Actualités du 30 septembre au 7 octobre 2022

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Appels d’offres sur les médicaments : le gouvernement fait un pas en arrière

À l’occasion des 11e Rencontres du G5 Santé qui se tenaient ce matin, le ministre délégué à l’Industrie a annoncé que le projet d’appels d’offres sur les médicaments de ville, inscrit dans le projet de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, ferait l’objet d’un amendement gouvernemental pour devenir une mesure d’expérimentation. Ce qu’a confirmé le ministre de la Santé en conclusion de ces Rencontres. Ce pas en arrière face à la fronde provoquée par cet article du projet de loi a été accueilli froidement par les industriels comme par les pharmaciens.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Le gouvernement promet un médecin traitant pour chaque Français d’ici à 2027

Le ministre de la Santé, François Braun, a insisté lors du lancement des concertations sur la santé du Conseil national de la Refondation, sur la nécessité de répondre au « défi de l’accès aux soins ». Pour assurer à « chaque Français » de trouver un médecin traitant « d’ici à la fin du quinquennat », il veut donner aux médecins plus de temps pour les patients. Le nombre « d’assistants médicaux » va ainsi être porté à 10.000 « à horizon 2025 », contre 3.000 contrats signés fin avril. Il a souligné la nécessité de renforcer les collaborations entre soignants, via les « communautés professionnelles territoriales de santé » (CPTS). Ces réseaux devront mailler « tout le territoire d’ici fin 2023 ». Environ 300 sont actives à ce jour, et 200 autres encore en projet, encore loin du millier initialement prévu. Le prochain CNR-santé devrait avoir lieu en janvier 2023 dans une configuration plénière afin d’établir « un bilan des travaux du CNR-santé, en lien avec le Conseil national de la refondation”.

Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/economie-france/social/le-gouvernement-promet-un-medecin-traitant-pour-chaque-francais-dici-2025-1865741

 

Obligations conventionnelles à réaliser avant le 31 décembre 2022

Afin de percevoir la ROSP bon usage des produits de santé (ex : ROSP générique), il est impératif pour les pharmacies de remplir la condition suivante :

  1. Démarche qualité: réaliser à minima l’auto-évaluation de qualité dans votre officine (45mn) et s’abonner à la newsletter. Un programme d’amélioration continue devra être mis en œuvre l’année suivante. Ces éléments obligatoires conditionnent le versement de l’intégralité de la ROSP.

Afin de bénéficier de la ROSP numérique en santé et amélioration de l’accès aux soins (ex-ROSP structure), les démarches sont les suivantes :

  1. Exercice coordonné : initier à minima une démarche de coordination, en organisant une réunion pluri professionnelle entre acteurs motivés souhaitant créer une structure (ESP, MSP, CPTS). Les comptes rendus de ces réunions pour le dépôt d’une lettre d’intention pourront servir de justificatifs et devront être conservés. En cas d’adhésion à une structure déjà effective, un justificatif devra être fourni.
  2. Disposer d’un logiciel labellisé Ségur : s’assurer que son logiciel sera agréé Ségur et signer le bon de commande de mise à jour pour le compte de l’Etat avant mars 2023. La ROSP 2023 sera conditionnée à l’utilisation d’un logiciel labellisé.

Enfin, l’obligation réglementaire à mettre en place sans délai :

  1. Sérialisation : décommissionner les médicaments urgemment. Cette obligation européenne est simple à mettre en place. En cas de non-respect, le pharmacien s’expose à de lourdes sanctions, et la profession risque une remise en question du monopole de la part de l’Europe.

Début octobre, 10 244 pharmacies décommissionnent sur les 14 935 qui ont initié la démarche.

 

Parcours officinal : c’est lui qui fera gagner du temps médical

Le 29 septembre 2022, NèreS (ex-Afipa) a présenté son premier « Bulletin de santé » réalisé à l’occasion des 50 ans de l’association qui regroupe les laboratoires pharmaceutiques de produits de santé et de prévention de premier recours disponibles en pharmacie sans ordonnance. Pour NèreS, trois pistes permettraient d’améliorer le système de santé :

  • l’accroissement du rôle du pharmacien qui permettrait d’économiser, pour chaque médecin généraliste, 1 heure de consultation quotidienne supplémentaire. NèreS propose aussi l’inscription des dispensations dans Mon espace santé pour s’assurer du bon usage des soins de premier recours ;
  • le développement de la prévention ;
  • un changement de réglementation pour promouvoir le parcours de soin officinal notamment par un élargissement des molécules délistées.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Covid-19 : et si on testait et vaccinait encore le dimanche ?

Parce que « les indicateurs épidémiques se dégradent sur l’ensemble du territoire national, que la vaccination et le dépistage restent des leviers puissants de freinage et de surveillance de l’épidémie de Covid-19 », l’autorisation pour les pharmaciens de vacciner et de dépister le dimanche, indépendamment de leur service de garde, est prolongée jusqu’au 31 janvier 2023, selon un arrêté publié le 1er octobre au Journal officiel. La mesure a déjà été reconduite plusieurs fois depuis sa mise en place en décembre 2021. Pour rappel, l’ouverture le dimanche est limitée à certaines activités : réaliser des tests de dépistage du Covid-19, réaliser un prélèvement pour un test PCR en laboratoire de biologie médicale, vacciner contre le Covid-19, dispenser des médicaments antalgiques de niveau I. Avec l’ouverture de la campagne antigrippale le 18 octobre, les pharmaciens pourront également vacciner concomitamment contre le Covid-19 et la grippe saisonnière le dimanche.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Protocoles de coopération – L’après 30 septembre 2022

La « mission flash » sur les urgences et les soins non-programmés pour l’été 2022 a permis aux pharmaciens en CPTS (en plus de ceux en MSP) de mettre en place les protocoles de coopération notamment « cystite » et « angine ». Le Ministère nous a confirmé la marche à suivre après le 30 septembre :

>> Si vous avez commencé avant cette date, vous pouvez continuer ces protocoles :

  • Les actes effectués avant cette date, seront payés par l’Assurance Maladie
  • Les actes effectués après cette date, seront payés par votre ARS

>> Si vous n’avez pas commencé :

  • Soit vous déposez le protocole en tant que protocole local de coopération
  • Soit vous attendez la publication des protocoles spécifiquement faits pour les

CPTS (en cours de validation à la HAS) et qui devraient être publiés courant octobre.

Source : uspo.

 

Face aux antivax, YouTube va mettre en avant les chaînes santé fiables

YouTube annonce le déploiement, en France, d’une nouvelle fonctionnalité mettant en avant, dans les résultats de requêtes liées à la santé, des chaînes référencées comme fiables. Un système déjà en place dans d’autres pays, dont les États-Unis, qui permet aussi de référencer ces chaînes en tête de résultats des requêtes. Selon le réseau, « plusieurs centaines » de chaînes bénéficieront du label, notamment celles des services publics (ministère de la Santé, Assurance-maladie, etc.), des universités, des hôpitaux, publics (Centre hospitalier universitaire de Lille, AP-HP, etc.) mais aussi privés (Ramsay Santé par exemple).

Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/face-aux-antivax-youtube-va-mettre-en-avant-les-chaines-sante-fiables-1866202

 

Qu’est ce qui change le 7 novembre en pharmacie ?

A compter du 7 novembre, six mois après l’entrée en vigueur officielle de la nouvelle convention, les pharmaciens pourront en plus des vaccins qu’ils administrent déjà, administrer les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les papillomavirus humains… A cette date, l’acte vaccinal du pharmacien passera de 6,30 euros TTC (tarif de la vaccination antigrippale) à 7,50 euros TTC pour toute vaccination d’une personne qui se présente avec une prescription établie par un autre professionnel de santé ou lorsque la délivrance du vaccin ne nécessite pas de prescription. Concernant la prescription des vaccins par les pharmaciens d’officine, comme prévu dans la convention pharmaceutique et inscrit au Plan de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2023, elle interviendra le 1er janvier prochain avec un tarif fixé à 9,60 euros TTC. Autre actualité mise en avant, le 7 novembre marquera la généralisation de l’honoraire grands conditionnements à l’ensemble des présentations trimestrielles, en application des dispositions de la convention.

Source : pharm e-news.

 

Amazon se renforce encore sur le marché de la santé et du bien-être

Le géant américain a présenté le 28 septembre le dispositif « Halo Rise » pour le suivi de la respiration pendant le sommeil. L’utilisateur pourra ainsi avoir un aperçu des facteurs favorisant ou gênant son repos pour près de 140 dollars. « Halo Rise » n’est pas un dispositif médical et n’est pas approuvé par la Food and Drug Administration (FDA), a précisé Amazon, qui promet toutefois le chiffrement des données de santé embarquées dans le dispositif.

Source : tic pharma.

 

Une plateforme pour connecter les professionnels de santé

Ce dispositif numérique interactif d’échanges a un mois d’existence. Le président du conseil de l’ordre des médecins d’Eure-et-Loir, Julien Cottet, se plie en quatre pour améliorer l’offre de soins dans le département. Sa dernière initiative : l’ouverture d’une plateforme digitale pour faciliter les échanges entre les professionnels de santé, les collectivités ou encore les étudiants (relier les offres et demandes d’emploi, de gardes, de remplacements ou encore de stages de médecine ambulatoire…) Le président du conseil de l’ordre des médecins d’Eure-et-Loir a créé une association, baptisée Soigner dans le 28, pour porter cette plateforme. La bonne idée, il y a même un onglet je suis pharmacien et je cherche un remplaçant, un employé…Un aubaine à l’heure de la pénurie de RH en officine.

Lien vers la plateforme : https://www.sdl28.com/

 

Phoenix autorisé à racheter OCP Répartition

L’Autorité de la concurrence vient d’annoncer autoriser le rachat d’OCP Répartition, filiale du groupe McKesson Europe, par le groupe Phoenix. Sous réserve d’engagements. L’instance a détecté un risque concurrentiel dans une zone (sur 39) car la part de marché de la nouvelle entité serait supérieure à 40 % : à Saint-Étienne (Loire). Elle note en effet un risque de « dégradation des conditions commerciales pour les pharmacies » situées dans cette zone. En réponse, indique l’Autorité de la concurrence, « Phoenix s’est engagé à ce que les groupements régionaux dont les adhérents sont desservis par les dépôts OCP et Phoenix de la zone, puissent résilier les contrats les liant à la nouvelle entité sans frais ni pénalités d’ici au 31 décembre 2022 ». De plus, au-delà de cette date et pendant 5 ans, « tout contrat liant ces groupements à la nouvelle entité prévoira expressément que les groupements pourront à tout moment sortir de la relation contractuelle sans frais et sans pénalités ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

RETAIL

 

Création d’une nouvelle enseigne, Monoprix Maison

Le premier magasina ouvert le 6 octobre dans le centre commercial So Ouest à Levallois Perret. Une zone évidemment pas choisie au hasard, l’Ouest parisien étant quand même plus poreux au marché de la déco (environ 15 milliards d’euros par an). Ici, Monoprix fait le focus sur une catégorie qui pèse 8 % de son activité totale et qui progresse. Sur 300 m2, Monoprix propose 2 700 références dont, sauf exception (en clair en cas de succès commercial hors-norme), aucune n’a vocation à rester plus de 6 mois en magasin. L’offre sera alimentée par les 12 collections par an de Monoprix (dit autrement l’enseigne ne va pas faire le tour des grossistes pour alimenter ses rayons) ainsi que par des marques invitées (Selency ou Haomy par exemple pour l’ouverture). Et pour faire vivre la maison au fil du temps (et susciter de la re-visite), l’entrée de magasin, constituée de 2 tables et d’un podium, doit être renouvelée tous les trois semaines.

Pour en savoir plus : https://www.olivierdauvers.fr/2022/10/05/monoprix-maison-la-premiere-visite-video/

 

CHIFFRES

 

La nouvelle campagne de vaccination contre la Covid-19 est officiellement lancée depuis le 3 octobre. Les professionnels de santé qui ont commandé la semaine dernière les nouveaux vaccins Moderna, basés sur la souche d’origine du virus et sur le variant Omicron BA.1, pourront ainsi débuter son administration. À partir de jeudi, ils pourront aussi recevoir progressivement des flacons du vaccin Pfizer/BioNTech adapté à Omicron BA.5. Cette campagne de rappel vise les personnes les plus à risque de forme grave (plus de 60 ans, immunodéprimés, atteints de comorbidités, femmes enceintes, etc.) alors que le nombre de cas continue de monter: 37.453 ont été rapportés dimanche, en hausse de 19,4% sur une semaine. Le taux de positivité augmente aussi, à 23,7% (+17,2% sur une semaine), tout comme le nombre de personnes hospitalisées sur une semaine: 3.845, soit une hausse de 44%.

La deuxième campagne de rappel contre la Covid-19 peine à convaincre. Parmi les 25 millions de personnes éligibles cet hiver, celles les plus à risque de développer une forme grave de la maladie, seulement 17 millions ont reçu leur quatrième dose, dont 40% des plus de 60 ans et 50% des octogénaires. Une déception pour les autorités, d’autant que certains n’ont encore jamais tendu le bras. « On a encore des personnes de plus de 80 ans non vaccinés, c’est suicidaire ! » déplore le ministère de la Santé.

Pour la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), le projet d’appels d’offres contenu dans l’article 30 du PLFSS pour 2023 pourrait représenter une perte de 30 à 50 % du résultat des pharmacies.

Depuis le 1er octobre 2022, les accompagnements pharmaceutiques pour les patients sous traitements chroniques par anticoagulants oraux (AVK ou AOD) et des patients sous traitements chroniques par corticoïdes inhalés pour l’asthme ne sont pris en charge qu’à hauteur de 70 % par l’Assurance maladie (au lieu de 100 % auparavant). Les tarifs de ces entretiens sont inchangés. La prise en charge des accompagnements pharmaceutiques des patients sous anticancéreux oraux reste, elle, prise en charge à 100 %. Pour en savoir plus : https://uspo.fr/1er-octobre-2022-facturation-des-accompagnements-pharmaceutiques/

500 millions d’euros de fraudes aux prestations de santé devraient être détectées à l’horizon 2024 par l’Assurance-maladie, contre près de 220 millions en 2021, selon son directeur général Thomas Fatôme, qui reconnaît un objectif « ambitieux ».

Le taux de tension d’approvisionnement en pharmacie (hors achats hospitaliers) a « quasiment doublé depuis janvier, pour passer de 6,5% du nombre de références de médicaments (remboursables ou non) à 12,5% mi-août », indique aux Echos David Syr, du groupement d’intérêt économique (GIE) Gers. Les causes de tensions sont très variées, mais souvent en lien avec une chaîne de production mondialisée. Ainsi, pour les traitements du diabète de type 2 Trulicity® (dulaglutide) et Ozempic® (sémaglutide), déclarés vendredi sous « fortes tensions d’approvisionnement », l’ANSM évoque « une augmentation importante de la demande mondiale ». Les observateurs évoquent aussi l’impact de la guerre russe en Ukraine, qui ralentit la production de boîtes en carton, de flacons en verre et d’opercules en aluminium. Et pointent les failles du système français d’approvisionnement. Depuis l’an dernier, les industriels sont tenus d’avoir des stocks de sécurité, mais « le décret d’application ne précise pas que le stock doit être en France et la mesure est largement inefficace, comme le montrent les récentes ruptures observées », déplore Pascal Perez, économiste et conseil de vendeurs en gros de médicaments.

70% de professionnels de santé déclarent utiliser des solutions digitales dans leur exercice et 40% en recommandent à leurs patients. Lien vers l’enquête : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2022/09/CP-IH-Egora-Enquete-PS-et-Innovation.pdf

Après avoir franchi la barre des 5 % en juin, l’inflation alimentaire s’approche désormais du seuil des 10 %. C’est le constat dressé par le cabinet d’analyses IRI France, qui publiait, jeudi 29 septembre, les données collectées à la fin de ce mois. Lien vers l’article : https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/29/l-inflation-alimentaire-s-approche-des-10-dans-les-supermarches_6143696_3234.html

6.000 médecins généralistes manquent dans les bassins de vie ruraux par rapport à « l’objectif souhaitable » d’un praticien pour 1.000 habitants, selon une nouvelle étude dévoilée par l’Association des maires ruraux de France.

Les pharmacies, qui reçoivent aujourd’hui une rémunération (ou des remises) des génériqueurs qui équivaut à environ 30% des prix fabricants. Soit au total 1,3 milliard perçu par an. « Il est impossible d’effacer ça d’un coup de crayon », prévient Philippe Besset, président de la Fédération des pharmacies d’officines (FSPF).

L’expérimentation de l’e-carte Vitale, va être lancée dans huit départements d’ici quelques semaines. Concrètement, les fonctionnalités de la carte seront accessibles depuis le smartphone, via l’application ApCV. Toutefois, « la carte Vitale avec photo continuera à exister », tempère un proche du dossier. « Elle a encore de beaux jours devant elle. » Car la version dématérialisée est davantage vue par ses concepteurs comme un service rendu aux usagers, avec la possibilité d’y développer de nouveaux usages à l’avenir.

53 % des Français ont confiance dans la capacité du système de santé, des hôpitaux et des médecins à gérer leurs données, 23% ayant même « tout à fait confiance », selon une étude Ipsos publiée mardi par l’Observatoire Data publica. Les pharmacies sont toutefois jugées plus fiables: 78% des répondants du sondage leur font confiance.

9 833 tonnes de médicaments non utilisés (MNU) ont été collectées en 2021 par Cyclamed. Un chiffre en baisse par rapport aux dernières années : 9.953 tonnes en 2020, 10.665 tonnes en 2019 et 11.884 tonnes en 2016. Mais qui s’inscrit dans un contexte de baisse régulière de la consommation française de médicaments.

Avec un peu d’avance cette année, l’épidémie de bronchiolite a déjà été identifiée comme étant en phase pré-épidémique dans quatre nouvelles régions françaises : les Hauts-de-France, l’Île-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie. Source : le quotidien du pharmacien.

La campagne nationale lancée par l’assurance-maladie sur l’insuffisance cardiaque vise à mobiliser l’ensemble de professionnels de santé, dont les pharmaciens, pour optimiser le parcours de soins des patients seniors. L’insuffisance cardiaque concerne 1,5 million de personnes en France et devrait progresser de 25 % tous les 4 ans. Elle touche majoritairement les personnes de plus de 60 ans mais la plupart ignorent les signes qui devraient les alerter. Un module de formation accessible depuis un PDF interactif sera mis à disposition des officines par l’Assurance-maladie ce mois-ci. Pour favoriser une bonne observance aux traitements, elle élabore des propositions conventionnelles visant à intégrer les pharmaciens au service Prado.

L’OMS a émis mercredi 5 octobre une alerte concernant des sirops contre la toux et le rhume produits par le laboratoire indien Maiden Pharmaceuticals qui pourraient avoir causé le décès de 66 enfants en Gambie et avoir été distribués dans d’autres pays. Il s’agit de quatre produits: Promethazine Oral Solution, Kofexmalin Baby Cough Syrup, Makoff Baby Cough Syrup et Magrip N Cold Syrup. Source : le figaro.

16,7 % des femmes présentent les symptômes de la dépression post-partum au cours des deux mois suivant leur accouchement, selon l’enquête nationale périnatale 2021 Inserm-Santé publique France. Et 12,6% supplémentaires présentent quelques-uns de ces symptômes.

Le risque de développer une maladie chronique est étroitement lié au niveau de vie des individus. Selon une étude de la Drees publiée jeudi, les 10% les plus modestes sont en effet 2,8 fois plus touchés par le diabète que les 10% les plus riches. Ils ont en outre 2,2 fois plus de maladies du foie ou du pancréas, 2 fois plus de maladies psychiatriques, 1,6 fois plus de maladies respiratoires chroniques, 1,5 fois plus de maladies neurologiques ou dégénératives et 1,4 fois plus de maladies cardio-neurovasculaires, à âge et sexe comparables, liste Libération. Seul le cancer frappe indifféremment ou presque les Français, qu’ils soient riches ou pauvres, et même un peu plus les riches que les pauvres.

Servier a dévoilé sa feuille de route stratégique à horizon 2030, ainsi qu’une nouvelle identité visuelle. Le groupe vise un chiffre d’affaires de 8 milliards d’€ en 2030 (contre 4,7 milliards en 2021). Troisième groupe mondial en cardiologie et en hypertension, il a déjà développé une gamme de médicaments distribuée dans 150 pays. Pour en savoir plus : https://servier.com/servier-revele-une-nouvelle-identite-visuelle/

À ce jour, plus de 13.000 TPE et PME françaises vendent leurs produits sur Amazon, réalisant ainsi plus de 150.000 euros de chiffre d’affaires en moyenne. Maison, beauté, jouets, épicerie : tous les secteurs sont représentés sur le site, qui dispense par ailleurs des formations aux entrepreneurs souhaitant lancer leur business en ligne.

La composition du nouveau Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (COVARS) a été révélée jeudi 29 septembre par un arrêté paru au « Journal officiel ». On ne retrouve aucun pharmacien parmi les 18 membres du comité, ce que déplore l’Académie nationale de pharmacie.

Depuis cette semaine comme expliqué lors d’un live du 29 septembre disponible en replay sur le site de DASTRI, l’éco-organisme propose une prestation payante laissée au choix du pharmacien (en dehors de l’agrément) pour se mettre en conformité avec la règlementation en place depuis le 1e septembre, selon laquelle les pharmaciens doivent organiser et financer la collecte et le traitement des DASRI perforants et non perforants issus de la vaccination, des tests antigéniques et autres. Cette prestation, de 50 euros, couvre les quatre mois, de début septembre jusqu’à la fin de l’année civile, dans l’attente de l’aboutissement des discussions en cours avec les syndicats concernant le renouvellement de la convention qui lie la profession à DASTRI. D’autres organismes dont les noms sont publiés sur les sites des ARS proposent également ce type de prestation.

Les modalités définitives du dispositif antifraude sur les médicaments chers (coûtant plus de 300 euros TTC), que l’Assurance maladie doit conventionnellement mettre en place avec les pharmaciens, se profilent. La concertation devait normalement être terminée pour fin septembre. Mais cette échéance a dû être reportée faute de consensus des parties prenantes.

Terminé les enseignes et autres publicités lumineuses allumées entre 1 h et 6 h du matin dans les commerces ! La décision a été annoncée cet été par le gouvernement ; le décret, publié le 6 octobre, entre en vigueur dès le 7 octobre. Le non-respect des règles du nouveau décret est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe (1 500 euros au plus).

Newpharma, acteur européen basé à Liège (Belgique) et actif dans six pays (France, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Allemagne et Autriche) où elle compte plus de 4 millions de clients, s’est vu décerner le prix de « Meilleur e-commerçant 2023 (catégorie Parapharmacie) » France le 5 octobre, à Paris.

Ce trophée est aujourd’hui l’élection de consommateurs la plus reconnue en France, avec un record de plus de 660 000 votes pour son édition 2022.

 

GROUPEMENTS

 

Le PLFSS 2023 de tous les dangers

L’article 30 du PLFSS permettrait au gouvernement d’organiser des appels d’offres sur les médicaments génériques. Cette disposition, prise sans concertation avec la profession aurait de graves conséquences pour nos patients en aggravant considérablement les risques de pénurie pour les classes thérapeutiques concernées. Federgy et l’UDGPO demandent le retrait pur et simple de l’article 30, faute de quoi nous engagerons avec nos adhérents toutes les actions possibles pour faire reculer le gouvernement.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.federgy.com/communiques-presse/

 

En panne d’embauche, mais pas d’inspiration

L’emploi partagé : tel est le nouveau credo de la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies Federgy pour aider ses adhérents à recruter. Il manque entre 10 000 et 15 000 préparateurs et pharmaciens et 1 100 élèves en 2e année de pharmacie pour cette rentrée. « Mi-septembre, nous avons présenté à nos adhérents un projet visant à expérimenter un système de groupements d’employeurs qui pourraient être pilotés par les groupements de pharmacies eux-mêmes, confie Alain Grollaud, président de Federgy. Ces derniers embaucheraient des préparateurs et des pharmaciens à temps plein pour les mettre à disposition des officines, en fonction de leurs besoins, sur une même zone de chalandise. » De son côté, le réseau Pharmodel a décidé de s’attaquer à la pénurie de candidats en signant un partenariat avec la plateforme de recrutement Team Officine. « Nous sommes partis du constat que 40 % des tâches en officine ne nécessitaient pas de diplôme en pharmacie, confie Rafael Grosjean, président du groupement. Nous avons donc demandé à notre partenaire d’identifier des profils dans les achats, le merchandising ou la logistique, puis de sourcer des candidats que nous présentons à nos adhérents dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Lancement d’un salon virtuel dédié aux groupements de pharmaciens

« Choisir mon groupement » a lancé le 1er octobre un salon virtuel gratuit pour les officinaux et accessible 24h/24 et 7j/7, entièrement consacré aux groupements de pharmaciens et à l’achat d’officines.

Pour en savoir plus : https://rencontres-digitales-pharma.com/fr

 

Des habits de Princesse chez PharmaVie

Après trois ans d’existence, et une crise sanitaire qui a freiné son développement, le rayon OncoPharmaVie, à destination des patients atteints d’un cancer, est implanté dans 150 officines sur les 500 que compte le groupement PharmaVie. L’initiative, soutenue par plusieurs laboratoires (Avène, Même, La Roche-Posay, Ozalys, Nutricia, 1001 Perruques, Les Franjynes, Amoena, Biogaran…), s’étoffe d’une exclusivité créée par l’association Princesse Margot et disponible pour l’ensemble des officines PharmaVie. Le tee-shirt Prati’Got, spécialement adapté aux soins médicaux avec des boutons-pressions qui permettent de faciliter le passage des perfusions sans avoir à se dénuder, est vendu dans les rayons OncoPharmaVie au prix de 12 € pour la version enfant et 17 € pour la version adulte. A chaque vente, 2 € seront reversés à Princesse Margot.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les pharmaciens Giropharm, tous engagés

En France, 1 femme sur 8 a eu ou aura un cancer du sein. Voilà pourquoi, cette année encore, les pharmaciens Giropharm se mobilisent en faveur du dépistage du cancer du sein avec la campagne de prévention « Tous engagés ». Pour animer cette opération, les officines du groupement se parent des couleurs d’Octobre rose avec des vitrophanies, des posters et des rubans roses épinglés aux blouses de l’équipe. Dans la limite des stocks disponibles, les patientes se verront quant à elles offrir des bracelets de satin rose. Et remettre un flyer sur les gestes d’autopalpation. Avec un message clé à faire passer : à tout âge, l’autoexamen des seins est à pratiquer une fois par mois, de préférence après les règles, pour déceler d’éventuelles anomalies ! Le groupement soutient par ailleurs plusieurs associations, dont RoseUp et Imagine for Margo. Les officines organiseront des collectes de dons jusqu’au 31 octobre et chacune est invitée à se rapprocher des représentants locaux d’une association qu’elle souhaite aider.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Boticinal construit avec Ceido un acteur de premier plan

Ceido décide de nouer une alliance stratégique avec l’enseigne de pharmacies BOTICINAL, afin de créer un acteur de premier plan dans le monde de la pharmacie d’officine.  Ce groupe qui a déjà établi un partenariat avec un groupement régional, bénéficie d’une enseigne forte et reconnue des grosses pharmacies. La prise de participation au sein de Ceido de ce partenaire va permettre de donner naissance à un acteur de la pharmacie d’officine pesant plus de 800M€ et proposant une offre originale aux pharmacies françaises.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.linkedin.com/pulse/boticinal-construit-avec-ceido-un-acteur-de-premier-plan-rochet?trk=public_post-content_share-article

 

En octobre, le vert se met au rose chez Aprium

Près d’une femme sur 12 développe un cancer du sein dans sa vie. Aprium Pharamcie et Sandoz France s’engagent pour Octobre Rose afin de sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein. Dès octobre, découvrez dans les officines la campagne Octobre Rose et le guide d’information Aprium sur le cancer du sein, disponible également sur le lien ci-après : https://aprium-pharmacie.fr/octobre_rose.pdf

 

Pharmactiv s’engage dans la lutte contre le cancer du sein

Merci à tous les membres des équipes Pharmactiv qui ont participé à la Course Odysséa qui a eu lieu ce week-end à Paris et en Région. L’association Odysséa Organisation organise des événements sportifs solidaires qui ont pour but de récolter des fonds pour soutenir la recherche contre le cancer du sein.

Source : linkedin.

 

Les actions solidaires mises en place par Pharmacie Lafayette

Pour accompagner les patientes et aider les pharmaciens dans leur rôle de conseil, Pharmacie Lafayette a réalisé un catalogue en collaboration avec des professionnels de santé et des laboratoires partenaires référents dans le domaine de l’oncologie. Disponible en pharmacie depuis le 1er octobre, ce catalogue propose des recommandations pour mieux vivre sa maladie, des témoignages de pharmaciens, une sélection de produits adaptés et des articles pratiques sur des sujets tels que la reconstruction mammaire, les avancées de la Fondation ARC, les tatouages de reconstruction, les techniques de maquillage des sourcils, des conseils sur l’alimentation… ou encore sur les initiatives mises en place par les adhérents du réseau. Au-delà de son engagement, Pharmacie Lafayette apporte également son soutien à l’association CAMI Sport & Cancer, en tant que partenaire. Depuis sa création en 2000, CAMI Sport & Cancer dispense et développe des programmes de thérapie sportive pour permettre à des milliers de patients touchés par un cancer d’être pris en charge pour diminuer les effets secondaires des traitements, améliorer leurs chances de rémission, diminuer leurs risques de rechute et améliorer leur qualité de vie. Récemment, l’association a organisé la Medical Run, un challenge digital dédié aux professionnels de santé pour récolter des fonds. 53 collaborateurs et pharmaciens du réseau Pharmacie Lafayette y ont participé.

Source : pharm e-news.

 

Giphar : une touche de prévention

Le groupement Giphar et ses 1 250 pharmacies s’engagent aux côtés de l’Institut Curie et du laboratoire Sandoz pour sensibiliser à la prévention et au dépistage du cancer du sein. Dès la vitrine, une vidéo sur la recherche en oncologie est diffusée. Une autre incite au dépistage, tandis qu’à l’intérieur un balisage invite au dialogue avec l’équipe officinale. Ce mois teinté de rose sera aussi l’occasion pour les pharmaciens Giphar de participer à la collecte de fonds pour l’Institut Curie. Comment ? En proposant aux patientes de faire un don grâce à un système de QR Code.

Source: le moniteur des pharmacies.

 

L’enseigne toulousaine Pharm & You lance un nouveau concept de pharmacies et prépare une levée de fonds de 10 M€

Jeudi 13 octobre sera inauguré la première pharmacie pilote toulousaine de l’enseigne Pharm & You. Installée près de la Côté pavée, chemin de la terrasse, elle incarne un modèle de pharmacie basé sur le conseil santé et la rentabilité. « J’ai voulu créer un réseau d’officines indépendantes sous enseigne qui se détourne de la parapharmacie low cost pour se concentrer sur ce que font de mieux les pharmaciens : le conseil en santé » explique dans les colonnes de La Dépêche Stéphane Robert, ancien développeur de l’enseigne Pharmacie Lafayette et créateur du réseau Pharm & You en 2015.

 A Toulouse, cette nouvelle pharmacie intègre un pôle médical composé de trois généralistes, un dentiste, un cabinet infirmier et devrait à l’avenir accueillir un centre de soins d’urgence. Le pôle santé de ce nouveau modèle d’officine est équipé d’impédancemètres et dispose de services de prévention en cabine pour les vaccinations, audioprothèses, contrôle de la vue… « En renforçant le pôle santé des officines, Pharm & You permet au pharmacien de générer une forte valeur ajoutée et des indicateurs de profitabilité supérieurs au marché » assure Stéphane Robert. Aujourd’hui, une officine réalise 80 % de son activité avec le médicament sur ordonnance et 20 % sur la parapharmacie. Le modèle s’applique à des pharmacies de moins de 150 m2 à 650 m2 pour la plus grande à Dax. L’objectif de Pharm & You est de passer d’une trentaine de pharmacies réalisant un volume d’affaires de 70 M€ par an actuellement à 100 pharmacies d’ici deux ans jusqu’à 300 sous enseigne d’ici 2029. Pour accélérer la diffusion de son modèle, Pharm & You va lancer en janvier prochain une levée de fonds de 3 M€ puis de 7 M€ dans un second temps. Une quinzaine de commerciaux seront embauchés pour faire grandir le réseau.

Sources : la dépêche et pharm-enews.

 

NOMINATION

 

Un infirmier élu à la tête de la fédération des CPTS

Le congrès de la Fédération des CPTS, qui s’est tenu les 21, 22 et 23 septembre dernier à La Chapelle sur Erdre (Pays de la Loire), a vu l’élection d’un nouveau président : David Guillet, infirmier libéral et membre de la CPTS du Sud Ouest Mayennais, succède au Dr Claude Leicher.

Lien vers l’article : 

https://www.egora.fr/actus-pro/exercice-coordonne/76536-un-infirmier-elu-a-la-tete-de-la-federation-des-cpts