Actualités du 22 au 26 novembre 2021

PRÉSIDENTIELLES

 

Présidentielle : la santé s’invite dans la campagne électorale

Les questions de santé prennent enfin de la consistance dans les débats de la campagne présidentielle. Le sujet est d’ailleurs une préoccupation en train de remonter. Selon le sondage PrésiTrack Opinion Way pour Les Échos publié jeudi, c’est le deuxième enjeu pour la présidentielle (en hausse de 2 points à 50%) derrière le pouvoir d’achat. Il pousse également le gouvernement à se remobiliser, en particulier face aux difficultés de recrutement des établissements. Avec un certain « désarroi, alors qu’on a fait le Ségur de la santé », selon un proche du Premier ministre.

Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/elections/sondages/presidentielle-la-sante-sinvite-dans-la-campagne-1365611

 

PLFSS

 

Adoption du PLFSS par l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale a adopté le 22 novembre 2021 le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022, en nouvelle lecture. Ils ont rétabli leur version du texte en revenant notamment sur la décision du Sénat de repousser l’âge de départ à la retraite.

Le Sénat rejette le PLFSS en nouvelle lecture pour désaccord sur des points « décisifs »

Le Sénat a rejeté ce 25 novembre en nouvelle lecture le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022, après l’échec d’une commission mixte paritaire avec les députés. Le texte va revenir une dernière fois à l’Assemblée nationale. La lecture définitive aura lieu à l’Assemblée nationale le lundi 29 novembre.

Lien vers l’article : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/le-dialogue-est-ferme-d-avance-le-budget-2022-de-la-securite-sociale-rejete-en

 

PLFSS : des nouveautés pour les pharmaciens d’officine

Trois amendements importants initiés par l’USPO depuis plusieurs années ont définitivement été adoptés par les députés.

  1. Dispensation des substituts nicotiniques pris en charge.
    Les substituts nicotiniques dispensés par le pharmacien d’officine sans prescription pourront désormais être pris en charge. Cette disposition s’inscrit, dans un premier temps, dans le cadre d’une expérimentation menée sur trois régions non encore désignées.
  1. Substitution des dispositifs médicaux par le pharmacien
    L’USPO a proposé plusieurs amendements visant à pérenniser les mesures dérogatoires initiées dans le cadre de la crise sanitaire, et notamment la substitution des dispositifs médicaux par le pharmacien d’officine. Les députés, favorables à cette proposition, ont demandé au Gouvernement de fournir, dans un délai de six mois, une liste des dispositifs médicaux pouvant être substitués.
  1. Dispensation d’un mois de traitement en cas d’ordonnance expirée
    Lorsque l’ordonnance renouvelable est expirée, les pharmaciens d’officine peuvent aujourd’hui dispenser une boite de médicaments dans le cadre d’un traitement chronique. Les pharmaciens seront désormais autorisés, dans ce même cadre, à dispenser un mois de traitement, qu’il s’agisse d’un dispositif médical ou d’un médicament. L’USPO se félicite de ces avancées qui confortent toujours plus le rôle du pharmacien, professionnel de santé de proximité et de premier recours. Le PLFSS devra, comme chaque année, être publié au Journal officiel à la fin du mois de décembre.

Source : USPO.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Les annonces d’Olivier Véran

Le ministre de la Santé a annoncé le jeudi 25 novembre un ensemble de mesures visant à freiner la cinquième vague de Covid. Parmi elles, l’ouverture de la dose de rappel du vaccin dès cinq mois après la deuxième injection pour tous les Français de plus de 18 ans, ou la possibilité de prescrire l’antiviral molnupiravir en ville. 

Vaccination et rappel

  • Le rappel est désormais ouvert à tous les adultes de 18 ans et plus à partir du samedi 27 novembre.
  • Le rappel peut désormais être injecté 5 mois après le schéma vaccinal complet.
  • A partir du 15 janvier 2022, les personnes de 18 ans et plus devront, pour conserver un passe sanitaire valide, recevoir un rappel entre 5 mois et 7 mois après leur schéma vaccinal complet. Cette disposition s’applique à toutes les personnes de 65 ans et plus à partir du 15 décembre. Pour les personnes vaccinées avec le vaccin Janssen, le délai est d’un mois et 4 semaines. Un tableau récapitulatif sera mis à disposition par l’USPO.
  • La vaccination des 5-11 ans sera étudiée par la HAS après l’avis de l’EMA. La campagne vaccinale est envisagée en début d’année 2022.
  • Le schéma vaccinal est simplifié : une infection est équivalente à une injection.
  • A partir du lundi 29 novembre, les tests (TAG et RT-PCR) seront désormais valables 24h après le prélèvement pour le passe sanitaire.
  • Les règles de prise en charge ne sont pas modifiées, les tests restent remboursés sauf pour les adultes non vaccinés et n’ayant pas d’ordonnances.
  • Le médicament MOLNUPIRAVIR permet de lutter contre les formes graves de la

Covid-19. Il sera disponible en ville à partir du début du mois de décembre : prescrit par le médecin et dispensé à la pharmacie d’officine. Le médicament devra être pris dans un délai maximum de 5 jours après le début des symptômes.

Lien vers l’article d’Egora : https://www.egora.fr/actus-pro/politique-de-sante/69978-rappel-vaccinal-des-18-ans-prescription-du-molnupiravir-tests-les?nopaging=1

 

Code de déontologie : l’Ordre s’impatiente

Un nouveau projet du code de déontologie des pharmaciens, adopté par l’Ordre le 4 octobre, a été adressé au ministre de la Santé Olivier Véran. Il comprend des adaptations du métier de pharmacien aux nouvelles missions, mais aussi des évolutions des moyens de communication, rapporte Le Quotidien du Pharmacien. Le texte intègre également les conditions d’utilisation par les pharmaciens des nouveaux outils et services numériques et prévoit leur participation aux structures de coopération dont l’exercice coordonné.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers le projet :

http://www.ordre.pharmacien.fr/content/download/572879/2633706/version/1/file/Projet+de+code+d%C3%A9ontologie_CN+du+4+octobre+2021.docx.pdf

 

La FSPF demande la protection des officines en Guadeloupe

En Guadeloupe, des pharmaciens, ainsi que des médecins, ont été à de nombreuses reprises victimes de pillages, de vandalismes, voire d’agressions directes. Ces attaques ont, en plus des conséquences physiques et psychologiques sur les personnels de santé, compliqué davantage le suivi des patients.

La FSPF condamne fermement les actes de violence dont ont été victimes des pharmacies guadeloupéennes. Compte tenu de la situation, la FSPF s’est immédiatement rapprochée du ministère de la Santé pour lui demander d’agir afin d’assurer la protection des confrères mais aussi pour sécuriser l’accès des patients aux officines. Les attaques, les saccages et les pillages des officines sont intolérables alors même que les pharmaciens œuvrent chaque jour pour la santé de la population. Depuis le début de la crise sanitaire, ils dépistent, vaccinent et assurent la continuité des soins dans tous les territoires de métropole et d’outre-mer. Chaque patient doit pouvoir accéder librement au professionnel de santé de son choix. Chaque professionnel doit pouvoir exercer en toute sécurité.

Source : FSPF.

 

 Sérialisation : des solutions gratuites pour les pharmaciens

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) se réjouit du développement de solutions gratuites pour réaliser la sérialisation. Outre la remise à disposition de la procédure de connexion manuelle par France MVO, des éditeurs de logiciels adaptent désormais leurs logiciels métier sans coût supplémentaire pour les pharmaciens. Le dispositif d’enregistrement manuel est disponible depuis le 17 novembre. La FSPF rappelle la marche à suivre : s’inscrire sur le site de France MVO et lui communiquer les pièces justificatives demandées afin de recevoir, par mail et par courrier postal, les identifiants de connexion. Le pharmacien doit ensuite prendre contact avec son éditeur de logiciel pour finaliser l’installation du certificat d’authentification et le télécharger. À l’issue de cette procédure, il est possible de se connecter au répertoire NMVS en utilisant les identifiants de connexion et le certificat. La FSPF indique qu’une procédure plus simple mais payante a été mise en place par France MVO et l’Ordre des pharmaciens par le connecteur de ce dernier.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Vaccination à domicile des patients fragiles contre la Covid-19 par le pharmacien, pour une politique « d’aller vers » cohérente et renforcée ?

Certains patients ne pouvant se déplacer sollicitent les pharmacies pour les vacciner contre la Covid-19 à domicile et il est essentiel qu’elles puissent disposer d’une solution simple et rapide pour être vaccinées. L’USPO a mené un sondage entre le 23 et le 25 novembre pour objectiver ces sollicitations et le soumettre au ministère. Sur les 1528 réponses, 71% indiquent avoir déjà été confronté à une demande de vaccination à domicile (entre 1 et 10 demandes pour 77%). Dans 56,9% des cas, le pharmacien n’a pas réussi à confier cette demande à un autre professionnel de santé autorisé à vacciner à domicile. Dans ce cadre, 62,44% des pharmaciens ont vacciné à domicile. Au regard de ce sondage, l’USPO demande au Gouvernement d’autoriser les pharmaciens à vacciner à domicile, y compris en EHPAD, les patients fragiles, lorsqu’aucune solution alternative n’existe.

 

Vaccination par le pharmacien à domicile, « Et maintenant le couteau suisse ! » : la position officielle de la FNI (Fédération Nationale des Infirmiers)

Si les surfaces d’affichage des officines, leurs accès grand public en font des centres de référence en termes de vaccination, la Fédération Nationale des Infirmiers s’interroge sur les motivations profondes de l’USPO à projeter des pharmaciens à domicile. Que l’USPO sous couvert d’arguments de santé publique veuille mettre un pied dans la porte du domicile des patients ne trompe personne. La réalité est que sous couvert de cette crise, l’USPO voit une opportunité pour faire avancer sa vision singulière de la pharmacie clinique. La FNI n’est non seulement pas convaincue que l’appétence des pharmaciens à devenir les « couteaux suisses » du système de santé soit partagée au sein de cette profession, mais elle estime que cette demande de l’USPO est de nature à créer des distorsions qui fragiliseront l’intégralité de la médecine de ville.

Lien vers le communiqué de presse : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/184639/vaccination-par-le-pharmacien-a-domicile-et-maintenant-le-couteau-suisse-communique/

 

Compléments alimentaires au CBD : tout n’est pas autorisé

Un an après la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans l’affaire Kanavape, la Commission européenne rend publiques ses observations sur un projet d’arrêté encadrant la vente de produits et de compléments alimentaires à base de cannabidiol (CBD). L’Etat français, qui limite la culture, l’importation et l’utilisation industrielle et commerciale du cannabis (chanvre) aux seules fibres et graines de la plante, doit revoir sa copie. Pour l’heure, les extraits de la sommité fleurie et le fruit du chanvre sont classés dans la catégorie novel food. A ce titre, ils ne peuvent être mis sur le marché qu’après autorisation de la Commission européenne comme le précise le règlement UE 2015/2283. A ce jour, aucune autorisation de ce type n’a été demandée pour un produit contenant du CBD. Ces produits ne peuvent donc pas être commercialisés. En revanche, les compléments alimentaires à base d’extraits de graine, sans phytocannabinoïdes, peuvent être commercialisés.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Déserts médicaux : Macron veut « revoir les conventionnements pour être plus incitatif à l’installation dans certains territoires »

En déplacement dans le Nord et l’Aisne vendredi 19 novembre, le Président de la République a appelé à être « volontaristes » et « innovants » pour lutter contre les déserts médicaux. Il a également plaidé pour le salariat des médecins et le paiement à la qualité. « Il faut aller plus loin et revoir les conventionnements pour être plus incitatif à l’installation dans certains territoires », a poursuivi Emmanuel Macron, avant de préciser : « La contrainte, ça ne marche pas. En revanche, proposer à des médecins une forme de salariat avec des contreparties, décloisonner les liens entre l’hôpital et la médecine, ça, ça peut fonctionner. »

 

Molnupiravir : les modalités de dispensation en pharmacie sont fixées

Les modalités de commande et de dispensation du molnupiravir, antiviral anti-Covid-19 indiqué chez des personnes à comorbidités, présentant au moins un facteur de risque de développer une maladie grave (obésité, plus de 60 ans, diabète, pathologies cardiaques) viennent d’être présentées par l’Assurance maladie aux syndicats pharmaceutiques. Ce médicament, qui sera disponible en officine normalement d’ici fin novembre, devra être administré chez ces personnes cibles en cas de Covid léger à modéré dans les 5 jours suivant l’apparition des symptômes. Pour pouvoir commander ce médicament issu du stock Etat, les pharmaciens devront préalablement s’inscrire sur le site du laboratoire (MSD) et rentrer les coordonnées du patient, ce qui déclenchera un numéro de commande à transmettre. L’approvisionnement des officines se fera directement par le laboratoire via le dépositaire CSP, y compris le dimanche comme le souhaite Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Pour éviter de créer de nouvelles chaînes de contamination, la dispensation à domicile sera possible. Le molnupiravir nécessitant une ordonnance, mais aussi des précautions d’emploi chez les femmes en âge de procréer en raison du risque tératogène (contraception efficace, voire réalisation d’un test de grossesse), obeit à un circuit de délivrance s’inspirant de celui des antibiotiques en cas d’angine bactérienne avec les Trod angine. Premier circuit : le patient présentant des symptômes se rend d’abord à l’officine. Le pharmacien réalise un test antigénique (TAG) et en cas de résultat positif, adresse la personne chez son médecin pour qu’il lui prescrive le molnupiravir. Second circuit : le patient malade se rend directement chez son médecin qui lui prescrit une ordonnance d’antiviral, à délivrer par le pharmacien à la condition que le TAG soit positif. Quant à la rémunération du pharmacien, l’USPO a rejeté la proposition de l’Assurance maladie de 6,60 € jugée insuffisante. « Sous prétexte que le pharmacien n’achète pas ce médicament, l’Assurance maladie estime que seuls les honoraires de dispensation doivent s’appliquer », explique Pierre-Olivier Variot qui estime que toute commande d’antiviral doit déclencher une marge de dispensation. Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), est du même avis que l’USPO mais, fidèle à ses principes, n’entend pas négocier le prix d’une mission qui relève de l’état d’urgence sanitaire. « Néanmoins, la rémunération moyenne d’une délivrance de médicament est de 11 euros », souligne-t-il.

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044352504

 

Cefixime et ibuprofène : création de groupes génériques

Six nouveaux groupes ont fait leur apparition au sein du Répertoire des groupes génériques. Seuls deux d’entre eux concernent des spécialités commercialisées en officine : le cefixime trihydraté 100 mg/5 ml en poudre pour suspension buvable, avec pour princeps Oroken enfants 100 mg/5 ml ; et l’ibuprofène 400 mg en capsule molle, dont la spécialité de référence est AdvilCaps 400 mg.

Source : le moniteur des pharmacies.

Paracétamol, ibuprofène… des suspensions de vente en ligne jugées abusives

Saisi par l’Association des pharmaciens en ligne (AFPEL), le Conseil d’État a annulé l’arrêté du 11 mai 2020 interdisant les ventes sur Internet de paracétamol, d’ibuprofène, d’aspirine et de substituts nicotiniques jusqu’au 10 juillet 2020. Selon le Conseil d’État, l’AFPEL et Philippe Lailler sont même « fondés à soutenir que les dispositions contestées étaient illégales, à compter du 12 mai 2020 ». Par conséquent, le ministère de la Santé devra verser une somme de 500 euros à Philippe Lailler et à l’AFPEL. Mais pour Cyril Tétart, président de l’AFPEL, qui savoure cette victoire, l’affaire n’est pas close. Il est bien décidé à demander, auprès du tribunal administratif, réparation pour le manque à gagner subi entre le 12 mai et le 11 juillet 2020 par les pharmacies en ligne. Une perte calculée sur les ventes de ces produits pendant la période équivalente en 2019 et 2021, et qu’il estime pour son propre site de ventes en ligne, lasanté.net, à 20 000 euros de marge. Source : le quotidien du pharmacien.

Team Pharma revient en force

Après le coup d’arrêt dû à la crise du Covid-19 en 2020, le groupement d’employeurs Team Pharma a repris du service et compte élargir ses recrutements à d’autres professionnels de santé que les diététiciennes-nutritionnistes. Notamment aux pharmaciens et aux préparateurs en pharmacie. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/team-pharma-revient-en-force

 

Ouverture du capital : une nouvelle menace contrée

Un projet de loi « en faveur de l’activité professionnelle indépendante » et de l’ouverture du capital visant dans son article 6 les sociétés d’exercice libéral (SEL) et sociétés de participations financières de professions libérales (SPF-PL) des professionnels libéraux, s’en prend à ce pilier maintes fois attaqué de la propriété de l’officine. Lors de son examen au Sénat, l’intersyndicale des Libéraux de Santé est parvenue à faire abroger ce texte qui habilite le gouvernement à modifier par voie d’ordonnance la réglementation sur les SEL et à les faire financer par des capitaux extérieurs. Afin que le texte initial ne revienne pas en seconde lecture à l’Assemblée nationale en janvier prochain, les Libéraux de Santé ont été collégialement reçus par les services de Bercy qui vont réécrire l’article et leur ont donné l’assurance que les SEL et SPF-PL des professions de santé seraient exclues de l’ouverture du capital.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Télésoin : une nouvelle façon de « réseauner »

Inscrit dans les mesures exceptionnelles liées à l’état d’urgence sanitaire, le télésoin est désormais autorisé en pharmacie, depuis juin 2021. Entre la vaccination contre la grippe et le Covid-19 et les tests antigéniques, il ne figure pas vraiment parmi les priorités du moment à l’officine. Mais la donne pourrait changer rapidement. Le télésoin pourrait être demain aux pharmaciens ce que la téléconsultation est aujourd’hui aux médecins : un nouveau mode d’interaction à part entière avec les patients. » Pour étayer son pronostic, Matthieu Becamel, directeur marketing de Maiia, invite à regarder dans le rétroviseur. « En 2016, la téléconsultation était au même stade que le télésoin aujourd’hui : elle entrait à peine dans la phase des primoadoptants et était accueillie avec scepticisme par les principaux concernés, les médecins. Cinq ans plus tard, elle représente entre 13 et 17 % des consultations. »

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/revues/le-moniteur-des-pharmacies/article/n-3392/telesoin-une-nouvelle-facon-de-reseauner.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

L’Assurance maladie prévient les patients si leur médecin n’est pas vacciné contre le Covid et toujours en exercice

En cas de non vaccination contre le Covid de leurs professionnels de santé libéraux, et si ces derniers continuent à exercer en dépit de leur notification d’interdiction, les patients seront informés de leur situation par l’Assurance maladie. Sur les réseaux sociaux, certains crient à la « dénonciation ». 

Source : egora.

 

Les nombreux services proposés par les consignes connectées

Mieux qu’un effet de mode, les consignes connectées offrent aux pharmaciens plusieurs services bien concrets susceptibles de les aider dans la gestion de leur quotidien. En installant ces consignes, le plus souvent à l’extérieur de l’officine, ils promettent à leurs clients une disponibilité permanente des produits commandés. Ils gèrent aussi plus facilement les promis, fluidifient la circulation dans l’espace de vente et rendent également service aux autres professionnels de santé avec lesquels ils travaillent, et notamment les infirmières.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/gestion-de-lofficine/agencement-equipement/les-nombreux-services-proposes-par-les-consignes-connectees

 

GMS

 

Carrefour ouvre un premier magasin « flash » pour faire ses courses en 20 secondes

La superette Carrefour Flash qui a ouvert le 24 novembre à Paris est le premier magasin du groupe sans portique ni système pour scanner les produits. C’est une petite supérette située à Paris dans le 11ème arrondissement que Carrefour vient d’inaugurer. Un événement banal sauf que ce petit magasin de 50 m² n’est pas une épicerie lambda. Il s’agit du premier magasin Carrefour Flash 10/10, soit une supérette 100% autonome qui promet au client de faire ses courses en 20 secondes. Concrètement, le client entre dans le magasin, choisit les produits qu’il veut acheter parmi 900 références, se dirige vers un écran de paiement et se place sur des marqueurs au sol. L’automate lui fait automatiquement la liste de ses articles. Il n’a plus qu’à payer et partir. Pas de portique à l’entrée, pas besoin de s’enregistrer ou d’être porteur de la carte Carrefour, le magasin s’adresse à une clientèle pressée qui n’est pas forcément fidèle à Carrefour. A la différence de ceux d’Amazon ou d’Auchan qui ont lancé des concepts similaires baptisé Go, les clients de Carrefour Flash ne sont pas obligés de télécharger une application dédiée ou de renseigner leur moyen de paiement.

Lien vers les articles et vidéos :

https://www.bfmtv.com/economie/carrefour-ouvre-un-premier-magasin-flash-pour-faire-ses-courses-en-20-secondes_AN-202111240231.html

https://www.lsa-conso.fr/photos/en-images-carrefour-ouvre-flash-son-magasin-autonome-bourre-de-technologie,397521

https://www.youtube.com/watch?v=oCJe9GHt6B8&t=32s&ab_channel=VIDEOGRANDECONSObyOlivierDauvers

 

 

CHIFFRES/DATES

Un médecin du Val-de-Marne soupçonné d’avoir vendu au moins 220 faux passes sanitaires, ses complices présumés et une vingtaine d’acheteurs ont été placés en garde à vue le 23 novembre. Dans le même temps, en Belgique, la justice enquête sur un médecin soupçonné d’avoir enregistré 2 000 fausses vaccinations anti-Covid. Source : le quotidien du pharmacien.

La vaccination contre la grippe saisonnière est possible depuis le mardi 23 novembre, pour les personnes majeures hors cible, par un pharmacien ou par un préparateur sous la supervision du pharmacien, pour cette campagne. Les personnes concernées par la coadministration grippe/Covid-19 pourront recevoir une double injection par un pharmacien ou par un préparateur. En revanche, ces deux effecteurs n’ont pas le droit de vacciner des mineurs contre la grippe.

Une dizaine de collaborateurs de l’IHU Méditerranée Infection de Marseille affirment avoir été contraints de modifier les résultats des études sur l’efficacité de l’hydroxycholoroquine. Lien vers l’article : https://www.capital.fr/economie-politique/des-membres-de-lihu-accusent-didier-raoult-davoir-falsifie-des-resultats-sur-lhydroxycholoroquine-1420582

Plus de 600 marques et 15 000 références sont proposées aux pharmaciens sur la marketplace Pharmedistore. Les pharamcies sont désormais 6 400 à utiliser la plateforme, contre 5 000 fin 2019. Lien vers l’article : https://www.frenchweb.fr/pharmedistore-une-marketplace-pour-devenir-le-reflexe-dachat-des-pharmaciens/430021

Suite à la décision des partenaires sociaux, la vaccination antigrippale des salariés de l’officine est désormais prise en charge par le fonds du Haut degré de solidarité (HDS). Toutes les pharmacies cotisent à ce fonds et peuvent donc bénéficier de cette prise en charge rémunérée 18,50 euros par salarié.

Près de huit Français sur dix se disent heureux, un chiffre en hausse de cinq points par rapport à 2018 Selon cette enquête publiée mardi par Elabe, l’Institut Montaigne en partenariat avec la SNCF et franceinfo, 57% des Français sont optimistes quant à leur avenir.

Les sages-femmes hospitalières vont bénéficier, à compter du 1er février 2022, d’une revalorisation salariale de 500 € net mensuels, selon un protocole d’accord signé lundi soir par les ministres Véran (Santé), Montchalin (Fonction publique), Taquet (Enfance) et les syndicats CFDT, FO et Unsa. Cette revalorisation comprend les 183 € d’augmentation du « Ségur de la santé », auxquels s’ajoutent 78 € net par mois de revalorisation des grilles et 240 € net de prime d’exercice médical reconnaissant la spécificité de la profession, précise Le Figaro.

Jean Castex a été testé positif à la Covid-19 et va se placer à l’isolement, a déclaré Matignon, le 22 novembre. C’est à son retour de Belgique, où il avait rencontré le Premier ministre belge, que le Premier ministre a appris que sa fille de 11 ans avait été testée positive. Il a alors effectué un test PCR qui s’est avéré positif.

La baisse des prix des médicaments en Algérie met l’économie officinale à rude épreuve. « Le chiffre d’affaires des officines va baisser de 30%, ce qui équivaut à une baisse des bénéfices de 25% », alerte Samir Ouali, porte-parole du Syndicat national algérien des pharmacies d’officine (SNAPO). Face à cette situation, le syndicat a appelé le gouvernement à lancer des mesures d’accompagnement fiscales des pharmaciens, ainsi que la révision des marges sur les prix des médicaments, qui n’ont pas bougé depuis 1998. Source : le quotidien du pharmacien.

Israël a commencé lundi une campagne de vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans contre la Covid-19, dans l’espoir d’enrayer une récente hausse des contaminations au sein de la population générale. Les enfants se verront administrer une version adaptée du vaccin développé par Pfizer et BioNTech. Le nombre de cas quotidiens a augmenté au cours des derniers jours dans le pays et la moitié des infections confirmées concernant actuellement des enfants âgés de 11 ans et moins. Source : la tribune.

Le quart des patients en autotraitement ne rapportent pas leur boîte contenant les déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI) perforants qu’ils produisent à leur domicile. Ils la jettent avec les déchets ménagers, dans le bac de recyclage ou pire, se débarrassent des déchets sans boîte dans les ordures ménagères ou dans le bac des recyclables. Le tiers des patients ignorent d’ailleurs le traitement lourd encouru par un agent de collecte ou de tri qui se piquerait avec un déchet de soin perforant jeté à la poubelle. Source : le moniteur des pharmacies.

E-commerce : 43 % des Français abandonnent leur panier à cause de la logistique. Lien vers l’article : https://www.republik-retail.fr/experience-client/paiement/e-commerce-43-des-francais-abandonnent-leur-panier-a-cause-de-la-logistique.html?nl=7643&utm_source=email&utm_id=190079&utm_campaign=newsletter-2021-11-22

Et de sept ! Après Amgevita, Imraldi, Hulio, Hyrimoz, Idacio et Yuflyma, Amsparity est un nouveau biosimilaire d’Humira (adalimumab). Il est proposé dans un seul dosage, 40 mg, en seringue ou en stylo prérempli. Il peut se conserver jusqu’à 30 jours en dehors du réfrigérateur, tout comme Yuflyma. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/revues/le-moniteur-des-pharmacies/article/n-3392/amsparity-biosimilaire-d-humira.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

Pour se faire une idée : la France a recensé juste au-dessus de 30 000 nouveaux cas de COVID-19 hier, portant le nombre moyen de cas quotidiens sur la dernière semaine à 20 004. Le pic de la quatrième vague, en juillet-août, était de 25 000 cas quotidiens. Le taux d’incidence national est de 191 cas pour 100 000 habitants, ce qui reste encore loin de celui de l’Allemagne (438), où l’épidémie est repartie plus tôt et où le taux de vaccination est plus faible. Les nombres de patients hospitalisés (8 525) et en soins critiques (1 455) sont en augmentation, mais ils restent bien inférieurs à ceux du pic de l’été dernier (avec 11 250 personnes hospitalisées et 2 300 en soins critiques). Rappelons enfin qu’au plus fort de la deuxième vague, il y a un an, 33 000 personnes étaient hospitalisées en même temps. Source : politico.

6 000 classes sont actuellement fermées en France pour cause de cas de Covid-19, selon le chiffre fourni hir par le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. Ce dernier évoque une situation « très difficile ».

Les pays avec des taux de vaccination élevés ont des taux de mortalité plus faibles, selon les données de l’UE. En bas de l’échelle, la Bulgarie a vacciné seulement 29 % de sa population, et a le plus grand nombre de morts par rapport à sa population avec 325 personnes pour un million ».

Lien vers le schéma de la Commission européenne :

https://twitter.com/EU_Commission/status/1463119478099693571?s=20

 

La Haute Autorité de santé (HAS) rend un avis favorable, et étend même ses recommandations aux personnes âgées de… 40 ans et plus, « les dernières études suggérant en effet un bénéfice pour cette tranche d’âge ». De plus, le rappel devrait être intégré au pass sanitaire des personnes de 65 ans et plus à partir du 15 décembre. Se pose donc la question de savoir si cet impératif sera imposé aux 50-64 ans, voire aux plus de 40 ans.

 

Le 1er octobre 2021, une expérimentation nationale article 51 sur le suivi ambulatoire des patients sous thérapie anticancéreuse orale a débuté. En Auvergne-Rhône-Alpes, entre 1 000 et 1 500 patients seront inclus dans cette expérimentation. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/les-pharmaciens-mobilises-en-auvergne-rhone-alpes

 

Accord pour une hausse de 3 % de la valeur du point. Cet accord intervient alors que le Smic a été revalorisé de 2,2 % le 1er octobre dernier et que l’inflation s’élève à 2,6 %. « Notre objectif est double : maintenir le pouvoir d’achat des équipes officinales et prendre en compte leur investissement durant la crise épidémique », explique Philippe Besset.

 

0,7% des usagers se sont opposés à la création de Mon espace Santé en phase pilote. Source : hospimedia.

 

Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne du médicament (EMA) vient d’annoncer que rien ne s’opposait à l’administration du Comirnaty (Pfizer) chez les enfants âgés de 5 à 11 ans.

 

GROUPEMENTS

 

Le renouveau des fonds d’investissement

Présents depuis 2016 sur le marché, les fonds d’investissement qui interviennent dans le financement des pharmacies ont fait du bruit à leur arrivée. Désormais plus discrète, l’offre s’est assainie, les montages déviants laissant la place à des modèles plus respectueux des fondamentaux de l’officine. Les groupements en quête de croissance rapide s’intéressent en effet toujours autant aux fonds d’investissement pour faire grossir leur réseau tout en se souciant de préserver leur image. Détenu par le fonds d’investissement Five Arrows, le réseau Pharmacie Lafayette est aujourd’hui associé à un nouveau fonds, A plus Finance, une société de gestion indépendante destinée à financer le développement des pharmacies Lafayette recélant un fort potentiel de croissance ou en phase de transmission. « Notre groupe jouit d’une notoriété de marque et, au travers du financement de pharmacies et de leur passage à l’enseigne Lafayette, nous engageons et exposons notre marque », explique Hervé Jouves, président du Groupe Laf Santé, faisant comprendre que des montages risqués et déséquilibrés, qui conduiraient à des défaillances de pharmaciens, seraient du plus mauvais effet pour le réseau. Pas question de faire n’importe quoi qui pourrait discréditer l’enseigne, à commencer par le taux de rendement des OCA, de 8 %, attestant d’une opération sécurisée et équilibrée. « Aucun montage financier de l’opération ne se fait sans l’assistance d’au moins un avocat et d’un expert-comptable désignés par le pharmacien », précise-t-il. Fondée sur une répartition équitable de la valeur entre les acteurs (le pharmacien, l’opérateur, le fonds), la plateforme entrepreneuriale Arpilabe travaille elle aussi avec des fonds d’investissement et propose des coûts limités à un niveau supportable par la pharmacie, permettant au titulaire d’être le premier à tirer parti de la performance de son officine. D’une façon générale, les fonds aujourd’hui mis en place correspondent davantage aux valeurs éthiques, générationnelles et participatives du groupement. Par exemple, dans le nouveau booster d’apport Giropharm, le dispositif repose sur les OCA et un financement via une filiale d’investissement qui permet de lever des fonds auprès des pharmaciens coopérateurs du groupement : Giro Invest. La mutualisation des ressources permet à cette filiale, cofinancée par le même partenaire financier que la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP), la société Esfin Gestion, filiale du Crédit coopératif, de souscrire aux emprunts obligataires émis par les pharmaciens qui ont un projet d’installation. L’indépendance du pharmacien installé est garantie, il n’y a pas de prime de non-conversion des obligations et ce modèle de fonds équitable offre aux investisseurs un taux annuel de l’obligation non convertible de 5,5 %.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

« Un succès au goût amer » pour Laurent Filoche

S’il se félicite de la notification de l’État français aux autres États membres de l’Union européenne concernant les règles de la vente en ligne de médicaments dans l’Hexagone, Laurent Filoche, président de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), affirme que la lutte pour la défense des intérêts de la profession continue. Prochain combat : les market places.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/un-succes-au-gout-amer-pour-laurent-filoche

 

Pharmabest investit les quartiers populaires

Avec l’implantation d’une nouvelle pharmacie à Saint-Denis, Pharmabest investit les quartiers populaires, associant à son concept de services de santé de proximité une offre de produits ethniques. La Grande Pharmacie de Saint-Denis doit tout d’abord à sa surface, passée de 250 m2 à 1 500 m2 en l’espace de 10 mois. Mais surtout, cette officine de 32 salariés, qui a ouvert ses portes le 2 novembre, revendique son ancrage au cœur d’une cité historique et populaire. Aussi, au sein d’une abondante offre en parapharmacie, elle déploie un large référencement de marques ethniques, en réponse à la diversité et au métissage qui caractérisent le chef-lieu de ce département. Ainsi, près de 30 gammes ethniques, capillaires avec Easypouss ou Phytospécifique, mais aussi dermocosmétiques avec Aunea, Black-up, HT26, In’Oya, Makari, Nubiance, Palmer’s, représentent 20 % de l’espace para.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 

Un vaccin = une fellation « offerte » : l’offre osée d’une maison close suisse

L’idée : remercier les personnes vaccinées de “contribuer à la reprise d’une vie normale”. De quoi vaincre les réticences ?  Depuis le début de la campagne de vaccination, les incitations se succèdent partout dans le monde pour convaincre les réfractaires à la vaccination anti Covid-19 de franchir le pas : un vaccin contre un “pétard”, un vaccin contre une place à la finale de l’Euro, 50 francs suisses à ceux qui parviendront à convaincre leurs amis… Cette fois, le magazine Néon a repéré une… initiative d’un tout autre genre. Une maison close de Genève, en Suisse, propose à ses clients vaccinés contre le Covid-19 de recevoir une fellation gratuite. “Un vaccin anti-Covid = une pipe offerte”, écrit-il en Une de son site internet. Et ce, histoire de “remercier les personnes vaccinées de contribuer à la reprise d’une vie normale”.  Le club suisse – une loi fédérale autorise le travail du sexe – pose néanmoins quelques conditions : il faut, pour recevoir une fellation gratuite, avoir été vacciné depuis moins de trois jours, présenter un justificatif de vaccination… et faire valoir cette offre avant le 30 novembre. 

Source : egora.

 

QUESTION PARLEMENTAIRE

 

Question N° 42707de M. André Villiers (UDI et Indépendants – Yonne)

Quel rôle pour les pharmaciens d’officine après la crise ?

Question publiée au JO le : 23/11/2021 page : 8412

  1. André Villiers interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur le rôle des pharmaciens d’officine dans l’organisation du système de santé après la crise sanitaire. Les pharmaciens d’officine ont été – eux aussi – en première ligne sur le front de la crise sanitaire. Dans des conditions souvent difficiles (sans masque, ni gel, ni alcool, par exemple, les premiers mois), ils ont démontré un investissement exemplaire, des qualités professionnelles, des capacités d’adaptation et d’agilité ainsi que la solidité d’un réseau. Tout en maintenant l’accès aux soins pour les patients habituels, ils ont su accueillir de nouveaux patients « covid » dans de bonnes conditions sanitaires, délivrer des masques, pratiquer des tests antigéniques, commander et délivrer les vaccins pour les médecins généralistes et contribuer à vacciner aux côtés des médecins et des infirmiers. Les pharmaciens d’officine ont aussi été les cibles d’actes de malveillance commis par certains individus opposés au passe sanitaire ou au vaccin. Alors que s’ouvre la négociation d’une nouvelle convention nationale pharmaceutique, il lui demande quelles mesures le Gouvernement compte prendre et suivant quel calendrier pour reconnaître l’engagement des pharmaciens d’officine pendant la crise sanitaire et revaloriser leur rôle dans l’organisation du système de santé après la crise sanitaire.

 

AILLEURS

 

Etats-Unis : réalité virtuelle prescrite

La Food and Drug Administration (FDA) a autorisé la commercialisation d’EaseVRx, un système de réalité virtuelle (VR) pour aider à réduire la douleur chez les patients souffrant de lombalgie chronique. Développé par la société AppliedVR, le système est prescrit sur ordonnance aux patients majeurs, qui sont alors équipés d’un casque de réalité virtuelle et d’une application pour suivre le programme pendant huit semaines.

Source : tic pharma.