Actualités du 25 au 29 juillet 2022

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

 

Grande conférence de santé : des décisions attendues début 2023, annonce François Braun

La concertation des parties prenantes sur la santé, souhaitée par Emmanuel Macron, se déroulera de septembre à décembre, et donnera lieu à des décisions au début de l’année prochaine, a indiqué le ministre de la santé François Braun ce mercredi 27 juillet au micro de France Info.  « Je prendrai les décisions qui s’imposent », a d’emblée précisé le ministre, ex-patron du Samu-Urgences de France. Celles-ci sont attendues « pour le début de l’année prochaine », a-t-il ajouté. Le ministre a fait valoir pour cette grande conférence qui se déroulera de septembre à décembre, « une nouvelle modalité de travail, très en concertation » associant bien sûr l’Etat, mais aussi les soignants, les soignés et les élus, « qui vont devoir aussi prendre leurs responsabilités sur ces questions ». Une plateforme permettant de faire remonter les doléances des Français doit ainsi voir le jour « tout début septembre ». En attendant le rendez-vous de la rentrée, François Braun poursuit les concertations et rencontres avec les organisations syndicales de médecins et de paramédicaux, les fédérations, afin de « construire les principaux thèmes de cette concertation ».

Sources : egora et France info.

 

Extension du deuxième rappel de vaccination contre le Covid-19 aux professionnels du secteur de la santé et du médico-social

Dans le contexte actuel caractérisé par une circulation épidémique qui demeure forte et suivant les avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) des 31 mars [1] et 1er juillet [2] derniers, le deuxième rappel de vaccination contre le Covid-19 est étendu :

  • à tous les professionnels de santé, quel que soit leur âge ou leur état de santé (liste en annexe) ;
  • à l’ensemble des salariés du secteur de la santé et du secteur médico-social, aux aides à domicile intervenant auprès de personnes vulnérables, aux professionnels du transport sanitaire, ainsi qu’aux pompiers, quel que soit leur âge, leur mode d’exercice et leur état de santé.

 Ce deuxième rappel est ouvert aux professionnels qui le souhaitent. Il ne rentre pas dans le champ de l’obligation vaccinale. Ce deuxième rappel est à administrer à partir de 6 mois après le premier rappel, en respectant un délai de 3 mois après l’infection en cas d’infection survenue après le premier rappel.

Source : DGS Urgent.

 

Monkeypox : vers un remboursement des tests ?

La Haute Autorité de santé (HAS) est favorable au remboursement par l’Assurance maladie des tests de détection du virus Monkeypox par amplification des acides nucléiques (TAAN). Dans son avis publié le 25 juillet, la HAS souligne toutefois que le diagnostic d’infection par le virus Monkeypox (variole du singe) est avant tout clinique, ce qui signifie que la détection par TAAN (qui incluent les tests PCR) ne doit être effectué qu’en cas de doute persistant après examen clinique (un tableau pas suffisamment explicite, donc). « Le recours à ce type de test se limite aux cas suspects et possibles (…) et n’est pas nécessaire en l’absence de symptômes. » Pas question donc de dépister à tout-va. Une liste des TAAN évalués et validés par le Centre national de référence des orthopoxvirus, gage de leur fiabilité, doit être publiée prochainement. Spécifiques du Monkeypox, ces TAAN doivent cibler de préférence les gènes de virulence situés en partie centrale du génome viral, car ils sont plus stables.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Non-substitution : deux nouvelles molécules ajoutées à la liste MTE

Un arrêté du 20 juillet, publié ce jour au « Journal officiel », étend la liste des molécules génériquées non soumises à substitution automatique en raison d’une marge thérapeutique étroite (MTE). Cet arrêté publié aujourd’hui au « Journal officiel » ajoute le lacosamide et l’oxcarbazépine à la liste des principes actifs entrant dans la composition des médicaments pour lesquels le refus de substitution peut être permis selon les dispositions de l’arrêté du 12 novembre 2019. À la demande – ou non – du prescripteur, le pharmacien peut ne pas procéder à la substitution en raison d’une marge thérapeutique étroite (MTE) pour ces deux molécules tout comme pour la lamotrigine, le lévétiracétam, la prégabaline, le topiramate, le valproate de sodium, le zonisamide, la lévothyroxine, l’azathioprine, la ciclosporine, l’évérolimus, le mycophénolate mofétil et le mycophénolate sodique, ainsi que la buprénorphine. La MTE est l’une des trois situations médicales retenues par l’arrêté du 12 novembre 2019 venu modifier le Code de la santé publique dans le cadre de la Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 (LFSS 2020). Cette dérogation à la substitution est motivée par la nécessité d’assurer la stabilité de la dispensation.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046102872

 

Bioderma teste le vrac

Troisième marque du podium des ventes de dermocosmétique en officines en France, Bioderma expérimente la vente en vrac. Le test porte sur les produits iconiques que sont l’huile de douche et le gel douche Atoderm, à récupérer dans un flacon d’un litre en plastique recyclable et vissable (qui a vocation à remplacer l’existant). La marque recommande d’utiliser la bouteille au maximum 10 fois compte-tenu de la résistance à l’usure du matériau. Le test, qui doit durer a mimima jusqu’à la fin de l’année, est mené dans trois points de ventes : un Monoprix Porte-de-Châtillon (Hauts-de-Seine), dans la Pharmacie des Gratte-Ciel (Aprium) à Villeurbanne (Rhône) et dans la pharmacie du Cercle des pharmaciens coopérateurs (CPC) à Bordeaux (Gironde), à très fort trafic. « Chez Aprium, où l’expérimentation est en place depuis mars, l’équipe officinale est satisfaite. Si bien que les premières semaines, Bioderma a enregistré 20 à 30 % de ventes supplémentaires », confie Sidonie Marvalin Simon, responsable marketing de Bioderma France (groupe Naos), qui réfléchit encore au modèle économique. Déjà, le consommateur y trouve financièrement son compte en gagnant, selon cette dernière, en moyenne 10 % de ses dépenses une fois la bouteille achetée (prix conseillé : 90 centimes).

Source : le pharmacien manager.

 

Des acomptes sur salaire en 2 clics

A l’heure où le pouvoir d’achat se tend, deux jeunes entreprises proposent le versement de la paye à la demande : la parisienne Stairwage et la Bretonne Spayr. Fini la gêne d’aller réclamer un acompte, elles ont mis au point un système, intégré au logiciel de paie, qui déclenche un virement en quelques jours. Leur parcours est assez similaire : la société définit ses règles (fréquence et plafond des retraits), le salarié fait sa demande sur smartphone en deux clics et le versement est immédiat. Point d’impact sur la trésorerie, l’argent est versé par le prestataire et remboursé par l’entreprise en fin de mois. Le tarif est fonction du nombre de salariés et négociable pour les groupements. Les deux offres ont toutefois des différences. Outre les acomptes, Stairwage aide les salariés à mieux gérer leurs dépenses, via une analyse de leur compte et des notifications, avec l’aide notamment de l’association spécialiste de la fragilité financière Crésus, pour un accompagnement, en option, qui peut durer jusqu’à sept ans. De son côté, Spayr propose aux TPE une solution non connectée aux logiciels de planning et de salaires. Le salarié a, en outre, un accès à divers niveaux d’éducation à la gestion de budget : de l’astuce au “coach budgétaire” quelques heures par mois, en passant par des formations, ainsi que, bientôt, une offre d’incitation à la micro épargne salariale. Le salarié se fixe un objectif de budget à épargner pour un projet donné (un vélo, un week-end…), et une fois la somme atteinte, Spayr offre des bons de réductions chez des commerçants.

Source : le pharmacien manager.

 

« Il n’y aura pas de solution sans régulation de l’installation », lance le député Garot à l’Assemblée, les carabins s’agacent

Pourfendeur de la liberté d’installation des médecins – et fervent défenseur du conventionnement sélectif – le député Guillaume Garot a formé, mi-juillet, un groupe de travail à l’Assemblée nationale autour des déserts médicaux. Désormais, 54 députés ont déclaré vouloir participer à ce groupe « transpartisan », qui s’ouvre à toutes les formations politiques, à l’exception du Rassemblement national.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/politique-de-sante/il-ny-aura-pas-de-solution-sans-regulation-de-linstallation-lance-le-depute-garot-lassemblee-les?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20220728%5D&utm_content=20220728&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

 

Pénurie de médecins : « Il faut une coercition douce et consentie »

Les mesures incitatives ne fonctionnent pas. Tel est le constat du sénateur LR Bruno Rojouan. L’élu de l’Allier a déposé fin juin une proposition de loi visant à « rétablir l’équité territoriale en matière d’accès aux soins ». Il y prône le conventionnement sélectif en zone sur-dotée et un conventionnement temporaire en début d’installation. Mais pour tempérer les coups de fouet, il plaide aussi pour la hausse du C à 30 euros, l’exonération des cotisations des médecins libéraux en cumul emploi-retraite ou encore la prise en charge par l’Assurance maladie des assistants médicaux.

Lien vers l’article :

https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/75401-penurie-de-medecins-il-faut-une-coercition-douce-et-consentie#:~:text=Les%20mesures%20incitatives%20ne%20fonctionnent,d’acc%C3%A8s%20aux%20soins%22.

 

Télésanté : les infirmiers rémunérés pour accompagner les patients à prendre leurs médicaments

Après plusieurs mois de négociations, les infirmiers ont signé un avenant conventionnel qui les autorise, entre autres, à accompagner les patients dans la prise de leurs médicaments, à distance. Les syndicats infirmiers libéraux et la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) ont acté hier plusieurs avancées dans l’exercice des soins de ville dans le cadre de l’avenant 9 à leur convention. Parmi ces évolutions de la pratique infirmière, le recours accru à la télésanté et la possibilité de réaliser des actes à distance tel l’accompagnement des patients « à la prise médicamenteuse ».Les infirmiers seront rémunérés 14,50 euros pour cet acte en visio. L’accompagnement de la prise médicamenteuse du patient, inscrit à la nomenclature depuis le 1er janvier, se limitait jusqu’à présent au domicile du patient. Il doit être prescrit par un médecin, soit dans le cadre de l’initiation d’un traitement, de sa modification ou dans le cas d’une situation clinique susceptible de remettre en question la stratégie thérapeutique. Il s’adresse aux patients non dépendants, polymédiqués et présentant des critères de fragilité identifiés. Les infirmiers pourront également, grâce à la téléexpertise, proposer des séances à domicile de surveillance clinique et de prévention aux patients ayant été hospitalisés pour un épisode de décompensation d’une insuffisance cardiaque ou d’exacerbation d’une bronchopathie chronique obstructive (BPCO). De même, toujours à distance, les infirmiers pourront effectuer une surveillance et une observation des patients insulinotraités. Par la signature de cet avenant 9, les infirmiers obtiennent une rémunération de la vaccination selon deux modalités. 7,56 euros lorsque la prescription a été établie par un professionnel de santé ou que la délivrance du vaccin ne nécessite pas de prescription. 9,61 euros lorsque la personne ne dispose pas d’une prescription préalable établie par un autre professionnel de santé alors que le vaccin est à prescription obligatoire.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Le groupe Equasens (anciennement PHARMAGEST INTERACTIVE) complète sa prise de participation majoritaire

Le Groupe Equasens détient désormais :

76,11% de CAREMEDS (l’acquisition du solde de 23,89% est prévue sous conditions au T4 2022)

100% de MULTIMEDS

100% d’I-MEDS (CAREMEDS 60% et EQUASENS 40%).

Pour en savoir plus :

https://www.zonebourse.com/cours/action/EQUASENS-23277319/actualite/EQUASENS-ex-PHARMAGEST-INTERACTIVE-Le-Groupe-complete-3-prises-de-participation-majoritaire-41120360/

 

L’USPO reçue par Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée

Cette première rencontre avec Agnès Firmin-Le Bodo, pharmacienne et désormais ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, en charge de l’Organisation territoriale et des professions de Santé, a été l’occasion pour le syndicat d’évoquer différents points à l’agenda de la rentrée officinale. Pour Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), et des autres membres de la délégation du syndicat, cette entrevue avec leur consœur a permis de balayer ce matin les différents dossiers de la pharmacie. Et d’évoquer de nombreux points en suspens. Parmi eux, le texte sur la préparation des doses à administrer (PSA), dont la profession attend la parution depuis plus d’une décennie. Ou encore la délivrance à l’officine sans prescription médicale de substituts nicotiniques pris en charge par l’assurance-maladie, prévu par un amendement à la LFSS pour 2022, et dont l’expérimentation n’a toujours pas vu le jour, faute de décret. La ministre a été attentive à l’évocation de ces différents points de blocage, selon Pierre-Olivier Variot. « Nous avons également abordé la question des TROD et rappelé que l’USPO était favorable à l’utilisation en officine de tous les TROD validés. De même, le vaste sujet de la sortie hospitalière et des liens ville-hôpital afférents a été abordé lors des échanges avec Agnès Firmin-Le Bodo, tout comme bien entendu, les soins non programmés », a rapporté le président de l’USPO à l’issue de cette réunion.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES

 

« Nous ne souhaitons pas saucissonner les tâches ou distribuer 2 ou 3 € pour chaque vaccin ou test réalisé » Philippe Denry (FSPF).

« Les préparateurs et les pharmaciens devraient être payés en net à la valeur du brut actuel, ce qui correspondrait à une augmentation d’environ 25 % » Olivier Clarhaut (Fédération Force ouvrière).

Près de 40 % des sondés ont déclaré que la hausse du coût de la vie sera le facteur clé en matière de consommation. Et pour près d’un tiers (32 %), le prix sera désormais le principal moteur de leur comportement d’achat. Sans toutefois renier sur la qualité. Plus de 70 % d’entre eux ne sont pas disposés à faire des compromis à cet égard pour obtenir des prix plus bas – signe d’un décalage entre leurs préoccupations économiques et leurs aspirations en matière de consommation. Enfin, plus de 84 % des sondés affirment « ne pas être prêts à faire des sacrifices sur l’éthique d’une marque pour obtenir un meilleur prix ». Source : étude retail economics.

Le LET (Les Entreprises de la Télémédecine) a publié les résultats d’une étude qui semble conforter le rôle clé de la téléconsultation dans l’accès aux soins, notamment dans les zones sous-denses. Les patients y ayant recours sont 2,5 fois plus nombreux à ne pas avoir de médecin traitant par rapport à la population générale. Et plus d’un patient sur quatre vit dans un désert médical. Enfin, l’étude révèle que 72,9 % des patients ont pu bénéficier du tiers-payant.

+258% : c’est l’évolution de la sphère sommeil/stress en aromathérapie, en volume, en cumul annuel mobile à fin mars 2022.

Deux décrets publiés le 30 juin 2022 prolongent le versement de l’aide à l’apprentissage et de l’aide exceptionnelle au contrat de professionnalisation (5000 € ou 8000 €) pour les contrats conclus jusqu’au 31 décembre 2022.

Forte d’une vingtaine de références et implantée dans 3 000 pharmacies françaises, la gamme Lashilé Beauty, sans lactose, sans gluten, sans OGM et sans colorants artificiels, affiche des « formules complètes, complexes et assorties d’études cliniques », à l’instar de son best-of “Good Hair”, pour la pousse et la fortification des cheveux, à base de vitamines (B5, B6, B8, B9, B12, D, A, E) et de minéraux (zinc). Trois nouveautés, rangées sous l’intitulé “Les essentiels” (soit un seul actif par produit), ont été lancées en mai dernier : acide folique, vitamine E, vitamine D3. Source : le moniteur des pharmacies.

Quelque 5 % des personnes atteintes de Covid-19 subissent une perturbation durable de l’odorat ou du goût, estime une méta-analyse publiée ce 28 juillet dans le « British Medical Journal » (BMJ).

À l’échelon de la France, un rendez-vous non honoré par jour et par médecin représenterait 27 millions de consultations annuelles. C’est l’équivalent du temps de travail d’environ 4 000 médecins, « si on le ramène à un rythme de trois consultations par heure et 50 heures de travail par semaine », selon l’URPS médecins Île-de-France. Or, pour le Dr Clarot, également président de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) 27-76, c’est justement la facturation des consultations non honorées qui permettrait de retrouver « le temps médecin perdu ».

Sur les 6 premiers mois 2022, l’activité officinale enregistre une croissance soutenue de + 12,18 %. L’OTC (TVA à 10 %) enregistre une hausse de + 8,14  % alors que les activités à 5,5 % et 20 % sont relativement stables avec respectivement + 0,58 % et + 1,12 %. Source : barofar LLA.

Selon « Nature » et « The Bristish medical journal », à la liste des symptômes connus de Covid long s’ajoutent la perte de cheveux et les dysfonctionnements sexuels comme effets persistant au moins 12 semaines après une infection au Covid. Ces résultats émanent d’une enquête auprès de 486 149 personnes, résidant au Royaume-Uni, atteintes d’une infection confirmée par le SRAS-CoV-2 qui n’ont pas été hospitalisées. Elle porte sur l’observation sur la période du 31 janvier 2020 au 15 avril 2021. Le groupe témoin était constitué de 1,9 million de personnes sans aucune preuve enregistrée d’infection à coronavirus.

La croissance des segments de la santé/conseil/nutrition et de la dermocosmétique est d’abord captée par le leader, la pharmacie d’officine qui a enregistré + 17 % des ventes en santé/conseil/nutrition (2,4 Mds€ en CA TTC en cumul fixe sur les six premiers mois de l’année 2022*), + 10 % en dermocosmétique hors produits hydroalcooliques (851 M€ de CA TTC en cumul fixe sur les six premiers mois de l’année 2022), + 38 % sur les solaires (103 M€ de CA TTC en cumul fixe sur les six premiers mois de l’année 2022), selon Gers Data.

Aujourd’hui, plus de deux tiers des Français connaissent le cannabidiol (CBD), selon l’enquête, et parmi cette population, 17 % déclarent en consommer occasionnellement pour lutter contre des problèmes de stress et d’anxiété. Notamment dans le contexte professionnel pour 41 % d’entre eux : période de forte charge ou de forte pression au travail, période d’examens/projets scolaires importants. 39 % déclarent utiliser le CBD dans les troubles du sommeil ou les insomnies, 29 % pour « mieux gérer les variations d’humeur, l’instabilité émotionnelle ». La consommation est plus élevée chez les actifs (35-49 ans) et les étudiants (15-35 ans) qui sont 68 % à déclarer consommer du CBD. Les femmes sont plus grandes consommatrices (57 %) que les hommes (48 %). Source : IFOP.

Une vaste étude montre que la vaccination contre la grippe permet de réduire l’incidence de maladie d’Alzheimer de 40% à 4 ans, dans une population âgée de 65 ans et plus. Des études antérieures ont suggéré un risque réduit de démence après la vaccination antigrippale dans certaines populations. Source : egora.

A partir du 1er août, les Belges qui veulent consulter leur médecin à distance (téléphone ou vidéo) devront s’acquitter d’une somme allant de 2 à 4 euros. Des conditions strictes viennent encadrer la pratique de la télémédeci

 

GROUPEMENTS

 

PHR a toujours eu une vision à long terme de la pharmacie

Figurant parmi les enseignes précurseurs de l’officine, Ma Pharmacie Référence renouvelle son concept pour accompagner les évolutions du métier de pharmacien. Interview de son directeur général, François Tesson. « Les officines qui adhèrent au concept sont majoritairement installées en centre-ville et en périphérie des centres urbains. Elles génèrent un chiffre d’affaires sensiblement supérieur à la moyenne nationale du réseau, de l’ordre de 2,3 à 2,4 M€. Mais nous n’imposons aucun critère lié à la zone de chalandise ou à la taille de l’officine. En réalité, nous nous intéressons plus à certains profils de pharmacien qu’à une typologie précise de pharmacie. Ce qui est essentiel, c’est l’engagement des titulaires et leur adhésion au projet que nous portons ».

Lien vers l’article : https://www.lesechos-etudes.fr/blog/actualites-21/interview-phr-a-toujours-eu-une-vision-de-long-terme-de-la-pharmacie-11673

 

Pharm-Upp : mutualisation sur la pharmacie digitale

S’il y a un domaine à construire qui a du sens aujourd’hui et qui requiert une mutualisation des moyens à l’échelle d’un groupement, c’est bien la pharmacie digitale. Sophie Tallaron, présidente de Pharm-UPP, a pu compter sur ce levier pour conduire la digitalisation numérique de ses adhérents. Pour éviter qu’ils soient sous pression pendant la crise sanitaire, notamment avec les vaccinations anti-Covid-19, Pharm-UPP a tissé un partenariat avec Mesoigner.fr qui a mis en place une solution sur-mesure, intermédiaire entre site vitrine et site de vente en ligne classique, associant click&collect, ventes en ligne limitées à la para et aux compléments alimentaires, et un système d’agenda pour gérer les vaccinations. Une offre sans engagement au départ, juste pour séduire les adhérents de ce groupement dont la devise est “libres et unies”. Sur les 1300 pharmacies adhérentes, plus de 300 ont pris ce virage numérique. Cette bascule importante en nombre d’officines connectées se traduit en gain en bas de la facture de l’abonnement à Mesoigner. « Selon la formule choisie par l’adhérent, la réduction des coûts oscille entre 30 % et 50 % par rapport à une facturation normale », glisse Sophie Tallaron. Autre précieux outil de Pharm-UPP : son intranet où l’apport s’apprécie davantage sur un plan qualitatif, en termes de gain de temps, de visibilité et d’agilité dans la gestion du quotidien du pharmacien et dans sa participation à la vie du groupement (achats, formation, forum d’échanges, démarche qualité, évènements internes…), qu’en monnaie sonnante et trébuchante. « Notre prochain enjeu de la digitalisation concerne la mise au point d’outils numériques pour la dématérialisation obligatoire des factures en 2024 », annonce-t-elle.

Source : le pharmacien manager.

 

Pharmavie : le numérique au service des officines et des patients

Le réseau français Pharmavie (groupe Phoenix Pharma) déploie des solutions numériques fin de fluidifier le parcours du patient et de simplifier le quotidien de ses 500 pharmaciens adhérents. D’un côté, un site Internet pour transmettre une ordonnance à son pharmacien, acheter des produits de parapharmacie, faire valoir ses points de fidélité… De l’autre, une conciergerie dématérialisée, ou encore une application disponible sur smartphone, où les officines accèdent à des solutions qui leur sont dédiées : outils de gestion des plannings, éléments pour opérations commerciales, etc. « Le but est de libérer du temps aux pharmaciens pour qu’ils puissent se concentrer sur leur coeur de métier : l’accompagnement du patient », résume Patrick Lebranchu. Et le porte-parole de Pharmavie d’ajouter que « le numérique est indispensable, à l’heure où les professionnels doivent gérer à la fois des activités nouvelles, comme la vaccination, tout en restant des commerçants ».

Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/thema/articles/pharmavie-le-numerique-au-service-des-officines-et-des-patients-1775831#

 

Boticinal en expansion

Le groupement Boticinal a doublé son nombre d’adhérents en 1 an et souhaite continuer sur cette lancée « et l’objectif pour l’année prochaine est de doubler encore pour atteindre 50 à 60 pharmacies » affirme Alexandre Aunis, directeur marketing du réseau. Désormais de nouveaux espaces/services sont proposés aux adhérents :

  • « une salle de santé », composée de plusieurs espaces de confidentialité (téléconsultation avec comme partenaire Medadom, vaccination…)
  • un espace « Naturo » (offre naturelle et bio) – en test actuellement, le « Beauty studio ». Ce service consiste à proposer des diagnostics de peau et du maquillage flash grâce à un miroir connecté (le titulaire est libre de choisir entre Pierre Fabre et L’Oréal qui en commercialisent chacun un).

Source : LPC.

 

NOMINATION

 

Nicolas Revel nouveau directeur général de l’AP-HP

Il a été nommé directeur général de l’AP-HP le 4 juillet 2022 en conseil des ministres. Il succède à Martin Hirsch. Haut fonctionnaire, il a été secrétaire général adjoint de la présidence de la République de 2012 à 2014, directeur de la Caisse nationale de l’assurance maladie de 2014 à 2020, et directeur de cabinet du Premier ministre Jean Castex de 2020 à 2022.

Lien vers l’article :

https://www.aphp.fr/actualite/nicolas-revel-nouveau-directeur-general-de-lap-hp?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=Lettre%2520d%2527information%2520AP-HP

 

AILLEURS

 

Canada: face à la crise des urgences, les pharmaciens demandent plus de droits de prescription

Comme la France, le Canada est confronté à une embolisation chronique de ses services hospitaliers d’urgence. Mais alors qu’ils seront prochainement autorisés à prendre en charge treize maladies ou affections bénignes (rhinite allergique, candidose buccale, conjonctivite (bactérienne, allergique et virale), dermatite (eczéma, allergique et de contact), dysménorrhée, reflux gastro-œsophagien, hémorroïdes, herpès labial, impétigo, piqûres d’insectes et urticaire, piqûres de tiques et prophylaxie post-exposition de la maladie de Lyme, entorses et foulures musculo-squelettiques ainsi qu’infection des voies urinaires), les pharmaciens de l’Ontario souhaitent un élargissement plus important de leurs domaines d’intervention. Les pharmaciens interrogés souhaiteraient par exemple pouvoir prendre en charge le zona, effectuer le suivi de l’ostéoporose ou encore prescrire le Paxlovid. D’une rive à l’autre de l’Atlantique, les aspirations des officinaux diffèrent finalement peu les unes des autres. Et les problématiques d’accès aux soins sont similaires. Afin de passer le cap de l’été – et désengorger les urgences-, le gouvernement français a mis en place à titre dérogatoire six protocoles de soins non programmés dont quatre d’entre eux concernent directement le pharmacien pourvu qu’il soit intégré à une communauté professionnelle de territoire en santé (CPTS).

Source : le quotidien du pharmacien.