ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
PLFSS 2025
En charge de la première lecture, la commission des Affaires sociales de l’Assemblée a déjà rejeté le texte du gouvernement, qui ambitionne 15 milliards d’€ d’économies sur les dépenses. Ainsi, des mesures comme les remises sur les biosimilaires sont à défendre à nouveau. « Les députés vont resoumettre le texte. Frédéric Valletoux également », précise Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). A noter, l’amendement interdisant les groupements a été jugé irrecevable :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0325/AN/1117
Vente de médicaments en GMS : E.Leclerc en remet une couche
Vendre des médicaments OTC dans les rayons de ses hypermarchés : E.Leclerc en rêve depuis des années et ne compte pas lâcher le morceau. Le géant de la grande distribution diffuse depuis lundi 28 octobre une nouvelle publicité à la télévision. Un spot dans lequel E.Leclerc dénonce le prix des médicaments non soumis à prescription médicale dans les officines françaises, que l’enseigne juge bien trop élevé… Élément factuel, selon les chiffres d’une étude IQVIA pour NereS datant d’octobre 2024, les prix des médicaments OTC (antalgiques, voies respiratoires, digestion, ophtalmologie, dermatologie) vendus en France étaient inférieurs, dans les cinq classes citées, à ceux pratiqués en Espagne, en Italie ou encore en Allemagne.
Lien vers la publicité : https://youtu.be/5cfLSmAFf1Q
La qualité entre au DPC pour les pharmaciens
Signe de son utilité dans l’accompagnement de l’évolution du métier de pharmacien, la Démarche qualité en officine (DQO) vient d’être intégrée au parcours DPC recommandé par le CNP Pharmacie.
Pour en savoir plus : https://www.demarchequaliteofficine.fr/actualites/validez-votre-dpc-en-optant-pour-la-dqo
La déclaration des actions de DPC à l’Ordre bientôt automatisée
L’Ordre national des pharmaciens annonce que la transmission de la synthèse des actions de formation réalisées dans le cadre du développement professionnel continu (DPC) sera désormais automatisée, à condition d’avoir activé son compte e-POP avant le 30 novembre 2024.
Source : le moniteur des pharmacies
Lien vers e-POP : https://e-pop.ordre.pharmacien.fr/loc_fr/default/?__CSRFTOKEN__=65fab391-a1e3-4745-a37f-f2126f00e225
Vacciner au collège contre les méningocoques, la nouvelle idée du gouvernement
Pour augmenter la couverture vaccinale contre les infections à méningocoques, le gouvernement ressort une mesure qui fait ses preuves : une campagne de vaccination dans les collèges. Avec alignement du taux de prise en charge et de la rémunération des professionnels de santé sur la vaccination HPV. C’est en tout cas le sens de l’amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 déposé lundi 28 octobre par l’exécutif, dans le but d’augmenter la couverture vaccinale contre les méningocoques. Le gouvernement suit ainsi la recommandation de la Haute Autorité de santé (HAS) qui préconise de vacciner les 11-14 ans, précédemment vaccinés ou non contre les IIM, pour les protéger contre ces infections transmissibles graves (méningites, septicémies), et en recrudescence. Selon le dernier baromètre vaccination de Santé publique France d’avril 2024, la couverture vaccinale méningocoque C chez les 10-14 ans est en augmentation, à 71,9 %. La vaccination contre les autres sérogroupes a été intégrée au calendrier vaccinal au printemps dernier.
Source : le quotidien du pharmacien.
LGO : les retraits et rappels de produits de santé en direct
À compter du 28 octobre 2024, les pharmaciens bénéficieront d’un accès direct aux alertes concernant les retraits et rappels de produits de santé via leur logiciel de gestion d’officine (LGO), grâce au portail Alerte Produit Santé (APS). Cela permettra aux pharmaciens de réagir rapidement en bloquant et en mettant en quarantaine le produit concerné, assurant ainsi une protection optimale pour les patients.
Source : le moniteur des pharmacies.
Financiarisation : « Les investisseurs ne prennent pas de risque, ils se reposent sur une solvabilisation par l’Assurance maladie »
Sénatrice et pharmacienne, Corinne Imbert a mené une mission d’information sur la financiarisation du secteur de la santé. Son rapport met en lumière les dangers de cette pratique, particulièrement dans le secteur officinal. Extraits choisis : « Jusqu’ici, le secteur de la pharamcie reste préservé grâce à la modification de la loi de 2019, rendant obligatoire d’être pharmacien diplômé pour être actionnaire d’une société d’exercice libéral. Sans ce texte, je pense qu’on en serait au même niveau que les laboratoires de biologie médicale. Dans notre rapport, nous recommandons de renforcer l’expertise des ordres professionnels pour les aider à mieux encadrer la constitution des sociétés. Nous avons également constaté que certains financeurs prennent contact avec des étudiants en fin de cursus pour leur proposer des financements facilitant leur installation. Il nous semble essentiel de former dès l’université les futurs professionnels de santé à ces enjeux économiques. Notre objectif principal est de préserver l’indépendance des professionnels de santé. »
Source : le moniteur des pharmacies.
Prescrire des contraceptifs, nouveaux TROD… les ambitions de l’Ordre pour les pharmaciens
La prescription initiale d’une contraception hormonale et son renouvellement par le pharmacien reviennent dans le débat public. Cette fois, portés par l’Ordre, qui était auditionné au Sénat en préparation du vote du budget de la Sécurité sociale pour 2025. Et la liste de ses propositions ne s’arrête pas là. Pour aller plus loin dans l’accès aux soins, l’Ordre propose une simplification des protocoles de coopération au niveau des CPTS (communautés professionnelles territoriales de santé), une généralisation du pharmacien correspondant au-delà de la structure d’exercice coordonné – sans négliger l’information au médecin – et « pourquoi pas, comme dans certains pays », initier une contraception progestative ou renouveler une contraception déjà mise en place. Cette idée, qui surgit régulièrement depuis une dizaine d’années, a été évoquée par deux fois au cours de l’audition. Ce PLFSS manque aussi de mesures de prévention. L’Ordre a proposé d’autres dépistages à l’aide de TROD qui peuvent se mettre en place à l’officine (cholestérol, insuffisance rénale…) « pour permettre à un patient de rentrer dans le système de soins et de l’orienter vers un médecin ». Alain Delgutte a profité de l’occasion pour rappeler que la profession est toujours en attente, depuis 2022, des textes autorisant l’expérimentation de la dispensation de substituts nicotiniques par le pharmacien.
Source : le quotidien du pharmacien.
Arrêt de travail prescrit en téléconsultation : l’Assurance maladie abandonne les procédures contre les médecins
Alors que depuis février, un arrêt de travail prescrit en téléconsultation ne peut excéder 3 jours, certaines caisses avaient lancé des procédures pour réclamer le remboursement par les médecins des indemnités journalières indûment versées aux patients.
Source : egora.
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Une nouvelle fois, la dernière séance de négociations salariales s’est soldée par une fin de non-recevoir. Mais alors que la prochaine réunion est prévue le 18 novembre, les partenaires sociaux parviendront-ils à se mettre d’accord sur une revalorisation du point officinal ? Depuis la fin de la crise sanitaire, les rapports de force semblent avoir évolué entre des salariés, alors en position dominante dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, et des titulaires en quête désespérée de personnels.
Source : le quotidien du pharmacien.
Les mesures phares pour lutter contre la pénurie de médicaments
Face aux pénuries récurrentes de produits de santé, l’article 19 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) introduit plusieurs dispositions pour renforcer la disponibilité des médicaments. Par exemple, le recours à l’ordonnance de dispensation conditionnelle ou la dispensation à l’unité (DAU) pourra désormais être imposé non seulement en cas de rupture d’approvisionnement, mais également en situation de risque de rupture, notamment pour des médicaments soumis à des fluctuations saisonnières comme les antibiotiques en période hivernale.
Lien vers l’article :
Vaccination mpox : possible dans certaines pharmacies
Un arrêté publié le 26 octobre 2024 met à jour les modalités de vaccination contre le virus monkeypox. Il abroge et remplace l’arrêté du 9 juillet 2022 édicté lors de la première épidémie de variole du singe en France. Les pharmaciens qui vaccinent contre le mpox peuvent facturer la prescription et l’administration du vaccin 9,61 €, montant identique à celui octroyé en 2022 dans le cadre d’une expérimentation à l’officine et intégralement pris en charge par l’Assurance maladie. Le texte autorise également les préparateurs des pharmacies désignées à vacciner, « sous réserve d’avoir reçu une formation spécifique à l’administration et sous la supervision d’un pharmacien ». Depuis le 1er janvier 2024, 190 cas de mpox ont été déclarés à Santé Publique France, tous de clade II et survenus chez des adultes (183 hommes et 7 femmes). Loin, pour l’instant, des quelque 5 000 cas observés au cours de l’épidémie 2022.
Source : le moniteur des pharmacies.
« On manque déjà de pharmaciens à tous les étages » : face à la fuite des étudiants, le Doyen des doyens sonne l’alerte
Depuis plusieurs années, des places restent vacantes en filière pharmacie. La faute notamment à la mise en place de la réforme Pass/LAS* en 2020. Une situation que dénonce le Pr Vincent Lisowski, président de la Conférence des doyens des facultés de pharmacie. Il propose la mise en place d’un accès direct via Parcoursup et appelle à supprimer les Pass. « Cette formation est, pour moi, anachronique », lâche le professeur, à la tête de la faculté de pharmacie de Montpellier.
Source : egora.
CHIFFRES
85,7 % des pharmaciens ont atteint les objectifs de Rosp (rémunération sur objectifs de santé publique) de substitution d’au moins un hybride et un biosimilaire, selon une enquête de la coopérative Ospharm menée auprès de ses 11.400 adhérents. En revanche, seuls 29,2% des professionnels ont réalisé des consultations d’accompagnement des femmes enceintes et 13% des entretiens auprès de patients souffrant de maladies chroniques.
Interrogée par La Tribune Dimanche sur une loi de programmation pluriannuelle en santé, Geneviève Darrieussecq se dit en faveur d’une loi qui allie transformation du système et celle de son financement, à mettre en œuvre sur le temps long. « C’est une ambition pour 2025, après le budget. Nous faisons face à un vieillissement de la population et une augmentation des maladies chroniques. La Sécurité sociale prend en charge les frais de maladie davantage qu’il y a dix ans – 80% de prise en charge contre 72%. Il faut poser le sujet de la viabilité́ du système à long terme. L’une des clés, c’est la prévention. »
Un collectif de médecins spécialistes, dont François Bourdillon, Anne Gervais et André Grimaldi, appelle dans Le Monde à créer une assurance complémentaire gérée par la Sécurité sociale. « La France est en tête des pays européens en matière de frais de gestion des financeurs des soins de santé: 6% des dépenses de santé, contre 5% en Allemagne et 3% pour la moyenne des pays de l’OCDE », rappellent-ils, en dénonçant la gestion double, par l’Assurance-maladie obligatoire et par les assurances privées complémentaires, de chaque remboursement. Or, les frais de gestion des complémentaires atteignent environ 25%, contre 4% pour l’Assurance-maladie.
Quelques mois après leurs lancements, plus de 70 des officines réalisent des TROD Angine, et près de 50% des TROD cystite. Pour les 370 000 TROD angines, réalisés à la mi-septembre, 23% d’entre eux ont donné lieu à la prescription d’un antibiotique. Pour la cystite, 60 000 dépistages ont été réalisés, conduisant dans 85% des cas à la prescription d’un antibiotique. Source : USPO.
100 millions d’euros. C’est l’enveloppe prévue par le budget de la Sécurité sociale pour renforcer l’offre de soins palliatifs. Les contours de cet effort, qui s’inscrit dans la stratégie décennale présentée en avril, sont encore à préciser.
1 800 pharmaciens n’ont pas été formés au cours des trois dernières années, selon l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France, qui rapporte 284 places vices à la rentrée 2024 en 2e année de pharmacie, après plus de 1.000 en 2022.
80% des Français ont une bonne opinion de l’Assurance maladie, selon le sondage exclusif Viavoice présenté le 10 octobre lors des Contrepoints de la Santé avec Thomas Fatôme. 62% ont néanmoins le sentiment que, ces dernières années, les remboursements de soins par l’Assurance maladie sont de moins en moins efficaces… « Et pourtant, nous ce qu’on voit au niveau macro, c’est plutôt une élévation du niveau de couverture, au global, de l’Assurance maladie parce qu’elle porte le risque lourd », a pointé le DG de l’Assurance maladie. Et si le Gouvernement ou le Parlement « confirment certains choix », par exemple l’augmentation du ticket modérateur (de 30 à 40 %, comme cela est, pour l’heure, envisagé), « ça veut aussi dire qu’ils confirment que le système du 100 % » de prise en charge pour les personnes en ALD « est totalement préservé », a-t-il ajouté.
Selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, près de 25 pharmacies ferment chaque mois et le pays a perdu quelque 4.000 officines entre 2007 et 2023. Avec 3% à 5% de la population vivant dans des territoires considérés comme fragiles au regard de l’offre pharmaceutique, « c’est aujourd’hui un enjeu de santé publique », souligne Vincent Lisowski. « Si la pharmacie s’écroule, la prise en charge des patients dans les territoires va également s’écrouler. » Source : Le Monde.
86% des patrons perçoivent la gen Z comme vraiment différente de la génération précédente et 49% jugent difficile de faire évoluer ces jeunes dans le monde de l’entreprise. « Il y a une forme de désarroi des dirigeants », analyse ainsi Brice Teinturier, directeur général de l’institut Ipsos. « Je trouve que leur attachement à l’entreprise est moins marqué, ils n’hésitent pas à partir ou demandent à changer de poste rapidement si ça ne leur convient pas, on a parfois des départs après seulement quelques jours », enfonce Nathalie Bordais, chargée des sujets RH du groupe Leclerc. « J’ai l’impression que cette génération affiche une grande ambition, avec des attentes élevées en termes d’évolution rapide. »
En Allemagne, la semaine de quatre jours a été testée avec succès dans plusieurs entreprises, sous la supervision de l’université de Münster. Sur 45 entreprises participantes, 39% ont adopté cette nouvelle organisation et 34% ont ensuite prolongé l’essai, précise Le Figaro. Les résultats montrent une hausse de la productivité, une réduction du stress et une amélioration de la satisfaction des employés, sans baisse de salaire.
Depuis la crise de la Covid, les troubles mentaux augmentent en France, touchant un Français sur cinq. En 2023, 936.000 jeunes ont été remboursés pour des psychotropes (+18% par rapport à 2019), avec des hausses marquées pour les antidépresseurs (+60%) et les antipsychotiques (+35%). Les entreprises intensifient la prévention, car les troubles psychologiques représentent 15% des arrêts maladie, derrière les petites maladies (33%).
Aux États-Unis, 19% des entreprises proposaient en 2023 de financer, au moins partiellement, la procédure de gel des ovocytes de leurs salariées. Elle répond à différents besoins, dont ceux des femmes confrontées à un problème de santé, qui pourrait mettre en danger leurs futures maternités. Il y a aussi les couples de femmes qui envisagent une fécondation in vitro et celles qui désirent bâtir leur famille plus tard. Le Monde cite les « programmes fertilité » proposés par les cafés Starbucks, ouverts à toutes celles qui travaillent au moins 20 heures par semaine. Le groupe s’engage à consacrer un maximum de 25.000 $ pour financer la procédure, et 10.000 $ en médicaments.
En 2024, 63% des cadres déclarent travailler plus de 40 heures par semaine (contre 71% en 2023) et 25% dépassent les 45 heures, d’après le baromètre CGT-Ugict. La réduction d’heures s’explique en partie par les attentes de la nouvelle génération pour un meilleur équilibre de vie. Malgré cette baisse, 82% des cadres font des heures supplémentaires, souvent non rémunérées (58%) en raison du « forfait en jours, » qui ne décompte pas les heures de travail. Le phénomène, courant chez les jeunes (45% des 25-34 ans), entraîne un sentiment d’injustice lié à une charge de travail non proportionnée à leur rémunération. Source : Le Monde.
Selon la dernière vague de l’étude CoviPrev, menée du 30 août au 9 septembre 2024 (la 38e depuis mars 2020) par Santé publique France auprès d’un échantillon national représentatif de 2 000 personnes de 18 ans et plus, 23 % des participants à risque de forme grave ne veulent pas se faire vacciner contre la grippe et la Covid-19. Pire, 43 % des participants affirment sans ciller qu’ils ne portent jamais le masque lorsqu’ils ont des symptômes et qu’ils sont en présence de personnes fragiles ou dans des lieux très fréquentés ; et 7 % ne jamais se laver les mains, que ce soit avec du savon ou du gel hydroalcoolique, lorsqu’ils sont malades.
Le chiffre d’affaires moyen enregistre une progression de l’activité de + 3,81 % par rapport à septembre 2023. Comme les mois précédents, l’évolution de l’activité est toujours tirée par le médicament remboursable dopé par l’évolution significative des prescriptions hospitalières et médicaments chers dont le PFHT>1 930 euros. (+ 12,36 %). L’évolution du chiffre d’affaires hors médicaments chers ressort à +1,26 % et présage une contraction de la marge brute globale. Le chiffre d’affaires hors-vignetté progresse quant à lui de (+ 2,91 %). Source : Barofar LLA.
94.514 personnes se sont déjà inscrites à la 9e édition du Mois sans tabac, organisée par Santé publique France et le ministère de la Santé. Le défi, qui débutera le 1er novembre, est d’arrêter de fumer en s’appuyant sur les autres participants, ses proches et avec les outils tabac info service. À noter, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, annonce dans Le Parisien l’interdiction prochaine des « pouches », ces sachets de nicotine à placer dans la bouche.
Giropharm prévoit, dès le premier trimestre 2025, d’intégrer la centrale d’achat à son système ainsi que rendre accessible NEP La marque et Pharmacarde à ses adhérents. Ceux issus d’Apothera auront également accès à une offre de service inédite pour faciliter leur transition dans un groupement au fonctionnement différent. « Si nous arrivons à assimiler au moins 500 d’entre eux au sein de la coopérative, ce sera un succès », revendique Gilles Unglik. Source : le quotidien du pharmacien.
Deux ONG alertent sur la présence de mercure dans le thon en boîte vendu en Europe. Elles dénoncent des seuils d’acceptabilité fixés arbitrairement, et non en fonction de la réelle toxicité. Résultat : 100 % des boîtes sont contaminées au mercure et, selon les ONG, dans plus d’une boîte sur deux la teneur en mercure dépasserait la limite maximale fixée pour d’autres espèces de poissons, soit 0,3 mg/kg. L’enquête révèle d’ailleurs que « les teneurs maximales en mercure du thon aujourd’hui en vigueur en Europe ont été établies en fonction du taux de contamination des thons constaté et non en fonction du danger que représente le mercure pour la santé humaine », le thon se voyant ainsi attribuer une tolérance maximale en mercure, trois fois plus élevée que celle des espèces les moins contaminées. Source : le quotidien du pharmacien.
+ 19,2 % : C’est la hausse des décès enregistrés en moyenne en France le 3 janvier par rapport aux autres jours de l’année. « Le désir de passer les fêtes avec des proches, ainsi que celui d’atteindre une nouvelle année », mais aussi « la reprise d’opérations chirurgicales programmées » pourrait expliquer ce pic en tout début d’année, selon l’Insee.
Alors qu' »Octobre Rose » touche à sa fin, le Sénat a adopté à l’unanimité une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge des soins liés au cancer du sein. Elle doit permettre d’instituer une prise en charge « intégrale » de tous les soins liés à cette maladie, responsable de 12.000 décès par an dans le pays, et dont la charge financière pour les patients serait comprise entre 1.300 et 2.500 € selon la Ligue contre le cancer. Source : Ouest-France.
Un porc a été infecté par le virus de la grippe aviaire dans l’État de l’Oregon, une première aux États-Unis. « Les animaux n’étaient pas destinés à la vente pour l’alimentation, il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour la sécurité de l’approvisionnement en viande de porc du pays », assure le ministère américain de l’Agriculture (USDA). Le porc testé positif ne montrait pas de signe de maladie, mais a été testé comme les autres par précaution dans cette exploitation qui abrite également des volailles et du bétail. Source : Le figaro.
Dexcom ONE+, nouveau capteur de glucose en continu, est remboursé et disponible en pharmacie depuis le 7 octobre. Plus de 600 000 patients sont éligibles au remboursement de Dexcom ONE+ : personnes diabétiques dès l’âge de 2 ans, atteints de diabète de type 1 et type 2, sous insulinothérapie intensifiée ou insulinothérapie non intensifiée, dont l’équilibre glycémique est insuffisant (HbA1c ≥ 8%). Lien vers l’article : https://pharm-enews.fr/2024/10/30/le-nouveau-capteur-de-glucose-dexcom-one-rembourse-et-disponible-en-pharmacie/
Une enquête exclusive réalisée par Pharmed’Insight pour Pharma365 du 3 au 10 octobre 2024 auprès de 50 pharmaciens titulaires met en exergue la nécessité de repenser les gardes de nuit tant du point de vue de l’organisation que de la rémunération. 68% des pharmaciens interrogés estiment que la rémunération des gardes nocturnes doit être prioritaire dans la réforme envisagée. La revendication d’un honoraire « nuit profonde » est partagée par 86% d’entre eux et 58 % souhaitent une meilleure définition des demandes à accepter. 94 % des pharmaciens souhaitent limiter les demandes non urgentes comme des sollicitations pour des produits parapharmaceutiques, durant les gardes de nuit, pour mieux répondre aux véritables urgences médicales (médicaments contre les douleurs aigues, médicaments vitaux).
Après un premier mouvement de grève mi-septembre, les biologistes médicaux s’apprêtent à fermer une nouvelle fois leurs laboratoires entre le 23 et le 31 décembre. Les syndicats dénoncent unanimement la baisse « drastique » de leurs tarifs, décidée, selon eux, « sans concertation » par la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) à la fin de l’été.
Malgré des conditions d’obtention très limitées, non remboursé, Wegovy (sémaglutide) s’est déjà vendu depuis le 8 octobre à plus de 2 000 unités en pharmacie pour un chiffre d’affaires qui dépasse 660 000 euros, selon les premières données du GERS-data.
8,2 millions nouveaux cas de tuberculose ont été recensés dans le monde en 2023, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé.
GROUPEMENTS
Vente en ligne des médicaments : « Ma Pharmacie en France », en pratique
Anticiper la vente en ligne des médicaments avant que les autorités ne l’imposent aux pharmaciens. De ce leitmotiv est partie l’idée du projet « Ma pharmacie en France », portail de services créé par les pharmaciens pour les pharmaciens, afin de garder le contrôle des ventes des médicaments sur internet.
Vidéo de M. Kuder, Directeur Général de Magdaléon (groupement de pharmacies au sein d’HIGIE 31) sur les biosimilaires avec Smart RX
Kuder, Directeur Général de Magdaléon (groupement de pharmacies au sein d’HIGIE 31), explique comment Smart360 devient un allié incontournable pour gérer les biosimilaires, un enjeu crucial pour les pharmacies et leurs patients. Les biosimilaires concernent souvent des patients aux schémas thérapeutiques complexes. Malgré le faible nombre de patients, leur gestion est primordiale pour éviter toute rupture de stock, garantissant ainsi la continuité des soins. Avec Smart360, Magdaléon et les pharmacies bénéficient d’une visibilité claire sur les volumes de biosimilaires, permettant une gestion de stock optimisée et un service de qualité.
Leadersanté lance une gamme pour créer ses cosmétiques à domicile
Le groupement Leadersanté a lancé cet été une innovation au sein de sa gamme « Apothicare ». Baptisée « Apothicare les ingrédients », elle consiste en des ingrédients cosmétiques (huile, poudre, eau, base, etc.) accompagnés d’une trousse « starterpack » qui contient le nécessaire pour préparer ses propres cosmétiques à domicile. Cette initiative de Leadersanté s’inscrit également dans une démarche écologique puisque les ingrédients « sont des actifs d’origine naturelle, fabriqués en France et respectueux de l’environnement », assure le groupement.
Source : le quotidien du pharmacien.
Christian Labussière : « les démarches spéculatives ne sont pas compatibles avec notre métier »
À l’occasion des 30 ans de Cap’unipharm, l’un de ses fondateurs, Christian Labussière, revient sur les origines du groupement ainsi que ses futurs projets, mais aussi sur l’accélération de la concentration et des risques posés par la financiarisation accrue du secteur. « Dans le futur, nous aurons probablement une enseigne APSAGIR, car sans enseigne, il est difficile de développer sa notoriété. Pour moi, les démarches spéculatives ne sont pas compatibles avec notre métier. S’il y a financiarisation, ce sera toujours aux dépens des objectifs de santé ». Source : le quotidien du pharmacien.
Unipharm Gironde et Unipharm Normandie-IDF s’engagent dans la lutte contre la soumission chimique
Les pharmaciens des groupements Unipharm Gironde et Unipharm Normandie-Île de France s’engagent dans la lutte contre la soumission chimique en proposant le test LISA, capable de détecter les drogues et les médicaments présents dans les boissons. Fabriqué en France par la société Clear Drink, il s’agit d’un test à usage unique capable de détecter 10 drogues et médicaments différents : benzodiazépines, kétamine, street GHB, cocaïne, métamphétamine, morphine, MDA, MDMA, LSD, 3-MMC. Il se présente sous la forme d’une capsule étanche contenant deux bandelettes. Son utilisation est simple : il suffit de briser l’extrémité de la capsule et de retirer l’étiquette, d’immerger les extrémités des bandelettes dans la boisson pendant quelques secondes, puis d’attendre l’affichage des résultats pour les lire. Le test fonctionne sur différents types de boissons : les softs (sodas, limonades et jus de fruits), les bières (blondes, brunes, ambrées et IPA), les vins rouges, rosés, blancs ainsi que le champagne, et enfin les cocktails comme le mojito et la margarita.
Source : le quotidien du pharmacien.
Mélanie Sarot succède à Mehdi Djilani
Mélanie Sarot, titulaire à Villemoisson-sur-Orge (Essonne), prend la tête du réseau Totum Pharmaciens pour un mandat de 5 ans. En succédant à Medhi Djilani, la pharmacienne de 42 ans entend poursuivre la stratégie de médicalisation engagée au sein du groupement. Les 18 derniers mois, le groupement Totum a recruté plus de 80 pharmacies (de 200 à 280 pharmacies). Par ailleurs, si le groupement pas d’objectif de croissance particulier, il a pour ambition et objectif de renforcer sa part de marché et de gagner des places. Cependant, cette croissance ne se fera pas à n’importe quel prix. Il veillera à préserver sa cohérence et son identité, qui est la même depuis 16 ans.
Source : le quotidien du pharmacien.
Objectif Pharma dévoile ses stratégies et innovations pour 2025
À l’occasion de sa conférence annuelle, Objectif Pharma a dévoilé ses stratégies pour répondre aux défis de la profession. Face à la concentration du secteur et à la pression financière actuelle, le groupement mise sur les nouvelles missions officinales et des outils d’innovations digitales performants pour soutenir ses adhérents notamment Sloopharma. Fusion de digipharmacie, de Qlik et de Mypilot, il compile l’intégralité des données de sell-in des pharmacies. « Ce logiciel permet une analyse complète et en temps réel des conditions commerciales de chaque pharmacie, notamment le suivi des achats de génériques et des tranches de marge. Il permet de vérifier instantanément les conditions appliquées par les grossistes et de s’assurer qu’elles sont correctement respectées », explique Ludovic Rivière, directeur des opérations d’Objectif Pharma. « Nous sommes en train de former nos premiers outils d’intelligence artificielle, afin que les animateurs réseau puissent cibler automatiquement les messages et affiner les taux d’analyse », rajoute-t-il. Tous ces outils devraient arriver entre début et courant 2025. Autant dire que l’année sera riche en nouveautés pour les adhérents d’Objectif Pharma.
Source : le quotidien du pharmacien.
Omnes pharmacies : un groupement marseillais
Omnes pharma est un groupement régional de 80 pharmacies. Le groupement propose un accompagnement personnalisé qui permet aux pharmacies d’atteindre à la fois une efficience commerciale et de professionnels de santé. L’ADN du groupement est très jeune. Un des éléments différenciant du groupement c’est qu’il n’y a aucun flux poussé pour les officines.
Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Lh6uuAPZeCg
Réseau P&P : du nouveau pour Ma Pharmacie De Famille (MDPF)
Initialement un label à sa création, MPDF dénombre 21 officines sous enseigne avec un positionnement exclusif Santé et un site dédié. De plus, elle lance aussi sa propre MDD avec son premier produit : les seringues nasales pour le lavage de nez des bébes !
Source : Linkedin.
Pharmastar rejoint la fédération Apsagir
Après Trentactiv, réseau de 52 pharmacies localisées dans le Grand Sud-Ouest, à avoir annoncé samedi 5 octobre son ralliement à APSAGIR, Fédération de Groupements Régionaux Indépendants créée en 2023, c’est au tour de Pharmastar de venir renforcer ce pôle indépendant de la pharmacie. PharmaStar, réseau de 14 pharmacies réparties essentiellement en Dordogne (24), vient d’annoncer son ralliement au combat mené par APSAGIR de défense de l’indépendance de la pharmacie. L’objectif affiché d’APSAGIR est de garantir à ses adhérents de conserver une pleine indépendance, tant idéologique qu’économique, tout en optimisant leur performance commerciale individuelle.
Source : pharm-enews.fr
Procès contre Bastide : l’UDGPO songe déjà à l’appel
L’Union des Groupements de Pharmaciens d’Officine (UDGPO) a remporté sa première manche contre Bastide Le confort médical, accusé de publicité illicite sur la vente d’autotests Covid-19 en 2022. Les pharmaciens ayant subi des pertes peuvent demander réparation et préjudice. « Le conseil d’administration de l’UDGPO décidera s’il fait appel ou pas le 8 novembre prochain. Deux options s’offrent à nous : la première est de désigner un expert pour avoir accès aux comptes de Bastide et savoir combien d’autotests Covid-19 ont été vendus pendant cette période, mais nous ne saurons jamais quelles influences ses produits d’appel ont eues sur les ventes au global. L’autre possibilité est que toutes les pharmacies ayant subi des pertes demandent individuellement réparation et préjudice. Cela serait sans doute plus rémunérateur pour les pharmaciens », estime Laurent Filoche.
Source : le moniteur des pharmacies.
Menacés d’interdiction, les groupements ripostent
Le 21 octobre, commençait l’examen des 1 523 amendements déposés pour le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025. L’occasion pour le secteur officinal de se faire entendre par les députés. Au cœur de la représentation nationale, le docteur Cyrille Isaac-Sibille s’est fait remarquer par la profession, en déposant un amendement proposant « l’interdiction de tout groupement, société coopérative ou réseau constitué entre officines ». Cyrille Isaac-Sibille n’est pas un illustre inconnu. En 2018, le député avait été critiqué par LFI, qui lui reprochait ses soutiens répétés pour des mesures favorables aux laboratoires, alors même que celui-ci détenait des actions dans 34 grands groupes, dont 92 chez Sanofi. Le député avait également perçu plusieurs milliers d’euros de cadeaux de leur part. Cyrille Isaac-Sibille avait répondu « n’avoir rien à se reprocher », précisant que ses actions Sanofi étaient gérées par sa banque via un PEA et que tous ses cadeaux étaient déclarés dans la base publique « Transparence Santé ». Reste à voir si ces explications convainquent aujourd’hui les pharmaciens…
Source : le quotidien du pharmacien.
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25 novembre 2024 : Amphis de l’officine à Paris organisés par la FSPF consacrés aux nouvelles missions et aux innovations du parcours de soins officinal. Pour en savoir plus et s’inscrire : https://www.eventbrite.fr/e/billets-parcours-de-soins-1046756174897
AILLEURS
Canada : 500.000 patients malades n’ont pas de médecin traitant au Québec
Dans un rapport publié mercredi, l’équipe de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) constate d’importantes inégalités dans l’accès aux soins, avec 2,1 millions de Québécois qui, en 2022-2023, n’avaient toujours pas de médecin traitant attitré. Parmi eux, près de 500.000 individus avaient pourtant des problèmes de santé majeurs ou modérés dans leur profil de santé. Il s’agit de patients qui présentent, par exemple, des conditions complexes ou chroniques telles qu’un cancer, un trouble de santé mentale, une maladie cardiovasculaire ou un diabète. Autre constat, « même lorsqu’elles ont un profil de santé similaire, les personnes non inscrites consultent moins souvent en clinique que celles inscrites auprès d’un médecin de famille (près de trois fois moins, en moyenne) et se rendent plus souvent aux urgences ». Source : Radio Canada.