Actualités du 26 au 29 septembre 2022

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Le PLFSS 2023 pour les pharmaciens d’officine

Les pharmaciens figurent en bonne place dans la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023. Le texte prévoit, par exemple, d’entériner l’élargissement de leur droit de prescrire et d’administrer les vaccins et de dispenser la pilule du lendemain avec une prise en charge totale de l’assurance-maladie à toutes les femmes quel que soit leur âge. Le Gouvernement table aussi sur le déploiement de la prescription électronique à partir de 2024 : elle « constituera un facteur majeur de sécurisation des procédures, en particulier dans la prévention des fausses ordonnances ou faux certificats (via un QR code), mais aussi dans le contrôle de la facturation des offreurs de soins et prestataires de services ». Philippe Besset, annonce « un texte majeur pour les pharmaciens », notamment pour la mise en œuvre des missions prévues à la convention pharmaceutique signée en mars dernier. À un article près qu’il espère bien voir disparaître : l’autorisation pour le Comité économique des produits de santé (CEPS) d’effectuer des appels d’offres sur les médicaments. « C’est très inquiétant, cet article m’a poussé à contacter le ministère de la Santé rapidement et à obtenir un rendez-vous à Matignon. Car 40 % de l’économie officinale s’appuie sur les remises génériques. Si cela se fait, je préfère prévenir le gouvernement que nous nous dirigeons vers des mouvements de grande ampleur avec des fermetures de pharmacies. » À suivre donc, et de près…

Sources : le quotidien du pharmacien et le moniteur des pharmacies.

 

PLFSS 2023 : « plus de 3 milliards d’euros d’économies sur le médicament ! », s’alarme le Leem

Un projet qui tourne le dos à l’innovation, sonne le glas des ambitions industrielles de la France et menace à terme l’accès des Français à leurs médicaments. En effet, le montant de l’enveloppe consacrée aux dépenses de médicaments pour 2023 semble sciemment fixé en deçà des besoins de la population ; il est 7% inférieur aux dépenses de médicaments pour 2022 (24,6 milliards d’euros alloués en 2023, contre 26,4 milliards d’euros de dépenses estimées pour 2022).

Lien vers l’article : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/198303/plfss-2023-plus-de-3-milliards-deuros-deconomies-sur-le-medicament-salarme-le-leem-communique/

 

« Déserts médicaux » : la piste d’une quatrième année d’internat pour les médecins généralistes fait débat

La réforme des études de médecine générale, doit permettre d’ajouter une quatrième année d’internat, et inciter les étudiants à l’effectuer dans des déserts médicaux. La mesure pourrait « entrer en vigueur à la rentrée universitaire 2023 », selon une lettre de mission du ministre de la Santé. Elle va s’inscrire dans le PLFSS. Le gouvernement espère ainsi « armer les jeunes médecins généralistes en prévision d’une installation rapide ». Les syndicats étudiants, dont l’Insi, dénoncent de leur côté une forme de « coercition », « pour forcer des jeunes à aller combler des années de mauvaise gestion du système de santé ».

Pour en savoir plus : https://www.marianne.net/societe/sante/quatrieme-annee-dinternat-il-faut-agir-plus-tot-dans-la-formation-des-medecins-generalistes

 

Des sénateurs LR proposent aussi d’ajouter une quatrième année d’internat en médecine générale, mais rémunérée au paiement à l’acte

Dans une proposition de loi, qui sera examinée en séance publique le 18 octobre, Bruno Retailleau – accompagné de sénateurs LR dont la présidente de la commission des Affaires sociales du Sénat, la Dr Catherine Deroche – propose d’ajouter une quatrième année d’internat en médecine générale, à effectuer « en priorité dans des zones sous-dotées en cabinet libéral, en maison de santé ». Originalité de taille : le sénateur de Vendée souhaite que les internes soient payés à l’acte. Selon le calcul des sénateurs, l’ajout d’une quatrième année permettrait donc de déployer 3 900 jeunes dans les territoires. « On peut également raisonnablement espérer qu’après un an d’exercice certains internes s’installeront comme médecins dans ces zones », imaginent-ils.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/internes/internat/des-senateurs-lr-proposent-aussi-dajouter-une-quatrieme-annee-dinternat-en-medecine-generale-mais?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20220928%5D&utm_content=20220928&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

 

L’expérimentation du cannabis thérapeutique prolongée d’un an

L’expérimentation nationale du cannabis à usage thérapeutique, lancée en mars 2021 et prévue pour prendre fin en mars 2023, sera prolongée d’un an. C’est le ministre de la Santé, François Braun, qui l’a annoncé hier devant la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. Une décision décriée par les associations de patients, qui remettent en cause les motifs invoqués pour prolonger l’expérimentation. Les raisons justifiant la prolongation de l’expérimentation avaient déjà été évoquées. Parmi elles, la faible participation des médecins libéraux, le manque de données sur l’avantage économique de l’utilisation du cannabis médical par rapport aux traitements habituels, et la nécessité de se mettre en conformité avec les règlements européens. À l’heure de sa prolongation, on ne sait pas encore si le dispositif de l’expérimentation sera modifié, dans le sens d’un allègement ou d’une facilitation de l’inclusion des patients afin d’atteindre l’objectif de 3 000 patients intégrés. Ils étaient 1 622 en mai dernier. Ce faible nombre s’explique en partie par le fait que l’expérimentation avait été lancée en plein milieu de la pandémie de Covid-19. Médecins et pharmaciens, déjà débordés par la gestion de la crise, subissent de plus des pénuries de personnel qui compliquent toute mission de suivi des patients (111 médecins de ville et 516 pharmaciens d’officine participent à l’expérimentation).

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Délégation de tâches : un petit pas pour l’Ordre des médecins, un grand pas pour les pharmaciens

Dans une interview accordée au « Quotidien du médecin », le nouveau président du Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), le Dr François Arnault, s’est dit favorable à un recours plus important à la délégation de tâches afin de libérer du temps médical. « C’est une évolution importante de la position ordinale », a reconnu le Dr Arnault, conscient que l’instance qu’il préside va devoir proposer des solutions pour répondre à la problématique de l’accès aux soins. « En août, l’Ordre a mis sur la table une proposition qui consiste à dire que l’équipe de soins doit être coordonnée par le médecin, sous sa responsabilité, quant au diagnostic, au choix thérapeutique et aux moyens mis en œuvre pour une prise en charge optimisée du patient. Et le gain de temps médical sera d’autant plus important si cette équipe parvient à trouver une organisation qui répartira, selon les compétences de chacun, le maximum d’actes du médecin vers les autres professionnels de santé », a-t-il expliqué. Alors que la crise sanitaire a ébranlé le moral des praticiens, le Dr Arnault, qui souhaite « redonner de l’espoir et de la considération » à sa profession, estime même que « l’équipe de soins coordonnés permet de réhabiliter le rôle des médecins ». Cette délégation de tâches doit cependant s’accompagner de certaines contreparties, souligne le président du CNOM. « Nous demandons que le rôle central d’animateur (du médecin) soit reconnu et que des consultations longues soient mieux définies et revalorisées financièrement. »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Réduire sa consommation électrique en officine

Le ministère de la Santé a indiqué à la profession que des délestages électriques d’une durée de deux heures seraient prévus au cours de l’hiver prochain. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) indique avoir demandé que les officines et les acteurs de la chaîne de distribution des médicaments soient exclus de toute opération de ce type. Dans l’attente des décisions prises et afin d’éviter une situation critique, le syndicat appelle à la sobriété énergétique, formulant des pistes pratiques à mettre en œuvre immédiatement.

« Face à l’envolée des prix de l’énergie, ces démarches pourront également permettre de limiter les coûts pour les officines, notamment pour les officines réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 2 millions d’euros et qui de ce fait ne bénéficieront pas du bouclier tarifaire annoncé par le Gouvernement (la hausse des tarifs est limitée à 15%) » argumente le syndicat.

Les actions les plus simples :

  • Limiter le chauffage à 19 degrés et la climatisation à 26 degrés.
  • Utiliser pour l’éclairage des LED basse consommation.
  • Définir des zones dans l’officine où l’intensité lumineuse peut être diminuée
  • Equiper de détecteurs de présence les zones de l’officine ne nécessitant pas un éclairage permanent (par ex : réserves).
  • Extinction des lumières et des ordinateurs lors de la fermeture de l’officine.
  • Diminuer les impressions papier (ordonnances, tickets, divers)
  • Diminuer l’utilisation des sacs non réutilisables.
  • Diminuer l’envoi de mails.
  • Suivi de la consommation d’électricité heure par heure par compteur adapté.
  • Fourniture à l’équipe officinale de vêtements adaptés (veste chaude l’hiver et blouse légère l’été) lorsque le port de vêtements professionnels est imposé.
  • Limiter la largeur de l’ouverture des portes automatiques, sas de porte d’entrée.
  • « Mettre en place ces quelques mesures simples, c’est diminuer de 10 à 15 % sa consommation électrique » assure la FSPF.

Pour aller plus loin :

  • Privilégiez les mobilités douces pour les livraisons.
  • Isolation thermique de la pharmacie.
  • Avantage fiscal pour le renouvellement de l’armoire frigorifique avant la fin de l’année.
  • Isoler des zones dans l’officine par des portes isolantes pour limiter le gaspillage énergétique.

Sources : FSPF 26/09/22, pharm-enews.

 

Variole du singe : les préparateurs vaccineront… en nombre réduit

Un nouvel arrêté paru au Journal officiel du 23 septembre 2022 autorise à vacciner contre la variole du singe (virus Monkeypox), non seulement les pharmaciens mais également, sous leur supervision, les préparateurs travaillant dans les officines sélectionnées par les Agences régionales de santé (ARS). Cependant, la diversification de l’offre vaccinale en officine n’aura pas l’ampleur espérée par la profession. Pour rappel, en fonction des besoins de couverture sur le territoire, la désignation de nouvelles pharmacies volontaires pour cette vaccination reste à la main des ARS.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

L’initiative de Sephora qui irrite Pharmazon

Réagissant à l’initiative de l’enseigne de parfumerie Sephora visant à aménager un « coin parapharmacie » dans l’un de ses magasins parisiens, Pharmazon, acteur français de la e-pharmacie, lance l’alerte. C’est en toute discrétion que l’enseigne Sephora, spécialiste de la parfumerie et de la cosmétique, a créé au printemps dernier un « coin parapharmacie » dans l’un de ses magasins parisiens. Un test par ailleurs décliné sur son site Internet qui propose également quelques produits de para. « Associer le mot  » parfumerie  » à celui de  » parapharmacie  » est un dangereux raccourci, sinon une tromperie », déclare ainsi Jean Meyer, pharmacien membre de l’association Pharmazon. Valorisant les rôles d’un pharmacien « parfaitement identifié par les Français, (et qui) assure des services et des missions vitales », Pharmazon estime que « favoriser la confusion des genres et – in fine – des missions, comme le fait Sephora en associant parfumerie à parapharmacie, relève d’une mise en danger de la profession de pharmacien en même temps que de la sécurité sanitaire des Français ». L’incursion de Sephora dans le monde de la parapharmacie est d’autant moins bien vécue par Pharmazon que la plateforme d’e-commerce est en pleine phase de croissance, avec notamment le lancement récent d’une offre dédiée aux comités d’entreprise. 2.000 pharmacies, soit 10% du réseau des officines français, se seraient inscrites sur Pharmazon.fr. En un an, la société de répartition Pharmazon, grossiste distributeur de médicaments, a fait une entrée remarquée dans le e-commerce de produits de parapharmacie.

Pour en savoir plus : https://www.capital.fr/entreprises-marches/sephora-se-lance-dans-la-parapharmacie-1446792

Sources : capital et le quotidien du pharmacien.

 

« La santé ne se conçoit plus sans les pharmaciens »

Depuis la pandémie de Covid-19, « la santé ne se conçoit plus sans les pharmaciens », mais les progrès rapides de la numérisation ont eux aussi bouleversé leur rôle et leur fonction, constate la Fédération Internationale pharmaceutique (FIP), réunie à Séville (Espagne), pour son 80e congrès annuel, après deux ans de pause forcée. « Nous devons partager nos expériences avec les pays moins avancés dans ces domaines pour qu’ils puissent eux aussi les concrétiser », ont rappelé les responsables de la FIP. Son président, le Suisse Dominique Jordan, voit dans la santé mentale et la vaccination des enfants deux nouveaux champs d’action pour les pharmaciens : « les dépressions et les troubles anxieux ont augmenté de 25 % depuis l’émergence du Covid, et la couverture vaccinale des enfants recule dramatiquement », souligne-t-il. Dans les deux cas, les pharmaciens sont bien placés pour repérer précocement ces troubles et remédier aux déficits vaccinaux, ont montré de nombreux projets et initiatives menés par les pharmaciens à travers le monde.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

L’Académie nationale de Pharmacie alerte sur les conséquences de la baisse du nombre d’étudiants qui entre dans le cursus des études de pharmacie

Elle s’inquiète fortement et demande aux ministères concernés de réagir vite et fort aujourd’hui, pour ne pas avoir simplement à constater dans 6 ans le marasme du monde pharmaceutique (officinal, industriel, hospitalier et de la biologie médicale) qu’auront provoqué les réformes successives, infructueuses, d’accès en santé.

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.acadpharm.org/dos_public/ETUDES_EN_PHARMACIE_2022.09.26_VF1.PDF

 

Études de santé : la ministre de l’Enseignement supérieur admet qu’il y a « des points à améliorer »

Alors que les syndicats, l’Ordre des pharmaciens et l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) se sont émus du nombre de places vacantes en deuxième année de pharmacie, la ministre de l’Enseignement supérieur a (enfin) reconnu que des points restaient « à améliorer » dans la nouvelle organisation des études de santé. En premier lieu, les places « non pourvues en pharmacie et en maïeutique » à la rentrée, a cité la ministre, qui n’a cependant pas évoqué de solutions pour endiguer ce phénomène pour le moment. Pour le président de la Conférence des doyens en médecine et pour de nombreux autres acteurs, il y a en tout cas « urgence » à trouver des solutions. Pour cette rentrée, « on ne peut pas rebattre les cartes » mais, à l’avenir, une « filiarisation encore plus précoce sur Parcoursup pour pouvoir identifier les étudiants qui se dirigeraient directement » vers la pharmacie pourrait être envisagée, explique Benoît Veber, doyen de l’UFR santé de Rouen. Cette proposition, commune à tous les doyens d’université, a notamment été défendue par le doyen de la faculté de pharmacie de Montpellier, Vincent Lisowski.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES/DATES

 

6,8 milliards d’euros. C’est le déficit de la Sécurité sociale attendu pour 2023, soit 11 milliards de mieux que prévu pour 2022. Cette amélioration des comptes doit venir d’une hausse des recettes de la Sécurité sociale de près de 4,1%, liée à l’augmentation de la masse salariale. Le PLFSS 2023 fixe l’ONDAM à 244,1 milliards d’euros. L’Ondam pour 2023 intègre 2,2 Md€ d’effets liés à la hausse du point d’indice et à l’inflation. Il est indiqué que « dans une perspective pluriannuelle, le taux de progression de l’Ondam serait ramené à 2,7% à partir de 2024 et 2,6% en 2026 ».

Lancement, fin septembre par la Sécu, d’une vaste opération antifraude sociale. Plusieurs fronts seront ouverts, grâce à de nouveaux outils informatiques et au recours à l’intelligence artificielle, avec l’objectif de récupérer un demi-milliard d’€. Le gouvernement a notamment décidé de mettre un terme au remboursement des arrêts de travail délivrés par téléconsultation par des médecins inconnus des patients. Ceux-ci ont coûté près de 100 millions d’€ à l’Assurance maladie l’an dernier.

Selon une méta-analyse de 90 études, 740 millions de personnes dans le monde souffriraient, à des degrés divers, de bourdonnements dans les oreilles. « Quelque 2% en éprouvent une forme sévère », écrivent les auteurs, qui rappellent: « La prévention des acouphènes est cruciale, car il n’existe, à ce jour et dans la majorité des cas, aucune thérapie permettant de faire disparaître avec certitude les symptômes. » Source : Courrier international.

11 euros. C’est le prix annoncé du paquet de cigarettes d’ici à deux ans, contre 10,15 euros aujourd’hui. Première cause de décès évitable, le tabac fait quelque 73.000 morts chaque année en France, avec un coût direct de 20 à 26 milliards d’euros par an pour l’Assurance-maladie.

La coopérative Giphar se place au 19e rang du TOP 100 des entreprises coopératives 2022. Lien vers l’article : https://www.entreprises.coop/top-100-des-entreprises-cooperatives-edition-2022

Le Canada va supprimer toutes les restrictions de voyage liées à la pandémie de Covid-19 à partir du 1er octobre, ainsi que les exigences de vaccination et de port du masque dans les avions et les trains, a déclaré le gouvernement lundi. À partir de samedi, les voyageurs n’auront plus à utiliser l’application ArriveCAN qui permettait notamment de vérifier leur statut vaccinal, a-t-il ajouté. Le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, a toutefois déclaré que le gouvernement était prêt à rétablir des restrictions si nécessaire. Source : 20 minutes.

L’annonce d’une ponction de 250 millions d’€ sur les laboratoires d’analyse médicale inquiète la profession. « Par méconnaissance de notre métier, Bercy va casser le modèle des laboratoires d’analyse. Nos entreprises n’y survivront pas », indique Alain Le Meur, président de l’APMB, fédération de la biologie médicale. Il indique toutefois que le secteur est prêt à acquitter une « taxe Covid » exceptionnelle. « À condition que ce soit une taxe ponctuelle, réglée une fois pour toutes, et qu’en contrepartie l’Assurance-maladie ne baisse pas nos tarifs. » Source : le Figaro.

La campagne de rappel avec les nouveaux vaccins de la Covid-19 adaptés à Omicron démarrera le 3 octobre, a annoncé le ministère de la Santé. Pour cette campagne qui s’adresse aux personnes à risque (60 ans et plus, immunodéprimés, femmes enceintes, enfants et adolescents à haut risque), la Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé d’utiliser l’un des trois vaccins adaptés aux sous-variants et de la coupler avec celle contre la grippe, qui débutera le 18 octobre.

L’ANSM rapporte une nette baisse de l’utilisation de la contraception orale avec œstrogènes et progestatifs. Ces pilules, dites de 3e et 4e génération, ne représentent plus qu’environ 10% du total des ventes actuelles de cette catégorie, contre 46% en 2011. En effet, depuis les actions d’information menées par l’ANSM de 2012 à 2014, ce sont les pilules associées à un risque de thromboembolie veineuse (phlébite, embolie pulmonaire) moindre qui sont le plus prescrites et utilisées, c’est-à-dire les pilules qui associent lévonorgestrel et éthinylestradiol à 20 µg. Ceux qui tirent leur épingle du jeu sont les dispositifs intra-utérins (DIU) au cuivre, dont l’utilisation est en hausse d’environ 80 % en 2021, par rapport à 2011. A contrario, celle des DIU au lévonorgestrel a peu évolué en 10 ans.

Après une nouvelle hausse d’activité de 4,31 % en juillet, le chiffre d’affaires moyen d’août 2022 enregistre une augmentation de + 1,86 % par rapport au mois d’août 2021. Il convient toutefois de rappeler qu’août 2021 avait été exceptionnel par la mise en place du passe sanitaire. (+ 11,77 %). Les médicaments chers (>1930 euros) continuent leur progression exponentielle avec une croissance de + 29,88 %. L’activité officinale sur les 8 premiers mois de l’année enregistre une croissance soutenue de près de 10 % et laisse présager, sauf accident, une belle année 2022. Source : Les Experts LLA.

En Belgique, un drone a volé pour la première fois le 23 août pour transporter des tissus humains entre les hôpitaux ZNA Middelheim et l’hôpital GZA, tous deux situés à Anvers, à 800 mètres l’un de l’autre.

La sérialisation est devenue incontournable : pour que la Commission européenne n’inflige pas à la France une amende de de 400 à 800 millions d’euros, 100 % des pharmaciens devront être connectés au répertoire national de vérification des médicaments (NMVS) d’ici fin décembre 2022. Source : le moniteur des pharmacies.

La révision de la législation pharmaceutique européenne : la Commission européenne doit présenter un projet de révision de la législation pharmaceutique au premier trimestre 2023. Cette révision pourrait avoir des incidences sur toute la chaîne du médicament, en particulier sur la fonction de pharmacien responsable dans l’industrie et la répartition pharmaceutique. Elle pourrait aussi introduire de nouvelles définitions de notions importantes (médicaments, prescription obligatoire, publicité…). L’Ordre des pharmaciens s’inquiète aussi du fait que l’actuelle directive pourrait se transformer en règlement européen, donc applicable tel quel dans tous les Etats membres de l’Union européenne. Source : le moniteur des pharmacies.

En Bretagne, le taux de cancer de la peau est trois fois supérieur à la moyenne nationale. Un constat qui peut surprendre mais qui s’explique par différents facteurs. Alors que la météo bretonne est souvent fraîche et nuageuse, les habitants ont tendance à ne pas se protéger. « Or, malgré tout ce qu’on dit (sur le climat breton), la Bretagne a quand même une incidence UV importante », note le dermatologue Luc Sulimovic, président du Syndicat national des dermato-vénéréologues (SNDV). Autre explication à cette singularité bretonne : le peuplement. « Parmi la population, on a beaucoup de personnes de phototype 1. Avec une peau, les yeux, une carnation, une couleur de cheveux clairs, on est plus à risque génétiquement de développer un cancer », souligne Élodie Poullin. Enfin, les Bretons auraient tendance à beaucoup rester à l’extérieur, notamment les agriculteurs et les pêcheurs. Source : le quotidien du pharmacien.

A la suite du succès de l’expérimentation menée dans une pharmacie lilloise, les possibilités de vaccination vont être ouvertes à de nouvelles pharmacies. 4 pharmacies supplémentaires vont ainsi pouvoir proposer des vaccinations dès les prochains jours à Amiens, Creil, Lille et Valenciennes. Lien vers l’article : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/198284/ouverture-de-la-vaccination-dans-4-nouvelles-pharmacies-des-hauts-de-france-communique/

16 millions d’euros par an. C’est le coût anticipé de l’élargissement de la contraception d’urgence gratuite à toutes les femmes sans ordonnance à partir du 1er janvier 2023, selon les chiffres de la direction de la Sécurité sociale, rapportés par La Tribune.

Le chiffre d’affaires de la pharmacie d’officine est en en progression de 6 à 7 % (soit 1,8 million à 2,07 millions d’euros), la moitié de la croissance résulte des effets exceptionnels liés à la gestion de la crise Covid. L’EBE (excédent brut d’exploitation) suit les mêmes courbes ascendantes et effectue un bond de 12,68 % (CGP), 15,56 % (KPMG), voire 17,7 % dans les officines suivies par Fiducial. De quoi gonfler la trésorerie. Les officines disposent en moyenne entre 169 500 euros et 215 100 euros, un « matelas » qui s’est étoffé de 15,4 %, 21,24 % et même de 29 % (KPMG) en un an. Source : le quotidien du pharmacien.

Le marché global du médicament remboursable se porte très bien, avec une progression de 11 % sur les huit premiers mois de l’année (achats par les officines), en augmentation de 20 % depuis 2019 (comparaison des cumuls fixes à fin août 2019-2022). Une hausse que Patrick Oscar, délégué général du GIE GERS et directeur général du GERS Data, attribue en grande partie à « la sortie de nouveaux produits chers » et aux « médicaments prescrits à l’hôpital et délivrés en ville qui sont eux aussi chers ». De fait, entre 2017 et aujourd’hui, le nombre de médicaments chers (PFHT supérieur à 1930 euros) délivrés à l’officine a explosé, passant de 65 à 181 présentations (+ 231 % des unités délivrées). Si le volume dispensé reste marginal (moins de 0,1 % des délivrances à l’officine), leur part dans le chiffre d’affaires est loin de l’être (22 %). Le chiffre d’affaires de ces médicaments a ainsi été multiplié par quatre, passant de 1,16 million d’euros en 2017 à 4,51 millions d’euros en 2022 (cumul mobile annuel à fin juillet). Or, rappelle David Syr, la marge sur les médicaments onéreux « est plafonnée à 97,60 euros », donc avec un poids de 22 % sur le chiffre d’affaires, « le taux de marge sur le remboursable va avoir tendance à diminuer ». C’est pourquoi, « il est vital pour le réseau de raisonner autrement que par le chiffre d’affaires ».

223 300 IVG ont été réalisées en France en 2021, un nombre relativement stable depuis quinze ans, selon un rapport de la DREES. 76 % de ces IVG sont médicamenteuses et 34 % sont réalisées en ville.

« On guérit aujourd’hui 80 % des cancers de l’enfant, mais il faut se battre pour en guérir plus ». La pédiatre-oncologue Véronique Minard-Colin fait le point sur les progrès en termes de lutte contre les cancers pédiatriques, qui touchent près de 2 200 enfants par an en France. Lien vers l’article : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/09/17/on-guerit-aujourd-hui-80-des-cancers-de-l-enfant-mais-il-faut-se-battre-pour-en-guerir-plus_6142078_1650684.html?xtor=EPR-32280629-[a-la-une]-20220918-[zone_edito_1_titre_4]&M_BT=39668896601366

Une quarantaine de spécialités médicales seraient aujourd’hui sous le seuil des 40 praticiens pour 100.000 habitants, révèle Le Monde. 

Le vaccin contre la variole du singe est très efficace, et ce dès deux semaines après la première dose, selon de premières données en conditions réelles communiquées le 28 septembre par les autorités sanitaires américaines. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/recherche/variole-du-singe-enfin-des-donnees-sur-lefficacite-du-vaccin?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20220929%5D&utm_content=20220929&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Entre le 19 et le 25 septembre, un peu plus de 1,32 million de tests RT-PCR et antigéniques pour la détection du SARS-CoV-2 ont été validés, contre environ 1,13 million de tests la semaine précédente, soit une augmentation de 17 %. Le nombre de tests est en hausse pour l’ensemble des tranches d’âge, en particulier chez les 16-25 ans (+29 %). La semaine passée, les tests antigéniques ont représenté 53,8 % de l’ensemble des tests, avec de fortes disparités suivant l’âge des patients. La part des tests antigéniques (TAG) atteint ainsi 67,8 % chez les 16-25 ans, contre 28 % chez les plus de 75 ans. En revanche, ces chiffres sont très largement inférieurs à ceux observés à pareille époque l’année dernière. Entre le 20 et le 26 septembre 2021, plus de 3,5 millions tests RT-PCR et antigéniques pour la détection du SARS-CoV-2 avaient été validés (et même près de 4 millions une semaine plus tôt).

Près de 9 Français sur 10 (87 %) disent souffrir de maux quotidiens et 35 % d’entre eux sont affectés par au moins une maladie chronique. C’est sur la base de ce constat que l’enquête imaginée par NèreS et menée par Harris Interactive déroule son questionnaire. Pour leurs maux quotidiens, ces derniers ont ainsi pour « réflexe » le plus fréquent, juste après le recours au médecin généraliste (27 %), la pharmacie (25 %). Dans le détail, ils sont 14 % à « se soigner en utilisant des produits (de leur) armoire à pharmacie et achetés sans ordonnance » et 11 % à demander « conseil à (leur) pharmacien ». Toujours concernant la pharmacie, et quant à leur jugement sur les moyens de prendre en charge leur santé au quotidien, les personnes interrogées donnent les meilleures notes au trio gagnant de l’accueil (37 %), l’écoute et la compréhension de leurs besoins (34 %) et de la compétence des personnes qui y exercent (33 %).

 

GROUPEMENTS

 

Appels d’offres sur les génériques : un coup qui serait fatal à l’économie de l’officine

Tous les représentants de la profession dont Federgy ainsi que les industriels du générique (Communiqué émis par Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) ainsi que par le Gemme, l’association représentant les industriels du générique) appellent au retrait immédiat de l’article 31 du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023. S’il venait à être adopté, ce dispositif mettrait fin à la pluralité des traitements en conditionnant à un appel d’offres la prise en charge par l’assurance-maladie de certains médicaments, dont les génériques. En vertu de ce dispositif, les produits non retenus dans le cadre de l’appel d’offres ne seraient plus pris en charge par l’assurance-maladie. Car, pour les représentants de la profession, ce dispositif porterait un coup fatal à l’économie officinale, « le générique représentant 30 % de notre résultat net ». Syndicats, groupements et industriels exigent le retrait de cette disposition du PLFSS qui contredit les fondements de la politique conventionnelle prévoyant la gestion des prix par le CEPS, en consultation avec les industriels. De plus, ce projet est selon eux totalement illogique car il vise « à réaliser des économies sur des spécialités aux niveaux de prix déjà très bas (prix moyen à la boîte de 3,94 euros) ». Pour les représentants de la profession et les industriels, le texte passe à côté des enjeux véritables car aucune mesure du PLFSS n’est destinée à réaliser des économies dans la substitution des médicaments biologiques (5,172 milliards d’euros de potentiel d’ici à 2027, dont 400 millions d’euros dès l’année prochaine), ni pour intensifier le développement des médicaments génériques dont la part dans la consommation des médicaments en France est 1,8 fois inférieure à la moyenne de l’OCDE et 2,8 fois inférieure à celle en l’Allemagne. Le député LR Philippe Juvin, lui-même médecin, réfléchit à déposer un amendement pour annuler cet article 30…  Même dans les rangs des macronistes, ce texte fait réagir : « La direction de la sécurité sociale (DSS) veut se taper les labos », confirme un député, très au fait des questions de budget de la Sécu. Un ancien de Bercy ne décolère pas : « On va refaire les mêmes erreurs qui nous ont conduit aux pénuries lors du Covid… »

Sources : le quotidien du pharmacien, le moniteur des pharmacies, France info.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.federgy.com/communiques-presse/

Lien vers l’article de France info : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-politique/sante-le-gouvernement-veut-lancer-un-appel-doffres-sur-l-offre-de-medicaments-et-crispe-certains-deputes_5361370.html

 

Avec la pharmacie 3.0, PHR anticipe les mutations du métier

Après avoir développé des outils d’accompagnement du patient, tels que le cabinet pharmaceutique et les ressources phygitales, le groupement PHR passe désormais à la vitesse supérieure en étoffant ses programmes « Osez la santé » et en lançant son académie de formation à destination des titulaires et des préparateurs. Autant de facettes de la pharmacie 3.0 qui permettront aux adhérents de mieux adapter leur organisation à la mise en œuvre des nouvelles missions. Ces nouvelles missions ne sont cependant pas antagonistes de l’expérience client comme le souligne Sophie Marty, directrice marketing, insistant sur le déploiement de la carte de fidélité avec l’objectif de doubler le nombre d’encartés à 500 000 encartés. Ou encore le développement de la MDD à 14 segments. Ces piliers sont sources de revenus additionnels : 45 000 euros de chiffres d’affaires et 7 points de marge supplémentaires. François Tesson est formel « 98 % des patients achètent des produits sans ordonnance, 66 % d’entre eux demandant conseil à leur pharmacien ». Raison de plus pour développer les nouvelles missions, sources de flux à l’officine.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Aprium prend la parole sur Konbini et vous dévoile une partie de sa nouvelle communication axée sur la santé des femmes !

Lien vers la vidéo : https://www.konbini.com/auteur/aprium-pharmacie/

 

Giphar souhaite répondre aux attentes de ses adhérents

Le groupement qui a aujourd’hui 1230 adhérents (1350 en 2017) souhaite répondre aux attentes de ses adhérents, en mettant en priorité le digital, le métier et met en place trois niveaux d’adhésion pour ses adhérents en 2023 intitulés EPO (Essentiel, performant et Optimum). Chaque formule inclura un certain nombre de services à la carte en proportion avec le niveau d’implication souhaité du pharmacien. Un système conçu pour faciliter l’intégration de ceux qui souhaitent un minimum de contraintes, tout en permettant aux plus impliqués de bénéficier de contreparties et d’un soutien plus avancé de la part du groupement. Enfin, sur le plan de la RSE, le groupement, soucieux de consolider son maillage territorial, a annoncé la construction d’une nouvelle plateforme d’approvisionnement à Dijon. L’entrepôt, dont la construction est écoresponsable, rejoindra ceux de Grandvilliers, de Castelnau-le-Lez et d’Angers. Un service de Click & Collect devrait également ouvrir début 2023, où chaque pharmacie bénéficiera de son propre espace Internet pour proposer ses produits selon ses stocks. Jusqu’à présent, 200 pharmacies sont engagées dans ce système.

Sources : https://www.pharmaradio.fr/podcast/pharmanews-de-stephane-de-vendeuvre/les-pharmanews-de-gilles-brault-scaillet-10299

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/giphar-presente-ses-futurs-projets?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20220929%5D&utm_content=20220929&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Roselyne Bachelot, lauréate du prix Bruno Soufflet

Décerné pour la deuxième année consécutive par l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), le prix Bruno Soufflet revient à Roselyne Bachelot. Cette distinction créée par l’UDGPO en souvenir du président de Mutualpharm, décédé en 2020, est destinée à honorer une personnalité qui a œuvré pour faire avancer la profession et les groupements. Docteure en pharmacie et ministre de la Santé de 2007 à 2010, Roselyne Bachelot a contribué de manière décisive à l’évolution du rôle du pharmacien, rappelle Laurent Filoche, président de l’UDGPO. « C’est elle qui a lancé le concept du pharmacien correspondant, insufflé les nouvelles missions et, en ce qui concerne les groupements, autorisé les SRA. Autant d’avancées qui ont compté dans l’exercice officinal de ces deux années de pandémie », expose Laurent Filoche.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 

La Turquie frappée par des pénuries de médicaments

La dépréciation de la devise nationale affecte tous les domaines de la vie des Turcs. Certains peinent à trouver les médicaments nécessaires pour soigner des pathologies graves. Les pharmacies évoquent en effet environ 20% de médicaments introuvables désormais. Certains patients sollicitent ainsi des membres de leur famille à l’étranger. De nombreux laboratoires ont en effet abandonné la production des médicaments les moins rentables ces dernières années. Et les importateurs peinent à payer leurs factures. Ils se retrouvent pris en étau entre le marché et la politique monétaire turque, qui impose un taux de change officiel dans la tarification des médicaments à 7,86 livres pour un dollar, contre plus de 18 livres actuellement.

Source : la Croix.