ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Les annonces de François Braun lors de la journée du Cnop
François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, a annoncé, à l’occasion d’une intervention lors de la journée du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, être « engagé pour donner aux pharmaciens de nouvelles missions », dans une logique de « droits et de devoirs ». Ce qu’il faut notamment retenir de l’intervention du ministre :
>> Des mesures prévues dans le PLFSS pour 2023
- La possibilité pour les pharmaciens de fournir à toutes les femmes une contraception d’urgence sans prescription médicale préalable.
- La création de rendez-vous médicaux de prévention aux âges clés de la vie.
- La gratuité du dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) pour les moins de 26 ans.
- L’élargissement des compétences vaccinales en officine, dans les pharmacies à usage intérieur (PUI) et laboratoires de biologie médicale.
>> Des mesures complémentaires annoncées
- La nouvelle convention pharmaceutique, entrée en vigueur en mai 2022, prévoit un investissement de 130 millions d’euros pour rémunérer l’ensemble des nouvelles missions. Elle concerne, entre autres, la généralisation de la remise du kit de dépistage organisé du cancer colorectal.
- La pérennisation des mesures d’exception prises cet été renforçant l’implication du pharmacien dans les CPTS, afin de mieux prendre en charge les soins non programmés.
>> Un prochain décret automatisant l’ouverture du dossier pharmaceutique
Le projet de décret permettant l’ouverture automatique du dossier pharmaceutique (DP) et son accès renforcé par les pharmaciens hospitaliers et biologistes est encore en relecture auprès du ministère de la Santé et de la Prévention.
François Braun a annoncé que le décret, qui applique une disposition de la loi d’accélération et de simplification de l’action publique (Asap) est « prêt et sera prochainement présenté en Conseil d’État ».
Le DP a par ailleurs « vocation à intégrer le catalogue des services de Mon Espace Santé ».
>> Les « devoirs » des pharmaciens
Le ministre a appelé les pharmaciens à respecter le dispositif de sérialisation prévu par la directive européenne sur les médicaments falsifiés, notamment pour assurer la crédibilité de la France vis-à-vis de ses partenaires européens dans les discussions sur la directive sur la santé humaine. « Les services du ministère sont entièrement attentifs au maintien d’une chaîne pharmaceutique sécurisée », a-t-il assuré.
Source : BTA.
L’USPO demande un choc de simplification administrative pour les pharmacies
Le temps pharmaceutique au sein de la pharmacie d’officine se raréfie en raison de la difficulté de recrutement, mais également des très lourdes charges administratives liées notamment au tiers payant, permettant un accès aux soins à toute la population. Actuellement, aucune mesure n’est prise pour dégager du temps pharmaceutique. Les pharmacies sont dans l’obligation d’exécuter des procédures administratives et des contrôles supplémentaires toujours plus complexes. Il est nécessaire d’envisager des aides par l’assurance maladie, au même titre que les autres professionnels de santé comme les assistants médicaux, et de diminuer les tâches de gestion administrative, de plus en plus transférées aux pharmacies. La création d’un groupe de travail interprofessionnel dédié est fondamentale pour simplifier les règles et préserver celles qui sécurisent la santé et l’observance des patients.
Source : USPO.
Amoxicilline : des recommandations pour contribuer à garantir la couverture des besoins des patients
L’amoxicilline, seule ou en association à l’acide clavulanique, fait l’objet de fortes tensions d’approvisionnement en France. Les formes de ces antibiotiques les plus impactées sont principalement les suspensions buvables en flacon, qui sont majoritairement prescrites en ville chez les enfants. Les tensions devraient durer jusqu’en mars 2023. Elles concernent toute l’Europe. La France est en situation de grande dépendance médicamenteuse : « on dépend à 80 % de l’Asie pour la production de médicaments » rappelle Bruno Bonnemain, membre de l’Académie nationale de pharmacie. L’ANSM a ainsi émis des recommandations à destination des médecins, pharmaciens, patients et parents. Ces antibiotiques ne doivent pas être prescrits dans les infections dont l’origine est très majoritairement virale, c’est-à-dire :
- rhinopharyngite ou laryngite,
- otite congestive, otite séreuse et otite de diagnostic incertain,
- bronchiolite, bronchite aiguë,
- angine aiguë chez un enfant âgé de moins de 3 ans,
- grippe et Covid-19,
- crise d’asthme fébrile,
- suspicion de pneumonie sans examen de confirmation (radiographie ou échographie, dosage de la CRP sérique),
- infections cutanées superficielles (impétigo) et dermatoses impétignisées,
- fièvre non expliquée.
Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/actualites/amoxicilline-des-recommandations-pour-contribuer-a-garantir-la-couverture-des-besoins-des-patients
Rupture d’amoxicilline : « La dispensation à l’unité n’est pas la solution »
Toujours fermement opposée à la dispensation à l’unité (DAU), l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) n’y est pas davantage favorable dans le cadre des fortes tensions sur les stocks d’amoxicilline. « L’USPO le dit depuis des années et je le répète : la dispensation à l’unité est une mauvaise réponse à une bonne question », lance d’emblée le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Pierre-Olivier Variot.
Source : le quotidien du pharmacien.
De nouvelles missions en janvier 2023 pour les pharmaciens
A partir du 1er janvier…D’autres missions verront le jour en 2023. Avec certitude.
Le dépistage des infections urinaires simples de la femme entrera en vigueur dès lors que la réglementation permettra au pharmacien de réaliser ce dépistage, notamment via le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023.
La prescription des vaccins (hors grippe) : l’élargissement des compétences des pharmaciens nécessite, pour pouvoir passer à l’acte, un processus réglementaire et législatif qui, à ce jour, n’est pas achevé. Mais il est inscrit dans le PLFSS pour 2023. De plus, il manque encore une décision de l’ANSM et un arrêté pour connaître les vaccins que le pharmacien pourra prescrire afin d’ouvrir les droits au remboursement du produit. Un tarif est en tout cas déjà fixé par la convention : l’honoraire de vaccination sera de 9,60 € TTC lorsque la personne ne dispose pas d’une prescription préalable.
Sont en discussion avec l’Assurance maladie : la dispensation sous protocole hors structure d’exercice coordonné, le sevrage du patient dépendant aux opioïdes, le dépistage du risque cardiovasculaire, les interventions pharmaceutiques sur l’ordonnance, le sevrage tabagique… Concernant ce dernier dossier, compte tenu du retard pris sur l’expérimentation de cette nouvelle mission sur deux ans dans trois régions (décret d’application toujours en attente), « j’ai demandé au gouvernement de généraliser tout de suite cette expérimentation », signale Pierre-Olivier Variot.
Source : le moniteur des pharmacies.
Donner sa langue au chatbot
Information médicale, prévention, suivi postopératoire, accompagnement des patients chroniques… Les agents conversationnels s’invitent petit à petit dans le monde de la santé. A quand dans les officines ? Côté pharmacie, la gestion des relations clients sur les sites d’e-commerce ou la recommandation pour un achat pourraient faire partie des futures missions des chatbots. Mais aussi « remplacer le téléphone pour informer sur la disponibilité d’un produit ou pour prendre rendez-vous à la pharmacie, être utilisés pour chercher d’éventuelles interactions médicamenteuses ou pour faciliter la déclaration d’effets indésirables de médicaments », énumère Hélène Decourteix. Enfin, les agents conversationnels pourraient s’imposer dans l’univers du coaching personnel de bien-être et de santé. « Une start-up autrichienne, Medicus IA, s’est spécialisée dans l’analyse des bilans de biologie médicale qu’elle retranscrit en langage patient, avant de proposer un service d’accompagnement, précise Hélène Decourteix. Appliqué à l’officine, ce type d’outils permettrait aux pharmaciens de proposer des démarches d’accompagnement personnel avec de l’information sur les traitements, du conseil sur les compléments alimentaires et l’hygiène de vie, des recettes, et pourquoi pas du télésoin. » Pour Hélène Decourteix, les pharmaciens auraient tout intérêt à s’intéresser à ces nouveaux outils. « D’abord parce qu’ils sont utilisés par les jeunes générations, qui aujourd’hui ne téléphonent plus, mais s’envoient des messages vocaux sur WhatsApp, rappelle la consultante. Ensuite, parce que dans un contexte de pénurie de ressources en pharmaciens et en préparateurs, il va falloir trouver des solutions alternatives pour continuer de prendre en charge les patients. Or les chatbots pourraient demain assurer une partie des tâches à faible valeur ajoutée, ce qui permettrait à l’équipe de se concentrer sur le conseil et l’accompagnement des patients au comptoir », conclut Hélène Decourteix.
Source : le moniteur des pharmacies.
Mesures de soutien pour le système de santé durant l’automne et l’hiver 2022-2023
Une instruction précise les mesures mobilisables au sein du système de santé afin de gérer les situations de tension durant la période hivernale. Ces dispositions visent à maintenir les mesures mises en œuvre pendant la période estivale, à la suite de la mission flash sur les urgences lancée par le Président de la République.
Cette instruction reprend des mesures déjà existantes, telles que :
- Ouvrir le Service d’Accès aux Soins (SAS) à l’ensemble des professionnels de santé afin de favoriser le développement des filières directes de prise en charge sans passer par les urgences
- Simplifier la mise en application des protocoles de coopération entre professions de santé sous coordination médicale dans les territoires volontaires
- Autoriser les étudiants de 3ème cycle avec licence de remplacement à travailler
- Autoriser le temps de travail additionnel (TTA) pour les docteurs juniors
En savoir plus : https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=45382
Répertoire des génériques : trois nouveaux groupes
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a inscrit trois nouveaux groupes au Répertoire des génériques :
- éthinylestradiol 0,035 mg + norgestimate 0,180 mg en comprimé, avec pour spécialité de référence Triafemi ;
- fondaparinux sodique 1,5 mg/0,3 ml en solution injectable par voie sous-cutanée en seringue pré-remplie (Arixtra 1,5 mg, dosage non encore commercialisé) ;
- nomégestrol 2,5 mg + estradiol 1,5 mg en comprimé (Zoely).
Source : le moniteur des pharmacies.
Vaccins à rotavirus : ils sont désormais remboursés
Le Journal officiel du 22 novembre inscrit sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux les deux vaccins à rotavirus Rotarix et RotaTeq. Conformément aux recommandations de la Haute Autorité de santé émises cet été, la seule indication prise en charge est l’immunisation active des nourrissons pour la prévention des gastroentérites dues à une infection à rotavirus, de l’âge de 6 à 24 semaines pour Rotarix ou de 6 à 32 semaines pour RotaTeq. Les vaccins sont remboursés à compter du 26 novembre 2022. Leur taux de prise en charge est de 65 %. Le prix hors honoraires de dispensation de Rotarix est fixé à 58,45 € et celui de RotaTeq à 52,16 €.
Source : le moniteur des pharmacies.
Santé : l’Ordre des médecins vent debout contre la possibilité pour les infirmiers de faire des prescriptions
L’Ordre des médecins a exprimé son opposition frontale à la possibilité ouverte aux infirmiers de faire des prescriptions dans un contexte de pénurie de praticiens, en estimant que cette évolution conduirait à une « perte de chances » pour le patient. « Même s’il y a une difficulté d’accès, l’examen par un médecin dans l’entrée des soins est indispensable », a réaffirmé le président du Cnom, François Arnault, qui défend le principe de « l’exercice coordonné ». Dans un contexte de pénurie de praticiens, la majorité présidentielle veut autoriser les infirmiers en pratique avancée (IPA) à « faire des prescriptions ». Une proposition de loi en ce sens est attendue fin janvier à l’Assemblée, portée par la députée Renaissance Stéphanie Rist.
Lien vers l’article : https://www.sudouest.fr/france/sante-l-ordre-des-medecins-vent-debout-contre-la-possibilite-pour-les-infirmiers-de-faire-des-prescriptions-13105899.php
Pharmaciens, c’est le moment de prendre la parole !
Dans leur intervention de ce jour, Philippe Besset, président de la Fédération nationale des pharmaciens de France (FSPF) et Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ont exhorté tous les pharmaciens à se saisir de la consultation qui se déroule à l’échelle de leur département, pour s’exprimer dans le cadre du Conseil national de la Refondation (CNR). Chaque pharmacien est invité, au niveau de son département, à une date qui a été communiquée par leur agence régionale de santé (ARS), à donner son avis sur l’avenir de sa profession. Il y va du positionnement du pharmacien d’officine dans le futur système de santé. Que ce soit sur son rôle dans la prévention, dans la délivrance de médicament sous protocole, ou encore sur les moyens donnés aux équipes officinales pour assurer leur fonctionnement dans les territoires. Ces rencontres liminaires donneront lieu à une conclusion en janvier, en prévision de la proposition de loi de Stéphanie Rist, députée (Renaissance) du Loiret et rapporteure du projet de loi du financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023. Ce texte portera en effet sur les contours des métiers, le parcours de soins et le rôle des professionnels de santé auprès des patients.
Source : le quotidien du pharmacien.
Entrée en deuxième année de pharmacie : une action en justice est envisagée
En deuxième année de la filière pharmacie, 1 100 places sont non pourvues pour 2022. Face au désintérêt de l’Etat et à l’absence de communication nationale, l’Union des pharmaciens de la région parisienne (UPRRP) a décidé d’agir. « Il manque 20 à 30% d’étudiants en seconde année et la mise en place du parcours d’accès spécifique (Pass) et de la licence accès santé (LAS) depuis 2020 rend encore plus compliquée l’entrée dans les filières de médecine, maïeutique, odotonlogie, pharmacie et kinésithérapie. Aujourd’hui cette usine à gaz ne fonctionne pas », constate René Maarek, président de l’UPRP. Avec le remplacement du numerus clausus par le numerus apertus, « les facultés décident arbitrairement du nombre d’étudiants qu’elles vont prendre en seconde année en fonction de leurs budgets, ce système n’apporte donc pas les mêmes chances à chaque étudiant », reproche-t-il. Parce que ce problème se répétera chaque année s’il n’est pas résolu, l’UPRP, réunie la semaine dernière en conseil d’administration, a décidé d’intenter une action en justice, voire un recours devant le Conseil d’Etat, afin de modifier le parcours d’entrée des étudiants en deuxième année de pharmacie.
Source : le moniteur des pharmacies.
CHIFFRES
La Première ministre Elisabeth Borne a une nouvelle fois engagé la responsabilité de son gouvernement au premier jour de l’examen en seconde lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. « Nous ne pouvons pas perpétuellement rejouer des débats qui ont été tranchés », a-t-elle lancé. Le texte prévoit notamment une enveloppe supplémentaire de 543 millions d’€ destinée aux hôpitaux pour 2022 en raison des « surcoûts liés à la Covid ».Source : le Monde.
La division Pharmagest du groupe Equasens annonce que son logiciel métier baptisé « id. » est le premier à obtenir le référencement Ségur du numérique en santé. La société indique s’être inspirée des mutations du métier de pharmacien vers davantage de services, d’échanges avec les patients et de collaborations entre professionnels de santé, pour faire évoluer son logiciel.
La campagne de vaccination peine à convaincre: au 18 novembre, un mois après son lancement, un peu plus de 7 millions de doses ont été distribuées, contre 8,6 millions l’an dernier sur la même période. Soit 18,3% de moins, selon les données collectées par IQVIA auprès de 14.000 des 20.000 pharmacies françaises.
« Actuellement, deux officines sur trois cherchent quelqu’un. » « Compte tenu de la situation, on est la troisième profession la plus en manque de personnel en France après les couvreurs et les aides à domicile, on fait preuve de pédagogie », détaille Bruno Maleine, président du Conseil central des pharmaciens titulaires d’officines. Source : le Parisien.
56 millions d’euros d’aides publiques seront remboursées par Orpéa à l’État. Le groupe, « soucieux de tourner la page des errements du passé et de reprendre une pleine coopération avec les autorités », avait annoncé cet été que seule la moitié serait remboursée.
81% des femmes se préoccupent davantage de la santé de leurs proches (conjoint, parents, enfants…) que de la leur, selon une nouvelle étude menée par Elabe pour l’Association AXA Prévention.
En marge de la célébration du cinquantenaire du dépistage néonatal de la phénylcétonurie, une maladie métabolique rare responsable de lourds retards mentaux, le ministre de la Santé a annoncé l’extension du dépistage à la naissance à 14 maladies rares dès janvier 2023, contre sept actuellement. Une avancée attendue de longue date par les associations de patients. Cette démarche reste volontaire et les parents doivent fournir leur consentement éclairé pour que les tests soient réalisés. Dans les faits, les refus sont rares, plus de 99 % des bébés nés en France seraient ainsi dépistés avant la sortie de la maternité. Source : le Figaro.
Les différents indicateurs de la Covid-19 repartent à la hausse avec une moyenne de 800 nouvelles admissions chaque jour à l’hôpital et 64 décès quotidiens. En l’espace d’une semaine, ces deux indicateurs ont bondi respectivement de 30 et 20%.
Une semaine après leur grève, les biologistes sont prêts à « accepter un compromis ». Toujours opposés au « coup de rabot pérenne de 250 millions d’€ » par an inscrit dans le budget de la Sécurité sociale, ils se disent toutefois prêts à « contribuer à l’effort de guerre » en 2023 pour 250 millions, et même à consentir un rabais de 145 millions en 2024-2026. À condition de signer « un accord triennal excluant toute autre nouvelle baisse de tarif ». Source : le Figaro.
La start-up niçoise Livmed’s a bouclé une levée de fonds de 5 millions d’€ avec l’entrée à son capital de deux poids lourds de l’industrie française: Sanofi via sa filiale Sanofi Santé Grand Public, et le spécialiste du transport par conteneurs, CMA CGM. Déjà utilisé par 700 pharmaciens partenaires dans 200 villes, son service de livraison de médicaments à domicile va s’étendre aux zones rurales à la fin 2022, avec un service à J +1 ou +2. « Une de nos innovations principales est la connexion aux logiciels métiers des pharmaciens qui nous permet d’avoir en temps réel les stocks, les prix, les photos et la posologie de tous les produits disponibles dans les pharmacies partenaires », explique aux Echos Talel Hakimi, président et cofondateur de Livmed’s. » Le coût de la livraison est de 4,99 € pendant la journée et 9,60 € la nuit, plus 1 € par kilomètre au-delà de 3. « Pour les sorties d’hospitalisation, la Sécurité sociale devrait rembourser 2,50 € dans le cadre du dispositif Prado en janvier 2023. Notre objectif est d’obtenir le remboursement pour toutes les personnes à mobilité réduite ou malades chroniques », précise le dirigeant. La société vise 1.000 pharmacies inscrites à fin 2022 et 4.000 dans un an. La start-up prévoit en outre une levée de série A de 30 millions d’€ en 2023-2024. Source : les échos.
A ce jour, seules 56% des officines sont dans les clous de la sérialisation et sont connectées au répertoire national de vérification des médicaments (lui-même relié au fichier européen), selon le dernier pointage de la FSPF, premier syndicat des pharmaciens.
59% des pharmaciens estiment qu’une visite face à face par trimestre des délégués pharmaceutiques est le rythme idéal. Source : IQVIA.
Sur la santé familiale, la hausse des prix est de 3,3 points en 2022 (à périmètre constant à partir d’une base 100 en janvier 2020). L’augmentation des tarifs des laits infantiles est de 6 points et celle sur les produits de dermocosmétique de 2,9 points (à périmètre courant). « La notion d’inflation varie beaucoup en fonction des produits, de l’état des stocks disponibles en pharmacie et du choix du conseil du pharmacien lui-même », explique David Syr.
9,4/10 : c’est la note donnée par les patients aux nouveaux services proposés à l’officine, selon une enquête de l’association Pharma Système Qualité (PHSQ), réalisée en juin. « Les services proposés en pharmacie comme les tests d’orientation diagnostique, la prise de rendez-vous en ligne ou encore l’envoi d’ordonnance par messagerie sécurisée sont très appréciés par les patients-clients (à 97 %) », précise l’association. Les personnes interrogées de moins de 34 ans (37 % de l’échantillon) sont particulièrement sensibles à la démarche qualité mise en place par l’officine et au développement de l’écoresponsabilité. Ces domaines sont pour cette cible deux critères tant pour le choix d’une pharmacie que pour la fidélisation. Seuls bémols, la confidentialité non optimale, l’attente trop longue et les prix trop élevés sont relevés comme, encore, des points d’amélioration.
Source : enquête PHSQ.
Entre dérèglements climatiques et mondialisation, des scientifiques estiment que le risque de devoir faire face à une pandémie s’accroît de 2% par an, rapporte Gavi, l’Alliance du Vaccin.
Se mettre en grève de nouveau à partir du 1er décembre : c’est la menace brandie par l’Alliance de la biologie médicale (ABM) si l’Assurance maladie ne répond pas d’ici le 24 novembre à sa nouvelle proposition. Le « compromis » de l’ABM consiste, en plus de la contribution exceptionnelle de 250 millions d’euros pour 2023, en une contribution de 145 M€ en 2024, 2025 et 2026. Les syndicats estiment qu’ils ne peuvent aller au-delà des 685 M€ d’économies au total sur 4 ans, qui représentent pour eux « un effort colossal » et « correspond à 80 % des bénéfices totaux liés à l’activité Covid depuis 2020 ». En contrepartie, l’Assurance maladie doit s’engager à ne pas procéder à d’autres baisses de tarifs entre 2024 et 2026. Source : le moniteur des pharmacies.
La sentence est tombée le 18 novembre: les juges du tribunal californien de San José ont condamné Elizabeth Holmes, ancienne PDG et fondatrice de la « pépite » Theranos à 11 ans de prison. L’étoile filante de la Silicon Valley, aujourd’hui âgée de 38 ans, a été reconnue coupable des chefs d’accusation de « fraude envers les investisseurs » et « fraude électronique ». Source : tic pharma.
La medtech Posos, qui développe un outil éponyme doté d’intelligence artificielle (IA) pour la recommandation de prescriptions médicamenteuses personnalisées, a annoncé le 21 novembre sa sélection dans le cadre d’un appel à projets gouvernemental sur l’évaluation des dispositifs médicaux numériques. L’étude de 24 mois portera sur « l’évaluation de l’impact des outils de détection et de correction de la iatrogénie aux urgences ». Elle doit permettre au personnel des urgences de détecter et corriger plus facilement les risques dans les prescriptions médicales, notamment grâce à l’intelligence artificielle (IA). Elle sera menée conjointement avec l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) et le CHU d’Amiens. Source : tic pharma.
42,3 % : c’est la prévalence de la myopie en France chez les 20 à 30 ans. Un chiffre qui interpelle à l’occasion des journées nationales d’information et de dépistage de la myopie, du 21 au 25 novembre.
Portée d’une part par les pathologies hivernales, et d’autre part par une croissance des médicaments onéreux et un recours de plus en plus intense à l’automédication, l’activité officinale hors Covid affiche à + 8 %. Une belle dynamique, comme le démontrent les statistiques publiées par le GERS Data. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/meme-sans-covid-lactivite-officinale-reste-elevee?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20221124%5D&utm_content=20221124&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph
Selon les autorités sanitaires, l’été 2022 a été marqué par un excès de 10 420 décès en France, soit une hausse de 6,1 % par rapport aux cinq étés précédents. Ces décès, qui ont surtout touché les plus de 70 ans, seraient en partie liés aux fortes chaleurs ainsi qu’au Covid-19.
Alors que les conseils de l’Ordre observent un « retour à la normale » en ce qui concerne le nombre de plaintes enregistrées en première instance, celles émanant de particuliers continuent d’augmenter pour atteindre 44 % des recours aux instances ordinales.
Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/les-plaintes-des-patients-augmentent-de-11?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20221121%5D&utm_content=20221121&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph
GROUPEMENTS
Vaccination : le point de vue de Leader Santé
« C’est une véritable révolution », lance Alexis Berreby, pharmacien d’officine à Aubervilliers (93) et cofondateur du groupement Leader santé qui regroupe 430 pharmacies en France. « Pour la première fois nous allons pouvoir vacciner au-delà de la grippe et de la COVID-19. Nous aurons également le droit en 2023 de prescrire ces vaccins. » Concrètement, il sera désormais possible pour les rappels de vaccination chez les adultes de plus de 16 ans de se rendre directement chez son pharmacien, pour se faire administrer le vaccin. Cette nouvelle mission confiée aux pharmaciens répond à la pénurie d’offre de soins. « Nous sommes dans un contexte de pénurie d’offre. En tant que professionnel de santé de terrain, nous pourrons ainsi satisfaire de réels besoins », explique Alexis Berreby. « D’ailleurs l’expérience accumulée par rapport à la vaccination contre la grippe puis contre la COVID-19 a renforcé notre rôle de conseil. Et cela permet de redonner du temps au médecin. » Avec des résultats très positifs ! Par exemple, dans le cadre de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière 2020-2021, 34 % des vaccins ont été administrés par des pharmaciens ! En 2021-2022, ce pourcentage est monté à 43%. « Nous avons en quelque sorte fait nos preuves et montré que nous étions légitimes pour ces missions. »
Source : la Dépêche.
PHARMABEST s’associe à l’école ESTC de Marseille pour initier son programme Pharmabest Academy
Pharmabest s’associe à un établissement privé d’enseignement supérieur marseillais, l’ESTC, pour co-construire la première pierre de la Pharmabest Academy. Deux métiers sont visés dès la première rentrée : Conseiller/Chef de Rayon en parapharmacie et Responsable Back-office dont les enseignements intègreront les spécificités de l’officine. Le groupement propose ces parcours en alternance dans ses officines. La première rentrée s’est déroulée le 26 septembre 2022 à Marseille.
Lien vers l’article : https://www.studyrama.com/formations/specialites/sante-medical-paramedical/pharmabest-s-associe-a-l-estc-de-marseille