Loi relative à la gestion de la crise sanitaire promulguée – les principales mesures pour les pharmacies
La loi relative à la gestion de la crise sanitaire a été promulguée le 6 août au Journal officiel, après publication de l’avis du Conseil constitutionnel. Plusieurs mesures concernent les pharmacies d’officine :
- Fin de la période dérogatoire de sortie de crise : 15 novembre 2021.
- Passe sanitaire obligatoire :
- pour les activités de loisirs, foires, salons professionnels, séminaires,
- l’accès aux restaurants et débit de boissons,
- les déplacements de longue distance en France (train, avion, bus),
- l’accès aux services et établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, hors urgences, pour les personnes accompagnant les personnes accueillies dans ces services et les personnes y entrant pour des soins programmés. Le passe sanitaire ne doit pas être présenté dans un établissement de santé de ville (par exemple pharmacie, cabinet médical…) Ce passe est obligatoire dès à présent pour toutes les personnes de 18 ans et plus, à compter du 30 août pour les professionnels exerçant dans ces lieux, et à compter du 30 septembre pour les mineurs de 12 à 17 ans.
Le passe sanitaire peut être obtenu avec le justificatif d’un schéma vaccinal complet, le résultat négatif d’un RT-PCR, d’un TAG, ou d’un autotest supervisé, un certificat de rétablissement. Attention, le résultat négatif des TAG, RT-PCR et des autotests supervisés est désormais valable 72 heures pour accéder aux activités, lieux, services nécessitant un passe sanitaire.
- Vaccination des mineurs de 12-15 ans et dépistage des mineurs de 12-17 ans désormais autorisés par un seul titulaire de l’autorité parentale. Les personnes de plus de 16 ans ne nécessitent plus d’autorisation parentale pour se faire vacciner.
- Résultat positif des dépistages virologiques ou sérologiques désormais conservé six mois après leur collecte.
- Vaccination des salariés ou accompagnement de son enfant pour se faire vacciner autorisée sur le temps de travail.
- Vaccination obligatoire pour les pharmaciens, préparateurs, étudiants, personnes travaillant dans les mêmes locaux. Les personnes exerçant une « tache ponctuelle » au sein des locaux ne sont pas concernées par cette obligation.
- Du 7 août au 14 septembre : exercice de l’activité autorisé si la personne dispose du certificat vaccinal ou du certificat de rétablissement ou si elle présente le résultat négatif d’un TAG, RT-PCR ou autotest supervisé par un professionnel de santé d’au plus 72 heures.
- Du 15 septembre au 14 octobre : exercice de l’activité autorisé si la personne dispose du certificat vaccinal ou du certificat de rétablissement ou si elle a initié le schéma vaccinal (une dose) et qu’elle présente le résultat négatif d’un TAG, RT-PCR ou autotest supervisé par un professionnel de santé
- A partir du 15 octobre : exercice de l’activité autorisé si la personne dispose du certificat vaccinal ou du certificat de rétablissement.
Pour rappel, le certificat de rétablissement est valable 11 jours après le résultat positif d’un TAG ou RT-PCR et pendant 6 mois. Avant la fin de cette période de 6 mois, la personne devra obligatoirement présenter un certificat de vaccination. Dans l’éventualité où ces dispositions ne seraient pas respectées, le contrat de travail est suspendu (CDI ou CDD), la personne ne peut plus exercer son activité et n’est plus rémunérée. En cas d’accord avec l’employeur, les jours de repos conventionnels ou les jours de congés peuvent être utilisés. Au-delà de 30 jours de suspension d’activité pour un professionnel de santé, l’employeur, ou l’ARS s’il s’agit du pharmacien titulaire, en informe le Conseil national de l’Ordre. L’employeur est chargé de contrôler le respect de ces obligations et peut conserver, jusqu’à la fin de l’obligation vaccinale, les documents justificatifs. Pour les pharmaciens titulaires, les ARS accèdent directement au certificat vaccinal en collaboration avec l’Assurance maladie. En revanche, les pharmaciens titulaires non vaccinés avant le 15 octobre doivent transmettre leur certificat de rétablissement ou le certificat médical de contre-indications.
Source : USPO.
Lien vers la loi : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043909676
Contre-indications médicales à la vaccination
Les contre-indications médicales à la vaccination sont listées par le décret du 7 août :
- les contre-indications inscrites dans le RCP du vaccin,
- une recommandation médicale de ne pas initier une vaccination : syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique post-covid 19
- une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose suite à un effet indésirable sévère ou grave à la première dose
- les contre-indications médicales temporaires : traitement par anticorps monoclonaux anti SARS Cov2, myocardites ou péricardites survenues antérieurement à la vaccination et toujours évolutives.
Un médecin doit rédiger une attestation de contre-indication à la personne concernée, qui pourra être vérifiée par un médecin conseil de l’assurance maladie. L’attestation de contre-indication peut faire office de passe sanitaire.
Source : USPO.
Lien vers le décret : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043915443
Autotests supervisés par un professionnel de santé
Le décret du 7 août autorise désormais le résultat négatif d’un autotest supervisé par un professionnel de santé comme justificatif pour le passe sanitaire. Ces autotests peuvent être supervisés par un pharmacien d’officine dans les conditions définies par l’arrêté du 7 août. Seules les personnes majeures asymptomatiques et n’étant pas cas contact peuvent bénéficier d’un autotest supervisé. Les résultats positifs doivent être confirmés obligatoirement par RT-PCR. Le résultat de l’autotest, qu’il soit positif ou négatif, est immédiatement inscrit sur SI-DEP.
Attention, les autotests ne sont pas reconnus comme preuve pour le passe sanitaire dans le cadre des voyages vers l’étranger, entre la métropole et les outremers et entre l’hexagone et la Corse. De plus, un autotest positif ne génère pas un certificat de rétablissement et ne déclenche pas le dispositif de contact-tracing. Seul un test RT-PCR ou un test antigénique positif peuvent documenter un tel certificat ou déclencher le dispositif de contact-tracing.
Rémunération lorsque la supervision de l’autotest est organisée par un acteur extérieur à l’officine (collectivité, agence régionale de santé…)
Pour chaque pharmacien titulaire participant, la pharmacie perçoit : 280 euros par demi-journée (4 heures minimum) ou 70 euros par heure la semaine et le samedi matin, – 300 euros par demi-journée ou 75 euros par heure effectuée le samedi après-midi, dimanche et jours fériés. Lorsque les autotests sont réalisés par un pharmacien salarié ou retraité, le montant des indemnités est différent.
Rémunération lorsque la supervision de l’autotest est réalisée dans l’officine
Le pharmacien facture 8,70 euros par accompagnement d’autotest. Ce tarif est majoré d’un coefficient de 1,05 pour les DROM. A ce tarif s’ajoute le prix du dispositif médical autotest fixé à 4,20 euros (TVA à 0). Le prix est majoré dans les DROM comme suit : 1,3 pour la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint Martin, 1,15 pour la Martinique, 1,2 pour la Réunion et la Guyane et 1,36 pour Mayotte.
Sources : USPO, DGS Urgent.
Pour de la documentation sur les autotests : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/tout-savoir-sur-la-covid-19/autotests-covid-19
Lien vers le récapitulatif de la FSPF sur les autotests : http://www.fspf.fr/fspf-services/breves/covid-19-autotests-supervises
Liens vers le décret et l’arrêté du 7 août :
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043915556
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043915443
Distribution des autotests aux autres professionnels de santé
Les pharmaciens peuvent distribuer les autotests aux autres professionnels de santé : médecins, biologistes médicaux, infirmiers, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, masseurs kinésithérapeutes. Ils sont facturés 4,20 euros (TVA à 0) à l’assurance maladie. Ce prix est majoré dans les DROM comme suit : 1,3 pour la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint Martin, 1,15 pour la Martinique, 1,2 pour la Réunion et la Guyane et 1,36 pour Mayotte.
Source : USPO.
Nouveau bénéficiaire de la prise en charge des TROD et autotests supervisés
Les TROD et autotests supervisés COVID sont pris en charge pour :
- les assurés français, et les français résidant à l’étranger,
- les étrangers résidant en France,
- les étrangers ne résidant pas en France mais disposant d’une prescription médicale ou identifiés comme cas contact et sur présentation de la carte européenne d’assurance maladie (UE + Norvège + Islande + Liechtenstein + Suisse),
- les étrangers ne résidant pas en France en provenance d’un pays classé rouge sur présentation de l’arrêté préfectoral individuel justifiant leur isolement et la nécessité de réaliser un test à l’issu de cet isolement,
- les personnes non admises au séjour et faisant l’objet d’une décision d’éloignement disposant d’un document établi par la police aux frontières.
Source : USPO.
Modalités de mise en œuvre du dépistage pré-vaccinal par tests de détection des anticorps sérologiques dirigés contre le SARS-CoV2 dans le cadre du schéma vaccinal complet à une dose
Le ministère des Solidarités et de la Santé a adressé aux professionnels de santé l’information suivante apportant des précisions sur les modalités de mise en œuvre du dépistage pré-vaccinal par tests de détection des anticorps sériques dirigés contre le SARS-CoV2 dans le cadre du schéma vaccinal complet qui comportera une seule dose en ville.
Vaccination des femmes allaitantes en pharmacie autorisée
Le ministère a confirmé que les femmes allaitantes peuvent être vaccinées en officine.
Vaccination des femmes enceintes en pharmacie autorisée avec prescription médicale
Les femmes enceintes peuvent également être vaccinées en pharmacie. En revanche, une prescription médicale est toujours obligatoire.
Indignation après l’agression d’un pharmacien à Montpellier par des anti-pass
De nombreux responsables politiques ont dénoncé la violence des manifestants anti-pass à l’encontre d’un pharmacien attaqué alors qu’il effectuait des tests Covid devant son officine samedi à Montpellier.
Lien vers l’article :
Officines prises pour cible : Les pharmaciens continuellement mobilisés dans la lutte contre la crise sanitaire, mais à quel prix ?
La France fait actuellement face à une escalade des violences à l’encontre des pharmacies d’officine et des professionnels y exerçant. L’ensemble des acteurs de la profession appelle donc à l’apaisement. La profession continue et continuera de prôner l’écoute, le dialogue et la pédagogie envers le patient et adresse tout son soutien aux confrères victimes d’agressions et d’actes de vandalisme, mais aussi à leurs équipes, souvent épuisées par ces dix-huit mois de lutte contre la Covid-19.
Lien vers le communiqué de presse :
http://www.ordre.pharmacien.fr/Communications/Communiques-de-presse/Officines-prises-pour-cible
Tests antigéniques : comment les facturer aux patients étrangers ?
Les modalités de facturation des tests antigéniques aux patients relevant d’un régime étranger de sécurité sociale ont été précisées par l’Assurance maladie.
Pour en savoir plus : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/tests-antigeniques-comment-les-facturer-aux-patients-etrangers
Fiona Malagutti : une grande bouffée d’espoir
Avec son livre « À couper le souffle », Fiona Malagutti livre un témoignage qui insuffle l’espoir à tous les malades de la mucoviscidose. Fiona Malagutti est pharmacienne à l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, trentenaire sportive et atteinte de mucoviscidose. Et alors ? Déterminée mais raisonnable, Fiona Malagutti s’est lancée en 2019 sur les routes d’Amérique du Sud avec son compagnon Nico, pour le plaisir de découvrir un territoire qui la fascine. Depuis son plus jeune âge, Fiona a appris à vivre avec sa « muco » sans en être prisonnière. « Nous n’avons pas décidé ce voyage sur un coup de tête. Nous en avions l’envie ; nous avons beaucoup parlé. Je connais mes limites et les règles étaient claires au départ : si ça ne va pas, si ma santé décline, on rentre en France. Finalement, je suis partie avec toutes les contraintes de la maladie ; après dix mois, je suis revenue sans avoir mis ma santé en danger, avec la même capacité respiratoire », confie la jeune femme au « Quotidien ».
Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/fiona-malagutti-une-grande-bouffee-despoir
Self check-out de BD Rowa
Sur place, comme à la grande pharmacie Bailly à Paris, le patient/client a la possibilité de payer sa parapharmacie en caisse automatique comme au supermarché – c’est le self check out.
Lien vers la vidéo : https://rowa.de/en/solutions/present-sell/bd-rowa-self-checkout/
Source de l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/revues/le-moniteur-des-pharmacies/article/n-3376/c-est-aider-ses-patients.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu
Minute Pharma et Phacil étendent leur partenariat au Sud-est de la France
Après deux ans de collaboration en Île-de-France, Minute Pharma, la filiale du groupe La Poste spécialisée dans la livraison de produits pharmaceutiques, et Phacil, expert en digitalisation des officines, élargissent leur solution de livraison de médicaments à domicile au Sud-est de la France. La nouvelle zone géographique concerne environ 50 pharmacies localisées entre Nice et Marseille. Les deux entreprises prévoient également l’extension de leur service dans le Sud-ouest de la France d’ici fin 2021, et envisagent de lancer leur offre en Espagne, à Barcelone.
Lien vers l’article : https://www.voxlog.fr/actualite/5362/minute-pharma-et-phacil-etendent-leur-partenariat-au-sud-est-de-la-france
Entretien avec Antoine Laurent, l’entrepreneur qui voulait révolutionner la vie des pharmaciens avec Pharmedistore
Extraits « : Nous voulons être le partenaire business et innovation des pharmaciens. Notre ambition est de devenir un véritable allié pour le développement de leur chiffre d’affaires. Nous sommes là pour apporter un ensemble de solutions, aussi bien au niveau du produit que du service, pour faciliter le quotidien des officines. Cela passe par la recherche et sélection de produit, la mise en place de solutions de clic and collect, ou encore la livraison en urgence de frigo pour vaccination. »
Lien vers l’article : https://www.widoobiz.com/2021/08/04/antoine-laurent-lentrepreneur-qui-voulait-revolutionner-la-vie-des-pharmaciens-avec-pharmedistore/
Face à une agression : que faire ?
Dans le contexte de la crise sanitaire, les actes de violence à l’encontre des pharmaciens continuent d’augmenter. L’Ordre apporte tout son soutien aux pharmaciens victimes et rappelle les démarches à effectuer.
Lien vers l’article : http://www.ordre.pharmacien.fr/Communications/Les-actualites/Face-a-une-agression-que-faire
L’ARN messager, nouvel eldorado des Big Pharma
Grâce au succès des vaccins contre le Covid-19 développés par l’Américain Moderna et l’Allemand BioNTech, cette technologie suscite l’intérêt des laboratoires et des chercheurs.
Lien vers l’article : https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/08/12/l-arn-messager-nouvel-eldorado-des-big-pharma_6091245_3234.html#xtor=AL-32280270-[mail]-[ios]
Touche pas à mon pharmacien
OCP réaffirme son soutien aux pharmaciens, à l’heure où des officines font l’objet d’actes de malveillance en marge de manifestations contre la vaccination anti-Covid et le pass sanitaire. Quatre visuels sont diffusés avec quelques messages forts pour marquer les esprits. OCP, aux côtés des pharmaciens depuis les débuts de la crise sanitaire, entend témoigner sa solidarité à une profession très sollicitée depuis un an et demi et qui est désormais la cible de violences lors de certaines manifestations contre la vaccination anti-Covid et le pass sanitaire.
Lien vers l’article: https://www.ocp.fr/a-nos-cotes/touche-pas-a-mon-pharmacien/
GMS
Carrefour accélère dans la livraison rapide de courses avec la pépite Cajoo
Le distributeur Carrefour se donne jusqu’à la fin août pour négocier une prise de participation minoritaire et un partenariat industriel avec la startup Cajoo, spécialiste de la livraison de courses en moins de 15 minutes
Lien vers l’article : https://www.usine-digitale.fr/article/carrefour-accelere-dans-la-livraison-rapide-de-courses-avec-la-pepite-cajoo.N1129499
CHIFFRES
« Mon espace santé » est un nouveau site qui doit permettre de stocker de manière sécurisée nos données de santé et de faciliter la vie des patients. En Haute-Garonne, il sera testé en avant-première fin août-début septembre. « C’est historique et c’est cela qui manquait dans le dossier médical partagé », explique Dominique Pon. Le DMP, déjà expérimenté en Haute-Garonne a fait un flop : il était alimenté par seulement 15% des soignants. Le but de ce nouveau site : que les dossiers soient alimentés automatiquement à terme.
Conformément à l’article R4021-4 du code de la santé publique, pour satisfaire à son obligation de DPC, tout pharmacien s’engage, au cours d’une période de trois ans (période en cours 2020-2022) : À justifier de son engagement dans une démarche de DPC comportant des actions de formation, d’évaluation et d’amélioration des pratiques, de gestion des risques. La démarche doit comporter au moins deux de ces trois types d’actions et au moins une action s’inscrivant dans le cadre des orientations prioritaires. Lien vers l’article : http://www.ordre.pharmacien.fr/Communications/Les-actualites/DPC-Comment-respecter-mon-obligation-triennale-pour-la-periode-2020-2022
Le résultat d’un TAG positif permet désormais de valider un schéma vaccinal à une dose.
Trois justificatifs permettent de valider ce schéma vaccinal à une dose (DGS Urgent) :
- le résultat d’un test RT-PCR,
- le résultat d’un test antigénique,
- le résultat d’un test sérologique datant de plus de deux mois.
En l’absence de ces justificatifs, vous avez la possibilité de proposer un test sérologique aux patients de 12 à 55 ans lors de la vaccination. Au-delà de 55 ans, la réalisation d’un test sérologique est laissée à l’appréciation du pharmacien et peut se faire à la demande du patient.
Source : USPO.
Alexandra Gaertner, titulaire à Boofzheim (Bas-Rhin), gère une file active de 400 BPM, en a facturé, en 2020, 200 avec changement de traitement, 65 sans changement de traitement et 136 entretiens pharmaceutiques en première année… Son secret ? « Ce n’est pas une question de temps ni de moyens, mais de volonté », dévoile-t-elle. Elle a su embarquer son équipe dans cette aventure, sans qui rien n’aurait été possible. « Le challenge de l’équipe a porté sur les BPM », précise-t-elle. Un choix délibéré qui a permis d’amorcer la pompe et à ces nouvelles missions de trouver leur place dans le quotidien de cette pharmacie. « BPM et entretiens m’occupent entre 1 et 4 heures par semaine », ajoute-t-elle. Les retombées positives se mesurent tous les jours à l’aune de l’amélioration de l’observance des traitements. « Ces bilans et entretiens ont permis de lever certains freins avec les patients. Dès qu’ils ont une interrogation, ils viennent nous questionner. »
Source : le moniteur des pharmacies.
En 2021, entretiens et BPM vivant dans l’ombre de la vaccination contre le Covid-19 et des tests antigéniques. En mars dernier, la pharmacie est sur un rythme lent de 312 accompagnements AOD initial (0,52 % de DNV mensuel), 197 accompagnements AOD années suivantes (0,26 %), 94 AVK initial (0,27 %), 129 AVK années suivantes (0,21 %), 175 asthme initial (0,26 %) et 81 bilans de médication années suivantes avec changement de traitement (0,20 %). Source : le moniteur des pharmacies.
Au Puy-en-Velay, plusieurs officines sont équipées de télécabines connectées. L’investissement des deux associés de l’officine est de 7.000 €. « La téléconsultation n’est qu’une partie de la solution », souligne ce pharmacien du centre-ville. La santé est habituellement en tension en ville. La période des congés d’été et la fréquentation touristique imposaient de trouver une alternative « même si elle n’est que transitoire. »
Lien vers l’article : https://www.leveil.fr/puy-en-velay-43000/actualites/les-pharmacies-un-palliatif-face-au-manque-de-medecins_13992337/
« On tourne cinq fois et puis on ressort le coton-tige ». Ces gestes, Sima les connaît par cœur. Depuis six mois, cette étudiante procède à des tests Covid sous une tente devant cette pharmacie du 15e arrondissement de Paris. Et depuis la mise en place du pass sanitaire, le rythme s’accélère. « Aujourd’hui, on a eu 80 personnes. Avant, on en faisait entre 25 et 30 par jour », constate-t-elle. « C’est surtout pour les gens qui veulent voyager ou faire des activités. Mais c’est un peu speed », reconnaît la jeune femme. Source : Europe 1.
La quatrième vague de l’épidémie de Covid-19 progresse en France. A l’issue d’un conseil de défense et de sécurité sanitaire organisé en visioconférence, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé que 100% des voyageurs en provenance des pays à risque seraient désormais contrôlés par test antigénique.
« Depuis janvier 2020, nous avons, en moyenne, multiplié par 500 le nombre de rendez-vous pris en pharmacie où cette fonctionnalité a été ajoutée en ligne », explique Floriane Stephan, commerciale chez le fournisseur de solutions web Valwin.
Au cours des 7 derniers jours, près de 5 millions de tests ont ainsi été réalisés. Dont environ 2 millions sont des tests RT-PCR et 3 millions des tests antigéniques. Ces chiffres sont conformes aux besoins estimés par les autorités à 10 millions de tests pour les deux semaines suivant l’extension du pass sanitaire. Le 9 août a été marqué par un record d’activité. Près de 900 000 tests ont été réalisés au cours de cette seule journée. Dont 630 000 tests antigéniques pratiqués à 85 % par des officines, relaie l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). A titre de comparaison, entre 600 000 et 700 000 tests étaient pratiqués chaque semaine en pharmacie avant l’annonce de l’extension du pass sanitaire. Source : le moniteur des pharmacies.
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, annonce la fin de la gratuité des tests à la mi-octobre en France. Source : le Figaro.
Plus de 70 animations commerciales par an dans les pharmacies Giropharm. Source : Giropharm.
60 % de la rémunération officinale sont liés aux honoraires du médicament remboursable. Source : pharmacien manager.
409 M€ : c’est le C.A réalisé avec les médicaments chers en 2020, soit quasiment 1/3 du C.A du médicament remboursable (TVA 2,1 %). Source : pharmacien manager.
88% des groupements ont référencé ou créé une solution de scan d’ordonnance. Source : Hélène de Courteix.
Depuis le 1er juillet dernier, il n’est plus possible de créer de nouveaux dossiers médicaux partagés (DMP). Comme indiqué par l’Assurance maladie, l’arrêt des créations de DMP est nécessaire pour préparer l’arrivée de « Mon espace santé », un espace numérique individuel et sécurisé pour stocker et partager les documents et les données de santé. Le service devrait être généralisé en janvier 2022 et comporter une version améliorée du DMP, une messagerie sécurisée de santé, un agenda et un catalogue de services numériques de santé. Au premier semestre 2022, les pharmaciens d’officine seront rémunérés pour les DMP créés de janvier à juin 2021 dans le cadre de la ROSP Qualité de service 2021. A compter de 2022, la ROSP DMP sera supprimée.
Source : FSPF.
GROUPEMENTS
Pharmabest poursuit sa croissance
Alors que les pharmacies, en se mobilisant pour le dépistage de la covid-19 et la vaccination, ont participé activement à la lutte contre la pandémie. Pharmabest qui va fêter ses 5 ans à la fin de l’année annonce l’arrivée de 7 nouvelles grandes pharmacies dans le groupement au premier semestre 2021. La crise n’a pas affecté les programmes d’investissement dans les officines initiés par les pharmaciens pour dédier davantage d’espace aux clients et aux offres servicielles. Résultat, le groupement dispose d’une surface commerciale moyenne par officine de près de 700m2, soit 7 fois plus que celle de la pharmacie traditionnelle. Pharmabest maintient son objectif de croissance de CA pour 2021 et vise dans un contexte encore incertain du fait du variant Delta, le milliard d’euros d’ici la fin de l’année. Avec la pandémie la place du pharmacien dans le dispositif de santé de proximité, s’est renforcée. L’afflux de patients dans nos établissements pour se faire tester, et depuis quelques jours massivement pour se faire vacciner, montre s’il le fallait, la place centrale, pour les Français, des pharmacies d’officine dans l’accès de premier recours à la santé.
Lien vers l’article :
Parapharmacie Lafayette s’installe dans le centre Paddock Paris Est
Après One Nation Paris, Parapharmacie Lafayette s’installe dans un deuxième centre de marques. L’enseigne ouvre un point de vente dans le centre Paddock Paris Est à Romainville. « Notre objectif est ici de proposer des produits à prix Lafayette dans une zone de chalandise où nos pharmacies ne sont pas présentes », explique Caroline Lapointe, directrice marketing du groupe Laf Santé. L’enseigne a adapté son offre à la clientèle locale, moins aisée en général que celle de ParaOne, la parapharmacie de One Nation Paris. Ici pas de crème à 350 euros, les prix les plus hauts sont autour de 130 euros. La parapharmacie s’étend sur 600 m2 et propose 25 000 références issues de 185 marques. Les allées sont aérées permettant une circulation aisée. Parmi les nouveautés, « nous poussons l’offre naturelle et bio. Nous avons mis des rails verts dans les linéaires afin que les clients la repèrent facilement. Nous avons aussi référencé des marques zéro déchet et do it yourself », poursuit Caroline Lapointe. La parapharmacie fait aussi la part belle aux produits pour bébé. L’offre de produits pour animaux est également conséquente. Les propriétaires d’animaux trouveront de la nourriture et des produits de soins mais aussi des accessoires. La parapharmacie emploie 18 salariés et est ouverte sept jours sur 7, de 11h à 20h. « Cette deuxième ouverture en outlet représente pour notre concept militant « des prix bas tous les jours », un nouveau type de retail très prometteur», a déclaré Hervé Jouves, président de Groupe Laf Santé.
Source : LSA.
Le Groupe LAFSANTE s’engage dans la recherche contre le cancer
Le 26 septembre, 12 des collaborateurs de Lafayette s’élanceront de la ligne de départ du Triathlon des Roses, organisé par la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer à Toulouse : un triathlon dédié aux femmes, au profit de la recherche sur le cancer du sein (100m de natation, 6 km de cyclisme, 2 km de course).
Source : LinkedIn Lafayette.
Pharmactiv Bio s’étoffe
Fort de la progression des cosmétiques bio en 2020 (+ 53 % de C.A en France), la gamme Pharmactiv Bio s’est enrichie de sept nouveaux produits de beauté au naturel : 3 shampoings solides, 2 eaux florales fabriquées en France, 1 après-shampoing certifié bio, 1 dentifrice blancheur multi-actions. Pharmactiv Bio comprend désormais 62 références sur 5 segments. Aujourd’hui, 78 % des adhérents Pharmactiv référencent la gamme.
Source : le pharmacien manager.
Totum : recrutement d’un directeur Digital
Le groupement Totum Pharmaciens vient de se doter d’un directeur médical et pharmaceutique. « Un investissement en cohérence avec le positionnement de notre réseau : des pharmacies de référence pour dispenser des soins personnalisés de proximité, avec une approche résolument humaine de la santé », explique Sébastien de Larminat, dg et co-fondateur de la structure, qui est sans doute le premier groupement d’officines à se doter d’un tel poste. La mission est confiée à Matthieu Gauthier, ancien interne des Hôpitaux de Paris, pharmacien, diplômé d’un Master en Toxicologie du Médicament et d’un DIU en recherche clinique, passé par l’industrie, mais aussi par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et par la Haute Autorité de santé (HAS).
Source : le pharmacien manager.
I-Pharm se dote d’un booster d’apport
Le groupement I-Pharm, qui compte à ce jour 43 officines, a mis au point une solution d’aide à l’installation avec comme double objectif, d’attirer de nouveaux adhérents et de fidéliser les adjoints déjà en poste dans une pharmacie du réseau et désireux de devenir à leur tour des titulaires. Pour ce faire, le groupement s’est appuyé sur deux partenaires exclusifs : un grossiste/répartiteur au nom de l’OCP, qui pour la première fois, fait bénéficier à un réseau extérieur des mêmes conditions d’aide à l’installation que celles de ses propres groupements (Pharmactiv, PHR et Réseau santé) et un génériqueur, dont Philippe Viratelle, directeur des opérations d’I-Pharm, préfère taire le nom. Le futur adhérent doit apporter au minimum 20 % du montant global de la transaction par un apport personnel. Pour les 80 % restants, le groupement peut prêter une somme comprise entre 100 000 et 300 000 €, qui peut être ensuite doublée par les deux partenaires exclusifs, jusqu’à hauteur de 600 000 € au total. En contrepartie, le nouvel adhérent s’engage à rester dans le groupement jusqu’à la fin du remboursement de l’emprunt. Par ailleurs, le groupement propose également son aide financière pour l’installation du logiciel de caisse Winpharma. Pendant une durée définie au préalable, l’expert-comptable du groupement peut aussi être mis à disposition des nouveaux adhérents et une société extérieure peut être appelée pour piloter les remises de fin d’année du génériqueur et du grossiste. Grâce à ce dispositif, I-Pharm ne cache pas ses ambitions : 20 ouvertures par an, passer la barre des 50 pharmacies d’ici à la fin 2021 et doubler son réseau dans les deux prochaines années.
Source : le pharmacien manager.
Pharmavie pousse ses propres marques
Juste avant les départs en grandes vacances, PharmaVie commercialise une trousse de secours composée de 27 éléments, dont une couverture de survie, une pince à écharde, des ciseaux…, qui permettent d’apporter les premiers soins en cas de petites blessures, à 9,90 € TTC. Par ailleurs, la gamme Pharmaprix, orientée hygiène-beauté et dispositifs médicaux, a fait l’objet d’un relooking en 2020, notamment sur la composition des produits qui concentre désormais jusqu’à 99 % d’ingrédients d’origine naturelle. Fabriquée en France, la gamme compte 60 produits et s’étoffe de nouveautés, tels un gommage corps et un gel à l’aloe vera. D’autres encore sont prévues d’ici à la fin de l’année, notamment dans l’hygiène buccodentaire et des infusions.
Source : le pharmacien manager.