Actualités du 25 août au 8 septembre 2023

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

 

Antibiotiques : la prescription par les pharmaciens est pertinente

Dans un communiqué commun en date du 6 septembre 2023, l’Ordre national des pharmaciens, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) affirment que « la prescription d’antibiotiques par le pharmacien est une réponse pertinente aux enjeux actuels de santé publique ». Pour la profession, la mesure annoncée par Elisabeth Borne le 31 août 2023, à savoir la prescription d’antibiotiques directement par les pharmaciens pour les angines et cystites après un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) positif, « repose sur des données probantes quant à son efficacité et sa sécurité, tirées d’expériences réussies dans d’autres régions du monde ». Jusqu’alors, les pharmaciens devaient obligatoirement faire partie d’une CPTS ou d’une MSP. 

Lien vers le communiqué de presse :

https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2023/09/CDP_COMMUN_ATB.pdf

 

Les recommandations de la mission Borne contre les pénuries peinent à convaincre

Remises au gouvernement le 30 août, les 50 préconisations de la mission Régulation des produits de santé, mandatée par Élisabeth Borne en début d’année, seraient en train « d’inspirer les travaux en cours pour le prochain PLFSS », rapporte Le Figaro. Ses auteurs précisent toutefois que nombre de leurs recommandations, « si elles sont mises en œuvre, auront leur plein effet dans quelques années ». Sur le terrain, les pharmaciens ne sont d’ailleurs pas convaincus.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/mission-borne-le-rapport-qui-appelle-a-un-new-deal-de-la-chaine-pharmaceutique

 

Remises génériques : pas de baisses en 2024, mais après…

Lors d’une réunion du comité de pilotage le mercredi 6 septembre, les syndicats de pharmaciens titulaires ont appris que les baisses de remises sur les génériques ne seraient pas au menu du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024. Dans son rapport remis au gouvernement le 30 août 2023, la mission interministérielle sur le financement et la régulation des produits de santé proposait une réduction de 20 % des remises génériques. Mais, « cela ne devrait pas bouger en 2024 », annonce, soulagé, Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats des pharmacies d’officine (USPO). De son côté, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), craint que la bonne nouvelle ne soit de courte durée : « Le gouvernement n’a pas rejeté la recommandation du rapport de la mission, il ne l’a pas étudiée ! ». En clair, une baisse des remises génériques pourrait être actée pour 2025…

Source : le moniteur des pharmacies.

Pour en savoir plus : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/plfss-2024-mais-oui-il-y-a-de-bonnes-nouvelles-pour-les-pharmaciens.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/dispensation-a-l-unite-son-retour-en-force-a-l-occasion-du-plfss-2024.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Financement de l’apprentissage : plus de peur que de mal ?

La parution du décret relatif à la fixation des niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage (NPEC) au Journal officiel du 7 septembre 2023 a suscité l’émoi dans la profession. En effet, le décret fixe bien le NPEC pour le DEUST (diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques) Préparateur/technicien de pharmacie à 3 327 € au lieu de 9 500 €. Une baisse de 65 % que la Fédération nationale FO des métiers de la Pharmacie, LBM, Cuir & Habillement a dénoncée le 5 septembre. Et qui paraissait tellement importante que les syndicats évoquaient une erreur dans le projet de décret. Effectivement pas de panique ! En fait, les montants indiqués dans les annexes du décret concernent les branches professionnelles qui n’ont pas répondu aux propositions de France compétences. Ce qui n’est pas le cas de la branche Pharmacie d’officine. Le référentiel sur le site de France compétences précise bien que le niveau de prise en charge pour les contrats signés à compter du 8 septembre 2023 dans le cadre d’un DEUST Préparateur/technicien de pharmacie est de 8 550 €, (contre 9 500 € précédemment, NdlR). Ce qui représente une baisse de 10 %, comme prévue par France Compétences. Quant au brevet professionnel (BP) de préparateur en pharmacie, le niveau de prise en charge est désormais de 5 073 €.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Vaccination HPV au collège : campagne nationale d’information

Suite à l’annonce du Président de la République le 28 février 2023, une campagne nationale et gratuite de vaccination contre les HPV sera organisée dans les collèges à partir du mois d’octobre à destination de tous les élèves de 5e. Afin de sensibiliser les parents et les élèves concernés, l’INCa lance une campagne d’information sur cette opération.

Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/vaccination-hpv-au-college-campagne-nationale-d-information

 

Vaccination : un code acte spécifique à la prescription ou pas ?

Pour facturer la prescription de vaccins, les pharmaciens doivent utiliser le même code acte que celui pour leur administration, à savoir RVA. Seul le montant permet de distinguer les deux actes : 9,60 € pour la prescription et l’injection, et 7,50 € pour l’administration. Ce qui implique que le pharmacien ne peut pas prescrire un vaccin pour qu’un autre professionnel de santé l’administre. Pour Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), cette situation ne pose pas de problème. « Si un patient n’a pas le temps pour que le pharmacien lui injecte le vaccin prescrit, ce n’est pas grave. Il reviendra à l’officine et le pharmacien facturera les deux actes le jour de l’administration », explique-t-il. Et d’ajouter : « C’est notre force de pouvoir tout faire dans le même acte ». Olivier Rozaire, président de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) Pharmaciens Auvergne-Rhône Alpes, n’est pas de cet avis : « Il faut vraiment que la prescription soit un acte distinct, car il y a des situations où le pharmacien peut prescrire un vaccin et ne pas l’injecter, et il sera donc perdant. C’est une volonté politique d’avoir un même code acte pour la prescription et l’administration », estime le titulaire.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Tribunal : le combat de l’UDGPO contre DocMorris se poursuit

Dans le feuilleton judiciaire entre l’union des groupements des pharmaciens d’officine (UDGPO) et DocMorris (ex Doctipharma) qui dure depuis 2019, l’avocat général de la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) s’est prononcé contre l’interdiction pure et dure d’un service tel que DocMorris. À condition que… La plateforme de vente en ligne de médicaments non soumis à prescription ne représente pas une menace ou une atteinte à la santé publique, ou encore qu’elle ne remette pas en cause la profession réglementée de pharmacien. Autant de raisons valables, selon lui, d’interdire alors la vente en ligne des médicaments non soumis à prescription. Il a estimé qu’il en reviendrait donc aux juridictions de chaque pays de l’Union européenne de le vérifier. Au regard de ce nouveau coup de semonce, cette affaire sera donc à nouveau soumise à la cour d’appel de Paris. Or, cette dernière s’est déjà prononcée en faveur de l’UDGPO.

Sources : le moniteur des pharmacies.

Lien vers l’article du quotidien du pharmacien : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/justice/coup-dur-pour-les-plateformes-de-vente-en-ligne-de-medicaments?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230904%5D&utm_content=20230904&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Economie de l’officine : le syndicat USPO lance un sondage sur la trésorerie

Le 6 septembre 2023, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) lance un sondage auprès de tous les pharmaciens sur l’économie de leur officine. Cette initiative a pour objectif d’alerter les autorités de tutelle sur les trésoreries des pharmacies « alors qu’une revalorisation à court terme des honoraires est indispensable pour compenser la suri-nflation des charges en pharmacie » et que « la mission « régulation des produits de santé », confiée par la Première ministre, propose de diminuer les remises génériques ». Le sondage comporte 10 questions portant sur la trésorerie et son éventuelle dégradation depuis 2019 et en 2023, ainsi que sur les difficultés rencontrées par les pharmaciens en termes de réduction du personnel ou de paiement des grossistes-répartiteurs.

Lien vers le sondage : https://fr.surveymonkey.com/r/HSDNQRX

 

Pas d’autoentrepreneur pour exercer la pharmacie

La microentreprise est incompatible avec l’exercice de la pharmacie, a affirmé l’Ordre des pharmaciens. Intérim sur-mesure, facturation de prestations complémentaires… des alternatives au salariat exclusif existent. Le statut de microentrepreneur, anciennement autoentrepreneur, est incompatible avec l’exercice de la pharmacie en officine. Le conseil de l’Ordre des pharmaciens s’est positionné sur ce point le 8 juin dernier, après des années de flou artistique.

Source : Porphyre.

 

Tensions d’approvisionnement – Flécaïnide

Dans un contexte d’exacerbations des tensions d’approvisionnement de médicaments à base de flécaïnide à libération prolongée (LP), l’USPO a alerté les autorités sanitaires et a demandé que des solutions concrètes soient apportées aux pharmaciens d’officine et, par voie de conséquence, aux patients. Dans ce cadre, l’ANSM vient d’émettre des recommandations pour garantir un accès aux traitements pour les patients. En cas d’indisponibilité immédiate de l’anti-arythmique, le pharmacien est autorisé à substituer le médicament, sans avis médical au préalable, dans la limite d’une dispensation pour un mois seulement.

Lien vers l’information : https://ansm.sante.fr/actualites/flecainide-a-liberation-prolongee-conduite-a-tenir-dans-un-contexte-de-tensions-dapprovisionnement

 

Euthyrox : on joue les prolongations

L’association française des malades de la thyroïde annonce sur son site avoir été informée le 4 septembre, par la Direction générale de la Santé, de la prolongation de la mise à disposition d’Euthyrox (lévothyroxine) en pharmacie. Cette ancienne formule avec lactose de Levothyrox devait en principe disparaître des tiroirs français à la fin de l’année 2023, date butoir reportée depuis plus de 5 ans. Il n’en sera rien, sa mise à disposition étant prolongée jusqu’en… 2025. Seule nouveauté : les boîtes importées ne seront plus en cyrillique mais en espagnol, car initialement destinées à l’Argentine. Renfermant 50 comprimés, elles seront accompagnées d’un livret-notice en français collé sur la boîte. L’association estime à environ 100 000 le nombre de patients toujours traités par Euthyrox.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Déférasirox et sorafénib : mise sous TFR

Après le sunitinib en gélules (Sutent) en août dernier, le Journal officiel du 5 septembre 2023 institue des tarifs forfaitaires de responsabilité (TFR) pour quatre groupes génériques : le chélateur de fer déférasirox 90 mg, 180 mg et 360 mg en comprimés (avec pour princeps Exjade), ainsi que l’anticancéreux sorafénib en comprimés (Nexavar).  Ces TFR entreront en vigueur le 2 janvier 2024.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Indemnités de licenciement : pour calculer ce que cela va coûter…

Le Code du travail numérique a développé un simulateur d’indemnités conventionnelles de licenciement en pharmacie d’officine, qui permet aux employeurs de calculer les indemnités de licenciement. Ce simulateur est disponible sur le site internet de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), en accès libre pour les employeurs.

Lien vers le simulateur : https://www.fspf.fr/droit-du-travail/calculer-lindemnite-de-licenciement/

 

Beyfortus, une délivrance mal rémunérée

Le nirsevimab (Beyfortus, Sanofi), indiqué en prévention des bronchiolites à VRS chez tous les nourrissons, sera disponible à partir de mi-septembre en officine. Mais la procédure d’exception mise en place pour la distribution de ce médicament risque d’être compliquée… et sa délivrance mal rémunérée.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/beyfortus-une-delivrance-mal-remuneree?check_logged_in=1

 

Viamedis : un contrôle désormais en temps réel dans Visiodroits

Dans un communiqué commun en date du 7 septembre, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF ), l’Association des organismes concentrateurs techniques (Adoct) et Viamedis (20 millions d’assurés d’organismes complémentaires) annoncent un passage du contrôle des droits des patients Viamedis de 3 mois à un contrôle en temps réel. Ce déploiement a été rendu possible grâce aux évolutions nécessaires et à la correction des anomalies détectées ces derniers mois. Visiodroits une solution normalisée de télémise à jour des droits complémentaires sur le poste de travail du pharmacien qui permet d’obtenir une garantie de paiement des frais pharmaceutiques, par l’obtention d’une accréditation électronique émise par l’organisme payeur et embarquée dans la facture. Les officines peuvent se rapprocher de leur éditeur de logiciel afin de vérifier que les fonctionnalités ont été correctement activées, Visiodroits étant un service inclus dans l’abonnement du pharmacien auprès de son organisme concentrateur technique (OCT)et sa mise à disposition de l’ensemble des officines.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

CHIFFRES

 

Le succès remporté par le dispositif d’orientation et de prise en charge des patients dans six situations fait tache d’encre. 200 pharmacies d’Occitanie, de Corse et du Val de Loire rejoignent les 74 officines bretonnes déjà intégrées à cette expérimentation. Source : le quotidien du pharmacien.

La nouvelle campagne de vaccination contre la Covid-19, qui doit démarrer le 17 octobre, pourrait être avancée si l’épidémie s’accélérait, a déclaré mardi le ministre de la Santé Aurélien Rousseau. Car le virus est bien là et les masques regagnent certains visages dans les transports en commun ou les lieux publics. Le gouvernement se veut tout de même rassurant: les autorités n’ont pas prévu de durcir le protocole. Quant à un retour de la vaccination obligatoire pour le personnel soignant, « ce n’est pas d’actualité ». Source : Libération.

Le variant BA.2.86 ou « Pirola », qui porte « un grand nombre de mutations » qui pourraient lui permettre de se diffuser rapidement, a été identifié pour la première fois en France, jeudi 31 août 2023, dans le Grand Est.

Une infection au Covid-19 augmenterait considérablement le risque de développer une hypertension artérielle (HTA) dans les 6 mois, selon une étude américaine de l’Albert Einstein College of Medicine.

Si la recommandation du « zéro alcool pendant la grossesse » a nettement progressé en France, encore une personne sur dix continue à ne pas percevoir une ivresse comme un risque pour le fœtus, À un mois de sa prise d’indépendance par sa scission du groupe Novartis et sa cotation en Bourse prévue le 4 octobre, le spécialiste des génériques Sandoz affiche une belle santé. Il a enregistré un chiffre d’affaires semestriel de 4,8 milliards en hausse de 8%, grâce à une forte croissance en volume (+12%) compensant un recul de 4% des prix. L’Europe est le moteur du laboratoire. Sandoz y a enregistré une progression de ses ventes de 14%, à 2,7 milliards, grâce aux lancements effectués en 2022 et aux pathologies hivernales selon une nouvelle enquête de Santé publique France.

Le ministère de la Santé a lancé une campagne de communication et des kits d’information seront distribués aux collégiens courant septembre. Les injections débuteront le 2 octobre, avec un accord parental. Elles ne seront pas obligatoires, mais « vivement recommandées » pour prévenir l’apparition de 6.400 nouveaux cas de cancers par an en France. Mais la campagne s’annonce coûteuse: le Gardasil 9® coûte 116 €, soit 232 € le schéma complet (deux doses étant nécessaires) pour les 11-14 ans. C’est le vaccin le plus cher de ceux pris en charge par l’Assurance-maladie.  » Source : libération.

96 % des pharmaciens devraient subir une hausse de leurs contributions dans le cadre de la réforme de l’assiette sociale voulue par Bercy dans la foulée de la réforme des retraites, dénonce la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui se prépare à saisir le Conseil constitutionnel pour inégalité de traitement.

Près de 2 ans après son lancement, 9 millions d’assurés ont activé le service Mon espace santé, se félicite l’Assurance-maladie.

11,6 millions. C’est le nombre de vues sur TikTok du hashtag BarbieBotox, qui pousse des femmes d’une vingtaine d’années à se ruer sur les procédures à base de toxines pour imiter l’apparence de l’actrice principale du film. Des médecins alertent sur le risque d’une résistance, avec le risque d’entraver l’utilisation médicale de ces produits à l’avenir. L’entreprise Mattel est pourtant connue pour avoir mis au monde une poupée aux mensurations irréalistes. Dans la vraie vie, son tour de cou de 23 cm ne lui permettrait même pas de tenir sa tête, car les femmes ont un tour de cou moyen de 38 cm. Même chose pour ses mensurations : avec 92 cm de tour de poitrine, 46 cm de tour de taille et 84 cm de tour de hanches, la barbie que l’on connaît est bien loin de la « taille mannequin », 85-60-85, qui fait déjà polémique.

Les 45-50 ans seront les premiers à bénéficier à partir du 1er octobre de la nouvelle consultation de prévention prise en charge à 100%, rapporte Le Figaro. Ces nouveaux rendez-vous, institués par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023, vont concerner trois tranches d’âge, considérées comme des âges clés de la vie: entre 18 et 25 ans, entre 45 et 50 ans et entre 60 et 65 ans. Le principe est celui d’un bilan général faisant le point sur l’alimentation, l’activité physique, les addictions, la santé sexuelle, le bien-être mental et social, les vaccins, la santé bucco-dentaire, mais aussi l’habitat et l’environnement ou encore les violences subies.

« À la rentrée 2022, on avait déjà près de 20 % de places vacantes en maïeutique, et ça pouvait monter jusqu’à 37 % en Île-de-France ! » Loona Mourenas, porte-parole de l’Association Nationale des Étudiant.e.s Sages-Femmes (ANESF), détaille dans un éclat de voix le nombre de places vacantes dans cette filière en deuxième année. Mais la maïeutique n’est pas la seule à souffrir de ce phénomène : à la même période, la filière pharmacie enregistrait un déficit d’étudiants de 30 %, soit environ 1 027 places à l’échelle nationale. Source : Le Parisien.

Selon l’ANEPF, seuls 2,6 % des étudiants en pharmacie considèrent avoir été bien informés sur ces études au cours du lycée. Intervention dans les établissements, vidéos de présentation, mini-jeux : tous les moyens sont bons pour donner envie et susciter des vocations chez les plus jeunes. Source : Le Parisien.

Le Gouvernement a annoncé jeudi 31 août un total de plus d’un milliard d’euros de revalorisations pour les soignants, en faveur notamment du travail de nuit et le dimanche. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/hopitaux-cliniques-remuneration/82074-un-choc-d-attractivite-le-gouvernement-debloque-1

Le gouvernement a proposé un accord à plusieurs laboratoires pour garantir des stocks suffisants d’amoxicilline particulièrement prisé. En contrepartie, le prix de la boîte doit augmenter de 10 % à partir du 1er octobre. Lien vers l’article : https://www.liberation.fr/checknews/en-quoi-la-hausse-de-10-du-prix-de-lamoxicilline-permet-deviter-les-penuries-20230901_4JCGGL2AEBHANLESEJ52XE2RSI/

756 : c’est le nombre de communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). Source : https://www.mutualite.fr/actualites/756-cest-le-nombre-de-communautes-professionnelles-territoriales-de-sante-cpts/

Disponible à partir de mi-septembre dans les établissements de santé et sur commande dans les pharmacies d’officine, le nirsevimab pourra être prescrit à l’ensemble des nourrissons nés à partir du 6 février 2023 en métropole. Conformément aux recommandations du Conseil national professionnel de pédiatrie (CNPP), il est recommandé que les nourrissons nés à partir du 15 septembre 2023 soient immunisés avant leur sortie de maternité.Le médicament est disponible sous forme de suspension injectable en seringue préremplie. La dose recommandée est de 50 mg pour les enfants pesant moins de 5 kg et de 100 mg pour les enfants pesant 5 kg ou plus, via une injection intramusculaire unique. Le délai de livraison des pharmacies d’officine après une commande est estimé à 3-4 jours et jusqu’à 5-6 jours en cas de weekend. La solution doit être conservée au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Une fois sorti du réfrigérateur, Beyfortus® doit être protégé de la lumière et utilisé dans les 8 heures. Source : pharm-enews.fr

A l’échelle mondiale, les cas de cancer chez les personnes de 14-49 ans ont bondi de près de 80 %, passant de 1,82 million à 3,26 millions, entre 1990 et 2019, selon une étude publiée dans la revue britannique BMJ Oncology. L’étude s’achève sur une perspective guère réjouissante : le nombre de cas de cancers dans le monde chez les moins de 50 ans devrait encore augmenter de 31 % d’ici à 2030, principalement chez les personnes âgées de 40 à 49 ans.

Au 1er octobre, l’Assurance-maladie va en effet réduire la prise en charge des soins dentaires à 60%, contre 70% actuellement. Ainsi, le « reste à charge » pour le traitement d’une carie, actuellement de 12,30 €, va passer à 16,39 €, note Le Point. La consultation chez le médecin pourrait, elle aussi, coûter plus cher dans les prochains mois, face à la hausse probable du coût de la consultation et d’un doublement potentiel de la participation forfaitaire des patients, à 2 €.

Les assistants de régulation médicale (ARM) ont manifesté hier devant le ministère de la Santé pour réclamer des embauches et de meilleures rémunérations. « Il manque entre 800 et 1.200 assistants médicaux en France », alors que l’effectif actuel est de « 2.400 à 2.600 » personnes environ aujourd’hui, selon Brice Giraud, chargé de la communication de l’Association française des assistants de régulation médicale (Afarm). Source : le Figaro.

Valneva a annoncé qu’une étude de phase II portant sur son vaccin candidat VLA15 contre la maladie de Lyme, développé en partenariat avec Pfizer, avait montré une « forte réponse immunitaire » chez les enfants et les adolescents un mois après l’injection d’une dose de rappel. Pfizer entend soumettre des demandes réglementaires pour VLA15 d’ici 2026 si l’essai clinique de phase III, lancé l’année dernière, donne des résultats positifs. Source : la Tribune.

D’après les résultats d’une consultation menée par Médecins pour demain auprès de 4.500 membres en août, 96% des médecins libéraux rejetteraient la proposition d’une consultation de base à 30 €. Dans le détail, 43% ne l’envisagent que s’il est indexé sur l’inflation et 58% se prononcent en faveur d’une poursuite de la mobilisation pour un C à 50 €. Pour continuer à faire entendre leur voix, les répondants plébiscitent en majorité (51%) la grève illimitée à partir du 13 octobre. Source : egora.

Sanofi a inauguré deux modernisation/agrandissement au sein de son usine de vaccins de Val-de-Reuil, en Normandie, qui fête ses 50 ans. 200 millions d’€ ont été consacrés à une nouvelle unité de production de vaccins contre la grippe et 50 millions au conditionnement en boîte carton, sans plastique et plus compact, de son vaccin de la grippe pour les plus de 65 ans hautement dosé Efluelda®, produit aux États-Unis. Le nouveau bâtiment « grippe » de 8.700 m² accroît ainsi ses capacités de 40%, ce qui en fait la plus grosse unité de production d’Europe, soulignent Les Échos.

Viatris serait en pourparlers pour vendre ses actifs européens dans le domaine de la santé grand public à Cooper Consumer Health, une société de CVC Capital Partners, rapporte Zonebourse. Le montant de l’opération pourrait dépasser les 2 milliards d’€. Aucun accord définitif n’a été conclu et les discussions pourraient encore échouer.

4000 : c’est le nombre de préparateurs en pharmacies d’officines (PPO) inscrits au RPPS depuis mi-juillet, date de l’ouverture du service, soit en 2 mois à peine. Clairement, l’objectif est d’éviter qu’un pharmacien ait à partager sa eCPS pour déléguer des actions à un membre de l’équipe officinale (pure hypothèse d’école, bien sûr). Les PPO continuent de travailler sous la responsabilité du pharmacien, mais ça n’empêche pas de tracer individuellement les accès aux données sensibles. Source : Linkedin Xavier Vitry.

+ 2,6 % : c’est la croissance attendue de l’industrie pharmaceutique française en 2023, soit cinq fois plus vite que la croissance de 0,5 % prévue pour le PIB français, selon une étude de QBE France.

L’Île-de-France, qui rassemble environ 18% de la population française, compte à elle seule un quart de la mortalité infantile du pays, soit 13.401 bébés décédés dans leur première année de vie au cours des 20 dernières années. La Seine-Saint-Denis est particulièrement touchée avec plus de 5 décès sur 1.000 naissances en 2020, contre 4,08 en moyenne dans la région. Et des départements plutôt bien classés voient aussi leur mortalité augmenter plus rapidement que la moyenne régionale, comme le Val-de-Marne, les Yvelines, Paris. Source : le Parisien.

Le hashtag #Frenchpharmacy dépasse les 130 millions de vues sur TikTok, rapporte euronews. Une tendance portée par des influenceurs spécialisés dans les voyages et la beauté, pour la plupart américains, qui partagent les différents produits et services que l’on peut trouver dans les pharmacies françaises et donnent des conseils sur les meilleurs articles à acheter. L’influenceuse @glowwithava, qui compte un million de followers sur TikTok, met par exemple en avant les meilleurs produits disponibles, notamment ceux qui ne sont pas en vente aux États-Unis ou qui coûtent beaucoup moins cher en Europe.

595 millions de personnes souffraient d’arthrose dans le monde en 2020, contre 256 millions en 1990, soit un bon de 132%. D’ici 2050, ce nombre devrait approcher la barre du milliard, selon une nouvelle étude publiée dans le Lancet Rheumatology.

Aux États-Unis, la chaîne de pharmacie Walmart a demandé à certains de ses 16.000 pharmaciens de réduire volontairement leur salaire et leur temps de travail afin de réduire les coûts. Selon Reuters, cette demande met en évidence les nouvelles pressions qui s’exercent sur les pharmacies de Walmart, après notamment la lourde amende de 3,1 milliards de $ infligée au groupe dans le cadre d’un règlement judiciaire lié aux opioïdes. Walmart fait également face à la popularité croissante des médicaments amaigrissants, mais qui ont entraîné une baisse des marges bénéficiaires.

+ 57 % : c’est la hausse des téléconsultations réalisées à partir des bornes de l’opérateur Medadom, installées en pharmacies, depuis le début de l’année 2023.

Un projet de décret, soumis à consultation, officialise à compter du 1 er octobre 2023 la pénalité trimestrielle contre les pharmaciens n’appliquant pas la sérialisation. Cette pénalité financière d’un montant de 2 000 € et reconductible chaque trimestre est prévue par l’article 28 de la loi du 9 mars 2023 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne.

Elément clé de notre système de santé, la prévention repose de plus en plus sur des solutions numériques. Pour soutenir ces innovations, Bpifrance propose deux fonds, dotés chacun de 100 millions d’euros, afin d’accompagner financièrement les entreprises travaillant dans le domaine. Lien vers l’article : https://www.lemonde.fr/entreprendre-innover-initier/article/2023/09/05/comment-le-numerique-favorise-la-prevention-dans-le-domaine-de-la-sante_6187915_362.html

La franchise sur les boîtes de médicaments payée par les assurés sociaux va « probablement » doubler pour atteindre un euro, mais elle restera plafonnée à 50 euros au total sur un an, a indiqué le ministre de la Santé vendredi 8 septembre. Et ce pour éviter de pénaliser par exemple les personnes en affection longue durée (ALD), a expliqué Aurélien Rousseau sur Sud Radio. Source : le quotidien du médecin.

 

NOMINATION

 

Le Dr Thomas Mesnier devient chef du pôle urgences Samu-Smur du CHU de Bordeaux

L’annonce, après avoir été formulée sur les réseaux sociaux par le principal intéressé, a été confirmée ce 5 septembre par le CHU girondin. L’ancien député Horizons de Charente, le Dr Thomas Mesnier, est nommé, à compter du même jour, chef du pôle urgences Samu-Smur du CHU de Bordeaux (Gironde), dont les équipes interviennent au groupe hospitalier Pellegrin et au groupe hospitalier Saint-André.

Source : hospimedia.

 

GROUPEMENT

 

Pharma Santé Développement Groupe change de nom et devient Apothera !

Pharma Santé Développement est né du rapprochement de Pharma Group Santé, G1000 Pharma, Nepenthès et Optipharm. Fort de ces synergies, le groupe compte 2000 pharmacies adhérentes avec une marque propre, une CAP, une SRA, des accords avec des laboratoires, des grossistes…Le nouveau nom fédérateur est Apothera, clin d’œil aux précurseurs de la pharmacie, il témoigne d’un attachement à un exercice libéral et indépendant de l’officine.

Lien vers l’article : https://fr.linkedin.com/posts/psd-pharma-sante-developpement_pharmacie-groupement-apothera-activity-7054116179472183296-ZfFW

 

AILLEURS

 

Belgique : le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) veut rendre obligatoire la délivrance du nombre exact d’antibiotiques

« L’intention de l’arrêté royal » en cours de préparation, développe le cabinet Vandenbroucke, est « d’obliger les médecins à indiquer sur l’ordonnance la quantité exacte d’antibiotiques nécessaires. Le pharmacien devra alors délivrer cette quantité exacte ». La mesure devrait générer des économies  de l’ordre de 17,3 millions d’euros par an pour l’Assurance-maladie (Inami) et 4,1 millions pour les patients, et accélérer la lutte contre l’antibiorésistance. Source : La Libre.

 

Canada/Québec : moins de pilules, plus de chocolat

À quel point est-il nécessaire de multiplier les médicaments, passé un certain âge? La Dre Alexandra S. Arbour se penche sur la déprescription chez ses patients. Par un bel après-midi, je reçois dans mon bureau madame Gagnon, 78 ans, accompagnée de sa fille. Elles sont tout sourire et me remettent une boîte de chocolats. « Merci, docteure, grâce à vous, ma mère va tellement mieux ! » s’exclame la fille. Je baisse la tête et regarde le dossier pour me rafraîchir la mémoire. Quelle pilule miracle lui ai-je donc prescrite au dernier rendez-vous ? Ah oui ! Ça me revient… Je lui en ai plutôt enlevé quatre ! Cette patiente n’est pas la seule dans cette situation. La moitié des Canadiens et Canadiennes de plus de 60 ans prennent plus de trois médicaments. Et qui dit plus de pilules dit plus de problèmes : plus d’effets indésirables, plus d’interactions médi­camenteuses, plus d’hospitalisations. Jusqu’à 30 % des visites à l’urgence sont liées aux médicaments et le tiers d’entre elles mènent à une hospitalisation chez la clientèle âgée.

Lien vers l’article : https://www.quebecscience.qc.ca/carnet-sante/moins-de-pilules-plus-de-chocolat/

 

Etats-Unis : Goodrx lance une « armoire à pharmacie » numérique

 GoodRx, entreprise américaine spécialisée dans la santé en ligne, a lancé une « pharmacie virtuelle » pour gérer les médicaments de ses utilisateurs et les récompenser lorsqu’ils respectent leurs prescriptions médicales. Avec GoodRx, les utilisateurs peuvent gérer leurs traitements ou recevoir des rappels pour la prise ainsi que pour le renouvellement de leurs médicaments, mais ils peuvent aussi gagner des points de récompense lorsqu’ils respectent leurs prises journalières. L’application GoodRx offre un centre d’action qui souligne quoi faire pour ne pas oublier son traitement au jour le jour. Chaque renouvellement d’ordonnance ou utilisation d’un coupon GoodRx éligible permet aux utilisateurs de gagner des points qui peuvent ensuite être échangés contre des réductions ou des cartes-cadeaux chez certains détaillants, si le patient dispose d’une bonne assurance. Un tableau de bord de toutes les ordonnances, anciennes, nouvelles ou enregistrées en dehors des services de GoodRx, est également mis à disposition.

Source : pharm-enews.fr

 

AGENDA

 

Les rendez-vous USPO des pharmaciens en région se poursuivent

L’USPO organise régulièrement des réunions d’échange et d’information ouvertes à tous. À l’aune de négociations économiques avec l’Assurance maladie, l’USPO souhaite consulter les pharmaciens sur les futures rémunérations de la pharmacie.

  • LUNDI 11 SEPTEMBRE à CHILLE (près de Lons le Saulnier – 39),
    Nicolas SART, Président délégué USPO Jura, au Restaurant le Parenthèse, 186 Chemin du Pin à Chille
  • MERCREDI 13 SEPTEMBRE à MELUN (77),
    Catherine COCHET et Olivier GODART, Co-Président USPO Seine et Marne, à la Péniche BPM Place Praslin 77000 MELUN
  • MARDI 26 SEPTEMBRE à GROISY (74)
    Frédéric LALEGERIE, Président USPO 74 au Campus de Groisy, 126 Chemin des Métiers 74570 GROISY