Actualités du 6 au 10 février 2023

GOUVERNEMENT

 

Lutte contre les pénuries : enfin du concret !

Alors que les pharmaciens font face depuis de longues semaines à des pénuries de médicaments, en particulier sur l’amoxicilline et le paracétamol pédiatrique, le ministre de la Santé a annoncé « un retour à la normale » dans les prochains jours. En réponse aux difficultés observées cet hiver, le gouvernement a par ailleurs accepté le principe d’une hausse des prix sur certains médicaments génériques.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/lutte-contre-les-penuries-enfin-du-concret

 

Agnès Buzyn n’exclut pas un retour en politique après l’annulation de sa mise en examen

 « C’est une façon pour moi de laver mon honneur et de reprendre le cours de ma vie ». L’ex-ministre de la Santé a exprimé son soulagement après l’annulation de sa mise en examen pour mise en danger de la vie d’autrui dans l’enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid. La médecin, aujourd’hui membre de la Cour des comptes, n’exclut pas un retour en politique. « Je verrai ce que l’avenir me propose, confie Agnès Buzyn, mais je pense que l’engagement est important, il est important d’oser, de faire valoir ses convictions. »

Source : le quotidien du médecin.

 

PARLEMENT

 

Accès direct aux paramédicaux : les sénateurs ajoutent des garde-fous dans la PPL Rist

Adoptée par les députés le 19 janvier, la proposition de loi qui vise à instaurer un accès direct aux IPA, kinés et orthophonistes était discutée hier en commission des Affaires sociales du Sénat. Des garde-fous ont été ajoutés.  D’abord sur le cadre de l’accès direct. Les structures d’exercice coordonné autorisées par les députés étaient les suivantes : établissements de santé ou médico-sociaux, équipes de soins primaires, maisons de santé pluriprofessionnelles, centres de santé ou encore CPTS. La sénatrice LR Corinne Imbert a estimé que les CPTS constituaient un cadre trop large et les sénateurs ont supprimé cette disposition, privilégiant « les formes plus intégrées de coopération » : MSP, ESP, ESS. Objectif : garantir un « lien étroit » entre les médecins et les IPA, kinés et orthophonistes. Les sénateurs ont par ailleurs souhaité mieux encadrer la primo-prescription par les auxiliaires médicaux, dont les IPA. Ce droit sera soumis à la publication d’un décret en Conseil d’Etat pris après avis de l’Académie de médecine, de la Haute Autorité de santé et des représentants des soignants concernés. Bien que l’accès direct aux kinés n’ait pas été abrogé par les sénateurs, ces derniers ont souhaité limiter le nombre de séances de masso-kinésithérapie autorisées dans ce cadre, et en l’absence de diagnostic médical préalable. Au nombre…de 10 initialement, ce nombre a été porté à cinq par la commission. Par ailleurs, un amendement supprime la disposition prévoyant que les kinés prennent en charge prioritairement les patients en ALD, jugée « peu opérationnelle » par la commission. « Il confie aux partenaires conventionnels le soin de définir les mesures, notamment incitatives, propres à orienter l’activité des masseurs-kinésithérapeutes vers les priorités de santé publique et la prise en charge des patients souffrant d’une ALD », peut-on lire encore. Enfin, concernant cette profession, les sénateurs ont souhaité davantage encadrer la possibilité de prescrire de l’activité physique adaptée (Apa), conditionnant cette mesure à l’avis de la HAS et de l’Académie de médecine.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politique-de-sante/79039-acces-direct-aux-paramedicaux-les-senateurs-ajoutent-des-garde?nopaging=1

 

Lapins : les sénateurs votent une indemnisation du médecin à la charge du patient « fautif »

Un amendement intégré dans la PPL Rist en commission des Affaires sociales du Sénat suggère de mettre en place une indemnisation du médecin à la charge du patient fautif en cas de rendez-vous médical non-honoré. « Réduire la proportion de rendez-vous annulés au dernier moment ou auxquels les patients ne se présentent pas, sans raison légitime, permettrait de redonner du temps médical utile aux médecins », justifie l’amendement, présenté par la sénatrice-rapporteure Corinne Imbert. L’amendement renvoie cependant à la convention médicale le soin de déterminer les conditions et les modalités de ce dispositif. 

Source : egora.

 

Proposition de loi régulant l’installation des médecins : battu, Mesnier passe le relais à Frédéric Valletoux

Frédéric Valletoux, ancien président de la Fédération hospitalière de France et député Horizons, défendra la proposition de loi de Thomas Mesnier, battu à l’élection législative partielle. Le texte, qui doit arriver à l’Assemblée nationale le 2 mars, vise à réguler l’installation des médecins et rendre la participation au SAS obligatoire.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politique-de-sante/78966-proposition-de-loi-regulant-l-installation-des-medecins-battu

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Substitution hybride : encore un peu de patience

Les deux arrêtés parus vendredi dernier ne permettent pas encore de donner le coup d’envoi à la substitution hybride à l’officine. Les syndicats de pharmaciens s’accordent pour désigner au moins un texte manquant : l’arrêté d’égalisation de marge entre médicaments princeps et hybrides. Mais ce n’est pas tout. Second frein à la substitution hybride : le registre des médicaments hybrides, dont l’élaboration et l’actualisation ont été confiées à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), n’est pas prêt. Ce registre devait officiellement être créé le 1er janvier 2020, mais les travaux sur le sujet ont été retardés par la crise du Covid. Or l’inscription au registre est une étape obligatoire pour permettre la substitution, d’autant que doivent y figurer les différences entre le médicament hybride et sa spécialité de référence, que ce soit en termes de conditionnement, de dosage, de galénique ou de dispositif associé à la molécule. En résumé, sans registre, point de salut pour la substitution hybride.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Prise en compte de l’inflation dans le volet économique de la convention

Les partenaires se préparent à négocier le volet économique de la convention pharmaceutique signée en mars 2022 avec un début de discussion prévu cet automne. Cette inflation que nul n’aurait pu prévoir est-elle purement conjoncturelle ? Peut-on imaginer intégrer des clauses de revoyure à la convention ? Des options définies en fonction du niveau d’inflation constaté comme l’a suggéré Jean-Marc Aubert ? En réponse à ses interlocuteurs, Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM), est resté particulièrement prudent lors de son intervention sur le bilan de la convention pharmaceutique et ses perspectives pour demain : « Inflation, rémunération Covid, les deux sont dans l’équation économique, et nous regarderons les deux » a-t-il affirmé, rappelant la difficulté du contexte pour l’ensemble du monde de la santé. L’évolution du chiffre d’affaires de l’officine en 2022, +8,5%, même si elle n’est que partiellement liée au Covid, risque de tendre quelque peu les discussions.

Source: pharm-enews.fr

 

Covid-19 : enregistrement dans SIDEP

Depuis le 1 er février, le partage des données personnelles enregistrées dans SIDEP sera conditionné au recueil préalable du consentement oral des personnes concernées.

En pratique :

  • Le patient consent au partage de ses données. Le pharmacien enregistre comme à son habitude les données du patient dans SIDEP et coche la case « OUI – j’accepte le partage de mes données personnelles » prévue à cet effet. Le patient reçoit le certificat habituel de résultat du test. Le patient pourra revenir sur sa décision et décider finalement de refuser le partage de ses données.
  • Le patient refuse le partage de ses données. Le pharmacien enregistre comme à son habitude les données du patient dans SIDEP et coche la case « NON – je refuse le partage de mes données personnelles ». Ces dernières seront pseudonymisées automatiquement. Le patient sera informé de son résultat mais ne recevra pas le certificat de test de dépistage et il ne pourra pas revenir sur sa décision.

Pour rappel, la facturation des tests est toujours liée à l’enregistrement des données dans SIDEP. Que le patient consente ou non au partage de ses données, le pharmacien doit néanmoins enregistrer comme à son habitude les informations du patient.

Source : USPO.

 

Pénurie de médicaments : un guide pratique pour répondre aux patients

Parmi les multiples désagréments occasionnés par les ruptures de stock de médicaments : l’obligation de devoir se justifier au comptoir. Pour aider les officinaux à répondre aux interrogations des patients, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) a conçu un guide pratique. C’est un guide pratique en 10 questions-réponses. Le nombre de signalements de ruptures suffit à comprendre à quel point la situation s’est dégradée au cours des 15 dernières années. « De 44 signalements de ruptures à l’ANSM en 2008 à 871 en 2018 et 3 278 sur les 9 premiers mois de 2022, comment la situation a-t-elle pu s’aggraver à ce point ? », se demande l’UNPF, qui appelle à « mettre fin à la spirale des baisses tarifaires qui menace l’accès de la population aux médicaments » et à accélérer « l’extension du répertoire, en particulier aux médicaments biosimilaires et hybrides ».

Pour en savoir plus : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/prix-des-medicaments-et-penuries-que-repondre-a-vos-patients

 

« Inédit » : l’Ordre des médecins annonce qu’il battra le pavé le 14 février aux côtés des syndicats

Alors que les négociations conventionnelles sont au point mort et que les sénateurs s’apprêtent à examiner la proposition de loi Rist sur l’accès direct, les médecins libéraux sont appelés à descendre dans la rue pour dénoncer le « mépris » de leur profession. Fait inédit, l’Ordre a annoncé sa participation à la manif. En résumé, la convention de 2016 ayant été dénoncée le 30 septembre dernier, les six syndicats de médecins libéraux ont jusqu’au 28 février pour négocier un nouvel accord avec la Cnam. Mais les représentants de la profession, refusant les contraintes du contrat d’engagement territorial (CET) et déçus de la revalorisation à 26.5 euros proposée, ont suspendu leur participation aux groupes de travail techniques et appelé à manifester mardi 14 février. Désormais, le règlement arbitral se profile…

Source : egora.

 

Addiction aux opioïdes : un document d’aide pour les officinaux

Le Comité d’éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française (Cespharm) propose un nouvel outil d’information professionnelle sur la réduction des risques et des dommages liés à l’addiction aux opioïdes.

Lien vers l’article : https://www.cespharm.fr/prevention-sante/actualites/2023/addiction-aux-opioides-nouvel-outil-sur-la-reduction-des-risques-et-des-dommages

 

L’appel au boycott du versement de la taxe d’apprentissage est levé

L’Union des pharmaciens de la région parisienne (UPRP-USPO) a décidé de retirer son appel au boycott de la taxe d’apprentissage, lancé en janvier pour protester contre la réforme PASS/L.AS et ses conséquences sur la filière officine.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/etudes-formation-continue/lappel-au-boycott-du-versement-de-la-taxe-dapprentissage-est-leve?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230210%5D&utm_content=20230210&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

L’ANSM publie la liste des médicaments pédiatriques à utiliser selon le poids de l’enfant dans le cadre des tensions d’approvisionnement en paracétamol

L’ANSM publie la liste complète des spécialités à base de paracétamol indiquées pour un usage pédiatrique, en fonction du poids de l’enfant. Cette liste, élaborée en concertation avec les professionnels de santé et associations de patients, permet notamment d’identifier les médicaments qui peuvent être actuellement délivrés par les pharmaciens pour remplacer le médicament mentionné sur l’ordonnance en cas d’indisponibilité immédiate de celui-ci.

Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/uploads/2023/02/03/20230203-fiche-pharmaciens-paracetamol-alternatives-pediatriques-2.pdf

 

Cyteal, Primalan, Septeal, Xeljanz… : vague de baisses de prix

Une soixantaine de baisses de prix ont été publiées au Journal officiel du 7 février 2023. Une première vague prend effet à compter du 15 février. Elle concerne les solutions antiseptiques Cyteal et Septeal (- 8,5 %), les contraceptifs Daily et Ludeal (dont le prix passe en-dessous de leur TFR) ainsi que les comprimés et sirops antihistaminiques Primalan, ces derniers perdant environ 25 % de leur prix actuel. C’est ensuite une déferlante qui entrera en vigueur le 1er mars, avec une chute du prix du tofacitinib Xeljanz, des pegfilgrastim Neulasta, Cegfila, Pelgraz et Ziextenzo, ainsi que de l’insuline glargine Abasaglar ou encore de plusieurs biosimilaires à base d’adalimumab (Hyrimoz, Idacio, Imraldi et Yulflyma).

Pour en savoir plus :

https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=hZzQMVUvgnG8_2d8E08sZcrxPUZldhggqrCXswdtf-o=

 

Un questionnaire sur le développement durable à l’officine… pour quoi faire ?

L’assurance-maladie a adressé aux officinaux un document intitulé « modèle pour suivre les actions dans le cadre du programme de développement durable ». Un envoi mal vécu par certains pharmaciens, alors que la profession croule sous les nouvelles missions. Si l’assurance-maladie a envoyé ce questionnaire, c’est parce que la convention nationale des pharmaciens du 9 mars 2022 (dont elle est signataire) prévoit l’engagement du pharmacien dans le développement durable. Cet engagement se matérialise par la mise en place, au sein de l’officine, d’un programme de sensibilisation et de respect des écogestes, impliquant l’équipe officinale. Il s’agit par exemple, d’utiliser des ampoules basse consommation et d’éteindre les lumières en dehors des horaires d’ouverture, de moins distribuer de sacs aux patients, d’utiliser des produits d’entretien écologiques, de privilégier si possible des fournisseurs locaux, de regrouper les commandes pour diminuer les transports… Le programme comporte aussi des actions de sensibilisation auprès des patients, notamment pour éviter le gaspillage de médicaments. « C’est donc pour aider à la réalisation de ce programme, que les partenaires conventionnels ont construit un outil à télécharger et à compléter avec les actions déjà mises en place en 2022 et celles envisagées en 2023 », avance l’assurance-maladie. Le modèle permettra également d’effectuer en fin d’année un bilan des actions menées.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES

 

Au 6 février 2023, 86,2 % des officines respectent leurs obligations de sérialisation des médicaments. Objectif : 100 % des officines, au plus tôt en 2023. Source : Ordre des pharmaciens.

Quelques chiffres sur les groupements : 34 enseignes de pharmacies fédèrent une quart du marché officinal. 5300 officines sont sous enseigne (les enseignes représentent 25% du nombre total des officines). Le nombre d’adhérents est variable allant de de moins d’une dizaine de points de vente à 1275 pour Giphar, la plus ancienne coopérative de pharmaciens d’officine. Source : les insights, les échos, l’avenir de la pharmacie d’officine.

L’engagement dans une démarche de développement professionnel continu (DPC) par période de trois ans doit être justifié. Pour prouver qu’ils ont bien répondu à cette obligation légale, les pharmaciens doivent transmettre à l’Ordre la synthèse du document de traçabilité éditée par l’Agence nationale du DPC (ANDPC) en utilisant le portail de téléservices e-POP. Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/dpc-comment-deposer-votre-synthese-du-document-de-tracabilite-sur-e-pop

 « Les pharmaciens ont commandé plus de 500 000 kits de dépistage du cancer colorectal pour 2022, ils en ont remis 90 000 aux patients, avec un taux de transformation de 54 %, et même de 63 % sur un mois de recul. Dans plus d’un cas sur deux, la personne qui a reçu le kit en pharmacie fait le test, ce qui veut dire qu’il y a eu une qualité d’échange », souligne Thomas Fatôme, qui se dit « favorablement impressionné ». Ce bon départ doit se poursuivre pour atteindre l’objectif de dépistage de 45 % de la population cible (50-74 ans) fixé par l’Europe. Or, selon les derniers chiffres publiés par Santé public France, le taux de dépistage dans le pays atteignait 34,5 % en 2020-2021, soit le meilleur taux de ces dix dernières années.

De la même façon, l’assurance-maladie salue l’engagement des pharmaciens dans la réalisation de l’entretien femme enceinte mis en place le 7 novembre 2022. « Ce sont déjà plus de 1 000 officines qui se sont lancées dans la réalisation de l’entretien femme enceinte mis en place le 7 novembre 2022 », soit un engagement plus marqué que pour les autres entretiens d’accompagnement que les pharmaciens peuvent pratiquer, certainement grâce à un format « plus court et plus simple à réaliser ».

Également possible depuis le 7 novembre, l’administration des rappels de vaccins chez l’adulte obtient une belle adhésion de la profession. « Alors même que le cadre juridique n’est pas complètement bouclé, on a déjà près de 12 500 officines qui ont fait des rappels vaccinaux. Donc plus d’une officine sur deux s’est approprié ce dispositif », remarque Thomas Fatôme. Les compétences des pharmaciens doivent s’élargir à la possibilité de prescrire les vaccins, les derniers textes législatifs sont attendus avant la fin du premier trimestre.

20 % des patients ont déjà refusé un traitement ou une intervention prescrite par le médecin, selon un sondage Harris Interactive sur le consentement médical libre et éclairé pour le compte de la société Tessi et de sa branche Innovation&Trust. Les jeunes sont les plus concernés: un tiers des moins de 24 ans ont déjà refusé un soin, contre 10% pour les plus de 65 ans.

La couverture vaccinale atteint ainsi 95% pour sept des onze vaccins obligatoires. La couverture vaccinale contre le ROR (rougeole, oreillons, rubéole) reste moindre, de l’ordre de 90,4 %, malgré une augmentation régulière. Quant à la couverture vaccinale contre le méningocoque C, elle n’a pas pu être estimée faute de recueil de ces données. L’adhésion des Français vis-à-vis de la vaccination a augmenté, avec 82,5% d’opinions favorables en 2022 (contre 80% en 2020). Source : le quotidien du pharmacien.

Le ministère de la Santé a instauré, par décret, la possibilité de pénaliser financièrement les hôpitaux qui ne respecteraient pas le temps de travail des internes. Ces sanctions financières seront aux mains des agences régionales de santé (ARS), à l’issue d’une procédure qui pourrait durer près d’un an, précise Le Quotidien du Médecin. Borné à un maximum de 48 heures hebdomadaires, le temps de travail des carabins est dépassé chroniquement dans de nombreux services, dénoncent les syndicats.

Le nouveau collectif All for Menopause, composé pour moitié de gynécologues, appelle à briser le « tabou » de cette période de la vie d’une femme marquée par l’arrêt de l’ovulation et la disparition des règles. La France compterait 14 millions de femmes ménopausées. Une majorité d’entre elles (87%) ressentent au moins un symptôme et 20% évaluent que ces symptômes ont un impact fort sur leur quotidien (de 8 à 10/10), selon l’étude Elisa menée en 2020. Source : le parisien.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a présenté le « projet zéro », une ébauche de traité dans le but de créer un réseau mondial d’entraide lors de pandémies à venir. Côté financement, il prévoit une contribution des parties à hauteur de 5%, au minimum, de leur budget annuel alloué à la santé, ainsi qu’un certain pourcentage de PIB à consacrer à l’aide aux pays en développement en matière de prévention. Suerie Moon, chercheuse en politique de santé mondiale à l’Institut universitaire de Genève (Suisse), parle ainsi d’une « chance unique de combler certaines des importantes lacunes identifiées lors de la pandémie de Covid-19 ». Mais le temps long de la diplomatie ne laisse aucune chance de le voir adopter avant 2024, sur une base en outre volontaire.

Les laboratoires Pierre Fabre ont entrepris une ambitieuse refonte de leur logistique. Elle vise à « mieux servir les clients et réduire l’empreinte carbone de 20% à 30% en rationalisant les trajets », explique aux Echos Florent Tronquit, directeur de la chaîne logistique. D’ici à 2025, chacun des entrepôts accueillera ainsi la totalité de la gamme produite dans les six usines françaises.

Depuis le 1er janvier, les mineurs et les moins de 26 ans peuvent se voir délivrer des préservatifs des marques Eden et Sortez Couverts ! gratuitement et sans ordonnance. Selon des chiffres obtenus par « Europe 1 », l’impact de cette mesure est déjà perceptible. Selon la station de radio, qui a obtenu ces chiffres du ministère de la Santé, « deux millions de préservatifs ont été distribués gratuitement en janvier 2023 ». À titre de comparaison, seulement 500 000 préservatifs pris en charge par l’assurance-maladie avaient été délivrés en janvier 2022, alors qu’une ordonnance était nécessaire. Source : le quotidien du pharmacien.

François Braun s’est engagé à mettre en œuvre 15 mesures pour réduire le temps administratif des médecins, rapporte Le Généraliste. Issues des recommandations du rapport du Dr Jacques Franzoni et de Pierre Albertini ainsi que des remontées de terrain des CNR territoriaux, ces mesures font la chasse aux certificats médicaux, aux pièces justificatives à envoyer à l’Assurance-maladie et simplifient la gestion administrative des patients en ALD. Elles visent aussi à renforcer les outils numériques pour fluidifier les échanges.

Amorcé la semaine précédente, après un mois de baisse consécutive, le rebond de la grippe saisonnière se confirme selon les dernières données de Santé publique France. Selon le dernier bulletin hebdomadaire de Santé publique France, le taux d’incidence des consultations pour syndrome grippal pour 100 000 habitants a précisément augmenté de 38 % entre le 30 janvier et le 5 février par rapport à la semaine précédente. Le nombre de passages aux urgences pour syndrome grippal, lui, a progressé de 40 % en une semaine et le nombre d’hospitalisations après passage aux urgences pour syndrome grippal, lui, a augmenté de 43 %. On observe que les virus de type B/Victoria sont devenus majoritaires, mais avec une persistance des virus de type A.

91 % des Français sont sensibles à l’engagement de leur pharmacie dans une démarche éco-responsable. Source : pharm-enews.fr

3200 euros : ce que pourraient gagner les internes en médecine générale pendant la quatrième année. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/etudiants/internat/79034-remuneration-des-internes-pendant-la-quatrieme-annee-de-medecine-generale

La Haute Autorité de santé (HAS) recommande l’extension de la vaccination contre la grippe saisonnière à tous les mineurs de 2 à 17 ans. Répondant à une saisine de la Direction générale de la Santé (DGS), l’autorité sanitaire considère que les bénéfices apportés sur le plan individuel, mais aussi sur celui de la santé publique, l’emportent sur les risques. L’ensemble des vaccins anti-grippaux ayant une AMM peuvent être utilisés dans cette population pédiatrique ; cependant l’HAS émet une préférence pour le vaccin nasal, pour une question d’acceptabilité. Source : egora.

D’après une étude réalisée par Opinion Way, neuf Français sur dix estiment qu’un partage de leur historique médical à l’ensemble des spécialistes est susceptible d’améliorer leur prise en charge. Ils sont toutefois autant à souhaiter garder un accès à l’ensemble de ces données dans un souci de transparence. Lien vers l’article : https://www.legeneraliste.fr/e-sante/pour-90-des-francais-partager-les-donnees-de-sante-lensemble-des-specialistes-peut-ameliorer-les?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230209%5D&utm_content=20230209&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=gene

Un collectif de 27 associations de patients et de professionnels de santé annonce le lancement de l’Observatoire de la santé respiratoire, afin de « suivre et évaluer l’état des politiques publiques sur le sujet durant le quinquennat ». Les membres appellent en outre à l’organisation d’une conférence nationale de santé environnementale et respiratoire pour « définir une feuille de route » sur les « multiples enjeux » des maladies respiratoires. Pour en savoir plus : https://www.collectif-sante-respiratoire.com/

Un important incendie s’est déclaré dans un entrepôt de 3.000 m2 d’une entreprise de produits pharmaceutiques, situé dans le quartier millénaire à Montpellier. La nature des activités de l’entreprise a fait craindre à un risque chimique. Lien vers l’article :  https://www.20minutes.fr/faits_divers/4022712-20230209-montpellier-incendie-entrepot-pharmaceutique

 

Equasens (ex-Pharmagest) a rapporté le 3 février un chiffre d’affaires 2022 en hausse de 10,88% à 214,07 millions d’euros. La division Pharmagest, spécialisée dans l’informatique officinale, a notamment rapporté 156,3 millions d’euros (+7,62%), soit 73% du chiffre d’affaires 2022, dont 140,77 millions d’euros en France. Les solutions de télésuivi (e-Connect) ont quant à elles gagné 6,22% à près de 17 millions d’euros. La contribution du Ségur du numérique en santé au chiffre d’affaires est estimée à 7,1 millions d’euros. Source : tic pharma.

 

Plus des trois quarts des étudiants de L.AS admis en deuxième année d’études de santé ont choisi une majeure scientifique. Non seulement parce qu’ils sont plus nombreux, mais aussi parce qu’ils réussissent mieux : leur programme serait plus adapté aux filières médicales, comme c’est aussi le cas en PASS. Lien vers l’article : https://www.letudiant.fr/etudes/medecine-sante/pourquoi-les-etudiants-en-l-as-scientifiques-reussissent-mieux-que-les-autres.html

 

« De sept ans pour les enfants nés en 1965, l’espérance de vie est proche de 50 ans pour ceux qui naissent aujourd’hui », résume l’association Vaincre la mucoviscidose.

 

26 % des décès dans l’Union européenne sont liés aux cancers, rapporte la Commission européenne, qui appelle à éradiquer les inégalités entre pays et assurer l’égalité aux outils de prévention, de diagnostic et de traitement.

 

Depuis le 1er février, un médicament d’aide au sevrage tabagique, Todacitan (cytisine), est remboursé pour certains fumeurs en Espagne. Il pourrait les aider à arrêter leur consommation de tabac en seulement 25 jours de traitement. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement rectificatif de la Sécurité sociale (PLFRSS) entamé lundi 6 février, le gouvernement a déposé un amendement prévoyant une majoration de 150 millions d’euros pour le sous-objectif soins de ville. Source : le généraliste.

 

Ce sont 43 décès inattendus qui ont été recensés par Samu-Urgences de France (Sudf) entre les 1er décembre et 31 janvier derniers. Ces déclarations concernent neuf régions de France et 22 départements et 79 % d’entre elles intéressent des situations survenant au sein du service des urgences et 21 % des situations préhospitalières. Source : le quotidien du médecin.

 

Les cancers du pancréas augmentent de fréquence dans le monde occidental. Son incidence augmente de 3% par an. On estime que ce cancer deviendra la deuxième cause de mortalité par cancer dans les années 2030 en Europe. Son pronostic est sombre et ne dépasse pas 8% de survie à 5 ans pour les patients opérables. Source : Académie nationale de chirurgie.

 

GROUPEMENTS

 

Convention pharmaceutique : Ombre et Lumière

Exception faite de la vaccination, les Français ne connaissent pas les nouvelles attributions du pharmacien. Une chose est sûre : les messages électroniques adressés aux assurés ne suffiront pas. « Les pouvoirs publics doivent sensibiliser plus largement les patients, et lancer des campagnes de grande envergure. Nous ne pouvons toujours pas communiquer sur les services que nous proposons », regrette Alain Grollaud, président de Federgy. Promise par le gouvernement, la révision du Code de déontologie n’a toujours pas abouti.

Source : Jonathan Icart pour Pharmaceutiques

 

Une pharmacie iPharm accepte désormais les paiements en cryptomonnaie

La pharmacie Bergère, située dans le Xe arrondissement à Paris, accepte désormais les paiements en cryptomonnaie. Ce nouveau mode de règlement est possible grâce à un partenariat avec l’application Lyzi. Michaël Cohen, le propriétaire de la pharmacie Bergère, du groupe iPharm, a déclaré qu’il était important « de proposer ce service de paiement physique à ses clients, qu’ils soient français ou internationaux. Les cryptomonnaies sont des monnaies de plus en plus courantes sur le web ». La pharmacie a précisé que tous les produits de santé pourront être réglés à l’aide de cryptomonnaie. En général, les paiements par cryptomonnaie sont complexes, que ce soit pour l’acheteur ou pour le commerçant. Mais Lyzi pense avoir résolu le problème grâce à son application, qui réalise une « réversion en devise locale directement sur le compte du professionnel ». Dans les faits, le consommateur doit indiquer le montant en euros sur l’application. L’application affiche par la suite l’équivalent en cryptomonnaie et génère un QR code. Ce dernier est ensuite scanné par le commerçant pour valider la transaction.

Source : JIM.

 

Le concept Cœur Santé de Giphar

Le nouveau concept Giphar a pour but de renforcer l’accompagnement santé, la commercialité et la proximité relationnelle. De la façade jusqu’aux comptoirs, l’identité du groupement et son attachement à l’expertise pharmaceutique sont valorisés via la présence de la signature « Prenons votre santé à cœur » et la déclinaison de deux teintes de vert. L’espace comptoir Cœur Santé, devient le lieu de la relation et du conseil. Il favorise le contact entre les patients et l’équipe officinale. À proximité directe, les espaces santé permettent la réalisation d’entretiens d’accompagnement en toute confidentialité et la présentation des services liés aux nouvelles missions du pharmacien. Trois ambiances sont proposées pour personnaliser le concept. Le pharmacien peut également choisir des corners selon ses spécificités et les besoins de ses patients-clients.

Pour en savoir plus :

https://pharmaciens-accompagnement-giphar.lequotidiendupharmacien.fr/comment-allier-sante-et-commercialite-dans-lofficine/?at_medium=email&at_emailtype=acquisition&at_campaign=GIPHAR_EP4_&at_creation=EMAIL&at_send_date=&at_link=&at_recipient_id=&at_recipient_list=&newsToken=

 

Gagner du temps pour mieux s’investir

Président de l’URPS Pharmaciens des Hauts-de-France, Grégory Tempremant propose de s’appuyer sur les groupements plutôt que de recevoir soi-même des représentants commerciaux. « Cela prend du temps et on se fait tout le temps avoir, donc pourquoi ne pas choisir un groupement qui pourra organiser cela ? ». Grégory Tempremant incite enfin les officinaux à s’appuyer sur les applications de prise de rendez-vous en ligne et à s’équiper de logiciels pouvant faciliter la réalisation des entretiens pharmaceutiques et des bilans partagés de médication.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Aprium Pharmacie prépare un panier anti-inflation

Le groupement Aprium Pharmacie prépare un panier anti-inflation qui sera lancé en mars. Laurent Keiser, président d’Aprium Pharmacie, dévoile, en exclusivité pour LSA, les priorités de l’enseigne pour 2023. En 2022, pour la première fois de son histoire, le réseau Aprium Pharmacie a dépassé 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires. « Aprium Pharmacie rassemble aujourd’hui 450 officines réparties sur la totalité du territoire », se réjouit Laurent Keiser, président d’Aprium Pharmacie. Celui-ci détaille les priorités de l’enseigne pour 2023. « D’abord, nous voulons aider les Français face à l’inflation. C’est pourquoi, en mars, nous allons lancer un panier anti-inflation », annonce Laurent Keiser à LSA. Et de poursuivre : « le panier rassemblera une trentaine de produits d’hygiène, de soin et de santé à prix bloqués. Nous allons aussi mettre en avant et continuer à développer notre MDD. » Enfin, le groupement compte poursuivre le développement de son réseau. « Nous voulons continuer à convaincre 40 à 50 pharmacies par an à rejoindre notre groupement. L’objectif est d’ainsi compter 660 à 670 pharmacies dans le réseau en 2027 »,conclut Laurent Keiser.

Source : LSA.

 

QUESTION PARLEMENTAIRE

 

Question écrite n° 05073 de M. Jean-Baptiste Lemoyne (Yonne – RDPI) publiée dans le JO Sénat du 02/02/2023 – page 686

Jean-Baptiste Lemoyne interroge M. le ministre de la santé et de la prévention sur la nécessaire simplification de la dispensation protocolisée qui permet aux pharmaciens, délégués pour ce faire, sous la responsabilité du médecin déléguant, d’effectuer la démarche clinique (confirmation ou non du diagnostic) et de délivrer des médicaments à prescription obligatoire pour certaines pathologies. Les échanges tenus lors du conseil national de la refondation (CNR) de la santé, à Toucy dans l’Yonne, ont montré la nécessité d’un renforcement du travail entre professionnels de santé pour faire face aux besoins des patients, notamment dans les territoires ruraux qui deviennent souvent des déserts médicaux. Or, les règles actuelles régissant la dispensation protocolisée ne sont pas de nature à favoriser sa mise en œuvre à grande échelle. Parmi les modalités obligatoires à assouplir : l’appartenance à une structure d’exercice coordonné limitant le nombre de pharmaciens concernés ; la formation de cinq à dix heures, dispensée au sein de la structure par un médecin appartenant à cette même structure ; l’obligation pour le patient de passer par le secrétariat de la maison de santé pluriprofessionnelle (MSP), qui constate qu’aucun rendez-vous n’est possible avant d’orienter vers le pharmacien. Toutes ces contraintes sont très loin de la réalité du terrain où le patient attend une réponse rapide et efficace. Le déploiement large de la dispensation protocolisée implique donc une simplification des conditions de réalisation. Donner davantage de souplesse permettra ainsi d’améliorer la prise en charge des patients par les professionnels de santé. Il souhaite savoir quand et comment le Gouvernement simplifiera la mise en place de la dispensation protocolisée.

 En attente de réponse du Ministère de la santé et de la prévention