Actualités du 31 octobre au 4 novembre 2022

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

François Braun lance le catalogue Mon espace santé doté de ses 12 premières applications référencées

Le ministre de la santé et de la prévention, François Braun, a lancé le catalogue de Mon espace santé (ex-Espace numérique de santé), doté de 12 premières applications référencées par les pouvoirs publics, le 3 novembre lors d’un déplacement au CH d’Avignon.

Les 12 premières applications sont:

  • FreeStyle LibreLink d’Abbott, une application de suivi de la glycémie associée au système de lecture de la glycémie en continu FreeStyle Libre (Abbott)
  • le compte Ameli, développé la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) pour ses usagers
  • le portail patient MyGHT Limousin, développé par la société Exolis (groupe Hoppen)
  • le portail d’échange d’informations administratives et médicales entre patients et établissements AppFine d’OpenXtrem
  • le dossier patient destiné aux services de secours en cas d’urgence ID-U Santé d’IDTAG
  • la plateforme d’organisation des soins à domicile Libheros
  • l’application Mapatho, qui propose une « boîte à outils collaborative », des actualités et des ressources sur les maladies chroniques
  • Mémo Santé Enfant, un outil d’accompagnement au parcours de santé de l’enfant développé la Mutualité sociale agricole (MSA)
  • Mes médicaments chez moi, un service de livraison de médicaments sur ordonnance de La Poste
  • le portail Santé.fr du service public d’information en santé (SPIS)
  • l’application d’aide à l’observance Vidal ma santé (groupe Vidal)
  • Withings Health Mate, une application de suivi des constantes de santé de Withings.

Outre ces 12 premiers services, 258 autres sont en phase d’instruction pour un référencement, a déclaré François Braun lors de ce déplacement. Les applications échangeant des données seront référencées « à compter du premier semestre 2023 », a ajouté le directeur de la Cnam, Thomas Fatôme. En pratique, les usagers pourront stocker des données issues de différentes sources (applications, dispositifs médicaux, etc.) dans leur espace numérique, et partager des données enregistrées dans l’espace avec les applications du catalogue ou avec un professionnel de santé. Le référencement est valable un an. S’il est renouvelé après la première année, il est accordé pour deux ans.

 

Télésoin pharmaceutique : suivez le guide !

L’Ordre des pharmaciens relaie une publication de l’Agence nationale de la performance sanitaire et medico-sociale qui valorise le télésoin comme un outil à la portée de tous les pharmaciens pour réaliser les entretiens pharmaceutiques et les bilans partagés de médication. Le télésoin pharmaceutique est également un moyen d’assurer le lien ville hôpital, notamment en oncologie.

Lien vers le guide : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/telesoin-pharmaceutique-suivez-le-guide?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20221104%5D&utm_content=20221104&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Le bilan de mon espace santé

A ce jour, 65,4 millions d’espaces numériques de santé ont été créés, l’ouverture étant automatique sauf opposition. Seulement 2% des usagers s’y sont opposés. Plus de 10% des usagers, soit 7,2 millions de personnes, ont activé leur espace par eux-mêmes, et 600.000 font de même tous les mois depuis mai. Plus de 7,2 millions de documents médicaux ont été ajoutés par les usagers depuis février, et 42% d’entre eux ont ajouté au moins une mesure de santé (poids, taille, tension artérielle, etc.). De plus, « 30% des visiteurs reviennent d’un mois à l’autre », ce qui signifie que l’usage prend, a souligné le directeur général de la Cnam, Thomas Fatôme. Depuis le lancement du service en janvier, 25 millions de documents ont été versés par des professionnels de santé, soit « deux fois plus qu’en dix ans de DMP, en dix mois », a souligné le coresponsable de la DNS, Raphaël Beaufret. L’alimentation du DMP augmente de 83% par mois en moyenne depuis mai, soit +119% de documents ajoutés mensuellement. Les établissements de santé sont les plus gros contributeurs (+420%), suivi par les laboratoires de biologie médicale (+405%) et les libéraux (+274%). « Notre objectif, c’est que fin 2023, début 2024, on ait réussi à brancher l’ensemble des professionnels de santé en France », précise Raphaël Beaufret.

 

 Accès aux soins : les médecins forcés au transfert de compétences ?

Le partage d’actes et d’activités afin d’améliorer l’accès aux soins des Français est l’une des propositions-clés du CLIO (Comité de liaison inter ordres) pour le volet Santé du Conseil national de la refondation (CNR). Les syndicats médicaux y sont opposés. Mais l’Académie de médecine enfonce le clou. Et la lettre de cadrage de la nouvelle convention médicale met aussi le partage des compétences sur la table des négociations. La négociation conventionnelle doit s’achever avant la fin du premier trimestre 2023. Elle risque d’être houleuse. D’autant que la liberté d’installation des médecins subit aussi des attaques entre plusieurs propositions de loi pour mettre en œuvre des mesures coercitives pour l’installation de médecins en zones sous-denses et l’article 22 du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 qui ouvre la voie au conventionnement sélectif des médecins. Des perspectives qui hérissent les médecins. Mais avec la multiplication des déserts médicaux, y compris dans les villes, et 6 millions de Français sans médecin traitant, il va falloir trouver, enfin, des solutions pour garantir un égal accès aux soins sur l’ensemble du territoire.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les vaccins Covid peuvent bien être à l’origine de troubles menstruels

C’est un motif de satisfaction pour l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM), particulièrement mobilisée depuis les premiers signalements de troubles menstruels après vaccination contre le Covid-19 avec un vaccin à ARN messager (ARNm). Le lien de causalité potentiel a en effet pu être démontré grâce au travail qu’elle a mené.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/les-vaccins-covid-peuvent-bien-etre-lorigine-de-troubles-menstruels?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20221031%5D&utm_content=20221031&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Le Groupe OCP rejoint la famille PHOENIX Group

Le Groupe OCP a rejoint PHOENIX Pharma, leader européen de la répartition. « Cette opération va permettre aux deux sociétés d’améliorer leurs infrastructures de distribution et d’enrichir leurs offres de services pour mieux accompagner les pharmaciens et les patients. »

Lien vers le communiqué d’OCP :

https://www.ocp.fr/au-coeur-docp/le-groupe-ocp-rejoint-la-famille-phoenix-group/

Lien vers le communiqué de Phoenix : https://fr.linkedin.com/company/pluspharmacie?trk=similar-pages

 

Le port du masque en pharmacie préconisé par l’Académie de médecine

Bien que la huitième vague de Covid paraisse être stabilisée, la circulation d’autres virus incite l’Académie de médecine à recommander le port du masque dans les lieux accueillant du public, notamment les pharmacies.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/le-port-du-masque-en-pharmacie-preconise-par-lacademie-de-medecine

 

Facturation des tests antigéniques et autotests Covid-19 : ce qui change au 1er novembre

Au 1er novembre, les modalités de tarification des tests antigéniques et autotests Covid-19 évoluent.

Pour la délivrance des autotests destinés à des cas contacts, le pharmacien facture à l’Assurance maladie un code OTO (au lieu du code PMR) qui est unique et qui intègre la rémunération de la dispensation (1 €) à laquelle s’ajoute la rémunération liée aux autotests. Deux tarifications sont prévues pour cette facturation : un code OTO à 4,35 € TTC dans le cas de la dispensation d’un autotest non spécifique aux enfants ; un code OTO à 5,10 € TTC pour les autotests spécifiquement adaptés aux enfants délivrés aux cas contacts de moins de 12 ans. Pour les personnels de l’éducation nationale et des structures périscolaires éligibles à 10 autotests gratuits par mois, le pharmacien facture le code unique OTO de 34,60 € TTC. Ce code OTO correspond à la rémunération des 10 autotests au tarif unitaire de 3,36 € auxquels s’ajoutent 1 € pour rémunérer l’accompagnement par le pharmacien lors de la délivrance. Contrairement à ce qui a été préalablement annoncé, la prise en charge des autotests par l’Assurance maladie reste à 100 %. C’est le cas également pour les tests antigéniques toujours facturés 16,50 € TTC et remboursés à 100 %. Le changement ne concerne que les codes-actes : le code PMR est remplacé par deux codes actes distincts :

  • un code RTG correspondant à l’acte de 11,50 € TTC (absence de TVA) ;
  • un code acte DTG correspondant au dispositif médical de 5 € TTC (absence de TVA).

Pour la délivrance de tests antigéniques à d’autres professionnels de santé, le pharmacien facture le code DTG dont le prix unitaire est à 5 € TTC (absence de TVA). Il doit alors renseigner la quantité de tests antigéniques délivrés, par exemple, s’il délivre une boite de 20 tests antigéniques il renseigne 20 au niveau de la quantité délivrée. Quant aux tests antigéniques non pris en charge par l’Assurance maladie, le tarif maximum pour la facturation de ce test au patient est fixé à 20 €, couvrant à la fois l’acte et le dispositif médical. Les vaccins anti-Covid-19 restent eux aussi pris en charge par l’Assurance maladie à 100 %.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

CHIFFRES

 

Deux des mesures présentes dans la convention nationale pharmaceutique signée en mars dernier entrent en vigueur le 7 novembre 2022. Elles concernent les nouvelles missions du pharmacien en matière de prévention et d’accompagnement des patients : les entretiens courts pour les femmes enceintes et la rémunération de l’administration des vaccins prescrits par d’autres professionnels de santé. Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/Communications/Les-actualites/Convention-pharmaceutique-entree-en-application-le-7-novembre-des-entretiens-pour-les-femmes-enceintes-et-de-l-administration-des-vaccins-prescrits

Le mois sans tabac a débuté le 1er novembre. Un fumeur aura 80 % de chance en plus de réussir à arrêter de fumer s’il reçoit l’aide d’un professionnel de santé pour un sevrage tabagique adapté à ses besoins. Dans les officines, la distribution de kits d’aide à l’arrêt du tabac est renouvelée ! Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/Communications/Les-actualites/MoisSansTabac-procurez-vous-les-outils-de-la-campagne

 

66% des Français se sentent « mal informés » sur le diabète de type 1 et 31% des Français n’identifient pas les différences entre les deux principaux types de diabète. Pour en savoir plus : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2022/11/Communique%CC%81-Insulet-Regards-croise%CC%81s-grand-public-x-DT1-sur-le-diabe%CC%80te_compressed-1.pdf

 Le budget de la Sécurité sociale a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale lundi après le rejet de la motion de censure déposée par La France insoumise. Ce texte déposé après le recours de l’exécutif au 49.3 le 26 octobre n’a recueilli que 218 voix sur les 289 nécessaires. Une centaine d’amendements ont été retenus, dont une vingtaine provient des oppositions. Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/economie-france/social/budget-de-la-securite-sociale-ce-qui-a-ete-change-par-les-deputes-1874485

Un rapport de Santé publique France, publié ce mercredi, s’inquiète d’une hausse de la consommation d’antibiotiques. Environ 700 prescriptions pour 1.000 habitants ont été réalisées en 2021, ce qui vaut à la France d’être encore le quatrième pays européen le plus consommateur, derrière la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie. Depuis dix ans, leur consommation baissait pourtant régulièrement, encore plus en 2020 avec l’effondrement des consultations, conséquence des confinements. Mais un an plus tard, l’abandon des gestes barrière et la reprise des infections hivernales signent leur grand retour, en particulier chez les plus petits, de zéro à quatre ans.

L’Assurance-maladie rappelle que la vaccination contre la grippe sauve 2.000 vies par an chez les personnes de 65 ans et plus. « Si la couverture vaccinale atteignait l’objectif de 75% fixé par l’OMS, ce sont 3.000 vies supplémentaires qui pourraient être sauvées. »

Le gouvernement a formellement lancé vendredi l’Agence de l’innovation en santé, chargée de suivre l’exécution des mesures du plan « France 2030 » et de son volet santé doté de 7,5 milliards d’€. Rattachée au Secrétariat général à l’investissement, l’agence est pilotée par Lise Alter, médecin de santé publique qui était depuis deux ans directrice de l’évaluation et de l’accès à l’innovation à la HAS.

Selon l’Agence de la biomédecine, près de 5.000 femmes ont déjà fait une demande de congélation de leurs ovocytes en vertu de la nouvelle loi de bioéthique. Seule la moitié ont toutefois pu commencer leur parcours. Dans certains endroits, comme en Île-de-France, les délais d’attente avant de décrocher un premier rendez-vous dépassent un an. Ainsi, de nombreuses femmes, pressées par le temps, continuent de partir dans d’autres pays européens comme l’Espagne ou la Belgique pour commencer la procédure. Source : le parisien.

Le nouveau gouvernement italien a levé le 1er novembre l’obligation vaccinale des professionnels de santé, soit deux mois avant l’échéance initialement prévue. La France est désormais l’un des derniers pays européens à maintenir une telle mesure, de plus en plus contestée. Source : le parisien.

Un crédit à 0% pour l’installation des pharmaciens en île de France. Source : le monde pharmaceutique TV.

400 millions d’euros de mesures, l’exécutif s’emploie à apaiser la colère des pédiatres. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/hopital/conditions-de-travail/hopital-400-millions-deuros-de-mesures-lexecutif-semploie-apaiser-la-colere-des-pediatres?xtor=EPR-1-[NL_editionnumerique]-[20221102]&utm_content=20221102&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

90% des pharmaciens clients d’OCP ont déjà adopté la facture dématérialisée. Une démarche écologique renforcée par un partenariat avec la société Digipharmacie. Pour les pharmaciens, fini la multiplication des espaces de dématérialisation facture de leurs fournisseurs ! L’application collecte, centralise, sauvegarde et stocke toutes les factures en un seul et même endroit.  Lien vers l’article : https://www.ocp.fr/a-nos-cotes/partenariat-entre-ocp-et-digipharmacie-en-finir-avec-les-factures-papier/

L’Assurance-maladie va engager les négociations conventionnelles avec les médecins libéraux de ville le 9 novembre dans le but d’aboutir à une signature annoncée pour le 28 février. Ces derniers espèrent une revalorisation du tarif de la consultation qui, à 25 €, est l’un des plus bas d’Europe. Mais, la lettre de cadrage du ministre de la Santé laisse peu de marge financière et prévoit surtout de nouvelles contraintes. Un bras de fer se dessine déjà, et des syndicats, comme l’UFML et la FMF, appellent à une grande grève les 1er et 2 décembre. Source : le figaro.

L’avocat Fabrice di Vizio, qui a su transformer l’opposition au pass sanitaire en un business lucratif, a été sanctionné de six mois avec sursis d’interdiction d’exercer sa profession. Il lui est en outre interdit de se présenter aux élections professionnelles pendant cinq ans. Le juriste a été épinglé pour le caractère grossier de ses propos, mais pas pour ses positions anti-vax et anti-pass.

CVS Pharmacy annonce le versement de 5 milliards de $ sur dix ans à partir de 2023 tandis que Walgreens paiera 4,95 milliards de $ sur quinze ans afin de solder les poursuites à leur encontre sur le scandale des opiacés aux États-Unis. Ces chaînes de pharmacies font l’objet de poursuites depuis plus de cinq ans désormais pour l’absence de contrôle des prescriptions illégitimes d’opioïdes.

Après le démarrage prometteur de la campagne de vaccination contre la grippe pour la saison 2022-2023 lors de son lancement, la mobilisation des porteurs de bon de prise en charge retombe vite. Les données open data du 28 octobre dernier consolidées au 2 novembre par IQVIA France, faisant un premier bilan de cette campagne à J+11, montrent un recul de 8,7 % des doses de vaccin dispensées en officine par rapport au même pointage de l’année précédente (3 325 291 en 2022 contre 3 642 437 en 2021). En revanche, le nombre de doses injectées par les pharmaciens est en progression de 8,5 %, passant de 1 024 091 l’an dernier à 1 111 611 pour la campagne en cours.

La pénurie de médecins généralistes s’accentue en Nouvelle-Calédonie. La Province Sud de l’île s’engage à offrir une prime de 50.000 euros aux généralistes qui viennent s’y installer. En contrepartie, les médecins s’engagent à travailler sur l’île pendant trois ans minimum. Source : egora.

En pleine épidémie précoce de bronchiolite, la saturation des services de réanimation pédiatriques dans les hôpitaux franciliens a déjà contraint les établissements à transférer 31 enfants vers des services de réanimation d’autres régions. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/hopitaux-cliniques/77336-deja-31-transferts-en-reanimation-pediatrique-de-l-ile-de-france

Dans un rapport d’information publié le 20 octobre, la commission des affaires européennes du Sénat met notamment l’accent sur l’augmentation régulière du nombre de ruptures d’approvisionnement en médicaments au sein de Europe. « Ces ruptures [qui affectent particulièrement les médicaments anciens] se chiffrent jusqu’à 200 par an dans 67 % des États » révèle le rapport. Lien vers l’article : https://pharm-enews.fr/2022/11/02/des-ruptures-de-medicaments-partout-en-europe/?token_nl=&utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter-pharm-enews-court_77

Les laboratoires d’analyses médicales négocieront lundi soir avec l’Assurance-maladie, afin d’éviter un rabotage de 250 millions d’€ sur leurs tarifs (200 sur les actes courants et 50 sur les tests Covid) à partir de 2023. La profession annonce au Parisien une grève à partir du 14 novembre « si on ne ressort pas de la réunion de lundi avec un engagement écrit », précise François Blanchecotte, président du Syndicat national des biologistes. Ils sont d’accord pour une ponction de 250 millions sur les tarifs des tests Covid, mais seulement sur 2023.

L’Ordre des pharmaciens s’inquiète de la hausse des violences contre la profession. En 2021, 427 déclarations d’agressions envers les pharmaciens ont été rapportées, un chiffre supérieur de 40% à celui enregistré en 2019, précise Le Quotidien du Pharmacien. Leur nombre a doublé en cinq ans, et même triplé en dix ans. « 3,7% des agressions subies étaient associées à l’usage d’une arme (blanche ou à feu) », relève l’Ordre. Sur les 160 vols rapportés, soit quatre fois plus qu’il y a cinq ans, une écrasante majorité (100) visait de l’argent liquide, 25 des produits de parapharmacie, 20 des médicaments et 6 du matériel informatique.

La 8e vague, arrivée en France début septembre, serait sur une pente descendante selon les chiffres publiés jeudi par Santé publique France (SPF), dans son bilan hebdomadaire. Pour la semaine 43, l’agence enregistre 42 025 nouvelles contaminations, soit une hausse de seulement 13,3 % sur sept jours. Au niveau national, le taux d’incidence atteint 302 cas pour 100 000 habitants (contre 497 la semaine précédente). Le taux de positivité est lui de 23,4 pour 100 000 personnes, en baisse de 2,3 points par rapport à la semaine 42. SPF a toutefois précisé que ces valeurs étaient sous-estimées, suite à la « grève du SI-DEP » de certains laboratoires biologistes, qui n’alimentent plus la plateforme permettant de suivre l’évolution du Covid-19.

 

GROUPEMENTS

 

Les bienfaits de la pharmacie clinique enfin évalués chez Totum

Pour la première fois des pharmaciens d’officine vont intégrer une recherche académique. TotumLab, le fonds de dotation du groupement Totum, et les adhérents de son réseau fédéré vont en effet évaluer l’intervention du pharmacien dans la « déprescription » de certains psychotropes, au bénéfice du patient et en interprofessionnalité avec les médecins prescripteurs. Après les expérimentations OSyS, Partage et Octave, c’est un pas de plus de la profession dans la pharmacie clinique. Une vingtaine de pharmaciens Totum, harmonieusement répartis sur le territoire afin de répondre aux critères de représentativité, se sont portés volontaires pour participer à ce projet dont l’objet sera d’évaluer l’influence du pharmacien dans la « déprescription » des benzodiazépines et apparentés à partir de six mois de traitement. Le groupement s’est associé dans cette démarche au CHU de Grenoble, et tout particulièrement à son centre d’investigation clinique qui interviendra en support pour la méthodologie. Les pharmaciens seront également accompagnés par des cliniciens du service universitaire de pharmaco-addictologie. « L’objectif est d’inclure 250 patients, il s’agit d’un seuil de signification statistique », expose Matthieu Gauthier, pharmacien, vice-président de TotumLab et directeur médical de Totum, groupement engagé en pharmacie clinique. Le but : évaluer dans quelle mesure l’information et les échanges entre les pharmaciens et les patients peuvent contribuer à réduire la consommation en benzodiazépines de ces derniers au bout de six mois. La certification ISO 9001 est l’un des principaux critères de recrutement de ces officinaux qui suivront entre 12 et 15 patients chacun. Autre préalable, des formations obligatoires à la recherche clinique, à l’accompagnement du patient ainsi qu’à la logistique de l’étude devront être suivies, soit trois heures au total. « L’accompagnement du patient sur la prise en charge médicamenteuse est standardisé et il a été défini par les cliniciens de Grenoble qui ont également édité des brochures à l’intention des patients », précise Matthieu Gauthier. Il ajoute que cette concrétisation du lien ville-hôpital dans ce domaine, attendue depuis plusieurs années, a été très bien accueillie par les cliniciens du CHU de Grenoble. « L’objectif est de réduire la consommation d’au moins 50 % dans les six mois sans que la qualité de vie du patient ne soit affectée », décrit le directeur médical de Totum. Ce suivi qui durera un an sera rémunéré 100 euros par patient et sera financé par TotumLab qui a reçu une dotation de 270 000 euros pour ce projet. Autre grande nouveauté, cette étude qui débutera au printemps 2023 donnera lieu à une publication scientifique fin 2024. « Il s’agira de la première étude francophone et internationale sur le sujet. Car jamais l’impact du pharmacien seul n’a été évalué dans le cadre d’une recherche clinique », remarque fièrement Matthieu Gauthier.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharm & You vise les 300 officines

À l’occasion de la présentation à Toulouse de sa nouvelle officine pilote, le groupement Pharm & You annonce une levée de fonds de 10 millions d’euros destinée à financer l’extension du réseau et la création d’une seconde enseigne pour attirer les déçus du low cost. Fondé en 2015 par Stéphane Robert, ancien développeur du réseau Lafayette, Pharm & You s’appuie alors sur une conviction : l’avenir de la pharmacie n’est pas le low cost, mais le conseil santé. La crise sanitaire conforte ce point de vue, plébiscitant le rôle sociétal (et les résultats) du « pharmacien acteur de santé ». Pharm & You se sent pousser des ailes. À Auterive, Toulouse et Dax, Stéphane Robert inaugure trois pharmacies pilotes aux trois formats de l’enseigne (150, 300, 450m²). Son nouveau concept propose des officines organisées en deux univers : Le marchand, avec pôles dermato, beauté, espace bébé… dans des linéaires bien balisés, pointant les marques Bio et Naturel. Et la santé, produits naturels et bio, médicaments en libre accès, promotions de saison, comptoir ordonnances et conseils, corners orthopédie, compression, audio ou optique (2) en partenariat avec Max Optique. Et trois espaces de confidentialité : cabine de téléconsultation Medadom, salle de bilan santé (balance à bio impédancemétrie InBody) et une pièce réservée à la vaccination, aux dépistages ou entretiens pharmaceutiques. Fort de cet outil et des partenariats forgés avec 150 laboratoires et entreprises, le réseau entame une campagne de développement avec une levée de fonds de 10 millions d’euros sur deux années : « 2 à 3 millions d’euros en 2023 devraient nous permettre de recruter une dizaine de commerciaux, créer un service marketing et nous développer au national, en passant de 30 à 100-150 officines, puis à 300-350 à l’horizon 2028 », précise Stéphane Robert. Sa cible : les pharmacies de 2 à 6 millions d’euros. Mais il envisage aussi la création d’une seconde enseigne destinée à accueillir les déçus du low cost : « Le marché ne peut plus faire vivre 300 low cost en France », indique-t-il.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Elsie s’associe à L’Oréal contre le gaspi

Depuis la rentrée, le groupement installe dans une centaine de ses pharmacies adhérentes un dispositif en coopération avec l’Oréal. Il s’agit de lutter contre le gaspillage des produits cosmétiques, qui représente environ 4 tonnes par jour. Déposés dans des zones stratégiques de l’officine, ces produits seront proposés en trois catégories : « Dates courtes », pour les produits proches de la date de péremption, « Boîtes imparfaites », pour les produits abîmés dans le transport ainsi que « Dernière chance », pour les arrêts produits et reprises marketing. Cette opération permet aux pharmaciens de rationaliser leur réserve et leurs rayons, de recruter de nouveaux consommateurs et de préserver le pouvoir d’achat. Et surtout, cette chasse au gaspi développe l’image d’une officine plus responsable.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Lafayette poursuit sa lutte contre l’inflation

Pharmacie Lafayette poursuit ses opérations anti-inflation dans ses best-sellers, en direction cette fois du rayon bébé. Jusqu’au 7 novembre une sélection d’une dizaine de produits de première nécessité de grandes marques à prix « Marge 0 % » sera proposée aux jeunes parents. Cette action « anti-crise » sera relayée dans une centaine de pharmacies et parapharmacies du réseau et sur le site www.parapharmacielafayette.com. Cette défense du pouvoir d’achat dans des segments de produits indispensables rejoint les aspirations du groupement qui milite depuis plus de 15 ans pour l’accès à la santé et au bien-être pour tous via une politique de prix bas tous les jours, une offre large de produits et l’expertise de ses pharmaciens.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmodel s’engage pour les droits LGBT +

Engagé depuis 20 ans dans la responsabilité sociale et environnementale (RSE) à travers son Plan VIE byD®, Pharmodel fait un pas supplémentaire et adhère à l’association L’Autre Cercle. Il s’agit pour le groupement de s’investir dans une société plus humaine en intensifiant son action en faveur de l’inclusion des personnes LGBT + au travail. L’Autre Cercle œuvre en effet « pour un monde professionnel épanouissant, inclusif et respectueux des personnes dans toutes leurs diversités, quelle que soit leur orientation sexuelle ou identité de genre ». Cette adhésion permettra également à D Docteurs en pharmacie et Pharmodel Group de représenter la pharmacie au sein de cette association et de participer à ses missions autour de l’accompagnement des organisations et la promotion des bonnes pratiques.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Vaccination à grande échelle chez Pharmabest

Depuis le 18 octobre, les pharmaciens de Pharmabest munis de près de 120 000 doses sont à pied d’œuvre pour administrer le vaccin contre la grippe. Le réseau, fort de ses 109 adhérents en métropole mais aussi en Guadeloupe et à La Réunion, met également à disposition des doses de rappel contre le Covid-19 aux personnes éligibles. Cette année, 6 783 personnes ont déjà été vaccinées contre la grippe par l’un des quelque 700 pharmaciens du réseau Pharmabest. En 2021, 119 033 patients ont pu se faire vacciner auprès du groupement. Dès le 10 octobre, Pharmabest s’est associé à la campagne nationale en relayant les messages des pouvoirs publics sur ses réseaux sociaux, son site Internet, son magazine, ainsi qu’en officine.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les boosters d’apports de Giropharm

Giroboost a déjà un an d’existence et a financé 15 dossiers. Le booster d’apport s’adresse à des pharmaciens qui souhaitent s’installer. Le prêt est sous la forme d’obligations non convertibles pouvant aller jusqu’à 500 K€ (indifféremment du montant de l’apport personnel). Il s’agit d’un prêt in fine, remboursable à l’issue de l’emprunt bancaire principal de 12 ans, avec paiement des intérêts au taux 5,5 % pendant les 12 premières années. Le capital peut être remboursé en une fois à l’issue des 12 ans, ou étalé sur 3 annuités supplémentaires. Le pharmacien doit s’engager en contrepartie sur 4 critères : une carte de fidélité, une marque propre, une enseigne et 5 ans d’adhésion à Giropharm.

Lien vers l’article : https://actualites.rencontres-digitales-pharma.com/interview-sur-les-boosters-dapports-avec-gilles-unglik-giropharm/

 

Le fonctionnement du site choisir mon groupement

choisirmongroupement.com s’appuie sur un comparateur basé sur un algorithme permettant de faire « matcher » les besoins et critères des pharmaciens avec les offres des différents groupements. 70% des recherches de groupements de pharmacies se font dans le cadre d’un projet de reprise d’une officine. Les pharmaciens changent également de groupement lorsqu’ils ont un nouveau projet de développement (transfert, agrandissement, agencement etc.). La recherche d’un nouveau groupement est toujours déclenchée par un projet ou une problématique existante. Le comparateur est entièrement financé par le budget marketing des professionnels du secteur pharmaceutique et des stands sur un salon virtuel aux mêmes titres que les salons professionnels.

Pour en savoir plus : https://choisirmongroupement.com/interview-choisirmongroupement/

 

AILLEURS

 

La Chine administre le premier vaccin anti-Covid oral

Depuis mercredi 2 novembre, Shanghai et 13 autres villes de Chine ont commencé à administrer un vaccin inhalable contre le Covid-19. Une première mondiale. Ce nouveau vaccin, qui a été autorisé officiellement le mois dernier, est uniquement utilisé pour les doses de rappel. Il se présente sous la forme d’un gaz contenu dans un verre en plastique scellé, inhalé par voie orale via un embout buccal. Le gaz, une fois aspiré, se dépose sur la muqueuse respiratoire et permet, en théorie, de bloquer l’entrée des gouttelettes extérieures potentiellement contaminées par le virus, empêchant ainsi sa progression dans les voies respiratoires. La procédure complète prend 20 secondes.

Source : le quotidien du pharmacien.