ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Bon usage des produits de santé : les vasoconstricteurs observés de près
Début juin, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le Collège de la médecine générale (CMG), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) se sont associés pour créer un dispositif de « réseau des correspondants ». 50 binômes de médecins généralistes et de pharmaciens d’officine seront appelés à réaliser, à la demande, des travaux de terrain et d’analyse permettant à l’ANSM d’éclairer ses décisions à venir. Le premier chantier ouvert portera sur l’utilisation des médicaments vasoconstricteurs, notamment par voie inhalée, qui sont prescrits ou consommés en automédication par les patients lors d’un épisode de rhume viral. « Cette catégorie étant challengée et décriée dans la littérature scientifique, l’objectif des binômes sera de regarder comment ces médicaments sont pris au quotidien par les patients, d’évaluer les risques de mésusage et d’accidents rencontrés avec les vasoconstricteurs afin d’améliorer leur utilisation et leur sécurité », explique Philippe Besset, président de la FSPF. Plusieurs pistes d’amélioration sont déjà évoquées : identification des patients, vérification des prises – occasionnelles ou récurrentes – face à un rhume…
Source : le moniteur des pharmacies.
Economies et écologie sont liées
La convention pharmaceutique intègre pour la première fois la prise en compte des enjeux environnementaux dans l’activité des pharmaciens, axe que l’Assurance maladie souhaite développer avec les pharmaciens… et qui peut aussi être facteur d’économies. Pour relever le pari de la transition écologique, Numan Barhoun, président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), mise sur une fusée à 3 étages (respect des engagements de la responsabilité sociale des entreprises, prise en compte par le pharmacien des impacts environnementaux des produits de santé et adaptation par ce dernier des posologies en fonction de l’environnement. « Par exemple, baisser les doses de diurétiques en période de canicule », illustre-t-il. Le troisème étage de la fusée de l’Assurance maladie est quelque peu différent. Il doit être dévolu à un travail de sensibilisation des patients pour limiter les émissions de déchets pharmaceutiques et les alerter sur la dangerosité des médicaments, et, notamment chez la femme enceinte, sur la toxicité des produits ménagers pour leur future progéniture. Comme le souligne Renaud Nadjahi, le volet écologique peut générer beaucoup d’économies qui sont contraires à l’intérêt économique des officines : « Il faut faire évoluer notre rémunération mais aussi nous faire un peu confiance en ne nous imposant pas des systèmes trop contraignants (comme c’est le cas sur la délivrance de la fosfomycine dans l’infection urinaire), en nous laissant, par exemple, modifier les prescriptions d’antibiotiques lorsqu’elles ne sont pas conformes à l’AMM afin d’éviter la dispensation à l’unité tout en répondant aux besoins des patients. »
Source : le moniteur des pharmacies.
Le résumé des rencontres de l’Officine en vidéo, on fera mention notamment de :
- Olivier Babeau, Président-fondateur de l’Institut Sapiens & Professeur à l’Université de Bordeaux
- Julie Pougheon, Directrice de l’offre de soin – Caisse nationale de l’Assurance Maladie
- Eric Myon, Secrétaire Général de l’UNPF (Union National des Pharmacies de France) (L’importance de la formation sur les biosimilaires et d’avoir un honoraire pour le pharmacien)
- Olivier Verdure, Directeur de Pharmonweb
Lien vers toutes les vidéos : https://www.rencontresdelofficine.org/rencoff-best-of/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=NL%2015RO%20-%20Jour%202%2019062022&utm_medium=email#jour2
Elections ordinales : la section D constitue son bureau
Jérôme Parésys-Barbier a été réélu président de la section D (pharmaciens adjoints d’officine et autres exercices) ce 20 juin. Françoise Amouroux reste sa vice-présidente. Les autres membres élus de ce bureau sont Philippe Floquet, trésorier, Céline Dutailly, Cécile Guerard-Detuncq, Jean-François Guezo, Hubert Metais, Thierry Pons-Hermant, Caroline Wehrle-Willer. Ont été élus pour représenter la section D au conseil national : Serge Cailler et Karine Pansiot-Mestric (titulaires) et Yannick Duffourg et Maryline Charra (suppléants).
Source : le moniteur des pharmacies.
Urgences : dernière ligne droite pour la mission flash
La « mission flash » confiée au docteur Braun va proposer d’implanter des cabines de consultation en visio à l’entrée des services d’urgence. L’idée générale serait de « trier » les patients en amont des urgences et de mettre fin à l’accès libre à ces services. Selon les premières conclusions du groupe de travail constitué d’urgentistes et de syndicalistes, ce tri d’amont nécessiterait de favoriser la délégation de tâche. Si l’idée n’est pas neuve, la méthode retenue l’est davantage. Il s’agirait d’installer des cabines de télémédecine à l’entrée des Urgences : là un infirmier s’occuperait des « petites urgences » en lien avec un praticien accessible en visioconférence via un flux sécurisé.
Lien vers l’article :
Reste à charge : l’idée d’un bouclier sanitaire relancée à l’Assemblée
Déplorant toujours plus d’inégalités en matière de santé et l’explosion des dépenses de la branche maladie de la Sécu, l’ex-député du Loiret Jean-Pierre Door, cardiologue de profession, avait déposé une proposition de loi visant à instaurer un bouclier sanitaire, qui plafonnerait le reste à charge.
Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politique-de-sante/74725-reste-a-charge-l-idee-d-un-bouclier-sanitaire-relancee-a-l
Nouveau dispositif de téléconsultation pour Medadom
C’est le nouveau pari de la société Medadom pour doper la téléconsultation en officines. Après les bornes et les cabines, la société lance une console connectée, afin de permettre aux plus petites pharmacies de proposer ce service à leurs clients dans leur espace de confidentialité. Nous ciblons les 10 % des officines françaises qui ne peuvent s’équiper faute de place, détaille Nathaniel Bern, cofondateur de Medadom. C’est un moyen d’étoffer notre gamme afin d’offrir un accès aux soins pour tous. Cela pourrait aussi nous permettre de renforcer notre présence dans les mairies ou dans d’autres types d’établissements. La console permettra les mêmes services que les bornes ou les cabines (accès à un médecin de 7 heures à 23 heures, tiers payant, prise en charge sans rendez-vous…).
Source : le figaro.
Les Académies nationales de médecine, pharmacie et chirurgie alertent sur le « risque réel de pénurie de dispositifs médicaux »
Les Académies nationales de médecine, pharmacie et chirurgie alertent sur un risque de pénurie de DM et DMI en raison des difficultés de mise en application du nouveau règlement européen (UE) 2017/745 relatif aux dispositifs médicaux. Si seuls les dispositifs médicaux implantables (DMI), au nombre de 25.000, sont concernés dans un premier temps et de façon aiguë, l’ensemble des DM le sont à terme (400.000).
Lien vers le communiqué de presse :
https://www.acadpharm.org/dos_public/COMMUNIQUE_DM_ET_DMI_ANM_ANP_ANC.PDF
Développement des soins non programmés en officine
L’USPO porte auprès des pouvoirs publics, notamment de la mission flash sur les urgences et du futur Conseil national de la refondation, six propositions visant à renforcer l’accès aux soins non programmés grâce aux pharmacies d’officine.
Proposition n°1 : développer les protocoles de soins non programmés pour différentes pathologies (angine, douleurs dentaires, plaie bénigne, entorse de cheville…).
Proposition n°2 : autoriser la mise en œuvre des protocoles de soins non programmés et former toutes les officines sans la limiter à celles appartenant à une structure d’exercice coordonné.
Proposition n°3 : ne pas pénaliser financièrement les patients en permettant une prise en charge des médicaments sans prescription médicale pour les situations qui ne nécessitent pas de diagnostic.
Proposition n°4 : si un avis médical l’exige, mettre en place des téléconsultations à l’officine pour les soins non programmés.
Proposition n°5 : associer les pharmacies aux services d’accès aux soins.
Proposition n°6 : sensibiliser les médecins et la régulation médicale sur la notion de médicaments urgents et la pénibilité des astreintes réalisées par les pharmaciens en nuit profonde.
Lien vers le communiqué de presse : https://uspo.fr/soins-non-programmes-en-officine-une-priorite-pour-le-gouvernement/
Cegedim Santé annonce le lancement de Maiia Connect, sa nouvelle messagerie gratuite et instantanée qui connecte tous les professionnels de santé
Cegedim Santé, éditeur de solutions et services dédiés aux professionnels de santé, dévoile sa nouvelle solution de messagerie instantanée gratuite et sécurisée : Maiia Connect. Elle permet aux professionnels de santé d’optimiser le parcours de soins des patients et l’organisation de leur pratique au quotidien. Sur le web comme sur l’application mobile Maiia pro, Maiia Connect est disponible pour les médecins, paramédicaux et pharmaciens, ainsi que leurs secrétariats.
Lien vers l’article : https://www.dsih.fr/article/4767/cegedim-sante-annonce-le-lancement-de-maiia-connect-sa-nouvelle-messagerie-gratuite-et-instantanee-qui-connecte-tous-les-professionnels-de-sante.html
Philippe Besset, président de la FSPF : « l’ESCAP, c’est l’avenir »
Pour le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), la mise en œuvre de ce dispositif crucial pour l’organisation des soins non programmés n’est plus qu’une question de délais. « Pour moi, l’ESCAP, c’est l’avenir, mais nous allons avoir différents types d’ESCAP. Certaines n’induisent pas de prise en charge lourde, et d’autres centrées par exemple sur des cas de patients atteints de cancer qui exigeront une intervention pluridisciplinaire réunissant son oncologue, son infirmière, son pharmacien et son généraliste. Toutes n’auront pas besoin d’être financées de manière spécifique ».
Source : le quotidien du pharmacien.
L’UNPF appelle à pérenniser le droit des préparateurs à vacciner
Les préparateurs en pharmacie sont actuellement autorisés à vacciner tant que dure la « période transitoire de sortie d’état d’urgence sanitaire », qui se poursuit jusqu’au 31 juillet 2022. L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) appelle à faire de cette dérogation une règle afin d’assurer, dans les meilleures conditions, la participation des équipes officinales aux prochaines campagnes de vaccination.
Lien vers le communiqué de presse : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/vaccination-a-lofficine-pas-sans-les-preparateurs-
Huit nouveaux groupes génériques
De nouveaux groupes figurent au répertoire des génériques, ayant pour princeps référents : Firdapse, Esbriet, Vogalene Lyoc, Vogalib, ZymaD ainsi que la spécialité hospitalière Kuvan. Si les groupes ont été créés, aucun générique correspondant à ces princeps n’est commercialisé à ce jour.
Lien vers l’article :
CHIFFRES
Les pharmacies d’officine sont autorisées, dans le cadre d’une convention avec un laboratoire de biologie médicale, à réaliser le prélèvement pour les tests RT-PCR, de criblage ou non. Ce prélèvement doit désormais être facturé 5,76 euros (HT – TVA à 0), auquel s’appliquent les coefficients multiplicateurs pour les DOM (1,05), et non plus 9,60 euros (HT) (arrêté du 21 juin).
La barre des 200 cas de variole du singe vient d’être franchie en France. Au 21 juin 2022 à 14h00, 277 cas confirmés de variole du singe ont été rapportés en France, indique Santé publique France. En même temps, l’épidémie de Covid-19 reprend. + 45,5 % de nouveaux cas sur une semaine (95 217 cas au 21 juin), + 28,8 % d’incidence en 7 jours (taux à 476,6 au 18 juin), + 5,9 % d’admissions en soins critique en 7 jours (342 au 17 juin) et un R effectif qui monte à 1,4, selon Santé publique France. Les chiffres de l’épidémie de Covid-19 augmentent depuis plusieurs jours en France. Ce n’est « pas catastrophique, mais ce n’est pas négligeable », commente le Pr Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), lors du point presse du ministère de la Santé du 21 juin. Cette tendance ne se retrouve que sur les tests RT-PCR (+ 11,2 % à 770 000 unités) et sur les tests antigéniques où elle est même plus marquée (+ 21,6 % à 991 500 unités). Elle ne profite pas aux autotests (- 2,5 % à 1 491 unités).
Les syndicats de Sanofi redoutent un vaste plan social, qui pourrait toucher, selon eux, entre 680 à 1.200 postes en France, d’ici à 2025. Ce chiffre s’appuie sur leur analyse du dernier GEPP (gestion des emplois et des parcours professionnels), annoncé en février dernier, précise L’Usine Nouvelle. Les suppressions concerneraient des postes dits sensibles, en sureffectif, dans tous les types de métiers. Les divisions Sanofi-Aventis et Sanofi Pasteur seraient les plus touchées. Sanofi dément toutefois cette analyse et défend une GEPP « mise en place pour faire évoluer dans le temps les compétences et les métiers ».
Les pharmaciens ont jusqu’30 juin prochain pour s’enregistrer sur le site de DASTRI (www.dastri.fr/commande) afin que les déchets électroniques (pompe patch Omnipod® ou capteur de glucose en continu Dexcom G6®) soient collectés en juillet par l’éco-organisme agréé. Cette collecte concerne la nouvelle boîte violette DASTRI et les anciens cartons Omnipod, acceptés jusqu’à fin 2022.
14,5 millions de travailleurs sont exposés au soleil pendant 75% de leur temps de travail, indique Libération, qui rapporte les débats sur la reconnaissance de certains cancers de la peau comme maladie professionnelle.
24% des Français ignorent que les coups de soleil de l’enfance sont un facteur de risque de cancer de la peau à l’âge adulte, selon l’étude Ifop Les Français et le soleil, de l’association Sécurité solaire. Et 7% pensent encore que ces brûlures précoces « préparent la peau » à de futures expositions…
L’exposition à l’hydroxychloroquine chez des patients hospitalisés pour Covid-19 aurait entraîné 9.485 décès dans huit pays, selon une étude française, citée par Le Quotidien du Pharmacien. Les auteurs ont appliqué un surrisque de mortalité de 11% aux patients traités, selon la méta-analyse de Stanford, publiée en avril 2021 dans la revue Nature Communications. L’étude relève également de grandes variations de taux de prescription selon les pays, qui oscillent entre 6 et 97%.
Les centres américains pour le contrôle des maladies ont recommandé le 18 juin de vacciner contre la Covid-19 les enfants dès l’âge de six mois, ouvrant la voie à une possible campagne de vaccination des plus jeunes, qui pourrait débuter dès cette semaine en préparation de la rentrée scolaire. La demande demeure toutefois incertaine. Le vaccin Pfizer-BioNTech, autorisé en octobre dernier pour la tranche d’âge 5-11 ans, n’a été administré totalement à ce jour qu’à 29% de cette catégorie, selon des données fédérales.
Après un grand reflux printanier des cas de Covid-19, de nombreux pays européens, dont l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Autriche, la Suisse et le Danemark, observent une accélération nette de la circulation du Sars-CoV-2, portée par les nouveaux venus dans la famille du variant Omicron, BA.4 et surtout, BA.5. Une situation que le Portugal a connue en avance sur ses voisins européens, avec l’apparition d’une vague dès le mois de mai, et un pic atteint il y a quinze jours. Là-bas, BA.5 est dominant dans une proportion estimée à 87%. La mortalité reste toutefois limitée avec une trentaine de décès rapportés chaque jour, soit autant qu’en France. Source : Libération.
Valneva annonce l’acquisition par Pfizer de 8,1% de son capital pour un montant total de 90,5 millions d’€. Cet investissement sera réalisé à un prix de 9,49 € par action, par le « biais d’une augmentation de capital réservée destinée à renforcer le partenariat stratégique conclu entre les deux sociétés sur la maladie de Lyme », précise la biotech française.
+ 9,4 % : c’est la hausse du marché des médicaments prescrits et remboursables en prix fabricant hors taxes (PFHT) en cumul mobile annuel à avril 2022, selon les derniers chiffres d’IQVIA.
L’Assurance-maladie lance une nouvelle plateforme de données en accès libre, baptisée « Data pathologies » (data.ameli.fr). Elle met à disposition une cartographie dynamique des maladies et des 168 milliards d’€ de dépenses de santé annuelles, à partir des statistiques tirées de l’analyse de 1,5 milliard de feuilles de soins par an, entre 2015 et 2020. Ces données montrent par exemple une hausse des dépenses de santé de 2% en moyenne par an, soit 15,7 milliards d’€ ou encore le coût des maladies comme 7.800 euros pour un Covid avec hospitalisation et 2.200 pour un diabète.
65 millions de comptes en ligne « Mon Espace santé » seront activés d’ici à la mi-juillet, grâce au choix adopté par le ministère de la Santé: qui ne dit mot consent à l’ouverture de son coffre-fort électronique personnel.
Au 1er mai 2022, seulement « 33% des officines sont connectées au répertoire national de vérification des médicaments géré par France MVO. 57% au total ont entamé les démarches pour y parvenir, tous modes de connexion confondus », indique la DGS. Les 43% de pharmacies restantes sont ainsi appelées à se rapprocher au plus vite de leur éditeur de logiciel pour se mettre en ordre de marche. La Commission européenne pourrait sinon infliger à la France une amende, qui pourrait s’élever à des dizaines, voire des centaines de millions d’€. Celle-ci pourrait ensuite être convertie en pénalités financières pour les pharmacies, via des sanctions allant de 350 € à 10.000 € par an. Lien vers la lettre ouverte de la profession :
204,43 millions d’euros vont être versés par l’Assurance-maladie aux médecins traitants dans le cadre du forfait patientèle. 71.652 praticiens vont en bénéficier cette année, soit 2.000 de moins qu’en 2021.
Le CHU de Bordeaux annonce la fermeture de 600 lits sur 3.000 durant les deux premières semaines du mois d’août, pour permettre aux professionnels de santé de prendre des vacances, rapporte 20minutes.
Un quart des personnes éligibles ont reçu leur second rappel vaccinal contre la Covid-19, un taux « clairement insuffisant » selon le gouvernement, qui a appelé les plus âgés à recevoir l’injection « le plus vite possible », alors qu’une « reprise épidémique modérée » s’amorce. À ce jour, moins de 2,2 millions de seconds rappels ont été injectés, sur plus de 8,7 millions de personnes éligibles, essentiellement les plus de 60 ans, ainsi que les immunodéprimés.
39 % des Français prêts à acheter dans les mondes virtuels. Concernant le budget, les Français se disent prêts à dépenser en moyenne 103 euros par mois dans un metavers. Source : republik retail.
5 % des Français de plus de 18 ans présenteraient une déficience auditive. Telle est la conclusion d’une étude de cohorte française publiée le 17 juin dans le JAMA Open Network.
Jusqu’en 2019, les pharmaciens titulaires d’officine devaient déclarer leur chiffre d’affaires de l’année précédente, avant le 30 juin, auprès du directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) dont ils dépendent. Mais depuis 2020, avec la crise du Covid-19, la date butoir de déclaration a été reportée. Pour cette année, la date butoir de déclaration du chiffre d’affaires est fixée au 30 septembre. Ce n’est pas le seul changement. Selon un décret du 20 décembre 2021 modifiant l’article R5125-37 du Code de la santé publique, l’activité globale de l’officine (et non plus le chiffre d’affaires HT total) s’apprécie sur la base du chiffre d’affaires total hors taxes issu de la vente de médicaments, produits et autres marchandises, quelle qu’en soit leur nature, mais en excluant du calcul la part des médicaments chers sur laquelle la marge du pharmacien est à zéro (au-delà de 1 930 € prix fabricant hors taxes), les rémunération touchées pour la réalisation de tests antigéniques et la vaccination anti-Covid-19, et l’indemnité forfaitaire d’astreinte.
GROUPEMENTS
Point sur les différents boosters d’apport
Les banques demandent généralement 15 à 20% de mise de fond pour qu’un Pharmacien puisse réaliser son projet d’acquisition d’une officine. En cas d’apport insuffisant et afin d’éviter une association ou une entrée au capital d’un investisseur, le Pharmacien peut solliciter un Booster d’Apport pour faire aboutir son projet. Certains groupements de pharmacies sont spécialisés dans l’accompagnement des futurs titulaires tels que : GIPHAR qui a accès à plusieurs Boosters d’apport et qui propose un séminaire complet sur la reprise d’officine ainsi qu’un accompagnement personnalisé ; LEADERSANTE qui a créé le Booster d’apport « LEADERSANTE » ; GIROPHARM qui a créé le Booster d’apport « GIROBOOST ».
Le Booster d’apport peut être activé dans les cas suivants :
- Reprise d’une officine
- Financement d’une première installation d’officine,
- Ouverture d’une nouvelle unité.
- Projet de transfert et projet d’agrandissement.
Lien vers l’article : https://choisirmongroupement.com/booster-dapport-et-solutions/
Au service de l’expérience client
« C’est bien l’expérience client qui est un catalyseur et fera revenir ou non un client ». Et toujours selon Harold Caignaert, directeur commercial & enseigne chez Giropharm, celle-ci peut être portée par l’enseigne, qui « fait office de repère pour les patients/consommateurs. Le positionnement du groupement dans l’approche visuelle est donc primordial, car c’est une promesse faite aux consommateurs. Notre interlocuteur est catégorique : « Chaque pharmacie doit travailler son identité visuelle en fonction de son positionnement, c’est primordial. Même si les choses avancent un peu, l’officine a des années de retard sur la grande distribution et commence à peine à entériner certains codes qui sont pourtant le b.a.-ba du marketing. » Par exemple, Pharmonaturel présente son logo, la traditionnelle croix verte frappée d’une plante, sur ses officines membres. Une croix qui rappelle l’origine végétale de nombreux médicaments. À l’intérieur, les officines du réseau se démarquent souvent par des notes boisées et un univers apaisant et aéré. Simples et efficaces, ces codes sont en adéquation avec les solutions et services de santé naturelle que prodiguent les pharmacies du réseau. Autre point important censé améliorer l’expérience client : la signalétique. « Ce n’est pas toujours évident de se repérer en pharmacie. Les linéaires sont remplis de milliers de boîtes qui se ressemblent, disposées dans un espace mal balisé. » Il est donc impératif de travailler le balisage des univers pour donner plus d’autonomie aux consommateurs et leur faciliter la tâche dans leurs recherches, afin « qu’ils quittent leur pharmacie sur une expérience positive » – comprendre une bonne expérience client.
Lien vers l’article du quotidien du pharmacien :
https://www.lequotidiendupharmacien.fr/identite-visuelle-des-officines-place-lepure-et-la-clarte
Résultats du Baromètre des Groupements d’Officine
Entre le 17/01/2022 et le 23/02/2022, par le biais d’une enquête, l’ANEPF (Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France) s’associait au CNGPO (Collectif National des Groupements de Pharmaciens d’Officine) afin d’en savoir plus sur les attentes et les connaissances des groupements d’officine de la part des étudiants en pharmacie. À l’issue de l’analyse des résultats, en voici les principales conclusions tirées par les étudiants :
- 68% des étudiants en pharmacie d’officine ont pour objectif de devenir titulaire ;
- 37% des étudiants en pharmacie d’officine souhaitent exercer dans une officine de campagne ;
- Une majorité d’étudiants pensent adhérer à un groupement ;
- 92% des étudiants en pharmacie d’officine souhaitent en savoir plus sur les groupements lors de leur cursus universitaire, notamment via des cours dispensés entre la 5e et la 6e année d’officine ;
- Top 3 des compétences du pharmacien d’officine (en dehors de celles liées aux médicaments) :
- Accueil et écoute
- Management d’équipe
- Vente et conseils associés
Lien vers le baromètre :
https://www.collectif-groupements-pharmaciens.fr/download/CNGPO_INFOGRAPHIE_ETUDIANTS_V1.pdf
Liens vers les articles : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/groupements-ce-qu-en-pensent-les-etudiants-en-pharmacie.html
LEGISLATIVES
Emmanuel Macron perd sa majorité face à la Nupes et percée historique du RN
Vote sanction, cinglant, pour Emmanuel Macron ce 19 juin, deux mois après sa réélection. La majorité présidentielle perd très largement sa majorité absolue, avec 245 sièges sur les 577 de l’Assemblée selon le ministère de l’Intérieur, et le gouvernement est à remanier en raison de la défaite d’une secrétaire d’État et de deux ministres, dont Amélie de Montchalin, à la Transition écologique. Des ténors de la macronie comme Richard Ferrand ou Christophe Castaner sont aussi sortis. L’alliance de gauche de la Nupes et le Rassemblement national surgissent en groupes d’opposition majeurs à l’Assemblée. Et Les Républicains et l’UDI cumulent 64 sièges, contre une centaine précédemment. Avec une abstention à 53,77% des inscrits. Il n’y aura pas de cohabitation en tant que telle mais « On entre dans une terre inconnue » d’après l’historien Nicolas Roussellier, avec une situation inédite et extrêmement compliquée à gérer à l’Assemblée. Le nouvel hémicycle compte 37,3% de femmes, en recul par rapport à 2017 (39%).
Lien vers l’article : https://www.radiofrance.fr/franceculture/legislatives-2022-emmanuel-macron-perd-sa-majorite-face-a-la-nupes-et-percee-historique-du-rn-1660950
Ministère de la Santé : au revoir Brigitte Bourguignon
Battue de justesse lors du second tour des élections législatives, Brigitte Bourguignon a confirmé qu’elle quitterait le gouvernement et son poste de ministre de la Santé et de la Prévention, trente jours seulement après son arrivée. Alors que de nombreux dossiers brûlants sont sur la table (crise des urgences hospitalières, maternités, projet de loi pour maintenir certaines mesures après la fin de l’état d’urgence sanitaire…), plusieurs noms circulent pour lui succéder. Parmi les autres missions qui attendent le ou la futur(e) ministre de la Santé, il y aura également la « grande concertation » que le chef de l’État entend lancer dès juillet sur le thème de la santé. Il devra aussi porter le projet de loi visant à maintenir certaines mesures anti-Covid introduites par l’état d’urgence sanitaire, qui prend fin le 31 juillet. Pour l’exécutif, il est donc urgent de trouver un successeur à Brigitte Bourguignon.
Source : le quotidien du pharmacien.
Les pharmaciens à l’Assemblée nationale
Le secteur de la pharmacie peut compter sur quatre pharmaciens réélus (Agnès Firmin le Bodo, Yannick Haury, Bertrand Bouyx, Josiane Corneloup) et les premiers pas de la préparatrice Sandrine Dogor-Such à l’Assemblée nationale pour défendre le métier et l’engagement de la profession envers la population. « Les députés que nous avons pu rencontrer avant les législatives ne comprennent pas pourquoi les rôles et missions qui ont été confiés aux pharmaciens pendant la crise ne pourraient pas s’appliquer en dehors de celle-ci. Et pourquoi les syndicats et l’Ordre des médecins sont vent debout contre les délégations de compétences », affirme Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Maintenant, les pharmaciens attendent de la part des pharmaciens députés de joindre les gestes à la parole !
Source : le moniteur des pharmacies.
Marleix, Bergé, Panot, Le Pen… qui sont les présidents des groupes à l’Assemblée
LR, LFI, LREM, RN… Chaque parti vote pour le ou la présidente de leur groupe politique à l’Assemblée nationale à la suite des élections législatives.
Lien vers l’article : https://www.huffingtonpost.fr/entry/marleix-berge-panot-le-pen-qui-sont-les-presidents-des-groupes-a-lassemblee_fr_62b2df0fe4b06594c1dd8556
NOMINATIONS/ELECTIONS
Nicolas Revel va remplacer Martin Hirsch à la tête de l’AP-HP
Martin Hirsch a annoncé vendredi son départ de son poste de directeur de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Ce départ, qui clôt neuf ans de réformes et de soubresauts à l’AP-HP, était de toute façon programmé, car le gouvernement Borne souhaitait renouveler la gouvernance. Selon une source gouvernementale rapportée par Les Échos, l’exécutif a déjà choisi son remplaçant, Nicolas Revel, directeur de cabinet à Matignon sous Jean Castex et directeur de la Caisse nationale de l’assurance-maladie de 2014 à 2020. Une mission difficile, tant la situation des hôpitaux parisiens est dégradée: 1.400 postes de personnels infirmiers vacants, entre 10 et 20% de lits fermés, 30% de blocs opératoires à l’arrêt et un déficit proche des 300 millions d’€.
Source : les échos.
Fédération du commerce associé (FCA) : Olivier Urrutia nommé délégué général
Olivier Urrutia, 46 ans, vient de rejoindre la Fédération du commerce associé (FCA) en tant que délégué général. Il succède ainsi à Alexandra Bouthelier, qui occupait ce poste depuis 17 ans et qui termine sa carrière professionnelle le jeudi 30 juin 2022. Franco-espagnol, Olivier Urrutia bénéficie d’une expérience multisectorielle : docteur en sciences politiques, enseignant et conférencier pour les services du Premier ministre à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), consultant en management…, il intervient également à Sciences Po Paris et dans plusieurs écoles sur l’intelligence économique et stratégique, sur les affaires publiques et stratégies d’influence. Olivier Urrutia est aussi chercheur à l’Université Paris-Saclay au sein du Laboratoire en innovation, technologies, économie et management (LITEM), et membre de l’Association Internationale de Management Stratégique. Le voilà donc à la tête de la FCA qui réunit 178 enseignes, soit 30 % du commerce de détail français. Parmi ces enseignes, le circuit officinal est représenté avec les groupements Giphar, Giropharm, Elsie Santé Totum Pharmaciens, les enseignes Wellpharma, Anton & Willem et Objectif Pharma (groupe Welcoop).
Source : le moniteur des pharmacies.
Le Dr François Arnault, nouveau président de l’Ordre des médecins
Le Dr François Arnault, ancien secrétaire général du Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), vient de prendre la présidence de l’institution. Cet ancien ORL succède au Dr Patrick Bouet. Fumée blanche à l’Ordre des médecins. Le nouveau Bureau du Conseil national vient d’élire le Dr François Arnault à la tête du Cnom. Médecin ORL, le Dr Arnault a exercé pendant 35 ans dans la Vienne. Président pendant dix ans du conseil départemental de l’Ordre des médecins de la Vienne, il a été élu conseiller national de l’Ordre en 2013. Délégué général aux relations internes, le Dr Arnault a endossé le rôle de secrétaire général de l’Ordre des médecins dès 2019. Maire de la commune d’Availles-en-Châtellerault entre 2008 et 2018, ainsi que vice-président de la communauté d’agglomération Grand Châtellerault, il a toujours été engagé sur la problématique des déserts médicaux. En tant que président de l’institution, le Dr Arnault travaillera sur « le rôle majeur qu’assume l’Ordre des médecins dans l’accompagnement des médecins. Il a ainsi fait part de sa volonté claire et déterminée de renforcer les contacts de l’Ordre et ses relations de travail avec l’ensemble des partenaires de l’institution, pouvoirs publics, syndicats de médecins, ordres des professions de santé, associations de patients, parlementaires et élus des territoires.
Source : egora.
AILLEURS
Allemagne : 5 nouveaux services rémunérés
Les pharmaciens allemands pourront bientôt proposer 5 nouveaux services rémunérés à leurs patients, vient d’annoncer leur association professionnelle (ABDA), qui se félicite de cette « grande avancée ». À l’issue d’une formation spécifique, les officinaux proposeront deux actes « simples », à savoir la surveillance de la tension des patients hypertendus traités et la bonne utilisation des inhalateurs, et trois services « complexes ». Ceux-ci concernent le suivi médicamenteux des patients transplantés, celui des patients polymédiqués, ainsi que l’accompagnement des patients sous anticancéreux oraux. Ils se dérouleront sous forme d’entretiens, à l’officine ou au domicile du patient, et seront rémunérés 90 euros la première séance, puis 17,55 les suivantes, le suivi tensionnel et l’utilisation des inhalateurs étant quant à eux payés 20 euros et 11,20 euros. Négociés avec les pouvoirs publics, ces nouveaux services devront toutefois recevoir encore l’aval des caisses de maladie quant au montant exact de leur financement.
Source : le quotidien du pharmacien.
AGENDA
24 et 25 juin 2022 : Congrès national des pharmaciens au Grand Palais de Lille. Pour en savoir plus : https://www.congresdespharmaciens.org/accueil