Actualités du 21 janvier au 3 février 2023

POUVOIRS PUBLICS

 

Pénurie de médicaments: le gouvernement et le Sénat lancent chacun leur mission

Alors que le Sénat a lancé une commission d’enquête sur la pénurie de médicaments à l’initiative du groupe communiste, Matignon annonce une mission interministérielle. En 10 ans, les signalements de rupture de médicaments en France ont été multipliés par 10. Les élus ont 6 mois pour remettre leurs conclusions. La mission interministérielle devrait rendre ses conclusions définitives dans les mêmes délais avec des premières pistes dans trois mois. C’est en tout cas l’horizon fixé par Matignon.

Lien vers l’article de public Sénat : https://www.publicsenat.fr/article/politique/penurie-de-medicaments-le-gouvernement-et-le-senat-lancent-chacun-leur-mission

Lien vers l’article du quotidien du pharmacien : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/la-premiere-ministre-veut-des-pistes-pour-lutter-contrer-les-penuries-dici-trois-mois

 

Pénuries: le gouvernement annonce des progrès et bloque les baisses de prix des génériques

Le ministre délégué à l’Industrie, Roland Lescure, se veut rassurant sur la pénurie d’amoxicilline qui frappe la France depuis cet hiver. Il a évoqué la livraison dans les pharmacies hexagonales « d’ici deux semaines » d’un million de doses supplémentaires par le groupe GSK. Ce nombre équivaut à « un mois de consommation », a-t-il précisé. Une bonne nouvelle pour le marché français, qui tombe quelques semaines après une annonce similaire du laboratoire Upsa concernant le paracétamol pédiatrique. « Upsa m’a annoncé il y a trois semaines qu’il redirigeait 1 million de doses de paracétamol pédiatrique vers la France », a rappelé le ministre, qui avait visité l’usine d’Agen (Lot-et-Garonne) de l’entreprise française au début du mois de janvier. Le gouvernement veut désormais aller plus loin. Le gouvernement a aussi annoncé hier le blocage des baisses de prix de certains médicaments génériques « importants ». « On va peut-être même autoriser des hausses de prix pour ceux particulièrement importants et qui ne sont pas rentables. »

Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/medicaments-un-million-de-doses-d-amoxicilline-bientot-livrees-dans-les-pharmacies-annonce-roland-lescure-20230203

 

Intérim médical, accès aux soins: François Braun passe à l’action

Le ministre de la Santé, François Braun, a fait part hier aux soignants de sa volonté d’accélérer les réformes dès cette année. Il a promis que les 600.000 malades chroniques sans médecin traitant seront « contactés » par l’Assurance-maladie « d’ici juin » pour se voir proposer « des solutions concrètes ». Pour les médecins libéraux, le ministre a appelé à « dépasser les intérêts personnels, corporatistes ou sectoriels » en rappelant ses conditions à la revalorisation des tarifs: « Le gouvernement augmentera ceux qui augmentent le nombre de leurs patients et participent à la permanence et à la continuité des soins ». Des simplifications nouvelles, sur la base des conclusions de la mission de Jacques Franzoni et Pierre Albertini, seront annoncées en février. La simplification des protocoles de coopération devra par exemple permettre de soutenir, en fonction des besoins spécifiques de chaque territoire, des dynamiques de projets. A également été évoqué la nécessité de faire évoluer le modèle de financement du médicament et des dispositifs médicaux. Le ministre a rappelé qu’une mission avait été confiée sur ce sujet à la Première ministre et six personnalités qualifiées qui devront « trouver de nouvelles modalités de régulation de la dépense, tout en permettant l’accès de nos concitoyens, et notamment de nos enfants, aux dernières innovations thérapeutiques comme aux médicaments du quotidien ». A l’hôpital, François Braun a promis de mettre fin à l' »intérim cannibale » qui mine les finances et l’organisation des services, avec un blocage des rémunérations dès le 3 avril prochain. La vague de ces épidémies hivernales s’étant affaissée, l’exécutif promet qu’il ne reculera plus sur la question. Pour prévenir l’aggravation des difficultés, le gouvernement a toutefois demandé aux agences régionales de santé d’identifier « toutes les zones de risque » et de créer « les conditions d’une solidarité territoriale permettant de franchir le cap ».

Source : articles de presse divers.

Lien vers l’article du moniteur des pharmacies :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/systeme-de-sante-les-10-travaux-de-francois-braun.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Le Sénat vote le ratio minimal de soignants par patient

Le Sénat à majorité de droite a voté mercredi 1er février en première lecture, contre l’avis du gouvernement, une proposition de loi PS pour fixer à l’hôpital un objectif d’un nombre minimal de soignants par patient, présentée comme un «signal» positif aux personnels souvent épuisés. Un vote qui réjouit le Syndicat National des Professionnels Infirmiers.

Lien vers l’article : https://www.infirmiers.com/aides-soignants-ap/actualites/le-senat-vote-le-ratio-minimal-de-soignants-par-patient

 

Pénurie de médicaments: une nouvelle recommandation européenne

Lignes directrices sur l’accès équitable aux médicaments et aux équipements médicaux en situation de pénurie

Le Comité des Ministres européen a adopté en date du 1er février une Recommandation destinée à promouvoir dans les 46 Etats membres du Conseil de l’Europe un accès équitable aux médicaments et équipements médicaux en situation de pénurie et à protéger les droits fondamentaux des personnes qui en ont besoin pour des problèmes de santé graves ou potentiellement mortels. Cette recommandation a été élaborée par le Comité directeur pour les droits de l’homme dans les domaines de la biomédecine et de la santé (CDBIO) en réponse à la pandémie de covid-19 et à la pénurie de médicaments et d’équipements médicaux certifiés engendrée par la crise sanitaire. Suivant l’article 6 de priorisation, les éléments suivants sont pris en compte :

  • La gravité de l’état de santé de la personne concernée et les besoins en matière de soins de santé pour sa prise en charge
  • L’effectivité attendue du médicament ou de l’équipement médical
  • Les alternatives thérapeutiques éventuelles
  • Les conséquences de l’absence d’accès au médicament ou à l’équipement médical pour la santé de la personne concernée
  • Lorsque des soins de santé sont urgents, la priorité devrait être de minimiser le risque de mortalité et, ensuite, de morbidité.

Le comité recommande également la mise en place d’un système pour prévenir et limiter les situations de pénurie et mieux se préparer à de telles situations quelle que soit la cause de la pénurie (manque de matières premières, problèmes de fabrication, contrôle de la qualité et de logistique, modification des exigences réglementaires), certains événements tels que les épidémies, les conflits armés et des urgences causées par le changement climatique pouvant accroître considérablement la demande et réduire la capacité de garantir leur disponibilité.

Source : pharm-enews.fr

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Quatre nouveaux honoraires en discussion

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a proposé quatre nouvelles rémunérations pour le pharmacien qui pourraient s’inscrire dans le futur avenant économique dont les négociations s’ouvriront au 2e semestre. L’assurance-maladie est prête à mettre ces quatre sujets « à l’instruction et à la discussion partagée ». Voici les quatre honoraires proposés par la FSPF : 

  • un honoraire de dispensation pour le renouvellement d’ordonnances expirées pour des patients chroniques prévu dans le projet de loi de la députée Stéphanie Rist (Renaissance) en raison du travail demandé (analyse de la pertinence du renouvellement de la prescription médicament par médicament, information du médecin…) ;
  • un honoraire pour dispensation protocolisée, la FSPF défendant en parallèle la création d’une liste intermédiaire de médicaments entrant dans les protocoles et potentiellement admissibles au remboursement par l’Assurance maladie ;
  • un honoraire rémunérant une intervention pharmaceutique (IP) pour bon usage du médicament. Selon une enquête de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), 1 % à 2 % des 600 millions d’ordonnances dispensées annuellement font l’objet d’une IP ;
  • un honoraire pour la continuité des soins dans un territoire dépourvu de médecins, dès lors qu’elle n’est plus assurée que par le pharmacien.

Sources : le moniteur des pharmacies et le quotidien du pharmacien.

Lien vers l’article du quotidien du pharmacien :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/remuneration/quatre-nouveaux-honoraires-en-discussion

Lien vers l’article du moniteur des pharmacies :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/remuneration-quatre-honoraires-et-deux-enveloppes-a-negocier.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Droit de prescription, prévention… : ce que veulent les pharmaciens

Le Conseil national de la refondation (CNR), lancé en octobre dernier, est entré dans sa seconde phase de débat national, mené notamment par le Conseil économique, social et environnemental (Cese). C’est dans ce cadre que les syndicats pharmaceutiques nationaux ont établi leur contribution.

Sur les thèmes que sont l’amélioration de l’accès aux soins, la prévention, la place des métiers du soin, le partage des compétences, les propositions de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) sont quasi identiques et sans surprise, reprenant les idées et les projets défendus lors des différentes échéances électorales (URPS, présidentielles, législatives). Sur l’organisation des soins, les deux syndicats portent en commun la mise en place des protocoles pour les soins non programmés et pour les patients atteints d’une pathologie chronique, que le pharmacien appartienne ou non à une structure coordonnée, et défendent la possibilité d’entrer en exercice coordonné par une convention signée autour du patient. L’USPO souhaite la suppression de la notion de délégué/délégant sur la prise en charge des soins non programmés. Pour faciliter l’accès au médicament, la FSPF plaide pour la création d’une liste de médicaments, fixée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), y compris les médicaments de prescription médicale obligatoire, permettant le traitement d’urgences non vitales et dont la dispensation serait soumise à des conditions particulières, avec une prise en charge par l’Assurance maladie, sans ordonnance. Sur le pharmacien correspondant, la FSPF souhaite que ses missions soient redéfinies et étendues. Philippe Besset, président de la FSPF, défend l’idée d’un pharmacien « référent », professionnel de confiance au service de l’amélioration du parcours de soins, à l’instar du médecin traitant, choisi par le patient. Et pour tout pharmacien, le syndicat propose qu’il puisse accéder aux systèmes d’information de l’espace numérique de santé et identifier les professionnels de santé entourant le patient. Sur le volet prévention, la FSPF demande à ce que le préparateur soit un effecteur complet de la vaccination sous la supervision du pharmacien titulaire, et un acteur du dépistage en l’autorisant à réaliser les prélèvements. Quant aux pharmaciens, ils pourraient, selon ce syndicat, réaliser des bilans de vaccination, ce qui permettrait d’inciter les patients à réaliser leurs rappels. Il demande aussi la possibilité de prescrire des analyses de biologie médicale. Si les deux syndicats poussent pour élargir la liste des tests de dépistage pouvant être réalisés en officine, l’USPO va plus loin en demandant l’ouverture à tous types de dépistage par tests antigéniques et Trod.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Dépistage du cancer colorectal, entretien femmes enceintes, vaccination… Un succès à l’officine

Les toutes dernières missions du pharmacien entrées en vigueur courant 2022 sont un succès, selon l’assurance-maladie. Thomas Fatôme, patron de la CNAM, a salué les très bons résultats des pharmaciens concernant la remise du kit de dépistage du cancer colorectal, lors d’un débat organisé dans le cadre du « Tour de France » de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Visant les 50-74 ans, ce dépistage reste encore trop peu utilisé en France. La solution ? Miser sur la remise du kit de dépistage à l’officine. Une mission possible depuis le 7 mai 2022, après une formation obligatoire certifiée par l’un des centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRDC). Malgré quelques difficultés de départ pour trouver une formation disponible, ce que reconnaît volontiers l’assurance-maladie, Thomas Fatôme s’est dit « favorablement impressionné par les premiers chiffres sur le dépistage du cancer colorectal » puisqu’à la fin de l’année 2022, « les pharmaciens ont commandé plus de 500 000 kits, ils en ont remis 90 000 aux patients, avec un taux de transformations de 54 %, et même de 63 % sur un mois de recul ». Pour le directeur général, cela démontre le dialogue de qualité instauré entre le pharmacien et le patient pour le convaincre de l’utilité de ce dépistage. Il se réjouit également de l’investissement de la profession quant à la réalisation des entretiens femme enceinte, mission entrée en vigueur le 7 novembre 2022. « C’est encore tout neuf mais ce sont déjà plus de 1 000 officines qui se sont lancées », soit un engagement déjà marqué en comparaison avec les autres entretiens d’accompagnement, plus longs, que les pharmaciens peuvent réaliser. Quant à l’élargissement des compétences vaccinales permettant, depuis le 7 novembre, d’administrer les rappels vaccinaux de l’adulte à l’officine, c’est là aussi une réussite. « Alors même que le cadre juridique n’est pas complètement bouclé, on a déjà près de 12 500 officines qui ont fait des rappels vaccinaux. Donc plus d’une officine sur deux s’est approprié ce dispositif », note Thomas Fatôme. Ces compétences doivent s’élargir à la possibilité de prescrire le vaccin et donc la possibilité d’administrer les vaccins sans une ordonnance médicale, « dès que tous les textes seront parus, ce que j’espère au premier trimestre 2023 », précise-t-il.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Hybrides : la substitution devient possible !

On se souvient que l’article 66 de la loi de financement de la sécurité sociale (« LFSS ») pour 2019 avait introduit la notion de « spécialité hybride », créé un registre des groupes hybrides et posé – comme pour les génériques – un principe de substituabilité des princeps par une spécialité hybride.

Plus de quatre ans après la promulgation de cette loi, la substitution par les hybrides devient enfin possible ! Un arrêté du 31 janvier 2023 permet enfin la substitution des hybrides ! Seuls dans les cas ci-après la substitution ne peut être effectuée :

1° Prescription chez l’enfant de moins de six ans, lorsqu’aucune spécialité du même groupe hybride inscrits au registre des groupes hybrides n’a une forme galénique adaptée et que la spécialité de référence disponible permet cette administration ;

2° Prescription pour un patient présentant une contre-indication formelle et démontrée à un excipient à effet notoire présent dans toutes les spécialités disponibles du même groupe hybride inscrits au registre des groupes hybrides lorsque la spécialité de référence correspondante ne comporte pas cet excipient.

Lorsque le médecin fait usage d’une des justifications ci-dessus, il en fait mention sur l’ordonnance, sous forme informatisée ou à défaut sous forme manuscrite, le cas échéant pour chaque médicament prescrit et pour chaque situation médicale concernée.

Les mentions à reporter sur l’ordonnance sont les suivantes : pour les situations médicales visées au 1° « non substituable (EFG) » et pour les situations médicales visées au 2° « non substituable (CIF) ».

Lien vers l’article de GD Avocats :

https://www.gd-associes.com/actualites/medicaments-hybrides-la-substitution-devient-possible/

Lien vers les JO :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047087392

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047087399

 

Urgo condamné pour infraction à la loi anti-cadeaux

Les Laboratoires Urgo ont été condamnés à une amende de 1 125 000 euros, dont 625 000 avec sursis, pour avoir offert des cadeaux à des pharmaciens, en contrepartie de l’abandon de remises commerciales. La responsabilité de pharmaciens impliqués pourra être recherchée. La DGCCRF relève en effet que, « tout comme le fait d’octroyer un avantage illégal », le fait de l’accepter « est passible d’une sanction en application du dispositif anti-cadeaux ». Ses services « vont donc poursuivre, dès la semaine prochaine, les investigations auprès des pharmaciens impliqués », a-t-elle prévenu. La loi prévoit en effet une peine théorique d’un an de prison et une amende de 75 000 euros pour les officinaux qui ont accepté de participer à ce système.

Lien vers l’article de la DGCCRF : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/une-enquete-de-la-dgccrf-conduit-sanctionner-penalement-hauteur-de-66-meu-des-pratiques-du-0

 

Et si on géolocalisait les services en officine ?

Parce que l’éventail de missions et services en pharmacie s’est considérablement élargi ces dernières années, et que toutes les officines ne peuvent proposer toutes les options, l’assurance-maladie réfléchit à un système de géolocalisation en fonction du service recherché par le patient. L’idée de l’assurance-maladie de « géolocaliser les services » pourrait passer par une expérimentation, précise Thomas Fatôme, pour vérifier que cela répond bien à une demande. Dans le même ordre d’idées, il rappelle son ambition de rassembler, sur ameli.fr, les informations concernant les pharmacies de garde, notamment le dimanche. « C’est un sujet qui participe à la notion de l’accompagnement des patients, et que nous espérons voir aboutir dans les prochaines semaines. »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Médicaments : vers une baisse des prix ? Les pharmaciens engagent un bras de fer avec l’Etat

Les principaux syndicats de pharmaciens ainsi que les acteurs de la filière des médicaments affichent un front uni pour défendre les génériques et craignent que les pénuries s’aggravent. Des pharmaciens menacent de faire grève. Les pharmaciens sont en colère. Les principaux syndicats de pharmaciens ainsi que les acteurs de la filière des médicaments ont refusé de siéger, ce jeudi 26 janvier, au comité de suivi des génériques organisé par le Comité économique des produits de santé (CEPS). L’annonce a été faite la veille lors d’une conférence de presse. Les fabricants de médicaments génériques – qui représentent un médicament sur deux en France – et les principaux syndicats de pharmaciens s’opposent aux demandes de baisses de prix sur certaines molécules demandées par l’Etat. Le 16 décembre 2022, pharmaciens et laboratoires ont en effet appris que le gouvernement envisageait une baisse de prix de sept molécules – concentrant 6,7 % du marché des génériques français et 115 millions de boîtes par an – dont quatre médicaments d’intérêt thérapeutique majeur, pour un montant total de plus de 67 millions d’euros. La lettre les informant de cette intention avait été envoyée par le CEPS, un organisme interministériel qui fixe les prix des médicaments remboursés par la Sécurité sociale.

Lien vers l’article : https://www.lexpress.fr/economie/medicaments-vers-une-baisse-des-prix-les-pharmaciens-engagent-un-bras-de-fer-avec-letat-23USLUPFHFCWNEUD773FZCRQSQ/

 

Suspicion de contamination bactériologique sur un lot de lait en poudre Gallia

Le site Internet « Rappel Conso » informe d’un rappel de lot concernant du lait en poudre de la marque Gallia destiné aux nourrissons prématurés ou de faible poids à la naissance. Ce rappel de lot vise précisément des boîtes de lait en poudre de 400 grammes « Pré-Gallia Bébé Expert », dont le numéro de lot est le suivant : 2023.07.13. Le produit en question « est livré en métropole à des pharmacies en direct, à des grossistes en pharmacies et à des hôpitaux ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Prévoyance : les organismes APGIS et KLESIA tous deux référencés

Les syndicats de salariés et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) avaient recommandé l’organisme de prévoyance APGIS pour la période 2018-2022, tandis que l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), non-signataire de cet accord, avait labellisé KLESIA. Pour 2023-2027, l’ensemble des syndicats, employeurs comme salariés, sont tombés d’accord pour un double référencement APGIS et KLESIA.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Vente de paracétamol en ligne de nouveau autorisée

Dans le cadre des tensions d’approvisionnement, l’interdiction temporaire de la vente en ligne de spécialités composées exclusivement de paracétamol, prévue par l’arrêté du 3 janvier 2023, a pris fin le 31 janvier. Aucun nouvel arrêté n’ayant été pris, la vente sur Internet est donc de nouveau permise depuis le 1er février.

Source : USPO.

 

Prolongation de la prise en charge des tests en Guadeloupe, Guyane et Martinique

L’arrêté du 31 janvier prolonge la prise en charge intégrale des tests de dépistage du Covid en Guadeloupe, Martinique et Guyane jusqu’au 28 février 2023.

Source : USPO.

 

Zéroptical : la pharmacie n’a rien vu venir

D’abord fabricant de montures de lunettes en Pologne, puis distributeur (huit magasins)… C’est l’arrivée d’un ancien président de groupement de pharmacies dans le capital de l’entreprise l’année dernière qui a motivé le fondateur de Zéroptical, Marc Lemaire, à s’intéresser au réseau officinal pour développer l’optique. « L’accueil a été chaleureux dès le premier jour. Nous avons déjà signé 53 pharmacies et autant sont en attente ! », assure Marc Lemaire, qui sera présent pour la première fois au salon PharmagoraPlus, les 11 et 12 mars prochains, porte de Versailles. S’il vise 200 pharmacies d’ici à la fin de l’année et 1000 implantations à l’horizon 2028, il avoue rechercher avant tout des officines qui disposent d’une surface de vente de plus de 100 m2, dont le chiffre d’affaires (CA) dépasse les 2 M€ et qui dispose d’un trafic de plus de 200 passages par jour.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-tendances-1/zeroptical-la-pharmacie-n-a-rien-vu-venir.html

 

E-commerce : Newpharma dope sa communication

L’e-commerçant belge Newpharma entend investir davantage en communication dans l’Hexagone en 2023, selon son directeur France, Fabien Hygounenc. Déjà, l’année 2022 avait été marquée par une première opération, avec deux campagnes de parrainage en télévision, en juillet puis en octobre/novembre, autour des séries et des émissions diffusées sur M6 telles que Scènes de ménages, Zone Interdite et Un jour, un doc, etc. Newpharma compte ainsi doper sa notoriété assistée, qu’il estimait à 24 % à la fin de l’année dernière. Outre la publicité, le site web entend également multiplier les services, comme son système d’analyse de peau en ligne, lancé en 2022, et qui permet à l’aide de photos prises avec un Smartphone d’obtenir une prescription de produits sélectionnés par les pharmaciens de l’équipe Newpharma. « Ces types d’innovations vont se succéder au rythme d’une à deux par an », confie Fabien Hygounenc, qui annonce par ailleurs les débuts de Newpharma dans le métavers au cours du deuxième semestre 2023 « pour une sorte de coaching santé ».

Source : le pharmacien manager.

 

Pensez à déclarer vos indicateurs !

Les indicateurs des Rosp « Numérique en santé » et « Bon usage des produits de santé » doivent être transmis via Amelipro avant le 23 février prochain. Pour bénéficier de la rémunération « Développement du numérique en santé et amélioration de l’accès aux soins », ce sont cinq indicateurs socles qui devraient normalement être pris en compte. Cependant, ils ne sont que deux à s’appliquer pour 2022 : « Ne pas avoir été condamné pour fraude », et « Participer à un exercice coordonné ». De surcroît, ce dernier point ne vaut que pour les officines qui ont pu effectivement inscrire leur exercice dans le cadre de l’une des trois structures d’exercice coordonné existantes, soit MSP, ESP ou CPTS. Ainsi, l’utilisation de la e-prescription (service déployé sous le nom d’ordonnance numérique) n’est pas encore exigible, pas plus que l’utilisation d’un logiciel d’aide à la dispensation (LAD) certifié HAS (ce type de certification n’est pas encore disponible), ni le fait de disposer d’un logiciel référencé « Ségur » (critère qui sera seulement exigible à partir du 1er janvier 2024). Concernant cette fois la Rosp « Bon usage des produits de santé », l’adhésion à la démarche qualité mise en place par le Haut Comité Qualité Officine est le premier indicateur socle : l’évaluation a dû être formalisée avant le 31 décembre dernier, donnant lieu à l’émission d’une attestation. Second et dernier indicateur socle : un taux de pénétration des médicaments génériques supérieur ou égal à 85 % sur l’ensemble du répertoire.

Source : le pharmacien de France.

 

Cannabis à usage médical : mise à jour de la liste des pharmaciens participant à l’expérimentation

L’ANSM vient d’actualiser la liste des pharmaciens d’officine et des établissements de santé habilités à commander et dispenser du cannabis médical. Depuis mars 2021, l’expérimentation du cannabis médical a été mise en place par l’ANSM. L’Ordre national des pharmaciens est engagé depuis le début dans l’élaboration et le déploiement de cette expérimentation : il  participe au Comité scientifique temporaire (CST) « Culture en France du cannabis à usage médical” depuis février 2022 mais aussi  au “CST pour le suivi de l’expérimentation de l’usage médical du cannabis”  créé par l’ANSM qui se réunit chaque mois depuis son lancement.

Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/cannabis-a-usage-medical-mise-a-jour-de-la-liste-des-pharmaciens-participant-a-l-experimentation

 

CHIFFRES

 

Selon « France 3 Bourgogne-Franche-Comté » et « France info », citant la justice, pas moins de 8 000 pharmaciens auraient accepté des cadeaux de la part d’Urgo entre 2015 et 2021.

Environ sept Français sur 10 déclarent avoir des informations solides sur les cancers, rapporte l’Institut national du cancer (INCa), dans son 4e Baromètre Cancer 2021, dévoilé hier en partenariat avec Santé publique France. Pourtant, les idées reçues demeurent nombreuses. Ainsi, 23% des personnes interrogées pensent que boire un peu de vin diminue le risque de cancer. De même, seuls 20% des fumeurs considèrent qu’il y a un risque de cancer lié au tabac au-delà de 20 cigarettes par jour.

– 26,6 % : c’est la baisse de la mortalité à deux ans des cancers pulmonaires en France entre les années 2000 et 2020, selon l’étude KBP-2020, menée par le Collège des pneumologues des hôpitaux généraux.

Dans un article rapporté par Courrier International, The Economist note un bond inédit de l’obésité en France depuis une vingtaine d’années. Avec 17% de la population concernée, soit 8 millions de personnes, ce taux demeure bien inférieur à celui des États-Unis (40%), du Mexique (30%) ou du Royaume-Uni (26%). Mais la tendance à la hausse inquiète, car elle entraîne des problèmes de santé mentale et provoque certaines maladies, par exemple le diabète.

91,4 millions de consultations chez le généraliste pourraient être chaque année « évitées » avec une « véritable stratégie nationale du premier recours » chez le pharmacien. Source : Nères.

Amazon a lancé un abonnement (RxPass) qui permet, pour 5 dollars par mois, de se procurer des médicaments génériques pour plus de 80 affections communes sur ordonnance en quantité illimitée et sans frais supplémentaires, une offre destinée à ses clients Prime. Lien vers l’article : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/amazon-propose-des-medicaments-generiques-en-illimite-pour-5-dollars-par-mois_AD-202301240583.html

La règle de l’isolement en cas de test positif à la Covid-19 et celle de test pour les cas contacts sera officiellement abandonnée le 1er février 2023. Le ministère de la Santé met en avant le contexte épidémique « favorable », avec moins de 5.000 cas positifs par jour et des hospitalisations quotidiennes pour le traitement de la Covid au plus bas depuis juillet 2021. En outre, à partir du 1er février, si une personne « covidée » a besoin d’être mise en arrêt, elle devra passer par un médecin, précise Le Parisien.

Élu en juin dernier avec 24 voix d’avance, Thomas Mesnier a perdu cette fois avec 474 bulletins de retard sur son concurrent de la Nupes, René Pilato, dimanche, lors de la législative partielle, organisée dans la 1re circonscription de Charente à la suite de l’invalidation du précédent scrutin par le Conseil constitutionnel. L’ex-rapporteur général du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) ne pourra donc pas porter la proposition de loi qu’il avait préparée sur « l’accès aux soins ». Sources : BTA et le quotidien du médecin.

Philips et ses salariés paient un lourd tribut au scandale des appareils respiratoires défectueux, utilisés dans le traitement de l’apnée du sommeil. Le géant néerlandais a vu ses comptes virer au rouge vif en 2022 avec une perte de 1,6 milliard. Le groupe a annoncé dans la foulée la suppression de 6.000 postes dans le monde, qui viennent s’ajouter à un précédent plan de 4.000 emplois, sur un effectif global  de 80.000 personnes.

Le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni quittait l’Union européenne après 47 ans de vie commune. Encore secoués par l’impact économique du Covid-19 puis de la guerre en Ukraine, de plus en plus de Britanniques voient dans le Brexit une erreur qui n’a fait qu’aggraver la situation. Source: touteleurope.eu

Après quatre semaines consécutives de baisse, les indicateurs grippe repartent à la hausse, tout en demeurant à un niveau d’intensité faible en ville et à l’hôpital. Cette augmentation est principalement observée dans trois régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val de Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur), selon le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France. L’agence sanitaire souligne que, globalement, l’épidémie 2022-2023 se caractérise par une sévérité marquée, particulièrement chez les 15-44 ans et les 45-64 ans. Rappelons que la campagne de vaccination contre la grippe a été prolongée jusqu’au 28 février.

91% des Français font confiance à leur médecin traitant pour établir un diagnostic. Alors que seuls 24% déclarent faire confiance à un algorithme. Parallèlement, 75% des Français font confiance à leur médecin traitant dans le traitement des pathologies contre 25% à un algorithme. Source : baromètre de la santé connectée. Lien vers l’étude : https://www.bms.com/fr/media/press-releases/sante-connectee-medecine-de-demain.html

Annoncées en fin d’année dernière, les versions unidoses du vaccin bivalent de Moderna (Spikevax Original/Omicron BA.4-5) arrivent en pharmacie ce jeudi ou vendredi, annonce la Direction générale de la santé (DGS) dans son DGS-Urgent n° 2023-04 du 27 janvier. Spikevax Original/Omicron BA.4-5 est autorisé en rappel pour les personnes âgées de 30 ans et plus.

Au 1er avril 2023, il vous sera interdit – sauf demande contraire du client – de lancer l’impression des tickets de caisse et de carte bancaire. Un client pourra donc sortir de l’officine, achats en mains, sans justificatif de paiement. Et le vendeur n’aura aucune obligation de les lui fournir en version dématérialisée. Mais, en pratique, qui plus est dans un contexte inflationniste forcément crispant, « le ticket dématérialisé sera une bonne solution pour désamorcer les couacs en sortie de caisse. Sans lui, il faudra rechercher dans les transactions enregistrées lorsqu’un client souhaitera rapporter un produit ou, après achat, vérifier les montants, prix et éventuelles promotions, etc. », explique Hervé Hugon, chef de projet au sein de l’application Clean Bill, qui propose aux consommateurs un classement de ses e-tickets. Source : le moniteur des pharmacies.

La Rosée a banni, depuis sa création, tous les suremballages, réalisant ainsi, d’après ses calculs, une économie de 210 tonnes d’emballages. Ses tubes sont en plastique d’origine végétale, obtenu à partir de canne à sucre et, en 2023, tous les flacons en plastique seront en matériaux recyclés à 100 % (à partir de bouteilles d’eau).

9,3 millions de Français se déclarent aidants, dont 500.000 mineurs, et 55% de femmes, selon une enquête de la Drees. Il s’agit de personnes déclarant « apporter une aide régulière à un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie », qu’elles vivent ou non avec ce proche.

L’Assurance propose une consultation médicale à 26,50 euros ; Les téléconsultations auraient cependant « vocation à rester à 25 € ». L’Assurance-maladie se dit prête en outre à valoriser sur plusieurs « niveaux » les consultations qui seraient « liées à l’engagement territorial » ou à certains actes complexes (nouveau patient, malades chroniques, personnes âgées), à condition que le médecin s’engage à suivre plus de patients ou à participer aux gardes en soirée et le week-end, par exemple. Des propositions dénoncées par les syndicats comme « une provocation ». « Tout n’est lié qu’à des contraintes », déplore Agnès Giannotti, présidente de MG France, « très pessimiste » sur l’issue des tractations. Le « dialogue se passe mal », ajoute le SML. Les six organisations de praticiens libéraux ont appelé ou apporté leur soutien à une nouvelle journée de fermeture des cabinets médicaux le 14 février. Source : articles de presse divers.

Quatre personnes ont été condamnées mercredi par le tribunal correctionnel de Nanterre pour avoir vendu entre mai et novembre 2021 environ 11.000 faux passes sanitaires, pour une recette estimée à près de 400.000 €. Ils diffusaient des messages antivaccins sur Snapchat, récupéraient les noms et numéros de Sécurité sociale des acheteurs et pirataient la base de données vaccinale. Source : la Croix.

Servier « confirme sa transformation » avec des ventes à l’international en nette croissance et une rentabilité retrouvée: le groupe a dégagé sur son exercice annuel clos fin septembre un bénéfice net de 192 millions, contre une perte de 95 millions il y a un an. Il bénéficie de la vigueur des ventes de ses médicaments sous brevets, en hausse de 8,9%, à 3,7 milliards d’€, grâce en particulier au développement du groupe aux États-Unis. Par ailleurs, si la France ne représente plus que 2,7% du chiffre d’affaires de Servier dans les médicaments princeps, « elle concentre 51% de nos investissements en R&D et en production », souligne son dirigeant, Olivier Laureau. Source : les échos.

FESTIVAL D’AMENDEMENTS. Moins qu’en 2019-2020 mais suffisamment pour permettre de faire durer (ou traîner, c’est selon) les débats : 20 506 amendements, parmi lesquels 17 961 de la Nupes, ont donc été déposés sur désormais fameux PLFRSS. “Je pense que ça ferait quatre mois de débat au Parlement”, a ironisé Elisabeth Borne sur le plateau de l’Evénement hier soir. L’examen de la réforme doit débuter lundi dans l’hémicycle. Source : politico.

83 % des pharmacies ont des difficultés de recrutement. Ces pharmacies se situent préférentiellement en Normandie, Bretagne, Rhône-Alpes-Auvergne, Paca, dans l’Ouest et le Sud-Ouest. A 80 %, elles cherchent des préparateurs, à 67 % des pharmaciens remplaçants et à 60 % des adjoints. Source : enquête FSPF.

Boostée par l’inflation et la progression des ventes de médicaments chers, l’activité des officines hors TVA à 0 % a progressé de 8 % en 2022 selon des données du Gers. Cependant, le chiffre d’affaires (CA) n’est plus l’indicateur essentiel à retenir dans l’analyse de la performance d’une officine, à plus forte raison en période de hausse des prix à la consommation. L’augmentation de CA ne se retrouve pas au niveau de la marge. C’est particulièrement vrai avec les médicaments chers dont le CA en 2022, proche de 5 Mds€, a été multiplié par 5 par rapport à 2017. Plus leur prix est élevé, plus le taux de marge s’érode. Et pour cause, le taux de marge à la boîte d’un médicament très onéreux, de plus de 1930 € en prix fabricant hors taxes (PFHT) n’est que de 2,3 % (versus 2,4 % en 2021) et celui d’un médicament de PFHT inférieur à 1930 € de 21 % (versus 22 % en 2021). Quant aux honoraires particuliers, ils ne comptent que pour 5 % (contre 6 % en 2021). Soit un taux de marge sur le médicament remboursable sous les 26 % en 2022. Source : le moniteur des pharmacies.

Avec une épidémie de grippe saisonnière exceptionnellement précoce et intense, la pharmacie réalise un nouveau record : 5,23 millions d’actes de vaccination antigrippale du 18 octobre au 31 décembre 2022, + 18,86 % par rapport à 2021, 48 % des injections pratiquées. « La vaccination antigrippale est le parfait exemple de service qui, avant le Covid-19, pouvait conduire les pharmaciens à s’interroger sur l’intérêt de réaliser cet acte de prévention, explique David Syr, directeur général adjoint de Gers Data. Depuis la pandémie, cette question ne se pose plus, la vaccination fait partie de leur quotidien, 90 % des officines vaccinent et, d’ici la fin de la campagne vaccinale, 50 % de ces actes seront réalisés par le réseau officinal. »

La téléconsultation en officine fait également partie des satisfactions de l’année écoulée au vu des évolutions du Gers. Elle se démocratise. « En 2022, 16 % des pharmacies (+ 1,5 point par rapport à 2021) ont effectué au moins une téléconsultation, livre David Syr. Les 25 % d’officines qui en font le plus réalisent en moyenne une téléconsultation tous les jours contre une tous les deux jours en 2021.

Le projet de loi sur les retraites prévoit le relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite, pour atteindre 64 ans en 2030, à raison de 3 mois par génération à compter du 1er septembre 2023. Il prévoit également l’accélération du calendrier d’augmentation de la durée de cotisation votée dans le cadre de la loi « Touraine » de 2014. Le projet de loi sera discuté au Parlement durant le 1er trimestre, pour une adoption en mars 2023.

L’entrée en vigueur de ses principales mesures interviendra probablement en septembre 2023, conformément à l’engagement du président de la République. Source : BTA.

Doctolib prévoit d’investir 92 millions d’euros « dans le développement de ses solutions, soit +24% par rapport à 2022 », a fait savoir la société par communiqué le 30 janvier. Doctolib permet déjà l’envoi de rappels, la possibilité d’annuler un rendez-vous en ligne, la gestion d’une file d’attente, et l’envoi d’email de « sensibilisation » aux patients. Son logiciel pour libéraux, Doctolib Médecin, « sera proposé à l’ensemble des spécialités » en 2023. Lancé en 2021, il est déjà disponible pour les généralistes, les pédiatres, les gynécologues et les psychiatres. Des fonctionnalités de facturation et de suivi médical seront ajoutées. Des versions pour d’autres professions de santé sont attendues, dont Doctolib Kiné, sur le marché en 2023. Source : tic pharma.

Le Journal officiel du 24 janvier 2023 annonce un changement du prix hors honoraires de dispensation de la solution antiseptique Dakin Cooper stabilisé en flacon de 250 ml. A compter du 1er février 2023, ce prix sera de 2,06 €, soit une hausse de…. 4 centimes d‘euros par rapport au tarif actuel (2,02 €).

« À ce jour, les problèmes de compatibilité se limitent à 5 % de notre parc. À cause de l’obsolescence de leur matériel, ils risquent de subir un fonctionnement dégradé du logiciel », conclut Jean-Michel Monin, directeur de la division Pharmagest d’Equasens.

34 % des clients de LaSante.net sont des seniors. Ce site d’e-commerce a été lancé en 2012 par la pharmacie du Bizet à Villeneuve-d’Ascq (Nord). Source : LaSante.net.

53 % des Français se disaient favorables à l’envoi numérique des tickets de caisse en mars 2022. Source : sondage Opinea 2022.

37 % des Français se font désormais livrer leurs courses alimentaires à domicile. Le gain de temps (58 %), les plages horaires plus larges (66 %) et la possibilité de répondre à une invitation imprévue (47 %) sont les principaux atouts de ce service. Source : étude Ifop pour Just Eat, décembre 2022.

Avec une note globale de 9,4/10, les pharmacies engagées dans la qualité recueillent un taux de satisfaction record auprès de leurs patients, selon l’enquête menée par 600 officines à l’invitation de l’association Pharma Système Qualité (PHSQ) en 2022. Parmi ces pharmacies, la plupart sont affiliées à l’un des 17 groupements adhérents de PHSQ. « Le taux d’engagement des pharmaciens varie entre 23 % et 90 %, selon les groupements », précise Laetitia Hible, présidente de l’association. Martine Costedoat, directrice générale de PHSQ, rappelle que l’enquête fait apparaître un taux de 86 % de patients sensibles au développement de l’écoresponsabilité. Un résultat qui ne devrait pas laisser indifférents les groupements nombreux à s’engager dans la démarche RSE.

 

GROUPEMENTS

 

Loi Descrozaille : Le syndicat Federgy appelle à la raison et demande le retrait de l’article 3

Face à l’inflation qui enfle depuis la réouverture des négociations autorisée par le gouvernement à l’été 2022, les groupements de pharmacies qui composent le syndicat Federgy s’unissent pour interpeller le gouvernement. Au cœur de leur cri d’alerte, les hausses imposées par les fournisseurs et l’article 3 de la Loi Descrozaille, adoptée par l’Assemblée Nationale le 18 janvier qui malgré sa version amendée, attribue un pouvoir excessif et déséquilibré au fournisseur. La loi passe en lecture au Sénat mi-février. Lien vers le communiqué de presse : https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2023/01/CP-Federgy-Loi-Descrozaille-.pdf

 

Pharmacie Lafayette : l’incompréhension face à la flambée des prix

À l’heure où les négociations commerciales se poursuivent avec les laboratoires partenaires, l’enseigne Pharmacie Lafayette réclame plus de transparence sur la hausse des prix annoncée en 2023. « Il ne faut pas croire que l’inflation ne touche que l’alimentaire. En 2022, dans notre réseau, l’inflation s’est élevée à 6,2 %. Et tout porte à croire que la tendance va encore s’accentuer cette année. Les consommateurs seront contraints d’arbitrer dans leurs dépenses. Selon une enquête OpinionWay, 33 % d’entre eux prévoient de moins se faire soigner en 2023 », s’alarme Pascal Fontaine, directeur commercial pharmacie et directeur enseigne Médical Lafayette. Pour lui, la hausse des coûts des matières premières a bon dos : « Comment expliquer que sur le marché de l’aromathérapie, les fournisseurs nationaux prévoient d’augmenter leurs prix de 10 % sur des produits identiques, alors que nos fournisseurs de MDD répercutent seulement + 1 % ? » De plus, il craint qu’il n’y ait jamais de retour à la normale. Sa solution : « Développer des gammes exclusives là où nous subissons des hausses trop importantes. Nous disposons de plus de 800 références et nous venons de lancer une gamme de 17 références sur l’incontinence. D’autres nouveautés sur les tensiomètres, les tests de grossesse, les pansements, les sérums physiologiques compléteront ce dispositif. Dans les trois ans à venir, 15 % de notre chiffre d’affaires sera réalisé avec nos gammes exclusives », ambitionne-t-il.

Source : le pharmacien manager.

 

Un premier groupement de groupements

Quatre groupements de pharmacies viennent de se rassembler sous une holding baptisée « Le Cartel ». Il s’agit de P&P – positionné comme une conciergerie et à l’initiative du label « Pharmacie de Famille » -, Pharmidée, Katalys et Orphie-lim. « Cela rassemble près de 300 pharmacies qui réalisent en moyenne un chiffre d’affaires (CA) d’environ 1,8 M€ », précise Hanna Vuaillat, la gérante de P&P. Premier objectif : mutualiser les achats, hors grossistes et génériqueurs. D’ailleurs, cette mise en commun a déjà porté ses fruits. « Jusque-là, Bayer, par exemple, ne voulait même pas discuter avec nous (P&P, NdlR). Aujourd’hui, le laboratoire a formé les équipes des quatre groupements. Idem pour Pierre Fabre, avec qui des négociations sont en cours », se félicite Hanna Vuaillat, avant de préciser : « À terme, le but est de tout mutualiser : les achats ainsi que les services ! ».

Source : le pharmacien manager.

 

P&P se tape la cloche

Dans son nouveau logo qui symbolise la cloche du concierge, le réseau P& P, 130 adhérents et bientôt 10 officines labellisées « Pharmacie de Famille », revendique son positionnement de conciergerie qui a pour vocation de répondre aux demandes de ses adhérents en leur permettant de se décharger de la logistique au quotidien

Source : le pharmacien manager.

 

A 64 officines, iPharm ne prend pas sa retraite

Avec 17 primo-accédants signés en deux ans, le groupement iPharm est résolument tourné vers la jeunesse ! Sa taille a doublé pour atteindre en ce début d’année 64 officines, dont 61 en Île-de-France. Ce maillage régional s’est accentué en 2022 grâce à l’arrivée de 14 nouveaux adhérents parisiens.

Source : le pharmacien manager.

Lien vers l’article du quotidien du pharmacien sur le compagnonnage d’iPharm :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/adjoint-et-compagnon-la-nouvelle-formule-dipharm

 

Pharmavie se lance dans la réalité virtuelle

 « La formation en VR (réalité virtuelle, NdlR) est un outil complémentaire au présentiel, mais ce nouveau format immersif est 4 fois plus rapide et 3,5 fois plus efficace en termes de mémorisation, argumente Patrick Lebranchu, directeur de la communication de PharmaVie. Dans un premier temps, la formation virtuelle portera sur la gamme en propre Nutri, en complément des journées de formation en présentiel consacrées à la micronutrition. Les premiers à être formés en VR seront les commerciaux qui, à leur tour, initieront gratuitement sur le terrain les titulaires et les équipes officinales. La gamme Nutri, lancée en 1999 et qui compte aujourd’hui 45 références, vient de faire l’objet d’une refonte. « Nous avons ajouté dans nos formulations uniques plus de composés naturels et nos produits sont majoritairement fabriqués en France. Nous l’indiquons plus clairement sur les nouveaux packagings qui arriveront au fur et à mesure de l’année 2023 », détaille Patrick Lebranchu. Et si certains labos ont déjà montré leur intérêt pour former en VR les équipes officinales sur leurs produits, le groupement envisage d’abord de développer « une formation sur les entretiens pharmaceutiques avec un patient avatar ». À sa demande, le titulaire pourra acquérir le matériel (casque et tablette) pour développer par lui-même la formation en VR.

Source : le pharmacien manager.

 

AGENDA

 

8 février 2023 : les rencontres de l’USPO au sein du ministère de la santé et de la prévention. Accès aux soins, prévention, dépistage…les pharmacies activent le défi ! Quel bilan des évolutions peut-on dresser aujourd’hui ? Quelles perspectives pour demain ? Quelles adéquations entre le contexte démographique, sanitaire et social et les dynamiques impulsées sur le territoire ?

Lien pour s’inscrire :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScpiBsBGYEetRFvK1t8zjArX01sjoBI0tl6wngfCsblwIyj-A/viewform

 

11, 12 et 13 février 2023 : Rencontres de l’Officine au Palais des congrès.

Pour en savoir plus : https://www.rencontresdelofficine.fr/