dans 35% des cas. Menée depuis septembre 2021 en Bretagne, l’expérimentation d’orientation dans le système de soins (Osys) vise à donner un rôle plus stratégique aux pharmaciens d’officine dans la prise en charge immédiate des patients, en opérant un « tri » selon la gravité de la situation à partir d’un questionnaire d’une quinzaine de minutes. « Ce projet est né d’une réponse à un appel à projets de l’ARS Bretagne », retrace Martine Costedoat, directrice générale de Pharma système qualité, association en charge de la mise en œuvre du projet. Les dérogations accordées dans le cadre de ce test permettent aux pharmaciens d’officine volontaires et formés de prendre en charge seuls certains patients pour treize « petits maux » allant de la rhinite à la piqûre de tique en passant par la brûlure légère. Pour ce faire, les praticiens doivent suivre un arbre décisionnel strict, validé par le comité technique de l’innovation en santé.
Les treize « situations de triage » sélectionnées pour l’expérimentation :
- rhinite ;
- douleur pharyngée (incluant angine) ;
- lombalgie et douleur lombaire ;
- diarrhées ;
- vulvo-vaginite ;
- céphalées ;
- constipation ;
- douleur mictionnelle ;
- conjonctivite ;
- piqûre de tique ;
- plaie simple ;
- brûlure au premier degré ;
- dyspepsies fonctionnelles.
Source : APM.
Produits invendus en pharmacie : n’en jetez plus !
Déléguée pharmaceutique dans une grande entreprise pendant 11 ans, Gwenaëlle Fichel a décidé de se lancer, seule, dans un projet ambitieux. Son entreprise, « N’en jetez plus ! » propose aux pharmacies de collecter leurs produits invendus afin de les redistribuer à des associations. Premier test en novembre, avec 4 officines du Finistère.
Un guide pour vérifier les fausses ordonnances
L’assurance-maladie va envoyer aux pharmaciens, par mail, un guide de vérification des ordonnances de médicaments onéreux (plus de 300 euros TTC). Il résumera la procédure que les pharmaciens devront suivre en cas de doute sur l’authenticité d’une ordonnance portant sur des médicaments chers. Ce document, mis au point par l’assurance-maladie après relecture des syndicats, proposera également des exemples d’ordonnances frauduleuses. Ce protocole de vérification des ordonnances pour les médicaments chers n’est censé être que provisoire. « Il sera en place pendant environ un an, le temps que la e-prescription soit généralisée », indique Philippe Besset.
Source : le quotidien du pharmacien.
Ordonnances numériques : où en est-on ?
Les médecins et pharmaciens peuvent désormais réaliser et délivrer des ordonnances numériques. À condition que leur logiciel bénéficie de la mise à jour « Ségur du numérique en santé ». Pour le moment, l’ordonnance papier demeure, mais elle indique la présence de l’e-ordonnance via un QR code. L’ordonnance numérique est expérimentée depuis 2019 dans 3 départements (Maine-et-Loire, Saône-et-Loire, Val-de-Marne), avec des retours très positifs. Elle sera généralisée pour tous les professionnels de santé d’ici au 31 décembre 2024.
Source : le quotidien du pharmacien.
CHIFFRES
LE PREMIER DES 49.3. Il était 17h40 le 19 octobre quand Elisabeth Borne a grimpé les marches menant au Perchoir de l’Assemblée nationale pour annoncer “l’engagement de la responsabilité du gouvernement sur la première partie du budget 2023” au titre de l’article 49.3 de la Constitution. La fin d’un vrai-faux suspense d’une semaine et le début d’une longue série de recours au 49.3. Un peu plus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement précisait que le conseil des ministres avait de nouveau autorisé l’usage du fameux article, sur le budget de la sécurité sociale cette fois. Les motions ont très peu de chances d’être adoptées. En dehors de quelques insoumis hésitants, la grande majorité des députés Nupes ne votera pas la motion RN, et inversement. Quant aux LR, force d’opposition d’appoint, ils n’ont pas non plus l’intention d’apporter leurs voix. Pour qu’une motion de censure soit adoptée, il faut qu’elle obtienne la majorité absolue, soit plus de 289 votes. Source : politico.
Le gouvernement n’aura même pas fait semblant de faire durer les débats. Juste avant le début de l’examen de la partie recettes du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), et alors que les parties 1 (validation des comptes) et 2 (rectificatif pour l’année en cours) du texte avaient été rejetées, Elisabeth Borne a dégainé le 49.3 pour la deuxième fois en 24 heures. Source : politico.
11 % des cas d’erreurs de médication mentionnent une pénurie de médicaments, selon une récente étude française, publiée dans le Pharmaceutical Journal. « Une pénurie de médicaments peut conduire à un remplacement du produit par une alternative », écrivent les chercheurs. « Or, cette alternative peut avoir un emballage, un étiquetage, un dosage et parfois une voie d’administration différents qui peuvent augmenter le risque d’erreur médicamenteuse. »
Selon l’Ordre des sages-femmes, 20% des places en deuxième année des études de maïeutique sont restées vacantes à la rentrée de septembre.
Sur un an, les prix à la consommation ont augmenté de 5,6 % en septembre 2022 après une hausse de 5,9 % le mois précédent. A noter une forte hausse pour l’alimentaire (+9,9 %). Source : Etude Insee sur l’Indice des Prix à la Consommation – Septembre 2022.
Au cours des dix premiers jours d’octobre, le nombre de patients atteints de la Covid-19 en soins intensifs a quasiment été multiplié par deux en Allemagne. Face à une huitième vague sévère, la liste des lieux où le masque est obligatoire pourrait à nouveau s’allonger. « Nous sommes en train de prendre un mauvais chemin. Mais il n’est pas trop tard pour agir. L’expérience nous a montré qu’il vaut mieux des restrictions légères prises assez tôt plutôt que des décisions drastiques imposées trop tard », a déclaré vendredi le ministre de la Santé, Karl Lauterbach. Source : Le Monde.
Puressentiel lancera d’ici à la fin de l’année la gamme Aroma Stress dans près de 100 pays. Son cofondateur, Marco Pacchioni, s’attend à 4 millions d’€ de ventes pour 500.000 unités dans chacun des cinq produits de la gamme. Il s’appuie sur une étude Sampleo, menée en septembre dernier sur 16.000 personnes, selon laquelle 98 % des Français se disent sujets au stress. Cette alternative douce aux anxiolytiques et aux antidépresseurs sera fabriquée à partir de plantes et d’huiles essentielles dans son usine de Valence (Drôme). Source : JDD.
20 millions d’euros, devront être payés par l’État pour ne pas avoir agi assez rapidement contre la pollution de l’air, qui cause des dizaines de milliers de morts chaque année en France, dans une décision rendue le 17 octobre par le Conseil d’État.
La filiale de Servier a scellé un accord avec GSK pour distribuer son vaccin. « Nous visons d’ici à cinq ans un tiers du marché », déclare Jérôme Wirotius, directeur général de Biogaran. « Un marché que nous voyons croître d’ici là à 18 millions de doses (contre 13 à 15 millions en moyenne actuellement). » Pour Biogaran, le vaccin contre la grippe est aussi un moyen de conquérir davantage d’officines. Source : Le figaro
« Il manque actuellement 15.000 préparateurs et pharmaciens dans le réseau officinal. Aucune pharmacie n’échappe aujourd’hui à ce phénomène », souligne Christophe Le Gall, président de l’Union nationale des pharmaciens de France. « En trente ans d’officine, je n’avais jamais vu ça. Autrefois, on parvenait à recruter en un mois ! Là, ça fait un an et demi que je cherche, sans succès, un pharmacien adjoint », abonde Brigitte Boyer, installée dans la Drôme. Lien vers l’article du Monde : https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/19/dans-les-officines-les-pharmaciens-manquent-de-plus-en-plus-a-l-appel_6146500_3234.html
Le gouvernement a déposé un amendement au PLFSS afin d' »élargir le 100% santé aux prothèses capillaires pour les femmes traitées par chimiothérapies ». « Trop de femmes renoncent encore à ces prothèses pour des raisons financières », défend l’exécutif dans son amendement. Les personnes ayant perdu leurs cheveux en raison d’une maladie ou d’un traitement comme une chimiothérapie peuvent pourtant déjà compter sur une prise en charge, au moins partielle, par l’Assurance-maladie des ces perruques coûtant facilement plusieurs centaines d’€. Source : les échos.
L’épidémie de bronchiolite s’est désormais étendue à presque toute la France métropolitaine, sauf la Corse et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, selon les autorités sanitaires. « Huit nouvelles régions sont passées en phase épidémique: Auvergne – Rhône-Alpes, Bourgogne – Franche- Comté, Bretagne, Centre – Val de Loire, Grand-Est, Guyane, Normandie et Pays de la Loire », résume Santé publique France dans un bilan hebdomadaire. Selon cet organisme, les passages aux urgences ont augmenté de 46% en une semaine. Source : le parisien.
Seules 37,4% des adolescentes de 16 ans affichent un schéma vaccinal complet contre les papillomavirus humains (HPV), responsables à 70% des cancers du col. « C’est loin d’être satisfaisant et c’est un échec par rapport à d’autres pays européens », regrette le Dr Jean-Baptiste Méric, oncologue médical et directeur du pôle santé publique et soins à l’INCa. Malgré les récents progrès – en 2015, le taux était de 13,5 % –, la France est en effet très loin de l’Angleterre, du Portugal ou encore de la Suède, qui ont réussi à vacciner respectivement 85%, 76% et 83% de leur population cible.
Le coût de la dépendance risque de s’avérer bien plus élevé que prévu. Selon l’économiste Jean-Hervé Lorenzi, il pourrait atteindre 22 milliards d’€ de plus en 2032. Une somme qui s’ajoute aux quelque 30 milliards déjà dépensés chaque année pour la perte d’autonomie, financés à 80% par les pouvoirs publics et à 20% par les ménages. Au final, la France devra donc dépenser, dans une dizaine d’années, pas moins de 52 milliards d’€ par an pour ses aînés en perte d’autonomie.
Une étude réalisée du 20 au 21 juillet 2022 sur le panel d’OpinionWay auprès d’un échantillon représentatif de 1019 personnes de la population française de 18 ans et plus dans la catégorie médicaments génériques, a placé Biogaran en tête des marques. Depuis 2015, la « Marque Préférée des Français » est une distinction qui récompense une marque d’un gage de qualité et d’un niveau de recommandation par les consommateurs Français. Basée sur des études réalisées par un institut de sondage externe qui compare toutes les marques existantes du marché, elle récompense la marque ayant le taux d’empathie le plus élevé du marché. A l’issue des résultats de l’étude sectorielle, une seule marque est élue pour une durée de 2 ans. Biogaran qui fête cette année ses 25 ans distribue plus de 324 millions de boîtes de médicaments par an principalement en France. Sources : Biogaran, pharm e-news.
L’article 9 de la convention collective prévoit que les frais d’équipement doivent être versés aux salariés bénéficiaires au plus tard le 31 octobre de cette année. Pour rappel, le montant de cette indemnité forfaitaire annuelle est fixé à 80 € pour l’année 2022.
L’Agence européenne des médicaments (EMA) a donné son feu vert aux vaccins anti-Covid originaux de Pfizer et de Moderna chez les enfants à partir de l’âge de 6 mois. Elle a également donné son aval au vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 en plus de la souche originale, en rappel, chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans. Ces recommandations doivent maintenant être entérinées par la Commission européenne avant d’être applicables en Europe.
Le marché des compléments alimentaires devrait croître de 4 % et à nouveau de 3 % par an jusqu’en 2025. Si elles conservent pour le moment leur suprématie dans la distribution des compléments alimentaires, les officines vont devoir à l’avenir défendre leur positionnement face à des grandes et moyennes surfaces (GMS) de plus en plus gourmandes. « À moyen terme, les GMS, qui représentent aujourd’hui 9 % du marché, entendent bien leur ravir des parts de marché », estime l’étude Xerfi. Et le circuit de la GMS est bien armé pour séduire des consommateurs soucieux de maîtriser leur budget, les prix des compléments alimentaires y étant en général 30 % à 40 % moins élevés qu’en pharmacie.
« Le président de Merck en France a été entendu » au pôle santé du tribunal judiciaire de Marseille et la société Merck mise en examen « pour tromperie aggravée », dans le dossier du changement de formule de ce médicament en 2017, a annoncé le groupe par voie de communiqué mercredi. Cette information a été confirmée à l’AFP par le parquet de Marseille, selon qui la société Merck Santé S.A.S.U a été placée « sous contrôle judiciaire » avec le dépôt d’une caution de 4,3 millions d’euros, ainsi qu’une garantie de 7 millions d’euros.
Selon une étude commandée par UiPath, 24 % des salariés français déclarent avoir connu des problèmes de santé mentale dans le cadre de leur emploi au cours des trois dernières années.
Les Instituts américains de santé alertent sur un risque de cancer de l’utérus multiplié par deux chez les femmes qui utilisent fréquemment – plus de quatre fois par an – des produits de défrisage. En cause : la présence de certains produits chimiques et la chaleur de l’utilisation conjointe d’un fer à lisser.
Selon l’Ordre des pharmaciens, 12 % des titulaires étaient âgés de plus de 60 ans en 2011, contre 23 % en 2021. L’âge moyen des pharmaciens continue également d’augmenter, passant de 46,2 ans en 2010 à 46,8 ans en 2020.
3,49 % des arrêts maladie indemnisés étaient prescrits en juin dernier en téléconsultation, indique Le Monde, qui note une stabilisation de la pratique depuis février 2022. La part des « abus » est toutefois difficile à quantifier alors que de nombreux patients font état de leurs difficultés à trouver un médecin traitant, ou à obtenir un rendez-vous rapidement.
GROUPEMENTS
« Le milieu de la pharmacie est très sensibilisé aujourd’hui »
Pour Alain Grollaud, Président de Federgy, l’implication de la profession dans l’écoresponsabilité est à saluer. Mais il reste encore beaucoup à faire. «L’objectif des groupements et de Federgy est d’anticiper, de sensibiliser le maximum de pharmacies dans cette démarche et de les aider à être moteur dans ce domaine de l’écoresponsabilité. Il est toutefois dommage que l’industrie soit encore dans une posture de réaction face aux crises successives, et non d’anticipation. Les chocs pétroliers répétés avaient déjà montré l’importance de la sobriété énergétique dans un contexte de flambée des prix des matières premières, et imprimé quelques réflexes de bon sens, sur lesquels nous aurions dû capitaliser. »
Source : le quotidien du pharmacien.
Giropharm soutient Planète Urgence
Du 1er septembre au 30 novembre, le réseau de pharmaciens se mobilise au profit de l’association de solidarité internationale, Planète Urgence, par le biais de sa célèbre mascotte Lili. Une grande collecte a ainsi été lancée afin de récolter des fonds qui financeront des projets de protection et de restauration des forêts. Pour chaque euro versé, un arbre sera planté dans l’un des pays où intervient l’association. L’opération est disponible dans l’ensemble des officines du réseau mais également en ligne grâce à un QR code dédié. Un album exclusif « Lili et la forêt extraordinaire » a également été conçu avec les équipes de Planète Urgence pour l’occasion, afin de sensibiliser les plus jeunes à la protection de nos forêts. Ce nouvel ouvrage pédagogique, distribué en pharmacie et à retrouver sur l’application mobile « L’univers de Lili », vient compléter le dispositif de sensibilisation à l’environnement initié par la mascotte depuis 2020.
Source : FCA.
L’effort social, une écoresponsabilité humaine
Si attirer de nouveaux collaborateurs est très important, conserver ceux déjà présents est également une priorité des pharmaciens, en particulier dans le contexte actuel. À cet effet, lancer des mesures sociales, un autre aspect de la RSE, est de plus en plus fréquent. « Beaucoup d’adhérents et d’officines s’y mettent, pour une bonne raison : nous faisons face à une pénurie de personnel dramatique. Or le personnel est le véritable trésor d’une officine, qu’il faut conserver à tout prix. Il est indispensable qu’ils soient satisfaits de travailler et qu’ils s’épanouissent au travail », affirme Laurent Filoche3, président fondateur du groupement Pharmacorp. Les possibilités sont nombreuses. Chez Pharmacorp par exemple, les officines peuvent contribuer à financer des crèches privées pour aider les collaboratrices revenant de congé maternité à travailler plus sereinement. Le groupement a également mis en place un partenariat avec Sodexo pour permettre une avance sur les salaires, offrant plus de souplesse financière aux collaborateurs (facture, remboursement, investissement important comme une nouvelle voiture ou appartement, etc.).
Source : le quotidien du pharmacien.
Les initiatives des groupements pour la pharmacie ecoresponsable
Certaines actions font consensus au sein des groupements. Les plus communes sont la sensibilisation des adhérents aux gestes écoresponsable, comme le recyclage des déchets médicaux ou la réduction de la consommation d’énergie. Les pharmaciens lancent ensuite les actions nécessaires, comme opter pour un éclairage basse consommation, ou choisir des vélos ou des véhicules hybrides pour délivrer les médicaments aux patients. Des initiatives qui se font aussi au siège des groupements, afin de montrer l’exemple aux adhérents. L’utilisation de matériel plus écologique, comme des sacs et des emballages en papier réutilisables plutôt que du plastique est également particulièrement répandu. D’autres changements se font à l’échelle du groupement lui-même, plutôt qu’à celle de ses pharmacies adhérentes. Il s’agit par exemple de la mise en place de partenariats avec des laboratoires locaux afin d’augmenter la part de médicaments et produits (compléments alimentaires par exemple) « Made in France ». De nombreux groupements numérisent également leurs activités afin de faire des économies et de réduire la consommation de papier. Deux types de groupements se distinguent : ceux qui proposent des conditions et des services et ceux qui proposent des stratégies extrêmement cadrées. PUCPharma a opté pour un compromis entre ces deux postures. « Plutôt qu’imposer une stratégie à l’adhérent, nous lui proposons 6 axes différents, dont un autour de la pharmacie écoresponsable, avec pour objectif de l’accompagner dans la voie qu’il a choisie », explique Didier Le Bail, président de PUCPharma. Au programme : une académie de formation avec plusieurs cursus et spécialisations (aromathérapie, phytonutrition…) et une liste de partenaires locaux proposant des services et des produits différenciants. Certains groupements inscrivent leur action hors des sentiers battus. Ainsi, Pharmabest s’est associé avec l’entreprise Reforest’Action et finance la plantation de 10 000 arbres chaque année en France et dans d’autres pays du monde. De son côté, LafSanté, dans le cadre de son partenariat avec le mouvement écologique « 1 % pour la Planète », reverse 1 % du prix de vente de sa crème solaire naturelle Onisis à des associations environnementales qui luttent contre la pollution des océans. D’autres encore, comme LeaderSanté n’oublient pas que l’écoresponsabilité inclut également l’humain, avec des actions caritatives contre le cancer du sein ou en faveur des femmes victimes de violences. Le réseau Apsara, lui, présente une réponse relativement unifiée, puisque les différents groupements partagent leurs réflexions et coordonnent leurs actions. Ces dernières sont réparties entre 3 axes : la responsabilité économique (choix d’acteurs locaux tout en garantissant la qualité des produits et des services proposés), la responsabilité sociale (garantir l’hygiène, la sécurité et le droit des salariés) et la responsabilité environnementale (réduction de l’impact carbone, utilisation des ressources de manière responsable, etc.). « Les résultats ne sont pas encore mesurés, mais l’évolution se fait petit à petit », affirme Jean-Claude Pothier, président de D.P.G.S et directeur général d’Apsara. Le réseau a d’ailleurs conçu un guide pour la pharmacie écoresponsable en 2021, dont la nouvelle version est sortie en août 2022, afin d’accompagner les officines certifiées Iso 9 001. Il n’existe pas officiellement de système unifié de certification pharmacie écoresponsable, bien que Pharma Système Qualité y réfléchisse. De nombreux groupements cependant ont créé leur label. Ainsi, Alphega Pharmacie a monté depuis plus de 10 ans son propre programme de certification interne. À travers ce dernier, le groupement met à la disposition de ses adhérents des outils pour les accompagner tout au long de leurs démarches écoresponsables : guides sur l’organisation interne de la pharmacie, la collecte des déchets, le lancement d’un projet écoresponsable, avec des affiches pour communiquer sur ces sujets. Une initiative qu’a également amorcée Univers Pharmacie « Nous n’en sommes pour l’instant qu’au déploiement », annonce son président, Daniel Buchinger. Certains groupements vont au-delà des démarches écoresponsables : ils ont construit leur identité autour de ce thème. C’est le cas de Pharm O’naturel, présent sur cette thématique depuis 15 ans, qui a poussé ses efforts jusqu’à la création d’un concept store 100 % écologique pour ses officines, en s’associant avec des entreprises d’écoconstruction dédiées. Un engagement assumé : « Aujourd’hui, nous sommes plus que jamais dans une période où il faut affirmer ses choix et être cohérent avec ces derniers. Une pharmacie qui vend des produits écoresponsables mais utilise un éclairage polluant et énergivore manque de cohérence », déclare Denis Fragne, directeur général délégué en charge du développement réseau. Giphar privilégie les ingrédients d’origine naturelle pour sa marque propre et fabrique en France jusqu’à 85 % de ses produits. Le groupement s’est également associé à des imprimeurs certifiés Imprim’vert pour ses supports papiers. Évolupharm s’est engagé à ce que ses produits (compléments alimentaires, produits d’hygiène pour enfants, nettoyants…) en MDD (marques de distributeurs), qu’ils soient en développement ou en reformulation, soient certifiés par Ecocert, un label pour les produits biologiques et écologiques. « La France est un des pays qui consomme le plus de médicaments au monde, rappelle Grégoire Vergniaud, directeur de la communication de Totum. C’est en agissant au niveau de leur conception, mais aussi de leur distribution, que les groupements peuvent réduire le plus fortement leur impact environnemental. » La mutualisation des livraisons du dernier kilomètre, afin de réduire la pollution engendrée par les véhicules, est une des pistes étudiées par le groupement. Le groupement a également créé TotumLab, un fonds de dotation qui mène des projets d’études et d’expérimentations sur la transformation des pratiques officinales pour améliorer la santé des Français. Un de ses objectifs est de réduire le nombre de prescriptions médicamenteuses inutiles. Et de limiter d’autant les rejets dans l’environnement, notamment dans le milieu aquatique (3). Un enjeu important pour Totum : « favoriser la baisse de la consommation ne sera possible qu’en faisant évoluer nos pratiques officinales », conclut Grégoire Vergniaud.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lien vers le dossier du quotidien du pharmacien : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/gestion-de-lofficine/pharmacie-ecoresponsable-quand-groupement-rime-avec-environnement
Convertir la chaîne à l’écoresponsabilité jusqu’au dernier kilomètre
Être adossé à un répartiteur lui-même engagé dans l’écoresponsabilité peut être un atout précieux. C’est le cas de Pharmactiv qui bénéficie des actions lancées par OCP dans ce domaine. Pharmactiv promet d’être entraîné dans le sillon creusé par son actionnaire. Ne serait-ce que dans le référencement produit, comme le souligne son directeur général, Damien Hoehr. « La RSE se décline sous trois axes : le premier, nos fabricants MDD sont Isocertifiés et présentent un kit complet d’engagement RSE ; par ailleurs nous faisons don de ces produits à des ONG ; un pourcentage des ventes de Pharmactiv Bio est par ailleurs reversé au collectif international 1 % for the Planet France. ». Source : le quotidien du pharmacien.
Un nouveau directeur pour le groupement Aelia
Anthony et Josselyn nous livrent leur premier bilan de cette passation et nous expliquent leur vision de l’officine de demain.
Extraits : « la spécialisation des pharmaciens par la formation va être un élément clé. On sait notamment qu’il y a plus de 300 000 cancers détectés par an, et ce sont donc plus de 300 000 patients qui sont amenés à pousser les portes d’une officine. L’hyperspécialisation de nos pharmaciens sur des pathologies chroniques va être un enjeu majeur, et nous devons être présents pour les y accompagner. La pharmacie de ville aura bien sûr toujours du sens mais il va falloir que les pharmaciens continuent à s’adapter et à se renouveler face à cette mutation de marché ».
Lien vers l’entretien : https://pro.groupementaelia.com/cms-files/articles/extranet-aelia/File/Newsletter%20AELIA%20n49%20-%20HD.pdf
AILLEURS
Les pharmacies en grève dans plusieurs régions… d’Allemagne
À l’initiative de l’Ordre régional des pharmaciens de Sarre, les pharmacies de quatre des 16 régions allemandes observent une demi-journée de grève, ce mercredi 19 octobre, en fermant leurs portes à partir de midi, après avoir informé la population des raisons de leur mouvement. Les pharmaciens en colère protestent avant tout contre le plan d’économies mis en place par le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, et qui frappe selon eux les pharmacies d’une manière disproportionnée, à travers l’augmentation de la ristourne sur les médicaments prescrits que les pharmaciens doivent reverser à l’assurance-maladie. Ce « rabais des caisses », dont le montant est régulièrement recalculé à la hausse ou à la baisse, augmentera de 23 centimes en 2023 pour atteindre 2 euros par boîte délivrée, ce qui se traduira par une baisse moyenne du résultat net de 6 500 euros par officine. Par ailleurs, les pharmaciens protestent contre la non-revalorisation de leur honoraire de délivrance, qui n’a pas bougé depuis 10 ans, alors que leurs coûts et charges ont très fortement augmenté, surtout depuis le retour de l’inflation et la crise énergétique.
Source : le quotidien du pharmacien.
La FIP, reflet de l’activité quotidienne des pharmaciens
Le congrès de la Fédération internationale pharmaceutique (FIP), qui s’est tenu récemment à Séville (Espagne), a abordé les grands sujets de la vie pharmaceutique dans le monde. Les pharmaciens danois ont obtenu il y a trois ans le droit de represcrire des médicaments, pour une durée et une quantité limitée, pour certaines indications dont la contraception, l’hypertension, le cholestérol ou le diabète. Les pharmacies d’Odense, dans le sud du pays, ont mesuré la popularité et l’efficacité de la mesure auprès du public, visiblement séduit. Pour ces re-prescriptions, le pharmacien touche un honoraire supplémentaire de 2,50 euros. À Roskilde, toujours au Danemark, les officines ont tenté de quantifier la perte de temps liée aux appels intempestifs des proches ou des aidants de leurs patients, et ont découvert qu’elles consacraient 15 heures par semaine à leur répondre au téléphone, alors qu’une digitalisation efficace des échanges pourrait leur éviter cette activité chronophage et souvent inutile. « Nous pourrions utiliser ce temps perdu pour développer l’éducation thérapeutique… non pas des patients, mais des aidants », ajoutent les pharmaciens, car mis bout à bout sur un an, ce temps représente 87 jours de travail complet par officine, même s’il est vrai que celles-ci sont très grandes et emploient beaucoup de pharmaciens. A noter, la présidence de la FIP changera d’hémisphère en janvier prochain : l’Australien Paul Sinclair en a été élu président, et succédera ainsi à Dominique Jordan, pharmacien genevois qui en assure les destinées depuis 2018.
Source : le quotidien du pharmacien.