Actualités du 11 au 15 septembre 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

L’ensemble des vaccins désormais soumis à prescription obligatoire

Alors que les pharmaciens sont désormais autorisés à prescrire et administrer les vaccins du calendrier vaccinal, l’agence du médicament a décidé de placer l’ensemble des vaccins, hormis les vaccins grippaux, sous prescription obligatoire. Et ce, afin d’harmoniser les conditions de prescription et de délivrance des vaccins. Côté rémunération, pour tous les vaccins désormais prescrits et administrés par le pharmacien, le tarif sera de 9,60 euros. Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) précise ainsi que « le tarif “administration seule” de 7,50 euros reste valable lorsqu’il y a administration par le pharmacien sur prescription d’un autre professionnel de santé (médecin, etc.), ainsi que pour la vaccination contre la grippe, et contre le Covid dans le cadre des campagnes de vaccination ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Négociations tendues entre les laboratoires pharmaceutiques et le gouvernement

En passe de boucler son budget, le gouvernement doit faire face aux revendications des industriels du médicament très remontés contre « la clause de sauvegarde » prélevée chaque année sur le secteur. « Les mesures économiques et financières qui seront annoncées dans le prochain PLFSS seront déterminantes », a insisté fin août Thierry Hulot, le président du LEEM, représentant des industriels du médicament. Des arbitrages cruciaux sont attendus cette semaine par les laboratoires qui dénoncent depuis des mois la politique de régulation du médicament. A leurs yeux, l’État ponctionne le secteur d’une façon tellement déraisonnable que les industriels seraient de plus en plus tentés d’arrêter de commercialiser, voire de produire en France certains médicaments.

Source : les échos.

 

Antibiotiques : une autre rémunération que sur la prescription ?

Lors d’une conférence de presse le 13 septembre, Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a développé son argumentation quant à la rémunération future du pharmacien suite à une prescription d’antibiotiques pour les angines et cystites. Lui refuse de parler de « prescription ». La mesure relative à la prescription d’antibiotiques par les pharmaciens pour les angines et cystites serait en cours d’examen par le Conseil d’Etat, selon Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Elle doit, en effet, figurer dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2024. Quoi qu’il en soit, la rémunération du « bilan », les modalités de réalisation à partir de l’arbre décisionnel et celles du Trod seront négociées avec l’Assurance maladie dans le cadre de l’avenant économique.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Substituts nicotiniques : la prescription par les pharmaciens, c’est pour bientôt !

A la question « les pharmaciens pourront-ils enfin prescrire, ou plutôt délivrer, directement des substituts nicotiniques ? », Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), répond « oui ». Il espère même que c’est pour bientôt ! La mesure concernant la délivrance des substituts nicotiniques par le pharmacien devrait figurer dans le prochain plan tabac du gouvernement, a annoncé Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), lors d’une conférence de presse du 13 septembre 2023. Le plan tabac 2023-2025 serait présenté avant le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2024, c’est-à-dire avant fin septembre 2023.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Télésurveillance: premier feu vert de la Cnedimts à une prise en charge anticipée dans le cancer

La Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) a rendu un premier avis, favorable, à une prise en charge anticipée (Peca) d’un dispositif médical (DM) numérique de télésurveillance, le logiciel Techcare de Cureety, dans la télésurveillance des adultes atteints d’un cancer sous traitement systémique et/ou traités par radiothérapie. Techcare est composé d’un logiciel pour l’équipe de télésurveillance et d’une application mobile qui permet aux patients de partager leurs symptômes ou “patient reported outcomes”, lequel génère des alertes envoyées à l’équipe de télésurveillance grâce à un algorithme de classification clinique avec un score classant l’état du patient, a résumé la Cnedimts.

Source : ticpharma.com

 

Apple dévoile la Watch Series 9 avec de nouvelles fonctionnalités de santé

Lors de sa traditionnelle keynote de rentrée, Apple a dévoilé la dernière version de sa montre connectée, l’Apple Watch Series 9, qui permettra aux utilisateurs d’accéder et d’enregistrer leurs données de santé et de contrôler en tapotant simplement son index et son pouce entre eux. Grâce à de nouvelles fonctionnalités, les utilisateurs peuvent accéder à leurs données de santé via des requêtes de santé Siri, notamment en demandant à Siri combien de temps ils ont dormi la nuit précédente ou leur fréquence cardiaque moyenne en marche. Les utilisateurs peuvent également enregistrer des données en utilisant leur voix, notamment leurs données de poids ou de règles et s’ils ont pris des médicaments.

Lien vers l’article : https://www.mobihealthnews.com/news/apple-unveils-watch-series-9-new-health-features

 

Contraception d’urgence : un nouveau dépliant à remettre lors de la dispensation

La délivrance gratuite de la contraception d’urgence, désormais élargie à toutes les personnes, s’accompagne de la remise d’une documentation par le pharmacien. Le dépliant d’aide à la dispensation, destiné à toutes les femmes (mineures et majeures), a été actualisé.

Lien vers la documentation :

https://www.cespharm.fr/prevention-sante/actualites/2023/contraception-d-urgence-actualisation-du-depliant-d-aide-a-la-dispensation

 

Responsabilité des titulaires d’officines du fait de fautes commises par leurs adjoints

Par deux décisions du 28 mars 2023, la chambre de discipline du Conseil national de l’ordre des pharmaciens s’est prononcée sur la responsabilité des titulaires d’officines pour des fautes commises par leurs adjoints.

Lien vers l’article :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/responsabilite-des-titulaires-d-officines-du-fait-de-fautes-commises-par-leurs-adjoints

 

Gardes : la FSPF sonde les pharmaciens

Dans le cadre des travaux en cours sur la proposition de loi Valletoux visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) envisage de porter auprès des pouvoirs publics des demandes d’évolution concernant l’organisation et les modalités de réalisation de la permanence pharmaceutique. Au préalable, le syndicat lance un questionnaire afin de recueillir l’avis des pharmaciens sur l’organisation des gardes pharmaceutiques, les dysfonctionnements éventuels ainsi que les pistes d’amélioration possibles. Les officinaux sont invités à répondre à ce sondage, qui prend 6 minutes environ, avant le 22 septembre.

Lien vers le questionnaire :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScceqxAfH9vMKPsDlVEgwHU4wnUj93TvmzOs7fD78b5HwgtFA/viewform

 

CHIFFRES

 

483 places en deuxième année d’études de pharmacie demeurent inoccupées à la rentrée 2023, selon l’Académie nationale de pharmacie. Un chiffre qui, certes, s’améliore par rapport à 2022, où 1 027 places étaient restées vacantes… Mais qui ne corrige pas les problèmes de fond étroitement liés à la réforme PASS/L.AS.

Comme prévu, le Beyfortus (nirsevimab) est disponible en cette mi-septembre à l’officine. Les pharmaciens munis d’ordonnance peuvent passer commande de cet anticorps monoclonal, traitement préventif des bronchiolites à VRS chez tous les nourrissons sans facteur de risque de forme grave. Le traitement concerne tous les nourrissons nés après le 6 février. Pour les enfants qui naîtront pendant la saison épidémique, soit entre octobre et mars, l’injection de Beyfortus sera proposée lors du rendez-vous avec le pédiatre avant de quitter la maternité. Quant à la rémunération du pharmacien pour la délivrance de Beyfortus, elle devrait finalement s’élever à 6,50 €, soit 1 € d’honoraire à la boîte (HD), 0,50 € d’honoraire à l’ordonnance (HDR), 1,55 € d’honoraire en fonction de l’âge (HDA), ainsi qu’un HDE (médicament spécifique) de 3,50 €. Un arrêté fixant le prix doit cependant être publié au Journal officiel. Ce produit est disponible uniquement en commande directe via le laboratoire Sanofi en remplissant un formulaire en ligne : http://surl.sanofi.com/beyfortus. Chaque commande passée sera limitée à 5 doses au maximum et la livraison du produit sera effectuée par le laboratoire sous 3 à 6 jours ouvrés. L’ordonnance doit être destinée à un patient relevant de l’Assurance maladie française (incluant les patients en attente d’ouverture de droit).

La mise en œuvre des rendez-vous de prévention aux âges-clés, à 25, 45 et 65 ans, devaient normalement démarrer en pharmacie le 1er octobre prochain. Sauf que…Les entretiens de prévention aux âges-clés feraient finalement l’objet d’un article dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2024, afin de définir les principes de tarification par arrêté ministériel, par dérogation aux conventions avec l’Assurance maladie. Ce qui fait dire à Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qu’on peut « enterrer leur mise en œuvre pour le 1er octobre 2023 ». Il a néanmoins confirmé que ces entretiens devraient être rémunérés 30 €.

Lancée fin 2021, l’expérimentation Octave se poursuit jusqu’au 30 avril 2024, selon un arrêté en date du 31 juillet 2023 paru au Journal officiel du 12 septembre. Cette expérimentation compte actuellement 566 officines participantes en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Les pharmacies sont chargées de réaliser un bilan médicamenteux qui accompagnera leurs patients âgés lors d’une hospitalisation programmée. Un second bilan est réalisé après le retour au domicile en tenant compte des éventuelles modifications de traitement décidées à l’hôpital. Un mois plus tard, le pharmacien complète son intervention par un bilan partagé de médication à proprement parler. Ses critères d’éligibilité sont aussi ceux de l’expérimentation. Plus de 400 parcours de patients ont ainsi été finalisés. L’objectif est d’en atteindre près de 2000. Source : le moniteur des pharmacies.

Près d’un Français sur deux a déjà renoncé au moins une fois dans sa vie à des soins chez un dermatologue. Le chiffre s’envole à 90% chez les personnes atteintes d’eczéma sévère, rapporte Sanofi qui cite une enquête réalisée par l’Ifop.

Le bisphénol A (BPA) “a été détecté dans l’organisme de 92% des participants adultes de onze pays européens”, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) publié jeudi. Cette substance chimique, présente dans les gourdes en plastique, les canettes ou encore dans les jouets pour enfants, pourrait mettre en danger la santé de millions de personnes en Europe. “Le bisphénol A présente un risque beaucoup plus répandu pour notre santé qu’on ne le pensait auparavant”, expose le rapport. Source : Libération.

Les autorités sanitaires ont été informées de la survenue de 10 cas cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire. Dans un DGS-Urgent, le ministère de la Santé et de la Prévention informe qu’une personne est décédée et huit autres hospitalisées (Bordeaux et Île-de-France). Sept d’entre elles sont en réanimation ou en Unité de Surveillance Continue. Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/intoxication-alimentaire-grave-plusieurs-cas-de-botulisme-en-lien-avec-la-frequentation-d-un-restaurant-a-bordeaux

Le président d’Haleon France, Cédric Perry, rappelle que 1,2 milliard de pathologies bénignes sont directement traitées par les populations chaque année en Europe, une tendance qui continuera à progresser dans l’avenir, renforçant d’autant l’importance du « pharmacien conseil ». Ceci amène Haleon à se rapprocher encore plus des officinaux, en leur proposant notamment de nouveaux outils d’aide à la délivrance, et en encourageant leurs missions de santé préventive.

Depuis le 1er août 2023, l’impression des tickets de caisse et de carte bancaire n’est plus obligatoire, et n’est effectuée qu’à la demande du patient. Attention toutefois, quelques nuances persistent. Cette fin de l’impression du ticket de caisse n’est cependant pas universelle et reste de rigueur dans certaines situations. Ainsi, son impression et sa remise demeurent obligatoires dans le cadre de l’achat de lunettes de protection solaire (article D. 211-6 du code de la consommation). Autres exceptions, l’achat de produits nécessitant un justificatif ou le recours à des services d’un montant égal ou supérieur à 25 euros. Les produits pesés et sous garantie légale sont également toujours concernés par cette impression automatique, tout comme les opérations de paiement par carte bancaire annulées, n’ayant pas abouti, ou qui sont soumises à un régime de pré-autorisation.

À la veille de la présentation du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 et des négociations sur le volet économique de la convention pharmaceutique, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a pris le pouls des confrères quant à leur situation financière. Plus de 2 400 réponses en deux jours dévoilent que 70 % d’entre eux estiment être en mauvaise posture et craignent le pire. En l’absence de revalorisation, plus de 9 pharmaciens sur 10 se disent prêts à mener une action. Lien vers les résultats du sondage : https://uspo.fr/wp-content/uploads/2023/09/cdp-enquete-economie-des-officines.pdf

Près de 400 décès supplémentaires, toutes causes confondues, ont été recensés en France pendant la canicule qui a frappé 52 départements du 11 au 26 août, selon les estimations de l’agence Santé publique. “Les impacts sur la mortalité sont hétérogènes selon les départements du fait notamment de la durée (nombre de jours en canicule) et de l’intensité (températures) de l’épisode, mais aussi de la période de survenue et du type de population touchée”, note SPF.

Dans un rapport publié mercredi, la Cour des comptes note le vieillissement des personnes en situation de handicap âgées et déplore le manque d’anticipation du gouvernement, alors que  1,2 milliard d’€ par an seront nécessaires pour l’accompagner. Le nombre de bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) de plus de 50 ans a en effet augmenté de 55% entre 2011 et 2019. Celui des personnes accueillies en établissement médico-social a progressé de 50% entre 2010 et 2018.

Trente cas traités dans un service d’urgence aux Pays-Bas en 2022 ont été examinés par ChatGPT sur la base de données liées aux antécédents des patients, à leurs tests en laboratoire et aux observations des médecins. L’intelligence artificielle a ainsi émis cinq diagnostics possibles. Dans 97% des cas, le bon se trouvait dans la liste, contre 87% pour les praticiens interrogés. Le chatbot “était capable de réaliser des diagnostics médicaux un peu comme l’aurait fait un médecin humain”, a résumé Hidde ten Berg, du service d’urgence de l’hôpital Jeroen Bosch, dans le sud des Pays-Bas. Source : le Parisien.

Les pharmacies californiennes commettent environ 5 millions d’erreurs chaque année, selon les estimations du conseil de la pharmacie de l’État. Le Los Angeles Times rapporte l’exemple d’une patiente, Sharri Shaw, qui a reçu en 2019 un traitement de l’hypertension artérielle à la place de l’analgésique prescrit par son médecin. L’erreur n’a été rectifiée que six jours plus tard par un employé de la pharmacie, alors qu’elle avait déjà commencé son traitement. Ce type d’erreur de dispensation concernerait en particulier les chaînes de pharmacies telles que CVS et Walgreens, où un pharmacien peut remplir des centaines d’ordonnances au cours d’une garde, tout en jonglant avec d’autres tâches telles que les vaccinations, les appels aux cabinets médicaux pour confirmer les ordonnances et les conseils aux patients.

Selon un sondage Ipsos pour le Secours Populaire, 37% des Européens ont déjà renoncé à des soins médicaux par manque de moyens ou par souci d’économie. “La question de la santé est similaire à la question alimentaire: les gens renoncent à l’essentiel, c’est un indicateur très préoccupant”, alerte Sébastien Thollot, Secrétaire national du Secours populaire, lors d’un entretien avec EurActiv. Ce chiffre varie cependant en fonction des pays: 41% des Roumains, des Serbes et des Polonais sont concernés contre 22% des Anglais et 21% des Allemands. La France et l’Italie (37%) et la Grèce et le Portugal (36%) affichent des pourcentages similaires.

Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, espère relancer d’ici au 1er novembre les discussions conventionnelles avec les médecins libéraux, qui doivent notamment permettre une revalorisation des consultations. Il ne devrait y avoir “aucune ambiguïté” sur le fait que la consultation du généraliste à 26,50 €, (qui rentrera en vigueur le 1ernovembre) “n’est qu’un passage, pas un point d’arrivée”, a-t-il assuré, à l’ouverture d’une “journée d’échanges” organisée à Paris par les Libéraux de Santé (LDS).

Plus de 12 millions de documents alimentent chaque mois les carnets numériques “Mon espace santé” des Français, d’après le décompte de l’Agence du numérique en santé. C’est cinq fois plus que l’année dernière à la même époque, précise L’Usine Digitale. “Un véritable cap a été passé”, se félicite l’agence, en précisant que plus de 90% des Français disposent de cet outil. En revanche, seuls 26% des utilisateurs ont complété leur profil médical.

En 2022, 30 % seulement des nouveaux lancements en oncologie étaient des thérapies orales, contre 75 % il y a à peine quatre ans. « C’est un revirement du marché que l’on va continuer à observer », fait savoir Stéphane Sclison, directeur associé d’Iqvia, évoquant l’expansion des biothérapies.

L’agence européenne du médicament (EMA) a rendu un avis positif en faveur du vaccin adapté de Moderna contre le Covid-19, une recommandation suivie aujourd’hui par la Commission européenne. Ce vaccin à ARNm monovalent conçu à partir de la souche XBB.1.5, tel que recommandé par les autorités sanitaires, a déjà reçu l’aval américain le 11 septembre. Le laboratoire est fin prêt pour la campagne de vaccination automnale.

« On ne peut plus définir la santé économique de l’officine au travers de son chiffre d’affaires (CA). Avec l’explosion de la délivrance des produits onéreux, c’est-à-dire de 1 930 € et plus, la marge diminue alors que le CA augmente de + 6 à + 8 % », a expliqué Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), le 13 septembre lors de sa conférence de presse « de rentrée ». En effet, le CA des médicaments remboursés dont le prix est supérieur à 1 930 € s’élève à 6 milliards d’euros. « Mais la délivrance de ces produits est sans aucune rémunération », souligne Philippe Besset. D’où la baisse de marge. Les négociations ne devraient d’ailleurs pas commencer avant début novembre selon le président de la FSPF. Soit à peu près en même temps que celles de la convention pour les médecins. Ce qui fait craindre à Pierre-Olivier Variot que l’Assurance maladie donne aux pharmaciens en fonction de ce qu’elle accordera aux médecins.

 

GROUPEMENTS

 

Univers Pharmacie étend sa galaxie à Escale Santé et Pharm O’Naturel

En entrant au capital des groupements Escale Santé (125 affiliés) et de Pharm O’Naturel (68 adhérents), Univers Pharmacie souhaite constituer davantage que la nouvelle holding Groupe Univers Santé. Le groupement entend également poursuivre sa stratégie de développement d’un écosystème tourné à la fois vers la pharmacie, mais aussi le matériel médical, les maisons de santé et le paramédical. Dénommé Groupe Univers Santé, – ce qui sera à la fois marque ombrelle et holding – permettra à chacune des cinq entités (450 officines au total, soit un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros) de se développer au sein d’un écosystème composé de la pharmacie, de matériel médical, du paramédical et de maisons de santé.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Aelia change de nom et devient CO&Pharm

Le nouveau nom est porteur des valeurs qu’incarne CO&Pharm : l’union, la transparence et l’indépendance.

Lien vers le post :

https://fr.linkedin.com/posts/coetpharm-groupement-de-pharmaciens_nouvelleidentit%C3%A9-co-evolution-activity-7105455803175718912-1rEV

 

Les services, au cœur de la pharmacie Giropharm

Coopérative faite par et avec les pharmaciens, Giropharm a développé un modèle d’officine axé sur les services, destiné à répondre aux attentes des patients et aux évolutions du métier de pharmacien. Pour valoriser les compétences des pharmaciens et les différencier dans l’accompagnement des patients, des RDV Santé ont vu le jour autour de quatre thématiques : la santé de la femme, le cancer, le diabète et la prise en charge de la douleur.

Lien vers l’article : https://www.commerce-associe.fr/enseigne-actu/pharmacie-giropharm-services

 

La plateforme Watchyourcare : partenariat avec des groupements

Careanimations annonce une série de partenariats avec des groupements et des éditeurs de logiciels de gestion d’officine afin d’étendre la distribution de sa plateforme Watchyourcare. Un service de vidéos thérapeutiques disponible en version bêta, destiné aux pharmaciens afin de les accompagner dans le bon usage du médicament. La société annonce avoir signé un partenariat avec le groupement PDA Pharma et ses 80 pharmacies. « Le groupement est en train de développer sa propre application patient/client, et nous travaillons à intégrer au maximum notre solution », décrit Anna Garrec. Et l’entreprise fait d’une pierre deux coups, car Gérald Aitmehdi, président de PDA Pharma, est également à la tête du groupement Simplypharma. Ainsi, la solution développée pour PDA Pharma profitera aux deux entités qui regroupent ensemble environ 310 pharmacies.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

NOMINATION

 

Philippe Besset : un pharmacien à la tête des Libéraux de santé

Élu à l’unanimité, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Besset, représente désormais dix professions de santé constituées en intersyndicale, Les Libéraux de santé (LDS).

Source : le quotidien du pharmacien.

Pour en savoir plus sur les Libéraux de Santé : https://www.lesliberauxdesante.fr/

 

AILLEURS

 

L’offre de soins en Italie : les pharmacies à la rescousse face aux listes d’attente

Pour réduire les délais des listes d’attente qui ont atteint des proportions inacceptables, le Dr Marcello Gemmato, pharmacien hospitalier et sous-secrétaire à la Santé propose de développer les services à l’officine, notamment en cardiologie et pour les bilans sanguins. Il propose aussi de développer la télémédecine en officine.

Lien vers l’article : 

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/les-pharmacies-la-rescousse-face-aux-listes-dattente?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20230914%5D&utm_content=20230914&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Canada : le gouvernement signe un nouvel accord avec l’industrie sur le prix des génériques

Ils seront vendus sur la base d’un pourcentage du prix de leur version brevetée. Ainsi, ceux qui ne sont fabriqués que par une seule entreprise seront désormais facturés à 55% du prix du princeps, contre de 75 à 85 % auparavant. Seuls les nouveaux génériques seront couverts par cette règle, qui s’applique aux médicaments achetés par le gouvernement, mais aussi par les assureurs privés. Les génériques fabriqués par plusieurs laboratoires gardent de leur côté un prix situé entre 25 et 50% du produit breveté, en fonction du nombre de concurrents et du type de médicament.

Lien vers l’article : https://www.theglobeandmail.com/business/article-government-signs-new-deal-on-generic-drug-pricing-with-pharmaceutical/