ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Proposition de loi “Valletoux”, quel texte adopté par l’Assemblée nationale ?
Après plusieurs semaines de discussion, la proposition de loi du député Frédéric Valletoux visant à « améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels » a été adoptée dans la nuit de jeudi 15 à vendredi 16 juin 2023 par l’Assemblée nationale, en première lecture. Ce texte vise notamment à pérenniser les CNR territoriaux en santé via le renforcement des conseils territoriaux de santé (CTS), à rattacher tous les professionnels de santé aux communautés professionnels territoriales de santé (CPTS), à étendre le contrat d’engagement de service public (CESP) à tous les étudiants en santé dès la première du premier cycle, ou à faciliter le recrutement et l’exercice des praticiens diplômés hors de l’Union Européenne (PADHUE). Le texte prévoit également de lever une difficulté rencontrée par les antennes de pharmacie : l’impossibilité technique à facturer depuis ces nouvelles entités. Le code de la sécurité sociale est modifié pour prévoir cette possibilité.
Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/proposition-de-loi-valletoux-quel-texte-adopte-par-l-assemblee-nationale
Sérialisation des médicaments
Pour information, un projet de décret serait en cours de finalisation pour déterminer le montant des pénalités applicables en cas de non-respect de la sérialisation, dispositif mis en place en 2019 en France et qui doit permettre de lutter contre la falsification des médicaments. D’après ce décret, la CNAM pourrait sanctionner les officines qui ne procèdent pas à la désactivation de l’identifiant unique des boîtes de médicaments au moment de leur délivrance aux patients en leur infligeant une pénalité de 2000€. Le Gouvernement table sur une entrée en vigueur du décret au 1er octobre. Selon l’Ordre des pharmaciens, début 2023, 10% des pharmacies ne respectaient pas cette obligation.
Source : BTA.
À Pont-Evêque, les habitants refusent la fermeture de la pharmacie
Après des difficultés financières et un redressement judiciaire, la pharmacie Cochet, en plein centre-ville de Pont-Evêque (Isère), a dû fermer le 16 juin malgré l’offre de reprise proposée par une collaboratrice. Le tribunal de commerce lui a préféré l’offre du second pharmacien de la commune. Mais le maire et ses habitants continuent à se battre pour que l’officine rouvre ses portes.
Un départ à la retraite menacé
Manifestation de la population, mobilisation des élus, la possible fermeture de la pharmacie de Saint-Léon-sur-l’Isle (Dordogne) génère des tensions et risque de remettre en question le départ à la retraite de sa titulaire.
Lien vers l’article :
Ventes en pharmacie : pourquoi les codes vont être bouleversés
Le deuxième débat 2023 du Moniteur des pharmacies s’est déroulé à Paris le 1er juin, dans le cadre du prestigieux hôtel Shangri-La Paris. Le thème ? Les tendances retail qui pourraient bien révolutionner la vente en pharmacie. Plus de 200 titulaires, adjoints, préparateurs et étudiants ont assisté à cet échange qui a souvent mis à mal leurs idées reçues.
Lien vers l’article :
« La déontologie médicale atteint ses limites ! » : France assos santé dézingue les « facturations abusives » des médecins
Dépassements exceptionnels « détournés », consultations à 30 euros, facturation de frais de dossier… Face aux « pratiques abusives et illégales » d’un nombre croissant de médecins libéraux, la fédération représentant les usagers de la santé réclame des sanctions.
Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/conditions-d-exercice/81049-la-deontologie-medicale-atteint-ses-limites-france-assos-sante
Une pharmacienne aspergée d’ammoniaque par un patient
Une pharmacienne de Roubaix a été aspergée d’ammoniaque au visage par un patient à qui elle refusait de délivrer un médicament. Un homme, âgé de 54 ans, a agressé une pharmacienne en lui jetant de l’ammoniaque au visage. Elle avait refusé de lui délivrer le médicament qu’il réclamait. La pharmacienne a été touchée au visage, aux yeux. Elle a avalé et inhalé l’ammoniaque. Elle a été transportée au centre hospitalier de Lille. L’agresseur, déjà connu des services de police, a été interpellé et placé en garde à vue.
Source : France bleu.
Tarif de la consultation : que « ceux qui le peuvent » payent plus, propose François Bayrou
François Bayrou, patron du Modem, s’est dit favorable à ce que les patients qui le peuvent payent plus cher leur consultation. Ce geste « permettrait de régler la question du prix de la consultation ».
« Je n’ai jamais été partisan d’un accès à la santé totalement gratuit », a assuré ce dimanche, François Bayrou, qui dirige le Modem. Interrogé sur le prix de la consultation, il a expliqué qu’il était favorable à « une petite participation » supplémentaire de « ceux qui le peuvent ». Une manière de « régler la question du prix de la consultation », a-t-il estimé. « On est avec un prix de la consultation qui est ridicule », a souligné le maire de Pau, comparant le prix de la consultation avec les honoraires d’un plombier ou d’un coiffeur. « Que ceux qui assument notre santé se trouvent avec un prix de la consultation aussi bas (…) je trouve qu’il y a là quelque chose qui n’est pas normal », a-t-il ajouté.
Source : egora.
Covid-19 : les sanctions contre les titulaires non vaccinés partiellement annulées
C’est un désaveu des prérogatives du ministre de la Santé. Le 13 juin, le Conseil d’État a donné raison à un pharmacien titulaire qui a toujours refusé de se faire vacciner contre le Covid. Les juges estiment que le ministre n’avait pas compétence pour ordonner certaines des sanctions prévues dans l’instruction ministérielle aux agences régionales de santé (ARS). D’après le quotidien régional « Le Bien public », le pharmacien à l’origine de ce recours est titulaire à Semur-en-Auxois, en Côte-d’Or. Francisque Magnien, convaincu de son bon droit, a initié plusieurs procédures en justice. Le 5 avril 2022, le tribunal administratif de Dijon avait déjà annulé l’interdiction d’exercer pour non-vaccination prononcée par l’ARS et la demande de la CPAM de remboursement pour les actes présentés en tiers payant.
Source : le quotidien du pharmacien.
Les abonnements à la téléconsultation médicale sans délai d’attente sous le feu des critiques
Moyennant une dizaine d’euros par mois, les patients peuvent échanger sans délai avec un médecin et obtenir des ordonnances. Une pratique étonnante qui provoque la colère de l’ordre des médecins. « Dans un système de santé où il faut attendre en moyenne 6six jours pour obtenir un rendez-vous chez un généraliste et 22 jours pour un pédiatre, la nécessité d’offrir un relais de santé en amont du parcours de soins est essentielle », explique Benjamin Hardy, fondateur et PDG de Biloba, qui propose une offre illimitée à 14,90€ par mois.
Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/social/les-abonnements-a-la-teleconsultation-medicale-sans-delai-d-attente-sous-le-feu-des-critiques-20230620
Dénonçant une « discrimination » tarifaire, SOS Médecins cesse de collaborer avec le Service d’accès aux soins
La fédération dénonce une différenciation des cotations du même acte, « selon que le patient est passé par le Service d’accès aux soins ou par la régulation de SOS Médecins ». Réunie en congrès à Fréjus les 14 et 15 juin, la fédération SOS Médecins France a en effet décidé en assemblée générale de « mettre fin à ses collaborations avec le SAS, partout sur le territoire, à compter du 1er juillet ».
Lien vers le communiqué de presse : https://sosmedecins-france.fr/content/uploads/2023/06/CP-SOS-MEDECINS-AG-SAS.pdf
Ségur du numérique en santé et LGO : de nouvelles fonctionnalités se profilent
Le Ségur du numérique se déploie par vagues successives. Alors que la vague 1 a déjà permis de mettre en place de nouvelles fonctionnalités dans les logiciels de gestion officinaux, la deuxième vague devrait plus spécifiquement cibler la sécurité numérique. C’est ce qu’a expliqué Xavier Vitry, directeur de projets à la Délégation au numérique en santé (DNS), lors du congrès de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) qui s’est tenu les 10 et 11 juin dernier. Aujourd’hui, 7 000 officines disposent d’un logiciel de gestion officinal (LGO) répondant aux exigences du Ségur du numérique. « Nous allons continuer d’accompagner les éditeurs jusqu’au 20 septembre, date à laquelle toutes les installations devront être terminées pour pouvoir bénéficier du parcours de financement », a rappelé Xavier Vitry. A ce jour, huit LGO sont référencés Ségur : ActiPharm, LEO, LGPI, Pharmaland, PharmaVitale, Smart RX, Visiopharm et Winpharma. Trois sont en cours de référencement, mais hors parcours de financement. « A la fin de l’année, la totalité des éditeurs du marché seront référencés », a assuré le directeur de projet de la DNS. Le périmètre fonctionnel de la vague 2 n’est pas encore totalement défini. Il fait l’objet de discussions avec les représentants de la profession et les éditeurs de LGO. « On peut toutefois annoncer que de nouvelles fonctionnalités vont être intégrées puisqu’elles font partie du socle du Ségur du numérique en santé. Le DMP sera ainsi consultable depuis le LGO, qui sera en capacité de récupérer un certain nombre de documents, avec la possibilité de paramétrer, patient par patient, les documents que le pharmacien veut afficher en priorité », a annoncé Xavier Vitry. La messagerie sécurisée de santé sera, elle, interopérable en flux entrant directement dans le LGO, indépendamment du fournisseur de messagerie.
Source : le moniteur des pharmacies.
Des dispositifs médicaux pouvant être prescrits par les ergothérapeutes
À partir du 1er juillet, vous pourrez voir à l’officine des ordonnances émanant d’ergothérapeutes, pour des lits médicaux, cannes anglaises, ceintures lombaires et autres dispositifs médicaux. Les ergothérapeutes ont été autorisés, à compter du 1er juillet 2023, à prescrire certains dispositifs médicaux, dont la liste a été fixée de façon limitative par un arrêté publié au « Journal officiel » du 16 juin. Ces prescriptions pourront bénéficier d’une prise en charge par l’assurance-maladie, sous réserve de l’inscription des dispositifs en question sur la liste des produits et des prestations remboursables (LPPR).
Lien vers l’arrêté : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047689131
Un pharmacien construit une maison de santé pour attirer les médecins
Sébastien Michel, pharmacien à Saint-Georges-sur-Eure près de Chartres, a construit une maison médicale privée à côté de son officine pour faire venir des médecins, rapporte l’Echo Républicain. « Le risque était que la commune se retrouve sans médecin. J’ai construit une maison médicale pour essayer d’attirer de nouveaux généralistes. Cela a fonctionné, même si le projet n’a pas été facile à mettre en place », explique Sébastien Michel, qui est aussi le co-président du syndicat des pharmaciens d’Eure-et-Loir. Tous paient un loyer au pharmacien, qui n’a bénéficié d’aucune subvention pour ce projet. « Je voulais être indépendant et ne pas être tributaire de certaines décisions administratives », exprime -t-il dans la presse locale.
Source : pharm-enews.fr.
L’obligation vaccinale des soignants contre la rougeole se profile
Faut-il rendre obligatoire, pour les soignants, la vaccination contre la grippe, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la coqueluche ou l’hépatite A ? La Haute Autorité de santé (HAS) a émis des recommandations sur ces sept vaccinations, non obligatoires aujourd’hui pour les étudiants et professionnels de santé.
Médicaments vétérinaires : les conditions de prescription et de délivrance vont bientôt changer
Un projet de décret entend modifier les conditions de prescription et de délivrance des produits vétérinaires. Dans le cadre de ces discussions, la FSPF a alerté le ministère de la Santé sur l’intérêt d’obliger les vétérinaires à donner l’ordonnance aux propriétaires d’animaux avant de procéder à la délivrance des médicaments.
Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicaments-veterinaires-les-conditions-de-prescription-et-de-delivrance-vont-bientot-changer
Lancement d’un nouveau site interactif en open data : Data Professionnels de santé libéraux
L’Assurance Maladie lance ce 19 juin une nouvelle plateforme en open data, Data Professionnels de santé libéraux, qui permet de mieux connaître les professions de santé libérales en France. Ce site met à la disposition de tous les acteurs de la santé et du grand public un nouvel ensemble de données sur les professions libérales : effectifs, densité, implantation géographique, honoraires, prescriptions… Data Professionnels de santé libéraux est intégré au nouveau portail de référence en matière de données de santé : Data ameli. Seul hic les pharmaciens y sont absents.
Pour en savoir plus : https://data.ameli.fr/pages/data-professionnels-sante-liberaux/
CHIFFRES
Désormais, les comptes amelipro non utilisés depuis plus de 6 mois ou considérés comme suspects seront bloqués, annonce l’assurance-maladie. Lien vers l’article : https://www.ameli.fr/professionnel-de-la-lpp/actualites/amelipro-de-nouvelles-mesures-pour-renforcer-la-securite-des-connexions
9 500 tonnes de médicaments non utilisés (MNU) ont été collectées en pharmacie par Cyclamed en 2022. Un chiffre en légère baisse par rapport à 2021 (9.833 tonnes), qui s’explique « par les nouveaux comportements » acquis par les patients et les professionnels de santé. « Parmi ceux qui rapportent leurs MNU en pharmacie, 86 % mettent l’emballage totalement vide au contact du médicament dans le tri sélectif », note par exemple Cyclamed.
Parmi les femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein entre 1993 et 1999, le risque d’être décédées cinq ans plus tard s’élevait à 14,4%. Entre 2010 et 2015, les progrès ont fait chuter ce taux à 4,9%: il a donc été divisé par trois. « La plupart de ces femmes peuvent espérer survivre à long terme », constatent les auteurs de cette étude, qui porte sur 512.000 femmes.
En dix ans, les ventes de compléments alimentaires ont bondi de 1 milliard à 2,6 milliards d’€ en France, plaçant le pays sur le podium des plus gros consommateurs de ces cocktails nutritionnels dans l’Union européenne, derrière l’Italie et l’Allemagne.Secoués par les controverses sur l’efficacité des cures minceur, qui ont longtemps tiré la croissance du marché, les fabricants se sont recentrés, depuis plusieurs années, sur des promesses de santé naturelle afin d’asseoir leur crédibilité auprès du grand public. Une recette gagnante, alors que l’appétence des Français pour les médecines douces ne cesse de se renforcer. Source : Le Monde.
Âgés de 65 à 79 ans, des médecins retraités ouvrent un centre médical inédit en France. Depuis l’ouverture du centre à Albi, le 5 juin dernier, 9 généralistes se succèdent dans les deux cabinets de l’établissement. Ils seront entre 12 et 15 en septembre, assure le médecin albigeois. Les vacataires sont payés selon un tarif indexé sur celui de la consultation : 2G de l’heure, soit 50 euros net. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/liberal/exercice/ages-de-65-79-ans-des-medecins-retraites-ouvrent-un-centre-medical-inedit-en-france?xtor=EPR-4-%5BNL_weekend%5D-%5B20230617%5D&utm_content=20230617&utm_campaign=NL_weekend&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm
L’année 2022 a été marquée, comme en 2021, par une quasi-absence de circulation du virus de la rougeole, selon les données de surveillance de la maladie. Une disparition sans doute liée à une meilleure immunité de la population avec la vaccination contre la rougeole obligatoire des enfants nés depuis 2018. En effet, seulement 15 cas (dont 5 importés au retour d’un séjour sur le continent africain et 10 cas autochtones) ont été déclarés en 2022.
Endotest, un test salivaire développé par la start-up française Ziwig permet de diagnostiquer l’endométriose avec une précision de 96,2 %, selon une étude publiée dans « The New England Journal of Medicine ». La start-up espère le commercialiser en France d’ici à la fin 2023.
Saisie par la direction générale de la santé (DGS), la Haute Autorité de santé (HAS) vient de rendre public son avis sur le projet d’arrêté fixant la liste des vaccins que vont pouvoir prescrire et/ou administrer certains professionnels de santé, dont les pharmaciens. Elle prend acte de la limitation des compétences de ces derniers aux personnes âgées de 11 ans et plus et préconise une clarification dans la rédaction de l’arrêté concernant la vaccination contre la grippe. Lien vers l’avis de la HAS : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3444998/fr/avis-n-2023-0019/sespev-du-25-mai-2023-du-college-de-la-haute-autorite-de-sante-relatif-au-projet-d-arrete-fixant-la-liste-de-vaccins-que-certains-professionnels-de-sante-et-etudiants-sont-autorises-a-prescrire-ou-administrer-et-la-liste-des-personnes-pouvant-en-beneficier
Après plusieurs mois d’échanges et de rencontres avec les ministères et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM), puis une séance de négociation le 7 juin dernier, le Sniil et la FNI ont signé l’avenant 10 ce vendredi 16 juin 2023. Ce nouvel avenant vient non seulement revaloriser les Indemnités forfaitaires de déplacement (IFD) de 10%, mais aussi acter la généralisation du bilan de soins infirmier pour octobre 2023 et enfin mettre en place une aide à la formation au métier d’Infirmier en Pratique Avancée (IPA).
La prise en charge des soins dentaires par l’Assurance maladie diminuera de 10% à partir d’octobre. Les complémentaires, qui devront compenser, s’insurgent. Tout comme les syndicats de chirurgiens-dentistes, en pleines négociations avec la Cnam.
L’Américaine Tori Bowie, championne du monde du 100 mètres en 2016 et triplement médaillée aux Jeux olympiques de Rio la même année, est décédée à l’âgée de 32 ans lors de son accouchement. La presse américaine dénonce une nouvelle tragédie qui illustre le problème de la surmortalité maternelle dans le pays. Selon le Time Magazine, sur les quatre athlètes de l’équipe américaine ayant remporté la médaille d’or au relais 4×100 mètres à Rio, trois sont tombées enceintes et toutes trois ont développé des complications durant leurs grossesses.
Pour redresser « les comptes dégradés de la France », le gouvernement a identifié « au moins 10 milliards d’euros d’économies » potentielles dans différents secteurs dont celui de… la santé. L’exécutif cible en particulier les arrêts maladie et « les dérives » des dépenses en médicaments. Concernant les dépenses de santé, le gouvernement réfléchirait à augmenter la franchise appliquée sur les médicaments remboursés, selon une information du journal « Les Échos ». « La gratuité ou la quasi-gratuité (des médicaments) peuvent conduire à déresponsabiliser le patient et expliquent que l’achat de médicaments soit encore si élevé en France », estime le ministre de l’Économie, dans des propos repris par le journal économique.
Un patient sur cinq atteints de diabète de type 1 (DT1) présente une autre maladie auto-immune, d’après une étude de 2019 publiée dans Endocrine Abstracts.
Dans un courrier adressé début mars à Elisabeth Borne, les grossistes réclament que le plafond de leur marge réglementée soit porté de 32,50 à 40 euros sur les médicaments innovants les plus chers et que la taxe pesant sur leur chiffre d’affaires soit ramenée de 1,5 % à 1,20 %. Autrement, ils craignent un effondrement de leur modèle. Le secteur est passé d’un bénéfice opérationnel de 200 millions en 2008 à une perte qui devrait se creuser en 2023 pour atteindre 50 millions d’euros. Du côté du cabinet du ministre de la Santé, « le sujet est en cours d’instruction ».
Source : pharm-enews.fr
Déjà présente sur Internet, la marque de compléments alimentaires Baba Nutrition, axée sur la beauté et le bien-être, est désormais accessible dans 1000 pharmacies et parapharmacies françaises.
Depuis 2017, plus de 40 000 clients ont déjà utilisé les formules proposées par Baba Nutrition. Sa gamme est composée de 11 produits élaborés à partir de complexes d’actifs naturels, dont quatre produits phares : baba cheveux & ongles, baba beauté de la peau, baba brûleur de graisses et baba détox. La gamme est proposée à des prix allant de 19,90€ à 24,90€ pour des cures d’un mois.
Source : pharm-enews.fr
57 % des infirmiers se projettent dans une évolution professionnelle dans un autre métier: 23% souhaiteraient se reconvertir hors du secteur de la santé, 17% souhaiteraient quitter le métier infirmier, mais se reconvertir dans la santé et 17% souhaiteraient rester infirmiers à mi-temps et développer en parallèle une autre activité professionnelle, selon un sondage Ifop pour Charlotte K, cabinet d’accompagnement des infirmières en reconversion.
Selon une première étude nationale, publiée ce mardi par Santé publique France (SPF), 13% des enfants scolarisés âgés de 6 à 11 ans présentent au moins un trouble probable de santé mentale.
La Société allemande des hôpitaux (DKG) s’attend à la fermeture de jusqu’à 20% des cliniques en Allemagne, soit près de 400 établissements, d’ici à dix ans. « Nous aussi, en tant qu’hôpitaux, avons accepté depuis longtemps que nous devions regrouper des sites, les réorganiser ou les fermer », a déclaré son président, Gerald Gaß.
Près de 85 % des sites e-commerce français comptent au moins cinq erreurs de base dans leur formulaire de paiement. Source : republik-retail.fr
Selon une nouvelle étude de Santé publique France réalisée à l’automne dernier, 4% des adultes, soit 2,06 millions de personnes, ont été touchés par le Covid long. Et 1,2 % des personnes interrogées ont déclaré un impact fort ou très fort sur leurs activités quotidiennes. L’OMS définit le Covid long par des symptômes (fatigue, toux, essoufflement, fièvre intermittente, perte du goût ou de l’odorat, dépression, etc.) qui ne peuvent s’expliquer par d’autres diagnostics. Ils apparaissent généralement dans les trois mois après l’infection et persistent au moins deux mois, précise Le Point.
9 747 étudiants en sixième année de médecine ont terminé mercredi les épreuves classantes nationales. Cette édition marque la fin de cette épreuve, qui sera remplacée l’an prochain par les EDN en cinquième année, puis les Ecos pour obtenir leur classement et faire leur choix de spécialité. Source : Egora.
HHC, fentanyl, 3-MMC… Ces nouvelles drogues de synthèse, peu chères et addictives, casse-tête des autorités. Arrivées début 2010, elles représentent désormais 10 à 20% des drogues en circulation. L’Europe en dénombre 900. Fabriquées en laboratoire, ces substances moins coûteuses et plus addictives se popularisent en France. Après chaque interdiction, de nouvelles molécules sont mises sur le marché. Source : le Parisien.
Deux nouveaux groupes intègrent le répertoire des génériques : le groupe Pirfenidone 534 mg comprimé et le groupe Carmustine 100 mg voie intraveineuse. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/deux-nouveaux-groupes-generiques-1
Le Gemme (Générique même médicament), l’association des génériqueurs, a fait savoir le 20 juin 2023 qu’il avait « sollicité » pour les génériques, biosimilaires et hybrides un abattement spécifique de 50 % sur les contributions 2022 et 2023 dues au titre de la clause de sauvegarde, puis une « exonération totale » à partir de 2024. L’organisation a profité de l’audition, la semaine dernière par la commission d’enquête sénatoriale sur les pénuries de médicaments, de la direction de la sécurité sociale (DSS) pour réagir. La DSS avait notamment partagé son « impatience » d’avoir des propositions pour « faire bouger » la clause de sauvegarde.
Le TOP 5 des produits contributeurs à la croissance du marché de l’automédication sur cette période de janvier à mai 2023 (+28,2 M€) sont :
Les produits contre le mal de gorge : +5,8 M€, +10%
Les produits contre le rhume : +3,8 M€, +27%
Ceux contre la diarrhée : +3,6 M€, +13%
Les produits adressant l’état grippal : : +3,3 M€, +17%
Ceux contre les infections ophtalmologiques : +2,5 M€, +48%.
À l’inverse, dans le TOP 5 des contributeurs à la décroissance, figurent en premier lieu les produits contre la douleur et la fièvre (-11,4 M€, -7%), devant ceux pour le tonus et la vitalité, ceux contre la toux sèche, la contraception d’urgence et ceux pour le visage, dont l’impact en perte de CA est beaucoup plus limité.
Sources : pharm-enews.fr et gie gers.
Sur 147 établissements d’assurance, de courtier ou de mutuelle contrôlés par la répression des fraudes entre janvier 2021 et avril 2022, près d’un tiers ont été sanctionnés pour pratiques abusives et manque de transparence. Source : le quotidien du pharmacien.
Alors que 25 à 30% des examens et actes seraient non pertinents, des médecins se sont engagés dans une démarche d’évaluation de leur pratique… par les patients. Qu’il s’agisse d’une opération de la cataracte, d’un appareillage auditif ou d’une chirurgie du canal carpien, le recueil des Proms (patient reported outcome measures) permet de mesurer le « gain de santé » par le patient, afin de mieux objectiver le « résultat du soin ». Une démarche qui a déjà commencé à faire ses preuves en France. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/patients/81108-quand-les-patients-notent-les-resultats-des-soins-prodigues-par-leur?nopaging=1
GROUPEMENTS
Un nouveau bureau pour Federgy
Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies, a réélu le 15 juin à sa tête Alain Grollaud, directeur général d’Optipharm. Par ailleurs, le nouveau bureau est composé de Valérie Kieffer, vice-présidente et présidente de Giphar, d’Hervé Jouves, vice-président et président d’Hygie 31, de Jean-Claude Pothier, secrétaire et directeur général d’Apsara, ainsi que de Michel Quatresous, trésorier et administrateur d’Optipharm. Federgy s’est défini cinq chantiers phares : la communication des groupements, l’interprofessionnalité, la vaccination, la livraison à domicile, ainsi que le développement des biosimilaires.
Source : le quotidien du pharmacien.
DPGS fête ses 35 ans
Groupement coopératif régional créé dans les Hauts-de-France il y a 35 ans, DPGS invite ses adhérents et ses laboratoires partenaires à fêter cet anniversaire le 30 septembre de 10 à 18 heures au théâtre Henri Martel de Sin-le-Noble (Nord). Le groupement, présidé par Jean-Claude Pothier, a par ailleurs élu son siège dans cette ville depuis le mois de mai. DPGS est membre de la Fédération Apsara forte de sept groupements et de 600 pharmaciens adhérents.
Source : le quotidien du pharmacien.
Plus de 100 fois 10 km pour Pharmodel
Pour la dixième course solidaire de son histoire, le fonds des pharmacies D Docteurs en pharmacie et Pharmodel, ont réuni plus d’une centaine de participants – titulaires, membres des équipes officinales, étudiants, fournisseurs, collaborateurs de l’enseigne – aux 10K Adidas de Paris. Un engagement qui était dédié à l’association L’enfant@l’hôpital.
Source : le quotidien du pharmacien.
Objectif Pharma réinvente la fonction achats
Le groupement Objectif Pharma propose aux fournisseurs un nouveau format de rendez-vous. En 15 minutes top chrono, laboratoires et sociétés de services sont invités à exposer leurs produits et leurs conditions aux cinq ou six pharmaciens de la commission achats d’Objectif Pharma, groupement coopératif. Seize laboratoires ont ainsi pu être auditionnés en quatre heures le 24 mai, première journée dédiée par Objectif Pharma à ce speed dating d’un nouveau genre. Trois critères de sélection sont annoncés : un packaging conforme avec la démarche RSE de Wellcoop, la coopérative d’Objectif Pharma, la garantie d’un accompagnement des pharmaciens, ainsi que la facilité de distribution par le pharmacien.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lafayette en Île-de-France : et de dix !
Le réseau Lafayette poursuit son extension en Île-de-France avec l’ouverture d’une dixième officine. Située à Clichy (Hauts-de-Seine), cette nouvelle implantation provient d’un transfert. De 30 m², la pharmacie de quartier a atteint une surface de vente de 218 m², à 100 m du nouveau palais de justice. Plus de six emplois supplémentaires ont été générés par cette nouvelle pharmacie Lafayette orientée sur les trois piliers de l’enseigne (prix bas, conseil et offre large sur les univers beauté, compléments alimentaires et marques exclusives du groupe). Trois semaines après l’ouverture, l’officine déclare avoir doublé le nombre de clients/jour – pour atteindre 250 clients/jour.
Source : le quotidien du pharmacien.
Les indispensables de l’été chez Giphar
À l’approche de la belle saison, le Laboratoire Giphar lance « Ma trousse idéale de l’été », dotée des quatre indispensables pour des vacances sans fausse note.
Lien vers l’article :
Une première dans le médicament sur le site dijonnais de Giphar
Sur sa toute nouvelle plateforme logistique de Longvic, la coopérative pharmaceutique utilise un concept innovant de bac isotherme à basse température.
Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/pme-regions/bourgogne-franche-comte/une-premiere-dans-le-medicament-sur-le-site-dijonnais-de-giphar-1953447
PharmaVie diversifie sa conciergerie
Mis en place il y a deux ans, le service de conciergerie de PharmaVie est une plateforme d’achats qui regroupe tous les besoins des pharmaciens du réseau PharmaVie, sur le principe d’un guichet unique. Toujours dans son objectif de faire gagner du temps aux titulaires adhérent et de générer des économies, cette conciergerie diversifie aujourd’hui ses partenaires. Le premier d’entre eux est TBox : avec Medybox, distributeur automatique pour pharmacies, et Medylocker, un casier click & collect. Ces deux modules peuvent être couplés. Autre nouveau venu, Zéroptical, qui propose aux pharmaciens d’implanter un espace optique 100 % santé au sein de leur officine. 600 montures qualitatives sont ainsi mises à disposition par l’enseigne qui se charge de l’installation et de la fourniture du mobilier, du matériel et de l’informatique et qui garantit le recrutement d’un opticien diplômé.
Source : le quotidien du pharmacien.
RETAIL
Comment Leroy Merlin veut vraiment devenir un acteur d’ultra-proximité
Depuis quatre ans, l’enseigne de bricolage tâtonne, expérimente sur le marché de l’ultra-proximité à Paris via des concepts uniques. Nouvelle réponse avec l’ouverture d’une boutique « Le Kiosque » dédiée aux services dans le 15e arrondissement parisien. Comment s’adresser à ces hypers urbains peu présents dans ses magasins, mais au pouvoir d’achat intéressant on imagine bien, c’est la question à laquelle tente de répondre Leroy Merlin.
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AILLEURS
Etats-Unis : La progestérone comme « antidote » à la pilule abortive… la dernière aberration
Les militants anti-avortement américains n’hésitent pas à présenter la progestérone comme un « traitement d’inversion » pour les femmes qui changeraient d’avis après avoir pris la pilule abortive. Une nouvelle aberration scientifique qui s’avère particulièrement dangereuse pour la santé des femmes.
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Suisse : Acupuncture, massages, injections intraveineuses… les drôles de pratiques d’un pharmacien
La justice helvète a décidé de sanctionner un pharmacien aux pratiques peu orthodoxes. L’officinal, installé dans le canton de Vaud, réalisait notamment des injections intraveineuses et proposait des séances d’acupuncture et des massages à sa patientèle. Depuis plusieurs années, les pharmaciens s’engagent dans de nouvelles missions et voient leur champ de compétences s’élargir. Un officinal suisse est toutefois allé un peu trop loin dans la diversification de ses activités, comme le relate le média « 20 Minutes ». Ce pharmacien, âgé d’une cinquantaine d’années, s’est d’abord fait remarquer en réalisant des injections intraveineuses et en conseillant à ses patients un « cocktail » prétendument efficace contre le Covid-19. L’officinal vaudois proposait ainsi des séances d’acupuncture ou encore des massages.
En Allemagne, la pénurie de médicaments exacerbe les difficultés des pharmacies
Selon l’Association fédérale des pharmaciens allemands (ABDA), plus de 120 officines ont fermé leurs portes au cours des trois premiers mois de l’année. « Nous avons actuellement le nombre de pharmacies le plus bas depuis le début des années 1980 « , révèle à Euronews Christian Splett, le porte-parole de l’ABDA. La tendance n’est pas nouvelle : fin 2022, l’Allemagne comptait 18.000 pharmacies en activité, soit 2.800 de moins qu’il y a dix ans. En conséquence, de nombreux Allemands sont privés d’accès direct aux officines, en particulier dans les zones rurales.
Lien vers l’article : https://fr.euronews.com/next/2023/06/21/allemagne-la-penurie-de-medicaments-menace-les-pharmacies-de-proximite
QUESTION AU GOUVERNEMENT
Questions au gouvernement du mardi 20 juin à l’Assemblée nationale, le député Bertrand Petit (SOC) a interpellé François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, au sujet de la lutte contre les déserts médicaux. Le député est notamment revenu sur le rejet, par le Gouvernement, d’un amendement du parti socialiste visant à flécher l’installation des médecins généralistes et spécialistes en fonction des besoins de santé, précisant que ce dispositif est déjà appliqué pour les pharmaciens. Le député a interrogé le Gouvernement pour connaître les raisons du rejet de cette proposition. Ce qu’il faut retenir de la réponse formulée par le ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun :
- Les inégalités territoriales d’accès aux soins, et les déserts médicaux dont vous parlez, sont une priorité pour le ministère de la santé.
- Le Gouvernement travaille sur trois axes pour améliorer la situation de nos concitoyens :
- Augmenter le nombre de professionnels de santé. C’est cette majorité qui a fait sauter le numerus clausus et augmenté de 15 % le nombre d’étudiants en médecine. Il s’agit également d’améliorer les conditions de travail des professionnels. Ils plaident pour l’exercice pluriprofessionnel ; nous les soutenons. Nous rapprochons aussi les étudiants des territoires sous-dotés.
- Favoriser l’installation et le maintien dans les territoires les plus démunis. Le guichet unique vise à favoriser leur installation.
- Libérer du temps médical en travaillant avec l’ensemble des professionnels de santé. Nous le faisons par le partage et le transfert de compétences, mais également en refondant le métier d’infirmier, afin qu’il corresponde mieux aux besoins.
Source : BTA.