ELECTIONS PRESIDENTIELLES
La nouvelle donne Pécresse
Avec 60,950 % (69 236 voix), Valérie Pécresse a été choisie par les adhérents LR pour être leur candidate à l’élection présidentielle face à Eric Ciotti, qui a obtenu 39,05 % (44 412 voix). La participation a été de 82,12 %. « La droite républicaine est de retour », a affirmé la présidente de la région Ile-de-France, qui a fait du rassemblement de son camp sa priorité. A 54 ans, Valérie Pécresse a désormais une lourde responsabilité sur les épaules : faire retrouver à la droite le chemin de l’Elysée, dix ans après l’éviction de Nicolas Sarkozy ; au mieux la qualifier au second tour de la présidentielle, cinq ans après en avoir été privée pour la première fois de son histoire, afin d’éviter que tout n’explose. Chez Les Républicains, tout le monde en est conscient : si, comme en 2017, le pire devait se reproduire, cette fois, ils n’y survivraient pas.
Source : politico.
Eric Zemmour et ses propositions Santé
Invité de l’émission politique Elysée 2022, jeudi soir sur France 2, le candidat à l’élection présidentielle a distillé quelques mesures de son programme santé, parmi lesquelles la suppression des ARS, l’embauche de 1000 médecins salariés par l’Etat dans les déserts et le rétablissement de l’obligation de permanence des soins ambulatoire (PDSa) pour les libéraux.
Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politique/70334-deserts-eric-zemmour-veut-retablir-les-obligations-de-garde-des-medecins
ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Publicité en ligne : Pharmazon défend la pharmacie française avec une première campagne télévisée
Malgré la notification du gouvernement à la Commission européenne pour faire prévaloir le code de déontologie de la pharmacie française sur celui des autres pays européens en matière de publicité en ligne, le site marchand français Pharmazon lance ce jour une campagne de publicité sur plusieurs chaînes du groupe France Télévision. « Notre objectif est de défendre les intérêts de la pharmacie française contre ses concurrents européens qui communiquent déjà et qui, à l’heure actuelle, profitent du trafic en ligne », explique Audrey Lecoq, fondatrice de Pharmazon. Ce spot, d’une durée de 20 secondes, sera diffusé jusqu’au 30 décembre 2021 sur les chaînes France 2, France 3 et France 5. Le cœur de cible de cette campagne ? « Les femmes de 35 à 50 ans, parce qu’elles représentent 72 % des consommateurs en ligne du trafic des sites e-commerce de parapharmacie concurrents à Pharmazon. Nous visons un nombre de contacts total de 38 millions de téléspectateurs, dont 24 millions de femmes », précise Audrey Lecoq. En janvier 2022, Pharmazon se tournera vers du sponsoring d’émissions, dont Le magazine de la santé sur France 5 et Vitamine C, programme présenté par Michel Cymes. Le slogan « Pharmazon.fr, le service qui reverse 100 % de ta commande à ta pharmacie » surfe sur l’avènement du consommateur responsable.
Source : le moniteur des pharmacies.
Publicité mensongère : Leclerc perd contre les pharmaciens
Un arrêt de la Cour d’appel de Paris du 3 décembre reconnaît que les centres Leclerc ont diffusé une publicité mensongère en affirmant que toutes leurs parapharmacies employaient un docteur en pharmacie. Leclerc est condamné à verser 30 000 euros de dommages et intérêts à l’Union des groupements de pharmacies d’officine (UDGPO) qui avait engagé une bataille judiciaire contre cette concurrence déloyale. En revanche, le Galec ne sera pas obligé de rectifier sa communication, comme l’avaient obtenu les groupements d’officine en première instance.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lien vers l’entretien avec Laurent Filoche dans le cadre du moniteur des pharmacies : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/leclerc-condamne-pour-publicite-mensongere-3-questions-a-laurent-filoche-udgpo.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu
TousAntiCovid affiche désormais le statut des « cas contact »
Un décret paru au « Journal officiel » relatif au traitement des données de l’application TousAntiCovid, introduit le statut « cas contact » et ouvre droit aux services qui lui sont associés. Le texte paru le 8 décembre 2022 complète les finalités du traitement des données pour permettre aux utilisateurs de l’application de stocker sur leur téléphone mobile les justificatifs relatifs au passe sanitaire et à l’obligation vaccinale et d’être informés de leur validité ou des recommandations sanitaires qui les concernent. Le décret précise ainsi les données qui sont traitées à cette fin, leur durée de conservation ainsi que les modalités d’information des utilisateurs sur ces fonctionnalités.
Nouveauté, l’application TousAntiCovid permet désormais « aux personnes utilisatrices, sur présentation du statut “contact à risque de contamination” dans l’application, de bénéficier de tout droit, prestation ou service ouvert aux personnes contacts » (délivrance de masques et prise en charge du test de dépistage).
Source : le quotidien du pharmacien.
Vente en vrac : l’Anses allonge la liste des produits à exclure
Attention au vrac ! L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) propose, dans une note datée du 15 novembre, d’ajouter des produits sur la liste d’exceptions à l’obligation de vente en vrac, dressée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en vue d’une intégration au Code de la consommation. L’Anses préconise l’interdiction de certains produits qu’on peut par ailleurs retrouver en officine. Exemples : les accessoires d’hygiène ne pouvant être lavés avant usage (les couches pour bébé, les protections intimes…), certains produits contenant des substances chimiques dangereuses (les huiles essentielles, les lessives), les articles de puériculture… Et la liste pourrait bien s’allonger encore. De fait, « les produits tels que les médicaments ou les cosmétiques ne font pas partie du champ de l’Anses et n’ont pas été expertisés », précise un porte-parole de l’Agence.
Source : le moniteur des pharmacies.
Suppression du plafonnement des vaccinations
L’USPO et l’UNPF demandent de supprimer le plafonnement des enregistrements dans Vaccins Covid (5,40 €) fixé aujourd’hui à 1111 enregistrements par mois. L’organisation de la pharmacie permet à plusieurs effecteurs (pharmaciens et préparateurs) de vacciner, entraînant un dépassement certain de ce plafond. En outre, les difficultés inhérentes aux e-cps obligent les pharmaciens à utiliser uniquement la CPS du titulaire. Le maintien de ce plafond n’est pas cohérent avec la volonté gouvernementale de renforcer la vaccination en ville ; il serait même contre-productif dans la mesure où il aurait pour effet de réduire à néant la majoration de 5 euros qui vient d’être attribuée.
Lien vers l’article de l’UNPF : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/toujours-plus-de-vaccinations-mais-toujours-moins-de-moyens
Lien vers l’article du quotidien du pharmacien : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/vaccination-le-dimanche-le-frein-du-plafonnement
Le référencement payant de MeSoigner
MeSoigner propose désormais un nouvel outil pour intégrer le référencement payant dans la stratégie de visibilité des pharmacies sur le Web. Cet outil synchronise les informations de la pharmacie et les relaie automatiquement sur Google Ads et/ou Google Shopping, le premier étant plus centré sur la marque de l’entreprise (le nom de la pharmacie) et le second sur les produits. MeSoigner propose aussi un référencement payant personnalisé pour les pharmacies qui souhaiteraient aller plus loin, dans la mesure où cette technique est quand même assez complexe à maîtriser, reposant sur une gestion adéquate des mots-clés sur une zone géographique donnée. Le prestataire n’en oublie pas pour autant le référencement naturel, et intègre également la fiche Google my Business dans son outil. Si par exemple, les horaires d’ouverture changent la veille d’un jour férié, l’information est automatiquement répercutée sur la fiche Google my Business. Forfait initial de 150 €. Mais les prix varient beaucoup en fonction de ce que peut demander la pharmacie.
Source : le quotidien du pharmacien.
Aider les titulaires à préparer l’avenir
Fabien Brault-Scaillet, pharmacien titulaire, chargé du développement et du réseau chez Arpilabe, expose l’originalité de cette société, véritable couteau suisse de l’aide au développement de l’officine. « Que ce soit leur développement en ressources humaines ou dans la digitalisation, le financement de leur officine, la réalisation de travaux… nous intervenons dans tous les domaines qui concernent les évolutions d’une officine. Que celle-ci soit une pharmacie rurale ou de centre commercial, nous calons notre offre au projet du titulaire. Notre démarche est inédite puisque nous nous alignons exclusivement sur les intérêts du pharmacien. »
Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/aider-les-titulaires-preparer-lavenir
Le numérique dessine la pharmacie de demain
Imaginer la pharmacie de demain, tel est le projet d’European Pharmacy Framework, un think tank qui se propose de tracer les voies de l’officine de 2025, notamment grâce au numérique. Nombre des outils du futur ont déjà trouvé leur place à l’officine ; c’est le cas de l’automatisation ou encore de la télémédecine, tandis que d’autres solutions plus innovantes sont encore en phase expérimentale dans des pharmacies pionnières. Tous ces axes de développement convergent vers un seul but, rendre le pharmacien plus disponible pour ses patients et plus concentré sur sa valeur ajoutée de professionnel de santé.
Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/le-numerique-dessine-la-pharmacie-de-demain-0
Violences sexuelles au cours des études : les étudiants en pharmacie lancent un questionnaire
L’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) lance une enquête sur les violences sexistes et sexuelles à destination des étudiantes et étudiants en pharmacie. « Elle a pour but d’établir un état des lieux sur les violences sexistes, physiques et sexuelles qui existent au sein des études de pharmacie et ainsi de libérer la parole étudiante », indique l’Anepf. Un questionnaire anonyme est ouvert en ligne jusqu’au 12 décembre.
Lien vers le questionnaire :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSekxdehYwWvb1fQlmp7sFwz4EZ0OLeNcOpHERHNHZByJ6ir5w/viewform
GMS
Les dessous du nouveau service d’achat par abonnement de Carrefour
Carrefour vient de lancer un service d’achat par abonnement pour 400 produits du quotidien. Olivier Garcia, directeur e-commerce non-alimentaire, nous détaille son fonctionnement.
Le quick commerce pourrait représenter au maximum « 2 à 4% » des ventes en France
Une botte de carottes ou du papier toilette livrés en moins de quinze minutes… Voilà la promesse des sociétés Kol, Cajoo, Gorillas et Flink qui proposent la livraison rapide de courses à domicile. Si le modèle s’impose sur le marché français, il peine à trouver sa rentabilité.
Lien vers l’article : https://www.maddyness.com/2021/12/06/livraison-rapide-2-4-ventes-france/
Amazon tente de torpiller une loi protégeant les libraires
La multinationale du e-commerce a proposé au gouvernement français de relever ses frais d’envois des livres dans l’Hexagone en échange d’un engagement à retirer la loi établissant un prix de port minimal. Une proposition qui fait suite à un intense travail de lobbying.
Lien vers l’article : https://www.challenges.fr/economie/amazon-tente-de-torpiller-une-loi-protegeant-les-libraires_792416
CHIFFRES
Alors qu’un titulaire sur dix serait prêt à vacciner le dimanche, comme l’a déclaré ce midi Philippe Besset, président de la FSPF, le principal frein à l’accélération de la campagne reste l’approvisionnement en vaccin Pfizer. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/nouvelles-missions/vaccination-le-dimanche-une-pharmacie-sur-dix-serait-volontaire
Selon une enquête menée par l’institut d’études Arcane Research, les trois quarts des pharmaciens sont favorables à la substitution par les biosimilaires. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/biosimilaires-les-pharmaciens-veulent-faire-plus
Les enfants « à risques » âgés de 5 à 11 ans, pourront être vaccinés à partir de la mi-décembre, sans que les officines ne soient parties prenantes de cette campagne spécifique. « Ces enfants seront vaccinés dans des centres hospitaliers » notamment. Source : le pharmacien de France.
Le variant omicron représente actuellement en France moins de 1 % des souches de Sars-CoV-2 séquencées.
Le 13 septembre dernier, l’agence européenne du médicament a validé le prolongement de trois mois supplémentaires de la durée de conservation des flacons du vaccin Pfizer à une température comprise entre – 60°C et – 90°C, soit neuf mois au total. Santé publique France indique donc que les flacons qui avaient initialement une date de péremption comprise entre juin 2021 et mars 2022 peuvent donc être conservés pendant trois mois supplémentaires à cette température. La conservation d’un mois après décongélation reste inchangée. Les nouvelles dates de péremption sont inscrites directement sur les étiquettes remises par le grossiste.
Lors d’un colloque organisé par le syndicat MG France ce vendredi 3 décembre au ministère de la Santé, l’Assurance maladie a fait état de 6 millions de Français qui n’ont pas de médecin traitant, dont 10% souffrent d’une affection de longue durée.
Le gouvernement a annoncé le 6 décembre 2021 un renforcement des mesures sanitaires, essentiellement dans les écoles, où le protocole sanitaire va passer au niveau 3, et au travail, avec comme cible deux à trois jours de télétravail par semaine. La vaccination des 5 à 11 ans devrait être ouverte à tous « sur la base du volontariat, si possible d’ici à la fin de l’année », a précisé le Premier ministre. Jean Castex a également annoncé un renforcement des contrôles du pass sanitaire et la fermeture des discothèques un mois à compter de vendredi. Il appelle en outre chacun à la responsabilité « dans la sphère privée ».
Quelque 10 millions de Français ont reçu leur dose de rappel de vaccin contre la Covid-19, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran le 4 décembre. « De nouveaux rendez-vous continueront d’ouvrir chaque jour pour que toutes les personnes éligibles puissent faire leur rappel en temps et en heure », a-t-il tweeté. Sur le terrain, l’efficacité de ce rappel est démontrée désormais : au 25 novembre, les plus de 65 ans ayant reçu une dose de rappel comptaient pour seulement 1,4% des réanimations, sachant que 40,7% de cette population a eu accès à cette injection supplémentaire.
Alors que la cinquième vague pointe maintenant bien plus que le bout de son nez, le baromètre Harris Interactive/EurosAgency/POLITICO s’est penché ce mois-ci sur le sujet de l’accès aux soins de santé. Il s’agit d’un sujet de préoccupation unanime pour les Français, qui sont 87% à se dire préoccupés par le sujet. Un niveau uniforme en termes d’âge, de niveau socio-économique ou même de tendance politique.
Dans sa liste noire 2022, la revue « Prescrire » épingle 89 médicaments vendus en France qui, selon elle, ne devraient plus être prescrits. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/la-nouvelle-liste-noire-des-medicaments-selon-prescrire
La majorité des pharmaciens français se déclare favorable à davantage de coercition envers les réfractaires à la vaccination contre le Covid (deux pharmaciens sur trois sont pour). Contre la propagation exponentielle du Covid, l’obligation vaccinale apparaît même, dans de nombreux pays, comme un tour de vis inéluctable. Alors que certains envisagent de l’appliquer début 2022, la France campe sur une position différente, arguant, à juste titre, d’une couverture supérieure à celle de ses voisins de l’est européen.
Malgré le bruit médiatique causé par l’émergence d’un mouvement anti-vaccin, les Français font très majoritairement confiance aux professionnels de santé sur la question de l’accès au soin. Ils sont 86% à faire confiance au personnel exerçant en libéral, 81% aux hôpitaux publics, et 74% dans la sécurité sociale. Une confiance qui traverse les clivages politiques, même si les sympathisants RN font moins confiance généralement à toutes les institutions (une tendance qu’on retrouve sur tous les sujets) et que les sympathisants LFI font moins confiance aux acteurs privés (77% pour le personnel en libéral, 49% pour les cliniques privées.)
3,9 millions de doses de vaccins de la Covid-19 ont été commandées la semaine dernière en ville, selon le ministère de la Santé. Ce niveau inédit traduit un bond de la demande, essentiellement pour des rappels, auprès des vaccinateurs de ville, qui assurent désormais près de la moitié des injections.
« Nous absorbons 150 clients par jour… en plus », affirme Candice Breton, titulaire à Paris (12e arrondissement.), « Même plus le temps de déballer les cartons et ranger les produits en rayon », renchérit Arthur Cazaillet, adjoint à Paris 15e. Malgré le rush, les pharmacies vaccinent sans rendez-vous (jusqu’à 200 vaccinations par jour pour certaines).
Les pharmaciens réalisent par semaine : 750 000 injections de vaccins Covid-19, soit 60% de l’activité en ville, 3 millions de tests antigéniques, soit 90% de l’activité en ville. Source : USPO.
12 % des motifs d’arrêts maladie en 2021 sont liés à la Covid-19, soit deux fois plus qu’en 2020 (6%), selon le baromètre annuel de Malakoff Humanis, publié lundi. Les arrêts pour troubles psychologiques ou épuisement professionnel ont également progressé sur un an, de 15 à 17% du total.
Des tensions sur les livraisons des tests antigéniques et autotests en officines sont présentes. Alertée par les pharmaciens, « la FSPF a mené une enquête flash auprès des membres du bureau, il est ressorti que les retards de livraison peuvent aller jusqu’à 10 ou 15 jours », confirme Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). À ce stade, il ne s’agit que de retards et non pas de ruptures d’approvisionnement.
Répondant à la question « quelle sera l’importance des tendances au sein de la pharmacie où vous travaillez dans les cinq prochaines années ? »*, les pharmaciens citent en premier lieu l’expérience client parmi neuf axes identifiés. Celle-ci réside pour 71 % d’entre eux dans le renforcement du rôle du pharmacien, au-delà des simples ordonnances, par la délivrance de services, en matière d’hygiène bucco-dentaire, de nutrition ou de soins bébé. Arrive ensuite l’optimisation financière de l’officine. 69 % des pharmaciens évoquant ce volet mettent l’accent sur les investissements stratégiques dans le développement du personnel et 61 % dans l’optimisation de la gamme de produits et de la chaîne d’approvisionnement. Source : le quotidien du pharmacien.
17 % des Français se disent « fatigués », selon un sondage Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès. En cause, essentiellement, une crise sanitaire qui n’en finit pas. Elle « est responsable d’un épuisement individuel et collectif, pouvant aller jusqu’à la dépression », souligne Xavier Briffault, sociologue de la santé mentale au CNRS.
1.000 patients ont été inclus dans l’expérimentation du cannabis médical, menée par l’ANSM, sur les 3.000 places ouvertes jusqu’en 2023. Nathalie Richard, directrice du programme, rapporte déjà des résultats positifs, en particulier auprès des patients en soins palliatifs.
Environ 300 centres de vaccinations vont rouvrir leur porte d’ici à la mi-décembre. Selon le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, huit millions de créneaux de vaccination supplémentaires seront ainsi ouverts avant la fin de l’année. « Des centaines de milliers de créneaux apparaissent chaque jour », a-t-il assuré, en réponse aux nombreux Français qui n’ont toujours pas réussi à trouver une place avant le 15 janvier, date à partir de laquelle le pass sanitaire sera désactivé pour les plus de 18 ans qui n’ont pas reçu une dose de rappel entre cinq et sept mois après la dernière injection.
Dès le 12 décembre, l’injection contre la Covid-19 réalisée en officine le dimanche ou un jour férié sera majorée de 5 euros en métropole et de 5,30 euros dans les régions d’outre-mer (arrêté du 6 décembre). Dans ce cas, la pharmacie facture 12,90€ avec le code INJ en métropole et 13,20€ en outre- mer. Pour rappel, une majoration de 5 euros s’applique également pour la réalisation des tests antigéniques le dimanche et doit être facturée en honoraire de garde.
Les pharmacies sont désormais autorisées, même si elles ne sont pas de garde, à ouvrir le dimanche jusqu’au 31 janvier 2022, pour réaliser les activités suivantes :- Test antigénique,- Vaccination contre la Covid-19,- Double vaccination grippe ET Covid-19,- Prélèvement pour un test RT-PCR,- Dispensation de médicaments antalgiques de niveau 1. Aucune pharmacie n’a l’obligation d’ouvrir le dimanche. Cette autorisation reste une possibilité pour ceux qui le peuvent et le souhaitent. Source : USPO.
Le vaccin contre le Covid-19 développé par Pfizer et BioNTech est « toujours efficace » après « trois doses » contre le variant Omicron, selon les deux entreprises. Elles espèrent néanmoins pouvoir rendre disponible un vaccin spécifique d’ici mars 2022, « au cas où une adaptation serait nécessaire ».
2 300 pharmacies sont aujourd’hui équipées de la fonction prise de rendez-vous de Doctolib. En novembre, nous avons enregistré 1,9 million de rendez-vous pris en pharmacie. Parmi eux, 57 % concernaient le vaccin anti-Covid-19, 40 % les tests antigéniques ou PCR et 2 % le vaccin antigrippal. C’est un pic historique ! Plus fort encore qu’en août dernier où Doctolib avait enregistré 1,7 million de rendez-vous.
Le comité économique des produits de santé (CEPS) a annoncé aux syndicats pharmaceutiques, lors de la dernière réunion de l’année du Comité de suivi des génériques, de nouvelles baisses de prix des médicaments génériques pour un montant de 56 millions d’euros. Appelés à donner leur avis, les syndicats ont mal pris la nouvelle, d’autant que lors de la précédente réunion, ils avaient demandé au CEPS de repousser ces mesures jusqu’à la fin de l’épidémie. Le CEPS rendra prochainement sa décision.
Les parents d’élèves cas contact du 1er degré, en maternelle et classe élémentaire, peuvent désormais retirer en pharmacie 30 masques pris en charge par l’assurance-maladie, sur présentation d’un document émanant de l’éducation nationale.
GROUPEMENTS
L’exercice partagé va-t-il ringardiser le salariat ?
Des pharmaciens qui passent d’une officine à l’autre pour réaliser des bilans partagés de médication (BPM). Des préparateurs qui se piquent de vacciner. Des étudiants en santé qui se plongent dans les tests nasopharyngés. Des officines, aujourd’hui, font appel à des intervenants extérieurs pour compléter ponctuellement leurs effectifs. Constatant les besoins des structures et la pénurie de ressources humaines au sein du réseau, la chambre syndicale Federgy, qui représente les groupements et enseignes de pharmacies, propose d’organiser le recours à l’emploi partagé. « Il s’agirait par exemple de mutualiser un pharmacien entre plusieurs officines pour effectuer les nouvelles missions ou un préparateur pour vacciner et réaliser des tests antigéniques », soutient Alain Grollaud, président de Federgy. Dans cette optique, les infirmières seraient également les bienvenues. Ayant tourné la page de leur activité de soignante, certaines d’entre elles pourraient ainsi vouloir rejoindre les officines comme salariées à temps partiel. Et cela semble être le bon moment. « Il y a une main-d’œuvre qui est en train de quitter les centres de vaccination », pointe le représentant des groupements. Selon cette proposition qu’il martèle depuis plusieurs semaines, l’embauche pourrait s’organiser par le biais d’un groupement d’employeurs déjà constitué ou mis en place entre officines d’une même enseigne et implantées dans une même zone géographique.
Source : le moniteur des pharmacies.
Le digital au service de…
Le digital jouera un rôle central dans l’avènement de la pharmacie de services. Tous les groupements en sont convaincus. « Les deux sont intimement liés, résume Laurence Dubois, de PharmaVie. Cela fait déjà deux ans que nous conditionnons tout lancement de nouveau service à un axe digital ». Un constat partagé par Hervé Jouves, de Laf Santé. « Nous avons placé le « phygital » au cœur de notre stratégie, parce que, demain, le patient devra pouvoir choisir la clé d’entrée dans sa pharmacie. Celle-ci pourra être physique, sur le point de vente, ou digitale, avec de la prise de rendez-vous, de la téléconsultation ou de l’achat de médicaments ou de parapharmacie sur le site e-commerce de l’officine. » En outre, de plus en plus de réseaux investissent dans de véritables plateformes digitales de services. C’est le cas, par exemple, d’Elsie santé. « Sur Elsie Abox Care, nos adhérents peuvent effectuer leurs entretiens pharmaceutiques, gérer le suivi des patients, se faire rembourser par Ameli, réaliser des télésoins ou pratiquer de l’observance », détaille Sylvie Manzano, directrice de la communication et du digital. Tous les développements en cours et à venir devront intégrer cette nouvelle donne, pour Richard Gréaume, de Giphar. « Le Ségur du numérique va changer la règle du jeu pour l’informatique officinale. Demain, nous devrons inscrire nos outils digitaux dans un environnement global, qui permettra une prise en charge complète du patient et favorisera le développement de l’interprofessionnalité. »
Source : le moniteur des pharmacies.
Innover pour mieux régner
Cet alignement des planètes amène toutefois les groupements à se poser une nouvelle question : comment se différencier si tout le monde propose, peu ou prou, les mêmes services ? Elu il y a quelques mois à la tête de Giphar, Richard Gréaume souhaite placer son mandat sous l’égide de la santé militante. « Deux grands axes sont au programme de la feuille de route de notre commission santé : l’interprofessionnalité, pour aider nos adhérents à ancrer leurs pharmacies sur leur territoire en rejoignant des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) ou des maisons de santé, et les évolutions du métier de pharmacien. Un réseau comme Giphar, avec ses 1 300 adhérents, se doit de militer afin que, demain, les officines se voient confier de nouveaux services pour mieux accomplir leur travail en matière d’observance et de suivi des patients. Il n’y aurait rien de scandaleux à ce que la profession ait le droit de prescrire certaines analyses. Pas pour faire un diagnostic, mais pour suivre l’évolution d’un traitement chez un patient en lien avec son médecin. » Le maître-mot que l’on retrouve dans la plupart des stratégies de différenciation pour les années à venir, c’est l’innovation. « Pour se différencier, il faudra aller chercher des partenariats innovants et accepter de prendre des risques, en ayant parfois un temps d’avance sur le cadre réglementaire, annonce Jérôme Escojido. C’est ce que nous venons de faire avec la société LumiraDx, qui a conçu une machine capable de réaliser 50 examens, diagnostics et tests antigéniques. Après l’avoir essayée dans trois officines, nous l’avons intégrée à notre offre de services, même s’il n’y a pas pour l’instant de modèle économique derrière. En effet, nous pensons que le pharmacien aura demain un rôle à jouer sur tous ces sujets. En tout cas, dans les pays anglosaxons, ces machines sont déjà déployées dans les pharmacies. »
Lien vers le dossier du moniteur des pharmacies :
Univers Pharmacie à nouveau récompensé
Pour la seconde année consécutive, le Groupe Univers Pharmacie s’est vu remettre le Grand prix de « L’innovation des réseaux de pharmacies 2021-2022 », par la Fédération des réseaux européens de partenariat et de franchise (IREF) qui organisait sa 34e cérémonie, fin novembre. Une consécration, selon Daniel Buchinger, président du groupement, qui rappelle « l’innovation est au cœur de la réflexion quotidienne dans notre métier. Nous mettons tout en œuvre pour être à la pointe des services de santé que nos pharmaciens proposent à leurs patients. Nous voulons renforcer chaque jour la qualité, la santé et le suivi de nos patients. Ce qui compte, c’est d’innover pour renforcer le sens métier ».
Source : le quotidien du pharmacien.
AGENDA
Visioconférence de l’USPO – dimanche 19 décembre à 10h
Visioconférence de l’USPO prévue le dimanche 19 décembre à 10h en cliquant sur le lien :
https://attendee.gotowebinar.com/register/1667219587559512077
Pierre-Olivier Variot abordera les différents thèmes d’actualité Covid-19 : vaccination, dépistage, Molnupiravir, mais également l’avancée des négociations conventionnelles.