GOUVERNEMENT
Agnès Firmin Le Bodo, trépas à pas
Catholique, la ministre déléguée chargée du débat sur la fin de vie se veut neutre, mais reste marquée par la crise de conscience qui l’avait saisie lors de la mort de sa mère.
Lien vers l’article : https://www.liberation.fr/portraits/agnes-firmin-le-bodo-trepas-a-pas-20230317_O5YXVE5DCJHE5IWDMNYLGIH4SY/
ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Livemed’s assigné en référé par l’Ordre national des pharmaciens
Le Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) a confirmé à TICsanté avoir assigné en référé la société de livraison de médicaments Livmed’s, dont Sanofi est un des principaux investisseurs, une information que Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) avait évoquée lors de sa conférence de presse du 17 mars. « Nous avons porté plainte contre cette société pour, entre autres, exercice illégal de la pharmacie », indique un représentant du Conseil central de l’Ordre des pharmaciens. « Si vous consultez l’application, vous constaterez que le patient paie non pas à la pharmacie mais à Livmed’s. Ce flux est également problématique », ajoute l’ordinal. Selon Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO), l’Ordre reprocherait également à la plateforme « le transfert d’ordonnances et la commande pour le compte d’un tiers. » Du côté du représentant des étudiants en pharmacie, la start-up ne séduit pas non plus. « Les livreurs sont sur le même modèle qu’Uber. Ils sont sous payés. Ce n’est pas un progrès », estime Maxime Delannoy, président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf). Pour, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Valérian Ponsinet, membre du bureau, n’est pas opposé à ce nouvel entrant. « Nous les avons rencontrés avec Philippe Besset. Leur solution paraît bien pensée : toutes les pharmacies sont référencées, le patient paie la livraison. Mais comme nous le leur avons rappelé, en tant que pharmaciens, nous prenons soin de ne pas communiquer; or la communication de Livmed’s est assez agressive. Elle peut donc faire peur. », explique-t-il. Après une première audience le 2 mars, une seconde devrait avoir lieu courant avril 2023. La décision judiciaire est attendue d’ici à la mi-avril. La société, qui emploie 65 personnes, promet la livraison en 30 minutes de 425 000 références dans 200 villes de France, grâce à un réseau de « près de 1000 pharmaciens » et « 15 000 coursiers ». La solution est mise gratuitement à disposition des pharmaciens, les usagers réglant des frais de livraison à hauteur de 4,99 € pendant la journée et 9,60 € pour une livraison de nuit. Livmed’s vient d’acquérir Pharmanity spécialisée dans la digitalisation des officines, dans l’idée de mettre au point un service de géolocalisation en temps réel du stock de médicaments et créer des sites e-marchands de produits de parapharmacie.
Sources : pharm-enews.fr, le moniteur des pharmacies.
Vente en ligne de médicaments : une réglementation inéquitable pour les acteurs français
Cyril Tétart, adhérent de l’UNPF et président de l’Association française de la pharmacie en ligne (AFPEL), dénonce la concurrence déloyale des « pure players » européens dans la vente de médicaments en ligne et propose des pistes pour faire évoluer la réglementation. « Nous proposons de définir une “troisième voie” pour l’entrepôt logistique – moins contraignante que la centrale d’achat mais plus normée que le simple local de stockage – et de revenir sur les règles de proximité qui datent d’après-guerre, quand les moyens de transport et de communication n’étaient pas ce qu’ils sont aujourd’hui ! Une distance de 10 à 20 kilomètres entre l’officine et l’entrepôt semble raisonnable, surtout dans les grandes aires urbaines où disposer de grands locaux en centre-ville est quasiment impossible. Si la présence d’un pharmacien responsable sur site est incontournable, la règle du pharmacien tous les 1,3 million d’euros de chiffre d’affaires nous paraît une aberration, très coûteuse et inutile. Enfin, nous demandons l’uniformisation de la réglementation au niveau européen ».
Lien vers l’article : https://www.unpf.eu/actualites/entretiens/vente-en-ligne-de-medicaments-une-reglementation-inequitable-pour-les-acteurs-francais
Un espace dédié à l’allaitement en pharmacie
Allaite-Lib est un système visant à promouvoir et faciliter l’allaitement en proposant des espaces allaitement en pharmacie. Il a été créé par l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) Pharmaciens Île-de-France (IDF) en association avec l’hôpital Necker-Enfants malades. L’initiative devrait être lancée courant 2023. Elle se fera sous le signe de l’interprofessionalité, puisqu’elle inclut également les URPS IDF des sages-femmes, kinés, chirurgiens-dentistes, orthophonistes, et peut-être bientôt des médecins. Les pharmacies rejoignant le dispositif recevront un label attribué de façon renouvelable. Le but est de donner toutes les garanties pour que les mamans soient plus enclines à adopter l’allaitement.
Source : le quotidien du pharmacien.
Grippe : anticipation de la campagne 2023/2024
Les remboursements des vaccins contre la grippe saisonnière pour la campagne 2022/2023 prendront fin le 31 mars 2023. La préparation de la campagne 2023/2024 contre la grippe saisonnière est déjà lancée. Les précommandes permettent de sécuriser un approvisionnement optimal dès le démarrage de la campagne, le volume de précommande conditionnant le volume de production à destination de la France. Les pharmacies d’officine sont invitées à commander dès maintenant les doses nécessaires et à finaliser les commandes avant le 14 avril.
Source : DGS Urgent.
Un syndicat de pharmaciens en faveur de l’aide active à mourir
Plusieurs organisations professionnelles, dont la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), se prononcent en faveur de la légalisation d’une aide active à mourir pour les personnes atteintes d’une maladie grave et incurable. La position défendue par ces organisations et fédérations professionnelles rejoint celle des membres de la convention citoyenne, qui ont voté à 75 % pour une « aide active à mourir » tout en insistant sur le fait qu’une telle décision, recouvrant potentiellement euthanasie et suicide assisté, doit rester un dernier recours. La convention citoyenne devra rendre un avis définit à la Première ministre, Élisabeth Borne, le 2 avril. Leurs conclusions pourront potentiellement servir à faire évoluer la loi sur la fin de vie (loi Claeys-Leonetti) même si la décision finale reste uniquement du ressort de l’exécutif.
Source : le quotidien du pharmacien.
Pénuries de médicaments : et s’il y avait plus de transparence
Auditionnés au Sénat par la commission d’enquête sur les pénuries de médicaments ce 21 mars, l’Ordre des pharmaciens, les syndicats officinaux et hospitaliers et l’Académie nationale de pharmacie ont exposé leurs propositions pour lutter contre les pénuries de médicaments. Une chose est certaine : la communication autour des ruptures n’est pas à la hauteur. L’Ordre plaide pour renforcer le caractère obligatoire de DP-Ruptures, instrument précieux au quotidien mis en place par les pharmaciens : « C’est un bel outil mais rien, aujourd’hui, n’oblige les industriels à s’y abonner et à déclarer les ruptures auprès des dispensateurs », explique Carine Wolf-Thal, présidente de l’Ordre des pharmaciens. Qui a rappelé les chiffres : « 93 % des officines sont connectées à DP-Ruptures et 100 % le seront après la première vague du Ségur du numérique. Côté industriels et répartiteurs, 85 laboratoires y sont abonnés, ce qui couvre 84 % des médicaments dispensés en officine, ainsi que 10 grossistes répartiteurs, soit 98 % du marché ».
Source : le moniteur des pharmacies.
Lien vers l’article également du quotidien du pharmacien sur les solutions proposées (autoriser plus facilement les pharmaciens à substituer une molécule par une autre, ou réaliser des préparations magistrales en cas de ruptures) : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/la-profession-avance-des-solutions-pour-lutter-contre-les-penuries?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230321%5D&utm_content=20230321&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph
Territoires fragiles : un projet de décret risque de déstabiliser les pharmacies rurales
Prévu par l’ordonnance de 2018 relative aux conditions de transferts et de regroupements des officines, un décret devait définir les territoires « au sein desquels l’accès au médicament pour la population n’est pas assuré de manière satisfaisante ». Au sein de ces territoires dits « fragiles », les pharmacies pourraient bénéficier d’aides spécifiques, les ARS pourraient notamment déroger à la notion de « population résidente » pour autoriser, par voie de transfert ou de regroupement, une officine dans un centre commercial, une maison ou un centre de santé. Si les ARS ont été consultées pour rédaction de ce décret, l’Ordre et les syndicats de pharmaciens sont avisés par le ministère à la fin du processus décisionnaire et alors que ce projet est quasi finalisé. L’USPO a alerté le ministère sur la dangerosité de ce projet de décret pour le maillage pharmaceutique existant en milieu rural.
Lien vers le communiqué de presse de l’USPO : https://uspo.fr/territoires-fragiles-un-projet-de-decret-risque-de-destabiliser-les-pharmacies-rurales/
Données de santé : campagne de l’ANEPF
L’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) lance une campagne de sensibilisation aux données de santé auprès des étudiants en santé.
Lien vers le communiqué de presse :
https://twitter.com/Pharma_ANEPF/status/1637725738622148608
Varda Space, la start-up qui veut fabriquer des médicaments dans l’espace
Varda Space, une start-up américaine spécialisée dans les mini-usines spatiales, veut faire fabriquer des médicaments dans l’espace à des robots au sein de ses laboratoires en orbite. Premier lancement prévu en juin avec Space X pour tester la viabilité de ses capsules.
Lien vers l’article : https://www.usine-digitale.fr/article/varda-space-la-start-up-qui-veut-fabriquer-des-medicaments-dans-l-espace.N2112971
Un podcast de pharmacien, pour les pharmaciens
C’est l’histoire d’un passionné. Celle de Bastien Delattre, docteur en pharmacie et amoureux d’histoire. Lauréat de l’Académie nationale de pharmacie en 2019 pour une thèse justement consacrée à l’histoire de la faculté de pharmacie de Nantes pendant la Première guerre mondiale, il est également membre de la Société d’Histoire de la pharmacie. Sa passion chevillée au corps, cet adepte des nouvelles technologies a choisi la forme du podcast (contenu audio disponible en ligne) pour la partager. Ainsi, a-t-il lancé, le 2 janvier dernier, l’Apothicast. Ce site en ligne, assorti de comptes Linkedin, Twitter, Instagram ou Facebook (s’abonner sur les comptes@apothicast), propose ainsi du contenu visant à mettre en avant les travaux de recherche en histoire de la santé, tant sur le plan des sciences humaines et sociales que du point de vue des professionnels de santé…
Source : le quotidien du pharmacien.
Pour en savoir plus : https://apothicast.fr/
Biosimilaires : un nouveau groupe
L’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a créé un nouveau groupe biologique similaire dans la liste de référence. La substance active est le ranibizumab, et la spécialité de référence Lucentis, traitement de la forme néovasculaire de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Le seul biosimilaire figurant dans ce groupe est Ranivisio, médicament prochainement commercialisé par le laboratoire Teva Santé.
Source : le moniteur des pharmacies.
Une journée nationale sans internes annoncée pour le 28 avril
Le syndicat des internes des hôpitaux parisiens et l’intersyndicale nationale des internes ont annoncé l’organisation le 28 avril d’une journée sans internes pour réclamer le respect de leurs droits et des revalorisations.
CHIFFRES
Le marché des biologiques « biosimilarisés » a réalisé 1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires (en prix fabricant hors taxe) en 2022 dans les pharmacies de ville, soit une progression de + 0,3 % par rapport à 2021. En volume, le marché croît de + 0,8 %, passant de 20,44 millions d’unités vendues en 2021 à 20,61 millions en 2022 (source : Iqvia Xponent). Sur le marché global (ville et hôpital) des médicaments biologiques, le taux de pénétration moyen des biosimilaires est d’environ 40 %. On est très loin de l’objectif de 80 % de pénétration défini par les pouvoirs publics au sein de la Stratégie nationale de santé 2018-2022.
+11 % : c’est la hausse des appels de soignants à la plateforme d’écoute Soins aux professionnels de la santé (SPS) en 2022. Depuis 2016, date du lancement du numéro vert, 23.579 appels ont été enregistrés.
Chaque année, les écoliers, les collégiens et les lycéens devraient bénéficier de trois séances d’éducation à la sexualité. Mais dans les faits, seuls 15% à 20% des élèves y ont réellement accès, selon un rapport de l’Inspection générale de l’Éducation nationale. « C’est un véritable gâchis », regrette le Dr Rosa Carballeda, médecin sexologue à Grenoble. « Pour beaucoup, se préoccuper de la santé sexuelle est futile. Il s’agit pourtant de s’occuper du bien-être de l’individu et de la société. L’éducation à la sexualité vise à enseigner à nos enfants à se respecter, respecter leur corps et celui des autres. »
Lors de son intervention aux Rencontres d’AVECsanté à Saint-Malo, François Braun a fixé à 4.000 l’objectif des maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) d’ici à 2026, contre un peu plus de 2.000 aujourd’hui en France. À cette occasion, le ministre de la Santé a annoncé la préparation d’un contrat État/régions pour « contractualiser avec les régions et les collectivités pour que l’apport immobilier puisse être fait par eux ». Source : le Généraliste.
Les professionnels de santé impliqués dans la télésurveillance médicale devraient toucher un forfait de 28 euros par mois et par patient, indique un document de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS). « La télésurveillance pourra être réalisée par un ou plusieurs professionnels de santé, mais l’organisation devra comporter au moins un médecin ».Si ce forfait inclut l’accompagnement thérapeutique du patient, un « autre forfait, de 10 euros mensuels par patient » est proposé pour la télésurveillance sans accompagnement thérapeutique, « qui pourrait s’appliquer aux patients porteurs de prothèses cardiaques implantables, notamment les défibrillateurs automatiques et les stimulateurs cardiaques ». Pour l’heure, ce forfait de 28 euros doit être entériné par un arrêté qui viendrait compléter le décret actant l’entrée de la télésurveillance dans le droit commun. Source : egora.
2,321 millions d’euros. C’est le chiffre d’affaires moyen des officines entre octobre 2021 et septembre 2022, selon le cabinet Norméco. En hausse de 7,64%, l’activité officinale a notamment profité du retour des pathologies hivernales et des prestations liées à la Covid-19 sur la période.
La ministre Agnès Firmin Le Bodo salue la féminisation du secteur de la santé, en notant par exemple que 80% des pharmaciens et des préparateurs en pharmacie sont des femmes. Mais elle pointe aussi des déséquilibres. Alors que les femmes représentent 54% des praticiens hospitaliers, seuls 22% des professeurs des universités – praticien hospitalier (PU-PH) sont des femmes.
« L’inflation est au-dessus de 10 % sur les deux dernières années. Or, 10 % de notre rémunération de 2019, c’est 700 M€. Je veux bien entendre que tout le monde doit faire un effort. Nous verrons quelle sera la hauteur de celui que nous demandera l’Assurance maladie. Mais ces 700 M€ pourraient servir de base légitime pour compenser », estime le président de la FSPF qui a également confirmé ce qui était déjà inscrit dans le marbre, les négociations devraient débuter à l’automne.
Le chiffre d’affaires TTC des gummies en pharmacie est passé de 10M€ en 2020, à 14M€ en 2021, avant de marquer un véritable décroché en 2022 avec 35M€ (+147%) pour atteindre 62M€ au cumul mobile de février 2023 (+78%). Les segments les plus contributeurs en chiffre d’affaires (part de marché) sont par ordre décroissant : le sommeil, les troubles de l’humeur, les maux de gorge et le segment tonus vitalité. Cheveux et immunité arrivent non loin dernière et font aussi partie du TOP 15 des promesses en chiffre d’affaires tel qu’établi par GERS Data. Les taux de croissance les plus forts s’observent sur les segments de la ménopause, de la perte de poids, satiétant et stress qui peuvent dépasser les 1000%.
Un sixième suspect a été mis en examen dans une enquête sur une vaste escroquerie aux SMS frauduleux de l’assurance-maladie, réalisée avec l’utilisation d’IMSI-catcher, un dispositif de surveillance utilisé par les services de renseignement pour intercepter des données de connexion à proximité. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/justice/escroqueries-aux-sms-de-lassurance-maladie-un-sixieme-suspect-arrete?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230320%5D&utm_content=20230320&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph
L’épidémie de grippe, qui continue à décliner en France métropolitaine, a d’ores et déjà atteint une durée exceptionnellement longue, a constaté mercredi Santé publique France. Sur les 13 régions de métropole, huit sont toujours en phase épidémique. L’épidémie semble en revanche proche de s’achever en Corse, en Île-de-France, en Occitanie, en Normandie et dans les Hauts-de-France. Source : la croix.
Valneva anticipe un repli de son chiffre d’affaires en 2023 après avoir nettement creusé ses pertes en 2022, en raison notamment de l’abandon de son programme de vaccin contre la Covid-19. L’an dernier, le groupe a accusé une perte nette de 143,3 millions d’€, après une perte nette de 73,4 millions en 2021. La perte brute d’exploitation s’est établie à 69,2 millions d’€, contre 47,1 millions en 2021. Au 31 décembre 2022, la trésorerie de la biotech, déjà publiée, s’établissait à 289,4 millions d’euros, contre 346,7 millions d’euros un an plus tôt. Source : investir.
Une enquête réalisée par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et France Assos Santé montre l’intérêt des Français pour les nouvelles missions des pharmaciens. Parmi les répondants, 94% affirment être satisfaits par les vaccinations proposées (grippe et Covid) et près de 90% souhaitent leur extension. Près de 90% souhaitent également que les officinaux puissent réaliser de nouveaux dépistages (glycémie, hypertension, cholestérol, grippe, VIH) en plus de ceux déjà réalisés. Une majorité des sondés (88%) se dit en outre favorable à l’idée de voir les pharmaciens renouveler des ordonnances pour les patients chroniques. Pour en savoir plus : https://uspo.fr/la-sante-pour-tous-une-priorite-les-patients-ont-la-parole/
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) attire de nouveau l’attention sur les risques liés à l’administration en excès de vitamine D chez les tout-petits. Trois cas d’hypercalcémie sévère ont été signalés en 2022, suite à l’utilisation chez des nourrissons de compléments alimentaires enrichis en cette vitamine et destinés à des adultes.
– 1,2 an. C’est la baisse de l’espérance de vie à la naissance dans l’Union européenne, qui est passée de 81,3 ans en 2019 à 80,1 ans en 2021, à cause essentiellement de la Covid-19. C’est en Bulgarie que la baisse est la plus marquée, avec une chute de 3,7 ans, de 75,1 ans en 2019 à 71,4 ans en 2021, selon les derniers chiffres d’Eurostat.
Il meurt à 17 ans sur le parking d’une pharmacie, après plusieurs refus des urgences : ses parents déposent plainte. Lien vers l’article : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/il-meurt-a-17-ans-sur-le-parking-d-une-pharmacie-apres-plusieurs-refus-des-urgences-ses-parents-deposent-plainte-2737290.html
Repérés dans la rue Louis-Braille (quartier de la République) à Cannes, deux individus âgés d’une trentaine d’années ont été interpellés par la brigade anticriminalité (BAC), le 20 mars vers 17h, rapporte Nice Matin. Etrangers en situation irrégulière, ils étaient en possession de 150 gélules de prégabaline (commercialisée sous le nom de Lyrica, mais aussi sous sa forme générique), une substance utilisée dans le traitement des douleurs neuropathiques, de l’épilepsie, des troubles anxieux généralisés et parfois prescrite hors indication pour soulager des douleurs lombaires chroniques ou radiculaires. « C’est un peu la nouvelle drogue du pauvre, elle fait fureur dans les milieux populaires car une gélule se vend 2 à 3 euros, et peut produire l’effet d’un puissant opiacé », indique une source proche de l’enquête.
Application carte Vitale : plus de 73 000 professionnels de santé ont un logiciel compatible. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/application-carte-vitale-plus-de-73-000-professionnels-de-sante-ont-un-logiciel-compatible?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230324%5D&utm_content=20230324&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph
Le 28 mars prochain, l’assemblée générale de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) devrait voter en faveur du ralliement des 135 adhérents de l’ancien syndicat USPO Loire. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/titulaires-le-syndicat-des-pharmaciens-de-la-loire-ex-uspo-va-rejoindre-la-fspf.html
GROUPEMENTS
Choix d’un groupement : l’équipe a son mot à dire
L’adhésion à un groupement n’est pas qu’une affaire de titulaire. C’est l’une des tendances que souligne une enquête du Club des groupements d’officines et des partenaires santé (CNGPO). Réalisée par l’institut PharmedInsight, elle a interrogé 200 pharmaciens titulaires et 100 préparateurs en décembre 2022. Adhérer à un groupement est vu comme un avantage pour 94 % des préparateurs, relate cette enquête. Ils y voient un intérêt pour obtenir des conditions d’achat (94 % des réponses), mettre en place des campagnes promotionnelles et des animations en officine (55 %) et pour développer la visibilité de la pharmacie au travers de vitrines, cartes de fidélité et magazines (48 %). « Le choix d’un groupement est un outil de management parce qu’il détermine le positionnement de l’officine en termes de services et de politique de prix », explique Pascal Louis. Pour le président du CNGPO, il est indispensable que l’équipe se reconnaisse dans les valeurs du groupement. « Le choix du groupement devrait même être une décision collégiale de l’ensemble de l’équipe. Car si le positionnement de la pharmacie n’est pas compris par l’équipe, cela va forcément créer des dysfonctionnements », estime-t-il.
Source : le moniteur des pharmacies.
Plus de 9 pharmaciens sur 10 adhèrent à un groupement
Le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO) vient de rendre public les résultats de son enquête menée en décembre 2022 auprès de 200 titulaires et de 100 préparateurs. Principal résultat : 94 % des titulaires adhèrent à un groupement et 98 % en sont satisfaits. Une adhésion que 94 % des préparateurs considèrent comme un avantage.
Click & Collect : un nouveau service Giphar
Depuis janvier, le groupement Giphar offre à ses 1 250 pharmacies adhérentes le service Click & Collect. Les patients peuvent ainsi directement commander et payer en ligne leurs produits avant de les retirer en officine. Un nom de domaine spécifique a été créé : giphar.fr. Chaque officine détient ainsi sa propre URL afin que sa patientèle puisse accéder aux produits et aux prix qu’elle propose.
Source : le quotidien du pharmacien.
Giropharm valorise l’expérience patient
Fort de cinquante nouveaux adhérents (moyenne d’âge de 38 ans, chiffre d’affaires moyen de 2,2 millions d’euros), le réseau Giropharm maintient le cap sur les nouveaux services et entend appuyer cette stratégie avec une nouvelle campagne. Ce groupement, positionné sur l’accompagnement santé des patients, met à disposition de ses adhérents un support de communication qui valorise l’expérience client au sein de l’officine. Cette campagne insiste sur l’aspect promotionnel, à travers des opérations promotionnelles, et sur les nouvelles missions mises en œuvre par l’équipe officinale.
Source : le quotidien du pharmacien.
Intolérance au gluten : une semaine de dépistage chez Well&Well
En partenariat avec le Laboratoire Biosynex, le réseau des pharmacies Well & Well organise une semaine de dépistage de l’intolérance au gluten du 3 au 9 avril 2023. Les autotests seront réalisés au sein de l’officine par le patient avec l’aide du pharmacien spécialement formé. En fonction du résultat, le pharmacien pourra orienter le patient vers son médecin traitant, lui conseiller des produits ou des règles hygiénodiététiques. Gratuite, cette opération sera proposée dans la limite des stocks disponibles.
Source : le quotidien du pharmacien.
Renouvellement des accords-cadres : « Tous sauf un », chez Lafayette
Sur les 300 accords-cadres que négocie chaque année Pharmacie Lafayette pour ses 280 officines, tous ont été signés à ce jour, sauf un. Comme l’ensemble des groupements, Pharmacie Lafayette achève de longs mois d’âpres négociations avec ses fournisseurs. Le groupement se déclare cependant satisfait, car « tous les accords-cadres ont été reconduits, excepté celui avec le Laboratoire Ineldea, fabricant de Pediakid, marque leader de compléments alimentaires infantiles ».
Ces produits seront par conséquent déréférencés de l’ensemble du réseau et remplacés par des solutions alternatives équivalentes, annonce Pharmacie Lafayette. Le groupement indique par ailleurs avoir pu contenir la hausse des prix sur la parapharmacie et l’OTC à 3 ou 4 %, contre les 10 % de hausse « vertigineuse », initialement annoncés par les laboratoires.
Source : le quotidien du pharmacien.
Pharmabest : un réseau qui pèse plus d’un milliard d’euros
En hausse de 7,55 %, le chiffre d’affaires du groupement qui dénombre désormais 111 adhérents franchit la barre du milliard d’euros. Avec une moyenne de 9,2 millions d’euros par officine. Le modèle, basé sur des surfaces de ventes importantes – 700 m2 en moyenne et 1 300 clients/jour – et une activité répartie équitablement entre le médicament et la parapharmacie, semble faire ses preuves, estime Pharmabest. Le réseau pèse désormais pour 3 % du marché français hygiène-beauté et 8 % de la dermocosmétique vendue en pharmacie et parapharmacie. Ce rapport de force dans les négociations avec les laboratoires et les marques permet au groupement d’offrir à ses adhérents des prix accessibles tout au long de l’année. Face au retour de l’inflation en mars 2022, Pharmabest a ainsi pu renforcer ses campagnes prix bas et lancer l’opération « la quinzaine du pouvoir d’achat ». En parallèle, la marque enseigne a renforcé son programme de fidélité My very best card, qui a permis en 2022 de reverser plus de 974 000 euros (+17 %) de pouvoir d’achat en chèque cadeaux aux clients détenteurs de la carte de fidélité.
Source : le quotidien du pharmacien.
Pharmabest : game changer de la pharmacie
Le groupement qui a dépassé le milliard d’euros de chiffre d’affaires avec 111 officines prépare une nouvelle feuille de route pour les sept prochaines années: Pharmabest 2030. Objectif : garder une longueur d’avance et participer à l’évolution de la distribution des produits de santé, bien-être et beauté en France. Sur un milliard de chiffre d’affaires, la moitié est réalisée par le hors médicament. Avec 111 pharmacies, il représente 8 % de la parapharmacie et du conseil en officine, ce qui est une belle performance.
Lien vers l’interview dans Cosmetiquesmag (pages 39 à 43):
Entretien avec Lilia Bulteel présidente-DG de PharmaVie sur BFMTV
Extraits : « Pharmavie, groupement de 500 pharmaciens, accompagne les pharmaciens du réseau à être à la fois entrepreneur (management, gestion de l’officine, RH) et à être encore mieux professionnel de santé. Le groupement s’intéresse aussi au citoyen, avec la marque propre et le conseil sur l’observance pour prendre en charge le citoyen et le patient. Le groupement a été le premier à installer des corners oncologies afin d’associer le médicament avec les dispositifs médicaux pour vivre mieux ».
Lien vers le replay : https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/check-up-sante/check-up-sante-penurie-de-pharmaciens-comment-faire-pour-endiguer-ce-manque-d-attractivite-18-03_VN-202303180253.html
Aprium met en place un corridor de prix et un panier anti-inflation
À l’instar des enseignes de la GMS, plusieurs groupements mettent en place un panier anti-inflation. Parmi eux, Aprium qui a adopté un bouclier pour contrer les effets de l’inflation sur 25 produits d’usage quotidien. Ce panier à prix constant 2022 sera valable jusqu’à la fin du mois.
RETAIL
Amazon n’exploitera pas son entrepôt flambant neuf à Calais
La société américaine renonce à s’installer dans son agence de livraison tout juste sortie de terre pour optimiser les sites existants notamment. Officieusement, selon Nord Littoral, quelques soucis auraient pesé dans la balance. Amazon compte supprimer 9000 postes supplémentaires, qui s’ajouteront aux 18.000 suppressions de postes déjà annoncées en janvier, a annoncé lundi son directeur général, Andy Jassy, dans une lettre aux équipes du groupe, publiée sur son site. Les secteurs concernés par ces suppressions sont l’activité informatique à distance (cloud), la plateforme vidéo Twitch…Le bâtiment de Calais ne va pas être abandonné pour autant. Amazon, qui n’est pas propriétaire du site mais locataire, va le sous-louer à une entreprise de logistique. C’est Vectura, une foncière patrimoniale spécialisée dans l’acquisition, la location et le développement d’actifs immobiliers industriels, tertiaires et commerciaux, qui est propriétaire du site et qui avait proposé à Amazon de louer l’entrepôt.
AILLEURS
Espagne : Un ouvrage dénonce le modèle de plus en plus commercial des pharmacies
L’ouvrage, « De venta enfarmacias », s’intéresse à l’évolution des offres d’emplois en officine, qui demandent désormais en priorité des « compétences commerciales », une « motivation commerciale » ou encore une « connaissance de la nutricosmétique ». Ses auteurs épinglent aussi certaines officines qui proposent une rémunération avec des incitations. « Beaucoup de pharmaciens sont contraints de vendre des médicaments sans ordonnance, et d’atteindre un ticket moyen par client. J’ai été viré d’une pharmacie le jour où j’ai été embauché pour avoir refusé de vendre un antibiotique sans ordonnance »,raconte son auteur, Felipe de la Fuente. Source: pharmaceutiques
Ukraine : le prix des médicaments a considérablement augmenté
Le Service national des statistiques rapporte une hausse moyenne de 20,2% des produits de santé sur une année. Le prix des médicaments en particulier a augmenté de 21,3%. Tandis que le prix des services ambulatoires est en hausse de 18,9 %. Selon les autorités du pays, l’inflation commence toutefois à se stabiliser. Source: pharmaceutiques.