Actualités du 19 au 23 septembre 2022

GOUVERNEMENT

 

François Braun lancera le 3 octobre le grand débat sur le système de soins

Le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé le lancement, le 3 octobre, de la grande conférence sur le système de soins promise par Emmanuel Macron. « On va l’appeler CNR santé, car ce sera une déclinaison thématique du Conseil national de la refondation. L’idée est de partir du terrain, de faire du sur-mesure et pas du prêt-à-porter descendant du ministère », explique-t-il, en présentant un dispositif en trois points. Il va ainsi inclure une concertation avec les acteurs clés de la santé pour aborder, jusqu’au printemps 2023, les questions transversales comme le partage de compétences; mais aussi des réunions territoriales en lien avec les préfets et les élus; enfin, une consultation citoyenne numérique, très large, sera proposée mi-octobre aux Français, avec des questions sur leur vécu. « Plusieurs outils sont sur la table: la télémédecine, des organisations innovantes déjà mises en place à certains endroits, une plus grande place donnée aux assistants médicaux ou aux infirmiers pour libérer du temps médical, la généralisation à tous les départements du service d’accès aux soins, qui permet une réponse rapide par téléphone et, en cas de besoin, une orientation vers un généraliste ou un service d’urgence », explique le ministre. De premières réponses sont attendues dès le prochain budget de la Sécurité sociale. Les Français se verront ainsi proposer par l’Assurance-maladie une consultation médicale gratuite à « trois âges clés de la vie, 25 ans, 45 ans et 65 ans », « avec des médecins et des professionnels de santé ». C’est l’une des mesures phares du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023.

Pour en savoir plus : https://www.lefigaro.fr/politique/le-volet-sante-du-cnr-lance-le-3-octobre-et-decline-en-trois-parties-20220918

 

La pilule du lendemain bientôt gratuite et sans ordonnance pour toutes

Une autre mesure annoncée concerne le dépistage gratuit et sans ordonnance des infections sexuellement transmissibles. Le gouvernement va rendre « gratuite et sans ordonnance » la délivrance de la pilule du lendemain « pour toutes les femmes », a annoncé François Braun dans une interview au quotidien 20 Minutes, mardi 20 septembre. « En ce qui concerne la contraception féminine, nous renforçons la protection des femmes en facilitant leur accès à la contraception d’urgence en pharmacie, de manière gratuite et sans ordonnance, à tout âge », a indiqué François Braun. Jusqu’à présent, elle était « gratuite et sans ordonnance seulement pour les jeunes femmes mineures, et gratuite avec ordonnance pour les moins de 26 ans », a rappelé le ministre, sachant qu’elle peut coûter entre 3 et une vingtaine d’euros selon les médicaments avec une prise en charge partielle par la Sécurité sociale pour les autres femmes. Dans la même interview, François Braun a également annoncé que le dépistage sera bientôt « gratuit et sans ordonnance » pour toutes les infections sexuellement transmissibles (IST) « jusqu’à 26 ans » et plus seulement pour le VIH. Ces deux mesures seront inscrites dans le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, présenté en conseil des ministres le lundi 26 septembre.

Sources : 20 minutes, pharm-enews.

 

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

 

Infirmiers en pratique avancée : que faire face à leurs renouvellements de prescriptions ?

La délivrance de prescriptions médicales renouvelées par les infirmiers en pratique avancée (IPA) pose souci en officine. Les syndicats pharmaceutiques sont alertés par la base qui se sent démunie par rapport au droit de prescription de cette nouvelle profession. « Nous sommes questionnés par les pharmaciens qui ne savent pas comment contrôler la conformité de l’ordonnance et vérifier que l’infirmier qui l’a rédigée est bien un IPA autorisé à la renouveler », expose Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), estimant qu’appeler l’infirmier n’est pas suffisant. « Tout cela manque de souplesse, le pharmacien doit pouvoir vérifier l’identité de l’infirmier et son droit de prescription, que l’IPA a l’accord du médecin pour ce renouvellement et qu’il existe un protocole entre ces deux professionnels de santé », réclame-t-il auprès des caisses primaires d’Assurance maladie. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a également interpellé les services de l’Assurance maladie. « Ce sujet est en cours de traitement et nous attendons des règles claires et des consignes précises pour pouvoir faire ce travail de contrôle et de délivrance de renouvellements d’ordonnances d’infirmiers », précise Philippe Besset, président de la FSPF. A ce stade, aucun pharmacien, à la connaissance des deux syndicats, n’a fait l’objet de récupérations d’indus de la part des caisses primaires.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Prévention de l’insuffisance cardiaque : les pharmaciens mis à contribution

A quelques jours de la Journée Mondiale du Cœur (29 septembre), l’Assurance Maladie déploiera à compter du 25 septembre 2022 une campagne nationale de sensibilisation portée par le slogan « Insuffisance cardiaque : et si votre cœur essayait de vous dire quelque chose ? ». Cette campagne vise à améliorer la connaissance de l’insuffisance cardiaque qui concerne 1,5 million de personnes en France et devrait progresser de 25% tous les 4 ans. Elle se déclinera à travers un spot TV, un spot radio, des insertions dans la presse quotidienne régionale et en presse magazine féminine et sénior, destinés à en faire connaître les signes d’alerte, favoriser le diagnostic précoce et inciter les patients à en parler avec leur médecin. Des affiches ainsi qu’une vidéo pédagogique seront diffusées dans les pharmacies et les salles d’attentes de maisons pluriprofessionnelles de santé. Des posts sur les réseaux sociaux compléteront le dispositif. Selon un sondage BVA, si la majorité des séniors interrogés (94%) connaît de nom l’insuffisance cardiaque, près de la moitié (45%) ne sait pas ce qu’est cette maladie.

Source : pharm-enews.

Pour en savoir plus : https://assurance-maladie.ameli.fr/actualite/insuffisance-cardiaque-la-nouvelle-campagne-de-l-assurance-maladie-sensibilise-aux-signes-d-alerte

 

Prise en charge de la vaccination

L’USPO s’est mobilisée pour que les textes du PLFSS 2023 permettent aux pharmaciens la prescription et la réalisation de l’acte d’injection vaccinal avec une prise en charge pour le patient. Dans ses recommandations, l’HAS préconise une vaccination de toute la population à partir de deux ans. L’USPO est vigilante sur l’inscription de ces mesures dans le PLFSS 2023 qui sera présenté au gouvernement prochainement.

 

Nouvelles dates pour le Ségur

Les pharmaciens ont désormais jusqu’au 15 mars 2023 pour signer leur bon de commande et bénéficier d’une prise en charge par l’Etat, au lieu du 18 décembre 2022, comme précédemment. Quant à la mise à jour, elle est reportée du 31 mars 2023 au 28 avril 2023. Ce report de dates est acté par un arrêté paru ce 23 septembre au JO.

Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046321856

 

CHIFFRES/DATES

 

En deuxième année d’études de pharmacie, 1100 places sont vacantes à la rentrée sur les bancs des 24 universités françaises, un chiffre en hausse de 550% par rapport à la rentrée précédente, selon l’Association nationale des étudiants de pharmacie de France (ANEPF). « En 2021, le nombre de places vacantes s’élevait à 163 », précise Romain Gallerand, porte-parole de l’ANEPF.

De nouvelles règles des bonnes pratiques de préparation viennent d’être publiées par l’agence du médicament. Elles entreront en vigueur à compter du 20 septembre 2023. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/de-nouvelles-regles-de-bonnes-pratiques-de-preparation?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20220921%5D&utm_content=20220921&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Si le poids et le nombre de téléconsultations a stagné en médecine générale (entre 3 % et 5 % selon les mois) sur les huit premiers mois de l’année 2022, on ne peut pas en dire autant en pharmacie. En effet, la part des téléconsultations à l’officine a été multipliée par 2,2 en un an, passant de 6 % à 13 % (comparaison, à fin août 2022 versus la même période de l’année précédente, des pharmacies ayant fait au moins une téléconsultation depuis le début de l’année, données Gers Data).

En bénéficiant au 1er janvier 2023 du blocage de la hausse des prix de l’électricité à 15 %, les pharmacies qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 2 M€ et qui comptent moins de 10 salariés, seront mieux protégées que les autres. « Sauf hiver très froid, l’impact sera assez faible pour ces officines qui utilisent très majoritairement l’électricité pour s’éclairer et se chauffer. Selon mon estimation : de l’ordre de 400 à 1000 € supplémentaires par an », estime Philippe Becker, consultant pour le département pharmacie de Fiducial. Mais, avec une hausse de 120 % sur les factures d’électricité et de gaz dès le mois de janvier, « la facture énergétique des pharmacies de plus de 2 M€ équipées de beaucoup de luminaires, d’un robot ou d’un automate, risque de coûter entre 5 000 et 12 000 € de plus sur 12 mois », prévient Laurent Cassel, expert-comptable du cabinet AdequA.

Le distributeur pharmaceutique McKesson a annoncé le 19 septembre la signature d’un accord définitif pour l’acquisition de Rx Savings Solutions, qui édite des logiciels permettant de comparer les prix des médicaments aux Etats-Unis, pour un paiement initial de 600 millions de dollars auquel pourront s’ajouter un maximum de 275 millions de dollars selon les performances de Rx Savings jusqu’en 2025 inclus. La transaction devrait être bouclée au dernier trimestre 2022 ou au premier trimestre 2023.

Sur les huit premiers mois de l’année 2022, le taux de pénétration des biosimilaires en ville a du mal à décoller (21,8 % contre 20,1 % sur l’année 2021 et 22,7 % sur l’année 2020). « L’analyse mois par mois montre un pic à 24,7 % en juin qui coïncide avec la mise sur le marché de l’enoxaparine Biogaran (médicament biosimilaire de Lovenox, substituable par les médecins uniquement) », souligne Patrick Oscar, directeur général de Gers Data. Ensuite, le soufflet est retombé (23,3 % en juillet et 23,4 % en août).

Deux tiers seulement des officines (66,3%) étaient engagées dans une démarche de sérialisation et 45% étaient connectées au répertoire national de vérification des médicaments (NMVS) au 4 septembre, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, rapporté par Le Moniteur des Pharmacies. La Commission européenne menace pourtant d’engager très prochainement un contentieux devant la Cour de justice de l’UE si des efforts significatifs ne sont pas réalisés.

Le dispositif de prise en charge intégral des téléconsultations devrait prendre fin le 30 septembre après avoir été plusieurs fois reconduit, rapportent Les Echos. Il avait été mis en place au début de la pandémie pour accompagner le développement des consultations à distance quand les Français étaient confinés. L’Assurance-maladie plaide, par ailleurs, pour encadrer davantage les téléconsultations, notamment en proscrivant les arrêts de travail abusifs.

1.000.000 : c’est le nombre de tests Covid réalisés en une semaine, a indiqué le ministère de la Santé, attestant de l’amorce d’une huitième vague. Le rebond est fort chez les moins de 16 ans, dont le nombre de tests a presque doublé (+97%) la semaine dernière.

– 24 % : c’est l’écart de rémunération des femmes dans la santé et les soins par rapport aux hommes, selon une analyse de l’OMS. Les femmes occupent pourtant 67% des emplois du secteur.

+ 3,5 % : C’est la hausse anticipée de l’Ondam pour 2023, selon la ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo.

Selon Les Echos, le gouvernement planche notamment sur un plan d’économies de près de 200 millions d’€ sur les laboratoires d’analyses. Une telle mesure ne serait pas une surprise: en juillet, l’Assurance-maladie avait en effet proposé « une nouvelle régulation financière du secteur », en soulignant le bond de son activité depuis 2020.

Dans une nouvelle étude publiée ce mardi, la Ligue contre le cancer pointe les inégalités d’accès aux soins de support (kinésithérapie, psychologie, activité sportive adaptée, nutrition…) pour les patients. « Il ne s’agit pas de confort, mais d’une absolue nécessité, et ces soins de support n’ont plus à faire la preuve de leur utilité. C’est un investissement pour l’avenir », insiste Lucie Vialard Arbarotti, chargée de mission à l’observatoire sociétal des cancers. Selon les 7.705 témoignages recueillis, 61% se sont vu proposer de la kinésithérapie et 26% une activité physique adaptée. Au total, une personne sur quatre avec séquelles n’a pas été orientée vers des soins de support depuis le début de son parcours.

Selon un rapport de l’OMS rapporté par Le Généraliste, 40% des professionnels de santé dans le monde étaient proches de la retraite en 2020, notamment dans les pays d’Europe et d’Asie centrale.

Près de la moitié des pharmaciens envisage de réduire les horaires d’ouverture de la pharmacie pour pallier le manque de personnel. Selon le sondage du « Quotidien du pharmacien » mis en ligne le 12 septembre, cette solution est préconisée par 48 % des répondants. Pour éviter le burn-out et pour satisfaire le personnel en place – à défaut d’en trouver !

Un nouveau test de dépistage par prise de sang s’est montré capable de détecter précocement, chez des personnes sans cancer connu, des signaux caractéristiques du cancer pour plus de 50 types de cancers différents. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/recherche/un-test-sanguin-pour-depister-precocement-plus-de-50-cancers?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20220922%5D&utm_content=20220922&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

La Haute Autorité de Santé a rendu le 19 septembre 2022 un avis relatif à la place du vaccin Moderna adapté (Spikevax Original/Omicron BA.1) dans la stratégie vaccinale nationale. Cette nouvelle forme sera disponible à la commande via le portail Fluid-E dès lundi 26 septembre 2022. Les flacons commandés les 26 et 27 septembre seront livrés entre le jeudi 29 septembre et le vendredi 30 septembre. La forme bivalente Original/Omicron BA.1 du vaccin Moderna n’est destinée qu’au rappel vaccinal. Il est recommandé de ne l’utiliser que pour des personnes âgées de 30 ans et plus. Il se présente en flacon de 5 doses prêtes à l’emploi, sans nécessité de reconstitution préalable. Les flacons livrés en officine se conservent à 2-8°C, à l’abri de la lumière. Le flacon de ce vaccin a une capsule amovible bleue. Seule la date limite d’utilisation mentionnée sur l’étiquette fournie par le grossiste-répartiteur avec chaque flacon livré fait foi. Source : DGS Urgent.

L’objectif de 500 maisons sport-santé en France sera atteint « à la fin de l’année », annonce François Braun, ministre de la Santé, au micro de France Bleu Lorraine Nord vendredi 16 septembre. « Il faut maintenant aller plus loin, probablement doubler encore ce nombre de maisons sport santé », estime le ministre. Pour en savoir plus : https://www.francetvinfo.fr/sante/sport-et-sante/l-objectif-de-500-maisons-sport-sante-en-france-atteint-d-ici-la-fin-de-l-annee-affirme-le-ministre-de-la-sante_5364376.html

Les 10% des Français les plus pauvres ont trois fois plus de risques de développer un diabète que les 10% les plus aisés. Source : Drees.

 

GROUPEMENTS

 

L’aménagement des horaires dans l’air du temps

En sous-effectif chronique pour cause de pénurie de préparateurs et de pharmaciens, de plus en plus de titulaires font le choix de réduire les horaires d’ouverture afin de ménager leurs équipes sous tension. Cette décision est difficile, mais peut se révéler bénéfique pour les salariés. Et sans impact significatif sur l’activité. A ses confrères contraints de diminuer leurs amplitudes horaires, Alain Grollaud, président de Federgy, tient à délivrer un message rassurant. « Lorsque l’équipe ou le titulaire sont sous tension, c’est la première bonne mesure à prendre, et elle n’a rien de dramatique, assure-t-il. Il y a 15 ans, dans les villes moyennes ou rurales, les pharmacies étaient fermées le samedi ou le lundi, et pendant deux à trois semaines l’été. Cela ne posait aucun problème grâce à l’organisation très huilée de gardes mise en place entre confrères. C’est pour coller aux évolutions des tendances de la consommation que la profession a commencé à ouvrir six jours sur sept et pendant toutes les vacances, alors que cela ne sert à rien… »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Aprium : premier réseau à lancer son école de préparateurs

Aprium, 1ère enseigne multirégionale de pharmacies créée il y a plus de 15 ans, revendique un modèle de gouvernance hybride, national pour la puissance d’une marque-enseigne avec des experts du retail, et régional avec des comités de direction dans sept régions, présidés par des pharmaciens qui gèrent 412 pharmacies à l’enseigne, 1 400 millions de chiffre d’affaires, 3 900 personnes au service des patients, 31 millions de patients-clients et 100 millions de passages par an ! Extraits de l’entretien avec Laurent Keiser : «  La formation est un sujet historique chez Aprium Pharmacie avec il y a 8 ans déjà la création d’Aprium School qui forme les pharmaciens et leurs équipes au métier et au savoir être. Nous formons ainsi 4 500 professionnels chaque année ! Afin de rendre le métier plus appétant et créer de la fidélisation à l’enseigne, nous avons lancé il y a deux ans, et nous sommes les seuls à le faire, une école de préparateurs réservée aux apprentis. En complément, Aprium Pharmacie a créé il y a 6 mois un master pour les préparateurs en poste. Nous nous adressons cette fois à un personnel déjà qualifié qui va suivre une formation sur 5 mois. Les deux promotions prévues par an connaissent déjà un fort succès puisque la promotion du mois d’avril a accueilli 50 préparateurs Aprium et s’est remplie en 15 jours ! ». Lien vers l’article : https://pharm-enews.fr/2022/09/22/aprium-pharmacie-premier-reseau-a-lancer-son-ecole-de-preparateurs/?token_nl=&utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter-pharm-enews-long_78

 

Mediprix : les pistes pour mettre en avant une bonne ambiance au travail

C’est en tout cas le critère privilégié par le groupement Médiprix qui mise ainsi sur la cooptation par les membres de l’équipe qui vont mettre en avant l’atmosphère au travail. Car celle-ci reste le facteur numéro un du recrutement, selon Jérôme Escojido, cofondateur du groupement. « Bien avant le niveau de rémunération », affirme-t-il. Et parce que cette ambiance au travail s’entretient, le groupement organise des week-ends de team building. Mieux, la marque propre du groupement devient la « marque employeur », car la marge effectuée sur les produits à la marque est redistribuée aux salariés. « Des incentives mensuels pouvant aller jusqu’à 150 euros/net par mois par collaborateurs », relève Jérôme Escojido. Le groupement va aujourd’hui plus loin dans la motivation des équipes. Dans le Nord, plutôt que de recruter un commercial pour la marque propre, Médiprix a eu l’idée de proposer à un membre de chaque équipe officinale de devenir ambassadeur de la marque. Ce commercial dédié bénéficie de formations et d’une rémunération supplémentaire chaque mois. À l’heure des réseaux sociaux, auprès d’une population jeune et même très jeune en ce qui concerne les préparateurs, le buzz et la réputation font indéniablement la différence sur un marché du travail très concurrentiel.

Sources : le quotidien du pharmacien.

 

Team pharma : la mise à disposition de personnel/emplois partagés

Face à cette pénurie de personnel, le groupement d’employeurs Team Pharma remporte un succès grandissant. Le principe : mettre à la disposition de ses 300 adhérents les services de diététiciennes, mais aussi à partir du mois d’octobre, de préparateurs en pharmacie et de rayonnistes, puis de pharmaciens en janvier prochain et enfin d’infirmiers vers avril 2023. Le recrutement est en cours, car la demande est forte et même urgente, explique Lucien Bennatan, fondateur de Team Pharma. « Nous recevons nous aussi des témoignages de titulaires contraints de réduire leurs horaires d’ouverture et qui nous pressent de leur proposer les services de préparateurs et de pharmaciens. » À en croire son analyse, personne n’a su prendre à bras-le-corps « l’enjeu temps et l’enjeu humain » qui transparaissait pourtant dans « les articles 36 et 38 de la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires) de 2009, le premier étant consacré à l’accès aux soins et l’autre aux missions obligatoires et facultatives des pharmaciens ». Résultat, les nouvelles missions ne peuvent être mises en place dans toutes les pharmacies faute de temps disponible et de professionnels pour les réaliser. Toujours est-il que le principe du travail à temps partagé proposé par Team Pharma séduit de plus en plus de pharmaciens. Trois groupements viennent de signer un protocole de partenariat et sept autres sont en discussion. Pour autant, Team Pharma ne pourra pas répondre à toutes les demandes et incite donc les titulaires à réorganiser le travail de leurs équipes. « Ceux qui cherchent un pharmacien à temps plein vont devoir réfléchir et s’adapter », et éviter de leur confier des missions qui ne nécessitent pas les compétences auxquelles ils ont été formés.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

PharmaVie s’engage dans la qualité de vie des patients

PharmaVie poursuit le développement des services dans le suivi des patients atteints de cancer, une démarche entamée dès 2019, bien avant que l’entretien pharmaceutique soit inscrit dans la convention pharmaceutique. De 150 aujourd’hui, le nombre de pharmacies engagées dans l’accompagnement des patients atteints de cancer devrait passer à 300 d’ici à fin 2024. Cette montée en puissance, doublée d’une expertise renforcée des titulaires et des équipes, contribuera à intensifier le maillage des officines Onco PharmaVie sur le territoire.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/pharmavie-sengage-dans-la-qualite-de-vie-des-patients?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20220922%5D&utm_content=20220922&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Les pharmaciens Giropharm s’engagent en faveur de la planète urgence

Du 1er septembre au 30 novembre, les pharmaciens GIROPHARM organisent une grande collecte en faveur de Planète Urgence, avec la mascotte du réseau : la célèbre Lili ! 1€ donné = 1 arbre planté.

Source : le monde pharmaceutique.

 

NOMINATION

 

Le maire de Reims, Arnaud Robinet, élu nouveau président de la FHF

C’est finalement le maire (Horizons) de Reims qui prend aujourd’hui la succession du maire (de la même étiquette) de Fontainebleau pour diriger le principal lobby de l’hôpital public. Arnaud Robinet a été élu ce mercredi matin à la présidence de la Fédération hospitalière de France (FHF), pour un mandat de trois ans, dans le fauteuil de Frédéric Valletoux qui a, lui, fait son entrée à l’Assemblée nationale en juin dernier.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/hopital/le-maire-de-reims-arnaud-robinet-elu-nouveau-president-de-la-fhf?xtor=EPR-6-%5BNL_flash%5D-%5B20220921%5D&utm_content=20220921&utm_campaign=NL_flashinfo&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm