Actualités du 6 au 10 juin 2022

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

 

Pharmacovigilance : mise à jour des bonnes pratiques

Achevant un travail de transposition de textes européens sur le renforcement du système de pharmacovigilance et d’adaptation à l’exercice national, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié une actualisation des bonnes pratiques de pharmacovigilance. L’occasion de rappeler le rôle attendu des professionnels de santé. Médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et sages-femmes ont l’obligation de déclarer immédiatement aux centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) tout effet indésirable susceptible d’être provoqué par un médicament dont ils ont connaissance ainsi que les cas graves de pharmacodépendance, d’abus ou d’usage détourné d’une substance, d’une plante ou d’un médicament au centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP-A).

Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/documents/reference/bonnes-pratiques-de-pharmacovigilance

 

Élections ordinales : premiers résultats des Conseils centraux

Président de la section A (représentant les pharmaciens titulaires d’officine) : Bruno Maleine

Présidente de la section E (représentant les pharmaciens des départements et collectivités d’outre-mer) : Brigitte Berthelot-Leblanc

Source : Ordre des pharmaciens.

Lien vers l’article sur Bruno Maleine : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/bruno-maleine-elu-president-de-la-section-de-lordre

 

Une baisse de prix des pansements évaluée à 50 millions d’euros

Philippe Besset, président de la FSPF, a pointé une baisse des prix des pansements, compresses et autres bandes pour un volume de 50 millions d’euros. « Le prix de cession ne permettra plus qu’une rémunération de deux euros par boîte », précise-t-il. Cette mesure, qui a été annoncée par le CEPS (Comité économique des produits de santé), intervient dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2022. Elle devrait entrer en vigueur à la rentrée, mais, souligne Fabrice Camaioni, vice-président de la FSPF, « il faudra envisager l’écoulement des stocks ». Le syndicat, qui s’oppose formellement à cette baisse de prix, promet qu’il actionnera tous les leviers pour freiner cette chute de la rémunération. « Nous avons saisi la ministre de la Santé à l’arbitrage », déclare Philippe Besset. Il entend également s’adresser aux futurs députés. « En termes d’économies, les pharmaciens sont arrivés au bout de ce qu’ils peuvent supporter. Nous demanderons à la prochaine représentation nationale d’être plus compréhensive lors du prochain PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale). »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Dépistage du cancer colorectal

La remise d’un kit de dépistage du cancer colorectal par le pharmacien est la toute première nouvelle mission pharmaceutique de la convention pharmaceutique 2022. Elle est mise en œuvre depuis le printemps. Jusqu’au 31 décembre 2023 inclus, la remise de kit est rémunérée 5 € TTC et payée annuellement sous forme de rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) + un code traceur de 0,01 € TTC. A compter du 1er janvier 2024, la rémunération sera de 3 € TTC + 2 € TTC si le patient a réalisé son test. Cette rémunération mêlera alors une Rosp et un paiement à l’acte, la Rosp étant calculée au déclenchement des 2 € une fois que le patient a réalisé son dépistage.

Lien vers les articles sur ce sujet :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/gestion-de-lofficine/depistage-du-cancer-colorectal-les-conditions-dune-nouvelle-mission?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20220609%5D&utm_content=20220609&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/depistage-du-cancer-colorectal-mode-d-emploi-de-cette-nouvelle-mission.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Un Congrès national des pharmaciens sous le signe des évolutions métier

Avec pour slogan « Ensemble, prescrivons l’avenir », le Congrès national des pharmaciens affiche l’ambition de placer le pharmacien au cœur du parcours de soins, dans un futur proche qui verra l’application de la convention pharmaceutique. Pour « Le Quotidien du pharmacien », Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), dévoile les temps forts de ces journées des 25 et 26 juin, à Lille. Il revient également sur les thèmes d’actualités de la profession qui, nécessairement, jalonneront ce congrès. L’interprofessionnalité sera très présente au congrès, notamment à travers l’ESCAP (Équipe de soin coordonnée autour du patient) qui fera l’objet d’un atelier pratique le dimanche. Il s’agit pour nous d’une coordination de proximité incarnant un outil de lien ville-hôpital et de lutte contre la désertification médicale. L’ESCAP permet tout cela à la fois, avec et autour du patient, sans structure lourde. À condition toutefois que nous disposions tous des mêmes logiciels. L’ESCAP ne fera pas l’objet d’une ROSP à proprement parler, mais elle constitue un élément de la qualité des soins et on peut envisager que certains actes puissent être rémunérés dans le cadre d’un ESCAP, pour certaines typologies de patients, notamment.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Masque en établissements : après les personnes âgées et les directeurs, les médecins demandent l’arrêt

La SFGG (Société Française de Gériatrie et de Gérontologie) demande l’arrêt du port du masque en établissements pour personnes âgées. Les logiques hyper sécuritaires et sanitaires de l’État doivent laisser place à la citoyenneté et à la liberté de nos aînés. Le Ministère doit donc, de toute urgence, modifier les recommandations pour faire en sorte que le port du masque ne soit plus imposé dans l’ensemble des établissements. Par ailleurs, demander la vérification des passes sanitaires impose dans beaucoup d’établissements que les visites se fassent de 9h à 17h, heures de présence d’un salarié à l’accueil. Ce dispositif qui réduit le droit de visite des résidents et des familles doit lui aussi être supprimé.

Source : toute la veille acteurs de santé.

 

Du nouveau dans les régimes de prévoyance

Les syndicats de la profession ont conclu avec les partenaires sociaux de la pharmacie d’officine une mise à jour des garanties des régimes de prévoyance. Pierre Fernandez, de la FSPF, cite « la prise en charge à 100 %, rétroactive depuis le 5 avril 2022, des séances d’accompagnement psychologique dans le cadre du dispositif MonPsy pris en charge par la Sécurité sociale » , « la suppression de la période minimale de 280 jours dans le régime de prévoyance pour l’indemnisation complémentaire des salariés en congés de maternité, de paternité ou d’adoption » , ou « la prise en charge du congé de deuil d’un enfant et du congé de paternité allongé en cas d’hospitalisation immédiate du nouveau-né à la naissance ». Ou encore, « l’élargissement des cas de maintien des garanties à toutes les situations de suspension du contrat de travail avec indemnisation de l’employeur », par exemple, « en cas de congés payés, d’arrêt maladie, mais aussi d’activité partielle », précise Pierre Fernandez. Autre nouveauté qui pourrait intéresser les salariés : le maintien des garanties santé en cas de congé sans solde, dans la limite de 30 jours ouvrés par an. « Une situation qui devrait surtout concerner – mais pas seulement – les salariés ayant moins d’un an d’ancienneté, qui n’ont pas capitalisé de congés payés, et qui souhaitent prendre des congés sans solde. Ils seront donc désormais couverts durant cette période », illustre-t-il. Cet accord est applicable au 1er juin 2022.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES

 

Mise en place le 1er juillet 2020, l’expérimentation de la dispensation adaptée prend fin le 30 juin 2022. Et pour la 2e année consécutive, l’objectif d’économies pour déclencher le versement de la ROSP n’est pas atteint malgré l’implication des pharmaciens. L’assurance-maladie veut prendre le temps de dresser un bilan quand l’USPO appelle à ne pas interrompre cette mission au risque que les confrères engagés n’y reviennent pas. La FSPF, de son côté, réclame, comme il y a deux ans, un autre mode de calcul pour la rémunération.

Après la revalorisation du point officinal de 3 % le 16 mars 2022, les représentants des syndicats patronaux et ceux de deux des syndicats représentatifs des salariés ont conclu un accord majoritaire sur une nouvelle augmentation des salaires lors de la séance de négociation de la Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI) de la pharmacie d’officine du 7 juin. Selon la FSPF, une augmentation de 3 % des salaires pour une pharmacie moyenne employant 4 à 5 salariés représente un coût supplémentaire de « salaires + charges » de 6 000 euros en moyenne sur 12 mois. Avec ces deux augmentations de 3 % sur 2022,  ce sera donc une majoration de frais de personnel de 12 000 euros, soit environ 400 millions d’euros pour le réseau officinal. Comme l’inflation n’est pas prête d’être jugulée, une clause de revoyure sur les salaires est prévue en octobre.

La création d’un nouveau certificat de qualification professionnelle (CQP) portant sur la dispensation de matériel médical à l’officine a été actée par les partenaires sociaux. Ils se sont aussi accordés sur une bonification mensuelle de 40 points de salaire pour les titulaires de ce CQP qui effectuent régulièrement les tâches qui lui sont associées.

Le nombre de cas de variole du singe progresse en France (51 cas au 3 juin, selon Santé publique France). Au 1er juin, vingt personnes cas contacts de patients atteints de variole du singe (monkeypox) avaient reçu une première dose de vaccin antivariolique, selon l’agence de presse APMNews. Le vaccin mis à disposition actuellement est Imvanex, un vaccin de 3e génération vivant et non réplicatif, qui doit être administré dans les 4 jours suivant l’exposition à risque, 14 jours au plus tard, selon un schéma à 2 doses espacées de 28 jours. Jynneos, version américaine, pourra être proposé « dans les prochaines semaines », indique la Direction générale de la santé (DGS).

Le cannabidiol (CBD) leur fait-il tourner la tête ? Sensiness, CIDS, Noto, Sowé… Autant de jeunes marques aux formules à base de CBD qui ont choisi l’officine pour se lancer. D’autres, déjà sur le marché comme Biocyte, Codage, etc., ajoutent cet actif dans leur offre. Signe des temps, des acteurs emblématiques tels que Pierre Fabre, Arkopharma, Gilbert, PiLeJe et Ineldea ont rejoint l’Union des industriels pour la valorisation des extraits de chanvre (Uivec), selon le président de ce syndicat professionnel, Ludovic Rachou. Il a lui-même créé la société Rainbow qui commercialise en pharmacie et en parapharmacie Kaya, une marque de produits de détente autour du CBD, sous forme d’huiles, de chewing-gums, de gummies, etc. De fait, les ventes de ce nouveau marché officinal sont passées de 50 k€ en juin 2021 à plus de 600 k€ en mars 2022, selon Gers Data, qui s’appuie sur le référentiel Claude Bernard dans lequel les produits au CBD sont identifiés depuis septembre. Ces ventes ont enregistré un net frémissement en septembre 2021 et une deuxième accélération en février-mars 2022, selon son directeur général adjoint David Syr. Le CBD sous toutes ses formes s’installe dans les pharmacies : le marché se répartit essentiellement entre des denrées alimentaires (43 %), des cosmétiques (40 %) et des compléments alimentaires (16 %), sur 12 mois à fin mars 2022, selon Gers Data. Aujourd’hui, le seul médicament à base de cannabidiol mis à disposition en France est Epidyolex, indiqué dans certaines formes d’épilepsie, en accès compassionnel.

4 jeunes femmes sur 10 ont déjà changé de méthode de contraception durant leur vie, selon les résultats de l’étude Eclat (BVA) pour le laboratoire Effik. 17% ont notamment arrêté la pilule. Un arrêt d’abord motivé par « les craintes sur la santé » (41%) et les effets secondaires (44%).

À La Roche-sur-Yon, un centre de soins non programmés a ouvert en janvier au centre hospitalier. Il reçoit des patients ayant besoin de soins urgents, relevant de la médecine générale, mais qui n’ont pas trouvé de solution en ville. Le centre de régulation accueille de son côté un médecin généraliste, qui répond au 116 117, le numéro de garde accessible en journée. Dans la moitié des cas, les conseils délivrés par téléphone suffisent. En dix ans, la Vendée a perdu près de 20% de ses médecins généralistes. Source : la Croix.

+ 59 % : C’est la hausse du nombre de passages aux urgences d’enfants pour varicelle la dernière semaine de mai, selon le bulletin du réseau OSCOUR. Le nombre de consultations pour varicelle en médecine générale dépasse aussi le record de 2015.

Une session de l’Académie de pharmacie a alerté, le 1er juin, sur la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une « maladie chronique, mortelle, trop largement sous-diagnostiquée ». Ainsi, de 5 à 10% de plus de 45 ans en souffrent, soit de 2,5 à 3 millions de Français. Pourtant, une prise en charge adaptée peut améliorer les symptômes. L’arrêt du tabac d’abord, primordial pour éviter la progression de la maladie. Il y a ensuite les traitements inhalés, mais également la réhabilitation respiratoire, permettant au patient d’être moins essoufflé à l’effort. Source : le Monde.

En 2021, un Allemand de 17 ans est parvenu à empocher la somme de 5,7 millions d’euros en facturant plus de 492.000 faux tests Covid à l’organisme chargé du remboursement des dépistages. Il vient d’être condamné par le tribunal de Fribourg-en-Brisgau.

L’abstention aux législatives n’est pas nouvelle : elle croît continûment depuis 50 ans. En outre, elle est toujours supérieure à celle de la présidentielle. Mais un nouveau seuil a été franchi en 2002 avec l’instauration du quinquennat, qui a mené à l’inversion du calendrier électoral, plaçant les législatives juste après la présidentielle. Résultat : près de 20 points d’abstention supplémentaires entre les législatives 1997 et l’édition 2017. Source : courrier des maires.

La hausse des tarifs s’est établie à 3,5% en 2022 selon l’Observatoire des négociations commerciales. Source : LSA.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la sérialisation des boîtes de médicaments, 7.297 officines -sur les près de 22.000 que compte l’Hexagone-, sont connectées au répertoire national de vérification des médicaments (NMVS pour National Medicines Verification System), a annoncé le 8 juin Philippe Gendre, chef de projet « sérialisation » au sein de France MVO, l’organisme français chargé de mettre en œuvre la sérialisation des boîtes de médicaments.

15,7 % : c’est le taux de positivité des tests RT-PCR et antigéniques validés entre le 1er et le 7 juin 2022. Un chiffre en hausse de 7,9%, alors que le nombre de dépistages a augmenté de 7% sur la période, selon les données de la Direction générale de la santé.

Réclamés par les syndicats de pharmaciens, 339 contrôles ciblés sur des officines réalisant des tests antigéniques (TAG) ont été effectués par l’assurance-maladie. À la clé : 24 procédures sont en cours. Et 200 nouveaux contrôles sont programmés. Source : le quotidien du pharmacien.

Près de 1 300 personnes ont répondu au questionnaire mis en ligne par l’UNPS sur les réclamations concernant les indemnités journalières. La quasi-totalité des répondants (1 171 personnes) indique « avoir fait l’objet d’une cessation d’activité de plus de 3 jours depuis le 1er juillet 2021 ». Pour 40 % d’entre eux, « la CPAM a mis plus de 60 jours à traiter le dossier », souligne l’UNPS. Pour 60 % des professionnels concernés, le versement des IJ ne s’est pas fait automatiquement et a nécessité des réclamations, des appels téléphoniques, voire un déplacement en personne dans les locaux de la CPAM. Pire, près de la moitié des professionnels interrogés « attendent toujours le versement de leurs indemnités, certains depuis plusieurs mois, sans aucune information de la part de leur CPAM », fustige l’UNPS.

16,1 % : c’est la proportion d’effets indésirables médicamenteux (EIM) conduisant à des hospitalisations évitables. Source : Iatrostat.

En mai 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 5,2 % sur un an, estime l’Insee, alors qu’ils ont déjà enregistré une hausse de +4,8 % le mois précédent. « Cette hausse de l’inflation serait due à une accélération des prix de l’énergie, des services, de l’alimentation et des produits manufacturés », avance l’institut.

À compter du 1er juin, « le droit à l’oubli pour les anciens malades du cancer ou de l’hépatite C est fixé à 5 ans. Auparavant, le délai était de 10 ans », a tweeté le ministère de la Santé, alors que la réforme de l’assurance emprunteur pour les prêts immobiliers vient d’entrer en vigueur. Par ailleurs, autre mesure attendue, le questionnaire médical demandé pour obtenir une assurance emprunteur a été supprimé pour les prêts immobiliers inférieurs à 200 000 euros par personne dont le terme intervient avant le 60e anniversaire de l’emprunteur.

+ 131 % : c’est la croissance, en valeur, attribuée au marché des gummies, en cumul annuel mobile à fin 2021. 37,8 M€ : c’est le chiffre d’affaires réalisé par les gummies, en cumul annuel mobile à fin 2021. Source : le pharmacien manager.

+ 15 % : c’est l’augmentation du e-commerce dans le marché de l’alimentaire en 2021. Après avoir enregistré + 50 % en 2020, à cause des confinements. Source : Kantar.

Le vrac a un impact sur l’économie locale, constate l’association Réseau vrac dans une étude sur la dynamique du secteur et ses bénéfices indirects. Ainsi, près du tiers (31 %) des références proposées par les commerces du vrac proviennent d’un rayon de moins de 200 km. En conséquence, 25 % des commerçants réalisent la moitié de leur chiffre d’affaires en vendant ces produits locaux.

Trois enseignes de distribution trustent le haut du classement des marques qui génèrent un sentiment de proximité, rapporte OpinionWay. En tête, Decathlon, qui progresse cette année de deux places, devance Leclerc. Amazon (3e) et Doctolib (4e) semblent avoir profité de la crise sanitaire pour se rendre indispensables dans le quotidien des Français.

32,7 % des enfants, seulement, reçoivent une protection solaire adéquate lorsqu’ils sont exposés au soleil pendant les heures les plus chaudes de la journée. Un chiffre qui chute à 13 % pour la population adulte. Source : Pierre Fabre

 

GROUPEMENTS

 

CNGPO: Collectif des Groupements et partenaires de la Santé. Leur implication efficace dans « mon espace santé »

Résumé de la fiche du Collectif par Gilles Brault-Scaillet ancien président sur Pharmaradio.

Lien vers la fiche : https://www.collectif-groupements-pharmaciens.fr/download/CNGPO-fiche_MES_CNGPO.pdf

Lien vers le podcast : https://www.pharmaradio.fr/podcast/pharmanews-de-gilles-brault-scaillet/les-pharmanews-de-gilles-brault-scaillet-10037

 

Magali Ghirardi succède à Philippe Becht à la tête de Giphar

Poste vacant depuis que le mandat de Philippe Becht n’a pas été renouvelé, la présidence du directoire sera assurée à titre transitoire par Magali Ghirardi, membre du directoire et directrice générale de Giphar, selon une résolution d’un conseil de surveillance extraordinaire du 25 mai. Magali Ghirardi restera dans ces fonctions jusqu’au recrutement du successeur de Philippe Becht. Elle a été recrutée chez Giphar en 2019 en tant que directrice administrative et financière du Groupe.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Comment retenir vos salariés ?

Pour Jérôme Escojido, co-fondateur du groupement Médiprix, le critère principal de fidélisation n’est pas tant le niveau de rémunération que l’ambiance au travail. « C’est une erreur de penser que le salaire, ou encore l’emploi du temps, sont déterminants, c’est l’ambiance à l’officine qui les retient ! », affirme-t-il. C’est ainsi qu’il recourt à la cooptation des recrues par l’équipe officinale. « Ce sont les collaborateurs qui devront chaque jour travailler avec le candidat et le cas échéant pallier ses manquements s’ils ont fait une erreur de recrutement ! » Pour ajouter du lien dans l’équipe, Jérôme Escojido organise quatre fois par an des week-ends de team building. « Il ne s’agit pas d’événements sponsorisés par un labo mais d’une sortie en Espagne ou encore des soirées originales dans un ice-bar par exemple, que les collaborateurs choisissent eux-mêmes », décrit l’employeur de 12 salariées et dont la liste de candidats ne cesse de s’allonger. « Nous sommes, il est vrai, implantés à Montpellier », concède-t-il dans un sourire. Par ailleurs, les salariés sont également sensibles aux « petits plus », les chèques cadeaux rétribuant les ventes de produits à la marque propre, voire des coups de pouce aux trajets domicile-travail sous forme de chèques carburants ou de vélos électriques. Daniel Buchinger, président du groupement Univers Pharmacie, a eu l’idée de regrouper l’ensemble de ces prestations sous la forme d’un CSE externalisé grâce à un partenariat avec la plateforme « La place des salariés ». Il s’agit du quatrième pilier instauré par le groupement pour renforcer la fidélisation des collaborateurs. « Après les challenges qui permettent de collecter l’équivalent d’un salaire net chaque année, la formation débouchant sur une montée en compétences, et enfin, il y a un an, la souscription à une nouvelle complémentaire santé proposant de meilleures couvertures aux salariés, en dentaire notamment », expose Daniel Buchinger, ajoutant « nos officines ne connaissent pratiquement pas de turn-over ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

La para à la papa, c’est fini !

Alors que les clients ont pris de nouvelles habitudes en ligne, l’officine réfléchit au futur de son rayon parapharmacie. Jusqu’à le réduire drastiquement ou le réinventer ? Chez Elsie, par exemple, on voit apparaître des descentes dédiées aux réseaux sociaux. C’est la version moderne du fameux “Vu à la télé” ! Dans la même logique, chez Lafayette, on veut désormais « rationaliser les mètres linéaires, avec un merchandising plus précis, et adapter l’exposition à la croissance », explique Pascal Fontaine, directeur commercial de l’enseigne Pharmacie Lafayette. Cette stratégie implique une nouvelle occupation de l’espace. Désormais, au-delà du fond de rayon que le groupement estime indispensable pour respecter sa promesse de choix vaste, la chaîne peut consacrer ses têtes de gondoles à de jeunes labels. Il faut dire qu’elle a la capacité de tester au préalable ces marques dans sa géante parapharmacie toulousaine où sont exposées « plus de 30 000 références », remarque Pascal Fontaine. Ce dernier ouvre aussi les rayons à des marques habituées des parfumeries. Un exemple ? Après avoir référencé Darphin, Lafayette étend sa collaboration avec le groupe Estée Lauder, en accueillant pour la première fois cette année la très sélective Clinique.

Source : le pharmacien manager.

 

Cizeta déploie Orthoshop

Seuls six millions de patients souffrant d’insuffisance veineuse sont traités. Et un patient sur deux seulement suit correctement son traitement. Les difficultés d’enfilage et l’image vieillotte du bas de contention sont les principales raisons. C’est donc “pour donner l’envie d’avoir envie” que Cizeta Medicali a créé, avec l’aide de la société d’agencement Pettier, un bar initiatique intitulé “Orthoshop”, en juin 2018. Il est aujourd’hui implanté dans cent cinquante officines et une centaine d’installations supplémentaires sont prévues en 2022. Il est également intégré par l’agenceur Mobil M dans ses projets d’aménagement. Côté groupements, Orthoshop fait partie du concept de Boticinal, Apothical, Pharmabest et Elsie. Le concept repose sur plusieurs formules en fonction de la taille de l’espace de vente. « L’idéal, c’est quatre meubles, c’est-à-dire deux descentes de meubles en orthopédie, deux descentes de meubles en phlébologie et un espace cabine pour la prise de mesure », détaille Charles Dubourg, pdg de Cizeta Medicali. Le coût de l’implantation ? « 1 900 € le bar initiatique avec un meuble de stockage. Mais, les officines qui ont installé Orthoshop ont, en moyenne, enregistré une hausse de + 39 % des ventes en volume sur le rayon contention.

Source : le pharmacien manager.

 

GMS

 

L’automate « Carrefour express » à la Rochelle

Un automate “brandé” Carrefour Express mais exploité de manière indépendante de l’hyper. Son propriétaire, Guillaume Bonin, est certes un ancien cadre de Carrefour mais il est surtout le franchisé local de Ximiti (la solution technique pour l’automate), exploitant trois autres points de vente automatiques sur La Rochelle (sur les 25 du réseau au niveau national). A chaque fois, une même promesse : plusieurs centaines de produits dans la “boîte” (ici format d’un demi-container) et une livraison en 45 secondes, 24h/24 et 7j/7.

Lien vers l’article d’Olivier Dauvers : https://www.olivierdauvers.fr/2022/05/30/jai-teste-lautomate-carrefour-express-a-la-rochelle/

 

Picard réinvente le programme de fidélité à points

Mécanique historique de la fidélité, le cumul de points ouvrant droit à des dotations a été délaissé (surtout dans l’alimentaire) au profit de pures mécaniques promo. Picard le remet au goût du jour, à sa sauce, pour ses 6,3 millions d’encartés actifs. Et c’est plutôt malin. La mécanique est assez simple : 10 points pour 10 euros dépensés et des dotations accessibles dès 100 points (soit trois paniers moyens). Les paliers supérieurs sont à 300, 700, 1 500 et 3 000 points. Classique. Mais les points pourront être utilisés de trois façons, au choix des clients : des produits gratuits (Picard pour les premiers paliers), des cours de cuisine ou conseils diététiques ou même des dons de produits aux banques alimentaires. Exemple concret : pour 1 500 points, le client choisit entre deux bouteilles d’une box Le Petit Ballon et une séance de coaching diététique. Le cours de 2H à l’Atelier des chefs nécessite d’atteindre les 3 000 points. Voilà au moins qui a le mérite de sortir de l’ordinaire. Parmi les autres attentions originales de Picard, on retiendra aussi le gâteau offert à la date d’anniversaire. Et pour boucler ce dispositif relationnel plus abouti – ce qui n’est pas très difficile vu la pauvreté en la matière des mécaniques standards des retailers – Picard va tester le recueil d’avis client par note vocale. Une intelligence artificielle se charge d’interpréter le message des clients. D’après les promoteurs de la solution, elle générerait quatre fois plus de retours qu’un classique email avec un contenu trois fois plus riche.

Source : Olivierdauvers.fr.

 

E.Leclerc sort le bouclier

Dans un contexte de forte inflation et alors que près d’un Français sur deux (49 %) se dit à 5 € près lorsqu’il fait ses courses, le Mouvement E.Leclerc lance son “bouclier anti-inflation”. Cette mesure permettra de continuer à accéder à 120 produits de consommation courante, parmi les plus achetés chaque jour, en ayant l’assurance que les éventuelles augmentations dues à l’inflation ne pénaliseront pas leur pouvoir d’achat. Comment ? Grâce à la compensation systématique en bons d’achat des hausses de prix. Cette initiative court jusqu’au 31 juillet 2022.

Source : le pharmacien manager.

 

Flink avale Cajoo

Après le rachat de Frichti par Gorillas en mars dernier, c’est au tour de Flink, leader européen du quick commerce, d’acquérir le Français Cajoo. Via ce rachat, Flink desservira, outre la région parisienne, huit villes en France au moyen de trente “dark stores” (mini-entrepôts situés en ville) de façon à être au plus près des clients desservis. Carrefour, partenaire commercial exclusif de Cajoo, deviendra le partenaire exclusif de Flink sur le marché français et un actionnaire direct de la société.

Source : le pharmacien manager.

 

GOUVERNEMENT/PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

 

Réintégration des soignants suspendus : Macron a-t-il changé d’avis ?

En déplacement à l’hôpital de Cherbourg (Manche) ce mardi 31 mai, le chef de l’Etat a balayé l’idée de réintégrer les soignants non-vaccinés. Du moins, pour l’instant. Le chef de l’Etat ne s’est pas gardé de lancer une pique aux professionnels de santé non vaccinés. « Vous avez aussi souvent des soignants qui ont un rapport au soin et à la déontologie qui est très marginal par rapport au reste de leurs collègues, puisqu’on a aujourd’hui une situation où plus de 95% des soignants qui se sont vaccinés parce qu’ils considèrent que c’était leur devoir, leur responsabilité, leur rapport à la déontologie médicale. »

Source : egora.

 

Brigitte Bourguignon dévoile une série de « premières mesures » face à la crise des urgences

La ministre de la Santé et de la Prévention, Brigitte Bourguignon, a annoncé à l’occasion du Congrès Urgences de premières mesures de soutien aux services d’urgence hospitaliers, « sans attendre » les conclusions de la mission flash commandées par l’Élysée au Dr François Braun. « L’été sera difficile » et il faudra « trouver des solutions pour que les Français ne soient pas privés de soins », a-t-elle déclaré lors de son intervention. La ministre a ainsi annoncé :

  • La réactivation des heures supplémentaires payées doubles. L’exécutif a notamment « décidé de réactiver le doublement de la rémunération des heures supplémentaires du personnel non médical, et du temps de travail additionnel des médecins, pour l’ensemble de la période estivale ».
  • La possibilité d’exercer dès l’été pour les élèves infirmiers et aides-soignants dont la formation s’achève en juin ou juillet. La ministre a également annoncé « un dispositif exceptionnel » pour que « les élèves infirmiers et aides-soignants ayant achevé leur formation initiale en juin et juillet (puissent) commencer à exercer immédiatement, sans attendre la remise officielle de leur diplôme ».
  • La facilitation du cumul emploi-retraite. Les soignants retraités « volontaires pour reprendre une activité » cet été bénéficieront pour leur part de « facilités de cumul (avec) leur pension de retraite ».
  • La réactivation des dispositifs de crise par les ARS. Les agences régionales de santé ont ainsi été sommées de « remobiliser les dispositifs territoriaux de gestion de crise » pour coordonner hôpitaux publics, cliniques privées et professionnels libéraux.

Source : BTA.

 

EUROPE et AILLEURS

 

L’Europe encadre plus strictement les promotions

La directive européenne dite « Omnibus », transposée dans le Code de la consommation français, est entrée en vigueur le 28 mai. Elle fixe le prix de référence des promotions, pour éviter les remises trompeuses. Clarifier l’affichage des promotions pour mieux protéger les consommateurs. Parmi l’ensemble des mesures, l’article 6 bis fait frémir les commerçants et e-commerçants. Dans le cadre d’une promotion, celui-ci impose de mentionner un prix de référence. Celui-ci doit être le plus bas pratiqué au cours des trente derniers jours par l’enseigne ou le site. Les offres des programmes de fidélité, puisqu’elles ne concernent pas l’ensemble des consommateurs, ne sont pas non plus soumises à ces obligations, « ce qui aura sans doute pour conséquence de muscler des opérations réservées aux porteurs de carte de fidélité », estime Élisabeth Cony, fondatrice de la société de veille des animations commerciales Madame Benchmark.

Source : LSA.

 

Les pharmacies texanes hésitent à délivrer des médicaments de peur d’être considérées comme complices d’IVG

Certains pharmaciens aux États-Unis craignent de faire l’objet de poursuites s’ils délivrent des médicaments utilisés pour des avortements. Un frein qui empiète sur d’autres soins médicaux. En effet, les médicaments prescrits pour mettre un terme à une grossesse ont parfois d’autres utilisations. Natalie Crawford, gynécologue basée à Austin, explique ainsi que les pharmaciens de sa région « refusent de délivrer » les ordonnances de misoprostol, un médicament communément utilisé pour éviter les ulcères de l’estomac, mais qui fait également partie du protocole administré pour l’avortement médicamenteux.

Lien vers l’article : http://www.slate.fr/story/228604/pharmacies-texas-medicaments-ivg-avortement-etats-unis-interruption-volontaire-grossesse-loi-sb4-peur

 

Covid-19 : Shanghaï va reconfiner 2,7 millions d’habitants pour dépister la population

Le district de Minhang, dans le sud-ouest de la mégalopole chinoise, sera confiné le 11 juin et ses habitants devront passer un test PCR, ont annoncé les autorités locales. L’annonce suscite l’inquiétude des habitants quant à un potentiel reconfinement général de la ville. Plusieurs centaines de milliers de personnes restent d’ailleurs encore confinées dans leurs complexes résidentiels en raison de la détection de cas positifs.

Lien vers l’article : https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/06/09/covid-19-shanghai-va-reconfiner-2-7-millions-d-habitants-pour-les-depister_6129542_3244.html

 

Au Canada, des pharmaciens peuvent prescrire contraceptifs et médicaments contre le zona

Dans le Nouveau-Brunswick au Canada, les pharmaciens peuvent désormais prescrire des contraceptifs et des médicaments contre le zona. Ils seront rémunérés par le gouvernement de la province. En France, seul le médecin est habilité à diagnostiquer un zona et à prescrire des médicaments.

Source : le quotidien du pharmacien.