Actualités du 8 au 12 mai 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Feu vert du Parlement à un rôle accru du pharmacien

Le 10 mai, le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi Rist qui accroît le rôle des pharmaciens et autorise un accès direct aux infirmiers en pratique avancée, kinés, orthophonistes sans passer par un médecin généraliste, donc sans ordonnance. Critiqué par le corps médical, le texte a été largement amendé. Suivant la proposition adoptée à l’Assemblée par 226 voix – une voix contre, les pharmaciens pourront renouveler une ordonnance en cas d’affection chronique et les préparateurs administrer des vaccins (qui seront listés par arrêté). Un amendement de dernière minute autorise à titre pérenne les pharmaciens biologistes, en laboratoires, à pratiquer des frottis du col de l’utérus dans le cadre du dépistage du cancer. Sous certaines conditions, les Français pourront également, sans passer par leurs médecins traitants, consulter des infirmiers en pratique avancée (IPA) ainsi que des kinésithérapeutes et des orthophonistes.  Cependant, l’accès direct aux IPA et kinés sera limité à ceux exerçant dans des structures (ex : maisons de santé pluriprofessionnelles), en coordination avec des médecins. L’accès direct à ces kinés sera possible pour huit séances. Contrairement à ce que voulaient les députés, les soignants inscrits dans le cadre plus souple des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), seront donc exclus du dispositif. Pour les orthophonistes en CPTS, l’accès direct restera possible. Les députés ont néanmoins arraché que l’accès aux infirmières et kinés exerçant de façon indépendante soit expérimenté dans six départements, dont deux départements d’Outre-mer, ou encore le département du Loiret dans lequel Stéphanie Rist (Renaissance) est élue. Parmi les premières réactions, Sébastien Guérard, président de la Fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR), juge que le texte « n’aura qu’un effet cosmétique », seulement 3% des kinés exerçant en maison de santé.

Source : pharm-enews.fr

Pour en savoir plus : https://www.vie-publique.fr/loi/288203-acces-aux-soins-proposition-de-loi-rist

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/proposition-de-loi-rist-texte-definitivement-adopte-par-le-parlement

 

Enquête OMPL – Qualité de vie au travail en officine

Une enquête pour mesurer la qualité de vie au travail des salariés dans les professions libérales est conduite par l’Observatoire prospectif des Métiers et des qualifications dans les Professions Libérales (OMPL). Cette démarche a pour objectif d’améliorer la qualité de vie au travail des salariés pour optimiser la performance des entreprises en identifiant :

  • les facteurs de satisfaction qui favorisent l’engagement des salariés et l’attractivité des entreprises ;
  • les axes d’amélioration sur lesquels intervenir pour renforcer la qualité de vie au travail des salariés et la performance des entreprises libérales.

Cette enquête, s’adressant aussi bien aux titulaires qu’aux salariés des pharmacies d’officine, est accessible en ligne jusqu’au 30 juin 2023. Les réponses sont confidentielles, anonymes et seront traitées par un cabinet indépendant mandaté par l’OMPL.

Pour participer à l’enquête :

https://enquetes.obea.fr/s/obea/QVT_Professions_Liberales2023/Ethnos.dll

 

Covid-19 : réintégration des soignants non vaccinés, mode d’emploi

« La levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 interviendra via un décret qui devrait être publié le 14 mai prochain. Elle entrera en vigueur le lendemain de la publication de ce décret.» C’est ce qu’indique le ministère de la Santé dans une circulaire envoyée eux préfets et directeurs d’ARS. A partir du 15 mai, a priori, la relation contractuelle entre l’employeur et le soignant reprend, ainsi que la rémunération. « L’employeur a l’obligation de réintégrer le salarié à son poste initial ou, dans le cas où cela est impossible, dans un emploi considéré comme équivalent, c’est-à-dire sans modification du contrat de travail, est-il indiqué dans la circulaire. Est considérée comme une modification du contrat de travail la modification d’au moins un des éléments suivants : la rémunération, le volume de la prestation de travail, la fonction du salarié, l’organisation du travail et éventuellement le lieu de travail.»

Source : le moniteur des pharmacies.

 

L’OMS lève l’alerte maximale sur la pandémie de covid-19

« C’est avec beaucoup d’espoir que je déclare que le Covid-19 n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale », a déclaré le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. Dans un communiqué publié le 5 mai, les experts du Comité d’urgence ont estimé qu’il était « temps de passer à une gestion à long terme de la pandémie ». Si des incertitudes demeurent, « la tendance à la baisse » des décès, hospitalisations et admissions en unité de soins intensifs, ainsi que les niveaux élevés d’immunité de la population ont dicté leur point de vue. Dans ce même communiqué, des recommandations temporaires, valables pour tous les États membres, sont également émises, dont la vaccination. En l’intégrant « dans les programmes de vaccination tout au long de la vie. (…) Les États doivent poursuivre leurs efforts afin d’augmenter la couverture vaccinale contre la Covid-19 pour toutes les personnes appartenant aux groupes les plus prioritaires ». En France, 60,5 % de la population a reçu une primo-vaccination complète et une dose de rappel selon Santé Publique France.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.who.int/fr/news/item/05-05-2023-statement-on-the-fifteenth-meeting-of-the-international-health-regulations-(2005)-emergency-committee-regarding-the-coronavirus-disease-(covid-19)-pandemic

 

Projet de loi Valletoux : le collectif « Médecins pour demain » appelle à une fermeture des cabinets le 9 juin

Déposée le 28 avril, la proposition de loi (PPL) sur l’accès aux soins portée par le député Frédéric Valletoux (Horizons) irrite fortement le collectif « Médecins pour demain ». Née à l’automne dernier sur les réseaux sociaux, l’association qui revendique aujourd’hui 3 000 adhérents appelle les praticiens à fermer leur cabinet le 9 juin pour protester contre ce texte, quelques jours avant son passage à l’Assemblée nationale prévu le 12 juin. Elle pointe du doigt plusieurs mesures comme « l’adhésion obligatoire aux CPTS pour les médecins de toutes spécialités », « la participation obligatoire à la PDSA pour les médecins de toutes spécialités » ou encore « l’interdiction d’intérim aux jeunes médecins ».

Source : le quotidien du médecin.

 

Agnès Buzyn refuse de se rendre aux convocations de la Cour de justice de la République

L’ancienne ministre de la Santé, mise en examen pour “mise en danger de la vie d’autrui”, a indiqué qu’elle refusait de se rendre aux nouvelles convocations de la Cour de justice de la République. L’ancienne ministre de la Santé reste pourtant témoin assistée dans la procédure sur la gestion de la crise de la Covid-19.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/faits-divers-justice/80344-agnes-buzyn-refuse-de-se-rendre-aux-convocations-de-la-cour-de

 

L’hydroxychloroquine ne “marche plus” contre le Covid, lâche Didier Raoult

C’est un aveu qui en a fait bondir plus d’un. Didier Raoult l’assure : l’hydroxychloroquine ne “marche plus” contre le Covid. C’est dans un tweet, posté jeudi dernier, que Didier Raoult a tenu à donner l’information : “Actuellement, je suis d’accord avec l’ANSM sur l’hydroxychloroquine”, indique le microbiologiste.  Et d’ajouter : “Ça ne marche plus sur le variant Omicron de 2022, les concentrations nécessaires pour inhiber Omicron sont 50 fois plus importantes que pour les autres variants. La concentration de l’hydroxychloroquine dans le sang avec notre protocole était au triple de la dose efficace pour les anciens variants.Elle ne l’est plus pour Omicron”. Et de conclure : “C’est de la science, pas du dogme.” Un tweet qui a suscité de nombreuses moqueries sur les réseaux sociaux. Selon un sondage Ifop publié en avril dernier, 21% des personnes interrogées pensent toujours qu’un “protocole à base de chloroquine” est efficace contre le Covid-19.

Source : la provence.com.

 

Paracétamol, amoxicilline, insuline…. Une première liste de 280 médicaments «essentiels» a été établie

Cette liste, qui n’a pas encore été rendue publique, s’inscrit dans un plan gouvernemental destiné à éviter de futures pénuries de médicaments, alors que celles-ci se multiplient en France depuis des mois.

Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/paracetamol-amoxicilline-insuline-une-premiere-liste-de-280-medicaments-essentiels-a-ete-etablie-20230510

 

Nouvelles missions : des frustrations

Un an après la signature de la nouvelle convention pharmaceutique entre syndicats et Assurance maladie, des textes promettant la réalisation de nouvelles missions ne sont toujours pas publiés. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) pousse un coup de gueule. « Un an après la signature de la convention, nous n’avons toujours pas les textes qui nous permettraient de prescrire les nouveaux vaccins et de réaliser le dépistage des cystites, hors exercice coordonné. Cela commence à devenir insupportable car si l’on veut que les pharmaciens déploient ces nouvelles missions de façon vraiment massive, il faut que l’ensemble du dispositif soit mis en œuvre. » Concernant le dépistage de l’angine, le président de la FSPF a regretté que « les médecins ne prescrivent pas les Trod. Or, comme sur les ordonnances d’antibiotiques, nous ne pouvons pas deviner que la prescription est pour une angine, cela ne peut pas fonctionner comme cela », s’agace-t-il. « Si le dépistage du cancer colorectal à l’officine fonctionne bien, l’entretien des femmes enceintes commence lui à être pratiqué, mais il faudra le déployer davantage. On observe d’ailleurs que l’entretien court est mieux pris en compte par nos confrères que les entretiens longs. Il faudra garder cela en tête pour la négociation des prochaines nouvelles missions », a conclu le président de la FSPF.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Certification périodique : les obligations des pharmaciens se précisent

La certification périodique, prévue par la loi Santé de 2019, a commencé à prendre forme avec l’ordonnance de juillet 2021 et depuis, plus de nouvelles. Un projet de décret soumis à consultation vient toutefois en préciser les modalités d’application. La certification périodique est une obligation à laquelle devront se soumettre les professionnels de santé soumis à un ordre. Pour l’obtenir, ils devront, sur une période de 6 ans, réaliser une série d’actions visant à « 1° actualiser leurs connaissances et leurs compétences, 2° renforcer la qualité de leurs pratiques professionnelles, 3° améliorer la relation avec leurs patients, 4° mieux prendre en compte leur santé personnelle », précise l’ordonnance de juillet 2021. Prévue par la loi Santé de 2019, organisée avec l’ordonnance de juillet 2021, la certification est en vigueur depuis janvier 2023 mais les textes d’application manquent. Un projet de décret soumis pour avis au Haut conseil des professions paramédicales (HCPP), fixe les conditions d’application, le contenu des actions à suivre et leur computation. Pour obtenir sa certification, le pharmacien devra choisir au moins deux actions figurant dans le ou les référentiels de certification de sa profession, dans chacun des quatre axes définis (actualiser les connaissances et les compétences, renforcer la qualité des pratiques professionnelles, améliorer la relation avec les patients, mieux prendre en compte la santé personnelle). Les référentiels nationaux seront « élaborés en lien avec les référentiels de formation initiale« par les conseils nationaux professionnels (CNP) selon une méthodologie proposée par la Haute Autorité de santé (HAS), fixée par arrêté ». Des textes sont encore attendus. Pour rappel, l’Ordre des pharmaciens est chargé du contrôle. Ne pas satisfaire à cette obligation constituera pour le pharmacien une faute susceptible d’entraîner une sanction disciplinaire.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

“Ce passage en pharmacie, 3 ou 4 étoiles ?”

À la veille d’un voyage en avion avec son fils de trois ans, une jeune femme se présente en pharmacie. Elle souhaiterait une solution de réhydratation à glisser dans sa valise pour parer à tout incident. Le pharmacien, tout sourire, répond à sa demande explicite tout en lui conseillant divers produits pour compléter l’arsenal thérapeutique. Sur le comptoir s’accumulent gommes à mâcher, sirops et autres petites fioles “indispensables”… D’un geste presque désinvolte, l’homme lui glisse également une carte de fidélité garantissant une réduction de 25% sur le deuxième produit acheté, le cumul des points lors de ses visites et un accès aux “bons plans” grâce à leur newsletter. La proposition gentiment déclinée, et la solution de réhydratation glissée dans son tote bag, la jeune femme tourne les talons mais est interpellée à nouveau par la blouse blanche, l’invitant cette fois à laisser un avis sur Google… Ce passage en pharmacie, 3 ou 4 étoiles ? L’officine est un commerce dit de proximité mais le pharmacien n’est pas un commerçant comme les autres. Chaque jour, 4 millions de personnes se rendent dans une officine, et 18,9% des produits sont vendus hors prescription… À l’heure de l’automédication, l’achat de médicaments n’est pas un acte anodin. Il est toujours bon de le rappeler.

Source : egora.

 

« La prescription est la propriété du patient »

Après le matériel médical et les dispositifs médicaux, la captation par les PSAD monte d’un cran. Les ordonnances sont désormais ciblées par ces sociétés qui les confient à des pharmacies partenaires. Ces opérateurs tels Elivie, profitent de la vulnérabilité des patients pour détourner les ordonnances à leur profit. Grégory Tempremant estime aujourd’hui nécessaire de mener une campagne d’information auprès du grand public sur le thème « La prescription appartient au patient, mon pharmacien, c’est mon choix ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

L’Équipe de soins coordonnée avec le patient, un nouveau concept bientôt expérimenté

Conçue par les représentants des professionnels de santé de ville, y compris les deux syndicats de pharmaciens, l’ESCAP est une nouvelle forme, souple, réactive et éphémère, de soins pour des patients nécessitant une prise en charge complexe et pluridisciplinaire. Elle devrait être mise en œuvre, sous forme d’une expérimentation de trois ans, dès cette année sur l’ensemble du territoire. Après plus d’un an de négociations avec l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) à laquelle sont affiliés les deux syndicats représentatifs des pharmaciens, l’assurance-maladie s’est déclarée prête à présenter, dans le cadre de l’ACIP, un avenant courant juin. Cette expérimentation nationale s’adressera à une population cible de cinq millions de patients atteints de polypathologies chroniques de plus de 65 ans : patients diabétiques sous insuline, personnes ayant fait un AVC et ayant été hospitalisés, ou encore patients en soins palliatifs. Ils seront intégrés par un professionnel de santé (médecin, pharmacien, kiné, chirurgien-dentiste, infirmier, orthophoniste, pédicure-podologue, orthoptiste…) dans une ESCAP à condition de remplir au moins 14 des 28 items retenus dans la grille d’inclusion. En fonction de ce score, le professionnel de santé déclenchera l’intervention d’autres professionnels de santé – deux minimum – selon les besoins du patient. Soutenue par un outil numérique qui permet d’identifier les professionnels de santé, de les alerter et ensuite de communiquer avec eux, l’ESCAP est créée pour une durée limitée à la résolution de la problématique ponctuelle du patient. Une deuxième phase de l’expérimentation prévoit l’inclusion du milieu médico-social. Pour l’heure, il s’agit avant tout de convaincre les professionnels de santé d’adopter ce plus petit dénominateur commun des soins coordonnés. L’ESCAP n’est pas obligatoirement attachée à une structure de type MSP ou CPTS. Elle peut même représenter pour les professionnels encore réticents à exercer au sein d’une telle structure, un premier pas plus aisé et moins formel, comme le croit le Dr William Joubert, président de l’UNPS. Pour l’heure, l’assurance-maladie a fixé à 20 le nombre d’ESCAP auxquelles devrait participer un professionnel de santé pour prétendre à une rémunération. Un nombre pour le moins arbitraire. Car s’il semble réaliste pour des médecins, pharmaciens ou infirmiers, il peut être moins facilement atteint par les podologues ou les orthoptistes.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pénurie de médicaments : une mesure qui pourrait faciliter le travail des pharmaciens

Les entreprises du médicament (Leem) ont présenté une série de mesures destinées à lutter contre les ruptures d’approvisionnement. Parmi elles, une seule pourrait être mise en œuvre rapidement pour améliorer le travail des pharmaciens au comptoir: la généralisation de l’usage de la plateforme TRACStocks, qui mutualise les données de stocks des entreprises dans les situations de tension ou de rupture affectant les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM). Si cette plateforme, lancée en 2021 par le Leem, le Gemme et le LEMI, en coordination avec les agences sanitaires, était étendue à tous les professionnels de santé en première ligne, médecins et pharmaciens, elle leur permettrait d’être informés en temps réel et le plus en amont possible, et ainsi d’ajuster au mieux la prise en charge des patients. L’usage de cette plateforme, réalisé sous l’égide de l’ANSM – qui, seule, a accès aux données confidentielles individuelles des laboratoires – a déjà démontré son utilité. Techniquement, cette généralisation, avec la mise en place d’un « connecteur » des informations déjà disponibles dans les différents circuits existants (hôpitaux, répartiteurs, entreprises) en cas de tensions, ne pose pas de problèmes.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Evaluation des risques à l’officine : simple comme un guide en ligne

Le 11 mai 2023, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) ont publié un outil accessible gratuitement sur le site de l’INRS permettant aux pharmaciens d’officine de procéder, en ligne, à l’évaluation des risques professionnels dans leur officine et à la rédaction du document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP). Le DUERP est obligatoire en vertu de l’article L4121-3 du Code du travail. Ce document permet à l’employeur d’évaluer et de prévenir les risques auxquels le ou les salariés de l’équipe sont exposés. Si une entreprise comptant au moins un salarié n’a pas établi de DUERP, l’employeur s’expose à une amende pouvant aller jusqu’à 7 500 € et 15 000 € en cas de récidive.

Lien vers le guide : https://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%206506

 

DPC : attention au démarchage frauduleux

L’Ordre des pharmaciens a eu connaissance, directement de la part des pharmaciens ou via l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC), d’irrégularités commises par des sociétés se présentant comme des organismes de formation.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/etudes-formation-continue/dpc-attention-au-demarchage-frauduleux?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230512%5D&utm_content=20230512&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

CHIFFRES

 

En visite à Saintes ce jeudi 4 mai, le Chef de l’État a présenté sa grande réforme du lycée professionnel, qui prévoit des indemnités de stage pour les élèves de CAP et de Bac pro… dont le montant fait grincer les étudiants en médecine.  Les élèves des lycées pro seront payés entre 50 et 100€ par semaine de stage en septembre 2023. C’est bien…Et pendant ce temps, les élèves infirmiers (bac+1 à bac+3) sont payés entre 36 et 60€ par semaine et les étudiants en médecine (bac+3 à bac+6) entre 65 et 100€…

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/etudiants/externat/80297-les-eleves-de-bac-pro-bientot-mieux-payes-que-des-externes-en-medecine-ou#:~:text=Les%20%C3%A9l%C3%A8ves%20des%20lyc%C3%A9es%20pro,65%20et%20100%E2%82%AC

 

Une étude publiée par la Drees révèle que les Français dépensent en moyenne 2.750 € dans les soins médicaux, avec d’importantes disparités. Ce montant atteint 3.550 € en Haute-Corse, tandis qu’il n’est que de 2.290 € en Loire-Atlantique. Plus précisément, la dépense moyenne augmente dans les départements ruraux, mais également en Corse ou dans les départements d’outre-mer. Les dépenses sont par ailleurs plus importantes à la fois chez les plus pauvres et les plus riches. “Les patients les plus précaires sont susceptibles d’avoir davantage besoin de soins, même s’ils sont également les plus concernés par le renoncement aux soins”, note la Drees.

 

Selon le baromètre France Assos Santé, 37% des Français ont été confrontés à une pénurie de médicaments en pharmacie cette année, soit huit points de plus qu’en 2022.

 

En 2022, le marché de la santé en France, composé des circuits de la pharmacie, de la parapharmacie et de l’e-commerce, a dépassé les 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires (+ 6.9 % par rapport à 2021), grâce à une dynamique forte de l’ensemble de ses trois univers.

 

La désaffection croissante des acquéreurs pour les petites officines se lit dans les chiffres de l’étude sur les prix de cession en 2022 menée par la société Interfimo et rendue publique le 6 avril 2023 : les cessions de pharmacies de moins de 1,2 M€ ne représentent plus que 15 % de l’ensemble des transactions, contre 25 % en 2021.

 

Les jeunes diplômés (âge moyen du primo-accédant : 36 ans) sont toujours plus nombreux à s’installer. Leur projet d’acquisition a représenté 62 % des dossiers étudiés, contre 58 % en 2021. L’an dernier, 41 % d’entre eux se sont installés seuls, 21 % en association et 38 % avec un investisseur. En finançant majoritairement une acquisition à plusieurs (59 %), le primo-accédant (à 66 % une femme) a jeté en moyenne son dévolu sur une pharmacie de près de 2 M€, contre 1,7 M€ en 2021.

 

13 000 à 20 000 personnes supplémentaires touchées par an, 4 fois plus de cas chez les hommes que chez les femmes, 2ème cancer urologique et un taux de rémission allant de 80% à 5%… le cancer de la vessie affiche malheureusement des chiffres impressionnants. Aussi dévastateur que méconnu, il semble pourtant facile à repérer puisque dans 80 à 90% des cas, le premier symptôme est la présence de sang visible dans les urines. Mais encore faut-il que le public le sache…Source : association française d’Urologie.

 

4,5 millions de femmes et de bébés meurent chaque année lors de la grossesse, de l’accouchement ou des premières semaines après la naissance, selon un rapport de l’OMS et de l’Unicef qui dénonce des progrès à l’arrêt dans ce domaine depuis 2015.

 

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a voté mardi un avis intitulé “Fin de vie: faire évoluer la loi ?” par 98 voix pour, 6 contre, 12 abstentions. L’organisme liste 13 préconisations sur le sujet. Dans la première, il demande une “modification de la loi pour affirmer qu’en fin de vie, le droit à l’accompagnement est ouvert jusqu’à l’aide active à mourir”, concrètement le suicide assisté ou l’euthanasie. Le groupe “Éthique et Cancer” de la Ligue nationale contre le cancer et le Comité national d’éthique se sont également prononcés pour une dépénalisation de l’aide au suicide. Source : Libération.

 

Doctolib publie avec Odoxa son premier baromètre de la relation entre patients et professionnels de santé en Europe. Elle montre notamment qu’en France, le premier réflexe des patients est d’attendre que ça passe (30%), en particulier chez les plus jeunes (42% des 18-24 ans, 36% des 25-34 ans). De leur côté, les Italiens vont être plus prompts à s’adresser à un professionnel de santé puisque 50% contactent directement leur médecin généraliste par téléphone. En Allemagne, on tente d’abord (21%) de trouver des réponses sur internet. Source : le généraliste.

 

Plus de 8 pharmaciens sur 10 se disent prêts à réaliser de nouveaux tests rapides d’orientation diagnostique (TROD). Une manne que les pouvoirs publics pourraient solliciter, alors que des entreprises développent des TROD spécialement pensés pour un usage à l’officine et que le dépistage reste sous-utilisé. C’est en substance le message délivré par Joseph Coulloc’h, président de la société AAZ, et Thierry Prazuck, chef de service des maladies infectieuses au CHR d’Orléans. Source : le quotidien du pharmacien.

 

François Braun a annoncé sa volonté de doubler le nombre de maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) « pour atteindre au moins les 4 000 d’ici à 2026 », tandis qu’Agnès Firmin-Le Bodo a rappelé l’objectif d’un maillage territorial des communautés professionnelles territoriales en santé (CPTS) passant d’une couverture de 68 % à 100 % avant la fin de l’année.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

31 % : c’est le pourcentage de Français qui, pour obtenir des informations sur les compléments alimentaires, se tournent vers leur pharmacien. Source : le pharmacien de France.

 

Les cabinets de radiologie pourront se fournir directement auprès des laboratoires pharmaceutiques pour l’achat des produits de contraste utilisés pour les IRM à partir du 1er juillet. Dès le 1er mars 2024, ils pourront en faire de même pour les produits de contraste utilisés pour les scanners. Cette mesure permet à l’assurance-maladie d’économiser 138 millions d’euros tout en revalorisant de 75 millions les cabinets de radiologie libéraux. Source : Uspo.

 

82 % des femmes médecins à l’hôpital se sont senties discriminées au cours de leur carrière du fait de leur sexe, selon les résultats du dernier baromètre Ipsos Donner des ELLES à la santé – Janssen. L’internat est la période de leur parcours la plus difficile: 56% des femmes déclarent s’y être senties discriminées.

 

La pharmacie réalise 54 % des ventes sur le marché global des compléments alimentaires, estimé à 2,6 milliards d’euros en 2022. Mieux encore, avec une croissance de 9 % en valeur et 12 % en volume, la pharmacie se porte bien mieux que les hypermarchés. Elle est même le seul circuit de distribution à gagner des parts de marché (+ 5 %) par rapport à l’année précédente. Grâce en particulier aux bons conseils délivrés par le pharmacien… 33 % des consommateurs se rangent à son avis avant de procéder à l’acte d’achat d’un complément alimentaire. Le bouche-à-oreille et l’entourage sont la deuxième voie (29 %), avant le médecin (21 %) et la publicité en pharmacie (16 %). Et le meilleur reste à venir… Le cabinet Deloitte projette un marché des compléments alimentaires français qui pèserait entre 5 et 6 milliards d’euros en 2030. Source : Baromètre Harris interactive pour le syndicat national des compléments alimentaires (Synadiet).

 

73 % des soignants ne font pas confiance à ChatGPT pour les aider dans leur quotidien. Source : Enquête Pulselife menée en ligne du 22 au 28 mars 2023 auprès de 1 012 professionnels de santé (médecins, infirmiers, spécialistes, chirurgiens, aides-soignants, pharmaciens, kinésithérapeutes, ostéopathes, etc.).

 

59 % des responsables d’officine estiment que la mise en place d’une politique RSE dans une officine est importante. Source : étude « Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) de la pharmacie d’officine », réalisée par Arcane Research, entre le 23 janvier et le 7 février 2023.

 

Près de 8 Français sur 10 approuvent la réintégration des soignants non vaccinés, selon un sondage. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/societe/80387-pres-de-8-francais-sur-10-approuvent-la-reintegration-des-soignants-non

 

17,6 % : c’est le pourcentage de l’inflation sur les produits de grande consommation en avril 2023, par rapport à 2022. Source : Baromètre Circana-LSA.

 

Selon une enquête flash réalisée cette semaine par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), 35 % des pharmacies interrogées disent ne pas avoir reçu de visite de DASTRI depuis le début de l’année pour la collecte des déchets de patients en autotraitement.

 

GROUPEMENTS

 

Mutualisation : partager son salarié pour le meilleur !

Tous les métiers ne requièrent pas un temps plein dans l’officine. La mutualisation avec d’autres pharmacies est une réponse que titulaires et groupements mettent de plus en plus en pratique. Un bon moyen d’attirer les candidats. Titulaire de la pharmacie Lacoste à Charvieu-Chavagneux (Isère), Laurent Rousset partage l’emploi du temps d’une acheteuse avec deux autres adhérents de son groupement Hello Pharmacie, situés à 2 et 20 km de son officine. « Les achats me prenaient un temps considérable, raconte-t-il. Comme une grande partie des négociations se déroulent désormais à l’échelle du réseau, j’ai évoqué l’idée de recruter une acheteuse en temps partagé lors d’une réunion des adhérents Hello Pharmacie… » Les lundis, mercredis et vendredis matin, l’acheteuse est à la pharmacie Lacoste, l’après-midi à la pharmacie Martin Pinel à Pont-de-Chéruy (Isère), les mardis et jeudis toute la journée, à la pharmacie Dagneux à Dagneux (Ain). Et c’est beaucoup plus économique que si j’avais dû recruter seul une acheteuse ! » Le contexte de pénurie de personnel incite les groupements à proposer, eux aussi, des solutions de partage de compétences à leurs adhérents. Dès 2010, le réseau Totum Pharmaciens a lancé un groupement d’employeurs : HPI Emploi. Une douzaine de personnes sont aujourd’hui salariées de cette structure, la plupart en contrat à durée indéterminée (CDI). Ancien président de PHR et fondateur du nouveau groupement Act pharmacie, Lucien Bennatan fait lui aussi partie de ceux qui ont misé très tôt sur le partage des compétences. En 2009, il a créé Team Pharma, un groupement d’employeurs accessible à toutes les pharmacies et tous les groupements de France. « Team Pharma, c’est aujourd’hui dix-huit diététiciennes nutritionnistes diplômées et salariées qui interviennent en moyenne 8 jours par an dans chacune de nos 297 officines adhérentes, précise-t-il.

Lucien Bennatan s’apprête à étendre les services de Team Pharma aux pharmaciens et aux préparateurs.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Optimiser son temps grâce aux groupements

Il est vital pour une pharmacie rurale d’optimiser son temps. « Comme elles fonctionnent en général avec des équipes réduites, elles utilisent beaucoup plus que les autres notre centrale d’achat afin de se concentrer sur le comptoir, observe Michel Dailly, le directeur d’Objectif Pharma. D’ailleurs, le premier soutien qu’un groupement puisse apporter à une pharmacie de bourg est « de lui offrir des conditions commerciales et un catalogue de marques exclusives de distribution susceptibles de générer une progression du CA et de la fréquentation. Ce faisant, les titulaires pourront embaucher du personnel et investir dans les nouvelles missions », estime Hervé Jouves, président du groupe Hygie31, qui compte dans son escarcelle les pharmacies Lafayette, Pharmacorp et, depuis tout récemment, Parmacyal. « Les solutions d’automatisation de gestion du back-office, comme les applications Faks ou Digipharmacie, qui facilitent la relation commerciale avec les laboratoires ou qui centralisent les factures fournisseurs en un seul endroit, sont également des services plébiscités par les titulaires de pharmacies rurales », renchérit Sophie Rey, la directrice d’Alphega Pharmacie. À la pharmacie du Forez à Boën-sur-Lignon, Adrien Souillac mesure la contribution d’Apothical depuis qu’il a adhéré au groupement il y a deux ans. « Nous bénéficions désormais de prix et de promotions importantes auprès de quasiment tous les laboratoires. Cela nous a permis de baisser nos prix et de concurrencer plus efficacement les trois petites surfaces installées dans la commune. Résultat, ces deux dernières années, nos ventes sur la parapharmacie et l’OTC ont progressé de 15 et 20 % », se félicite le pharmacien.

Source : le pharmacien manager

 

La succursale une solution pour Federgy

La chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies (Federgy) est d’ailleurs favorable à une évolution du code de la santé publique qui consisterait à autoriser les pharmaciens à fusionner les licences de plusieurs pharmacies. « Affiliées à une pharmacie mère, les pharmacies succursales pourraient être ouvertes trois ou quatre jours par semaine, le matin ou l’après-midi, afin de maintenir la présence d’une officine dans les villages », détaille Alain Grollaud, le président de Federgy. Avec 21 000 pharmacies en France, le maillage officinal reste solide permettant un accès aux soins homogène sur tout le territoire. Certains souhaitent même s’en inspirer pour résoudre la problématique des déserts médicaux.

Source : le pharmacien manager

 

Adrien Doassans, pharmacien membre du groupement Pharm & You

Associé à son frère Charles, Adrien Doassans, pharmacien à Dax, a porté la création d’un centre de santé qui accueille une douzaine de professionnels. En janvier, il y a transféré son officine agrandie et modernisée, avec le soutien du groupement Pharm & You. Sa pharmacie s’appuie sur la nouvelle enseigne Pharm & You. « Pour moi qui n’étais jamais allé vers les groupements, celui-ci est vraiment novateur, tant sur les aménagements que les gammes émergentes, françaises et bios. Sans oublier les prix. Ce sont les clients, unanimes, qui le disent », affirme-t-il.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/adrien-doassans-pharmacien-et-promoteur

 

RETAIL

 

Auchan cherche la bonne formule du magasin autonome

Nouvelle déclinaison du magasin autonome version Auchan. Le distributeur expérimente son nouveau point de vente sans caisse à son siège social de Villeneuve d’Ascq, dans les Hauts-de-France. Le magasin sans personnel dispose de 138 caméras au plafond (contre 38 pour l’EDHEC). La technologie développée est basée sur une solution de pesée, via les étagères équipées de balance, permettant d’identifier les articles. Les capteurs identifient les mouvements avec des algorithmes d’intelligence artificielle de la start-up israélienne Trigo. Si le concept est encore en phase test, Auchan se donne « trois à quatre mois » pour réfléchir à un possible plan de déploiement l’an prochain dans des lieux à fort trafic (campus, entreprises, hôpitaux, centres-villes). Dans les faits néanmoins, les expériences de magasins autonomes restent peu concluantes en France dans la grande distribution, en raison des coûts d’exploitation et de la nécessité d’embarquer les consommateurs. Le projet Blackbox de Monoprix ne s’est pas déployé, Carrefour a fermé son « Carrefour Flash » pour une nouvelle configuration « dans les prochains mois ». Il sera donc intéressant de voir si Auchan réussit à trouver le bon modèle économique.

Source : republik retail.

 

AILLEURS

 

Pathologies courantes : la Grande-Bretagne mise sur les pharmaciens pour libérer des médecins surchargés

Les pharmaciens britanniques vont pouvoir prescrire des médicaments dont la délivrance était jusqu’ici réservée aux médecins, dans un effort du gouvernement pour désengorger un système de santé surchargé, a annoncé le gouvernement britannique. « Pour la toute première fois, les patients qui ont besoin de médicaments sur ordonnance pourront les obtenir directement en pharmacie, sans rendez-vous chez le médecin généraliste », a annoncé mardi le Premier ministre Rishi Sunak. En pratique, les pharmaciens pourront prescrire d’ici à l’hiver prochain des médicaments pour sept pathologies courantes – des maux d’oreille aux maux de gorge en passant par les infections des voies urinaires – grâce à un investissement de 645 millions de livres du gouvernement sur deux ans. Cette délégation concerne également la contraception : près d’un demi-million de femmes n’auront plus besoin de voir une infirmière ou un médecin généraliste pour accéder à la contraception orale et pourront l’obtenir directement dans leur pharmacie. Selon le gouvernement, en étendant ainsi les compétences des pharmaciens, moins de personnes auront besoin d’aller voir leur médecin généraliste. Grâce à cette mesure, l’exécutif espère libérer environ 15 millions de rendez-vous au cours des deux prochaines années ! Kinés, tests auditifs ou podologie : les Britanniques pourront aussi consulter directement certains professionnels de santé « prescrits » sans passer par leur médecin, ce qui concernera jusqu’à 500 000 patients par an, prévoit encore le gouvernement.

Source : le quotidien du médecin.

 

Suisse : les pharmacies de Bâle expérimentent la vente directe de cannabis récréatif

“Les gens sont heureux, car pour la première fois ils peuvent en acheter légalement”, se félicite Lucas Meister, pharmacien. Son établissement est l’un des neuf à participer jusqu’en 2025 à un essai de vente légale de cannabis dit récréatif, même si certains l’utilisent aussi pour traiter la dépression, car le cannabis à usage médical est réservé dans le pays aux cas extrêmes comme les douleurs dues au cancer. “Il est important que les gens aient accès à des produits contrôlés et régulés, mais nous proposons d’interdire la publicité, et d’avoir des paquets d’emballage neutre comme pour les cigarettes dans certains pays”, indique la vice-présidente de la Commission fédérale pour les questions liées aux addictions, Barbara Broers.

Lien vers l’article : https://www.lunion.fr/id479593/article/2023-04-28/la-suisse-teste-la-vente-de-cannabis-recreatif-en-pharmacie

 

Grèce : les pharmaciens alertent sur le retrait de certains médicaments du marché

Selon l’Association panhellénique des pharmaciens, les fabricants retirent ces médicaments en raison de leur manque d’intérêt commercial. Le syndicat craint toutefois que cela n’entraîne une augmentation des prix, en obligeant le système de santé grec à importer des médicaments étrangers beaucoup plus chers. Parmi les médicaments mentionnés figure la prednisone, qui coûte 1 euro et qui a été retirée du marché sur demande de la société qui le produit. 

Source : pharmaceutiques.

 

En Allemagne, les nouveaux services attirent les jeunes pharmaciens

Les nouveaux services pharmaceutiques peuvent-ils attirer les jeunes pharmaciens vers les officines ? Oui, si l’on en croit de nombreux témoignages de pharmaciens qui estiment qu’elles leur permettent de « faire enfin le métier pour lequel ils ont été formés ». Lévolution de l’activité peut être un facteur d’attractivité des pharmaciens, constatent ceux qui se sont déjà lancés dans les « nouveaux services », dont 5 sont désormais rémunérés par l’assurance maladie. Ils concernent les prises régulières de tension, les entretiens pharmaceutiques, notamment avec les patients sous ACO, ou transplantés, ainsi que la formation aux inhalateurs utilisés dans l’asthme et la BPCO. À cela s’ajoutent les vaccinations et le développement des bilans de médication. D’autres nouveaux services sont prévus ou déjà en phase d’évaluation. Menée dans deux Länder de 2014 à 2022, l’expérience de concertation et de suivi pharmaceutique « ARMIN », associant médecins et pharmaciens, vient de s’achever sur un bilan très positif avec un net recul de la mortalité des patients polymédiqués qui y ont participé.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AGENDA   

 

Les rendez-vous des pharmaciens en région se poursuivent

L’USPO organise régulièrement des réunions d’échange et d’information ouvertes à tous. À l’aune de négociations économiques avec l’Assurance maladie, l’USPO souhaite consulter les pharmaciens d’officine sur les futures rémunérations de la pharmacie. Venez nous faire part de votre avis et de vos propositions et échanger sur les sujets d’actualité comme la vaccination.

Nous vous attendons nombreux :

  • Le 10 mai à 20h à Marseille (13)
  • Le 23 mai à 21h à Noeux les Mines (59)
  • Le 31 mai à 20h à Toulouse (31)
  • Le 14 juin à 20h à Andrézieux-Bouthéon (42)
  • Le 21 juin à 20h à Angers (49)