ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Coupures d’électricité : l’hiver de tous les dangers
Les pharmaciens recevront des consignes pour faire face à d’éventuels délestages électriques en cas de tension cet hiver. Mais la profession n’a pas dit son dernier mot pour en être exemptée. Si délestages il y a, ils seront organisés pour deux heures au plus, de façon tournante par zone géographique, et annoncés quelques heures avant. A ce sujet, le ministère de la Santé a prévu d’envoyer dans les 15 jours à venir une fiche de solutions palliatives précisant la marche à suivre dans ces cas (prévoir des bouteilles de glace, des capteurs sur les armoires réfrigérées, savoir que les réfrigérateurs avec une porte vitrée gardent moins longtemps le froid que ceux avec une porte opaque…). Ce document pourrait avoir un impact direct sur l’assurance des produits à conserver au réfrigérateur. « A partir du moment où on se conforme aux règles fixées par les pouvoirs publics, les produits seront couverts par les assureurs », estime Philippe Besset. « Les assureurs ne peuvent pas modifier les contrats en cours d’année », précise-t-il. L’enjeu est d’autant plus important qu’on ne connait pas l’impact de la rupture de la chaine du froid sur les médicaments en cas de coupures répétées. De fait, les officinaux craignent que les laboratoires se cantonnent aux recommandations des résumés des caractéristiques de produits (RCP) et que de nombreux produits soient à jeter. Autre point en lien avec la température, l’arrêt de la climatisation dans certains territoires d’outre-mer impacterait la bonne tenue des médicaments dont les RCP imposent un environnement inférieur à 25 °C. Sans courant, l’officine est privée de l’accès à l’informatique, « sans laquelle on ne peut pas dispenser », explique au Moniteur des pharmacies le président de l’USPO Pierre-Olivier Variot. De fait, il deviendrait impossible de consulter l’historique du patient pour délivrer en bonne et due forme, de connaitre certains prix, de pratiquer le tiers payant… De même, la question des portes automatiques – également portes de secours -, programmées obligatoirement pour s’ouvrir en cas de coupure de courant dans un commerce en exploitation, se pose également. Ce système fait craindre des problèmes de sécurité en matière de vol. « Il faut une protection dans certains quartiers sensibles », selon Pierre-Olivier Variot, qui insiste sur ce sujet auprès des autorités. Enfin, comment organiser les gardes sur un territoire sans électricité ? « Cela me semble impossible à mettre en place en 24 heures », précise la présidente du Cnop Carine Wolf-Thal. Faudrait-il fermer ? « La recommandation pourrait être de fermer pendant les heures de délestage si les pharmaciens ne sont pas en mesure d’assurer la dispensation de médicaments. Je ne voudrais pas que la colère des patients ne rejaillisse sur les officinaux », tranche la présidente, qui a prévenu la DGS à ce sujet. Reste que compte tenu du contexte international, la France n’est pas non plus à l’abri de coupures inopinées liées à des catastrophes imprévisibles à ce jour, une situation également abordée lors de la réunion en vue d’anticiper.
Source : le moniteur des pharmacies.
Nouvelle convention : le point sur les mesures qui entrent en vigueur le 7 novembre
Suite à la signature de la nouvelle convention des pharmaciens le 9 mars 2022, de nouvelles mesures sont entrées en vigueur le 7 novembre 2022. Depuis cette date, les pharmaciens peuvent proposer un accompagnement aux femmes enceintes et administrer un vaccin prescrit par un autre professionnel de santé. La convention prévoit également une revalorisation de l’honoraire de vaccination contre la grippe et une évolution de la liste des conditionnements trimestriels. Enfin, la nouvelle convention a également permis la mise en œuvre récente d’une nouvelle rémunération : la dispensation à domicile que le pharmacien réalise dans le cadre de Prado.
Lien vers l’article d’Ameli : https://www.ameli.fr/paris/pharmacien/actualites/nouvelle-convention-le-point-sur-les-mesures-qui-entrent-en-vigueur-le-7-novembre
Dispensation à domicile : tout ce qu’il faut savoir pour participer au service Prado
Pour entrer dans la boucle d’un des programmes de retour à domicile (Prado), le pharmacien doit être désigné par le patient bénéficiant de ce service. En pratique, le conseiller de l’Assurance maladie, après avoir évalué le besoin du patient, contactera par téléphone le pharmacien d’officine choisi par le patient pour organiser avec lui la dispensation à domicile. Cet appel est systématique pour les volets Prado Personnes âgées de 75 ans et plus, Pathologies chroniques (insuffisance cardiaque, BPCO, AVC), Covid et Soins médicaux et de réadaptation (SMR). Pour les patients sortant de chirurgie, le besoin d’une dispensation à domicile est apprécié par l’équipe médicale hospitalière.
Une porte ouverte pour les accompagnements pharmaceutiques
Le pharmacien peut être sollicité :
- pour une dispensation des médicaments à domicile préconisée par l’équipe médicale hospitalière pour les patients isolés, sans aidant et dans l’incapacité de se déplacer. La plage horaire de cet acte est définie en accord avec le conseiller de l’Assurance maladie ;
- pour un accompagnement dans la prise des traitements chroniques, préconisé par l’équipe médicale hospitalière : entretiens pharmaceutiques conventionnels si le patient est sous AVK, AOD, antiasthmatiques ou sous chimiothérapie orale, ou bilans partagés de médication (BPM). Là encore, le pharmacien est en lien préalable avec le conseiller de l’Assurance maladie. Il doit, avant de proposer ce service au patient, vérifier qu’il répond aux critères d’éligibilité. Puis, il planifiera avec lui cet accompagnement.
La dispensation à domicile implique le déplacement du titulaire ou de l’adjoint. Elle se fait dans le respect des bonnes pratiques de dispensation des médicaments. Les préparateurs en pharmacie et les étudiants en pharmacie ne sont pas autorisés à la pratiquer. La rémunération, définie dans la convention, est de 2,50 € TTC par patient (tarif majoré d’un coefficient de 1,05 dans les Drom), dans la limite de 5 dispensations à domicile par jour et par officine (tous patients confondus). Il s’y ajoute les honoraires de dispensation applicables selon les mêmes règles que pour la délivrance en officine.
Lien vers la fiche résumée d’Ameli : https://www.ameli.fr/sites/default/files/Documents/Memo-Prado-Role-pharmacien-dans-Prado.pdf
Transferts de compétences : les médecins en remettent une couche
Dans un communiqué commun, 5 syndicats médicaux (Avenir SPE – Le Bloc, CSMF, MG France, ReAGIR, SML) et le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom) « réaffirment la place centrale de la profession dans le parcours de soins ». Suite aux propositions du Comité de liaison inter-ordres (CLIO), les syndicats de médecins ont fait savoir qu’il n’était pas question de transférer des compétences aux autres professionnels de santé. Ils reviennent à la charge, cette fois avec le Cnom qui fait partie du CLIO et a participé à l’élaboration desdites propositions. Ils tiennent ainsi « à réaffirmer que la compétence médicale est seule à même de poser un diagnostic et d’établir un plan de soins » et que « le rôle du médecin traitant est incontournable dans le parcours de soins pour prendre en charge les patients de façon pertinente ». S’ils sont « conscients de la nécessité de déléguer de façon coordonnée la réalisation d’actes nécessaires au diagnostic ou à la réalisation du protocole de santé afin de dégager du temps médical et de permettre de prendre en charge les patients n’ayant pas accès aux soins », il faut que la coopération entre professionnels de santé se fasse « dans le respect des compétences de chacun sans jamais nier le rôle et la place du médecin ».
Lien vers le communiqué de presse :
Génériques : six nouveaux TFR instaurés
Un tarif forfaitaire de responsabilité (TFR) sera instauré à compter du 2 janvier 2023 pour six groupes génériques :
- ceftazidime 1 g et 2 g (Fortum) poudre pour solution injectable en boîte de 1 flacon, avec un TFR respectivement de 6,50 € et 12,95 € ;
- fulvestrant 250 mg (Faslodex) en solution injectable, en boîte de 1 seringue (92,89 €) ou 2 seringues (184,67 €) ;
- gefitinib 250 mg (Iressa) en boîte de 30 comprimés pelliculés (754,65 €) ;
- sévélamer 2,4 g (Renvela) poudre pour suspension buvable en boîte de 90 sachets (101,30 €).
La décision a été publiée au Journal officiel du 8 novembre 2022.
Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046534304
PROPULS’IF, une offre dédiée aux pharmaciens ayant un projet de première installation
PROPULS’IF est un prêt accordé sous forme de financement personnel dont le montant est équivalent à l’apport du futur titulaire, dans la limite maximum de 200 K€. La durée de ce prêt est de 10 ans. Le capital est remboursé progressivement sur 5 ans à l’issue d’une période de différé d’amortissement de 5 ans. Tout pharmacien primo-accédant souhaitant renforcer son apport en complément d’un prêt principal d’acquisition de la pharmacie cautionné par INTERFIMO peut en bénéficier.
Pour en savoir plus : https://www.interfimo.fr/solutions/propuls-if-notre-offre-speciale-pharmacien,18,
CHIFFRES/DATES
L’Alliance de la biologie médicale (ABM) lance un mouvement de grève générale, reconductible, à partir du 14 novembre 2022. Une nouvelle action pour protester contre les économies prévues par le PLFSS pour 2023.
25 % des signalements auprès de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) concernaient le domaine de la santé en 2021. Près de 70% de ces 744 saisines concernaient plus particulièrement les pratiques de soins non conventionnelles telles que la naturopathie, le reiki ou la nouvelle médecine germanique.
La Chine a fait état dimanche de 4.420 nouveaux cas de Covid-19, un plus haut en six mois. Pékin a annoncé samedi qu’il s’en tiendrait « indéfectiblement » à sa politique zéro Covid, douchant les espoirs d’un assouplissement des mesures en vigueur depuis bientôt trois ans. Le gouvernement allemand a par ailleurs annoncé un accord avec la Chine pour l’importation du vaccin de BioNTech à destination des expatriés. Source : challenges.
Un rapport publié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) indique que, « si les projections pour cette année se confirment, les huit années de 2015 à 2022 seront les plus chaudes jamais enregistrées », avec une température moyenne « estimée de 1,15 °C supérieure à celle de l’ère préindustrielle », rapporte Le Point. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) « tire [également] la sonnette d’alarme sur les dégâts causés par la crise climatique », rapporte Il Sole 24 Ore. Le média italien cite une étude récente de l’organisation selon laquelle : « entre 2030 et 2050, le changement climatique provoquera environ 250 000 décès supplémentaires par an dus à la malnutrition », à des maladies telles que « le paludisme et la diarrhée » et au « stress thermique ».
Durant tout le mois de novembre, les pharmaciens réalisant des actes antigéniques le dimanche sont invités à facturer la majoration de 5 euros en ajoutant un code PMR au code acte RTG. Cette procédure est provisoire, le temps pour l’assurance-maladie de permettre un assouplissement du code RTG, dont le montant maximum est actuellement de 11,50 euros TTC. À partir du 1er décembre, le code PMR ne sera plus utile, le pharmacien pourra utiliser le seul code RTG dont la valeur maximale sera portée à 16,50 euros, justement pour tenir compte des facturations de tests réalisés le dimanche.
Cette année encore, les salariés de l’officine peuvent bénéficier d’une prise en charge pour la vaccination antigrippale grâce au fonds du Haut degré de solidarité (HDS). Seule condition pour pouvoir bénéficier de cette prise en charge (à hauteur de 18,50 euros par salarié) : être à jour de sa cotisation HDS et remplir un formulaire avant le 28 février 2023. Ce formulaire devra être envoyé par courrier postal à l’adresse suivante : Apgis Solidarité – À l’attention du Médecin-conseil – 12 rue Massue – 94684 Vincennes Cedex. Il peut également être envoyé par mail (hds@apgis.com). Les pharmaciens intéressés devront également envoyer un RIB de l’officine en complément du formulaire.
« Je ne sais pas si la consultation de base doit être à 30, 50 ou 100 euros, a-t-il éludé, cela relève de la négociation conventionnelle. Mais en tout cas, j’ai été assez sensible à la prise de position faite très tôt par la CSMF parlant de droits et de devoirs, c’est aussi ma logique » a annoncé François Braun, Ministre de la Santé et de la Prévention.
François Braun mise sur l’élargissement du dispositif des assistants médicaux pour lesquels il a fixé un objectif de 10 000 contrats à l’horizon 2025. L’exercice coordonné est un autre axe stratégique assumé. « Partout où il y a des solutions qui marchent, il y a une CPTS (communauté professionnelle territoriale de santé). Mais partout où il y a une CPTS, il n’y a pas forcément déjà une solution qui marche », a-t-il noté rappelant que les deux missions principales de ces pools de libéraux sont d’assurer la permanence des soins et de trouver un médecin traitant à ceux qui n’en ont pas.
Le Var-Matin consacre sa une ce mercredi au malaise des officines. Selon le journal, au moins les deux tiers des 359 pharmacies du Var et des 433 des Alpes-Maritimes seraient en recherche de personnels. « La pénurie est notamment attribuée à un exercice de plus en plus exigeant du métier », explique le journal, qui juge la problématique d’autant plus inquiétante que la part de pharmaciens âgés de plus de 55 ans va, elle, grandissante. Dans les Alpes-Maritimes, ils sont près de 50%, près de 35% dans le Var.
L’UFC-Que Choisir a publié une carte interactive, qui souligne « l’état déplorable de l’accès géographique et financier aux soins en France ». L’association s’est penchée sur quatre professions: les médecins généralistes, les ophtalmologistes, les gynécologues et les pédiatres. Selon ce travail, 23,5% des Français, soit près d’un quart de la population, éprouveraient des difficultés pour accéder à moins de 30 minutes de route à un maillon du parcours de santé. Lien vers l’article : https://www.capital.fr/economie-politique/deserts-medicaux-le-constat-alarmant-de-lufc-que-choisir-1451328
Village Practice Management, une division de la chaîne américaine de pharmacies Walgreens Boots Alliance, a annoncé l’acquisition du groupe de cabinets médicaux et de centres de soins d’urgence Summit Health. Cette opération, d’un montant de 9 milliards de $ environ, devrait être bouclée au premier trimestre 2023. Elle est destinée à créer une plateforme élargie de services de soins pour les assurés sociaux aux États-Unis. Source : l’agefi.
Le ministre de la Santé, François Braun, a déclenché le plan blanc national pour l’épidémie de bronchiolite, rapporte Le Monde. Dans la semaine du 31 octobre au 6 novembre, 6.891 enfants de moins de 2 ans sont passés aux urgences pour cette infection respiratoire, et 2.337 ont été hospitalisés. « Les hospitalisations pour bronchiolite représentent 50% des hospitalisations à la suite d’un passage aux urgences chez les enfants de moins de deux ans », précise Santé publique France. Des chiffres « très élevés et à des niveaux supérieurs à ceux observés depuis plus de dix ans ».
Selon le rapport de novembre 2021 du Shift Project1, le secteur de la santé représente près de 8 % des émissions de gaz à effet de serre de la France. L’achat et la production des médicaments et des dispositifs médicaux représentent plus de la moitié de ces émissions.
Le premier diplôme universitaire international francophone sur les applications du métavers en santé sera effectif en mars 2023, à l’université Paris Cité.
Les officinaux qui ne seront pas en règle sur la sérialisation après le 31 décembre s’exposeront à une amende salée : 2 000 euros par trimestre, reconductible si l’officinal ne se met pas à jour ensuite. Une amende qui devrait être prochainement officialisée dans une loi en cours de préparation. À la date du 31 octobre, à peine plus de la moitié des officinaux (55 %) décommissionnaient les boîtes de médicaments. Des chiffres très largement insuffisants qui continuent de faire de la France le mauvais élève européen en la matière. Régulièrement rappelé à l’ordre par Bruxelles sur ce sujet, l’État français s’expose lui aussi à une amende de plusieurs centaines de millions d’euros dès l’an prochain.
Titulaires en région parisienne, Elsa et Lionel Benmoussa voulaient proposer un service permettant aux pharmaciens d’aiguiller leurs patients vers les produits de soin de la peau les plus adaptés à leurs besoins. Pour cela, ils ont créé SkinAnalysisIA, une application qui fait appel à l’intelligence artificielle. Deux solutions sont proposées aux officinaux : soit un simple accès au logiciel via le QR Code (150 euros pour l’installation plus un abonnement mensuel de 99,90 euros par mois), soit l’installation d’une borne qui sert de support pour placer une tablette donnant accès à l’application (le pharmacien devra alors payer 70 euros de plus chaque mois pendant la première année uniquement). À ce jour, l’entreprise a déjà séduit 12 pharmacies d’Île-de-France et une officine toulonnaise. Pour plus d’informations : https://discover.skinanalysia.fr/
La centrale d’achats de produits de parapharmacie et de cosmétique, Pharmazon, qui livre I 876 pharmacies, signale une intensification des ruptures de stocks et prédit une augmentation des prix dès janvier. « Par exemple, le Synthol, présent en rayon dans toutes les pharmacies, est en rupture depuis plus de 6 mois. », déclare Audrey Lecoq, fondatrice de Pharmazon, centrale d’achats qui propose aux pharmaciens 15 000 références, dont des médicaments remboursables.
Les fumeurs peuvent encore s’inscrire au défi du Mois sans tabac qui a démarré le 1er novembre. Portée par Santé publique France (SPF) et le ministère de la Santé et de la Prévention, en partenariat avec l’assurance-maladie, cette initiative encourage les fumeurs à arrêter le tabac pendant un mois, en prodiguant informations et conseils pour que « chacun puisse choisir sa stratégie et se lancer ». Au 7 novembre, plus de 150 000 participants se sont déjà inscrits sur le site dédié à l’événement pour participer à ce défi collectif qui « multiplie par cinq les chances d’arrêter de fumer », selon SPF.
30 % à 35 % des produits CBD vendus en France ne sont pas réglementaires (source fabricants).
Cinq membres d’un réseau de faux passes sanitaires ont été condamnés hier à des peines allant de 10 à 24 mois de prison, dont 8 mois ferme, ainsi qu’à des amendes allant jusqu’à 60 000 euros et à l’indemnisation des professionnels de santé qui se sont portés partie civile.
Le dispositif instauré dès le début de la crise sanitaire par le gouvernement, permettant à un employeur de placer en activité partielle des salariés à risque de Covid grave, a été prolongé jusqu’au 31 janvier 2023 par la loi de finances rectificative pour 2022 du 16 août dernier.
Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, a présenté ce mercredi » Ile-de-France mutuelle santé ». Il s’agit d’un service d’orientation vers une complémentaire santé à tarif préférentiel, « inférieur de 20% par rapport au marché ». Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/assurance-maladie-mutuelles/77585-jusqu-a-20-moins-chere-pecresse-presente-ile-de-france
GROUPEMENTS
Aidants et dépendance : ce que nous apprennent les enseignes
Pour attirer les seniors qui, ne l’oublions pas, représentent 30 % de la patientèle d’une officine, et séduire les aidants qui les accompagnent au quotidien, de plus en plus de groupements imaginent des programmes ou des espaces qui leur sont spécifiquement consacrés. En 2025, 25 % des Français auront plus de 65 ans. Il est donc naturel que les seniors occupent une place centrale dans la stratégie de notre réseau. Et il est aussi de notre devoir, en tant que professionnels de santé, de leur apporter des services dignes de ce nom puisqu’ils sont la frange de la population qui a probablement le plus besoin des pharmaciens. » Cofondateur de Leadersanté, Alexis Berreby résume à lui seul les raisons qui incitent de plus en plus de groupements à se positionner sur cette typologie de clientèle. Ainsi, Pharmactiv (OCP) a développé l’offre de maintien à domicile (MAD) à 360° Betterlife, déclinée en linéaire, corner ou shop in shop. Présente dans 116 officines, elle revendique une croissance moyenne de son chiffre d’affaires de + 15,9 % (Source : Ospharm à fin février 2022), « soit 6 points au-dessus de l’évolution moyenne des ventes de petit matériel (hors location) dans l’ensemble des officines en France », se félicite Lila Ouagued, responsable formation et animation du réseau Pharmactiv. Réseau qui propose en outre des « rendez-vous santé » sur des thématiques comme l’arthrose ou le diabète. « Ces campagnes, qui durent six mois ont pour objectif de sensibiliser patients et aidants à l’observance et de les orienter vers les bons contacts », confie Lila Ouagued. De son côté, Alphega Pharmacie multiplie les initiatives. « Nous leur proposons un accompagnement pour la vaccination contre la grippe saisonnière ou le Covid-19, la remise de kits de dépistage, des entretiens pharmaceutiques et des bilans partagés de médication dont certains se déroulent au domicile des patients », explique Sophie Rey, directrice du réseau. Certains groupements ont fait le choix de développer des corners spécifiques. C’est le cas de Pharmodel Group avec son enseigne D Docteur en pharmacie et son concept « Vivre mieux ». « Dans cet espace qui fait en moyenne entre 15 et 20 m2, les personnes âgées retrouvent tout ce qui a trait au matériel médical classé par indication : la toilette, la mobilité, le confort, etc., souligne Evelyne Bessières-Grosjean, directrice marketing et retail. « Pour les officines de petite taille, nous avons conçu avec Oxypharm, le prestataire de services à domicile (PSAD) du groupe Astera, un corner “Confort et vitalité”. Celui-ci se matérialise par un totem en bois qui sert à la communication. Il est entouré par des rayonnages où sont exposés du petit matériel médical et de l’orthopédie », précise Oana Catalin Crépin, responsable marketing et communication. Aux adhérents qui désirent consacrer plus de 15 m2 de surface aux seniors, le réseau propose l’aménagement de véritables showrooms, note Oana Catalin Crépin. De son côté, Evolupharm mise sur son imposant catalogue MAD et une force de vente dévolue au domaine pour aider ses affiliés à séduire la clientèle des seniors. « Nous disposons en outre, au sein de notre filiale EvoluMAD, de trois établissements spécialisés dans la livraison et l’installation du matériel médical au domicile des patients pour le compte de nos pharmaciens dans une partie des Hauts-de-France et de la région parisienne », ajoute Pierre Lefèvre, directeur d’EvoluMAD. Chez Giphar, l’offre de MAD est regroupée sous la marque Libeoz (ex-Facilodom), présente chez tous les adhérents. Et ce, soit sous la forme d’un magasin attenant à l’officine avec un orthopédiste et détenu par le titulaire, soit sous forme de shop in shop ou encore de simples linéaires. L’assortiment comprend de l’orthopédie et du matériel de mesure à la marque Libeoz et d’autres gammes issues notamment de chez ABM Pharma (dont Giphar est actionnaire). « La location se porte bien depuis le Covid-19 », confirme, sans livrer de chiffres, Benoît Fagiani, titulaire à Autun (Saône-et-Loire) et ex-président de la commission Libeoz. Médical Lafayette (Groupe Laf Santé) a pour particularité d’être une enseigne à part entière. La plupart des magasins (35 d’ici à fin 2022 et un objectif de 20 nouveaux par an) sont proches ou carrément adossés à une pharmacie Lafayette, en centre-ville. « Ces magasins génèrent un chiffre d’affaires annuel de 600 000 à 650 000 € en moyenne contre 450 000 € pour un magasin de matériel médical indépendant », confie Pascal Fontaine, directeur de l’enseigne, qui vise large avec un modèle qu’il qualifie de « medical shopping ».
Source : le moniteur des pharmacies.
23e Journée de l’Économie de l’Officine
Grand débat : l’officine à l’heure de la révolution numérique
Le replay d’Alain Grollaud, président de Federgy : https://journee-economie-officine.lequotidiendupharmacien.fr/video/le-numerique-et-linterprofessionnalite-autour-du-patient/#xtor=ES-17-[QPH_JEO_emailing_debat_4_10]-20221109-[]–
Pharmactiv innove pour l’homme
Crème de rasage, soin après rasage, gel douche corps et cheveux, déodorant… La nouvelle gamme de Pharmactiv se décline désormais sous ces quatre produits qui réunissent tous les atouts pour se faire adopter par les hommes. Conçus avec des ingrédients d’origine naturelle dont de l’aloe vera bio et même issue du commerce équitable, formulés pour peaux sensibles et testés par des volontaires masculins pendant 21 jours, ces produits d’hygiène sont vendus à des prix variant entre 3,90 euros pour le gel douche (le flacon de 200 ml) et 6,90 euros pour le soin après rasage et la crème de rasage. À cette gamme lancée lors du congrès d’octobre vont succéder dès le début 2023 d’autres gammes de produits à la marque du groupement.
Source : le quotidien du pharmacien.
« Théâtraliser les services, en partant du patient » , entretien avec Damien Hoehr, directeur général de Pharmactiv
Le nouveau directeur général de Pharmactiv expose les objectifs qu’il a fixés pour que le groupement, dans son rôle avant-gardiste, puisse accompagner ses adhérents dans les nouvelles missions tout en les aidant à consolider le volet économique de leur officine. « Par exemple, nous croyons qu’il faut « théâtraliser » les services, c’est-à-dire faire savoir au patient lorsqu’il entre dans l’officine tous les services que son pharmacien est à même de lui apporter. Notre démarche consiste à partir du patient. »
Un cursus académique pour Pharmabest
Afin d’assurer à ses adhérents un pool de salariés spécialisés dans le back-office ou le point de vente officinal, le groupement s’associe à l’ESTC de Marseille pour fonder sa propre académie et propose deux parcours diplômants. Ils ont le choix entre la formation de conseiller/chef de rayon en parapharmacie ou celle de responsable du back-office. Ces deux cursus intègrent les spécificités de l’officine. « Pour faire fonctionner nos grandes pharmacies, au-delà des pharmaciens et préparateurs qui traitent les ordonnances, nous employons une part importante de spécialiste du retail, de la logistique, des ressources humaines… Or aucune formation spécifique n’existe pour préparer ces futurs professionnels à l’exercice de leur métier en pharmacie. C’est pourquoi nous lançons ce programme innovant qui doit permettre de recruter définitivement à la fin de leur parcours, de jeunes professionnels », expose David Abenhaim, président de Pharmabest et cotitulaire de la pharmacie Prado-Mermoz à Marseille.
Source : le quotidien du pharmacien.
Deuxième opération diabète chez Giropharm
Après une première action en juin, Giropharm poursuit sa campagne contre le diabète en novembre avec le slogan « Diabète, faîtes le test ». Il s’agit à la fois de dépister les patients présentant des facteurs de risque et de les sensibiliser aux bienfaits d’un équilibre hygiénodiététique. Les pharmaciens Giropharm pourront leur faire réaliser un rapide questionnaire (test de Findrisc), voire un test capillaire de glycémie dans le respect des bonnes pratiques, au sein des espaces RDV Santé Giropharm. Un kit de matériel adapté sera livré à la totalité des officines Giropharm tandis que des supports (affiches, vitrophanies, fronton de comptoir, dépliants explicatifs) seront mis à leur disposition pour relayer cette campagne auprès de leur patientèle.
Source : le quotidien du pharmacien.
Santalis – Jean Charles Gorse : « « Le réseau est à notre écoute et nous accompagne au plus près de nos besoins grâce à des services adaptés à notre réalité
L’enseigne Santalis axe son développement autour du « Vivre bien, vivre mieux » avec deux thématiques fortes : les solutions naturelles et la préservation du capital santé. Le concept est rapidement identifiable, de l’extérieur avec l’enseigne et, à l’intérieur, avec l’espace d’accueil et deux corners dédiés : le shop santé au naturel et le shop confort et vitalité pour l’accompagnement sénior. L’espace de vente est moderne et chaleureux grâce au mélange de l’esprit industriel, avec le métal, le sol gris, et le bois pour le côté naturel sur les shops. Les pharmacies proposent aussi des ateliers bien-être et formation autour des solutions naturelles, comme l’aromathérapie. L’objectif étant de sortir du cadre classique d’une pharmacie en proposant des services et une expérience client différente.
Lien vers l’article : https://www.commerce-associe.fr/point-de-vente/entrepreneur/santalis-jean-charles-gorse-le-reseau-est-notre-ecoute-et-nous
Lutte contre la pollution : ce que peut faire concrètement le pharmacien
Le dérèglement climatique et la pollution de l’environnement auront de graves conséquences sur la santé des Français. Olivier Toma, fondateur de « Primum non nocere », une agence de coaching RSE experte dans le développement durable et le secteur sanitaire, tirait la sonnette d’alarme et évoquait plusieurs solutions lors du congrès du groupement Giropharm. De nombreux groupements de pharmacies s’attellent à réduire leur empreinte carbone. Et notamment Giropharm, qui organisait récemment un congrès sur le sujet, et qui a fait de l’écoresponsabilité un de ses piliers stratégiques. Ainsi, le groupement, dont 60 % des adhérents ont lancé des actions écoresponsables, s’est engagé à remplacer les sacs plastiques/papier par un seul sac réutilisable par patient, de multiplier le nombre de marques de cosmétique et d’hygiène écoresponsables et d’accélérer le développement d’une marque propre fabriquée en France avec 95 à 99 % d’ingrédients d’origine naturelle, sans suremballage et sans échantillons. D’autres actions ont été présentées comme la dématérialisation des factures d’achat, l’organisation de campagnes de sensibilisation « eco-friendly » des patients et le financement des diagnostics, de formations et des plans d’actions pour ses officines. Autant d’initiatives qui sont le signe d’un changement de paradigme au sein de la profession.
AILLEURS
En Australie, les données de millions de patients publiées après une cyberattaque
Les hackers de l’assureur australien Medibank, qui ont dérobé lors d’une cyberattaque en octobre les données de près de 10 millions d’assurés, ont commencé à les publier sur Internet, après le refus de l’entreprise de payer une rançon. « Ces données comprennent des informations personnelles telles que des noms, des adresses, des dates de naissance, des numéros de téléphone, des adresses e-mail » ainsi que, dans certains cas, des données relatives aux demandes de remboursement de soins de santé, a déclaré Medibank. L’assureur a néanmoins démenti les affirmations selon lesquelles les dossiers publiés incluaient des données relatives aux traitements des personnes atteintes du VIH. En regrettant la publication de ces données, Medibank estime toutefois que même le paiement d’une rançon n’aurait pas pu garantir le retour des données sans leur publication. Elles ont été divulguées sur un blog lié à REvil, un groupe de cybercriminels qui entretient des liens étroits avec la Russie.
Lien vers l’article : https://www.usine-digitale.fr/article/les-donnees-medicales-des-australiens-se-retrouvent-dans-la-nature-apres-une-cyberattaque.N2065672