Actualités du 24 février au 3 mars 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

HPV: Emmanuel Macron annonce une campagne de vaccination généralisée au collège

Emmanuel Macron a annoncé le 28 février 2023 la mise en place d’une campagne de vaccination gratuite « généralisée » dans les collèges pour les élèves de 5e afin d’éradiquer les papillomavirus, responsables chaque année de plus de 6.000 cas de cancers. Un accord parental sera nécessaire et la vaccination ne sera pas obligatoire, le chef de l’État disant préférer mener « un travail de conviction ». Cette mesure s’appuie sur une expérimentation menée dans le Grand Est pendant deux ans. Elle a montré de bons résultats chez les jeunes scolarisés en classe de 5e, le taux de vaccination passant de 9% à 27% la première année et de 14% à 31% la seconde. En outre, à partir de septembre 2023, « la prescription et la vaccination contre les HPV pourront être réalisées par les pharmaciens, sages-femmes et infirmiers », a ajouté Emmanuel Macron. « Toute aide à la prévention des maladies liées aux papillomavirus est la bienvenue », se félicite Cécile Badoual, cheffe du service à l’hôpital Georges-Pompidou. Car si les vaccins, disponibles depuis 2007, affichent une grande efficacité et sécurité, ils restent peu administrés. « 37% des filles ont reçu deux doses à 16 ans et seulement 45% une dose à 15 ans. Quant aux garçons, c’est dramatique, 6% ont eu au moins une injection à 15 ans », déplore Geoffroy Canlorbe, gynécologue obstétricien.

Lien vers l’article du Monde : https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/28/papillomavirus-emmanuel-macron-annonce-une-campagne-de-vaccination-generalisee-dans-les-colleges_6163632_3224.html

 

Vaccination HPV : les pharmaciens souhaitent contribuer et demandent la publication des textes règlementaires avant cet été

Dans un contexte où la vaccination HPV reste bien en deçà de l’objectif fixé par la stratégie décennale de lutte contre le cancer 1, l’USPO se félicite de l’annonce du Président de la République, qui donne corps aux recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) de juillet 2022. Aussi, et afin de permettre aux pharmaciens d’accompagner le plus rapidement possible cette stratégie, l’USPO appelle le Gouvernement à publier, sans tarder, les textes autorisant les pharmaciens à prescrire et à vacciner contre le HPV. Au-delà du HPV, ces textes doivent également autoriser les pharmaciens d’officine à prescrire et à vacciner tous les vaccins vivants et non vivants, en cohérence avec les recommandations de la HAS.

Lien vers le communiqué de presse : https://uspo.fr/vaccination-hpv/

 

L’Institut national du cancer (INCa) se mobilise pour Mars Bleu

À l’occasion du mois de mobilisation contre le cancer colorectal, « Mars bleu », l’Institut national du cancer (INCa) annonce une nouvelle campagne d’information et rappelle les modalités d’accès aux kits de dépistage du cancer colorectal, notamment en officine. L’Institut national du cancer (INCa) a annoncé le lancement d’une nouvelle campagne d’information à destination des femmes et des hommes de plus de 50 ans en métropole et dans les territoires d’outre-mer. L’objectif de l’organisation, sensibiliser les populations vulnérables au cancer colorectal et les encourager à s’impliquer dans son dépistage, alors que le taux de participation reste encore trop faible (34,6 % sur la période 2020-2021 seulement). À cet effet, l’INCa rappelle les modalités d’accès aux kits de dépistage du cancer colorectal : « Pour certains, le dépistage peut être tabou, mais il faut en parler, il faut encourager toutes les personnes concernées à faire le test au plus tôt. De plus en plus d’efforts sont faits pour rendre le test plus accessible : depuis cette année (en fait depuis le printemps 2022, N.D.L.R.) par exemple, il est disponible en pharmacie », explique Daniel Nizri, président de la Ligue contre le cancer. En effet, depuis le 7 mai 2022, les pharmaciens peuvent remettre un kit de dépistage du cancer colorectal aux patients éligibles. Une nouvelle mission dont la rémunération est fixée à 5 euros. De nombreux centres de coordination des dépistages des cancers (CRDC) régionaux proposent des formations e-learning certifiantes permettant au titulaire de proposer et de délivrer le kit de dépistage du cancer colorectal dans son officine. Dans son communiqué, l’INCa rappelle qu’avec un dépistage précoce, le cancer colorectal est guérissable dans 90 % des cas.

Source : le quotidien du pharmacien.

Pour en savoir plus sur le site de l’INCa :

https://www.e-cancer.fr/Acces-thematique/Depistage-du-cancer-colorectal?at_medium=sl&at_campaign=Cancer+Colorectal%257CFR_SEA____&at_platform=google&at_creation=&at_variant=&at_network=&at_term=d%25C3%25A9pistage%2520cancer%2520c%25C3%25B4lon&gclid=CjwKCAiAr4GgBhBFEiwAgwORrWSP-24uoLuN92U8R04mMIa_xNfsP4dlYZnT0FiwU281K6hpzgFVgxoCZBMQAvD_BwE&gclsrc=aw.ds

 

Commission des nouveaux inscrits : lancement des premiers travaux

L’Ordre vient de lancer une nouvelle instance de dialogue : la “commission nouveaux inscrits”. Son objectif : échanger et impliquer les jeunes diplômés et les pharmaciens en reconversion primo-inscrits depuis moins de 3 ans sur les problématiques qui les concernent. Une première réunion fondatrice a eu lieu en ce début d’année qui marque le lancement des réflexions. La commission des nouveaux inscrits s’est réunie pour la première fois le 31 janvier dernier afin de définir une feuille de route et prioriser les actions à venir. Elle sera amenée à travailler avec différents interlocuteurs qualifiés en fonction des sujets. Les travaux de cette commission viendront enrichir les réflexions menées au sein de l’Ordre sur ces mêmes thématiques.

Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/commission-des-nouveaux-inscrits-lancement-des-premiers-travaux

 

Covid-19 : la prise en charge par l’Assurance Maladie des tests de dépistage évolue

À compter du 1er mars, un ticket modérateur, c’est-à-dire un reste à charge pour les assurés, s’applique aux tests de dépistage de la Covid-19. Il concerne tous les assurés, à l’exception de certains qui continueront de bénéficier d’une prise en charge à 100 %.Selon les dernières données publiées par la Drees, sur l’année 2022, 140,43 millions de tests (RT-PCR et antigéniques) pour la détection du Sars-CoV2 ont été validés (dont 61 % de tests antigéniques).

Lien vers l’article : https://www.ameli.fr/assure/actualites/covid-19-la-prise-en-charge-par-l-assurance-maladie-des-tests-de-depistage-evolue

 

Accès aux soins : « Les compétences propres des professionnels de santé paramédicaux ne sont pas pleinement mobilisées »

Les présidents de huit syndicats de professionnels de santé dont la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et d’une association de patients regrettent, dans une tribune au « Monde », que le gouvernement et les parlementaires aient détricoté la proposition de loi Rist, qui visait à lutter contre les déserts médicaux et à améliorer la prise en charge.

Lien vers la tribune : https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/28/acces-aux-soins-les-competences-propres-des-professionnels-de-sante-paramedicaux-ne-sont-pas-pleinement-mobilisees_6163639_3232.html

Lien vers l’article du quotidien : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/acces-aux-soins-les-paramedicaux-denoncent-le-recul-du-gouvernement?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230302%5D&utm_content=20230302&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Santé : dialogue de sourds entre l’Assurance-maladie et les syndicats de médecins

Les désaccords étaient connus, l’échec attendu. Les négociations conventionnelles entre l’Assurance-maladie et les syndicats de médecins libéraux devaient théoriquement se terminer le 28 février. Sans surprise, elles n’ont pas abouti. Ces négociations devaient fixer le montant des consultations médicales pour les cinq prochaines années. On savait depuis plusieurs semaines que le climat des discussions était difficile. Depuis décembre dernier il y a eu plusieurs grèves suivies de deux manifestations à Paris, début janvier et mi-février. Finalement cinq des six syndicats de médecins libéraux ont rejeté les propositions de la Sécurité sociale. Faute d’accord les nouveaux tarifs seront fixés par un « arbitre ». En l’occurrence, une haute fonctionnaire désignée par le gouvernement. Il s’agit d’Annick Morel, inspectrice générale des affaires sociales à la retraite, passée notamment par la direction générale de la Santé. Dans un délai de trois mois elle devra consulter tous les partenaires. Elle présentera ensuite une nouvelle grille, une fois validé par le ministre de la Santé.

Lien vers l’article : https://www.rcf.fr/articles/actualite/sante-dialogue-de-sourds-entre-lassurance-maladie-et-les-syndicats-de-medecins

 

La méthode des négociations conventionnelles en question après plusieurs échecs

L’échec des négociations conventionnelles avec les médecins n’est en effet que le dernier exemple en date. Au cours des derniers mois, un avenant à la convention des sages-femmes a été dénoncé par le syndicat majoritaire et deux organisations de masseurs-kinés sur trois ont rejeté l’accord trouvé. La méthode est pointée du doigt. « La négociation entre l’Assurance-maladie et les syndicats repose sur une lettre de cadrage du ministère de la Santé », rappelle Guillaume Rall, président du Syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes-rééducateurs. François Randazzo, à la tête du syndicat Alizé, estime même que le terme de négociation est « galvaudé ». « Notre seul pouvoir, c’est de dire non à la fin. » Des critiques écartée par le directeur général de la Cnam, Thomas Fatôme, qui rappelle que « la proposition initiale est loin d’être la même que la proposition finale ». Du côté des kinés par exemple, l’enveloppe initiale de 90 millions annuels a culminé à 530 millions. Mais dans un contexte inflationniste, les négociations sont aussi plus difficiles. Épuisés, les soignants refusent en outre les efforts réclamés par l’Assurance-maladie.

Source : le parisien.

 

Doctolib rachète le néerlandais Siilo pour faciliter les échanges entre soignants

Doctolib annonce l’acquisition de Siilo, une start-up néerlandaise qui a développé une messagerie collaborative à destination des soignants. Le montant et les modalités de l’opération ne sont pas communiqués, précisent Les Echos. « C’est une équipe que nous suivons depuis quelques années », indique Pierre Vergnes, le directeur financier de Doctolib. L’opération doit aider la licorne à muscler « Doctolib Team », une plateforme pour les soignants, lancée en 2022 afin de simplifier la coordination des soins.

Source : les échos.

 

3,4 % de lapins chez les généralistes, 4,5 % chez les spécialistes : Doctolib propose de nouvelles fonctionnalités pour lutter contre le phénomène

Doctolib veut proposer à ses clients de nouvelles fonctionnalités pour lutter contre les rendez-vous non honorés. Elles devraient entrer en vigueur d’ici septembre 2023. Cela concerne notamment l’amélioration des rappels de rendez-vous. « Pour limiter tant que possible les oublis, le système de rappels va encore être affiné: augmentation de leur fréquence avec une notification le jour même, adaptation des heures d’envoi aux horaires où les patients sont les plus alertes, optimisation du contenu des rappels, etc. », annonce Doctolib.

Source : le quotidien du médecin.

 

L’Apple Watch, bientôt un outil de mesure du taux de glycémie sans piqûre ?

Apple serait parvenu à élaborer un détecteur de glucose sans qu’aucune piqûre ne soit nécessaire. Les ingénieurs de la marque à la pomme travailleraient maintenant à miniaturiser autant que possible le prototype, qu’ils espèrent pouvoir faire tenir dans une Apple Watch.

Lien vers l’article : https://www.usine-digitale.fr/article/l-apple-watch-bientot-un-outil-de-mesure-du-taux-de-glycemie-sans-piqure.N2104351

 

Ozempic (Semaglutide) – Rappel des règles de bon usage du médicament

Face à une recrudescence des cas du mésusage et d’usages détournés du médicament Ozempic dans un objectif de perte de poids chez des personnes non diabétiques, l’ANSM et l’assurance maladie ont mis en place une surveillance renforcée pour s’assurer que les prescriptions respectent le cadre d’utilisation. L’utilisation détournée de ce médicament a un impact direct sur sa disponibilité pour les patients diabétiques et entraîne d’ores et déjà des tensions d’approvisionnement les privant de ce traitement essentiel.

Sources : USPO et l’Express

Lien vers l’article de l’express : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sante/maigrir-facilement-les-folles-promesses-des-nouveaux-medicaments-anti-obesite-2FMTING5JZA65OFDIY2P3AQI5E/?m_i=7YUWVgLVv8AmCd62ED4QpYmm3F6L0F2rvtARplFFp1D7vlm

 

Agnès Firmin Le Bodo et Marc Fesneau annoncent la création de l’Institut « One health » ce 3 mars 2023

Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, annoncent la création de l’Institut « One health » au Salon International de l’Agriculture ce vendredi 3 mars. Cet institut des décideurs publics et privés a vocation à devenir l’organisme de référence pour la formation et l’expertise sur les sujets « une seule santé » en France. A la croisée de la médecine humaine, de la médecine vétérinaire, des sciences de l’environnement et des sciences sociales, ces formations doivent permettre de mieux prévenir et gérer les crises à venir.

Source : gouvernement.

 

Melvita (L’Occitane) veut doubler sa présence en pharmacie et parapharmacie

La marque ardéchoise de cosmétique biologique, qui fête ses quarante ans, devrait prochainement relancer l’ouverture de boutiques en propre et réfléchit également à un déploiement en franchise. Aujourd’hui, en France, le réseau le plus dynamique de la marque reste incontestablement le circuit des pharmacies et parapharmacies. « Nous pouvons compter sur 1 500 officines distributrices et nous espérons doubler ce chiffre d’ici deux ans », poursuit Didier Thévenin. Si ce réseau constitue près de 50 % des revenus de Melvita, l’entreprise précise également que le canal de vente en ligne permet à la marque de générer entre 2 et 3 % de son CA. Parmi les autres canaux de distribution, il faut citer, outre les enseignes bio spécialisées, le partenariat signé avec Marionnaud en 2018 à qui la marque fournit une exclusivité sur certains produits.

Source : LSA.

 

Le renouvellement et l’adaptation des prescriptions par les pharmaciens des Établissements de Santé entrent en vigueur

Le 1er mars 2023, un arrêté relatif au « renouvellement et à l’adaptation des prescriptions par les pharmaciens exerçant au sein des pharmacies à usage intérieur » a été publié au Journal Officiel.

Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/le-renouvellement-et-l-adaptation-des-prescriptions-par-les-pharmaciens-des-etablissements-de-sante-entrent-en-vigueur

 

Jazz Pharmaceuticals fait son entrée à l’officine avec Epidyolex

Le groupe pharmaceutique fête ses 20 ans mais reste un petit nouveau dans les officines françaises. Fondé aux États-Unis, Jazz Pharmaceuticals a fait son entrée en Europe en 2012 en proposant des médicaments hospitaliers très spécifiques. L’arrivée sur le marché français de son médicament à base de cannabidiol, Epidyolex, change la donne.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/industrie/jazz-pharmaceuticals-fait-son-entree-lofficine-avec-epidyolex?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20230302%5D&utm_content=20230302&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

L’enregistrement des préparateurs en pharmacie au répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS) est imminent.

Dans le cadre des évo­lu­tions pré­vues par le « Sé­gur du nu­mé­rique en santé » fi­gure l’in­té­gra­tion des pré­pa­ra­teurs dans la grande fa­mille des pro­fes­sion­nels ins­crits au RPPS. Une fois que les pré­pa­ra­teurs se se­ront en­re­gis­trés via une pro­cé­dure va­li­dée par leur phar­ma­cien em­ployeur, ils ob­tien­dront une carte e-CPS qui leur ou­vrira no­tam­ment les fonc­tion­na­li­tés de vi­sua­li­sa­tion du DMP ainsi que celles né­ces­saires au trai­te­ment des or­don­nances nu­mé­riques qui se­ront bien­tôt mises en place dans tout le pays. L’évo­lu­tion des nou­velles mis­sions des phar­ma­ciens et la pos­si­bi­lité pour les pré­pa­ra­teurs de pou­voir y prendre part dans cer­tains cas né­ces­si­te­ront éga­le­ment qu’ils puissent être clai­re­ment iden­ti­fiés dans le lo­gi­ciel de l’of­fi­cine à chaque acte ef­fec­tué. Pour Phi­lippe Bes­set, il s’agit donc d’une « très bonne nou­velle pour les pré­pa­ra­teurs mais éga­le­ment pour les phar­ma­ciens ».

Source : le pharmacien de France.

 

Une campagne endométriose avec Pharmagest

À l’occasion de la 19e semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose qui commence le 6 mars, le groupe Pharmagest, en partenariat avec l’association EndoFrance, propose aux pharmaciens équipés de son logiciel métier de participer à une campagne sur le sujet du 6 au 28 mars. Le principe est de pouvoir orienter les patientes concernées vers EndoFrance, et notamment de leur remettre une fiche conseil avec les coordonnées de l’association. Pour appuyer l’équipe officinale dans cette démarche, EndoFrance met à sa disposition un module de formation sur la pathologie, disponible sur le portail du LGO id. de Pharmagest.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

« Pharmacienne à Paris, j’ai tout plaqué pour m’installer en Islande »

Caroline Gode, 35 ans, a exercé durant cinq années dans différentes pharmacies de la capitale. En 2016, elle s’est installée en Islande, à deux pas de la capitale Reykjavík. Elle organise désormais des circuits destinés à des touristes qui visitent le pays.

Lien vers l’article : https://start.lesechos.fr/travailler-mieux/metiers-reconversion/pharmacienne-a-paris-jai-tout-plaque-pour-minstaller-en-islande-1909649

 

Josacine : chronique d’un arrêt annoncé

L’antibiotique Josacine (josamycine) va bientôt disparaître du marché. Le laboratoire Astellas Pharma qui le commercialise a en effet décidé d’arrêter sa commercialisation, pour des raisons industrielles. Des stocks avaient été constitués en vue d’assurer un arrêt progressif, sur une période de plusieurs années, de la mise à disposition des différentes présentations. Mais les épidémies hivernales et les tensions d’approvisionnement en autres antibiotiques ont conduit à un épuisement des stocks bien plus rapide que prévu.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

France Alzheimer et pharmaciens, main dans la main

L’association France Alzheimer et maladies apparentées annonce un partenariat avec l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). L’objectif ? Instaurer une collaboration entre les pharmaciens et les associations départementales en partant, au départ, d’un simple échange d’informations. « L’idée est tout d’abord de rappeler aux pharmaciens, via leurs canaux d’informations internes, que France Alzheimer est présent partout en France, qu’une association départementale existe près de chez eux, et de les inviter à rejoindre notre démarche », explique Benoît Durand, directeur délégué de France Alzheimer. « Nous devrions ensuite recevoir la liste des officines prêtes à jouer le jeu, à s’investir dans ce partenariat, et les associations départementales devront alors aller voir les pharmaciens pour se présenter et pour détailler leurs activités, et ensuite pour leur laisser la documentation nécessaire pour orienter les personnes dans le besoin. Cette rencontre physique est essentielle pour établir le contact. La documentation envoyée par La Poste risque, en plus, de finir dans un tiroir. »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES

 

Pour faire face aux tensions d’approvisionnement actuelles, le laboratoire Biogaran et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) informent de la mise à disposition, à titre exceptionnel et transitoire, d’unités de poudre pour suspension orale Amoxicilline 500 mg/5 ml importées d’Allemagne.

17.000 personnes meurent chaque année en France du cancer colorectal, alors qu’il se soigne dans neuf cas sur dix s’il est détecté tôt, rappelle l’AP-HP, qui se mobilise dans le cadre de Mars bleu.

69 % des personnes interrogées estiment aujourd’hui avoir confiance dans les dispositifs numériques qui permettent de faire de la prévention santé (applications sur smartphone, objets connectés). Source : ecommermag.fr

La grippe reste en phase épidémique dans 11 régions françaises, d’après le dernier bulletin épidémiologique de Santé publique. En cause, la circulation de virus de type B Victoria, qui ne sont pas inclus dans la composition du vaccin. Selon Christine Campese, épidémiologiste chez Santé publique France, la souche « se diffuse surtout chez les enfants », sans toutefois afficher de virulence particulière. D’abord étendue jusqu’au 28 février, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a de nouveau été prolongée jusqu’au 31 mars 2023. Source : le Point.

1 000 000 : c’est le nombre d’entreprises créées en 2022 en France. 61 % de ces créations concernent des micro-entreprises, loin devant les créations de sociétés (28 %) et les entreprises individuelles classiques (11 %). Le nombre de radiations d’entreprises est lui aussi en hausse (428 000 en 2022 contre 385 000 en 2021). Source : Rapport annuel de l’Insee – Janvier 2023.

72 % des futurs médecins estiment que la mise à disposition d’un logement pendant un stage peut leur donner envie de s’installer sur ce territoire, selon une enquête du syndicat représentatif parisien des internes de médecine générale. Source : egora.

14% des moins de 10 ans ont déjà consulté pour des sifflements dans les oreilles, soit 1,3 million de jeunes en France, selon un sondage Ifop pour l’association Journée nationale de l’audition (JNA). Jusqu’alors, on s’intéressait toujours aux adultes », explique Jean-Luc Puel, président de l’association et directeur de recherche à l’Inserm. « C’est la première fois que l’on a une photographie de la santé auditive à cet âge-là. » L’expert pointe en particulier l’utilisation croissante d’écouteurs et de casques chez les moins de 10 ans. Parmi ceux qui ont consulté pour des sifflements, près de 30% s’en servent au quotidien. « À cet âge, ce n’est pas raisonnable ! Les oreilles des enfants sont bien plus fragiles que celles des adultes. À terme, cela peut entraîner une presbyacousie, un vieillissement de l’audition à 40 ans au lieu de 60 ans. » Cécile Parietti-Winkler, présidente du Collège français d’ORL, évoque une « bombe à retardement ».

85 % : c’est le prix moyen de cession, en pourcentage du chiffre d’affaires hors taxe, des officines en France fin 2022, soit une hausse de 8 % en 1 an, selon une étude de CMV Médiforce

Olivier Babeau, président fondateur du think tank Institut Sapiens, pointe la « non-adhésion thérapeutique », qualifiée d’angle mort des politiques de santé. Elle concerne pourtant près de 60% des patients chroniques en France, avec des conséquences sanitaires et économiques lourdes. « Un patient non-adhérent multiplie son risque de rechute, de mortalité prématurée et de complications », insiste-t-il, en évoquant un surcoût estimé à 9 milliards d’€ par an. Pour y faire face, Olivier Babeau appelle notamment à une politique d’éducation thérapeutique ambitieuse, mais aussi à favoriser le développement d’innovations dédiées. Source : les échos.

Une fille de 11 ans est morte, mercredi au Cambodge, après avoir contracté la grippe aviaire. Il s’agit du premier décès lié au virus H5N1 recensé dans le pays depuis 2014. « Les enfants restent les plus vulnérables. Ils jouent avec les volailles, les nourrissent, aident à nettoyer les poulaillers ou ramassent les œufs. Ils sont en contact direct avec les volatiles, car ils ont tendance à les considérer comme des animaux de compagnie », rappelle le ministre de la Santé cambodgien, Mam Bunheng. Source : le courrier international.

Face à des symptômes de dépression, l’activité physique serait même 1,5 fois plus efficace qu’une psychothérapie ou que les médicaments habituellement prescrits, révèle l’étude menée par des chercheurs australiens de l’University of South Australia et publiée par le British Journal of Sports Medicine (BJSM). Parmi les sports les plus bénéfiques figurent la marche, le yoga ou encore le fitness. Par ailleurs, les exercices d’intensité élevés sont les plus efficaces. Lien vers l’article : https://www.lepoint.fr/sante/sante-mentale-faire-du-sport-serait-plus-benefique-que-les-medicaments-01-03-2023-2510429_40.php

90 % des médecins interrogés par Le Généraliste donnent raison aux syndicats sur le refus d’approuver la nouvelle convention. Seuls 6% estiment qu’il fallait la signer et 4% n’étaient pas sûrs.

L’obésité gagne du terrain en France et touche désormais 17% de la population, soit 8,5 millions de personnes en situation de surpoids. Elle représente pour le système de Santé 10,6 milliards d’€ de dépenses par an, selon une nouvelle étude du cabinet Asterès, commandée par le Danois Novo Nordisk, qui lance cette année en Europe le Wegovy® (sémaglutide), un coupe-faim dérivé de l’antidiabétique Ozempic®.

47,3 % des Français sont en situation de surpoids ou d’obésité, selon les résultats de la dernière enquête Obépi-Roche, réalisée en 2020. L’obésité progresse en particulier à un rythme alarmant: elle est ainsi passée de 8,5% en 1997 à 15% en 2012 et 17% en 2020.

L’Union française pour une médecine libre (UFML) lance ce vendredi 3 mars 2023 des « assises du déconventionnement », au cours desquelles juristes, assureurs ou médecins déconventionnés discuteront des conséquences et des avantages d’une sortie du système de l’assurance-maladie. En s’installant en dehors de ce cadre, les médecins libéraux peuvent fixer librement leurs tarifs de consultation. Les patients ne sont en revanche pas remboursés. Une fois le seuil de 15 à 20% d’une population médicale franchi, c’est-à-dire « si 15% des cardiologues de Haute-Garonne souhaitent par exemple se déconventionner, l’UFML va voir le gouvernement pour lui demander comment il compte les retenir », lance le président du syndicat, Jérôme Marty. Pour l’heure, les praticiens non conventionnés restent marginaux et représentent 0,7 % des médecins libéraux, selon l’Assurance-maladie.

Elles sont 400 officines à pratiquer la dispensation sous protocole depuis l’été dernier, selon le ministre de la Santé et de la Prévention lors de son intervention, fin novembre, à la journée de l’Ordre des pharmaciens. Le coup d’accélérateur a été donné début juillet à la suite de la « mission flash » sur les urgences et les soins non programmés. Parmi les mesures exceptionnelles qu’elle portait et que le gouvernement a adoptées, l’extension de la dispensation sous protocole aux pharmaciens exerçant dans le cadre d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) avec projet de santé validé et ayant signé l’accord-cadre interprofessionnel (ACI). La mesure était, depuis 2020, réservée aux seules pharmacies appartenant à une maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) et aux centres de santé et équipes de soins primaires (mais pour ces dernières sans possibilité de rémunération). Dans certains territoires, la mise en place peut constituer un parcours du combattant. Des officinaux témoignent que des médecins ne souhaitent pas intégrer la CPTS et, lorsqu’ils s’y rattachent, il faut encore obtenir leur adhésion pour devenir « délégant », c’est-à-dire qu’il donne sa délégation à cette prescription par un pharmacien ou un infirmier appartenant à la même structure. En pratique, il s’agit donc de prescrire et de dispenser dans un cadre strict certains médicaments de prescription médicale obligatoire sans présentation d’une ordonnance. Source : le moniteur des pharmacies.

Le géant du e-commerce Amazon a annoncé le 22 février avoir finalisé l’acquisition de la plateforme de soins virtuels américaine One Medical pour 3,9 milliards de dollars après avoir obtenu le feu vert de la Federal Trade Commission (FTC) aux Etats-Unis. Source : tic pharma.

Le chiffre d’affaires moyen de janvier 2023 enregistre une baisse d’activité de – 10.50 %. Au niveau national, 31 millions de tests antigéniques ont été réalisés en janvier 2022 contre un million en janvier 2023. Plus précisément, hors activité à 0 %, le chiffre d’affaires de janvier 2023 enregistre une croissance de + 9.32 %. Elle doit toutefois être modulée par le développement des produits chers (+ 32.50%) qui dopent l’activité du médicament remboursable (+ 10.38 %). Le hors-vignetté (taux de TVA à 5.5 %, 10 % et 20 %) progresse quant à lui de + 1.44 %. L’inflation n’est sans doute pas étrangère au recul de la consommation pour ce type de produits. L’année 2023 sera cruciale pour l’économie de la profession après deux années d’activité qualifiées d’hors normes. Source : barofar LLA.

Weleda s’appuie sur un réseau de distribution articulé autour des pharmacies, parapharmacies et enseignes spécialisées bio. « Nous sommes aujourd’hui distribués dans près de 3 000 pharmacies. À horizon 2025, nous devrions avoir doublé ce nombre », explique Ludovic Rassat, directeur général. On le voit, la marque cherche à travailler sur un maillage de proximité. D’autant que pour rappel, cette dernière n’est pas présente en GSA. Contrairement par exemple au marché allemand et suisse où, par exemple, Weleda est distribué dans les rayons des magasins helvétiques Migros. « En France, nous ne sommes pas assez mass market pour la GSA. Notre offre est trop sophistiquée et ne serait pas assez valorisée sur ce circuit », remarque le directeur général France. À l’occasion de certaines opérations spéciales, Weleda pourrait également opter pour la création de pop-up stores afin de déployer de nouveaux canaux de distribution.

6h40 : c’est le temps passé en moyenne chaque semaine par les équipes des officines pour résoudre les conséquences des pénuries et tensions d’approvisionnement en médicaments, selon une enquête du Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE).

La situation financière de l’AP-HP et de ses 38 établissements est plus préoccupante que jamais. Les pertes s’élevaient déjà à 246 millions en 2020 et 230 millions en 2021. Pire, pour 2023, l’établissement anticipe un déficit de 406 millions sur son budget principal. Il a ainsi décidé de « recaler une trajectoire devenue insoutenable », en visant « un étalement plus réaliste du retour à l’équilibre sur les cinq ans à venir », à l’horizon 2027. Source : Le Quotidien du Médecin.

Allemagne – Un économiste propose une franchise de 2.000 euros par an sur les dépenses de santé. « Nous ne pouvons plus nous permettre ce système. À l’avenir, les patients devront payer davantage de leur poche », prévient Bernd Raffelhüschen, professeur à l’Université de Fribourg. Il plaide toutefois pour protéger davantage les plus bas salaires, avec des subventions fédérales par exemple. L’économiste propose également des assurances différentes pour les risques liés à des activités spécifiques, comme le ski. « Les fumeurs doivent également contribuer davantage aux coûts de suivi des traitements eux-mêmes », exige-t-il. « Sinon, le taux de cotisation augmentera jusqu’à 22% du salaire brut d’ici 2035. » Source : Der Spiegel.

Une enquête menée par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) révèle les attentes des patients en matière de services proposés en pharmacie. La confiance dans l’officine et dans l’expertise de l’équipe est le pivot de cette relation. Le renouvellement des ordonnances pour les patients chroniques répond aux attentes de près de 87 % des patients (10,5 % sont contre). Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/les-missions-des-pharmaciens-plebiscitees-par-les-patients?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20230302%5D&utm_content=20230302&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Les officines se sont ainsi cédées à 1,77 million d’euros. Cette moyenne est établie sur un indicateur relatif au chiffre d’affaires. Source : CMV mediforce.

97 % : c’est la proportion des LGO qui sont actuellement en mesure de proposer une version certifiée « Ségur ».

En oubliant de régler l’abonnement annuel de 4,50 euros pour conserver le nom de domaine du site Internet de la couverture maladie universelle, cmu.fr, la Caisse nationale de l’assurance-maladie (CNAM) a dû racheter ce dernier afin d’en récupérer les droits. Coût total de l’opération : 11 000 euros. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/un-oubli-qui-coute-cher-lassurance-maladie?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230224%5D&utm_content=20230224&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

53 chirurgiens de l’hôpital du Mans ont annoncé leur démission de toute fonction administrative. Ils continueront en revanche à pratiquer les soins médicaux. Lien vers l’article : https://www.capital.fr/economie-politique/dans-cet-hopital-53-chirurgiens-viennent-de-presenter-leur-demission-administrative-1461942#:~:text=53%20chirurgiens%20de%20l’h%C3%B4pital,%C3%A0%20pratiquer%20les%20soins%20m%C3%A9dicaux.&text=Ils%20n’assureront%20plus%20leurs%20fonctions%20et%20responsabilit%C3%A9s%20administratives.

Dix associations de patients et de prévention regroupées au sein du collectif « demain sans HPV », plaident pour que la vaccination puisse être prescrite et réalisée par d’autres professionnels de santé que les médecins dès 11 ans et défendent l’idée d’un rattrapage pour tous jusqu’à 26 ans. Source : pharm e-news.

 

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Échec des négociations commerciales : les pharmaciens n’ont pas dit leur dernier mot

Les négociations commerciales entre industriels et distributeurs ont pris fin mercredi à minuit, après 3 mois de tractations. Un aboutissement dans la douleur pour les pharmaciens qui vont finalement devoir subir les hausses de prix demandées par les laboratoires. « Les négociations ont été très compliquées », confie Laurent Filoche, président de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO). « Nous avons refusé de signer avec certains fournisseurs, dont les augmentations de prix étaient inacceptables. Ces hausses ne sont pas du tout compensées par les remises commerciales proposées par les laboratoires ! », souligne Laurent Filoche. Même son de cloche chez Alain Grollaud, président de la Chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie (Federgy) : « les fournisseurs profitent du système pour imposer leurs prix ! », dénonce-t-il. L’âpreté de ces négociations est notamment liée à l’article 3 de la loi Descrozaille. S’il est définitivement adopté, ce texte stipule que toute négociation annuelle non aboutie sera portée devant un médiateur. En cas d’échec de la médiation au terme d’un mois, la négociation tournera automatiquement à l’avantage du fournisseur. Celui-ci pourra alors imposer ses tarifs. En clair, « pile, je gagne, face, tu perds », ce qui fragilise considérablement les positions des distributeurs. Toutefois, ni Laurent Filoche, ni Alain Grollaud ne se disent prêts à abandonner. Les deux organisations comptent publier très prochainement un communiqué commun. « Nous allons monter au créneau dans les jours à venir, promet Alain Grollaud. Pas question d’abandonner ! »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Giphar lance le click and collect dans ses officines

Depuis janvier 2023, Giphar a mis en place le service Click & Collect qui se déploie progressivement. Chaque pharmacien peut ainsi proposer à ses patients de commander et payer ses produits directement sur son site internet et de venir les récupérer en officine.

Source : le monde pharmaceutique.