Actualités du 3 au 7 avril 2023

AUTORITÉS PUBLIQUES

 

Pénuries de médicaments : Braun envisage de constituer des stocks d’État pour l’hiver, les patients dénoncent le « chantage au prix » des labos

Alors qu’une commission d’enquête sénatoriale est en cours sur les pénuries de médicaments, les représentants des associations de patients fustigent « le chantage au prix » exercé par certains laboratoires pharmaceutiques. « Nous avons dit aux industriels « plus jamais ça ! » », a assuré François Braun sur « BFM TV ». Interrogé sur la flambée des ruptures d’amoxicilline et de paracétamol cet hiver, le ministre a annoncé qu’il ne « s’interdisait pas de faire des stocks de ces médicaments l’hiver prochain ». Un stock d’État – « qui existe déjà pour certains médicaments en cas de risques biologiques graves, de risque nucléaire », précise le ministre – et qui pourrait être activé « si les industriels ne peuvent nous garantir l’approvisionnement de ces produits en volume ». Le plan de Ségur prévoit également un plan blanc du médicament, activable en cas de situation exceptionnelle. Le ministre de la Santé a aussi promis, pour la fin mai, une liste de 200 médicaments « essentiels et critiques, dont nous devrons disposer en permanence ». L’objectif est de piloter au plus près la disponibilité de chacune de ces molécules.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Fin de vie: Emmanuel Macron annonce une nouvelle loi d’ici à la fin de l’été

Alors que la Convention citoyenne sur la fin de vie s’est majoritairement prononcée en faveur de l’aide active à mourir, Emmanuel Macron a déclaré, ce lundi 3 avril, son intention de voir naître un projet de loi d’ici la fin de l’été.

Lien vers l’article : 

https://www.legeneraliste.fr/actu-pro/politique-de-sante/fin-de-vie-macron-veut-un-projet-de-loi-avant-la-fin-de-lete?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230403%5D&utm_content=20230403&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=gene

 

« Nous avons jusqu’au 30 juin pour définir des structures – coalition, groupe ou CNR santé territorial – permettant à tous les acteurs de travailler ensemble »

Le système de santé n’a jamais été à ce point sous tension. Le diagnostic est connu. Les pistes de réforme et les solutions sont là. Ce qui pêche encore : la méthode de mise en œuvre. Dans sa Recommandation 2023, dévoilée fin mars, le Think Tank Économie Santé prône ainsi la création de « coalitions territoriales de santé en impliquant et responsabilisant globalement toutes les parties prenantes », associée à « un financement dédié et une obligation de résultat ». Avec notamment trois impératifs : susciter la confiance, agir dans la transparence, rechercher le consensus territorial. Pour la ministre Agnès Firmin Le Bodo, invitée à débattre, c’est en effet la solution. Elle a confirmé qu’une nouvelle organisation devrait être proposée d’ici le 30 juin.

Pour en savoir plus : https://www.veille-acteurs-sante.fr/2023/04/03/sante-et-territoire-les-defis-de-la-ministre-agnes-firmin-le-bodo-analyse/

 

Accès direct aux paramédicaux : députés et sénateurs ont trouvé un accord

Sénateurs et députés se sont réunis le jeudi 6 avril en commission mixte paritaire afin d’examiner la proposition de loi Rist visant à instaurer un accès direct aux IPA, kinés et orthophonistes. La « philosophie initiale » du texte a été « préservée », s’est réjoui la députée Stéphanie Rist. Le texte a été adopté à l’unanimité. Ce compromis ouvre la voie à une adoption définitive du texte par les parlementaires. Le Sénat devra se prononcer le 9 mai et l’Assemblée nationale, le lendemain. Sur le fond, le texte issu de la CMP se rapproche de celui voté par les sénateurs, qui avaient souhaité le rendre plus restrictif, entendant les craintes exprimées notamment par l’Ordre des médecins et les syndicats. Il donne son feu vert à un accès direct aux IPA, kinés et orthophonistes exerçant dans le cadre d’un exercice coordonné (MSP…) mais écarte l’échelon de la CPTS, jugé trop large. Une expérimentation dans 6 départements – dont deux d’Outre-mer – a en revanche été ajoutée.Le nombre de séances de masso-kinésithérapie autorisées dans le cadre de l’accès direct a par ailleurs été restreint par rapport au texte voté en première lecture par les députés. La CMP l’établit à 8, contre 10 au départ. Les sénateurs souhaitaient limiter ces séances sans diagnostic médical préalable à 5. Une autre mesure, votée à l’Assemblée, a été retirée par la commission mixte paritaire. Il s’agit de l’introduction dans le code de la santé publique de la valorisation de l’engagement territorial des médecins en faveur de l’accès aux soins. Cette mesure avait provoqué une vague de contestation chez ces derniers, qui étaient alors en train de négocier la future convention avec l’Assurance maladie. Le Sénat, lui-même, avait convenu qu’une telle mesure interférait avec les négociations conventionnelles.

Source : egora.

 

Loi Rist : des avancées majeures pour les pharmaciens

La commission mixte paritaire a validé un texte sur une proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux, initiée par la députée Stéphanie Rist. Ce texte qui sera soumis aux parlementaires pour vote dans les jours à venir signe quatre évolutions décisives dans les pratiques des pharmaciens et des préparateurs. En premier lieu, les patients, à condition qu’ils soient atteints d’une maladie chronique, vont pouvoir obtenir le renouvellement de leur traitement auprès du pharmacien dans les trois mois après expiration de leur ordonnance. Ensuite, le texte entérine la création du DEUST de préparateurs, et avec elle l’universitarisation de ces études. Toujours au sujet des préparateurs, ceux-ci seront désormais autorisés dans le droit commun à administrer des vaccins dont la liste reste à définir par la Haute Autorité de santé (HAS). Enfin, le pharmacien sera autorisé à réaliser tous les TROD une fois que ceux-ci auront été avalisés par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Source : le quotidien du pharmacien.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Négociations avec l’Assurance maladie : la stratégie des pharmaciens

Les chambres patronales sont en train d’affiner leur feuille de route pour le volet économique des négociations conventionnelles avec l’Assurance maladie qui débuteront à l’automne. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) peaufinent leur stratégie. Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) qui va militer pour une revalorisation des honoraires. L’USPO vient de créer un groupe de travail afin d’évaluer et de simuler les impacts de telle ou telle augmentation. Pierre-Olivier Variot militera également pour que les budgets non dépensés depuis 2018 attribués aux bilans partagés de médication partagés (BPM) soient affectés aux missions qui seront confiées aux pharmaciens. « Cette enveloppe estimée à 40 M€ pourrait effectivement être allouée à la rémunération des interventions pharmaceutiques, aux renouvellements d’ordonnances ou à la prise en charge de la PDA », suggère le président de l’USPO. De son côté, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a, lors de son assemblée générale qui s’est tenue en début de semaine, voté une motion économique visant à obtenir une enveloppe de 750 M€ pour compenser l’inflation depuis 2019. « Cette enveloppe étant justifiée par un chiffrage précis de tous nos actes, que ce soit en prix et en volume, précise Philippe Besset, le président de la FSPF. Pour y parvenir, nous allons demander une réévaluation de l’honoraire de dispensation HDR de 0,50 € à 1,30 €, ainsi qu’une revalorisation de l’acte de vaccination qui est aujourd’hui limité à 9,60 €, alors qu’il est supérieur à 13 € pour les vaccins contre le Covid-19. » La FSPF demandera également la création de quatre nouveaux honoraires portant sur les renouvellements de plus de trois mois des ordonnances de patients chroniques, la dispensation protocolisée, les interventions pharmaceutiques, et le soutien aux officines installées en territoires fragiles.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Logiciels Ségur : encore un report pour finaliser l’installation

La mise en place des logiciels métier certifiés Ségur du numérique rencontre quelques contrariétés en ville. Le délai pour la finalisation des mises à jour des LGO est allongé. La date du 28 avril 2023 pour la finalisation des mises à jour des LGO Ségur dans les officines est reportée au 20 septembre 2023. Un nouveau report annoncé ce 5 avril par Le 7e Comité de suivi du Ségur numérique et qui concerne également les médecins libéraux. Quant aux établissements de santé, ils disposent d’une période supplémentaire. Une décision prise afin de « sécuriser le dénouement » de la vague 1 du Ségur. Et qui devrait permettre aux industriels de réaliser des Bêta-tests pour mieux faire face aux bugs rencontrés sur le terrain. Par ailleurs, les médecins ont réussi à obtenir le fait de ne pas demander de pièce d’identité aux « patients connus » afin de qualifier l’INS. Une demande refusée aux syndicats de pharmaciens. Les officinaux doivent donc demander à tous leurs patients une pièce d’identité (carte d’identité, passeport, permis de séjour) pour pouvoir qualifier l’INS.

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers la fiche du Collectif sur l’INS :

https://www.collectif-groupements-pharmaciens.fr/download/CNGPO-Fiche_INS_BAT.pdf

Lien vers le communiqué de presse du ministère de la Santé et de la Prévention:

https://sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/7e-comite-de-suivi-du-segur-du-numerique-en-sante-une-etape-essentielle-pour

 

Etudes : pour l’Académie de pharmacie, faire pharma c’est dès la première année

L’Académie nationale de pharmacie apporte son soutien aux propositions de la Conférence des doyens de facultés de pharmacie concernant la réforme de l’entrée dans les études de santé (REES), à savoir un accès direct aux études de pharmacie, dès la première année, via la plateforme Parcoursup. Elle demande donc à la ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, « face à l’émotion du monde pharmaceutique », de se saisir très rapidement du dossier en prenant en considération les propositions faites par la conférence des doyens. Pour rappel, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) est défavorable à une entrée directe dans les études de pharmacie, estimant que « sortir la filière pharmacie du parcours MMOPK (Maïeutique, Médecine, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie) et inclure une sélection préalable sur la plateforme Parcoursup est dangereux et risqué pour la filière ».

Lien vers le communiqué de presse de l’Académie :

https://www.acadpharm.org/dos_public/COMMUNIQUE_DE_SOUTIEN_2023.03.24_VF.PDF

 

Décret sur les territoires fragiles : les pharmaciens préparent un plan B

Insatisfaite à la lecture du projet de décret sur les territoires fragiles, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) s’est vu proposer par le ministère de travailler avec les autres représentants de la profession sur une nouvelle version. Ainsi, comme le dénonce Philippe Besset, président de la FSPF, ce projet de décret donne trop de latitude aux directeurs généraux d’ARS dans la définition des territoires fragiles. « Ce qui ne manquera pas, souligne-t-il, d’engendrer des inégalités de traitement entre officines concernées. » Deuxième grief, le texte ne comporte aucun critère économique relatif à l’activité des officines situées en territoires fragiles. « Il ne prend donc pas en compte les officines en perte d’activité (en raison d’une population en baisse, d’un nombre insuffisant de prescripteurs, d’un éloignement des centres de soins, d’une baisse d’attractivité du territoire d’implantation…) », poursuit le président de la FSPF. Exhortant le ministère à tenir compte de l’expertise des syndicats départementaux des pharmaciens, la FSPF annonce qu’elle travaillera à une contre-proposition avec les autres représentants de la profession.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Des solutions pour pallier le manque en huile de CBD

À très court terme, une rupture de stock en huile de CBD pur, sans THC, utilisée dans le cadre de l’expérimentation de cannabis thérapeutique devrait survenir. Les médecins sont invités à prendre des mesures de substitution avec des produits renfermant du THC, ou, pour l’épilepsie, avec Epidyolex 100 mg/ml solution buvable.

Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/informations-de-securite/risque-de-rupture-de-stock-des-medicaments-de-lexperimentation-a-base-de-cbd-seul-cbd-50-lgp-classic

 

Accompagner la retraite des salariés de l’officine – Webinaire Klésia

Le service d’action sociale de Klésia vous invite à participer à une journée de sensibilisation à la préparation de la retraite adaptée aux besoins de l’entreprise. Cet accompagnement sera effectué sous forme de webinaire. Le programme de la matinée portera sur la présentation globale de la retraite en France ainsi que sur les prestations proposées par le service d’action sociale de Klésia tandis que l’après-midi prévoit l’intervention d’un psychologue sur le thème « aborder sereinement la transition vers la retraite ».

Vous avez la possibilité de vous inscrire à l’une des dates proposées : le 4 mai, le 6 juin ou le 20 juin 2023.

Lien pour s’inscrire :

https://forms.office.com/pages/responsepage.aspx?id=XydQy0JPF0ecvJqCQzqPzc2eLd0j3xZJjrN2WHYQ_9BUMERSVzA3N1RUMFgyODZKR04yS0RLREUyQS4u

 

Rappel – Interdiction de dispenser sur un scan ou photo d’ordonnance

L’USPO rappelle aux pharmacies, tout particulièrement à celles utilisant des solutions numériques de

transmission d’ordonnances, que la dispensation des produits de santé n’est possible que si le pharmacien est en capacité de vérifier que l’ordonnance est bien authentique. En outre, l’article R5125-53 du CSP oblige le pharmacien à indiquer les médicaments dispensés, le timbre et la date délivrance sur l’ordonnance. Ainsi, uniquement la prescription papier, la prescription par courriel envoyée directement par le prescripteur ou l’ordonnance numérique en cours de généralisation par l’assurance maladie permettent cela.

Source : USPO.

 

Médicaments en pédiatrie : attention à sécuriser leur usage

Erreur de prescription, de conversion des doses ou de dilution… Les médicaments utilisés en pédiatrie présentent plusieurs risques de mésusage. Pour mieux les identifier et les prévenir, la Haute Autorité de santé (HAS) publie un document « Flash sécurité patient » destiné aux professionnels de santé.

Pour en savoir plus : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3423882/fr/flash-securite-patient-les-medicaments-en-pediatrie-ce-n-est-pas-un-jeu-d-enfant

 

Protocole d’accord Télésurveillance : c’est signé !

Fruit de plusieurs mois d’échanges avec les services de l’administration centrale du ministère et le cabinet du ministre de la Santé et de la Prévention, le protocole d’accord Télésurveillance a été signé ce jeudi 30 mars par François Braun, ministre de la santé et de la prévention, le Snitem, France Biotech et France Digitale.

Pour en savoir plus : https://www.snitem.fr/actualites-et-evenements/actualites-du-dm-et-de-la-sante/telesurveillance/

 

A Quimper, les pharmaciens expérimentent Onco’link

L’expérimentation Onco’Link a été lancée à l’automne 2021 dans toute la France pour une durée de 3 ans. Sa mise en place relève d’une nouvelle organisation entre les pharmaciens de l’hôpital, leurs homologues de ville et des médecins généralistes, afin d’améliorer le suivi de personnes qui prennent un traitement anticancéreux par thérapie orale. A Quimper, le Dr Mathilde de Oliveira, pharmacien assistance au Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (CHIC) Quimper-Concarneau explique qu’elle et ses collègues ont commencé à travailler avec des pharmaciens d’officine sur ce projet développé à l’échelle de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) du pays de Quimper. Plusieurs établissements de santé sont engagés. Entre fin 2021 et mi-mars 2023, Onco’Link a déjà concerné 284 patients (80 en hématologie et 204 en oncologie) dans le pays de Quimper, âgés de 70 ans en moyenne. « Notre ambition est d’atteindre la barre des 900 personnes », espère le Dr Mathilde de Oliveira.

Source : pharm-enews.fr

   

La kétamine, un anesthésique détourné à des fins récréatives

Initialement réservée au milieu hospitalier, la kétamine voit son utilisation se répandre de manière illicite, souvent en complément d’autres drogues. Inodore, incolore, relativement bien tolérée, elle échappe aussi souvent aux radars des services de douane. Ses effets sur la santé n’en sont pas moins délétères, tout particulièrement pour la fonction rénale.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/la-ketamine-un-anesthesique-detourne-des-fins-recreatives?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230403%5D&utm_content=20230403&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Sirops à la pholcodine : arrêt définitif de commercialisation

Jusqu’alors suspendues, les autorisations de mise sur le marché (AMM) des médicaments contenant de la pholcodine (sirops) sont retirées en France depuis le 5 avril 2023. Quatre médicaments sont concernés : les sirops Dimétane, Pholcodine Biogaran, Biocalyptol sans sucre et Biocalyptol sirop.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Seringue pour lavage de nez : attention à ne pas contaminer le sérum physiologique

Plus pratique et mieux supporté, le lavage de nez des jeunes enfants à la seringue est de plus en plus utilisé par les parents. En revanche, il importe d’informer ces derniers sur la conduite à tenir pour éviter tout risque de contamination du sérum physiologique lorsqu’il se présente en conditionnement multidoses. Pour réduire ce risque, « les pharmaciens peuvent insister sur la nécessité de ne pas prélever directement dans le flacon, de ne pas remettre la seringue dans le flacon et de respecter la durée de conservation après ouverture », préconise l’USPO. Les conditionnements unitaires (sérum physiologique en unidoses) peuvent être également utilisés pour limiter ces risques.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Lutte contre l’iatrogénie : une expérimentation fondée sur le binôme médecin-pharmacien

Afin de redonner de l’élan au bilan partagé de médication (BPM) et d’intensifier la lutte contre l’iatrogénie, les URPS pharmaciens et médecins des Hauts-de-France lancent une expérimentation fondée sur un binôme pharmacien-médecin. Ce travail de concertation – rémunéré pour les deux parties – est destiné à prévenir les risques pour les personnes âgées de plus de 65 ans et à optimiser leur traitement. Cette expérimentation sera lancée dans les Hauts-de-France au quatrième trimestre sous le nom d’Optimed (OPTImisation de la prescription MEDicamenteuse) et s’appuiera sur un binôme pharmacien-médecin traitant. Le point de départ de cette nouvelle relation est le bilan partagé de médication (BPM) qui, cinq ans après sa création, s’essouffle et souffre d’un manque de visibilité auprès des prescripteurs, dans les Hauts-de-France comme ailleurs. Le médecin sera rémunéré 25 euros pour chaque coordination de patient. L’expérimentation est menée par les URPS médecins libéraux et pharmaciens des Hauts-de-France, les CHU d’Amiens et de Lille, les CRPV de Lille et d’Amiens, l’OMEDIT Hauts-de-France, ainsi que les facultés de pharmacie de Lille et d’Amiens.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Biogaran fait campagne : « Le générique, toute la France y gagne »

Alors que la souveraineté sanitaire est sur toutes les lèvres depuis la crise du Covid, Biogaran déploie une campagne de communication depuis le 27 mars et jusqu’au 12 avril. Son but : valoriser son positionnement en termes d’emploi, d’économies pour la Sécurité sociale et de disponibilité des médicaments. Leader du médicament générique en France, il met à disposition plus de 1 000 références couvrant la majorité des pathologies du quotidien comme des pathologies les plus lourdes. Selon ses données internes, une boîte de médicament sur huit vendues en France est une spécialité Biogaran. Il contribue ainsi à garantir la disponibilité des médicaments grâce à une pluralité de l’offre et à un prix accessible. De plus, le générique génère chaque année environ 1 milliard d’euros d’économie à la Sécurité sociale, « ce qui permet de soutenir le système de santé français ».

Pour en savoir plus : https://biogaran.fr/actualite/biogaran-acteur-de-la-souverainete-sanitaire/

 

Les travaux de la feuille de route de l’Ordre relative à l’attractivité de la profession se poursuivent

Face aux fortes tensions de recrutement et à la méconnaissance qui touchent actuellement tous les métiers de la pharmacie, l’Ordre continue de se mobiliser en déployant les actions de sa feuille de route lancée en décembre dernier, autour de deux priorités incontournables : la garantie de la démographie pharmaceutique et l’amélioration de l’attractivité de la profession.

Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/les-travaux-de-la-feuille-de-route-de-l-ordre-relative-a-l-attractivite-de-la-profession-se-poursuivent

 

Lancement d’un groupe de travail à l’Ordre sur l’accompagnement des pharmaciens vers la transition écologique : un engagement tenu

Dans sa feuille de route 2022-2025, Carine Wolf-Thal, présidente du CNOP, s’est engagée à favoriser la transition écologique tant aux côtés de la profession qu’au sein même de l’Ordre.  Les travaux ont été lancés. Ce lundi 3 avril 2023, les représentants des différents Conseils centraux de l’Ordre se sont réunis, sous le pilotage de Philippe Coatanea, vice-président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens mandaté pour mener à bien ce nouveau chantier. L’Ordre s’engage ainsi à contribuer à la transition écologique autour de 2 priorités :  conduire une réflexion pour développer des actions efficaces en lien avec les enjeux des différents métiers de la pharmacie et mettre en œuvre des actions concrètes au sein de l’Ordre dans le cadre d’une démarche RSE pour réduire son empreinte carbone, en lançant plusieurs initiatives telles que : développer un plan « eco-gestes au bureau », adopter un plan de sobriété numérique, réfléchir à une politique d’achat responsable.

Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/lancement-d-un-groupe-de-travail-a-l-ordre-sur-l-accompagnement-des-pharmaciens-vers-la-transition-ecologique-un-engagement-tenu

 

KéaBot vise les 500 pharmacies

L’appli KéaBot, qui se donne pour mission de lutter contre le gaspillage des invendus en cosmétique et parapharmacie, poursuit son développement. « 130 pharmacies utilisent notre concept pour écouler leurs produits à dates courtes et à prix réduits, dont une quinzaine à Toulouse, expose Arnaud Mallinger, le fondateur. Nous avons un partenariat avec la coopérative Welcoop, propriétaire de l’enseigne Anton & Willem ». La société, qui s’est aussi rapprochée de Wellpharma, souhaite continuer à nouer des partenariats pour développer sa présence à l’échelle nationale. « Pour 2023, nous voulons atteindre 500 pharmacies. Et nous visons 100 000 utilisateurs de l’appli, au lieu de 15 000 aujourd’hui. »

Source : le pharmacien manager.

Publicité pour les médicaments : les influenceurs dans le viseur

Les influenceurs « santé » sont dans le collimateur des députés, qui ont examiné une proposition de loi visant à mettre fin à leurs « arnaques » et « dérives » sur les réseaux sociaux. Si elle a envisagé d’interdire la publicité pour les produits de santé, l’Assemblée nationale a finalement fait marche arrière.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/publicite-pour-les-medicaments-les-influenceurs-dans-le-viseur.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Recrutement en officine : sans candidat, le job dating tombe à l’eau

Pour faciliter le recrutement en officine, la faculté de pharmacie de Nancy a organisé un job dating. Qui a été reporté faute de candidats. « Certainement en octobre ou novembre, une fois le stage de 6e année en officine achevé. » 

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Hydroxychloroquine chez la femme enceinte : un risque de malformation congénitale

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vient de publier un avis dans lequel elle informe d’un risque augmenté de malformation à la naissance chez les enfants ayant été exposés à l’hydroxychloroquine (Plaquenil, traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du lupus …).

Lien vers l’article : https://ansm.sante.fr/actualites/les-enfants-exposes-a-lhydroxychloroquine-pendant-la-grossesse-de-leur-mere-courent-un-risque-plus-eleve-de-malformation-grave-a-la-naissance

 

 JO

 

Le dossier pharmaceutique, c’est désormais automatique !

Un décret paru au « Journal officiel » rend la création du dossier pharmaceutique (DP) automatique, sauf opposition du patient. Un courrier d’information sur le DP sera néanmoins préalablement adressé à l’assuré par l’Ordre des pharmaciens. À défaut, un courrier d’information de l’Ordre sera remis à l’assuré par un pharmacien d’officine. Une fois informé, le bénéficiaire de l’assurance-maladie aura six semaines pour faire jouer son droit d’opposition (sur le portail du CNOP ou par courrier postal). En absence d’opposition, le DP sera ouvert au terme de ce délai. Le décret prévoit qu’à tout moment l’assuré pourra revenir sur sa décision et demander l’ouverture de son DP auprès du CNOP.

Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047396628

 

Report entrée en vigueur non-impression systématique des tickets de caisse au 1er août 2023

Le décret du n° 2023-237 du 31 mars 2023 modifiant le décret n° 2022-1565 du 14 décembre 2022 relatif aux conditions et modalités d’application du IV de l’article L. 541-15-10 du code de l’environnement a été publié au JORF le 1er avril 2023. Le texte reporte au 1er août 2023 la date d’entrée en vigueur du décret n° 2022-1565 du 14 décembre 2022, relatif à la non-impression systématique du ticket de caisse.

Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047387386

 

CHIFFRES

 

Pharmonweb, qui développe des outils marketing pour les groupements de pharmacies, travaille avec plus de 4 000 pharmacies en France et 45 groupements partenaires. Son directeur, Olivier Verdure, explique au « Quotidien » que, sans même parler de communication, « le digital est l’unique moyen à disposition du titulaire pour fidéliser ses patients en dehors de l’officine ». Pour les officines présentes sur le Web (sites Internet et réseaux sociaux), il s’agit avant tout d’être bien référencées par Google, le tout-puissant moteur de recherche (92 % des parts de marché en France). Et ce, en se familiarisant avec les techniques de référencement naturel (SEO) ou de référencement payant (SEA), par l’achat de mots-clés (autorisés pour les médicaments non soumis à prescription). D’après Pharmagest, 44 % des consommateurs santé/beauté s’informent en ligne, avant de se rendre en magasin (Web to store). Source : le quotidien du pharmacien.

Winpharma développe déjà un module baptisé « Winautopilot ». Si Winpharma ne parle pas directement d’IA pour décrire son outil, celui-ci donne une idée de ce que l’intelligence artificielle pourrait apporter en matière d’automatisation de gestion des stocks. « Ce module effectue nos commandes directement auprès de nos grossistes. Pour apprendre à les gérer et les expédier, Winautopilot se base sur l’analyse d’au minimum trois mois d’historique de stocks », détaille Vincent Kuntz, pharmacien d’officine installé en Alsace et trésorier de l’UNPF (Union nationale des pharmacies de France). Au bout de deux semaines d’utilisation, le taux d’efficacité du module est de 85 %. Cette proportion atteint 95 % en un mois, d’après Vincent Kuntz qui estime le gain de productivité de son équipe à deux heures quotidiennes. « Cela nous dégage du temps pour accueillir la patientèle, l’accompagner et discuter avec elle », précise-t-il.

Le groupe Equasens (ex-Pharmagest) a annoncé le 3 avril l’acquisition des entreprises Pratilog et Speech2Sense afin de prendre « des nouvelles parts de marché en santé sur le segment des logiciels médicaux » et accélérer dans l’intelligence artificielle (IA) appliquée à la reconnaissance vocale. Le montant de ces acquisitions n’a pas été dévoilé. Le groupe a rapporté fin mars un chiffre d’affaires 2022 en hausse de 10,88% à 214,07 millions d’euros.

43 % des Franciliens de plus de 60 ans se perçoivent en mauvais état de santé, selon les derniers résultats de l’Observatoire régional de santé d’Île-de-France, rapportés par Le Généraliste. 60% ont des pathologies chroniques, 37% rapportent des difficultés dans leur quotidien, et 13% des difficultés sévères.

Selon le dernier point épidémiologique de Santé publique France, basé sur les données de la Covid-19 entre le 20 et le 26 mars, le taux de positivité des tests a augmenté de 16,6%, un pourcentage « insuffisant pour parler d’une dixième vague », indique à La Croix Yannick Simonin, virologue à l’université de Montpellier. Selon lui, « le terme de vague mérite d’être revu, le nombre de cas positif étant largement inférieur à ceux des reprises précédentes ». Néanmoins le chiffre de 8.000 nouveaux cas par jour est « sûrement sous-estimé étant donné le manque de remontée des résultats des tests », précise le chercheur.

Interrogée par Le Point, la chercheuse Karen Canfell, présidente du comité de dépistage du cancer et d’immunisation du Cancer Council Australia, se félicite du succès du programme de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) dans le pays. Lancé en 2007 en milieu scolaire pour les filles, puis étendu aux garçons en 2013, il pourrait permettre de faire quasiment disparaître le cancer du col de l’utérus d’Australie d’ici à 2035. « Au cours des cinq premières années du programme, parmi les premiers indicateurs de succès, on a observé une diminution de 77% du nombre de femmes de 18 à 24 ans atteintes du HPV.

Aux Etats-Unis, les pénuries de médicaments ont augmenté de 30% entre 2021 et 2022. Un pic de 295 médicaments en pénurie a été atteint à la fin de 2022, selon un rapport des démocrates de la commission sénatoriale de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales, rapporté par NBC News. Plus de 15 médicaments de base pour les soins intensifs sont par ailleurs restés en pénurie pendant plus d’une décennie, la plupart étant des médicaments injectables. En outre, la dépendance des États-Unis à l’égard des fournisseurs étrangers, notamment chinois, demeure un risque inacceptable pour la sécurité nationale, insiste le rapport.

En Egypte, cinq usines de matières premières pharmaceutiques seront construites d’ici à 2025. Elles pourront produire jusqu’à 100 ingrédients qui entrent dans la production de médicaments et réduire ainsi la dépendance du pays aux importations. L’une des sources interrogées par Zawya précise que la société El-Nasr Pharmaceutical Chemicals, affiliée au groupe public égyptien HoldiPharma, finalise actuellement les procédures de construction en coopération avec des sociétés pharmaceutiques privées. Une société indienne devrait notamment participer au projet.

Fini de rouler ! 103 084 Parisiens ont retrouvé le chemin des urnes hier soir, 89% d’entre eux se prononçant contre les trottinettes en libre-service. La participation (7,46% des inscrits) a surpris la maire de Paris, qui a salué hier soir une “victoire de la démocratie locale”. Anne Hidalgo a promis qu’il n’y aurait plus de trottinettes en libre-service dès le 1er septembre.

La Pitié-Salpêtrière sacrée 8e meilleur hôpital du monde, selon un classement du magazine américain « Newsweek ». Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/hopital/securite-des-soins/la-pitie-salpetriere-sacree-8e-meilleur-hopital-du-monde-selon-un-classement-du-magazine-americain?xtor=EPR-4-%5BNL_weekend%5D-%5B20230401%5D&utm_content=20230401&utm_campaign=NL_weekend&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

– 7,1 % : c’est la baisse des dépenses de soins de ville en février par rapport à février 2022, où elles s’étaient envolées en raison de l’émergence du variant Omicron. Les remboursements d’analyses médicales baissent de moitié (-51,4%) et les indemnités journalières de 16,7% alors que les soins de spécialistes croissent de 8,3%.

Le prix d’achat moyen d’une officine a en effet fait un bond important l’an dernier, passant de 1 587 k€ en 2021 à 1 910 k€ en 2022. Une taille suffisante qui apporte la garantie de pouvoir réaliser les nouvelles missions et offrir de meilleures conditions de travail à toute l’équipe ne suffit pourtant pas toujours. « Les acquéreurs refusent d’étudier les officines dont l’environnement médical est dégradé ou dont le manque de personnel est criant, constate Joël Lecoeur, expert-comptable du cabinet LLA et président du groupement CGP. Sachant qu’une personne en moins dans une équipe officinale pèse moins dans une grande pharmacie que dans une petite. »

Le prix d’achat moyen 2022 représente 7,45 fois l’excédent brut d’exploitation (EBE) retraité (déduction faite de la rémunération du titulaire) tel qu’il figure dans le prévisionnel de l’acquéreur. En 2021, ce multiple de l’EBE était de 7,10. Cette moyenne cache des disparités importantes selon la taille de l’officine que l’on retrouve également dans l’analyse du prix en pourcentage du chiffre d’affaires HT (moyenne 2022 : 88 %, moyenne 2021 : 85 %). Ainsi, les pharmacies de moins de 1 M€ qui peinent de plus en plus à trouver un repreneur se négocient en moyenne à 6,65 fois l’EBE et à 47 % du CA HT. Les pharmaciens de CA compris entre 1 M€ et 2 M€ sont les mieux valorisées de toutes par rapport à la rentabilité (7,63 fois l’EBE) et ressortent en prix de vente à 83 % du CA HT. Les prix des officines de plus de 2 M€ atteignent en moyenne 95 % du CA HT et se situent à 7,43 fois l’EBE.

« La vocation à n’importe quel prix n’existe pas » : les internes réclament une revalorisation de 300 euros par mois… et préparent une journée de grève le 28 avril. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/internes/internat/la-vocation-nimporte-quel-prix-nexiste-pas-les-internes-reclament-une-revalorisation-de-300-euros?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230404%5D&utm_content=20230404&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

Pour la professeure Hélène Donnadieu, responsable du département d’addictologie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Montpellier (Hérault), les pharmaciens ont un rôle important à jouer en matière d’orientation. « Lorsqu’un patient vient à la pharmacie tous les vendredis midi pour y chercher une boîte de 24 comprimés de sildénafil ou de tadalafil, il ne faut pas hésiter à l’interpeller de manière discrète sur le sujet en lui demandant comment il va, sans le stigmatiser car la dépendance des chemsexeurs est une addiction comme une autre. » « Il est important aussi de réagir lorsque quelqu’un arrive avec un abcès au bras ou vient chercher régulièrement des Steribox, des kits d’injection ou des benzodiazépines, ajoute Fred Bladou. Il faut alors lui demander discrètement s’il est en lien avec une association susceptible de l’aider. Ce travail est difficile à mener au comptoir, mais lorsqu’il est fait avec empathie et bienveillance, cela peut aider la personne à sortir de son isolement et à l’orienter vers le soin. »

Au cours de l’année 2022, 4596 IP ont été enregistrées sur la plateforme par 441 utilisateurs dans 338 officines. Les principaux événements recensés à l’origine d’une IP sont des problèmes de posologie, des indisponibilités de traitement et des contre-indications ou non conformités aux référentiels. Plus de 90 % des modifications liées à la thérapeutique ont été acceptées par le prescripteur lorsqu’il a été contacté ou par le patient lui-même (lorsque le prescripteur n’a pas été contacté). Les 3 molécules les plus concernées par une IP sont le paracétamol (303 IP), l’amoxicilline (187 IP) et l’acide acétylsalicylique (141 IP). Source : SFPC.

« 83 % des Français ont largement confiance en leur pharmacien et 78 % sont entièrement d’accord avec le fait que les pharmaciens proposent de bons conseils sur l’achat de produits hors médicament », souligne Aurélien Belluye, directeur conseil IQVIA France.

Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), 265.000 hospitalisations pour des pathologies chroniques auraient ainsi pu être évitées en 2017, soit une hospitalisation sur 40. Près de la moitié avaient pour motif une insuffisance cardiaque. Les déshydratations (11%), les angines de poitrine (8%) et les crises d’asthme (6%) font aussi partie des motifs évoqués, précisent Les Échos.

Dans un rapport publié mardi, l’OMS alerte sur l’importante prévalence des problèmes de procréation : 17,5% de la population adulte mondiale connaîtrait au cours de sa vie reproductive au moins un épisode d’infertilité. Soit une incapacité à obtenir une grossesse après douze mois ou plus de rapports sexuels réguliers non protégés. Ce chiffre, très élevé, est issu de l’analyse de 133 études menées dans toutes les régions du monde entre 1990 et 2021, précise Le Monde.

Johnson & Johnson a proposé de payer 8,9 milliards de $ pour mettre un terme aux litiges liés à son talc pour bébé, accusé d’être cancérigène. Si cette proposition permet de clore ce dossier majeur pour J&J depuis plusieurs années, il s’agirait de l’accord à l’amiable le plus coûteux de l’histoire en lien avec un produit jugé défectueux ou risqué, précise Zonebourse. Selon le groupe, plus de 60.000 plaignants auraient accepté sa proposition d’indemnisation.

Selon une analyse de l’UFC Que choisir, « une diminution d’1 % de la densité des médecins libéraux dans un département aurait augmenté l’activité des établissements d’urgences localisés dans ce département, d’entre 0,4 % et 0,6 % sur le court terme, et jusqu’à 0,9 % sur le long terme ». Au vu de ce constat, Que Choisir estime « injuste et intolérable de reprocher aux usagers d’engorger inutilement les urgences, comme le sous-entendent régulièrement les autorités » pour des soins « de type – petit bobo ».  La situation étant encore amenée à se dégrader d’ici 2030 avec une « densité de médecins libéraux qui va baisser de 5 % », l’association propose de réguler l’installation des médecins à travers un conventionnement territorial, de façon urgente, en même temps qu’elle évoque une augmentation indispensable du nombre de médecins formés.

30.000 centenaires vivent aujourd’hui en France, soit près de 30 fois plus que dans les années 1960-1975, selon les derniers chiffres de l’Insee. La France est ainsi le pays d’Europe qui abrite le plus grand nombre de centenaires, loin devant l’Allemagne (légèrement plus de 20.000) et l’Italie (près de 18.000).

Un rapport de la Cour des comptes sur l’université Paris-Est-Créteil dresse notamment un  bilan de la mise en place de la réforme du premier cycle. La Cour des comptes rapporte que 76 % des étudiants qui souhaitent intégrer la filière médecine optent pour la Las « santé », un chiffre qui n’est pas forcément positif au regard d’un des objectifs de la réforme qui était la diversification des profils. Néanmoins, le taux de réussite en médecine est plus élevé en 1re année de Las « disciplinaire » par rapport à la Las « santé ». « Si ce constat conforte l’objectif de diversification recherché, il interroge sur la diminution du taux d’échec en médecine pour les étudiants en Las « santé », que vise également la réforme », tempère le rapport. En effet, ce taux reste très élevé puisque seuls 21 % de ces étudiants réussissent en médecine après la première année de Las « Santé ». Lien vers l’article : https://www.legeneraliste.fr/jeunes-medecins/formation-initiale/paris-est-creteil-des-premiers-resultats-contrastes-pour-la-mise-en-place-de-la-reforme-des-etudes?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230405%5D&utm_content=20230405&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=gene

L’augmentation des prix de ventes en pharmacie a été contenue sur la fin de l’année 2022 et, sur les catégories en vente libre, l’inflation moyenne se situe entre 0,5 % et 2 %. De fait, 19 % des références n’ont pas connu d’évolution des prix, sans conséquence par ailleurs sur les ventes en volume et en valeur. Si les baisses de prix peuvent apparaître judicieuses en cette période d’inflation, les augmentations de prix sont une technique éprouvée pour compenser plus que largement la diminution des ventes en volume. Ainsi, sur 44 % des références qui ont connu une hausse de leurs prix, 151 M€ de chiffre d’affaires supplémentaire ont été engrangés en 2022 alors qu’elles ont été vendues en bien moindre quantité : – 5,7 millions d’unités entre 2021 et 2022. Source : IQVIA.

9 Français sur 10 considèrent que l’e-commerce permet de gagner du temps. Une enquête de l’Institut Toluna Harris Interactive pour la Fevad révèle que l’e-commerce constitue un vecteur de sociabilité reconnu par 92% des Français pour le temps qu’il permet de gagner. Pour en savoir plus : https://www.fevad.com/9-francais-sur-10-considerent-que-le-e-commerce-permet-de-gagner-du-temps/

Changer de spécialité en cours de carrière ? Dès la rentrée, 111 médecins en exercice pourront se reconvertir. Une reconversion aux places très limitées et qui imposera de réenfiler la blouse d’interne. Source : le quotidien du médecin.  

Les premières installations ont le vent en poupe. Interfimo signale en effet qu’elles ont représenté 62 % des dossiers suivis en 2022, contre 58 % un an auparavant. Dans quatre cas sur cinq, le choix du primo installé se porte sur une officine d’un chiffre d’affaires supérieur à 1,2 million d’euros. Ils ont en moyenne 36 ans, ou plutôt elles, car les primo installés sont pour 66 % des femmes.

+ 22 % : c’est la croissance du chiffre d’affaires des activités digitales du groupe Laf Santé (cocooncenter.com et parapharmacielafayette.com) en 2022.

 

GROUPEMENTS

 

Pharmacie Lafayette : les marques exclusives

Le groupement propose plus de 600 références, dont 85 sont bio, couvrant 11 univers et sort chaque année plus de 150 nouveaux produits.

Lien vers la vidéo : https://youtu.be/nYBDNUp1uNA

 

Totum lance la première certification en oncologie

Près d’un quart des pharmacies affiliées au groupement est aujourd’hui engagé dans la démarche de certification « Oncopharma » (référentiel conçu avec l’Association francophone de soins oncologiques de support (AFSOS)). Un dispositif de suivi des patients atteints d’un cancer mis en œuvre par Totum Lab, qui suscite désormais l’intérêt de pharmaciens indépendants et d’adhérents d’autres groupements. Cette certification nationale, obtenue auprès de l’organisme Cofrac à l’issue d’une formation de 42 heures, livre au pharmacien référent (titulaire ou adjoint) les clés pour accompagner ses patients atteints d’un cancer dans leur traitement, qu’il soit sous forme orale, en milieu hospitalier ou par radiothérapie.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Replay des rencontres de l’Officine

Débat Groupements – Leur offres et modèles pour m’accompagner dans mon installation

Lien vers la vidéo :

https://www.revuepharma.fr/2023/03/debat-groupements-leur-offres-et-modeles-pour-maccompagner-dans-mon-installation/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=NL%20RO16%20remerciements&utm_medium=email

 

WELL&WELL démêle le vrai du faux sur le gluten

Les pharmacies well&well sont dans les starting-blocks pour un dépistage du gluten. Leurs équipes ont d’abord eu l’occasion de compléter leurs connaissances sur la thématique grâce à une formation de leur groupement, en séminaire ou en visioconférence. Elles mènent à présent, du 3 au 9 avril, une campagne gratuite de détection des allergies à cette protéine sur laquelle circulent quantité d’idées reçues. En amont, le réseau a conçu des outils pour faciliter l’accompagnement des patients. Au menu : des informations diffusées sur le web, la possibilité d’organiser un rendez-vous sur le site de la pharmacie via un agenda en ligne dont chaque adhérent bénéficie, ainsi qu’un partenariat avec Biosynex qui fournit plusieurs tests aux officines. Ces dernières gardent par ailleurs, évidemment, la possibilité d’acheter ces kits pour les offrir ou les vendre. « Le protocole de suivi peut se faire en concertation avec le médecin traitant (…). L’idée est une sensibilisation et une ouverture du dialogue à propos de la maladie cœliaque et pour une meilleure connaissance de la sensibilité au gluten », explique Didier Maarek, titulaire et président de well&well. « L’objectif est de mettre l’expertise du pharmacien au service du patient dans la prévention des risques grâce à un dépistage simple à mettre en œuvre », ajoute-t-il.

Source : le pharmacien manager.

 

Loi Descrozaille

La proposition de loi du député Frédéric Descrozaille, portant sur les négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs, a été adoptée le 22 mars dernier par l’Assemblée nationale. Le secteur de l’hygiène-beauté est bel et bien concerné. Le soulagement des groupements de pharmacies, après que la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale a rejeté l’amendement sur le non-alimentaire, comme nous l’annoncions lors du précédent numéro, aura donc été de courte durée. La loi entrera en vigueur le 1er mars 2024, mais les services achat des réseaux redoutent déjà que ce soit un élément de déséquilibre supplémentaire dans leurs relations commerciales. Avant l’adoption de la loi, le syndicat des groupements de pharmaciens, Federgy, avait fait savoir « que l’on ne pouvait pas comparer la relation entre industriels et acteurs de la grande distribution avec la relation entre industriels et pharmaciens ». Depuis l’adoption de la loi, ce sont les groupements qui sont montés au créneau. Ils s’inquiètent de l’effet de la loi Descrozaille sur les consommateurs déjà contraints à des arbitrages. L’institut YouGov pour le magazine LSA s’est d’ailleurs penché sur les conséquences éventuelles. 44 % des Français ont d’ores et déjà répondu qu’ils achèteraient moins de produits d’hygiène-beauté si les promotions habituelles étaient moins importantes. Et 28 % envisagent de se rendre dans les magasins où les prix affichés seront les moins élevés.

Source : le pharmacien manager.

 

La pharmacie à l’heure du digital

La digitalisation des pharmacies constitue désormais un enjeu stratégique pour tous les groupements soucieux de répondre aux attentes de leurs adhérents. Objectifs : faire gagner du temps aux titulaires dans la mise en place des nouvelles missions et compenser la pénurie de main-d’œuvre.

Tous les groupements proposent aujourd’hui des solutions d’agenda et de prise de rendez-vous. « Sur l’application Ma pharmacie Leadersanté et sur le site e-commerce leadersante-pharmacie.fr, nos 650 adhérents ont la possibilité de proposer des rendez-vous pour la vaccination, les tests antigéniques ou les entretiens pharmaceutiques, avec un agenda qui permet d’ouvrir et de modifier les créneaux, et de sélectionner les thématiques qu’ils souhaitent proposer à leur patientèle, fait valoir Anissata Boina, la responsable digital de ce réseau. La plupart de nos titulaires utilisent également la plateforme Doctolib en complément de notre propre solution afin d’offrir un large service à l’ensemble de notre patientèle. » Chez Hello Pharmacie, les 80 officines ont toutes adopté la solution Bimedoc déployée il y a deux ans. « Grâce à cet outil mis gratuitement à la disposition du réseau [le groupement se chargeant de la prise en charge financière de l’abonnement, NdlR], nos titulaires peuvent gérer la prise de rendez-vous pour les tests et la vaccination, mais aussi pour recruter au comptoir des patients éligibles aux entretiens pharmaceutiques », précise Marc Mougenot, le président de Hello Pharmacie. Les solutions de scan d’ordonnances, le plus souvent couplées avec du click & collect, font aussi désormais pleinement partie du paysage. « Ces deux services sont intégrés au site et à l’application déployés par 150 adhérents de notre réseau. Par ailleurs, toutes nos pharmacies disposent déjà d’un comptoir réservé aux commandes en ligne », confirme Pascal Fontaine, le directeur commercial de Pharmacie Lafayette. « Ces deux fonctionnalités que nous proposons via le site internet et l’application, font gagner beaucoup de temps aux équipes, assure Isabelle Pérot, responsable enseigne et services réseau de Santalis. En préparant les ordonnances et les commandes pendant les périodes creuses, les équipes peuvent mieux s’organiser et être plus disponibles au comptoir. Elles contribuent aussi à segmenter et à faciliter les flux entrants dans les officines. » Chez Leadersanté, les usages sur le scan d’ordonnances et le click & collect ont véritablement décollé l’an passé. « Plus de 12 000 ordonnances nous ont été transmises par ce canal, contre 4 500 l’année précédente, dévoile Anissata Boina. Nous avons également observé une montée en puissance des livraisons à domicile, notamment dans les grandes villes où ce service séduit une patientèle plus jeune. »

Source : le pharmacien manager.

 

AILLEURS

 

Québec : les honoraires faramineux de certains pharmaciens

Dans les pharmacies québécoises, les honoraires de dispensation pour délivrance de médicaments onéreux flambent. Ces surfacturations, qui atteignent parfois plus de 100 000 euros par an et par patient ne concernent toutefois que les assurés privés. Au Québec, deux systèmes de prise en charge des soins cohabitent. La Régie de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ), organisme public, et les assureurs privés, représentés par l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP). Comme en France, les pharmaciens bénéficient, outre la marge commerciale sur le médicament, d’honoraires de dispensation. Ces honoraires sont fixes pour les patients du public, mais librement définis par les pharmaciens pour les assurés du privé. Résultat ? Les honoraires moyens des officinaux sont d’environ 9 $ canadiens pour l’assuré au régime public contre 18 $ canadiens (12 euros) pour l’assuré privé. Un écart qui va croissant jusqu’à créer une distorsion jugée insupportable par certains. Sur les délivrances de traitements particulièrement coûteux, la dernière enquête menée par l’ACCAP a ainsi relevé des honoraires pharmaciens annuels allant jusqu’à 140 000 $ canadiens (96 000 euros) pour délivrance de Procysbi (traitement de l’insuffisance rénale) et même 160 000 $ canadiens (109 000 euros) lors de la dispensation de Trikafta (traitement de la fibrose). En cause, l’impossibilité pour les assureurs privés de contrôler les honoraires des pharmaciens.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Le développement inégal du télésoin à travers le monde

Alors qu’elle reste essentiellement utilisée à des fins de commande et de vente de médicaments dans de nombreux pays, la télépharmacie devrait s’ouvrir plus au suivi et aux nouvelles missions pharmaceutiques. La France, elle, est bien placée dans ce domaine et encourage le « télésoin pharmaceutique », comprenant notamment les entretiens à distance et les bilans partagés de médication. Dans un rapport, la Fédération internationale pharmaceutique (FIP) a identifié 80 pays dans lesquels la télépharmacie s’est développée de manière plus ou moins large. Pourtant, ceux qui favorisent par ces moyens les nouvelles pratiques, couramment désignées sous l’appellation de « pharmaceutical care », sont peu nombreux. La FIP souhaite faire évoluer cette situation et, après avoir identifié les principaux obstacles au télésoin, qu’ils soient réglementaires, économiques, sociaux ou psychologiques, se propose d’aider les pharmaciens à se former à ces activités à distance. Sans surprise, c’est la pandémie de Covid-19 qui a vraiment lancé la télémédecine et la télépharmacie à travers le monde, souvent de manière dérogatoire : dans plusieurs pays, ces initiatives prises en urgence en raison des confinements ont toutefois été abandonnées ensuite. Le rapport identifie un certain nombre de pratiques originales dont l’efficacité et l’utilité ont fait l’objet d’évaluations positives. C’est ainsi que des « chatrooms » ont permis aux Chinois de rester en contact avec leurs pharmacies durant les longues phases de confinement. Au Royaume-Uni, des pharmaciens indépendants ont mis en place une plateforme de consultation pharmaceutique en ligne, qui s’est révélée être un réel succès. La télépharmacie permet de développer de nouveaux services, à l’image d’un centre d’appels créé par les pharmaciens de Tasmanie, la grande île située au sud de l’Australie. Accessible tous les jours de 18 heures à minuit, il permet aux patients de joindre un pharmacien pour toute question relative à leurs traitements en cours, comme dans une officine « ouverte en permanence ». Le pharmacien peut aussi les réorienter vers un autre service de santé et les recontacter dans le cadre du suivi de leur demande.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AGENDA

 

Tour de France de l’USPO

L’USPO organise régulièrement des réunions d’échange et d’information ouvertes à tous. A l’ordre du jour :

  • Les prochaines négociations économiques avec l’Assurance maladie.
  • La prescription des vaccins.

Les prochaines dates :

  • Le 6 avril à Chalon sur Saône à 20h – 24 rue Edgar Quinet (71)
  • Le 26 avril à 20h à Andrézieux Bouthéon (42)
  • Le 3 mai à 20h à Lyon (69)
  • Le 10 mai à 20h à Marseille (13)

Lien pour s’inscrire :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSd3Sn46b8R6_OdSEQtbrfzZtOWUBrA3yiGil_pQoamhgSyC3A/viewform