Actualités du 20 au 23 février 2023

ACTUALITÉS PARLEMENTAIRES

 

Point d’étape sur le projet de loi Rist 

Les dispositions concernant les pharmaciens d’officine passent entre les gouttes. Bien que le texte ait été pro­fon­dé­ment mo­di­fié lors de son pas­sage au Sé­nat en séance plé­nière, les ali­néas por­tant sur l’ac­ti­vité of­fi­ci­nale de­meurent in­chan­gés. Mieux, les deux su­jets in­tro­duits à l’As­sem­blée na­tio­nale et qui n’avaient pas été mo­di­fiés lors de leur pas­sage par la com­mis­sion des Af­faires so­ciales du Sé­nat ont été vo­tés conformes. Il s’agit en l’oc­cur­rence de la pos­si­bi­lité pour les fu­turs ti­tu­laires du DEUST de pré­pa­ra­teur en phar­ma­cie de pou­voir exer­cer en of­fi­cine et celle don­née aux phar­ma­ciens de re­nou­ve­ler pen­dant trois mois, mois par mois, les or­don­nances ex­pi­rées pour les pa­tients chro­niques. Ces deux textes n’ont donc plus be­soin d’être ré­exa­mi­nés et vont conti­nuer leur na­vette par­le­men­taire jus­qu’au vote dé­fi­ni­tif de la loi. La pro­po­si­tion d’amen­de­ment ame­née par la FSPF concer­nant les soins non pro­gram­més et la pos­si­bi­lité d’avoir une troi­sième liste de mé­di­ca­ments sus­cep­tibles d’être dé­li­vrés par le phar­ma­cien dans cer­taines condi­tions n’a pas été re­te­nue par le Sé­nat. Re­con­nais­sant que ce point « mé­rite d’être ana­lysé préa­la­ble­ment par l’ANSM, la HAS et le gou­ver­ne­ment », Phi­lippe Bes­set as­sure ce­pen­dant « conti­nuer le com­bat concer­nant ce pro­jet né­ces­saire ». Le se­cond amen­de­ment porté par le syn­di­cat a connu un sort plus fa­vo­rable. Les sé­na­teurs ont ainsi en­té­riné la pé­ren­ni­sa­tion de la pos­si­bi­lité don­née aux pré­pa­ra­teurs en phar­ma­cie de vac­ci­ner contre la grippe et la Co­vid-19 mal­gré un avis dé­fa­vo­rable du gou­ver­ne­ment. Afin d’évi­ter au texte, consi­déré in­dis­pen­sable par le syn­di­cat, d’être re­jeté lors de sa pré­sen­ta­tion à l’As­sem­blée na­tio­nale, Phi­lippe Bes­set a an­noncé être aus­si­tôt en­tré en contact avec le mi­nistre de la Santé pour lui de­man­der de le main­te­nir.

Source : le pharmacien de France.

 

Les députés communistes déposent une proposition de loi pour un service public du médicament

Après une première tentative en 2020, un nouveau texte visant à créer un service public du médicament est proposé à l’initiative des élus communistes et porté par le député Pierre Dharréville (GDR). Cosignée par l’ensemble du groupe communiste, sa proposition de loi pourrait être examinée lors de la niche du groupe le 4 mai prochain. Cette proposition de loi est déposée en conséquence des récentes pénuries de médicaments et en réaction à la progression des prix dénoncée par les députés co-signataires. Le texte s’attache aussi aux dispositifs médicaux, « un secteur désorganisé et dérégulé ». Les députés considèrent que la dépendance accrue de notre système de santé à la production étrangère soulignent les « failles du marché du médicament » et la nécessité d’une maîtrise publique renforcée. En résumé, cette loi porte une double ambition :

  • Organiser une politique publique des médicaments et des dispositifs médicaux visant à garantir l’indépendance sanitaire de notre pays
  • Renforcer la régulation économique et sanitaire des secteurs du médicament et des dispositifs médicaux.

Lien vers la proposition de loi :

 https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0890_proposition-loi

 

Choose France 2023: le gouvernement veut séduire les industries de santé

Quatre ministres étaient vendredi à Bercy pour échanger avec 90 dirigeants étrangers sur l’industrie de santé française, afin de préparer Choose France 2023, prévu le 15 mai. « La doctrine du critère industriel est prête pour les nouveaux médicaments arrivant sur le marché, dont le prix n’a pas encore été fixé. Pour les médicaments existants, la doctrine sera finalisée dans les prochaines semaines », indique le ministère de l’Industrie. La mesure ne concerne toutefois que les médicaments sous brevet (et le paracétamol). Pour les génériques, les ministères de la Santé et de l’Industrie ont déjà annoncé un moratoire sur les baisses de prix pour les produits  stratégiques. « La liste est en cours d’élaboration », précise le ministère de l’Industrie. « Elle sera finalisée en mai ou en juin. D’ici là, les baisses de prix sont gelées pour tous les génériques. » Dans un second temps, les génériques stratégiques pourront demander une revalorisation, mais la manière dont elle se fera est encore en réflexion.

Source : Les Echos.

 

Covid : la HAS ouvre la voie à la réintégration des soignants non vaccinés

Dans un projet d’avis publié le 20 février 2023, la Haute autorité de santé (HAS) envisage la fin de la vaccination obligatoire anti-Covid chez les soignants. L’institution réserve son avis définitif pour fin mars. « Cette vaccination devrait toutefois rester fortement recommandée, en particulier pour les professions pour lesquelles une recommandation de vaccination est actuellement en vigueur pour la grippe », précise la HAS dans un projet d’avis rendu public sur son site.

Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/covid-la-has-ouvre-la-voie-a-la-reintegration-des-soignants-non-vaccines-1908288

 

Consultation publique sur les vaccins pour les soignants

Une consultation publique est ouverte du 20 février au 3 mars pour donner son avis sur les vaccinations obligatoires pour les soignants. Les retours de cette consultation seront analysés pour enrichir, compléter et finaliser la recommandation définitive de la HAS qui sera publiée à la fin du mois de mars », précise l’autorité. Pour participer, seuls peuvent répondre les organismes ayant la personnalité morale (associations de patients et d’usagers du système de santé et des secteurs social et médicosocial, sociétés savantes, collèges nationaux professionnels, ordres professionnels, syndicats de professionnels de santé, institutions ou organismes public, établissements de santé ou médicosociaux, entreprises, etc. Les pharmaciens et leur équipe ne peuvent contribuer à titre personnel).

Pour en savoir plus : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3415311/fr/consultation-publique-sur-les-obligations-et-recommandations-vaccinales-des-professionnels-pour-dtp-hepatite-b-covid-19

 

Médicaments en accès direct : nouvelles inscriptions

La liste des médicaments pouvant être placés en accès direct à l’officine s’est enrichie de plusieurs spécialités. Seules deux d’entre elles sont pour l’instant disponibles : Nicorettespray fruits rouges 1 mg/dose (nicotine), solution pour pulvérisation buccale en boîte de 1 ou 2 flacons. Les autres médicaments qui viennent d’être inscrits ne sont pas commercialisés en France à ce jour : Exomuc 600 mg (acétylcystéine) en boîte de 6 sachets, et plusieurs présentations de Nicorettespray 1 mg/dose en flacons incluant une puce NFC, celle-ci permettant la connectivité avec une application smartphone.

Source : le moniteur des pharmacies

 

Conventions pour la collecte des DASRI : c’est signé !

Les deux syndicats de pharmaciens, FSPF et USPO, ont signé ce 21 février la convention proposée par DASTRI pour la collecte des déchets d’activité de soins à risque infectieux des patients en autotraitement. En revanche, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) est la seule à avoir validé la seconde convention qui porte, elle, sur la collecte des déchets liés à la vaccination. Ces deux conventions ont une durée de deux ans. Ce qui veut donc dire que la collecte des DASRI peut théoriquement reprendre immédiatement même s’il faudra sûrement attendre quelques jours, début mars, avant que cela ne soit le cas en pratique. Les pharmaciens qui veulent continuer à passer par DASTRI pour la collecte des déchets issus de la vaccination devront donc s’acquitter de la somme de 50 euros, mais ils ne devront pas payer tout de suite. « Au début ce sont les industriels qui vont avancer les frais. Ensuite, pour collecter les 50 euros, il faudra mettre en place une solution de paiement, sur un site Internet. Cela pendra un peu de temps, cela ne sera pas en place avant cet automne, pense Philippe Besset, président de la FSPF. Dans les prochains jours, tous les pharmaciens qui veulent adhérer aux deux systèmes (déchets patients en autotraitement et ceux issus de la vaccination donc) n’auront donc rien à faire de spécial. En revanche, tous ceux qui ne veulent pas y participer doivent trouver dès maintenant un autre éco-organisme pour la collecte, sans quoi ils ne pourront obtenir le certificat nécessaire pour prouver à l’ARS qu’ils sont en conformité avec la réglementation. » Contrairement à la FSPF, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) n’a signé qu’une seule des deux conventions proposées par l’éco-organisme DASTRI, celle sur les collectes des déchets des patients en autotraitement. Pierre-Olivier Variot n’a pas eu mandat de son conseil d’administration pour signer la seconde. Il craint notamment que certains déchets issus des nouvelles missions, comme ceux des TROD, ne soient pas collectés. De plus, il refuse l’idée de payer des frais administratifs qui vont s’ajouter aux 50 euros à verser par an pour la collecte des déchets piquants et tranchants provenant des vaccinations réalisées à l’officine. Ces frais ne devraient toutefois pas excéder une dizaine d’euros. Le président de la FSPF s’est engagé à ce que son syndicat prenne en charge ces frais administratifs pour ses adhérents. En l’état, les pharmaciens adhérents à l’USPO ou qui ne sont affiliés à aucun syndicat, devront prendre à leur charge ces frais administratifs s’ils passent par DASTRI pour la collecte des déchets pharmaciens.

Sources : le quotidien du pharmacien et le moniteur des pharmacies.

 

Convention DASTRI – L’USPO veut une solution pérenne pour toutes les pharmacies

A ce stade, et après plusieurs mois de négociations avec l’éco-organisme DASTRI, un accord contractuel a été trouvé seulement dans le cadre de la convention agrément concernant les déchets des patients en auto traitement. La collecte devrait donc reprendre dès demain. Néanmoins, l’USPO refuse de signer la convention hors agrément concernant les déchets de soins à risque infectieux produits par les pharmacies d’officine (vaccination, dépistage). Nous continuons de lutter afin de trouver une solution satisfaisante pour tous les pharmaciens.

Lien vers l’article : https://uspo.fr/convention-dastri-luspo-veut-une-solution-perenne-pour-toutes-les-pharmacies/

 

Désengagement des médecins des CPTS : une URPS alerte sur l’ampleur du phénomène

L’URPS ML Centre-Val de Loire et les CPTS de la région alertent, dans un communiqué de presse, sur le désengagement croissant des médecins libéraux vis-à-vis de ces structures. Principale raison évoquée par les signataires du communiqué ? L’accentuation des contraintes imposées par les différents textes conventionnels. « Soit, le déploiement des CPTS constitue comme annoncé une priorité, soit, il devient un outil imposant des contraintes croissantes aux professionnels de santé et plus encore aux médecins généralistes. Soit, nous choisissons d’assurer leur déploiement dans les meilleures conditions et avec la représentativité de professionnels la plus large, soit nous risquons demain de voir se déconstruire ce qui a mobilisé tant d’énergie à se construire », peut-on lire.

Lien vers l’article : https://urpsml-centre.org/cpts-face-aux-consequences-previsibles-il-est-temps-dagir/

 

Lettre de Thomas Fatôme

A la veille des dernières séances de négociations conventionnelles entre l’Assurance maladie et les syndicats représentatifs, Thomas Fatôme a adressé une longue lettre aux généralistes afin de leur présenter tout ce que l’Assurance maladie a “déjà mis sur la table”. “Si un accord n’était pas trouvé d’ici le 28 février entre l’Assurance Maladie et vos représentants, ces propositions deviendraient caduques”, prévient-il. Pour l’ensemble des médecins, les tarifs des actes cliniques seront revalorisés d’1,5 euros, ce qui représente en moyenne pour un médecin généraliste une augmentation annuelle de 7 000 euros de ses honoraires. Lien vers la lettre : https://www.linkedin.com/pulse/lettre-envoy%C3%A9e-aux-m%C3%A9decins-sur-l%C3%A9tat-des-de-maladie-dans-fat%C3%B4me?trk=public_profile_article_view

 

La proposition de la dernière chance par l’Assurance maladie aux généralistes

L’Assurance-maladie fait une ultime proposition pour apaiser les revendications des médecins généralistes. La Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) propose que la consultation chez le généraliste, actuellement à 25 euros, passe à 30 euros pour les praticiens qui accepteront des engagements supplémentaires contre la désertification médicale. Pour les médecins n’acceptant pas ces engagements, la consultation serait fixée à 26,50 euros, a-t-elle précisé. La Caisse et son directeur général Thomas Fatôme ont entamé, le 22 février 2023, un dernier round de négociations avec les syndicats de médecins libéraux pour tenter de parvenir à un accord sur les prix des consultations pour les cinq ans à venir. La Cnam avait déjà dévoilé aux syndicats de médecins sa proposition d’une revalorisation de 1,50 euro des tarifs des consultations, portant donc à 26,50 euros la consultation de base des généralistes. Mais elle n’avait pas encore dévoilé sa proposition pour les généralistes acceptant de s’engager dans un « contrat d’engagement territorial », qui vise à augmenter l’offre de soin par les médecins, pour répondre notamment à la problématique des déserts médicaux. Le contrat d’engagement territorial demande aux médecins de s’engager sur trois sujets : « l’augmentation de l’offre médicale (taille et évolution de la patientèle), l’accès financier aux soins » (respect des tarifs de secteur 1 ou de secteur 2), et « la réponse aux besoins de soins du territoire (participation à la permanence des soins, aux soins non programmés, à l’exercice coordonné) ».

Source : 20 minutes.

 

La Conférence nationale des URPS lance une campagne pour rappeler le rôle pivot des libéraux dans le système de soins

Alors que plusieurs mobilisations de médecins libéraux se sont organisées ces derniers mois, la Conférence nationale des URPS Médecins libéraux s’engage, elle aussi, dans la bataille. À travers une campagne de communication, l’instance, qui regroupe l’ensemble des URPS régionales, réclame une meilleure reconnaissance du rôle des médecins libéraux dans le système de soins.

Lien vers l’article : https://www.legeneraliste.fr/actu-pro/politique-de-sante/la-conference-nationale-des-urps-lance-une-campagne-pour-rappeler-le-role-pivot-des-liberaux-dans-le?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230222%5D&utm_content=20230222&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=gene

 

La carte vitale sur téléphone

La Cnil a approuvé la future carte Vitale sur smartphone, à condition notamment que l’usager puisse demander un accompagnement à sa caisse d’assurance-maladie pour installer l’application. Le gouvernement espère ainsi la proposer d’ici au 31 décembre 2025. Cette application sera facultative et les usagers pourront toujours avoir recours à la carte à puce ou bien à la feuille de soins pour obtenir leurs remboursements.

Lien vers l’article : https://www.liberation.fr/societe/sante/la-cnil-approuve-sous-conditions-la-carte-vitale-sur-smartphone-20230222_QFIVUEFGBJCS3ODXWFOIBJ26FA/

 

Genotonorm, Amsparity, Nyvepria, Retacrit, Stimufend : encore des baisses de prix

Le Journal officiel du 21 février 2023 annonce de nouvelles baisses de prix qui prendront effet à compter du 1er mars. Elles touchent cette fois la spécialité de référence Genotonorm (somatropine), dont le prix va baisser de plus de 7 %, et plusieurs biosimilaires : l’adalimumab Amsparity (- 9 %), le pegfilgrastim Nyvepria et Stimufend (- 15 %) et l’époétine zéta Retacrit (- 10 %).

Lien vers le Jo : https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=CnKGIKgMijnTzYwESVWfHL5Gmk-2to1wIVHgt97mnRI=

 

Paracétamol pédiatrique : reprise des commandes en direct prévue le 13 mars 2023

La date de retour de l’approvisionnement en direct pour la solution pédiatrique buvable de paracétamol, suspendu depuis début décembre, est connue. Au moins pour la spécialité commercialisée par Sanofi. Lors d’une nouvelle rencontre sur les tensions d’approvisionnement affectant les spécialités de paracétamol, le 20 février, entre les syndicats pharmaceutiques, la répartition, le laboratoire Sanofi et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), « Sanofi a présenté un plan de reprise progressive du direct qui démarrera le lundi 13 mars », annonce Emmanuel Déchin, délégué général de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP). Les suppositoires pédiatriques, toujours en tension, ne sont pas concernés pour l’instant par cette annonce.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Avenir de l’article 51 sur les biosimilaires, le Conseil stratégique de l’innovation en santé annonce de premiers résultats

Le Conseil stratégique de l’innovation en santé, réuni début février, a fait le point sur les expérimentations en cours – plus de 130 – dans le cadre de l’article 51 de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2018 et tranchera sur l’avenir de 33 expérimentations en 2023. L’année 2023 constitue un moment charnière pour le dispositif, puisque 33 expérimentations arrivent à échéance, contre 7 en 2022. L’expérimentation relative à l’incitation à la prescription hospitalière de médicaments biologiques délivrés en ville, qui vise à augmenter les taux de prescription des biosimilaires, fait partie des expérimentations en cours d’évaluation. Dans le compte rendu de la séance plénière du 2 février 2023 (que vous trouverez en PJ), le Conseil stratégique de l’innovation en santé a avancé de premiers résultats pour cette expérimentation : 63 établissements ont participé à l’expérimentation. Résultat constaté : hausse du taux de prescriptions de biosimilaires en moyenne sur les 3 premières années de l’expérimentation de 13 points pour l’étanercept et 7,7 points pour l’insuline glargine. « La hausse des prescriptions de biosimilaires n’a pas toujours été suffisante pour compenser la hausse du taux d’incitation. » »Les économies générées sont de l’ordre de 0,9% pour l’insuline glargine et de 0,2% pour Etanercept. Les économies ont diminué dans le temps, en raison de baisses de prix des bioréférents et de l’absence d’ajustement au fil de l’eau de l’incitation aux prix ».

Source : BTA.

 

Enquête en ligne ouverte par la mission nationale Primo

La mission nationale Primo pilotée par Santé publique France a lancé une enquête en ligne afin de réaliser un état des lieux des pratiques du test rapide d’orientation diagnostique (TROD) de l’angine à l’officine. Cerner les freins et évaluer les besoins de formation des équipes officinales permettront de mieux savoir comment développer l’usage du TROD angine en officine et mieux prévenir l’antibiorésistance par la mise à disposition d’outils à destination des prescripteurs et dispensateurs.

Le questionnaire Google Form, comporte de 4 à 10 questions en fonction de l’engagement de l’officine dans la réalisation du TROD angine.

Lien vers le questionnaire :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdBevvKJb8sqdoAGOzxUqjlIA9XT_X8C2HXmYosF-zjSTCQAA/viewform

 

CHIFFRES

 

Selon une nouvelle étude menée par l’Inserm avec la Ligue contre l’obésité, 47,3% des adultes en France sont en situation de surpoids ou obèses. Si ce chiffre semble se stabiliser depuis quelques années, la proportion d’obèses continue, elle, d’augmenter: 17% des Français sont concernés, soit deux fois plus qu’en 1997. La proportion de personnes obèses a en effet été multipliée par quatre chez les 18-24 ans depuis 1997, et par trois chez les 25-34 ans. « Il faut considérer l’obésité au même titre que le cancer », estime David Nocca, chirurgien bariatrique au CHU de Montpellier. Car comme le cancer, « l’obésité est une maladie chronique, mortelle et qui présente des risques de récidive ».

 

Dans un nouveau rapport, l’OCDE et l’OMS pointent le manque d’activité sportive des adultes en Europe, qui serait responsable chaque année de plus de 10.000 décès prématurés. En 2016, 35,4% des adultes des 27 États membres de l’UE étaient insuffisamment actifs, selon les critères de l’OMS, qui préconise 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine. Près de la moitié (45%) rapporte qu’ils ne font jamais d’exercice ou de sport. Source : le Point.

 

Après trois mois de travaux, la 6e session de la Convention citoyenne s’est achevée par un vote crucial en faveur d’une évolution de la loi vers l’aide active à mourir. 84% des 184 citoyens ont estimé que le « cadre d’accompagnement de la fin de vie » ne répondait pas « aux différentes situations rencontrées » et 75% ont approuvé « l’accès à l’aide active à mourir ». Concernant les modalités d’accès à cette aide à mourir, 72% se sont prononcés en faveur d’un suicide assisté, 66% en faveur d’une euthanasie. Emmanuel Macron esquissera « d’ici à la fin mars » la suite à donner aux travaux de la Convention citoyenne sur la fin de vie, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Le chef de l’État recevra les membres de la convention dès la fin de leurs travaux, qui doivent être rendus le 19 mars.

Source : HuffPost.

 

Le choix des produits d’hygiène et de soins relève d’un parcours du combattant pour sept patients sur dix atteints d’eczéma, selon une enquête de l’Association française de l’eczéma. Mais l’officine se positionne au premier rang des points de vente choisis pour les achats d’émollients, de solutions lavantes et de shampoings. Ceci vaut particulièrement pour la recherche de l’émollient, traitement de fond de la maladie. 83 % se procurent leur émollient en pharmacie, contre 68 % en parapharmacie et 3,4 % sur Internet (8,5 % en supermarché et 6,8 % en magasins bio). Pour ce produit, l’expertise santé du pharmacien est indéniablement reconnue, puisque 35 % des patients à la recherche d’un émollient déclarent que les conseils de l’officinal sont déterminants dans leur choix. Ce critère arrive à égalité avec la composition du produit.

 

Cinq personnes ont été mises en examen pour escroquerie aux SMS frauduleux de l’assurance-maladie. Elles sont soupçonnées d’avoir utilisé un IMSI-catcher, un dispositif de surveillance utilisé par les services de renseignement pour intercepter des données de connexion à proximité. Les enquêteurs soupçonnent qu’une « équipe de malfaiteurs » se déplace « dans un véhicule circulant en Île-de-France » avec un IMSI-catcher afin de « créer un réseau virtuel puissant forçant les appareils équipés d’une carte SIM à s’accrocher sur celui-ci, afin de diffuser des SMS permettant des escroqueries à partir des comptes ameli », décrivent les gendarmes dans un communiqué. Ce faux SMS les invitait à « mettre à jour leurs données personnelles en cliquant sur un lien qui les oriente vers un site usurpant celui de l’assurance-maladie ». Plus de 420 000 personnes ont reçu ces faux SMS entre septembre 2022 et février 2023.

 

Alice Bazile a créé une application mobile pour aider les étudiants à trouver un stage ou un emploi en pharmacie. Lancée en novembre 2021, l’appli Epitop revendique plus de 1 000 utilisateurs (candidats et employeurs confondus). « La plupart dans la région montpelliéraine mais nous avons des utilisateurs dans 146 villes, jusque dans le nord de la France et dans les DOM-TOM », précise Alice Bazile. Un outil conçu et développé en collaboration avec des pharmaciens et des étudiants, afin d’aider ces derniers à démarrer du bon pied dans le monde de l’officine. Pour en savoir plus : https://epitop.fr/

 

Indicateurs ROSP : à déclarer d’ici au 26 février ! Les pharmaciens en exercice coordonné doivent cocher la case associée dans amelipro, ils toucheront alors « la prime de 820 euros et le reste de la ROSP », tandis que ceux qui ne sont pas en exercice coordonné ne doivent pas cocher la case en question. Ils ne toucheront pas la prime de 820 euros mais peuvent prétendre « au reste de la ROSP, ce qui représente tout de même la somme de 3 000 euros », précise Philippe Besset, président de la FSPF. Selon la FSPF, le paiement provisionnel de la ROSP pour le développement du numérique en santé et l’amélioration de l’accès aux soins 2022 sera effectué en avril 2023, et le paiement de la ROSP bon usage des produits de santé avant la fin du 1er trimestre 2023.

 

Dans un avis concernant le protocole angine à suivre par le pharmacien dans le cadre d’une CPTS, la Haute Autorité de santé a demandé quelques modifications, comme étendre la tranche d’âge des patients éligibles de 6 à 50 ans au lieu de 6 à 45 ans. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/nouvelles-missions/protocole-angine-ce-qui-va-changer?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230222%5D&utm_content=20230222&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Une étude française réalisée par Epi-Phare sous la direction de l’épidémiologue Mahmoud Zureik et publiée mardi 21 février, confirme l’efficacité des rappels de vaccin contre les formes graves de Covid-19, y compris ses derniers variants et sous-variants. L’efficacité contre les hospitalisations est estimée à 45% après une primo-vaccination, 56% pour une troisième dose et 75% après une quatrième ou cinquième dose. Au bout de six mois, on observe peu de différence entre les personnes ayant reçu une dose de rappel et celles qui n’ont réalisé qu’une vaccination.

 

Un an après le lancement de Mon espace santé, 7,9 millions de personnes ont activé le service, selon un bilan présenté par la délégation ministérielle au numérique en santé (DNS) et l’Agence du numérique en santé (ANS) le 13 février à PariSanté Campus. Les ouvertures s’accélèrent avec 220 000 nouvelles activations sur les deux derniers mois soit désormais 11,5% des utilisateurs potentiels. Autre chiffre intéressant, un utilisateur sur 10 « revient d’un mois à l’autre », contre 30% en novembre 2022 ont précisé la DNS et l’ANS.

 

4,1 % des rendez-vous chez les médecins ne sont pas honorés et 6,2% chez les dentistes, selon une étude de Doctolib, dévoilée par Le Parisien. Les moins de 35 ans sont particulièrement concernés.

 

Selon l’Agence du numérique en santé (ANS), 95% des officines peuvent prétendre à la prise en charge par l’État de la mise à jour de leur solution logicielle, une promesse du Ségur de la santé. Cette mise à jour doit leur permettre d’accéder à de nouveaux services, dont l’envoi des notes de vaccinations, des comptes rendus d’entretiens pharmaceutiques, des bilans partagés de médication à leurs patients.

 

Deux pharmaciens associés lancent un cabinet médical à Malaunay, qu’ils financent, et où sept des neuf cabinets sont déjà retenus, alors que les travaux démarrent en février. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/un-projet-de-maison-de-sante-pluriprofessionnelle-porte-par-deux-pharmaciens?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20230223%5D&utm_content=20230223&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

L’espérance de vie sans incapacité a progressé d’un peu plus de deux ans et demi sur les 15 dernières années en France, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Dans le détail, les hommes âgés de 65 ans peuvent espérer vivre un peu plus de 11 ans sans être limités dans leur vie quotidienne par un handicap ou une maladie. Cette espérance de vie sans incapacité est plus élevée chez les femmes : elle est de 12 ans et demi au-delà de 65 ans. Là encore, ces chiffres sont en augmentation. Dans une autre étude publiée en décembre 2020, la Drees observait une espérance de vie sans incapacité à 65 ans de 11,5 ans pour les femmes et de 10,4 ans pour les hommes.

 

Un troisième patient guéri du VIH après une greffe de moelle osseuse. Un patient allemand est officiellement guéri du VIH. Après quatre ans sans prendre son traitement, aucune trace du virus n’a été détectée par les médecins. Le patient avait subi une greffe de moelle osseuse, après avoir été atteint d’une leucémie. Une mutation génétique présente dans la greffe est à l’origine de sa guérison. Source : egora.

 

Trois biologistes ont été jugés ce lundi 20 février pour avoir remis à leurs patients près de 500 fausses attestations Covid. Ils ont été condamnés à des peines allant de 8 à 18 mois d’emprisonnement avec sursis. Source : egora.

 

CMV Médiforce, pôle médical de BNP Paribas Leasing Solutions, qui propose des solutions de financement réservées aux professionnels libéraux de santé, a dévoilé les résultats de la 3e édition de son étude sur les cessions de pharmacies en 2022. Cette étude, menée du 1er au 31 décembre 2022 sur 399 cessions d’officines, montre que la moyenne des prix de cession en pourcentage du chiffre d’affaires hors taxe (CA HT) passe de 79 % à 85 % en 2022, soit une hausse de + 8 % en 1 an.

 

En colère, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) appelle une nouvelle fois à revoir la façon dont la France finance l’innovation pharmaceutique. Bien que de nouvelles pistes émergent, les baisses de prix annoncées pour 2023 sur les médicaments matures, pour un montant total de 67 millions d’euros, vont encore dégrader la situation de pénurie au comptoir et donc l’accès des Français à leurs traitements. Lien vers l’article : http://eye.news.fspf-infos.fr/m2?r=wAXNBNK4NWZlMGNkM2ZiOTVjZWUyMjRhYzgyOTEwxBBnZtCQ0ILQltDXI9DXBNCcQNCs0L0X0LjQxLZBRFlHOVh0VXRRVkJ1SW0tdWNZM2pRt21tYXppZXJlQHF1b3RpcGhhcm0uY29toKg2OVppSXRBapC2elZfUXFhMkdhdXN3M18tbXFUeV9jQaA=

 

Dans les groupes génériques Ibuprofène 400 mg, un nouveau groupe est ajouté, avec pour princeps Nurofencaps 400 mg capsules molles. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/un-groupe-generique-pour-nurofencaps-400-mg?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230223%5D&utm_content=20230223&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

GROUPEMENTS

 

Mars bleu : davantage qu’une campagne pour Giropharm

Pour Giropharm, historiquement axé sur l’accompagnement des patients, le coup d’envoi de la campagne Mars bleu est l’occasion de rappeler son positionnement dans le dépistage. Car au-delà de la campagne ciblant le cancer colorectal, le groupement avait anticipé de nombreux autres actes de prévention, désormais inscrits dans la convention ou en passe de l’être.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/mars-bleu-davantage-quune-campagne-pour-giropharm

 

iPharm signe depuis un an avec Al Mi

Rendez-vous devenu désormais incontournable pour les adhérents iPharm et leurs patients, les flyers mensuels iPharm et la bande dessinée humoristique d’Al Mi (alias Allan Mimouni) soufflent leur première bougie. N’hésitant pas à recourir à l’autodérision, cette BD s’inspire de la thématique mensuelle du covering vitrine du groupement. Résultat, les clients s’emparent des flyers avec avidité chaque mois et le bouche-à-oreille constitue un vecteur de communication essentiel. Cette BD est également un facteur de cohésion entre les pharmaciens iPharm puisque chaque mois un adhérent est caricaturé et mis en scène avec ses petits travers personnels. À tel point que ce rituel est devenu un jeu en interne. Chaque mois, à la réception des flyers, l’ensemble du réseau cherche à reconnaître le titulaire incriminé.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

PUC Pharma devient «Les officinales»

Afin d’incarner sa nouvelle approche, PUC Pharma adopte le nom « Les officinales ». Comme le décrit Didier Le Bail, président du groupement, ce changement associé à la démarche d’enseigne signe la volonté d’accompagner chacun des adhérents de manière personnalisée afin de l’amener vers l’excellence de la pharmacie de proximité. Ce nouveau cap sera symbolisé par le label « Les officinales », apposé sur la vitrine de la pharmacie. Pour l’heure, huit adhérents sur 75 l’ont obtenu à l’issue d’une formation au sein de l’académie du groupement. Y sont formés titulaires et équipes selon plusieurs cursus (management, gestion, ressources humaines ou encore médicalisation de la relation patient) choisis en fonction du profil de l’officine, de sa typologie et de stratégie.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

PharmaVie revoit sa micronutrition de fond en comble

Après une étude qualitative lancée fin 2021 auprès de ses adhérents, PharmaVie sort une nouvelle gamme micronutrition en tenant compte de l’avis de ses pharmaciens. Le groupement a revu ses produits pour en rendre les bénéfices plus lisibles, plus transparents, dans le but de fournir une réponse plus naturelle au travers de cette marque propre. Ont ainsi vu le jour ce mois-ci Emo’Stress, à base d’ashwaganda, Relax, à base de safran, ainsi que trois références magnésium et des références axées sur la santé, PharmaVie circulation et PharmaVie vision. Ces nouveautés sont accompagnées de deux autres références beauté, minceur et ongles. D’autres lancements sont prévus en ce début d’année, PharmaVie Transit Actif pour faciliter le transit intestinal et PharmaVie Mémo Plus pour soutenir la mémoire et la concentration.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 

Netmeds, leader de l’e-pharmacie en Inde étend sa stratégie via le canal offline

Netmeds, leader de l’e-pharmacie étend sa stratégie sur le canal offline en ouvrant des points de vente physiques. Jusqu’à présent, Netmeds, enseigne de pharmacie en ligne contrôlée par Reliance Retail, ne se concentrait que sur la vente et la livraison de médicaments en ligne. Dans la conjoncture actuelle, Reliance a décidé d’élargir sa stratégie en développant des points de vente physiques.

Source : team export business France.

 

L’Allemagne présente son plan pour lutter contre les pénuries de médicaments

Le ministère allemand de la Santé s’est engagé mardi à remédier aux pénuries de médicaments pédiatriques, d’antibiotiques et d’anticancéreux, en proposant des hausses de prix, des niveaux de stocks plus élevés et un système d’alerte précoce. La proposition de loi a été mise à la disposition des parties prenantes pour consultation et devrait être soumise aux ministres du gouvernement et à un vote parlementaire à un stade ultérieur, précise Reuters. Plus en détail, le projet de loi prévoit des hausses de prix, jusqu’à 50% sur certains produits. Il vise aussi à privilégier les industriels de l’UE. Ainsi, la moitié, en volume, des appels d’offres organisés par les caisses d’assurance-maladie allemandes pour des achats en gros de ces médicaments devrait être attribuée à des fabricants européens. Les entreprises et les pharmacies hospitalières seront en outre tenues de conserver des stocks plus importants pour pallier toute pénurie temporaire d’approvisionnement. L’association allemande des entreprises pharmaceutiques (BAH) a salué l’initiative du ministère dans son principe, mais a déclaré qu’elle ne consistait qu’à apporter des correctifs dans certains domaines, alors que l’accent reste mis sur des fournitures bon marché, indépendamment de la sécurité de livraison. Elle regrette ainsi l’absence « de révision complète du système actuel d’appel d’offres dans le cadre des contrats à prix réduits ».

Source : reuters.

 

Corée du Sud – La pharma réduit ses effectifs en Corée en pleine transformation numérique

Les filiales des grands groupes pharmaceutiques emploient chacune en moyenne 400 employés en Corée du Sud, dont 50% à 70% de représentants commerciaux. Sur la base de cette estimation, 10 à 20% de leurs effectifs sont partis l’an dernier, rapporte Pulse. Cette baisse des emplois dans les grands groupes est liée notamment à la transformation numérique de nombreuses sociétés pharmaceutiques au milieu de la pandémie qui a restreint les interactions entre les médecins et les commerciaux.

Source: pharmaceutiques