GOUVERNEMENT
Une nouvelle ministre de la Santé et de l’Accès aux soins : Geneviève Darrieussecq
L’ex-ministre déléguée (MoDem) chargée des personnes handicapées, jusqu’en 2023, obtient un ministère de plein exercice, une demande des professionnels de santé. La nouvelle ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq a cité l’accès aux soins et la prévention comme “axes majeurs” de sa future politique, tout en pointant les limites budgétaires de son portefeuille. “Je ne ferai pas de miracles, je ne suis pas une fée”, a-t-elle indiqué lors de la passation de pouvoir au ministère de la Santé lundi matin. Les enveloppes “augmenteront un peu”, mais “jamais à la hauteur de ce que tout le monde espérait”, a prévenu la sixième ministre de la Santé depuis 2022. Pour progresser sur l’offre de soins, le système de santé doit “certainement se décloisonner”, a-t-elle précisé.
Pour en savoir plus sur son profil : https://www.ouest-france.fr/politique/genevieve-darrieussecq-ministre-de-la-sante-et-de-lacces-aux-soins-658dfcfe-7767-11ef-baa4-02fdc42b3515
Lien vers les priorités de l’USPO pour la Ministre : https://uspo.fr/nomination-de-la-nouvelle-ministre-de-la-sante-et-de-lacces-aux-soins-luspo-rappelle-les-priorites-de-la-profession/
Marc Ferracci devient ministre de l’Industrie
Cet intime du couple présidentiel intègre Bercy pour suivre les dossiers industriels. Economiste de formation, spécialiste des questions de travail et ancien conseiller de Jean Castex à Matignon, il a été élu député en 2022.Une nouvelle qui soulève la vigilance au sein de la profession. À Bercy, Marc Ferracci aura pour mission de piloter la réindustrialisation de la France.
Sources : le monde et le moniteur des pharmacies.
ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Remise du rapport sur la financiarisation de l’offre de soins
La mission d’information sénatoriale consacrée à la Financiarisation de l’offre de soins a présenté ce matin, 25 septembre, son rapport en commission des Affaires sociales. Pour rappel, les rapporteurs de cette mission étaient Corinne Imbert (LR, secrétaire de la commission), Olivier Henno (UC, vice-président de la commission) et Bernard Jomier (Soc, vice-président de la commission). Les rapporteurs sont partis d’exemple de financiarisation dans des secteurs spécifiques, notamment le secteur hospitalier lucratif, la biologie médicale, les centres dentaires ou encore le secteur officinal. Concernant les officines, le Sénat rappelle que “certains pharmaciens recourent à des fonds d’investissement qui leur imposent en retour des obligations relatives à la gestion de l’officine ou à son activité, susceptibles de réduire leur indépendance professionnelle”. Le rapport fait d’ailleurs mention d’un exemple précis, le fonds “Unipharma II”.
Source : BTA.
“Choisissez votre médicament préféré” : sur ce site, médecine et commerce flirtent à la limite de la légalité
Et s’il était aussi facile d’obtenir un médicament que de prononcer les trois premières lettres de l’alphabet ? C’est la promesse de la plateforme de téléconsultation DoktorABC. Sur le principe, ce site de mise en relation avec des médecins installés à l’étranger semble légal, particulièrement au regard des règles européennes. Mais il pose, vu de France, de nombreuses questions. Sur DoktorABC, plateforme de mise en relation déclinée dans plusieurs pays européens depuis 2017, en France depuis 2022, l’utilisateur peut choisir son “médicament préféré” dans une liste et l’obtenir, à l’officine ou chez lui, “en 24-72 heures”. Pour cela, il doit remplir un questionnaire médical qui débouche (s’il est éligible) sur une ordonnance rédigée par un médecin. Le site indique faire appel à des médecins certifiés au sein de l’Union européenne (UE), les deux praticiens que nous y avons dénichés étant installés l’un en Allemagne, l’autre en Norvège. La consultation conclue d’une prescription coûte 29,90 euros, le prix des médicaments commence “à partir de 29,99 euros”. Un code promotionnel permet à chaque “client” de bénéficier d’une “ordonnance sans frais”. Un premier risque, à en croire des avis d’utilisateurs français en ligne, est le fait qu’un pharmacien refuse de délivrer le médicament prescrit. Un officinal est en effet en droit de ne pas délivrer un médicament prescrit par un médecin établi dans un autre pays de l’UE s’il a “des doutes légitimes et justifiés quant à l’authenticité, au contenu ou à l’intelligibilité de la prescription, ou à la qualité du professionnel de santé qui l’a établie”. L’absence de numéro RPPS, une rédaction en langue étrangère ou une inadéquation entre un traitement prescrit et la spécialité du médecin pourraient ainsi susciter une défiance. Du côté de l’Ordre des pharmaciens, en tout cas, on indique avoir repéré “la problématique” de ce type de site, mais sans pouvoir faire grand-chose, faute d’aspérité au regard du droit. Autre exemple, le RGPD : le site annonce qu’il le respecte.
Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/sante-numerique/choisissez-votre-medicament-prefere-sur-ce-site-medecine-et-commerce
L’ANSM approuve la substitution du ranibizumab et de l’aflibercept
Dans le cadre du comité scientifique temporaire sur les « conditions de mise en œuvre de la substitution des médicaments biologiques similaires », l’Agence nationale de sécurité du médicament a publié un premier avis sur les modalités de substitution au sein des groupes de médicaments biologiques similaires ranibizumab et aflibercept. Important : cet avis ne vaut pas substitution automatique pour ces groupes biosimilaires. L’avis de l’ANSM est transmis au ministère de la Santé. Charge à lui de publier un arrêté ministériel s’il souhaite mettre en place cette substitution.
« Pharmacien, le moins connu des métiers connus » – Une 2ème année de campagne pour faire connaître la diversité des métiers de la pharmacie !
Pour la 2ème année consécutive, l’Ordre des pharmaciens lance une campagne intitulée “Pharmacien, le moins connu des métiers connus”, destinée à encourager collégiens, lycéens et étudiants à choisir ou poursuivre leur cursus en pharmacie et à découvrir la diversité de nos métiers. Cette nouvelle édition, qui repose sur le slogan «Pharmacien, le moins connu des métiers connus », a pour objectif, d’aller au plus près des jeunes par des événements sur le terrain mais aussi le renforcement d’actions digitales dédiées favorisant la viralité. En 2024, la campagne prend un nouveau tournant avec la sortie d’un film centré sur les interrogations d’un étudiant en deuxième année de pharmacie qui soulève les questions les plus fréquentes des jeunes et de leurs familles.
Lien vers le communiqué de presse :
Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=MGgv9yk-dmw
Pharmazon et Google : l’affaire se réglera au tribunal
Pas de dénouement heureux attendu dans le bras de fer qui oppose Google à Pharmazon.
Le délai d’un mois que Google avait accordé à Pharmazon pour se conformer à ses nouvelles règles a pris fin et le site de vente en ligne, qui compte aujourd’hui 1 200 pharmacies partenaires en France, a une nouvelle fois l’impression d’avoir été « roulé dans la farine» par le géant du numérique. Audrey Lecoq, la présidente de Pharmazon, va tenter un référé en justice contre Google, car la survie de sa plateforme de vente en ligne en dépend.
Lien vers le post :
Tramadol et codéine devront être prescrits sur une ordonnance sécurisée dès le 1er décembre
Tramadol et codéine sont des médicaments opioïdes. Les risques de mésusage, de dépendance, d’abus et de surdosage qui leur sont associés sont importants. Afin de mieux sécuriser leur utilisation et réduire ces risques, l’ANSM prend les mesures suivantes :
À compter du 1er décembre 2024, les médicaments contenant du tramadol ou de la codéine devront être prescrits avec une ordonnance sécurisée. Le dosage, la posologie et la durée du traitement devront être rédigées en toutes lettres. La dispensation ne pourra se faire que sur présentation d’une ordonnance sécurisée. La durée de validité des ordonnances de médicaments contenant de la codéine sera réduite à trois mois, comme pour le tramadol. Une nouvelle ordonnance sera nécessaire pour prolonger le traitement. Les prescriptions établies avant le 1er décembre demeureront valables jusqu’à leur terme. Ces médicaments doivent être délivrés par les pharmaciens dans les plus petits conditionnements possibles, adaptés à la prescription. Ces mesures concernent également la dihydrocodéine.
Source : Ordre des pharmaciens.
Ilan Rakotondrainy, président de l’Anepf : « Être moteur dans l’évolution des études peut transformer notre profession »
A 24 ans, Ilan Rakotondrainy, étudiant en 5e année de pharmacie à Bordeaux, a été élu à la présidence de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France, le 7 juillet dernier. Ilan Rakotondrainy a déjà en tête les grands axes à mener au sein de l’Anepf. « Nous souhaitons exploiter les résultats du “Grand Entretien”, une enquête étendue à l’ensemble des étudiants en pharmacie, dont l’analyse est quasi terminée. Parmi les sujets : l’enseignement supérieur et les affaires sociales, qu’il s’agisse des disparités géographiques, des stages ou encore de la précarité étudiante », énumère-t-il. Autre piste : la promotion de la pharmacie et des études, en partenariat avec l’Ordre national des pharmaciens. « Notre objectif sera de toucher un public le plus large possible : collégiens, lycéens, mais aussi parents, qui ont un grand rôle dans l’orientation. D’où l’importance d’impliquer les professionnels dans cette action. » Le bureau de l’Anepf a par ailleurs créé un nouveau poste consacré à la lutte contre les inégalités sociales. Objectif : se concentrer sur les problématiques de précarité étudiante, comme les questions alimentaires et de logement.
Enfin, l’association continue à suivre la réforme du 3e cycle.
Source : le moniteur des pharmacies.
Lien vers les priorités de l’ANEPF : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2024/09/CdP-Nomination-ministe%CC%81rielle.pdf
“On peut devenir centenaire en buvant 4 cafés par jour” : l’Inserm démonte les fake news médicales
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a lancé une campagne d’affichage pour lutter contre la désinformation en matière de santé. “Un smoothie carotte peut remplacer votre crème solaire”, “on peut devenir centenaire en buvant 4 cafés par jour”, “les myrtilles sont le meilleur remède contre les migraines”… La campagne d’affichage que l’Inserm déploie dans le métro, les grandes gares et les pharmacies jusqu’au milieu du mois d’octobre vise à sensibiliser le grand public à l’importance de s’informer auprès de sources scientifiques vérifiées.
Pour en savoir plus : https://presse.inserm.fr/mettre-en-garde-contre-les-fausses-informations-la-nouvelle-campagne-de-linserm/69105/
Le Leem ouvert au délistage
Le syndicat des laboratoires pharmaceutiques propose d’augmenter la liste des spécialités accessibles sans ordonnance. C’est une proposition inédite de la part des Entreprises du médicament (Leem). Dans l’attente d’un PLFSS en retard et dont on ne connaît pas encore la teneur, la conférence de rentrée du syndicat des industriels du médicament s’est, cette année, centrée sur des propositions permettant de faire des économies dans le champ du médicament. L’idée, comme l’a explicité Jean-François Brochard, président de la commission Financement et Régulation du Leem ainsi que de Roche Pharma France, est de fournir des pistes à l’État concernant des sources d’économies potentielles en contrepartie, notamment, d’une baisse significative du montant de la clause de sauvegarde : « Nous avons une exigence vis-à-vis de la clause de sauvegarde car il en va de l’équilibre du système, […] tout en étant lucides quant à la fragilité des financements publics. Nous faisons donc une proposition d’un plan d’économie de 1,1 milliard d’euros par an. » Mais qui dit délistage ne dit pas forcément déremboursement. Une nuance de taille sur laquelle a insisté Thierry Hulot, Président du Leem, qui est également PDG de Merck en France : « Ce qui prime, c’est la démographie sanitaire : certains patients sont en capacité de mettre les quelques euros qui ne leur seront pas remboursés, d’autre pas. Il faut donc que certains médicaments soient délistés mais pas déremboursés. »
Lien vers l’article : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/le-leem-ouvert-au-delistage
Olivier Véran se lance dans le conseil et le lobbying
Selon La Lettre, Olivier Véran a créé le 5 août dernier un cabinet de conseil afin de vendre son carnet d’adresses à des sociétés. Les statuts de la société comprennent le conseil en “innovation”, en “stratégie” et en “communication”, mais également la “mise en relation”, la “publicité”, les “relations publiques” et la “participation à des conférences”. Cette reconversion a été autorisée le 3 septembre dernier par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). De même que sa nomination au conseil d’administration de l’enseigne française d’optique, Lunettes pour tous, ainsi qu’au comité stratégique de DrugOptimal, un laboratoire de recherche qui propose un logiciel d’aide à l’administration médicamenteuse.
Source : egora.
“Aller plus loin dans la complémentarité” : les mutuelles appellent au déploiement d’équipes de soins traitantes
La Mutualité française a avancé, le mardi 24 septembre, plusieurs mesures pour réformer le système de santé. Face à la raréfaction du temps médical, les mutuelles ont notamment plaidé pour le développement d’équipes de soins traitantes, constituées d’un médecin et de paramédicaux. Alors que près de neuf Français sur dix vivent dans un désert médical, et que six millions n’ont pas de médecin traitant, le parcours de soins doit être repensé autour d’une “équipe de soins traitante”, “constituée par le patient ou proposée à l’échelle du territoire”, estiment les mutuelles. Organisée autour d’un généraliste ou spécialiste, cette équipe doit s’appuyer sur un assistant médical, et inclure au moins un infirmier et un pharmacien. “Nous devons continuer d’aller plus loin dans la complémentarité entre les professionnels de santé”, selon la Mutualité française. Une évolution nécessaire “pour maintenir l’accès aux soins partout, pour tous”, écrit-elle, ce mardi. En effet, 62% des Français déclarent avoir dû renoncer à des soins de santé au cours des 12 derniers mois, principalement en raison des délais d’attente (53%) ; 68 % considèrent qu’il faut totalement réorganiser notre système de santé.
Source : egora.
Le CEPS veut diminuer les tarifs de l’orthopédie : l’USPO alerte sur la fin du Made In France
Au journal officiel du 21 septembre 2024 a été publié l’avis de projet relatif aux tarifs et aux prix limites de vente (PLV) au public en euros TTC des bandages herniaires, des orthèses élastiques de contention des membres, des ceintures médico-chirurgicales et des corsets orthopédiques en tissu armé. Dans cet avis, le CEPS publie sa volonté de baisser de 2% les prix au 1er novembre 2024 et de nouveau de 2% au 1er novembre 2025. L’USPO alerte les autorités sur les risques et conséquences potentielles :
- Fragilisation d’une industrie « made in France »
- Augmentation des dépenses de l’assurance maladie : augmentation du renouvellement lié à la baisse de qualité, augmentation des hospitalisations liées à une moins bonne observance.
- Augmentation du reste à charge pour les patients
- Diminution de l’accès lié à la fragilisation du réseau officinal et de leur stock
Source : USPO.
L’idée d’une modernisation des cartes de mutuelle pour éviter les indus
Moderniser les cartes de mutuelles et les systèmes d’information avec les organismes complémentaires, créer une C2S pour les séniors et ne plus prendre en charge les « médecines douces » sont quelques-unes des pistes proposées par le Sénat pour que le système des complémentaires santé soit, au final, moins coûteux pour tout le monde.
Lien vers l’article :
PLFSS-fantôme : quelles menaces pour l’officine ?
Dans un texte d’opinion publié sur son site ce jour, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) s’inquiète du retard pris par le PLFSS 2025 et des baisses de prix record déjà à l’œuvre en 2024 sur les médicaments. « On voit mal comment sera financée l’intention louable du Gouvernement Barnier de donner la priorité à la santé, car tous les compteurs sont dans le rouge : le déficit de l’Assurance maladie sera « vraisemblablement » plus élevé que les 11,4 milliards d’euros attendus en 2024, dixit le directeur de la Cnam Thomas Fatôme sur France Info. Une fois de plus, le couperet risque de s’abattre sur le poste médicament, dont dépend près de 76,8 % de l’activité officinale en valeur. »
Lien vers l’article :
https://www.unpf.eu/actualites/actualites/plfss-fantome-quelles-menaces-pour-lofficine
Pessaires : inscription au remboursement
Le Journal officiel du 21 septembre 2024 inscrit les pessaires sur la liste des produits et prestations remboursables, au sein des « Dispositifs médicaux pour traitements, aides, à la vie, aliments et pansements » (titre 1, chapitre 1, section 4, sous-section 2). Ces dispositifs médicaux intravaginaux invasifs destinés à soutenir les organes pelviens sont remboursés dans deux indications :
-le prolapsus génital, quel que soit le stade,
– l’incontinence urinaire d’effort, en particulier lorsqu’il existe un prolapsus associé, pour les patientes à très haut risque chirurgical ou qui refusent la chirurgie ou en solution d’attente avant une chirurgie. Le tarif comme le prix limite de vente au public sont fixés à 45,84 € TTC. Le renouvellement d’un pessaire est possible tous les 2 ans, sauf si celui-ci est hors d’usage, reconnu irréparable ou inadapté à la patiente.
Source : le moniteur des pharmacies.
Un an dans un désert pour les jeunes médecins ? Une nouvelle proposition de loi déposée à l’Assemblée
La députée de la Mayenne, Géraldine Bannier, a mis sur la table de l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à instaurer une année obligatoire dans un désert pour les jeunes médecins. Ce projet concerne les généralistes et les autres spécialistes.
Lien vers l’article :
CHIFFRES
134.639 cas de coqueluche et 35 décès ont été rapportés en France depuis le début de l’année. Des chiffres inédits qui seraient liés en partie, selon une étude de l’Institut Pasteur, aux modifications de la bactérie Bordetella pertussis, à l’origine de la maladie.
Les prix des contrats d’assurance devraient une nouvelle fois augmenter plus vite que l’inflation, l’an prochain. Les hausses des complémentaires santé devraient être de 6% à 8% en moyenne au 1er janvier 2025, note Le Figaro, en citant des chiffres de Facts & Figures. “Le fait majeur est lié à la hausse significative des tarifs des consultations médicales actée entre l’Assurance-maladie et les médecins libéraux”, pointe Cyrille Chartier-Kastler. À partir de décembre, la consultation chez un médecin généraliste passera ainsi de 26,50 € à 30 €. “Or, les taux de prise en charge de ces consultations par le régime obligatoire restent inchangés: à 70% pour la médecine de ville.”
Le Premier ministre Michel Barnier a mis en avant, dimanche soir, au 20 heures de France 2, sa sensibilité à la santé mentale, en soulignant sa dimension personnelle, familiale, à cette cause. Sa mère a été “pendant 35 ans présidente en Savoie” de l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques. Dans une chronique, Libération déplore en revanche le manque d’attention du nouveau gouvernement envers le handicap, qui ne dispose pas de ministère. “On nous parlait d’un héritage des Jeux. Il aura vite été enterré”, déplore le Collectif handicaps, qui regroupe 54 associations.
En 10 ans, près de 2 000 officines ont déjà disparu du territoire. Cette tendance s’est accélérée en 2023 et continue de se détériorer en 2024 : plusieurs dizaines ferment chaque mois. Source : USPO.
Les pénuries de médicaments ont été multipliées par 30 en 10 ans ! Chaque semaine, les pharmaciens passent en moyenne 6 à 12h pour gérer ces ruptures et trouver des solutions alternatives pour le traitement de leurs patients. Source : USPO.
1.800 : c’est, en euros, le reste à charge annuel des patients atteints de migraines sévères, selon les chiffres rendus publics par l’association La Voix des migraineux, dans le cadre du 4e Sommet francophone de la migraine qui s’est tenu le 14 septembre.
Les prospectives sur la pharmacie d’officine font état d’une augmentation de marge de 2 % par an. « Pour l’instant nous les atteignons et la marge sera probablement améliorée l’année prochaine par l’introduction à notre activité – nous l’espérons – des biosimilaires et des remises afférentes. » Source : Philippe Besset dans le Pharmacien de France.
69% des pharmaciens ont du mal à recruter du personnel. Source : sondage du quotidien du pharmacien.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) prononce 8 millions d’euros de sanctions financières à l’encontre de 11 laboratoires pharmaceutiques qui n’ont pas respecté leurs 4 mois de stock de sécurité de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur à risque élevé de ruptures. Le premier laboratoire visé est Biogaran, pour non-respect des stocks de sept médicaments, dont l’irbésartan (traitement de l’hypertension artérielle) et de la sertraline (antidépresseur). Il doit payer plus de 4 millions d’€, précise Le Parisien. Le laboratoire Sandoz écope de son côté d’une sanction de 1,4 million d’€ pour neuf références. Trois autres laboratoires ont également reçu de fortes amendes: Viatris (800.000 €), Sanofi (551.000 €) et le tchèque Zentiva (170.000 €). Les six autres groupes pharmaceutiques visés (GSK, Leo Pharma, Arrow, Teva, Provepharm et Medac) récoltent quant à eux des amendes aux montants plus modestes, s’échelonnant de 12.000 à 146.000 €. Le Leem (Les entreprises du médicament) s’indigne du ton accusateur de l’ANSM envers les industriels du médicament. Source : le quotidien du pharmacien.
Six lots d’amoxicilline/acide clavulanique 100 mg/12,5 mg par ml en flacon des laboratoires Zentiva et Biogaran ont été retirés du marché en raison d’un défaut d’étanchéité de l’opercule, mal scellé, a alerté l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) le 23 septembre. Un défaut facile à détecter à l’œil nu : les poudres, habituellement blanches ou blanc cassé, peuvent avoir changé de couleur (brun jaunâtre). Source : le quotidien du pharmacien.
« On compte au total 26 169 communes sans médecin et 26 932 autres sans pharmacie sur le territoire. Pire : 25 287 communes, soit 72 % des 35 083 communes françaises, ne disposent ni de pharmacie, ni de médecin. Un chiffre très inquiétant sur l’accès à la santé en France », conclut le bureau d’études, La longue vue, insistant sur le fait que ces communes sont situées hors des métropoles et des zones urbaines, « ce qui démontre bien la désertification médicale actuelle en France, qui ne cesse de s’agrandir ».
25 000 femmes en France sont victimes chaque année d’un arrêt cardiaque, indique le fonds de dotation Agir pour le cœur des femmes, dans une campagne de sensibilisation. “Quand il survient en dehors de l’hôpital, les femmes ont un risque de décès deux fois plus élevé que les hommes”, ajoute le fonds.
La proportion de Français qui considèrent que le risque d’être contaminé par le virus du sida n’est pas important a presque triplé, passant de 14% en 1988 à 40% aujourd’hui, selon une enquête dévoilée ce mercredi par l’association Aides. Ce phénomène, inquiétant pour la prévention et le recours au dépistage, est particulièrement marqué chez les 18-24 ans, qui sont plus de 51% à considérer le risque comme faible, note Libération. La France est pourtant loin de l’objectif “zéro contamination” qu’elle s’est fixé pour 2030. Selon Santé publique France (SPF), on compte toujours 5.000 à 6.000 personnes qui chaque année découvrent leur séropositivité.
16 % des Français sont encore mal à l’aise à l’idée de côtoyer une personne séropositive, selon un sondage de l’association Aides, qui dénonce cette “sérophobie”.
Selon l’OMS, entre 2014 et 2022, la proportion d’adolescents ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport est passée de 70 à 61 % chez les garçons et de 63 à 57 % chez les filles. Concernant l’utilisation de la pilule contraceptive, environ 26 % des jeunes déclarent y avoir eu recours, eux ou leur partenaire, lors de leur dernier rapport sexuel. Enfin, un tiers des adolescents interrogés avoue n’avoir utilisé ni préservatif ni pilule contraceptive lors de leur dernier rapport, chiffre qui n’a pratiquement pas évolué depuis 2018.
L’OMS sonne une nouvelle fois l’alerte contre les réseaux sociaux. Selon une étude menée en 2022, 11% des adolescents montrent des signes d’utilisation problématique et présentent des symptômes similaires à ceux de l’addiction: incapacité à contrôler son utilisation, sensation de manque, abandon d’autres activités… Ils étaient 7% quatre ans auparavant. “Nous avons besoin d’une action immédiate et soutenue pour aider les adolescents à mettre fin à l’utilisation potentiellement préjudiciable des médias sociaux, dont il a été démontré qu’elle mène à la dépression, au harcèlement, à l’anxiété et à des résultats scolaires médiocres”, indique le directeur Europe de l’OMS, Hans Kluge. Autre source d’inquiétude, les jeux en ligne, qui concernent quotidiennement un tiers des adolescents, dont 22% jouent au moins quatre heures. Sur toute la cohorte, 12% des adolescents ont un comportement problématique face au jeu (16% des garçons et 7% des filles).
Chaque année, les biosimilaires pourraient rapporter entre 200 et 300 millions d’euros. Une manne, à l’heure où l’économie officinale vacille : les marges ont chuté de 5 % entre 2023 et 2024, et les génériques – bien que représentant toujours 30 % du résultat net d’une officine – rapportent de moins en moins. Autre argument en faveur de la substitution, la multiplicité des fournisseurs pour une même molécule. Résultat ? Le risque de rupture est largement diminué. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/biosimilaires-feront-ils-muter-l-adn-de-l-officine.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu
En France, 7 millions de personnes sont sourdes ou malentendantes. En cas d’urgence, les personnes ne pouvant pas téléphoner sont dans l’incapacité de contacter les secours. Pour répondre à cette problématique, le numéro d’urgence 114 a été créé par les ministères de la Santé et de l’intérieur et piloté par le CHU Alpes-Grenoble, pour permettre la prise en charge des personnes sourdes, sourdaveugles, malentendantes et aphasiques. Disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et gratuit, le 114 est joignable grâce au dispositif de Conversation Totale (visio, texte, voix, images) depuis l’application mobile “Urgence 114”, le site internet urgence114.fr ou par échanges sms avec 114 en destinataire. Seulement 15 % des Français et une personne concernée sur cinq connaît le 114. Source : FSPF.
Santé publique France observe une intensification de la circulation de la Covid-19. La semaine du 16 au 22 septembre, “l’ensemble des indicateurs tous âges confondus était en augmentation en ville et à l’hôpital”, a indiqué l’agence dans son bulletin hebdomadaire. “Cette hausse était portée par les adultes, et plus particulièrement ceux de 65 ans et plus”, a précisé SPF. Chez les 65 ans et plus, il y a ainsi eu 1.013 hospitalisations après passage aux urgences pour Covid ou suspicion de Covid, soit 2,9% des hospitalisations après passage aux urgences dans cette classe d’âge, contre 1,7% une semaine plus tôt. Source : Le Figaro.
77% des Français ont des difficultés à avoir un rendez-vous avec un médecin spécialiste et 38% avec un généraliste. Et 85% de nos concitoyens pensent que le reste à charge va augmenter à l’avenir. Source : Odaxa/Mutualité française. Lien vers le sondage : https://www.odoxa.fr/wp-content/uploads/2024/09/Odoxa-pour-la-Mutualite-Francaise-Septembre-2024.pdf
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a annoncé le 23 septembre avoir sélectionné plusieurs entreprises dont Docaposte, filiale numérique du groupe La Poste, afin de bénéficier d’un accompagnement renforcé sur les six prochains mois concernant la réglementation relative à la protection des données. Docaposte conçoit la plateforme d’intelligence artificielle (IA) générative Dalvia Santé, rappelle-t-on. Source : tic santé.
Dans son panorama 2024 publié jeudi, l’Institut national du cancer (Inca) recense 433.000 nouveaux cas diagnostiqués l’an dernier en France, où l’incidence des cancers est en forte hausse. Responsables de plus de 162.400 morts chaque année, les cancers sont la première cause de décès chez les hommes et la deuxième chez les femmes après les maladies cardio-vasculaires. Ces dernières sont d’ailleurs touchées par “une augmentation préoccupante” des cancers du poumon et du pancréas, respectivement de 4,3% et 2,1% par an. Facteur majeur de cette tendance: la consommation de tabac, “commencée dans les années 1970-1980 chez les femmes”, plus tard que chez les hommes, note Libération. Chez les hommes, les cancers les plus mortels sont celui du poumon (plus de 20.000 décès en 2021), le cancer colorectal (9.000) et celui de la prostate (9.200); chez les femmes, celui du sein (12.600 décès), du poumon (près de 10.000) et le cancer colorectal également (8.000 décès) sont les plus mortels.
L’autorité indienne de réglementation des médicaments a constaté que plus de 50 médicaments, dont certains lots d’antiacides et de paracétamol largement utilisés, n’étaient pas conformes aux normes ou étaient des contrefaçons, selon des documents gouvernementaux. Des lots contrefaits ou “fallacieux” du médicament Pulmosil® de Sun, utilisé pour traiter l’hypertension artérielle dans les poumons, et du médicament antihypertenseur Telma H® de Glenmark Pharmaceuticals, entre autres, ont été notifiés par les entreprises à l’autorité de régulation et font l’objet d’une enquête.
La DREES publie une étude sur les recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), dont le nombre poursuit sa hausse en 2023 : 16,8 pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans contre 16,2 ‰ en 2022. Cette même année, 1 262 forfaits avec délivrance en pharmacie ont été enregistrés.
Les pharmaciens sont invités, au même titre que les autres professionnels de santé, à participer à la Semaine nationale de la dénutrition, une maladie qui touche 2 millions de personnes en France, de la personne âgée en perte d’autonomie à l’enfant en situation de handicap. Pour en savoir plus : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/impliquez-vous-dans-la-semaine-nationale-de-la-denutrition?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240927%5D&utm_content=20240927&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph
Huit anciens ministres de la Santé défendent l’aide médicale d’État. Aurélien Rousseau, Roselyne Bachelot, François Braun, Agnès Buzyn, Agnès Firmin Le Bodo, Marisol Touraine, Frédéric Valletoux et Olivier Véran appellent dans une tribune à maintenir l’aide médicale d’État, affirmant que sa restriction ou sa suppression aurait « des conséquences sanitaires, humaines, sociales et économiques inacceptables ». Source : le quotidien du pharmacien.
Il n’y a pas qu’en France que les officines sont en difficulté. Au Royaume-Uni, l’Association nationale des pharmacies (NPA) qui représente quelque 6000 pharmacies communautaires dans le pays, mène une campagne intitulée #saveourpharmacies. L’association rappelle que 436 officines ont fermé en 2023, soit plus d’une par jour en moyenne. La charge de travail est de plus en plus élevée, la profession est confrontée à des pénuries de personnel, et le financement gouvernemental a chuté de 40 % depuis 2015-2016.
Avec 87 % des Français aujourd’hui équipés d’un smartphone, l’utilisation d’une application carte Vitale (appelée « appli carte Vitale ») trouve tout son sens. Elle permettra au pharmacien de diminuer le nombre de dossiers sans carte Vitale, d’optimiser les délais de remboursement, et de gagner du temps… Source : le quotidien du pharmacien.
96% des biologistes médicaux ont fermé leurs portes entre vendredi 20 septembre et lundi 23 septembre inclus. Source : mouvement de l’Intersyndicale de la biologie médicale.
GROUPEMENTS
PharmaVie fête les 25 ans de sa gamme nutrition
PharmaVie célèbre les 25 ans de sa gamme Nutri PharmaVie en lançant une opération spéciale du 1er au 15 octobre 2024. À cette occasion, les patients pourront bénéficier d’une remise de 25 % sur une sélection de 10 produits. Source : le quotidien du pharmacien.
100 % de nouvelles missions dans 100 % des pharmacies
Permettre à tous les pharmaciens de réaliser 100 % des nouvelles missions en leur proposant un panel de prestations à la carte est l’ambition du groupe Univers santé, affichée par son président, Daniel Buchinger, lors du séminaire organisé les 14 et 15 septembre à l’hôtel Nhow, à Marseille.
Pharmabest s’associe avec l’institut Curie à l’occasion d’Octobre rose
Le groupement Pharmabest, qui organise depuis plusieurs années des actions lors du mois d’Octobre rose, devient partenaire de l’institut Curie. Durant tout le mois d’octobre, une édition spéciale de son gel douche fleur de sakura, aux couleurs du partenariat, sera mise en vente au profit de l’institut Curie. Pour chaque vente de flacon, 1 euro sera reversé à l’institut Curie.
Source : le quotidien du pharmacien.
La prévention en tête d’affiche chez Pharmactiv pour la rentrée
Suite à l’élargissement des compétences vaccinales des pharmaciens, Pharmactiv place la vaccination au centre de ses « RDV Santé » 2024. Outre la formation des équipes officinales, le groupement met l’accent sur la prévention via des campagnes de sensibilisation et des entretiens personnalisés à destination des patients. Ainsi, en septembre, ce sont les sujets de la contraception, des infections sexuellement transmissibles et du consentement qui sont abordés, avec une trousse « Ma première contraception », qui contient des préservatifs ainsi que des dépliants de sensibilisation à destination des parents et des adolescents.
Source : le quotidien du pharmacien.
AILLEURS
Canada : Le Québec envisage une expérimentation du remboursement des traitements de l’obésité auprès de 1.000 patients.
Le projet pilote, proposé par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), serait réalisé sur une période de deux ans. En plus des traitements, les personnes incluses bénéficieraient d’une prise en charge interdisciplinaire. Le projet vise ainsi à évaluer la faisabilité, les retombées et les enjeux liés à l’usage ciblé de la pharmacothérapie pour traiter l’obésité au sein de trois centres d’expertise québécois. Le ministre de la Santé ne s’est toutefois pas encore prononcé. “Nous avons eu l’occasion de prendre connaissance du rapport de l’INESSS et son analyse est déjà en cours. Les discussions se poursuivent actuellement, nous ferons une annonce au moment opportun.”
Lien vers l’article : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2104839/obesite-ozempic-gratuits-dube-caq