Actualités du 24 au 28 octobre 2022

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Pénurie de paracétamol : François Braun remercie les pharmaciens

Invité sur BFMTV, dimanche 23 octobre, François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, a répondu à plusieurs questions dont l’une sur la pénurie de paracétamol. « Le paracétamol est un médicament important dans la vie des Français. […] Cela fait plusieurs mois qu’on a des difficultés pour certains dosages ou certaines formes. Mais, on a quand même une masse de paracétamol suffisante, a déclaré le ministre. Il y a un rôle d’anticipation et je remercie les pharmaciens qui sont dans ce rôle en disant aux patients si vous n’avez pas d’ordonnance, cela ne sert à rien de faire du stock, on va vous donner deux boîtes, c’est suffisant pour répondre au besoin immédiat. » Et d’ajouter : « Les industriels nous disent que dans quelques semaines, cela sera réglé, il n’y aura plus d’inquiétude ». Le sujet des économies sur le médicament a également été abordé, notamment le déremboursement des médicaments, une allusion à l’article 30 et aux appels d’offres, mesure qualifiée de « floue » par l’une des journalistes présentes. « C’est flou parce qu’il n’y a pas de substance derrière, a rétorqué François Braun. […] Il y a des économies à faire sur les médicaments, car c’est un secteur qui est en très forte progression, plus fort que les engagements du président de la République qui garantissait déjà aux industriels une progression en termes de revenus. Ils vont participer à l’effort comme tout le monde ». Le ministre a précisé : « Il n’y a pas de discussion aujourd’hui pour savoir quels médicaments on va dérembourser. Il y a des discussions avec les entreprises du médicament pour voir comment on atteint cet objectif d’économies ».

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les laboratoires rassurent sur une possible pénurie de paracétamol

Les laboratoires ont voulu rassurer, affirmant qu’aucune pénurie n’était à craindre. « Nous avons observé une hausse de la consommation de paracétamol avec les premiers rhumes et l’arrivée de l’hiver, même si ce dernier est encore relativement chaud. De notre côté, il n’y a pas de problème d’approvisionnement ou de rupture, y compris sur les médicaments de paracétamol en pédiatrie. Les usines tournent à plein régime », a déclaré Sanofi au « Quotidien ». Quant au groupe UPSA, il a déclaré n’avoir constaté aucun état de pénurie, affirmant avoir plus d’un mois de stock disponible en pharmacie en moyenne pour Dafalgan et Efferalgan. Du côté des grossistes-répartiteurs, un frémissement se fait néanmoins sentir. Phœnix Pharma France a constaté « des ventes stables, mais avec des demandes deux à trois fois plus élevées que l’année dernière, desquelles résultent des débuts de tensions sur les conditionnements, notamment pédiatriques. »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Opposés au PLFSS 2023, les biologistes vont suspendre l’alimentation du fichier Sidep

Dénonçant la baisse de leurs tarifs prévue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023, l’Alliance de la biologie médicale a annoncé suspendre dès ce jeudi 27 octobre la transmission des données de dépistage du Covid sur la plateforme Sidep. Interrogé par l’AFP, le porte-parole de l’alliance, Alain Le Meur, précise que les biologistes sont prêts à se mettre en grève si le Gouvernement « ne [les] comprend pas ».

Source : egora.

 

Le logiciel LGPI change de nom et devient id.

La société Pharmagest a dévoilé jeudi 20 octobre la nouvelle version de son logiciel LGPI. En le dotant d’une nouvelle interface et d’un nouveau nom, id., l’entreprise cherche à respecter les directives du Ségur, notamment pour une « meilleure prise en charge des patients grâce au partage sécurisé de leurs données », précise le ministère de la Santé et de la Prévention sur leur site web. L’outil est d’ores et déjà disponible dans les officines.

Lien vers l’article : https://www.revuepharma.fr/2022/10/le-logiciel-lgpi-de-pharmagest-change-de-nom-et-devient-id/

 

Dispensation protocolisée : reprise de service en attendant mieux

Les protocoles de délégation entre médecins et pharmaciens mis en place cet été pour la prise en charge de soins non programmés et dans les situations d’urgence pour quatre pathologies (cystite, angine, varicelle, allergies saisonnières) ont pris fin le 30 septembre dernier. Cette dispensation protocolisée n’a pas été très utilisée par les pharmaciens, faute de médecins délégants. Une circulaire ministérielle a été cependant adressée aux agences régionales de santé (ARS) et donne la consigne de ne pas interrompre ce qui a été fait pendant l’été. A cet effet, « une mesure transitoire va être prise, a annoncé le 14 octobre Guillaume Racle, conseiller économie et offre de santé à l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Elle autorise les pharmaciens d’officine et les infirmier(e)s faisant partie d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) et engagés dans le dispositif cet été, à pouvoir le reprendre », précise-t-il. Les pharmaciens qui ne sont pas dans ce cas de figure devront, quant à eux, attendre la promulgation de l’élargissement des protocoles pour pouvoir se les approprier.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

L’Ordre des pharmaciens crée une nouvelle commission dédiée aux nouveaux inscrits

L’objectif est notamment de recueillir les problématiques et préoccupations du terrain ainsi que la voix des nouveaux inscrits.

Ses objectifs :

  • Recueillir les problématiques et préoccupations du terrain ainsi que la voix des nouveaux inscrits.
  • Traiter les sujets liés à l’orientation et à la reconversion professionnelle en s’intéressant particulièrement aux questions de la formation et de la  compétence professionnelle se faisant dans un environnement pharmaceutique en constante mutation.
  • Valoriser de manière égale et transversale, tous les métiers de la pharmacie.
  • Rappeler et promouvoir les droits et les devoirs des pharmaciens tout au long de  leur parcours professionnel, mais aussi mieux faire connaître les missions de l’Ordre en les rendant plus visibles.

Pour en savoir plus : https://www.linkedin.com/posts/ordre-national-des-pharmaciens_lancement-de-la-commission-nouveaux-inscrits-activity-6988852602905985024-UUNo?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

 

L’assurance maladie lance un podcast sur le numérique en santé

L’Assurance Maladie lance « De l’autre côté de l’écran », un podcast national pédagogique inspiré du cinéma, sur les enjeux de la transformation numérique du système de santé. Ce podcast de cinq épisodes au total s’adresse à toutes celles et ceux qui ont envie de comprendre les multiples facettes du numérique en santé, grand public comme professionnels de santé. Le premier épisode, intitulé « Les aventuriers du système de santé » en référence à l’univers du film d’aventure, fait dialoguer Thomas Fatôme, directeur général de la Cnam et Dominique Pon, délégué ministériel au numérique en santé au moment de l’enregistrement, pour raconter l’aventure collective du numérique en santé. Le second épisode, « Au service secret de la e-santé », fait référence à la filmographie de James Bond. Dominique Martin, médecin-conseil national de l’Assurance Maladie et Stéphane Oustric, délégué général aux données de santé et au numérique au Conseil national de l’ordre des médecins, y analysent la transformation de la relation médecin/patient à l’heure du numérique. Trois autres épisodes suivront : la régulation des données en novembre, la lutte contre l’illectronisme en décembre et l’ouverture des données en janvier 2023.

Sources : pharm e-news, assurance maladie.

 

Fraude aux médicaments onéreux : mise en place d’un contrôle renforcé par les pharmaciens

Les médicaments onéreux sont l’objet de trafics de plus en plus nombreux, notamment de réseaux organisés cherchant à revendre à l’étranger certains médicaments anticancéreux ou antihépatiques onéreux. C’est pourquoi, dans le cadre de la dispensation de médicaments onéreux, une mesure renforçant les missions de vérification du pharmacien est mise en place avec la nouvelle convention depuis le 24 octobre. Lorsqu’un patient présente une ordonnance pour la délivrance d’un médicament d’un prix unitaire public TTC de plus de 300 €, le pharmacien procède à un contrôle renforcé de l’authenticité de l’ordonnance, notamment en mobilisant l’ensemble des informations dont il dispose sur le patient ou sur son parcours de prise en charge : par exemple au moyen des informations disponibles dans l’historique de remboursement ou dans le dossier pharmaceutique ou dans le dossier numérique du patient sur Mon espace santé (si le patient a autorisé les professionnels de santé à y accéder).

Pour en savoir plus : https://www.ameli.fr/paris/pharmacien/exercice-professionnel/delivrance-produits-sante/regles-delivrance-prise-charge/fraude-medicaments-onereux-controle-renforce

 

Lutte contre la fraude : une marche à suivre incompréhensible, selon l’USPO

L’assurance-maladie a envoyé le 25 octobre un mail détaillant la procédure à suivre concernant le contrôle des ordonnances pour les médicaments chers (plus de 300 euros TTC). Un document « incompréhensible » selon l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) qui a reçu plusieurs signalements de pharmaciens perplexes sur la mise en œuvre de cette mesure.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/lutte-contre-la-fraude-une-marche-suivre-incomprehensible-selon-luspo

 

Répertoire des génériques : nouveaux groupes inscrits

Deux nouveaux groupes concernant des spécialités disponibles à l’officine font leur entrée au Répertoire des génériques :

  • le lapatinib 250 mg en comprimé pelliculé, avec pour spécialité de référence Tyverb ;
  • le cholécaliférol 50 000 UI en solution buvable en ampoule, dont le princeps est ZymaD 50 000 UI. Tous les dosages de Zyma D figurent ainsi au Répertoire.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Tests antigéniques et vaccination anti-Covid-19 : des factures « dégradées » rejetées

Dans certains départements, des factures « dégradées » (sans carte Vitale) de vaccination anti-Covid-19 et de réalisation de tests antigéniques sont rejetés par certaines caisses primaires d’assurance maladie (CPAM). Le point a été abordé lors de la Commission technique paritaire permanente nationale (CTPPN) du 21 octobre dernier. « Elles réclament la transmission par scannérisation d’un formulaire Cerfa signé du patient pour authentifier l’acte de vaccination ou de dépistage, là où il n’y en a pas besoin », proteste Valérian Ponsinet, président de la commission convention et systèmes d’information à la Fédération des syndicats pharmaceutiques de  France (FSPF). La Caisse nationale de l’assurance maladie s’est engagée à informer les CPAM qu’une telle pièce justificative n’est pas nécessaire pour régler les pharmaciens. La FSPF va plus loin en demandant la suppression définitive de « cet usage archaïque » du formulaire Cerfa pour toutes les facturations sans carte Vitale.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Nouvelles missions : voici les nouveaux codes actes de facturation

A compter du 1er novembre, les pharmaciens cesseront de facturer à l’Assurance maladie les tests antigéniques (TAG) et les autotests faisant l’objet d’une prise en charge auprès des populations cibles, avec le code PMR utilisé à toutes les sauces pendant la crise sanitaire liée au Covid-19. La facturation des autotests se fera dorénavant avec le code « OTO », celle de la délivrance des TAG avec le code « DTG » tandis que le code « RTG » sera utilisé lors de la facturation de la réalisation des tests. Les tarifs de ces actes sont inchangés, seule leur prise en charge diffère (70 % pour l’assurance maladie obligatoire contre 100 % auparavant).

Le 7 novembre, date officielle de l’entrée en piste de la nouvelle convention nationale pharmaceutique, coïncidera également avec l’arrivée de trois nouveaux codes-actes :

  • « EFE » pour la facturation des entretiens courts de la femme enceinte (honoraire de 5 € TTC) ;
  • « RVA » pour la facturation de la vaccination des adultes (7,50 € TTC sur présentation d’une prescription établie par un professionnel de santé autre que le pharmacien ou lorsque la délivrance du vaccin ne nécessite pas de prescription, 9,60 € TTC lorsque la personne ne dispose pas d’une telle prescription) ;
  • « VGP », code déjà utilisé pour la facturation de la vaccination antigrippale, le nouveau étant associé à la revalorisation d’acte à 7,50 € TTC (contre 6,30 € actuellement).

« Le code RVA devra être revu ou revêtir un autre acronyme quand les pharmaciens seront autorisés à faire des primovaccinations chez l’enfant, notamment la vaccination à papillomavirus humains (HPV) », souligne Valérian Ponsinet, président de la commission convention et systèmes d’information à la Fédération des syndicats pharmaceutiques de  France (FSPF).

Il manque encore à l’appel les noms des deux codes traceurs (de 0,01 € TTC) pour l’honoraire de 5 € de dépistage des infections urinaires et pour l’honoraire de 2,50 € TTC par patient (plafonné à 5 patients/jour) de dispensation à domicile, ces deux nouvelles missions étant payées sous forme de rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Doctolib fait le choix « de se recentrer sur les professionnels référencés par les autorités de santé »

Après 6 semaines de consultation et 40 acteurs rencontrés, Doctolib fait le choix de répertorier exclusivement les professionnels référencés par les autorités de santé. Concrètement, 5 700 praticiens exerçant des professions de bien-être, aujourd’hui utilisateurs de Doctolib, ont été informés qu’ils ne pourront plus bénéficier de nos services, en l’état actuel de la réglementation.

Lien vers le document : https://about.doctolib.fr/news/doctolib-fait-le-choix-de-se-recentrer-sur-les-professionnels-references-par-les-autorites-de-sante/

 

Du nouveau dans les médicaments en libre accès

La liste des médicaments en libre accès évolue et intègre de nouveaux antiseptiques, médicaments pour le rhume et les maux de gorge et traitements de l’alopécie. La liste des médicaments en libre accès intègre sept nouvelles spécialités et en retire une, selon une décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Les nouveaux médicaments en libre accès sont :

  • Amylmétacrésol/alcool dichlorobenzylique/lidocaïne Biogaran Conseil, un spray à la lidocaïne destiné à soulager les maux de gorge.
  • Borax/acide borique Biogaran Conseil, solution de lavage ophtalmique en unidoses. Ce médicament est un générique de Dacryosérum (antiseptique ophtalmique).
  • Calyptol Inhalant émulsion pour inhalation par fumigation, médicament pour le rhume.
  • Deux antiseptiques intègrent également le libre accès. Tout d’abord la spécialité Chlorhexidine/benzalkonium/alcool benzylique Biogaran Conseil 100 ml, solution pour application locale. Cette spécialité est un générique de Biseptine. Ensuite, Hexomédine 1 ‰ sol pour pulvérisation cutanée en flacon pressurisé (hexamidine).
  • Dans le traitement de l’alopécie, ce sont Minoxidil Biogaran Conseil 2 % et 5 %, solutions pour application cutanée, qui intègrent les médicaments en libre accès. Ces médicaments sont des génériques d’Alostil et Regaine 2 % et 5 %. Enfin, Papclair 5 %, gel pour application locale à base de peroxyde de benzoyle (tube 40 g), qui n’a plus d’AMM, est donc supprimé de la liste des médicaments en libre accès.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Une intelligence artificielle pour détecter les vols en officine

Pour lutter contre les vols à l’étalage, dont seulement 5 % sont détectés en surface de vente, la start-up Veesion a lancé en 2021 un outil d’intelligence artificielle permettant de repérer les comportements suspects dans les officines. En se greffant sur les caméras existantes, le logiciel analyse les gestes de la clientèle afin de délivrer une alerte, le cas échéant, sur les autres appareils connectés du commerce. « Dès réception de l’alerte, les agents de sécurité peuvent intervenir avec une preuve visuelle à l’appui », nous informe Veesion par communiqué de presse. L’intelligence artificielle permettrait de détecter 100 000 vols par mois en moyenne. Avec un panier moyen d’interpellations de l’ordre de 38 €, les pertes de chiffre d’affaires seraient en fin de compte réduites de plus de 60 % grâce à Veesion, promet la jeune entreprise. Des résultats qui semblent séduire les officines, qui sont 90 % à renouveler leur abonnement en fin d’engagement, sur les 300 pharmacies bénéficiant déjà de l’outil. D’après les clients de l’outil, les rayons les plus touchés par le vol concernent la parapharmacie, dont les marques Nuxe, Roget Gallet et La Roche Posay, la puériculture et notamment les laits en poudre et tétines, les cosmétiques de type maquillages et baumes à lèvres, ainsi que les compléments alimentaires.

Source : la revue pharma.

 

CHIFFRES

 

Après l’examen de trois motions de censure, le gouvernement d’Elisabeth Borne est toujours là ce matin. La motion de censure de la Nupes sur la troisième partie du PLFSS a été rejetée dans la nuit, avec 150 voix seulement en sa faveur. Quelques heures plus tôt, pourtant, les élus du Rassemblement national votaient la première motion de censure de la Nupes, sur le budget, à la surprise générale. Les 89 voix des troupes de Marine Le Pen n’ont évidemment pas suffi à atteindre les 289 nécessaires pour renverser le gouvernement. Mais le choix du RN, annoncé par Marine Le Pen à la tribune, a occupé l’essentiel des discussions jusque tard dans la nuit.

NOUVEAU 49.3. Elisabeth Borne a fait irruption dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 26 octobre à 23h34 afin d’engager — pour la troisième fois — la responsabilité de son gouvernement sur la partie dépenses du projet de loi de finances de la Sécurité sociale. Elle a argué du fait qu’il restait 1160 amendements à examiner et annoncé que le gouvernement avait retenu plus de 150 amendements dans le texte final. Deux motions de censure ont été déposées, en application de l’article 49, alinéa 3 de la Constitution, le jeudi 27 octobre 2022 : l’une par 89 députés (RN) et l’autre par 75 députés (LFI-NUPES).

Quatre premiers éditeurs de LGO ont reçu une autorisation de déploiement pour leur logiciel certifié Ségur numérique en santé : Win Pharma, LGPI, Léo et MSI 2000 – Actipharm. Un cinquième est dans les tuyaux : Pharmaland, a informé l’Assurance maladie lors de la Commission technique paritaire permanente nationale (CTPPN) du 21 octobre dernier.. Les bons de commande peuvent désormais partir pour les pharmaciens travaillant avec l’un de ces éditeurs de logiciel informatique.

Un peu moins de 500.000 doses de vaccins antigrippaux ont été injectées par les pharmaciens au cours des trois premiers jours de la campagne, selon les données de Pharmastat. À la date du 20 octobre, les officinaux ont délivré 1,3 million de doses, ce qui signifie qu’ils ont injecté eux-mêmes 30% des vaccins écoulés en pharmacie. « Cela a démarré plus fort que l’an dernier », se félicite Philippe Besset, président de la FSPF. « Certains patients ont récupéré les vaccins qu’ils ont commandés mais n’ont pas voulu se faire vacciner tout de suite, ils reviendront nous voir plus tard », précise-t-il.

20 % des maisons de retraite au Japon utilisaient en 2020 des robots notamment pour les aider à la surveillance des résidents et au recueil de leurs paramètres vitaux, selon la Care Work Foundation. L’État et les municipalités prévoient désormais d’apporter des subventions et d’autres aides financières pour aider les établissements à s’équiper.

L’hôpital de Corbeil-Essonnes se relève difficilement de la cyberattaque d’ampleur, qui a paralysé pendant deux mois son système informatique. Il a fallu, dans ces 110.000 m2 de salles, de chambres et de couloirs, se passer d’outils, de logiciels et de dossiers numériques, et revenir à l’ »époque d’avant » du stylo et du papier. L’activité du CH est repartie à la hausse à mesure que le système informatique a pu être restauré: avec 680 lits ouverts et 590 hospitalisations recensées, à la mi-octobre, les capacités du centre sud-francilien sont « sur la voie de la normalisation ». Source : Le Monde.

« Il manque 10% des effectifs. Nous sommes en mesure de recruter 15.000 pharmaciens », a déclaré, sur France Info, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, Philippe Besset. Pour lui, les missions de santé publique supplémentaires confiées aux officines, vaccination, dépistages, en sont les raisons principales. « Ça demande 10 minutes de plus par acte, avec par semaine des centaines de milliers d’actes en plus », explique-t-il. En dix ans, plus de 1 740 officines ont disparu sur les quelque 20 000 qui maillent le territoire national. Un phénomène qui risque de s’aggraver avec le départ à la retraite prévisible de près de 5 000 pharmaciens au cours des prochaines années.

Les arrêts de travail prescrits en téléconsultation représentent moins de 5% du total des indemnités journalières, révèle Le Monde. Quant aux abus réels, ils seraient limités.

Aqemia lève 30 millions d’euros pour inventer des médicaments. La société qui a mis au point une plateforme mêlant physique théorique et intelligence artificielle a déjà noué des partenariats avec des compagnies pharmaceutiques telles que Sanofi, Servier ou Janssen. Lien vers l’article : https://www.maddyness.com/2022/10/21/aqemia-medicaments/

55 % : c’est la proportion de pharmaciens qui ne savent pas que l’applicateur du capteur de FreeStyle Libre est un Dasri. Il doit donc à ce titre être placé dans la boîte jaune de collecte, dite « boîte à aiguilles ». En revanche, l’emballage carton, celui du capteur et le capuchon de l’applicateur doivent, eux, être déposés dans la poubelle de tri. Le lecteur FreeStyle Libre qui ne fonctionne plus est à jeter dans les containers spécifiques aux déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) des déchetteries communales. À noter enfin que Dastri est en charge de la collecte des applicateurs FreeStyle Libre, mais pas de celle des capteurs. C’est au patient de les renvoyer directement au laboratoire par lot de 26 dans les enveloppes préaffranchies fournies par Abbott.

Pfizer a annoncé que le prix de vente de son vaccin contre le Covid-19 serait multiplié par quatre l’an prochain aux États-Unis (30… à 130 dollars). Une décision qui provoque la colère des ONG et de certains responsables politiques. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/etats-unis-le-vaccin-comirnaty-passera-de-30-130-dollars-lan-prochain?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20221024%5D&utm_content=20221024&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Pour lutter contre les déserts médicaux, le gouvernement veut miser sur la délégation de tâches, pour libérer du temps médical et favoriser l’accès aux soins. Si l’Ordre des médecins a fait un pas en avant sur cette question, il reste encore beaucoup à faire pour convaincre les médecins libéraux sur le terrain. Selon une enquête en ligne réalisée par « Le Quotidien du médecin », une majorité de médecins s’oppose, encore aujourd’hui, à l’idée de voir certains actes confiés à d’autres professionnels de santé. À la question « Êtes-vous prêt à déléguer certains actes médicaux à d’autres professionnels de santé ? », 64 % des internautes ont répondu par la négative (soit 216 sur 333 réponses). Ils ne sont que 25 % à juger positivement cette évolution des pratiques (7 % des répondants, eux, ne se prononcent pas). Parmi les raisons invoquées par les médecins qui s’opposent à l’idée de voir d’autres professionnels, et notamment les pharmaciens, assumer certains actes, la peur de voir la médecine générale être dévalorisée.

Dans un contexte où 85 % des Français ont un sentiment négatif sur leur pouvoir d’achat (+ 4 % depuis juin 2022), Lidl reste l’enseigne alimentaire qui incarne le plus la lutte pour le pouvoir d’achat (avec une note de 7/10), selon un sondage OpinionWay pour Bonial. Elle devance E.Leclerc (6,6/10) et Carrefour qui progresse en termes de notation (6,1/10).

C à 50 € : un groupe Facebook de 9 000 médecins soutient les propositions du SML. Lien vers l’article : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/199953/c-a-50-e-un-groupe-facebook-de-9-000-medecins-soutient-les-propositions-du-sml-communique/

L’Académie de pharmacie « anticipe une augmentation inédite en 2023 des pénuries, tensions et ruptures de stocks, et des arrêts de commercialisation ou des abrogations d’AMM, sachant que le nombre de signalements est déjà passé de 871 en 2018 à 3278 au 30 septembre 2022 ».

En septembre dernier, 66 % des officines étaient connectées au répertoire national de vérification des médicaments géré par France MVO (l’organisme français chargé de mettre en œuvre la sérialisation des boîtes de médicaments), et 45,3 % décommissionnaient les médicaments. Les retardataires ont jusqu’au 31 décembre 2022 pour se mettre au diapason. A partir du 1er janvier 2023, « ils pourront être sanctionnés d’une amende de 2 000 euros par trimestre, reconductible. Cette amende est prévue par un projet de loi en cours de préparation », a alerté Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), lors d’une conférence tenue le 28 octobre.

Alors que les moyennes annuelles se situent entre 59 000 et 62 200 euros, les titulaires de pharmacies d’un chiffre d’affaires inférieur à un million d’euros ne peuvent se rémunérer qu’entre 26 700 et 41 300 euros. Source : le quotidien du pharmacien.

 

GROUPEMENTS

 

Retrait par le Gouvernement du référencement sélectif des médicaments Article 30 PLFSS 2023

Suite à la forte mobilisation des patients et de la profession, le Gouvernement abandonne la mesure relative au référencement sélectif des médicaments dans le PLFSS 2023.

Lien vers le communiqué de presse :  https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2022/10/CDP-art.30-VF2.pdf

 

Le numérique en soutien de l’interprofessionnalité et des nouvelles missions

Parce qu’un certain nombre de missions nouvelles du pharmacien d’officine est assujetti à un exercice coordonné, le déploiement du numérique en santé pourrait apporter un appui solide et fédérateur permettant à davantage de confrères de s’y investir. À la condition que des assouplissements soient mis en place pour la coordination. « Ne pouvoir faire cette dispensation que si vous appartenez à une CPTS, c’est totalement obsolète ! », s’insurge le président de Federgy. Au vu des CPTS existantes et de celles qui comptent un pharmacien, cette limitation réduisait la possibilité de réaliser un protocole de coopération à 30 % du territoire, soulignait dès le mois de juillet Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO. Mais d’après Alain Grollaud, le résultat est bien plus décevant : seulement 25 pharmaciens en France ont réussi à réaliser des dispensations sous protocole ces derniers mois. Car, explique-t-il, il s’agit d’une délégation de tâche d’un médecin de la CPTS à un autre professionnel de santé. « Quand vous êtes subordonné au médecin qui ne veut pas donner délégation, vous êtes dans une impasse. »

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/le-numerique-en-soutien-de-linterprofessionnalite-et-des-nouvelles-missions

 

L’alerte de l’UDGPO sur le « perfect storm »

La révolution numérique annoncée ne laisse pas d’inquiéter l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO). Échaudée par les pratiques de pharmacies en ligne étrangères et le peu de protection offerte par la France, elle craint que les dangers associés au monde virtuel n’aient pas été suffisamment anticipés.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/lalerte-de-ludgpo-sur-le-perfect-storm

 

NOMINATION

Véronique Trillet-Lenoir a été nommée députée la plus influente en matière de santé au Parlement européen.

Lien vers le tweet :

https://twitter.com/VTrillet_Lenoir/status/1583465551468249088