Actualités du 29 novembre au 3 décembre 2021

PRÉSIDENTIELLES 

Présidentielle 2022 : Eric Zemmour se lance dans la bataille

Mimant l’appel du 18 juin 1940, le polémiste a annoncé ce mardi, sur les réseaux sociaux, sa candidature à la prochaine élection présidentielle. A quatre mois du scrutin, les intentions de vote en sa faveur s’effritent.

Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/elections/presidentielle/presidentielle-2022-eric-zemmour-se-lance-dans-la-bataille-1368212

 

Présidentielle 2022 : Eric Ciotti et Valérie Pécresse en tête du premier tour du congrès LR

Les adhérents des Républicains, appelés choisir parmi cinq prétendants celui ou celle qui représentera la droite à la présidentielle, ont qualifié pour le second tour le député des Alpes-Maritimes et la présidente de la région Ile-de-France, avec respectivement 25,59 % et 25 %. Xavier Bertrand et Michel Barnier sont les deux grands perdants d’un scrutin très serré.

Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/elections/presidentielle/presidentielle-2022-eric-ciotti-et-valerie-pecresse-en-tete-du-premier-tour-du-congres-lr-1369101#xtor=CS3-3092

 

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

Vaccination grippe et COVID

Au 26 novembre, 9.3 millions de doses de vaccins contre la grippe ont été dispensées en officine, soit 1 million de moins qu’en 2020. Ce delta était de 1.5 million en début de campagne. La mobilisation des pharmacies est particulièrement importante. Elles ont réalisé 37% de l’ensemble des injections, soit 3.88 millions (400 000 de plus qu’en 2020 à la même date). N’hésitez pas à rappeler à vos patients les éléments suivants : la vaccination permet une protection individuelle mais également collective ; la vaccination contre la grippe est complémentaire de la vaccination contre la COVID, elles sont désormais ouvertes à tous les adultes et l’injection peut se faire en même temps. Les étudiants en pharmacie dès la 4ème année peuvent désormais vacciner contre la COVID et la grippe. Ils doivent avoir été formés par l’université ou par leurs pairs en officine eux-mêmes formés. Dans les prochains jours, une majoration de 5€ par acte sera prévue pour les vaccinations Covid-19 réalisées le dimanche en officine.

 

Approvisionnement vaccins COVID – répondez à ce rapide sondage

Les récentes annonces ont entraîné une augmentation importante du nombre de demandes de vaccination pour l’ensemble des professionnels de santé. Depuis plusieurs semaines, l’USPO demande de simplifier l’approvisionnement des vaccins. Lien vers le sondage : https://fr.surveymonkey.com/r/appro_vaccins

 

Vaccin anti-Covid : une pharmacie vante les bienfaits de l’homéopathie pour booster l’immunité

Une photo partagée sur le groupe Facebook de l’UFML ce mardi 23 novembre expose les pratiques d’une pharmacie qui vante les mérites de l’homéopathie avant, pendant et après une injection de vaccin contre le Covid-19. Les réactions ne se sont pas fait attendre…

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/pharmaciens/70001-vaccin-anti-covid-une-pharmacie-vante-les-bienfaits-de-l-homeopathie

 

Tests COVID

Les pharmacies ont fait preuve d’un effort collectif remarquable pour passer de 1.5 million de tests antigéniques réalisés par semaine à 2.2 millions en moins de 7 jours. Les pharmacies sont extrêmement sollicitées par le dépistage des écoliers cas-contact. Nous vous rappelons que vous pouvez réaliser uniquement des prélèvements nasopharyngés, et non nasaux ou salivaires. Par ailleurs, les autotests supervisés ne sont pas autorisés pour les cas contact. Le nombre de contaminations augmentant fortement chez les enfants, l’USPO demande que les nouveaux TROD nasaux, adaptés aux 3-11 ans, avec une performance voisine de 98%, puissent être réalisés par les pharmaciens d’officine.

Source : USPO.

 

PLFSS 2022 adopté

Le Parlement a adopté définitivement le 29 novembre, par un dernier vote de l’Assemblée, le projet de budget 2022 de la Sécurité sociale, sous l’épée de Damoclès d’une 5e vague de Covid-19. L’enveloppe prévue de 4,9 milliards d’€ pour les tests et la vaccination semble en effet déjà limitée. « Ce budget est déjà dépassé » en ce « début de vague fulgurante », a lancé Jean-Pierre Door pour le groupe LR, qui a voté contre.

Lien vers l’article de presse : https://www.lepoint.fr/politique/budget-2022-de-la-secu-vote-definitif-sous-lourde-menace-sanitaire-29-11-2021-2454230_20.php

 

App Goodmed, le Yuka du médicament dès janvier sur nos smartphones !

Lancée en janvier prochain, l’application Goodmed offrira la possibilité au particulier de scanner lui-même le QR code des boîtes de médicaments pour accéder à toutes les informations et éviter les erreurs d’automédication.

Lien vers l’article : https://www.influencia.net/app-goodmed-le-yuka-du-medicament-des-janvier-sur-nos-smartphones/

 

Six nouveaux groupes génériques

Le répertoire des génériques s’enrichit de 6 nouveaux groupes. Dans les médicaments de ville, un premier groupe a pour princeps Oroken enfants 100 mg/5 ml poudre pour suspension buvable (groupe céfixime 100 mg/5 ml) et un second, AdvilCaps 400 mg capsule molle (groupe ibuprofène 400 mg capsule molle). Trois autres groupes concernent des médicaments hospitaliers : Brevibloc 10 mg/ml solution pour perfusion (groupe esmolol 10 mg/ml), Tepadina 15 mg et Tepadina 100 mg (groupes thiotépa injectable). Enfin, un dernier groupe a été créé pour la scopolamine 20 mg/ml solution injectable, avec pour princeps Buscopan, mais à ce jour, ni princeps ni génériques ne sont commercialisés dans ce groupe.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Vaccinations à domicile par les pharmaciens : « c’est le cœur de métier des infirmiers libéraux ! »

« Les pharmaciens n’hésitent pas à capter notre patientèle au comptoir, allant jusqu’à vacciner des patients chez qui nous passons quotidiennement, de nombreux collègues sont prêts à en témoigner. Aujourd’hui les infirmiers disent stop. Il faut cesser le corporatisme individualiste d’une profession agissant sans concertation dans l’exercice partiel d’une autre pour fidéliser sa clientèle, avec l’aval du gouvernement et des tutelles. Cela met en danger notre exercice à domicile qui se réduit chaque jour alors qu’il devrait au contraire voir son rôle propre reconnu permettant de nouvelles prises en charge pour compenser les déserts médicaux et améliorer l’accès aux soins. Si nos tutelles souhaitent la disparition de notre profession, il serait plus courageux de le dire clairement. »

Lien vers le communiqué de presse : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/184879/vaccinations-a-domicile-par-les-pharmaciens-cest-le-coeur-de-metier-des-infirmiers-liberaux-communique/

 

Autotest pour les enfants : à quand le statut TROD ?

Depuis quelques semaines, les pharmaciens peuvent vendre des autotests spécialement conçus pour les enfants. Problème, ce dispositif n’a pas le statut TROD, au grand dam des syndicats qui demandent aux autorités sanitaires d’autoriser leur réalisation par les pharmaciens d’officine. Conçu par le laboratoire français AAZ, l’autotest COVID-VIRO ALL IN est spécialement dédié aux enfants, pour qui les tests PCR ou antigéniques peuvent s’avérer douloureux. Ce dispositif d’un haut niveau de fiabilité (entre 97 et 98 % selon son fabricant) rencontre un franc succès dans l’officine de Laurent Filoche, président de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO). « Ce test est parfaitement adapté aux enfants et les parents en sont très satisfaits. À l’heure actuelle, il n’est toutefois disponible qu’en autotest. Ce que nous voulons, c’est pouvoir le réaliser en officine. Beaucoup de parents nous ont en effet confirmé qu’il n’était pas toujours pratique pour eux de le réaliser à domicile. Techniquement, nous pourrions le proposer en autotest supervisé, mais avec des enfants ce n’est pas très pertinent », explique-t-il.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Variant Omicron – dépistage essentiel

Le variant Omicron fait l’objet d’une attention particulière. Un récent DGS Urgent insiste donc sur l’importance des mesures de dépistage.

Nous vous rappelons que vous devez questionner systématiquement toute personne venant se faire dépister sur un éventuel séjour à l’étranger dans les 14 jours ou sur un potentiel contact à risque avec une personne y ayant séjourné. En cas de réponse positive, cette mention doit être renseignée dans SIDEP (pays de provenance).

Si ce champ doit être renseigné dans tous les cas, une attention particulière doit être portée aux pays suivants : Afrique du Sud, Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie,

Zimbabwe (liste évolutive précisée dans le décret du 1er juin).

Nous vous rappelons :

  • de vérifier que les tests référencés dans votre pharmacie sont inscrits sur le site du ministère https://covid-19.sante.gouv.fr/tests,
  • que toute personne positive devra réaliser un test RT-PCR.
    Tous les cas suspects, possibles (cas contact à risque) ou confirmés de variant Omicron devront faire l’objet d’un isolement strict pendant dix jours (définition des cas sur le site de Santé publique France).

Source : USPO

 

Médicaments chers : exclus du calcul du nombre d’adjoints

L’USPO s’était fortement mobilisée pour obtenir l’exclusion de la part des médicaments chers dans le calcul du chiffre d’affaires permettant de définir le nombre d’adjoints. Le décret devrait être publié rapidement et entrer en vigueur pour la prochaine déclaration du chiffre d’affaires en 2022.

Source : USPO.

 

Masques pour les enfants cas contact – dispensation autorisée

Sur présentation d’un document émanant de l’éducation nationale, les élèves cas contact du 1 er degré (maternelle, élémentaire) peuvent retirer en officine les trente masques pris en charge. Nous attendons la confirmation de l’assurance maladie pour les collégiens et les lycéens.

Source : USPO.

 

Docaposte fait sa mue pour passer « de l’e-santé à la santé »

Docaposte, filiale numérique du groupe La Poste, a fait un virage à 360 degrés cet été et redéfini sa stratégie en santé pour passer de l’ère de l’e-santé à celle de la santé impliquant le numérique, a expliqué à TICpharma début novembre Carla Gomes, directrice du marché santé de Docaposte. Les « trois piliers » de la nouvelle stratégie de l’entreprise sont: « répondre aux enjeux du Ségur numérique, notamment en apportant des briques et des solutions de connectivité aux acteurs pour structurer, collecter et transmettre les données »; « contribuer à la sécurisation et à la fluidification des parcours de soins en se posant comme un tiers de confiance numérique » et « permettre l’utilisation intelligente des données de santé » en traitant ces données « de bout en bout » (hébergement, traitement, chaînage, nettoyage,…). En outre, Docaposte a également défini deux axes de travail prioritaires. Ses dernières acquisitions lui permettent justement de répondre à ces nouvelles priorités. Le premier axe concerne les industriels de santé. Il consiste à les aider à collecter et analyser les données et à utiliser efficacement le big data. La filiale du groupe La Poste a annoncé le 8 juin son entrée au capital de l’éditeur de logiciels spécialisé dans le traitement des données massives et/ou complexes Adobis Group à hauteur de 30%, rappelle-t-on. Ce spécialiste de la donnée doit lui permettre de concrétiser cet axe. Son second « axe stratégique en santé », qui consiste à accompagner les opérateurs de santé, notamment les établissements publics et privés ou les officines, passe aussi par le savoir-faire d’autres sociétés, dont la filiale Docaposte a déjà fait acquisition.

Lien vers l’article : https://www.ticpharma.com/story.php?story=1806

 

Vaccination à l’officine : les étudiants de 4e et 5e années en renfort contre la grippe et le Covid-19

Ils étaient les grands oubliés de la vaccination. Parce « qu’il y a lieu de renforcer le nombre d’effecteurs pouvant prendre part à la campagne vaccinale » de Covid-19 et « d’accélérer la mise en œuvre de la campagne de vaccination contre la grippe », les étudiants en pharmacie à partir de la 4e année peuvent venir, dès demain, en renfort à l’officine pour vacciner, précise l’arrêté du 29 novembre publié ce 30 novembre au Journal officiel.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

GMS

Premier magasin-café de Starbucks et Amazon, taillé pour les achats express

Starbucks et Amazon ont ouvert le 18 novembre un magasin-café d’un nouveau genre qui fait tout pour supprimer le passage en caisse, sans pour autant mettre les clients dehors. Starbucks et Amazon s’allient pour proposer un magasin d’un nouveau genre à New York. Le point de vente, situé au croisement de la 59e entre Park et Lexington avenues, propose aux consommateurs de venir collecter les boissons pré-commandées sur l’application de Starbucks, et également d’acheter de la nourriture via l’espace Amazon Go installé sur une large partie du point de vente. L’offre porte sur toute la carte de Starbucks tandis qu’Amazon met à la vente des produits alimentaires, avec des produits prêts à consommer.

Lien vers l’article : https://www.republik-retail.fr/strategie-retail/concepts/decouvrez-le-premier-magasin-cafe-de-starbucks-et-amazon-taille-pour-les-achats-express.html?nl=7643&utm_source=email&utm_id=190088&utm_campaign=newsletter-2021-11-29

 

CHIFFRES

Plus de 90 % des patients sont satisfaits de leur pharmacie certifiée ISO 9001, selon une enquête menée par l’association Pharma Système Qualité (PHSQ) qui compte 2 600 pharmacies adhérentes. 83 % des patients estiment que la certification qualité de l’officine est un élément clé de leur fidélisation, et 97 % sont rassurés par la double vérification de leur ordonnance. Cependant, une leçon reste à tirer de cette enquête : la majorité des patients pointent le manque de visibilité du certificat de qualité ISO 9 001. Ainsi, 65,8 % admettent ignorer que leur pharmacie s’est engagée dans la certification.

Le molnupiravir (Lagevrio), antiviral anti-Covid-19 par voie orale fourni par l’Etat, passera par l’officine, mais les modalités de commande et de dispensation sont encore en construction. Il ne devrait finalement pas arriver avant la fin de l’année en pharmacie. La rémunération pour cette dispensation a été revalorisée, incluant les différents honoraires HT possibles (1 € à la boîte, 0,50 € à l’ordonnance, 3,50 € pour médicament spécifique et 1,55 € lié à l’âge) et 5,40 € HT d’honoraire d’enregistrement. Selon que le patient a plus ou moins de 70 ans, la rémunération est donc de 11,95 € HT ou de 10,40 € HT. En revanche, pas de rémunération supplémentaire en cas de dispensation à domicile.

Dans une interview au « Financial Times », Stéphane Bancel, le PDG de Moderna, se déclare peu confiant quant à la capacité des vaccins actuels à faire face au nouveau variant. Selon Stéphane Bancel, 32 des 50 mutations du variant se situent en effet sur la protéine Spike du virus, sur laquelle les vaccins à actuels se fondent pour renforcer le système immunitaire du corps humain. Si Moderna et Pfizer/BioNtech se sont déjà élancés dans la course à un nouveau vaccin, il estime toutefois que les laboratoires ne seront pas en mesure d’en produire massivement avant l’été.

Le nombre de pays où a été détecté le nouveau variant du coronavirus, baptisé « Omicron », ne cesse de croître. En Europe, le Royaume-Uni, l’Italie, la Belgique ont notamment rapporté des cas. Tandis qu’en France, la Direction générale de la Santé a révélé, hier soir, que huit personnes sont suspectées d’avoir contracté le variant, en promettant une confirmation « dans les meilleurs délais » avec les résultats du séquençage. Avec une vitesse de réaction assez inhabituelle, l’OMS a qualifié vendredi le variant Omicron de « préoccupant », en soulignant sa capacité apparente à prendre le pas en Afrique du Sud sur le déjà très contagieux variant Delta, mais aussi une constellation inhabituelle de mutations, avec 50 changements de séquences génétiques identifiés, dont 30 sur la protéine Spike, porte d’entrée du virus dans l’organisme.

Fin novembre, 5 677 pharmacies sont désormais connectées à France MVS, selon France MVO. Soit 18 % des officines françaises opérationnelles pour la sérialisation. Un chiffre encore bas même si, depuis cet été, le nombre de connexions a fortement augmenté. L’objectif est d’atteindre 100 % des pharmacies connectées à fin 2021.

France Assos Santé dénonce l’activité du site JoinTomo, sorte de « uber » des patients experts, où sont proposés les services payants, à l’heure, de patients dits « experts » autoproclamés. Tous les statuts sont présents : on y passe de gratuit (bénévole) 5, 10, 15, 20 euros voire 30 euros de l’heure en fonction de ce que le patient estime lui-même valoir … Le montant va jusqu’à 80 euros de l’heure ! « France Assos Santé n’accepte pas ces dérives mercantilistes dangereuses pour la santé des usagers et les signalera sans délai aux différentes autorités sanitaires. » Lien vers le communiqué de presse : https://www.france-assos-sante.org/bon_mauvais_point/uberisation-des-patients-experts-danger-pour-la-sante-des-usagers/

Covid : un cas de variant Omicron détecté en Île-de-France. L’Agence régionale de santé annonce qu’un cinquantenaire francilien a été dépisté comme porteur du variant Omicron du coronavirus, alors qu’il était de retour d’un voyage au Nigeria. Son entourage a été placé à l’isolement à titre préventif, alors que sa femme est également positive au Covid-19. Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/en-direct-covid-variant-omicron-les-principales-informations-de-ce-jeudi-2-decembre-en-france-et-dans-le-monde-1368880#xtor=CS3-3092

 

Aucune décision officielle n’a encore été prise, mais le ministre de la Santé a annoncé ce matin une possible ouverture de la vaccination des 5-11 ans « d’ici à la fin décembre », d’abord pour les enfants à risque de Covid grave, puis probablement à tous les enfants début janvier.

 

12 300 euros : c’est le reste à charge moyen par an pour une personne résidant en EHPAD. Source : mutualité française.

Samedi 27 novembre, les pharmacies martiniquaises ont fonctionné à « guichet fermé ». Concrètement, elles n’ont pas accueilli les patients dans leurs locaux. « C’est une action plutôt symbolique, car il n’est pas question d’impacter la patientèle, explique Jordi Zecler, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) de la Martinique et titulaire à Saint-Joseph. Mais nous voulions ralentir l’accès aux officines pour montrer notre désaccord avec la violence envers les pharmacies et les professionnels de santé – médecins, pharmaciens, infirmières, kinés – qui sont empêchés de circuler, alors que c’est vital pour les habitants. » Plusieurs officines ont, en effet, été brûlées, pillées et cambriolées.

Pour faire face à l’urgence et à l’afflux d’injections dans le cadre des rappels de vaccins anti-Covid-19, mais aussi de première ou de deuxième dose en primovaccination, l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France (ARS IDF) a autorisé les pharmaciens d’officine à ouvrir à titre exceptionnel et dérogatoire les quatre week-ends de décembre. Seulement pour la vaccination. Selon les syndicats pharmaceutiques, l’ARS IDF est la seule région pour le moment à avoir pris cette initiative. Ce n’est pas une première pour elle puisque, un an plus tôt, sa démarche avait été identique pour fluidifier les dépistages par test antigénique.

30 % des Français indiquent que les questions de santé compteront le plus dans leur vote à l’élection présidentielle, selon un sondage Odoxa pour Europe 1 publié hier.

Les données de la Drees confirment l’efficacité du rappel vaccinal contre la Covid-19. Les données d’hospitalisations, de tests et de vaccinations du 18 octobre au 14 novembre montrent que cette troisième dose, chez les plus de 60 ans, « améliore la protection vaccinale à 95% environ (…) en hospitalisation conventionnelle comme en soins critiques ». Soit un gain d’environ 15 points (voire près de 20 pour les 80 ans et plus) par rapport à une population vaccinée depuis plus de six mois, mais sans rappel. Source : le quotidien du médecin.

96,5 % des soignants libéraux présentaient un schéma vaccinal complet au 28 novembre et 34 % avaient déjà eu leur dose de rappel, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé.

IQVIA France note un bond des ventes d’autotests nasaux en pharmacie du 15 au 21 novembre: +60% par rapport à la semaine précédente. Pour en savoir plus : https://www.linkedin.com/posts/iqvia-france_leschiffresiqvia-covid19-autotest-activity-6871377272172109824-PIBa

La Haute Autorité de santé (HAS) recommande la délivrance de la version pédiatrique du vaccin Pfizer aux 360.000 enfants ayant un risque de forme grave de Covid et à ceux qui vivent dans l’entourage de personnes immunodéprimées. L’autorité veut ensuite se donner le temps « d’auditionner les parties prenantes » (pédiatres, médecins généralistes, associations de parents) avant de se prononcer sur un éventuel élargissement. Source : le Monde.

Les pharmacies ont été capables de s’organiser et de s’adapter face à la crise sanitaire. Elles ont montré leur réactivité en proposant de livrer des médicaments au domicile puis de réaliser des tests antigéniques et de vacciner. C’est ce que relèvent 96 % des répondants à une enquête menée en officine à l’initiative de Pharma Système Qualité (PHSQ). Pas moins de 24 600 usagers des officines ont répondu à ce questionnaire dans 630 pharmacies participantes. Par ailleurs, les trois quarts des jeunes de moins de 35 ans sont en attente d’un accompagnement personnalisé sous forme de rendez-vous santé. Plus encore que leurs aînés de plus de 70 ans (68 %), déjà pris en main dans un parcours de soins. Le principe du pharmacien correspondant, encore peu connu du grand public, recueille l’adhésion de 9 répondants sur dix. L’autorisation exceptionnelle de renouvellement des ordonnances, très largement utilisée par les officinaux, a certainement sa part dans cet assentiment.

La campagne de vaccination contre la Covid-19 des 5-11 ans pourrait démarrer début 2022 en France, après l’avis du Conseil consultatif national d’éthique et de la HAS. Le taux d’incidence dans cette tranche d’âge a presque quintuplé en trois semaines et les entrées en soins critiques ont doublé en une semaine. Mais avec des chiffres qui demeurent bas: 0,2 cas pour 100.000 habitants. « Les services pédiatriques sont saturés à cause de l’épidémie de bronchiolite, mais pas de la Covid », indique à La Croix l’épidémiologiste Dominique Costagliola, convaincue qu’ »on se trompe de cible ».

L’association Soins aux Professionnels de la Santé (SPS) est une plateforme nationale d’écoute au 0 805 23 23 36 est également disponible 24 heures/24, 7 jours/7 et gratuite pour tous les professionnels de santé salariés ou libéraux, étudiants et leurs familles.

L’autotest Covid-Viro All In destiné au dépistage des enfants de moins de 12 ans du laboratoire français AAZ vient d’être autorisé à la vente en pharmacie par les autorités de santé. Il est également pris en charge par l’Assurance maladie pour les mineurs au tarif de 12,90 € dans le cadre de sa réalisation supervisée par le pharmacien dans son officine.

Réagissant aux recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) et aux déclarations du ministre de la Santé du 25 novembre, les 104 pharmacies Pharmabest se déclarent prêtes à contribuer à la vaccination des 19 millions de Français concernés par la troisième dose de vaccin contre le Covid. Ces officines affirment également être en ordre de marche pour pallier la fermeture de certains centres de vaccination.

Avec près de 50 000 contaminations les dernières 24 heures, la France entre dans le dur de cette nouvelle vague épidémique du Covid-19. Le taux d’incidence au 28 novembre dépasse les 310 pour 100 000 habitants, avec des disparités marquées, non seulement territoriales mais aussi selon les classes d’âge. Les enfants de 6 à 10 ans sont les plus touchés.

GROUPEMENTS

Un projet qui laisse la profession sur sa faim

Recalé il y a trois ans pour sa refonte du code de déontologie, l’Ordre des pharmaciens en a présenté une nouvelle version au ministère. S’il tient davantage compte des usages numériques, ce texte n’explicite en rien les modalités de communication sur les services et les missions du pharmacien. Les officinaux déplorent un statu quo tant ce nouveau texte est peu explicite sur les moyens qui leur sont donnés. Et ce en dépit de l’art. R.4235-45 qui prévoit que « (..) le pharmacien peut, par tout support, communiquer des informations sur son officine, sa compétence (…) sur la gamme et la qualité des prestations qu’il délivre (…) ». Pour ceux qui ont eu lecture du texte, le flou demeure alors que des avancées déterminantes sont nécessaires. Ceci d’autant plus que, comme le rappelle Alain Grollaud, président de la chambre syndicale des groupements et enseignes, Federgy, « notre métier change et il est appelé à l’avenir à être de plus en plus centré sur les services ». De son côté, Laurent Filoche, président de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), regrette que ce projet ne tienne aucunement compte de l’environnement concurrentiel dans lequel évoluent les officinaux. Car, dénonce-t-il, au-delà des acteurs étrangers, ce sont aujourd’hui des start-up qui utilisent les brèches et communiquent dans des conditions refusées aux pharmaciens. Le président de l’UDGPO ne mâche pas ses mots : « Au lieu de prendre de l’avance et de préparer la profession à la concurrence qui arrive, on ne nous donne pas les moyens pour nous défendre, cela est préjudiciable au réseau. » Autre déception, le flou qui entoure les règles propres à la publicité et tout particulièrement l’art. R.4235-49. Celui-ci énonce que « la publicité (…) s’effectue avec tact et mesure dans le respect de la santé publique et des principes déontologiques et professionnels ». Selon Laurent Filoche, cette mention du « tact et mesure » agit comme une épée de Damoclès, les pharmaciens n’étant pas fixés sur le cadre réel qui leur est assigné en matière de publicité. Constater que la lassitude gagne les pharmaciens est peu dire. La profession, qui a attendu trois ans la parution de ce nouveau projet, sait qu’il lui faudra encore patienter au moins un an pour qu’il soit entériné, comme le craint Alain Grollaud.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

La naturalité et le bois chez Pharm O’naturel

Le bois est au cœur du concept de naturalité imaginé par le réseau Pharm O’naturel. « C’est un bois prélevé dans des forêts françaises au mode de gestion responsable, travaillé par des menuiseries locales, donc issu d’un circuit court », précise Denis Fragne, un des dirigeants en charge du développement du réseau. Mobil Wood, principal fournisseur en mobilier pour les enseignes à positionnement « nature », a été choisi comme partenaire pour proposer aux pharmacies du groupement un agencement à géométrie variable : étagères murales, linéaires mobiles, meubles adaptés au vrac agrémentés de panneaux en ardoise, signalétique en bois… « Certaines de nos officines sont tout en bois. C’est un matériau aux teintes douces, à l’odeur particulière qui crée une ambiance chaleureuse. » Le concept store signé Pharm O’naturel met l’accent sur l’herboristerie aux moyens d’un meuble spécifique à tiroir transparent et d’un bar à tisanes qui invite la clientèle à découvrir la gamme et même, pour ceux qui le souhaitent, à en déguster les mélanges. Mais la naturalité trouve ici d’autres voies d’expression. « Toute l’offre classique est accompagnée d’une offre axée sur le naturel quand c’est possible. Ce double référencement peut se mettre en place progressivement. » Le rayon de la cosmétique en vrac, pour sa part, fait l’objet d’un partenariat avec un fabricant (Sarmance) qui a élaboré une machine distributrice capable de réduire le risque sanitaire lié à une dispensation en vrac. Un autre partenaire (Endro) fournit au réseau des packagings recyclables et des contenants réutilisables. « Les pharmacies qui nous rejoignent vont travailler la naturalité dans tous les espaces de l’officine, de l’agencement au référencement », conclut Denis Fragne.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 Le bouleversant témoignage d’une consœur italienne

Originaire de Bergame, Cristina Longhini a perdu son père au tout début de la pandémie de Covid qui a frappé l’Italie comme l’ensemble de l’Europe, et le corps a été évacué par les camions de l’armée puisqu’il n’y avait plus suffisamment de corbillards. Depuis, un an et demi a passé et cette pharmacienne qui a été insultée et menacée à plusieurs reprises par les antivax, a décidé de ne plus les tester dans son officine. Et de témoigner.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/le-bouleversant-temoignage-dune-consoeur-italienne

 

Les pharmaciens allemands enfin autorisés à vacciner contre le Covid

Les pharmaciens allemands seront pleinement autorisés à vacciner tout patient majeur contre le Covid à compter du 1er janvier prochain, et pourront même le faire dès maintenant à titre exceptionnel, viennent de décider le gouvernement et les régions du pays, confrontés à l’aggravation rapide de la situation épidémique. Les autorités souhaitent, en effet, administrer trente millions de doses d’ici à Noël. Les pharmaciens, mais aussi les dentistes et les vétérinaires, seront intégrés dans l’organisation de la vaccination pendant toute l’année 2022, à condition d’avoir suivi une formation assurée par des médecins et de disposer de locaux adaptés à cet acte. Avant le 31 décembre, ils ne pourront vacciner, de même que les dentistes et certains infirmiers, qu’avec l’accord express et nominatif d’un médecin. L’urgence de la situation a donc permis de débloquer enfin le dossier de la vaccination officinale, prônée depuis longtemps par les pharmaciens, mais à laquelle les organisations médicales se sont toujours opposées vigoureusement.

 

QUESTION PARLEMENTAIRES

 Question N° 42831de Mme Muriel Roques-Etienne (La République en Marche – Tarn)

Mme Muriel Roques-Etienne attire l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la disparition croissante de licences de pharmacies dans les territoires isolés. En raison de la perte d’attractivité et de la situation géographique de ces territoires ruraux, de nombreuses pharmacies ne trouvent plus de repreneurs. À l’heure où le Gouvernement entend renforcer les prérogatives des pharmaciens, de nombreux territoires voient pourtant se multiplier les cessations d’activités des officines de leurs communes. Or le maintien d’une officine dans une petite commune constitue aujourd’hui le dernier rempart à un désert médical total. De nombreuses pistes de réflexion pertinentes permettraient de pallier ce manque de service dans ces communes où l’accès aux soins est déjà fragilisé. La mise en place d’un statut de « pharmacie secondaire », comme cela existait par le passé, pourrait être un moyen efficace pour inciter à l’installation dans les territoires sous-dotés. En tout état de cause, cette situation témoigne d’une nécessaire adaptation des conditions de transfert, de création ou encore de cession des officines de pharmacie dans certaines zones du territoire national. Aussi, elle souhaite connaître les mesures qu’il compte mettre en œuvre pour lutter durablement contre la disparition de ce service essentiel aux populations locales les plus isolées.

 

Question orale n° 1848S de M. Jean-Jacques Lozach (Creuse – SER) publiée dans le JO Sénat du 14/10/2021 – page 5842

  1. Jean-Jacques Lozach attire l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé quant aux modalités de fermeture et de cession d’officines, ainsi que sur les répercussions qu’elles engendrent dans l’offre et l’accès aux services pharmaceutiques dans les territoires ruraux.

Réponse du Secrétariat d’État auprès du ministre des solidarités et de la santé, chargé de l’enfance et des familles publiée dans le JO Sénat du 20/10/2021 – page 9310

Mme le président. La parole est à M. Jean-Jacques Lozach, auteur de la question n° 1848, adressée à M. le ministre des solidarités et de la santé.

  1. Jean-Jacques Lozach. Monsieur le secrétaire d’État, je souhaite appeler l’attention du Gouvernement sur les modalités de fermeture et de cession de pharmacies, ainsi que sur les répercussions qu’elles engendrent dans l’offre et l’accès aux services pharmaceutiques dans nos territoires ruraux.

Je prendrai pour point de départ le cas d’une officine implantée dans la commune de Mainsat, en Creuse, dont le fonds fut brutalement cédé par son propriétaire à une autre officine située dans la commune d’Auzances, chef-lieu de canton. Il s’agit là d’une absorption sèche, opérée en l’absence de toute réflexion concertée et coordonnée avec les élus locaux et les professionnels de santé du territoire concerné : elle conduit à la disparition de ce lien essentiel desservant les quelque 550 habitants de la commune de Mainsat et ceux des communes environnantes.

Il n’est pas question de vouloir attenter aux libertés des pharmaciens libéraux titulaires d’officine dans la gestion de leur activité, pas plus que de prétendre interférer dans leur décision de fermer l’entreprise ou dans l’acte de la céder. Pour autant, ces situations profondément injustes accentuent la fracture territoriale déjà béante. Ces inégalités doivent être combattues.

Pour rappel, l’Ordre national des pharmaciens, dans sa carte actualisée le 1er juin dernier, dénombrait 59 officines dans le département, l’une des représentations les plus faibles et déficitaires du pays.

L’article 95 de la loi d’accélération et de simplification de l’action publique, dite ASAP, issu d’un amendement sénatorial, s’attaque à la problématique de l’accès aux médicaments dans les communes isolées ou très peu peuplées, en permettant à l’agence régionale de santé (ARS), dans le cas où l’unique officine d’un village cesserait son activité sans avoir trouvé de repreneur, d’autoriser la mise en place d’une antenne de pharmacie qui serait rattachée à l’officine la plus proche, après avis du Conseil de l’ordre et des syndicats représentatifs.

Où en sommes-nous dans l’effectivité et la mise en place de ces succursales pharmaceutiques ?

Parallèlement, ce même article 95 prévoit d’étendre aux zones caractérisées par des difficultés dans l’accès aux médicaments le champ des expérimentations relatives à la présence de professionnels de santé pour une durée maximale de cinq ans. Néanmoins, les projets d’expérimentation semblent suspendus à la publication d’un décret d’application définissant les territoires au sein desquels ce service à la population n’est pas assuré de manière satisfaisante.

Monsieur le secrétaire d’État, pouvez-vous nous renseigner sur l’échéance à laquelle ce texte pourrait être pris ?

Mme le président. La parole est à M. le secrétaire d’État.

  1. Adrien Taquet, secrétaire d’État auprès du ministre des solidarités et de la santé, chargé de l’enfance et des familles. Monsieur le sénateur Jean-Jacques Lozach, j’ai bien conscience que la particularité de certains territoires pourrait amener leur population à connaître des difficultés d’approvisionnement en médicaments si ceux-ci venaient à perdre leur officine.

Je tiens tout d’abord à rappeler que toute cessation définitive d’activité d’une officine doit être déclarée par son titulaire à l’agence régionale de santé lorsqu’elle fait l’objet d’une indemnisation par une autre pharmacie. Un avis préalable du directeur général est requis afin d’anticiper au mieux les conséquences sur l’offre pharmaceutique, notamment dans les territoires ruraux.

C’est précisément pour apporter une réponse à ces territoires qu’un assouplissement de la réglementation a été prévu par certaines dispositions de l’ordonnance de 2018 relative à l’adaptation des conditions de création, transfert, regroupement et cession des officines de pharmacie.

Comme vous l’avez indiqué, monsieur le sénateur, un projet de décret existe, qui vise à déterminer des territoires au sein desquels l’accès aux médicaments pour la population n’est pas assuré de manière satisfaisante. Sa publication pourrait intervenir au cours du premier semestre 2022 ; elle permettra ainsi aux agences régionales de santé d’identifier, selon une méthodologie qui se doit d’être précise, les territoires pour lesquels de sérieuses difficultés d’accès à une offre pharmaceutique se posent pour la population.

Au sein de ces territoires, des leviers sont prévus pour faciliter le maintien ou l’installation d’une officine. Le Gouvernement est évidemment très attentif à ce que la population de notre territoire puisse conserver une offre de soins de proximité, notamment lors des fermetures d’officines dans les territoires ruraux.

La réglementation actuelle permet déjà au directeur général de l’ARS, lorsque l’officine qui a fermé desservait jusqu’alors une population au moins égale à 2 500 habitants, de délivrer une nouvelle autorisation d’ouverture d’officine dans cette commune.

Par ailleurs, comme vous l’avez évoqué, monsieur le sénateur, la loi ASAP du 7 décembre 2020 contient une mesure autorisant les agences régionales de santé à expérimenter une nouvelle modalité de dispensation des médicaments dans des communes isolées dont la dernière officine aurait définitivement cessé son activité si l’approvisionnement de la population en est compromis au sens du code de la santé publique.

L’objectif de ce dispositif, qui vient compléter l’ensemble des autres mesures, est d’apporter une réponse aux spécificités de chaque territoire.