Actualités du 6 au 10 mars 2023

GOUVERNEMENT

 

Agnès Firmin le Bodo lance une mission Tour de France des CPTS

Dans le cadre des travaux du CNR santé, Agnès Firmin le Bodo a lancé une mission Tour de France des CPTS. L’objectif est d’identifier les points d’amélioration avant la généralisation d’ici fin 2023. Trois personnalités qualifiées ont donc été désignées par le ministère pour mener à bien cette mission, parmi elles la généraliste Marie-Hélène Certain qui exerce aux Mureaux (Yvelines). Elle sera accompagnée par Albert Lautman, directeur général de la CPAM de l’Essonne, et Hugo Gilardi, directeur général de l’ARS des Hauts-de-France. La mission devra formuler des propositions d’évolution du dispositif « pour mieux lutter contre les inégalités d’accès à la santé », précise le ministère. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du Conseil national de la refondation en santé et se termineront le 15 juin par la remise des propositions qui doivent être déployées dans la deuxième moitié de 2023.

Source : le généraliste.

 

Agnès Buzyn décorée de la Légion d’honneur ce mercredi 8 mars

Plus d’un an après avoir figuré parmi la liste des récipiendaires, l’ancienne ministre de la Santé devrait se voir remettre les insignes de chevalier de la Légion d’honneur.  Selon des informations du Parisien, Emmanuel Macron devrait remettre les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à son ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, ce mercredi 8 mars. L’ex-locataire de l’avenue de Ségur (mai 2017-février 2020), aujourd’hui conseillère maître à la Cour des comptes, figurait dans la liste des récipiendaires du 1er janvier… 2022. 

Source : egora.

 

Macron s’engage à inscrire l’IVG dans la Constitution

À l’occasion d’un hommage national rendu à l’avocate féministe Gisèle Halimi, ce mercredi 8 mars, le chef de l’Etat a annoncé la présentation « dans les mois prochains » d’un projet de loi visant à inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.

Source : egora.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

De nouveaux honoraires en vue

À quelques mois de l’ouverture des négociations conventionnelles, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) dévoile sa stratégie. Philippe Besset, son président, a confirmé aujourd’hui qu’il proposerait quatre nouveaux honoraires, dans le cadre d’une rémunération plus diversifiée, plus centrée sur le patient. La FSPF qui négociera, vraisemblablement à partir de septembre, le volet économique de la convention signée il y a aujourd’hui même un an, affûte donc d’ores et déjà ses arguments et revendications. Philippe Besset, son président, a ainsi présenté ses propositions concernant les honoraires : revalorisation des honoraires existants et instauration de quatre nouveaux. Sur le volet des revalorisations, il a ainsi cité l’exemple de l’honoraire de dispensation (HDR) qui passerait de 0,50 euro à 1,30 euro, soit une augmentation de 80 centimes qui rapporterait 500 millions d’euros de marge au réseau officinal. Au chapitre des nouveaux honoraires, un honoraire d’intervention pharmaceutique (IP) de 5 euros pourrait voir le jour et rapporter 60 millions d’euros au réseau. Philippe Besset cite également un honoraire de dispensation protocolisée, un honoraire de renouvellement d’ordonnance et enfin un honoraire de soutien aux officines isolées dans des territoires en rupture de soins. L’objectif de la FSPF est d’augmenter le volume de rémunération par honoraires de 10 %, soit 700 millions d’euros. Concernant l’honoraire de soutien aux officines isolées, il pourrait s’inscrire dans le cadre du décret sur les territoires fragiles. Le coup de pouce financier à ces pharmacies serait en effet assuré d’une part, par les fonds FIR, via les ARS, et d’autre part, par des fonds mobilisables dans le cadre d’un avenant conventionnel. Des engagements seraient en retour demandés à ces pharmacies.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Une nouvelle ROSP générique

Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a annoncé qu’une nouvelle ROSP génériques verrait le jour en 2023, payée en 2024. Elle portera sur 4 molécules. C’est le retour de la ROSP génériques. Sous une forme limitée à quatre molécules : sitagliptine, vildagliptine, vildagliptine/metformine et palipéridone. Dans le cas d’une substitution supérieure à 72 %, 2,30 à 2,80 euros seront versés pour chaque boîte de sitagliptine délivrée. Chaque boîte de palipéridone donnera lieu au versement de 20 euros. « La prise en compte de ce nouveau système n’interviendra qu’à partir d’avril ou juin pour la sitagliptine/metformine », a précisé Philippe Besset, qui a exposé ce nouveau système lors d’une conférence ce 9 mars. Il reste aux syndicats de la profession à signer rapidement cet accord qui devrait rapporter environ 10 millions d’euros au réseau officinal. En revanche, aucun accord n’a pour l’heure été trouvé sur les biosimilaires et les hybrides.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Un entretien avec Philippe Berthelot, président de la CAVP : « La réforme des retraites prévoit des avancées sociales pour les pharmaciens »

« Ainsi, dans le cadre du dispositif de cumul emploi-retraite, les pharmaciens pourront désormais acquérir de nouveaux droits. Certes, seulement 700 pharmaciens ont actuellement recours à ce dispositif, mais cette mesure positive pourrait contribuer à améliorer l’équilibre démographique de notre profession dans les années à venir. Nous saluons également la proposition du gouvernement visant à réduire l’assiette de la CSG à un niveau équivalent à celui des salariés. Cette mesure devrait permettre d’augmenter les cotisations sociales et tout particulièrement les cotisations retraite. Actuellement, les libéraux paient davantage de CSG que les salariés dont l’assiette ne tient pas compte de la part des cotisations sociales financée par l’employeur. Pour les libéraux, la CSG est calculée sur l’ensemble des cotisations sociales. Cette harmonisation sur laquelle nous allons prochainement travailler doit figurer dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Moins de paperasse grâce au logiciel dédié à la qualité officinale

Agrémenté de nouveaux outils, le logiciel de qualité officinale (LQO) de l’association Pharma Système Qualité (PHSQ) doit faciliter la mise en œuvre de la certification ISO 9001 – QMS Pharma. Son rôle ? Donner aux pharmaciens et à leurs équipes une vision d’ensemble des exigences qualités et une dispensation sécurisée. La dématérialisation du suivi des heures supplémentaires, des fiches de fabrication au préparatoire, ou encore des livraisons, sont les nouvelles fonctions qui apparaissent depuis quelques jours sur le LQO, suite à des demandes de pharmaciens.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/gestion-de-lofficine/agencement-equipement/moins-de-paperasse-grace-au-logiciel-dedie-la-qualite-officinale?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20230309%5D&utm_content=20230309&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Règlement européen des dispositifs médicaux : le délai de grâce allongé à 2027-2028

Dans les tuyaux depuis décembre dernier, l’adaptation des dispositions transitoires du nouveau règlement européen des dispositifs médicaux a été adoptée définitivement hier par le Conseil de l’Union européenne. Les fabricants bénéficient d’un délai supplémentaire pour faire certifier l’ensemble de leurs gammes déjà commercialisées et conformes aux anciennes directives. Pour le SNITEM, ce délai devrait permettre d’éviter des pénuries de DM et donc des ruptures dans la continuité des soins des patients. Ainsi la validité des certificats émis sous couvert des directives est maintenue et la mise sur le marché des dispositifs correspondant possible, sous conditions, jusqu’à fin 2027 pour les plus hautes classes de risque et jusqu’à fin 2028 pour les autres.

Lien vers le communique de presse du Snitem : https://www.snitem.fr/presse/mise-en-oeuvre-du-reglement-europeen-sur-les-dispositifs-medicaux-on-sort-de-limpasse/

 

Refus de sérialisation : une sanction de 2 000 euros tous les trimestres

Une loi d’adaptation à la législation européenne, parue au « Journal officiel », entérine la possibilité pour un directeur de caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de sanctionner un pharmacien qui ne décommissionne pas les médicaments. Un dernier texte est attendu avant l’entrée en vigueur de cette mesure. Au 2 janvier 2023, 92 % des pharmacies étaient connectées au dispositif et 78,6 % d’entre elles procédaient au décommissionnement des médicaments. « Nous avons demandé aux autorités de prendre en compte que, pour certaines pharmacies, l’absence de sérialisation n’est pas de leur fait mais parce que leur robot ou leur logiciel ne leur permet pas de décommissionner », ajoute-t-il. Le texte paru ce matin précise, en tout cas, qu’un directeur de CPAM peut prononcer une pénalité financière à l’encontre d’une pharmacie, en l’absence de décommissionnement, « après l’avoir mise en mesure de présenter ses observations ». Les modalités d’application de ces mesures doivent encore être définies par décret en Conseil d’État.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Préparateurs : la branche officine réclame une licence pro optionnelle

La licence professionnelle en option pour les préparateurs est officiellement un projet de la branche. Dans un communiqué du 28 février, la commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP) de la pharmacie d’officine a pris position en ce sens. « L’important était de porter une parole unique », confie Marie Guillon, préparatrice, représentante CGT, vice-présidente de la commission, faisant référence aux divergences entre syndicats partisans d’une licence pour tous les préparateurs ou d’un Deust suivi d’une licence optionnelle. Un amendement du 18 janvier de la future loi santé, qui devrait être adoptée en avril, habilite les titulaires du Deust à dispenser les médicaments. L’exposé sommaire de cet amendement lors de sa première lecture à l’assemblée rappelait par ailleurs « que la reconnaissance en catégorie statutaire A depuis janvier 2022 [des préparateurs en pharmacie hospitalière] requiert un niveau licence ». En revanche, aucune licence n’est clairement prévue pour les officinaux, ce qui a poussé les protagonistes de la branche à s’accorder pour réagir. Ils souhaitent engager les discussions sur la licence et veulent s’assurer d’être associés aux travaux. Ni une, ni deux, « des courriers ont été envoyés aux ministères concernés et à la conférence des doyens des facultés de pharmacie », confie la syndicaliste. La balle est désormais dans leur camp. Le Deust étant désormais bien ancré, et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) toujours opposée à l’ouverture d’une licence pour tous, cette troisième année demandée après le Deust sera optionnelle. Une ouverture à la rentrée 2024 est espérée mais semble illusoire, tout restant à construire.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Vaccin, dépistage, conseils : tout ce que l’on peut désormais faire en pharmacie

Article réalisé avec l’intervention du Dr Martial FRAYSSE, pharmacien, membre de l’AnP

Lien vers l’article : https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/tout-ce-quon-peut-faire-en-pharmacie-2110529

 

« Les généralistes n’ont aucune dispo avant 2038 » : une pub pour un site de télémédecine fait polémique

Une publicité pour annoncer le partenariat entre la plateforme de téléconsultation Qare et le site communautaire “Parent Epuisé” provoque la colère des médecins sur les réseaux sociaux. Sur un ton humoristique, ils vantent l’avantage de la téléconsultation en cas d’enfants malades puisque “les généralistes n’ont aucune dispo avant 2038”. 

 “Quand tu es parent, tu découvres plein de choses. Par exemple, que les enfants sont toujours malades la nuit ou le dimanche et que si tu veux les soigner, tu as le choix entre 8h aux urgences ou invoquer les esprits puisque les généralistes n’ont aucune dispo avant 2038”, indique cette publicité, publiée sur les réseaux sociaux du site communautaire “Parents épuisés” le 6 mars dernier. Ce groupe, destiné aux jeunes parents, propose du contenu volontairement décalé pour faire face “aux grosses galères” de la parentalité. En réalité, le ton humoristique de la publication avait vocation à présenter un contenu sponsorisé avec la plateforme de téléconsultation Qare. 

Source : egora.

 

Pharmacie certifiée en oncologie : une première en France

La pharmacie principale Sicard, située à Châlons-en-Champagne (51), dans le Grand Est, est la première officine française à obtenir la certification Oncopharma qui labellise son expertise en oncologie. Il aura fallu deux années de collaboration initiée par le Totum Lab et le laboratoire Biogaran pour élaborer le premier référentiel de certification de service en oncologie pour la pharmacie d’officine validé par l’instance nationale, le Comité français d’accréditation.

Lien vers l’article : https://pharm-enews.fr/2023/03/07/pharmacie-certifiee-en-oncologie-une-premiere-en-france/

 

CHIFFRES

 

Une Française sur trois ne pratique pas d’activité physique, une inégalité de genre encore grevée par la crise Covid. En termes de tendance, si la situation s’améliore depuis la crise sanitaire (avec une augmentation de 42 minutes de la pratique d’une activité physique chez les femmes), elle ne retrouve pas les niveaux d’avant Covid. Ainsi, 50 % des femmes déclarent se sentir plus sédentaires qu’avant 2020. La comparaison entre les genres fait apparaître des inégalités face à l’activité physique. En termes de temps : 66 % des femmes pratiquent moins d’une heure par semaine (versus 70 % pour les hommes), et leur moyenne hebdomadaire est de 3,9 heures (versus 5,3 heures pour les hommes). Source : le baromètre Sport-Santé réalisé par Ipsos pour la Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV), à l’occasion de la Journée des droits des femmes.

Selon une enquête de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), instaurer un choix précoce de la filière pharmacie dès le lycée impacterait négativement la filière, puisque seulement 2,6 % des étudiants estiment avoir été informés des métiers pharmaceutiques durant le lycée.

Élisabeth Borne a annoncé le 6 mars sur France 5 la prise en charge par l’Assurance-maladie, à partir de l’an prochain, des protections périodiques réutilisables pour toutes les femmes de moins de 25 ans en pharmacie. « Je trouve que c’est impensable que des femmes ne puissent pas avoir les protections dont elles ont besoin et qu’elles souhaitent », indique la Première ministre. Selon une enquête OpinionWay pour l’association Règles Élémentaires, 31% des femmes de 18 à 50 ans ont déjà été confrontées à cette situation. Au total, 4 millions de femmes en seraient victimes. Lien vers l’article du quotidien du pharmacien : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/des-protections-periodiques-remboursees-seront-disponibles-en-pharmacie?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230307%5D&utm_content=20230307&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Parmi la centaine de mesures prévues dans le « plan Égalité 2027 entre les femmes et les hommes », plusieurs visent la santé des femmes, notamment la mise à disposition de préservatifs féminins gratuits en pharmacie pour les moins de 25 ans. Il « constitue un puissant outil de lutte contre les nouvelles formes de violences sexuelles » telles que le « stealthing » ou retrait non consenti du préservatif masculin pendant l’acte sexuel. Or il coûte jusqu’à 15 fois plus cher que le préservatif masculin, « ce qui renforce les inégalités d’accès à la santé ».

38,4 % des lycéens qui sont entrés en terminale générale en septembre ont abandonné la spécialité mathématiques. C’est 3,3 points de moins que la cohorte de l’année précédente, selon une étude du service statistique du ministère de l’Éducation nationale.

La France est moins touchée que le reste de l’Europe par l’inflation (+ 10,4 % à fin décembre 2022 vs + 14,1% pour la moyenne européenne en alimentaire), mais les Français, à 77%, se disent inquiets ou très inquiets sur le sujet, loin devant le climat (63%) et la guerre en Ukraine (53 %). Source : LSA.

La procréation médicalement assistée pour les couples de femmes et femmes seules peine à décoller, constate Le Parisien. Seules 21 naissances ont été recensées depuis 2021, selon les chiffres de l’Agence de la biomédecine.

-11,6 % : c’est la chute de la production pharmaceutique française en janvier par rapport à décembre, selon les derniers chiffres de l’Insee. Elle s’inscrit dans une production industrielle en repli de 1,9% sur la période.

Plus de la moitié de la population mondiale (51%, soit 4 milliards de personnes) sera obèse ou en surpoids d’ici à 2035, selon le nouveau rapport de l’Atlas mondial de l’obésité de la Fédération mondiale de l’obésité, publié à l’occasion de la journée dédiée, le 4 mars.

L’analyse des chiffres de Doctolib en 2022 montre que 85% des rendez-vous chez le pédiatre sont pris par des femmes. Pour rééquilibrer ce rapport de force, la plateforme a mis en place le partage du compte enfant. Lien vers l’article de Capital : https://www.capital.fr/entreprises-marches/sur-doctolib-85-des-rendez-vous-chez-le-pediatre-sont-pris-par-des-femmes-1462379

Le ministère de la Santé référence deux nouveaux services numériques dans Mon espace santé le portail patient Arnault Tzanck, un espace, développé en marque blanche par Softway médical, qui permet aux patients de faciliter leur admission dans l’institut (informations pratiques, partage de documents médico-administratifs…), et l’application Tabac Info Service qui vise à accompagner ses usagers vers le sevrage du tabagisme de manière personnalisée. Cet espace comprend désormais 20 services numériques référencés, dans le champ de la santé et du bien-être. Ces deux nouveaux services viennent s’ajouter aux 18 services suivants figurant déjà au catalogue de Mon espace santé : Appfine (Openxtrem), Compte ameli (assurance-maladie), FreeStyle LibreLink (Abbott), ID-U Santé (IDTAG), Libheros.fr, Mapatho, Mémo Santé Enfant (MSA), Mes médicaments chez moi (Groupe La Poste), MyGHT Limousin (Exolis), Santé.fr, VIDAL Ma santé, Withings Health Mate, DigiHOSP (Mipih), Doctolib, Medaviz, AP-HP espace patients, Livi, Malo.

Dans une étude publiée jeudi, la Drees se penche sur l’impact de la réforme du « 100% santé », qui permet aux Français dotés d’une assurance santé d’accéder à un panier d’équipements sans reste à charge pour les prothèses dentaires, auditives ou les lunettes. Elle a très vite intéressé les personnes ayant des problèmes de dents ou d’audition: dès 2021, 57% des prothèses dentaires et 40% des prothèses auditives vendues en France entraient ainsi dans le dispositif. En revanche, seulement 13% des montures vendues étaient concernées.

L’assurance-maladie a détecté plus de 315,8 millions d’euros de fraudes en 2022, dont 58 millions pour des escroqueries portant sur des délivrances de tests antigéniques aux professionnels de santé par des pharmacies d’officine.

« On estime que 3 à 5 % de la population française vit aujourd’hui dans des territoires considérés comme fragiles au regard de leur offre pharmaceutique, rappelle premièrement Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). On parle de patients qui habitent à 10 ou 15 minutes d’une pharmacie, mais si cette dernière vient à fermer, ils se retrouveraient alors à 30 minutes ou plus de l’officine la plus proche. »

Le Laboratoire Ethyx pharmaceuticals demande aux officinaux de ne délivrer qu’un flacon d’Isocard par patient, afin d’éviter une rupture d’approvisionnement de la spécialité. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/isocard-delivrance-limitee-un-flacon?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230308%5D&utm_content=20230308&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

L’association Pharma Système Qualité (PHSQ) vient d’obtenir, auprès du bureau vérificateur Veritas, le renouvellement triennal de la certification ISO 9001 dont bénéficieront les 17 groupements partenaires de PHSQ et leurs 2 700 officines affiliées.

Le groupe WW International (WeightWatchers) fait une entrée fracassante dans le secteur de la santé. Le poids lourd de la perte de poids a annoncé le 6 mars la signature d’un accord définitif en vue de l’acquisition de la plateforme de télémédecine américaine Sequence spécialisée dans la gestion des maladies chroniques liées au surpoids, lui permettant notamment d’intégrer le marché de la prescription de médicaments dans l’obésité. WeightWatchers, qui a enregistré un chiffre d’affaires net d’un peu plus d’un milliard de dollars en 2022, a proposé un prix d’achat net effectif de 106 millions de dollars, en numéraire et en actions, en plus d’un minimum de 26 millions de dollars de cash détenu par Sequence. Créée en 2021, la société affiche 24.000 membres profitant de ses services aux Etats-Unis pour un chiffre d’affaires annuel de 25 millions de dollars. Elle propose une consultation initiale de 49 dollars avec un médecin à distance et la participation à un programme de gestion du poids pour 99 dollars mensuels, incluant de l’activité physique, des contrôles cliniques réguliers, un suivi nutritionnel, mais aussi la prescription d’analogues du GLP-1. Source : tic pharma.

10 % des Français sont concernés par une maladie rénale, a rappelé hier la Fondation du Rein, à l’occasion de la 18e édition de la journée mondiale du rein. Ce fléau, qui ne cesse de progresser, pourrait concerner 20% des Français durant la prochaine décennie.

Walgreens retire la pilule abortive de ses pharmacies dans 21 États américains. Source : Courrier International.

Le dossier de santé numérique rencontre un faible succès auprès des patients allemands. Moins de 1% l’utilise pour mettre à disposition des professionnels de santé leurs diagnostics et ordonnances, note L’Opinion. Un chiffre que le ministre de la Santé veut faire passer à 80% d’ici à 2025. Dans son plan présenté jeudi, Karl Lauterbach s’inspire ainsi de l’expérience française en annonçant l’ouverture automatique du dossier à tous les citoyens, sauf ceux qui s’y opposent. Ils pourront en outre décider de manière flexible de l’utilisation de leurs données.

Shop Apotheke Europe N.V. : Croissance toujours non-rentable. Shop Apotheke est le numéro deux européen de la pharmacie en ligne, derrière le Suisse Zur Rose. Lien vers l’article : https://www.zonebourse.com/cours/action/SHOP-APOTHEKE-EUROPE-N-V-31620967/actualite/Shop-Apotheke-Europe-N-V-Croissance-toujours-non-rentable-43199365/

Healthy Group connaît une croissance de 15 % par an, avec une cinquantaine de nouvelles pharmacies qui intègrent chaque année le réseau de pharmacies Aprium. La société réalise actuellement 1,5 milliard de chiffre d’affaires, la plaçant à la 43 ème place à l’échelle nationale, toutes enseignes confondues.

Lien vers l’article : https://www.bfmtv.com/economie/professionnels/focus-entreprises/healthy-group-un-vaste-reseau-de-450-pharmacies-aprium_AB-202303060003.html

 

Un pharmacien du Chambon-Feugerolles (Auvergne Rhône-Alpes) a été interdit d’exercer. Il est accusé d’avoir détourné 200 000 euros entre 2017 et 2021 et usurpé l’identité de plusieurs médecins pour délivrer, à l’aide de fausses ordonnances, des psychotropes et des opioïdes. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Selon les statistiques 2022 publiées aujourd’hui par le réseau CGP, la vaccination Covid et les TAG ont contribué pour 82 000 euros à l’économie officinale, portant à leurs apogées chiffre d’affaires et excédent brut d’exploitation. Une performance qui ne pourra pas se renouveler cette année et qui lance un véritable défi au réseau officinal, pris en étau entre la hausse de ses charges et l’inflation.

L’Assemblée nationale a voté unanimement jeudi 2 mars au soir en faveur d’un allongement du congé minimum pour les parents dont l’enfant est décédé, en le portant de 5 à 12 jours dans le Code du travail. Actuellement, ce congé est de cinq jours, ou sept jours ouvrés si l’enfant a moins de 25 ans.

 

GROUPEMENTS

 

Second souffle sur la loi Descrozaille

C’est un soupir de soulagement encore plus fort que Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie, a poussé quand l’amendement de la loi Descrozaille a été rejeté sur tous les secteurs non-alimentaires, comme l’hygiène beauté… En cas d’échec des négociations commerciales, la loi Descrozaille prévoyait l’application des conditions imposées par le fabricant. « Cette loi n’était pas adaptée au secteur de l’hygiène beauté. Nous avons des rapports inversés avec les industriels. Nous subissons plus que nous imposons ! », avait averti Hervé Jouves, membre de Federgy et président d’Hygie 31. Aujourd’hui, ce sont les conditions de l’année précédente qui restent en vigueur jusqu’à trouver un nouvel accord. Ce qui permet de souffler.

Source : édito du pharmacien manager.

 

Pharmabest dénonce les hausses de prix incompréhensibles des grandes marques

Pharmabest est groupement d’indépendants créé à Marseille réunit 111 pharmacies d’une surface moyenne de 700 mètres carrés et qui génèrent chacune en moyenne 9 millions de chiffre d’affaires affaires annuel, certaines jusqu’à 40 millions. De véritables petits supermarchés qui pèsent 10 % du marché de la parapharmacie vendue en officine, et qui sont aussi soumis à l’inflation. David Abenhaim, président de Pharmabest évoque des hausses de 12% à 14%. « C’est du jamais vu ». Il dénonce en particulier les exigences des grandes marques qui « ont demandé 14% de hausse de leurs tarifs alors que nos petits fournisseurs PME se sont contentés de 6% en moyenne ». « Je ne me l’explique pas. Bien sûr, on nous a parlé de la guerre en Ukraine et de la hausse du coût de certaines matières premières. Mais les cours sont redescendus ces derniers mois et il faut dire que cela a été très compliqué, voire impossible, de comprendre la justification des exigences des multinationales. » L’enjeu est important pour les officines Pharmabest qui, avec une surface moyenne de 700m2, construisent 70% de leur résultat sur ces activités hors prescription médicale. Le groupement va ainsi rogner sur ses marges pour amortir le choc, mais prédit tout de même des hausses de 6% à 7% pour le consommateur final. Il entend également mettre en avant ses marques propres, pour les produits d’hygiène de base et les compléments alimentaires.

Source : les échos.

 

Réduire son amplitude horaire : c’est sexy

Pour Alain Grollaud, le président de Federgy, la réduction des amplitudes horaires constitue la première des solutions à explorer. « La pénurie de personnel incite de plus en plus de pharmacies à fermer le samedi, l’après-midi ou toute la journée, et/ou à 19 heures au lieu de 20 heures en semaine. » En plus du passage à la semaine de trois jours et demi, Brice Lefèvre, titulaire à Bourg-en-Bresse (Ain), a, lui, opté pour la fermeture le samedi après-midi.

Source : le pharmacien manager.

 

Soutenir pour mieux guérir 

Les groupements s’investissent de plus en plus dans l’accompagnement en oncologie en pharmacie et les marques spécialisées innovent encore pour adoucir la vie des patients. « Nous sommes par­tis du constat que les pa­tients at­teints de can­cer sont sou­vent li­vrés à eux-mêmes à la sor­tie de l’hôpi­tal », ex­plique Pa­trick Le Bran­chu, di­rec­teur de la com­mu­ni­ca­tion de Phar­ma­Vie. « Ils n’ont pas pu po­ser toutes leurs ques­tions, et nous consi­dé­rons que le phar­ma­cien est le pro­fes­sion­nel de santé idéal pour les ac­com­pa­gner. » Ainsi est né en 2019 le pro­jet Onco Phar­ma­Vie, qui com­prend un vo­let for­ma­tion « sur les ef­fets in­dé­si­rables des trai­te­ments, la mi­cro­nu­tri­tion et les pro­fils psy­cho­lo­giques des pa­tients. Une no­tion que l’on n’ap­prend pas for­cé­ment à la fac mais qui est cru­ciale pour ai­der l’ob­ser­vance. » Onco Phar­ma­Vie se ma­té­ria­lise aussi par un cor­ner rose ex­po­sant les gammes des marques par­te­naires : Avène, La Roche-Po­say, Même et Oza­lys (dermo-cos­mé­tique), Amoena (lin­ge­rie), Ma Che­ve­lure-1001 per­ruques et Les Fran­jynes (ac­ces­soires ca­pil­laires). De plus, ­PharmaVie sou­tient l’as­so­cia­tion Prin­cesse ­Margot et dis­tri­bue le tee-shirt Pra­ti’got, conçu pour fa­ci­li­ter les soins en on­co­lo­gie à un prix ac­ces­sible (12 eu­ros pour le mo­dèle en­fant, 17 eu­ros pour l’adulte). Pa­trick Le Bran­chu nous confie en­fin l’in­ten­tion de Phar­ma­Vie d’ins­tal­ler un ou­til de dé­pis­tage du mé­la­nome. « Une cin­quan­taine de phar­ma­cies Phar­ma­Vie se­ront équi­pées d’une ta­blette qui uti­li­sera l’in­tel­li­gence ar­ti­fi­cielle et une base de ­données de 50 000 grains de beauté pour, à par­tir d’une simple prise de vue, évo­quer un risque de mé­la­nome faible, mo­déré ou as­sez élevé. » Gi­phar aussi s’im­plique. « Pour gui­der les phar­ma­ciens dans les en­tre­tiens en onco­logie, nous avons or­ga­nisé un par­cours qua­lité de 45 heures de for­ma­tion, à tra­vers 6 mo­dules parmi les­quels les trai­te­ments, les ef­fets se­con­daires, les soins de sup­port avec le ré­fé­ren­tiel Af­sos et l’ac­com­pa­gne­ment psy­chique com­por­tant une ­demi-­journée d’im­mer­sion où l’of­fi­ci­nal suit l’un de ses pa­tients à l’hô­pi­tal. À la fin de la for­ma­tion, le phar­ma­cien ob­tient sa cer­ti­fi­ca­tion ­qualité », note Lu­do­vic Guil­baud, phar­ma­cien, chef de pro­jet santé Gi­phar. « Chez Gi­ro­pharm, nous n’avons pas ­attendu les en­tre­tiens conven­tion­nés pour agir », af­firme So­nia Plu­me­cocq, res­pon­sable du pro­jet santé. « De­puis plu­sieurs an­nées, nous pro­po­sons à nos adhé­rents un concept de ren­dez-vous santé. On les aide à de­ve­nir des ré­fé­rents grâce à un pro­gramme com­plet de for­ma­tion. Et à ap­por­ter au comp­toir le meilleur conseil via des ré­fé­ren­ce­ments. ». L’en­seigne San­ta­lis a quant à elle « dé­ve­loppé un parte­nariat fort avec Oza­lys », cite Ca­rine Le Moal, conseillère mer­chan­di­sing Cerp Rouen. Son conseil ? « Ex­po­ser ces gammes spé­ci­fiques dans un es­pace proche à la fois des grandes gammes de pa­ra­phar­ma­cie et du lo­cal confi­den­tiel ».

Source : le pharmacien de France.

 

RETAIL

 

Pourquoi le groupe Fnac Darty croit plus que jamais au modèle du magasin

Le groupe Fnac Darty comptait, à fin 2022, 987 magasins dans le monde. Le cap des 1000 est clairement dans le viseur pour 2023. C’est dire si, plus que jamais, le modèle du point de vente physique est porteur.

Lien vers l’article : https://www.republik-retail.fr/strategie-retail/enseignes/pratiques/pourquoi-le-groupe-fnac-darty-croit-plus-que-jamais-au-modele-du-magasin.html?nl=7643&utm_source=email&utm_id=192177&utm_campaign=newsletter-retail-2023-03-08

 

Serge Papin rejoint Auchan

L’ancien patron du groupement d’indépendants Système U, Serge Papin, a pris place au sein du conseil d’administration du groupe de distribution Auchan en tant qu’administrateur indépendant. À ce titre, il participera aux réflexions stratégiques du distributeur nordiste, dont le modèle est en pleine évolution.

Source : le pharmacien manager.

 

AILLEURS

 

À New-York, les pharmacies se barricadent face aux vols à l’étalage

À New York, l’explosion des vols à l’étalage oblige les pharmacies à mettre leurs produits sous clé. Les médicaments contre la douleur et les allergies sont les plus visés, mais aussi les cosmétiques en tout genre, dentifrices, déodorants, shampoings… Dans le quartier de Hell’s Kitchen, à l’automne, la chaîne de pharmacie Rite Aid a fermé son principal magasin, après y avoir accumulé 200.000 $ de pertes en deux mois. Ces marchandises volées atterrissent ensuite dans un entrepôt, et sont vendues sur les plates-formes de commerce en ligne. Dans les autres pharmacies, des rayons entiers de produits habituellement accessibles en libre-service aux clients sont désormais cadenassés. Ainsi, pour se procurer une simple boîte de comprimés d’aspirine, par exemple, les clients doivent appuyer sur la sonnette « call for assistance » installée dans le rayon et attendre qu’un employé vienne ouvrir le compartiment. Certaines pharmacies font aussi appel à des brigades de vigiles renforcées par des chiens, tandis que d’autres ont tout simplement décidé de baisser le rideau pour de bon. New York n’est pas la seule métropole touchée. Seattle et Chicago, par exemple, sont confrontées à cette crise.

Source : le Parisien.

 

Scènes de genre dans les pharmacies allemandes

Le ministre allemand de la santé, Karl Lauterbach, prépare une refonte de la réglementation sur la publicité des médicaments et souhaite que cette dernière soit dorénavant genrée.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/scenes-de-genre-dans-les-pharmacies-allemandes?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20230309%5D&utm_content=20230309&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph