Actualités du 1er au 5 mai 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Proposition de loi par Frédéric Valletoux et le groupe Horizons sur l’accès aux soins

Co-signée par les membres du groupe Horizons et les membres du groupe Renaissance, la proposition de loi évoque dans l’exposé des motifs trois constats :

  • 87% du territoire français serait en situation de désert médical
  • La santé est la première préoccupation des Français, pour 83% d’entre eux
  • Le système de soins est trop centralisé et suradministré

La loi comporte 11 articles (dont un prévoyant une compensation financière de la proposition de loi). On notera les articles suivants :

  • l’article 3 qui propose le rattachement de tous les professionnels de santé aux Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).
  • l’article 5 : ouvre le Contrat d’Engagement de service public (CESP) pour tous les étudiants en médecine, odontologie, maïeutique et pharmacie, à l’issue de la 2ème année du 1er cycle des études de santé. Le CESP prévoit que les étudiants en médecine peuvent se voir accorder une allocation mensuelle en contrepartie d’un engagement à exercer 2 ans minimum sur un territoire donné après la fin de leur formation.
  • l’article 10 : propose la création d’une nouvelle carte de séjour pluriannuelle “talent‑professions médicales et de la pharmacie”, pour répondre au besoin de recrutement de ces personnels qualifiés.

Sources : BTA, assemblée nationale.

Lien vers la proposition de loi :

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1175_proposition-loi

 

Rendez-vous non honorés : Braun défavorable à la taxe pour les patients évoquée par Attal

Dans un entretien accordé le 3 mai à France Inter, le ministre de la Santé a exprimé son désaccord avec l’idée d’une taxe pour les patients qui n’honoreraient pas leurs rendez-vous médicaux, voulue par Gabriel Attal. Il n’a pas hésité à se montrer opposé à une idée d’un de ses collègues ministre. Interrogé mercredi 3 mai sur France Inter au sujet des rendez-vous non honorés, François Braun s’est montré incisif sur la possibilité d’une « taxe lapin », énoncée par le ministre de l’Action et des Comptes publics.

Source : legeneraliste.fr

 

L’Assemblée nationale vote l’abrogation de l’obligation vaccinale des soignants contre le Covid-19, plutôt que la suspension voulue par le gouvernement

L’Assemblée nationale a adopté le 4 mai en première lecture un texte pour abroger l’obligation vaccinale anti-Covid des soignants, plutôt que de simplement la suspendre. La proposition de loi du député du groupe à majorité communiste (Jean-Victor Castor) a été adoptée avec le soutien des oppositions. Le ministre de la Santé François Braun a déploré un “message regrettable envoyé aux soignants”, qui va “affaiblir notre capacité de réponse” en cas de nouvelle épidémie. Déjà actée par le gouvernement, la réintégration des soignants suspendus, car non-vaccinés doit être effective le 15 mai.

Source : Libération.

 

Une stratégie pour l’économie officinale à l’horizon 2025

À quelques mois du début des négociations avec l’assurance-maladie sur le volet économique de la convention pharmaceutique, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) annonce son objectif : permettre à toutes les officines du réseau officinal de disposer des moyens financiers et humains pour remplir leurs missions. Sa stratégie se résume à deux axes, soit deux enveloppes. L’une pour compenser l’inflation présente et à venir à l’horizon 2025, l’autre pour rémunérer la multitude d’actes que réalisent aujourd’hui les pharmaciens sans pour autant en être gratifiés. Aujourd’hui, dans cette période post-pandémique, la donne a changé. Il s’agit désormais d’appréhender une activité officinale avec une composante Covid, « divisée par 11 », comme l’indique Guillaume Racle, conseiller économie et offre de santé de l’USPO, et une inflation qui devrait perdurer dans les trois prochaines années. Sans compter que la gestion de la crise sanitaire a surajouté de nouveaux coûts : 6 % d’augmentation salariale et 12 % de hausse de la masse salariale, liée aux embauches. « Nous allons donc négocier une enveloppe correspondant à l’investissement de l’État pour maintenir la rentabilité des officines et les salaires des équipes, alors même que les honoraires n’ont pas été revalorisés par rapport à l’inflation », explique Guillaume Râcle. La stratégie du syndicat comprend un second volet, une enveloppe destinée à rémunérer « un tas d’actes cachés ». D’ailleurs, rappelle Sébastien Lagoutte, co-président USPO 71, membre du bureau et du groupe de travail économie de l’USPO, cette enveloppe négociée en 2012 pour financer les nouvelles missions n’est pas totalement utilisée à ce jour. Le syndicat entend donc « flécher » plusieurs missions et actes aujourd’hui non rémunérés ainsi que d’autres à venir. Cette enveloppe recouvrira ainsi la rémunération des TROD prévus par la loi Rist, les soins non programmés – à déconnecter absolument de l’exercice coordonné – et le renouvellement des ordonnances jusqu’à trois mois après l’échéance de l’ordonnance. Ou encore les IP (interventions pharmaceutiques) aujourd’hui nombreuses dans le contexte de pénuries. Non tracées, elles pourront être plus facilement identifiées avec l’avènement de l’ordonnance électronique. L’USPO entend obtenir des avancées sur quatre dossiers majeurs : la redéfinition et la revalorisation des gardes, la PDA, les biosimilaires et la dispensation à domicile. Sur ce dernier point, évoquant les affaires en cours devant les tribunaux qui mettent en cause des structures de livraison des médicaments, il estime que les pharmaciens ont toute légitimité pour effectuer ce service. « Le précédent directeur général de l’assurance-maladie, Nicolas Revel, y était favorable. L’actuel l’est beaucoup moins. Mais nous allons reprendre la discussion. Il n’est pas normal que la dispensation à domicile soit liée au Prado. Pharmaciens et médecins, nous sommes capables de savoir si elle est nécessaire ou non au patient. » La rémunération de 2,50 euros, jugée insuffisante par l’USPO, fera elle aussi l’objet de négociations.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Déserts médicaux : le Gouvernement veut développer les cabinets mobiles

Lors du Conseil national de la refondation, ce mercredi 3 mai, la ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux Professions de santé a annoncé le lancement d’ici fin mai d’un plan d’action pour “faire le dernier kilomètre jusqu’au patient” et répondre aux besoins des Français dans les zones reculées. L’heure est à l’élaboration de la boîte à outils. Sept mois après le lancement du Conseil national de la refondation, le ministre de la Santé, François Braun, a rendu hier les premières conclusions du volet santé lors d’une assemblée plénière. A cette occasion, sa ministre déléguée Agnès Firmin Le Bodo a annoncé plusieurs mesures visant à répondre aux besoins de santé des Français “mais aussi à ceux des soignants”. La pharmacienne de profession a fait part de sa volonté de créer “de nouvelles solutions concrètes d’accès aux soins”. En ce sens, elle a fixé l’objectif de 4000 maisons de santé pluriprofessionnelles en 2027. Agnès Firmin Le Bodo annoncera un plan d’action à l’été afin de créer 450 MSP par an et d’atteindre ainsi cet objectif. Un vœu qui s’inscrit dans la promesse présidentielle de faire de l’exercice isolé une aberration.  Alors que les Français qui résident dans des territoires dépourvus d’offres de soins ne cessent de crier leur désespoir dans les médias, la ministre a fait savoir qu’un plan d’action serait lancé d’ici fin mai afin de “faire le dernier kilomètre jusqu’au patient et répondre aux besoins des Français dans les territoires les plus reculés”, et en particulier des personnes âgées. Ce plan sera établi avec la ministre déléguée en charge des Collectivités territoriales, Dominique Faure. Parmi les pistes dans les tiroirs de l’exécutif : le déploiement à une large échelle des solutions mobiles de santé, de type “médico-bus”. “Dans l’Orne, un médico-bus assure des consultations médicales mobiles dans un territoire reculé où près de 20% des habitants n’ont pas de médecin traitant”, a justifié Agnès Firmin Le Bodo. Dans un but d’améliorer la coopération des professionnels de santé et de mieux utiliser leurs compétences, la ministre a promis de leur permettre de s’organiser entre eux sur les territoires, “de faciliter les parcours patient, et de développer des parcours de soins entre la ville et l’hôpital”. En ce sens, l’exécutif veut généraliser les CPTS – pour cela Agnès Firmin Le Bodo a annoncé la poursuite du Tour de France des CPTS visant à évaluer leur apport. Elle a également promis de simplifier et de faire évoluer ces communautés professionnelles, décriées par certains soignants qui déplorent la complexité du dispositif. Objectif avancé : 100% de la population couverte par des CPTS d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, le Gouvernement veut engager le passage dans le droit commun de certains protocoles et simplifications et continuer à accélérer sur les mesures de partage de compétences.

Source : egora.

 

Réforme du 3ème Cycle en péril

Suite aux diverses annonces ministérielles tombées il y a peu, l’ANEPF a choisi de sortir un communiqué de presse à ce propos. Réclamée depuis maintenant plus de 7 ans par l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) et de nombreux acteurs du monde pharmaceutique, la réforme du troisième cycle des études de pharmacie n’a toujours pas vu le jour. Pire, de récentes annonces ministérielles laissent entendre que son application est « en péril », selon l’ANEPF.

Lien vers le communiqué de presse : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2023/05/CDP-ANEPF-Reforme-du-3eme-Cycle-en-peril-un-nouveau-retard-mettant-en-danger-lavenir-de-la-profession.png

 

Le Leem recherche un directeur général capable de passer le filtre de la HATVP

Le lobby des laboratoires pharmaceutiques a missionné un chasseur de têtes pour remplacer l’énarque Philippe Lamoureux, directeur général du Leem bientôt à la retraite. Le comité de sélection hésite sur son portrait robot et doit anticiper les possibles réserves de la Haute autorité de la transparence de la vie publique. Si la liste est encore ouverte, avec quelques options issues du privé, la mission du cabinet de recrutement est périlleuse, souligne le journal, en rappelant le profil clé de Philippe Lamoureux. Issu de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et passé par le ministère du Travail au côté de Martine Aubry (1997-2000), il affiche une expérience de 15 projets de loi de financement de la Sécurité sociale destinés à défendre le médicament.

Source : La lettre A.

 

À Châteauroux, l’organisation des professionnels de santé a l’œil du ministère

Missionnés par le ministère de la Santé, Marie-Hélène Certain et Albert Lautman effectuent un tour de France des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). Ils se sont arrêtés, vendredi 28 avril 2023, à Châteauroux. Marie-Hélène Certain a affirmé : « La CPTS est une organisation territoriale très jeune. La ministre, Agnès Firmin-Le Bodo, souhaite qu’un état des lieux soit fait, sur ce qui fonctionne et les freins à leur développement. Il y a 700 CPTS en France, nous avons choisi d’en rencontrer une par région métropolitaine et ultramarine, soit 18. En parallèle, nous avons envoyé un questionnaire à l’ensemble des CPTS, pour avoir des données à la fois quantitatives et qualitatives. Nous n’allons peut-être pas tout exploiter pour le rapport que nous rendrons en juin, mais les données existeront ». « La CPTS ne peut résoudre le problème des déserts médicaux, convient Laurence Philippe, médecin généraliste coprésidente de la CPTS Châteauroux & co. On peut faire des actions pour donner envie à des jeunes praticiens de s’installer, aller chercher des jeunes retraités pour qu’ils se réengagent afin de pallier une pénurie, auparavant localisée et maintenant généralisée». « La venue de cette délégation est pour nous l’occasion de témoigner de cette bonne synergie départementale, aidée par la Région. À Châteauroux, il y a 400 professionnels de santé, il faut du temps pour les convaincre de dédier une petite part de leur temps de travail pour se coordonner. Mais la désorganisation est toxique pour les patients et les soignants. On ne peut pas repartir de zéro, il faut convaincre. »« Il y a aussi des choses sur lesquelles on n’a pas la main. Avec cette mission, nous allons pouvoir les faire remonter à Paris. »

Source : la Nouvelle République.

 

Une version actualisée du guide de l’allaitement maternel

Santé publique France vient d’actualiser son guide sur la pratique et l’accompagnement à l’allaitement maternel en y joignant les nouvelles recommandations sur la diversification alimentaire de l’enfant.

Lien vers le guide :

https://static4.lequotidiendupharmacien.fr/cdn/ff/rJZQLOtXf5jt3RXmpGrjnNZ857Eic5iFLTJQYwcAjKI/1683196494/public/2023-05/Le%20guide%20allaitement.pdf

 

CHIFFRES

 

1,8 milliard de dollars, c’est ce que la ménopause coûte, par an, aux Américaines en temps de travail perdu, selon une étude publiée plus tôt cette semaine par la Mayo Clinic. Environ 15% des femmes interrogées ont déclaré s’être absentées du travail ou avoir réduit leurs heures de travail en raison des symptômes de la ménopause.

Six Français sur dix (61%), sondés en avril par l’Ifop pour Biogaran, indiquent avoir déjà renoncé à l’achat d’un médicament sans ordonnance (non remboursé) en raison de son prix. En 2009, ce n’était le cas que de 36% des Français, selon une enquête réalisée à l’époque par Ipsos pour Leclerc, précisent Les Échos. Ce sont d’ailleurs les Français au revenu le plus bas qui s’automédiquent le plus. Seuls 6% à 7% des sondés des classes moyenne et supérieure disent acheter très souvent des médicaments sans ordonnance contre 15% des plus pauvres, témoignant ainsi de leur difficulté d’accès à un médecin.

78 % de Français à se dire inquiets pour l’avenir du système de santé français, selon un sondage Cluster 17 pour Le Point. 40% indiquent également avoir déjà renoncé à des soins pour des questions de coût.

33% des personnes malades ne travaillent plus dans les deux ans qui suivent l’annonce du cancer, déplore la Ligue contre le cancer, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail.

En France, environ un quart de la population souffre d’allergies, notamment à cause des pollens. Source : la Croix.

En dénonçant les 1,5 € de hausse du prix de la consultation du règlement arbitral, des médecins généralistes ont décidé de passer en force, en facturant aux patients un supplément (non remboursé) de 5 €. S’ils disent “comprendre” la colère de la profession, les syndicats appellent les contestataires à la prudence, en rappelant que cette surfacturation peut être assimilée à un acte fictif. Source : egora.

Les soignants qui avaient été suspendus faute de schéma vaccinal complet contre la Covid-19 vont pouvoir être réintégrés à partir de la mi-mai, selon le ministre de la Santé François Braun. “Ces dernières semaines, j’ai réuni l’ensemble des parties prenantes, car je veux que la réintégration se fasse, mais dans de bonnes conditions”, a-t-il indiqué, en précisant: “Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout.”

Pfizer et BioNTech ont proposé à l’Union européenne de ne payer que la moitié du prix, soit environ 10 €, pour chacune des quelque 70 millions de doses de vaccin de la Covid-19 annulées. Les termes révisés du contrat permettraient en outre à l’Union européenne de se fournir en vaccins plus récents et adaptés à des variants futurs. Sans commenter ces informations, Pfizer a assuré que les discussions se déroulaient “en bonne intelligence de la part de toutes les parties”. Source : La tribune.

Afin de désengorger le service national de santé, les Portugais peuvent désormais déclarer un arrêt de travail jusqu’à trois jours, sur une simple “auto-déclaration” de maladie par Internet ou téléphone. Limités à deux par an, ils n’impliqueront aucun coût, puisque leur durée maximale correspond au délai de carence pendant lequel le salarié n’est pas rémunéré par la sécurité sociale, précise La Croix.

Il y a tout juste un an, la dispensation à l’unité (DAU) faisait son entrée à l’officine. Douze mois plus tard, force est de constater que la DAU peine toujours à s’inscrire dans le quotidien des officinaux. Certes, selon Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), 20 0000 pharmacies ont usé du dispositif entre son autorisation et la fin d’année 2022, mais le nombre de DAU réalisées reste marginal. Selon le président de la FSPF qui s’appuie sur les chiffres de la ROSP (rémunération sur objectif de santé publique) pour 2022, 772 000 médicaments ont été délivrés à l’unité entre mai et décembre, soit 38 DAU par officine. « Par conséquent, les titulaires ont, en moyenne, touché 38 euros au titre de cet acte. Nous sommes donc encore loin du montant maximal – 500 euros – que nous avions négocié avec l’assurance-maladie », souligne Philippe Besset.

Et de quatre. Après l’Oise, l’Hérault et le Maine-et-Loire, c’est au tour de la Côte-d’Or d’accueillir une plateforme logistique Giphar. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/une-quatrieme-plateforme-pour-giphar-0?xtor=EPR-6-%5BNL_flash%5D-%5B20230502%5D&utm_content=20230502&utm_campaign=NL_flashinfo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Deux « pharmacies à ciel ouvert » viennent d’être démantelées en Seine-Saint-Denis. Des vendeurs proposaient des psychotropes comme le Rivotril (clonazépam) ou l’antiépileptique Lyrica (prégabaline) à la sauvette. Le procureur de la République de Bobigny fait état de deux séries d’interpellations d’un total de 12 personnes, dont un médecin. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/pharmacies-ciel-ouvert-12-personnes-interpellees-dont-un-medecin?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230502%5D&utm_content=20230502&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

73 % des jeunes de 18-24 ans ont acheté au moins une fois par mois sur Internet au cours des 12 derniers mois (vs 67 % des Français). Source : republik retail.

« Je suis favorable à l’interdiction des cigarettes électroniques puffs, parce qu’elles amènent une partie jeune de notre population vers le tabagisme, qui est un fléau. J’y travaillerai avec les parlementaires, dans le cadre de la préparation du prochain plan tabac 2023-2028 » a déclaré François Braun sur France Inter le 3 mai. Le 30 avril, une tribune publiée dans le Monde et signée de plus de vingt personnalités (médecins, tabacologues et défenseurs de l’environnement) demande à mettre « un terme à cette aberration écologique et sanitaire ». « Son taux de nicotine, pouvant aller jusqu’à 20 milligrammes/millilitre, est suffisamment élevé pour créer une forte dépendance et peut constituer une porte d’entrée vers le tabagisme » est-il rappelé.

Il appartient à chaque pharmacien de s’inscrire à l’Ordre pour exercer la pharmacie, et l’employeur a la responsabilité de le vérifier pour ses collaborateurs. Cette obligation est commune à tous les pharmaciens, quel que soit le mode d’exercice. En cas de manquement, du simple oubli à la négligence malveillante, le défaut d’inscription constitue un délit qui expose son auteur à des poursuites pénales et à des sanctions pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende (Article L4223-1 du CSP), à l’encontre de toute personne qui effectue « des opérations réservées aux pharmaciens, sans réunir les conditions exigées ».

La participation de l’assuré pour les frais de télésurveillance médicale a été fixée à un taux unique de 40% par une décision de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) publiée en avril au Journal officiel (JO).

Rosp 2022 : 5 113 euros en moyenne par généraliste, prime en hausse pour les spécialistes.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/liberal/exercice/rosp-2022-5-113-euros-en-moyenne-par-generaliste-prime-en-hausse-pour-les-specialistes?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230428%5D&utm_content=20230428&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

 

À ce jour, entre 3 000 et 4 000 pharmacies disposent d’une page Facebook dédiée selon les estimations du directeur de Pharmonweb. « Pour un pharmacien, avoir une page Facebook ce n’est pas obligatoire bien sûr, mais ne pas en avoir c’est laisser la place libre à ses concurrents, met en garde Olivier Verdure. Il faut communiquer sur tout ce qui concerne la vie de la pharmacie, si l’on rentre une nouvelle gamme de produits, si on met en place une animation avec une diététicienne par exemple, si on organise une opération spéciale comme “le mois du bébé”… L’idée c’est de tenir ses clients informés de tout ce qui se passe dans sa pharmacie. » « Si l’on veut être visible, tout en restant dans les clous, il faut réussir à se constituer une base d’environ 100-150 abonnés, conseille Olivier Verdure. Lorsqu’on publie un post, la page peut être vue par un nombre environ trois fois supérieur à celui de ses abonnés. C’est la partie immergée de l’iceberg. Si vous publiez un contenu intéressant, vos abonnés vont le liker, puis le partager à leurs contacts. C’est un recrutement naturel et ça, c’est parfaitement autorisé, c’est ainsi que Facebook fonctionne. »

 

Bug chez Doctolib : près de 2 500 médecins concernés par des données médicales non sauvegardées. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/liberal/exercice/bug-chez-doctolib-pres-de-2-500-medecins-concernes-par-des-donnees-medicales-non-sauvegardees?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230505%5D&utm_content=20230505&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

 

GROUPEMENTS

 

LeaderSanté créé son agence de recrutement

Confrontés comme l’ensemble de la profession à la pénurie de personnels, les quelque 450 adhérents LeaderSanté peuvent désormais compter sur l’appui du cabinet de recrutement créé par leur groupement. Ce service mis en place à la rentrée dernière rencontrera sans doute, à l’approche de l’été, l’intérêt des titulaires adhérents du groupement. LeaderSanté a en effet mis en place Leader Job, une agence de recrutement spécialement dédiée au marché de l’emploi des adjoints et des préparateurs à l’attention de ses adhérents. À ce jour 131 titulaires ont déjà fait appel à leur service et 36 recrutements, CDD ou CDI ont pu être finalisés.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Giropharm se pique d’une nouvelle campagne

« Être à jour de ses vaccins, c’est essentiel ! » : tout au long du mois de mai, les adhérents Giropharm rappellent ainsi à leurs patients les fondamentaux concernant leur parcours vaccinal. Cette campagne de communication – qui est également l’occasion de rappeler l’arrivée prochaine du droit de prescription des vaccins pour les officinaux – a été soigneusement préparée en avril par des soirées de formation pour les pharmaciens et leurs équipes. Du 9 mars au 18 avril, plus d’un millier de personnes ont ainsi reçu une formation sur les nouvelles vaccinations et ont été initiées aux méthodes pour être proactives auprès des patients ciblés. Par ailleurs, un kit complet d’outils pour le décryptage de cette nouvelle mission et son déploiement en officine a été remis à chaque équipe.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Giphar se mobilise dans la lutte contre l’inflation

A partir du mois de mai et jusqu’au mois d’août 2023, #Giphar propose un panier anti-inflation mensuel avec des produits du quotidien à prix bloqués. Les paniers seront composés de produits de marques nationales et de produits #LaboratoireGiphar. En vitrine, une vidéo présentera le panier et sera complétée d’un balisage dans l’officine avec une affiche et des macarons anti-inflation sur les produits concernés.

Source : linkedin.

 

Une semaine contre le HPV chez Lafayette

Prolongeant la Semaine européenne de la vaccination, le réseau Pharmacie Lafayette lance une campagne de sensibilisation à la vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV). Il profite en effet de la possibilité qu’ont les pharmaciens de vacciner une personne de plus de 16 ans, sur présentation d’une prescription médicale, pour informer leurs patients sur cette infection qui est, chaque année, responsable de 6 000 cancers. Fin 2021, en France, seules 45,8 % des jeunes filles de 15 ans et à peine 6 % des garçons du même âge avaient reçu au moins une dose du vaccin qui protège contre les infections par le papillomavirus humain. Cette couverture vaccinale est parmi les plus faibles des pays industrialisés, rappelle le groupement.

Source : le quotidien du pharmacien

 

Aprium Pharmacie partenaire du bus du cœur des femmes

Le dépistage du risque cardiovasculaire en officine fait l’objet d’initiatives régulières, une vigilance particulière étant portée au risque cardiovasculaire des femmes. Si les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès chez les femmes, des différences ont été observées entre hommes et femmes dans le repérage du risque cardio-neurovasculaire, l’accès aux soins, les caractéristiques de la maladie et des traitements. « Parce que 8 incidents cardiovasculaires sur 10 pourraient être évités si les femmes étaient mieux informées », Aprium Pharmacie s’associe au fonds de dotation Agir pour le Cœur des Femmes dont l’objectif est d’alerter, anticiper et agir pour la santé des femmes, notamment via l’opération « Le Bus du Cœur des Femmes ». Cette année, le bus se rendra dans 15 villes à travers la France pour proposer un dépistage complet, des conseils de prévention, de gestion du stress, d’alimentation, de sommeil, d’activités physiques et proposer le cas échéant un suivi coordonné avec les acteurs locaux. Les pharmaciens seront formés sur le sujet et un guide sera mis à disposition des patientes.

Source: pharm-enews.fr

 

Campagne Aprium sur les femmes et la charge mentale

Et si on partageait la charge ? Découvrez la première campagne vidéo grand public Laboratoire Aprium visible actuellement en Replay et sur Youtube. Avec cette campagne, le groupement souhaite  sensibiliser sur le sujet de la charge médicale et revendiquer son engagement pour la santé des femmes.

Lien vers la campagne vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=-Y8dc3T5fzg&ab_channel=LMWRTV

 

Un nouvel Intranet chez Pharmodel

Précurseur en lançant, en 2002, son premier intranet pour accompagner ses adhérents dans la prise de commande en ligne, l’édition d’affiches, la formation en ligne, l’édition de plannogrammes merchandising, Pharmodel met en ligne la nouvelle version de sa plateforme Pharmo’web. Cette version comprend par ailleurs un coffre-fort (commande, contrats, factures en ligne…), ainsi que d’autres nouvelles fonctionnalités (solutions RH, aide au recrutement, formation, nouveau module de commande). D’autres évolutions sont prévues pour les prochains mois.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Des nouveaux Roll-on chez Évolupharm

Contre les piqûres d’insectes ou contre les jambes lourdes, le Laboratoire Évolupharm lance deux nouvelles solutions sous forme de roll-on aux huiles essentielles biologiques, certifiées Cosmos Organic. Conditionnés dans des tubes en verre de 10 ml avec une bille en acier, facilement transportables, ces deux produits sont commercialisés au prix de 8,90 euros.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

LeaderSanté fait un geste pour la planète

LeaderSanté étend la gamme de sa marque propre Opaz, jusqu’à présent dédiée aux vernis à ongles, à la coutellerie et au maquillage (40 références). Désormais, le groupement étoffe son assortiment de cinq nouveaux produits : coton-tige, éponge, gant de crin, cotons réutilisables et dissolvant.

Ces produits sont doublement respectueux de la nature. D’une part, les matières premières et le mode de fabrication sont garantis écologiques. D’autre part, le groupement s’engage à planter un arbre pour chaque produit vendu. Ce postulat environnemental semble toucher sa cible puisqu’en mois, 2 400 arbres ont déjà été plantés.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 

L’Australie met en place des mesures radicales contre la cigarette électronique

Interdiction des cigarettes électroniques à usage unique, fin des importations des versions délivrables sans ordonnance, diminution de la quantité de nicotine présente dans les e-cigarettes… l’Australie va mettre en place des mesures strictes pour limiter le vapotage, accusé d’inciter les jeunes à commencer à fumer. Désormais, les Australiens auront donc notamment obligatoirement besoin d’une ordonnance pour pouvoir vapoter, dans une démarche d’arrêt du tabac. « Le vapotage a été vendu aux gouvernements et au monde entier comme un produit thérapeutique destiné à aider les fumeurs de longue date à arrêter de fumer. Il n’a pas été vendu comme un produit récréatif, et surtout pas pour nos enfants », explique le ministre de la Santé pour justifier ces décisions. En parallèle, une augmentation des taxes sur les ventes de tabac de 5 % par an au cours des trois prochaines années a été annoncée. Selon l’Institut australien de la santé et du bien-être, le pays affiche l’un des taux de tabagisme quotidien les plus bas au monde. Cependant, le nombre de jeunes de moins de 25 ans qui commencent à fumer est à nouveau en augmentation ces dernières années.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Un vaccin contre la bronchiolite approuvé aux US

Alors que l’Agence européenne des médicaments (EMA) vient d’annoncer que le Comité de médicaments à usage humain (CHMP) est favorable à l’autorisation de mise sur le marché du vaccin Arexvy de GSK contre le virus respiratoire syncytial (VRS), chez les adultes âgés de 60 ans et plus, les Etats-Unis viennent de l’autoriser pour cette même population. Selon les autorités sanitaires américaines, ce virus est à l’origine de 6 000 à 10 000 décès de personnes de 65 ans et plus aux Etats-Unis chaque année et entre 60 000 et 160 000 hospitalisations. Cela représente « un succès important en matière de santé publique pour prévenir une maladie qui peut être mortelle », s’est félicité dans un communiqué Peter Marks, responsable au sein de la FDA, à propos du vaccin.

Source : pharm-enews.fr

 

Les Suisses plus fidèles à leur banque…qu’à leur médecin

En dix ans, 57% de nos voisins ont changé de praticien, selon une étude d’un service comparatif en ligne. Le média suisse Le Nouvelliste relate une initiative du service comparatif en ligne moneyland.ch, qui a examiné la volonté de la population du pays de changer ses habitudes. Résultat : les Suisses seraient davantage susceptibles de changer de médecin de famille, que de changer de banque ou encore d’opérateur téléphonique. Entre 2013 et 2022, l’étude menée par moneyland montre en effet que seules 36% des personnes interrogées auraient quitté leur banque principale, tandis que 57% ont changé de médecin de famille durant la même période. 

Source : egora.