Actualités du 12 au 16 juin 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

Négociations avec l’assurance-maladie : les syndicats en ordre de marche

La situation économique de l’officine qui se dégrade de mois en mois n’attend plus. En alerte, les deux syndicats représentatifs de la profession s’attellent dès cette semaine à la rédaction de la feuille de route des négociations qui se tiendront à l’automne avec l’assurance-maladie. L’USPO et la FSPF ont donc tout l’été pour peaufiner un plan à quatre ans pour une économie officinale aujourd’hui très chahutée. Dans un courrier adressé ce matin à ses adhérents, Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, rappelle une « surinflation » de près de 12 % en 2022. « Cette tendance devrait se confirmer en 2023 et l’impact économique pour les officines devrait être particulièrement important », insiste-t-il. Se rejoignant sur le constat, les deux syndicats plaident tous les deux pour une revalorisation du cœur de métier, à savoir la dispensation. Sur le volet de l’extension de leurs compétences, les syndicats attendent l’assurance-maladie sur une prise en compte de leur action en matière de prévention, notamment dans des missions rémunérées à hauteur de l’engagement en ressources humaines.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Hausse des prix génériques sur les médicaments : Braun ne dit pas non

Dans un contexte de pénurie de nombreuses références, le ministre de la Santé François Braun veut ouvrir la porte à une hausse des prix génériques sur les médicaments. A une condition : que celle-ci soit justifiée et documentée par les industriels pharmaceutiques. Derrière ces négociations, le gouvernement cherche à renforcer les capacités de production de médicaments dans le pays.

Lien vers l’article : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/hausse-des-prix-generiques-sur-les-medicaments-braun-ne-dit-pas-non-966173.html

 

Missions, attractivité, études de pharmacie : François Braun passe la pommade

François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, a inauguré le 10 juin le 75e Congrès national des pharmaciens organisé par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Dans son discours, beaucoup de remerciements, mais peu d’annonces.

Lien vers l’article :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/missions-attractivite-etudes-de-pharmacie-francois-braun-passe-la-pommade.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Economie : tout pour mieux négocier avec l’Assurance maladie

Lors de son point hebdomadaire, ce 16 juin, Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a annoncé la feuille de route des futures négociations de l’avenant sur l’économie, qui auront lieu à la rentrée. Surtout, cette feuille de route a été validée par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France  (FSPF). De fait, les deux syndicats vont être unis pour présenter leurs propositions à l’Assurance maladie. Cette feuille de route s’articule autour de 3 enveloppes financières. La première, c’est « pour remettre d’équerre l’économie du réseau par rapport à l’inflation », a précisé Pierre-Olivier Variot. En clair, il s’agit de revaloriser les honoraires correspondants « au cœur de métier » des pharmaciens, à savoir la dispensation. La deuxième enveloppe vise à rémunérer des actes comme les interventions pharmaceutiques, le renouvellement des ordonnances pour trois mois (ce qui nécessite selon Pierre-Olivier Variot la vérification de l’état de santé du patient), les soins non programmés (par exemple, l’orientation d’un patient qui a fait une chute). Les syndicats souhaitent aussi que les tests de dépistage, réalisés par les pharmaciens et rémunérés dans le cadre des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), soient directement payés aux pharmaciens. L’USPO et la FSPF veulent aussi intégrer deux nouvelles missions : la prise en charge des patients sous opioïdes (tramadol…) et le dépistage du risque cardiovasculaire. Cette enveloppe pourrait être financée en partie par les budgets non utilisés par la profession comme celui des bilans partagés de médication qui avait été estimé à 40 millions d’euros. Enfin la troisième enveloppe concerne les biosimilaires. « Nous pourrions économiser 3 milliards d’euros sur 5 ans », a commenté Pierre-Olivier Variot.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Régulation de l’installation des médecins : l’Assemblée dit non

L’amendement du député PS Guillaume Garot a été rejeté, après un débat animé. Il prévoyait de subordonner toute nouvelle installation d’un médecin ou d’un chirurgien-dentiste à l’autorisation de l’agence régionale de santé. La majorité de la profession médicale y était opposée.

Lien vers l’article : https://www.lepoint.fr/politique/regulation-de-l-installation-des-medecins-l-assemblee-dit-non-14-06-2023-2524509_20.php#11

 

Projet de loi Valletoux/Fermetures d’officines : le gouvernement sommé d’évaluer la situation

Face à une problématique de concentration de l’offre officinale dans les territoires signalée par les élus locaux, un amendement porté par Jérémie Patrier-Leitus visait à limiter la fermeture de pharmacies en zone sous-dotées. Il a été transformé en demande de rapport au gouvernement lors de son passage dans l’hémicycle. L’amendement a été adopté après avoir reçu un soutien transpartisan des autres députés et un avis favorable du rapporteur Frédéric Valletoux : « La demande de rapport me convient parce que le sujet est réel, nous avons besoin de faire le point sur cette situation, d’embrasser l’ensemble des conséquences des rachats-fermetures et la problématique des fermetures d’officines dans les territoires ruraux, voire leur rachat par des groupes financiers. » Il a également reçu un avis favorable du ministre de la Santé, François Braun, car « cela nous permettra de mieux comprendre ce phénomène, d’étudier les conséquences et d’envisager les mesures à prendre ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les TROD multiplex pas assez performants pour être remboursés

Selon l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS), les TROD qui dépistent simultanément la grippe et le Covid, ou la grippe, le Covid et le VRS, ne sont pas assez sensibles, générant trop de faux négatifs, pour prétendre à un remboursement en utilisation de ville.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/formation/specialites-medicales/infectiologie/les-trod-multiplex-pas-assez-performants-pour-etre-rembourses?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230613%5D&utm_content=20230613&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Prescription des vaccins par les pharmaciens : un objectif fixé à juillet

Le décret autorisant les pharmaciens à prescrire les vaccins, qu’ils peuvent déjà administrer depuis le 7 novembre, devrait paraître au début du mois de juillet, selon les informations diffusées lors du Congrès national des pharmaciens, ce week-end à Montpellier. Le décret devrait porter sur différents points très attendus des officinaux. Tout d’abord, l’âge minimum des patients à qui il sera possible de prescrire ces vaccins est fixé à 11 ans. Par ailleurs, tous les vaccins figurant au calendrier vaccinal pourront être prescrits par les pharmaciens. Enfin, la durée de la formation sera de 10 heures et demie pour être autorisé à prescrire l’ensemble des vaccins du calendrier vaccinal ainsi que celui contre la grippe, exception faite des personnes immunodéprimées. Le président de la FSPF émet toutefois deux regrets : les vaccins contre le Covid ne figurent pas au calendrier, tout comme les vaccins du voyageur, notamment l’hépatite A. Cette valence n’est retenue que pour la Guyane au titre du territoire national, précise Philippe Besset, assurant que des adaptations seront apportées aux textes après parution.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Bientôt un stage de neuf mois en sixième année

Le ministre de la Santé a confirmé ce week-end, en ouverture du Congrès national des pharmaciens à Montpellier, l’allongement du stage de sixième année de six à neuf mois dans le cadre de la réforme du 3e cycle et de la création du diplôme d’études spécialisées (DES) officine. Une indemnité de déplacement accordée aux étudiants les incitera à se rendre dans les territoires. Par ailleurs, l’indemnité de stage de 6e année en officine pourrait passer à 1200 euros, voire 1250 euros. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/bientot-un-stage-de-neuf-mois-en-sixieme-annee

 

Liste des 450 médicaments essentiels

Annonce par le Président de la République le 13 juin 2023 : liste de 450 médicaments essentiels dont les traitements de substitutions nicotiniques, la naloxone, les traitements substitutifs des opiacés, des contraceptifs ou encore des vaccins. Le but : anticiper les pénuries grâce à une surveillance « plus fine » de ces produits. Elle comprend plus de 40 % des médicaments qui ont eu des déclarations de rupture dans les deux dernières années. Cependant, il y aura toujours des pénuries dans les mois qui viennent, notamment l’hiver prochain.

Lien vers la liste des médicaments essentiels :

https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/liste_medicaments_essentiels.pdf

 

La production de 50 médicaments relocalisée en France, promet Macron

Dans un premier temps, il a annoncé le lancement de 8 projets de délocalisation et de 160 millions d’euros d’investissements publics et privés pour augmenter la production d’amoxicilline. Les 25 autres médicaments à relocaliser dans un second temps feront l’objet d’un guichet doté d’une “première enveloppe de 50 millions d’euros” apportés par l’Etat. Enfin, l’État définira un “plan blanc du médicament” pour “aller beaucoup plus vite» dans le développement des médicaments en cas de pénurie critique”. Une transformation qui doit toutefois être envisagée dans le temps long. “On met plus de temps à créer une usine qu’à en fermer une”, remarque Nathalie Coutinet, maître de conférences en sciences économiques à l’université Paris-XIII. “Mais avec une vraie politique européenne de répartition de la production pharmaceutique, on peut espérer un changement visible en cinq ans.”

Sources : egora et les échos.

 

Plan d’action pour les biosimilaires chez Sandoz

Sandoz, la filiale de médicaments génériques et biosimilaires en voie de scission par Novartis, annonce le lancement d’une feuille de route mondiale pour accroître l’accès des patients aux médicaments biosimilaires. Ce plan d’action, baptisé Act4Biosimilars, fait partie d’une initiative lancée en 2022 par Sandoz, visant à augmenter l’adoption mondiale des biosimilaires d’au moins 30 points de pourcentage dans plus de 30 pays d’ici 2030. Il comprend des mesures concrètes s’appuyant sur les 4A (approbation, acceptabilité, accessibilité et abordabilité).

Source : zonebourse.com

 

CHIFFRES

 

45 millions d’euros. C’est le financement mis sur la table par le gouvernement pour porter le nombre de maisons de santé de 2.300 aujourd’hui à 4.000 en 2027, a indiqué lundi Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé.

Engagement de campagne d’Emmanuelle Macron, voté dans le cadre du PLFSS pour 2023, l’alignement de la durée de l’internat des médecins généralistes sur celui des spécialistes concernera les étudiants qui débuteront leur internat en septembre et donc leur quatrième année à l’automne 2026. Cette année supplémentaire ne sera toutefois “pas juste une année de plus” et comprendra “deux stages de six mois” effectués (sauf exception) “dans le même cabinet médical”, avec une participation à la “permanence des soins” le soir et le week-end. Conscient de l’effort réclamé, le ministre de la Santé promet aux futurs internes le statut de “docteur junior”, assorti d’une rémunération de 32.000 € brut par an. Ils garderont aussi 20% des honoraires de leurs consultations, dans une fourchette de 10 à 30 actes par jour. Enfin, ceux qui choisiront d’exercer dans un désert médical “recevront une indemnité supplémentaire” de 400 € par mois, soit au total “jusqu’à 4.500 € net par mois”, selon le ministre. François Braun a pour objectif 16.000 praticiens formés fin 2026, contre 13.000 actuellement, afin d’être “à la hauteur du besoin”. Source : le quotidien du médecin.

– 40 % : C’est la baisse du risque de développer un Covid long au cours des 10 mois suivant l’infection chez les patients traités par metformine, selon l’étude américaine “Covid-out” publiée dans le Lancet Infectious Diseases.

1,6 million de Français renoncent aux soins chaque année, faute notamment d’accès à un médecin. Parmi eux, Cécile, mère de famille de 46 ans, qui n’a jamais trouvé de professionnel disposé à la recevoir après le départ à la retraite de son médecin. “J’ai appelé au moins cinq cabinets dans toute l’Eure, aucun ne prend de nouveaux patients.” Désespérée, elle a jeté l’éponge. Premier réflexe dès qu’elle ou un des membres de sa famille tombe malade: “Prendre un Doliprane® puis regarder sur Internet.” Source : Libération.

La Cnam met en garde les médecins qui facturent un supplément de 5 € par consultation à leurs patients. “Ces pratiques tarifaires, qui ne respectent pas la convention médicale, ne sont pas acceptables”, indique l’Assurance maladie à Egora, alors que le nombre de médecins ayant décidé de porter le tarif de la consultation à 30 € grossit de jour en jour.

1 000 médecins, environ, ont été mis sous objectif à cause d’une prescription d’arrêts de travail jugée trop importante. “Ce nombre est deux fois plus élevé qu’en 2022 compte tenu de l’évolution importante des dépenses en matière d’indemnités journalières liées aux arrêts de travail”, indique la Caisse nationale de l’Assurance-maladie à Egora.

Le tribunal correctionnel de Créteil juge un cas emblématique de la fraude sociale,avec la comparution d’une pharmacienne accusée d’escroquerie pour le remboursement, 96 fois par l’Assurance-maladie, d’un médicament coûteux qu’elle n’avait pourtant vendu à personne. Montant du préjudice: 1.161.921 €. Elle se contentait de transmettre à l’Assurance-maladie les quatre mêmes ordonnances – bien réelles, mais à usage unique en théorie – en changeant simplement la date à chaque fois. Dans un système déclaratif qui repose sur la confiance, l’Assurance-maladie n’enquête en effet qu’après-coup, lorsqu’un cas lui semble suspect. Source : le Monde.

L’Assurance-maladie et les orthoptistes ont signé un accord qui revalorise la profession en moyenne de 20% pour la réalisation de champs visuels et 14% pour les actes de rééducation orthoptique (déficience visuelle, strabisme…). En revanche, dans le cadre de la lutte contre la fraude, l’Assurance-maladie baisse la valorisation de l’acte de mesure de l’acuité visuelle et de la réfraction, face aux dérives de facturation de certains centres de santé. Le gouvernement a aussi promis “une revalorisation transversale” aux infirmiers, kinés, orthophonistes et pédicures-podologues exerçant en libéral. Source : les échos.

Syndicats de pharmaciens titulaires et syndicats de salariés se sont réunis ce 12 juin pour négocier la hausse de la valeur du point. Si la proposition d’augmentation de 2,5 % a été refusée, les discussions se poursuivent pour éviter une année blanche. Source : le moniteur des pharmacies.

À compter du 26 juin, le remboursement du lecteur Freestyle Libre 2 et de ses capteurs sera étendu aux diabétiques de type 2 déséquilibrés et sous insulinothérapie non intensifiée (de 1 à 3 injections par jour). Source : le quotidien du pharmacien.

47 % des Français interrogés déclarent craindre une infection nosocomiale dans un établissement de santé, selon une enquête BVA pour la biotech Germitec, spécialisée dans la désinfection des dispositifs médicaux par le rayonnement ultraviolet (UV-C). Du côté des praticiens, 37% d’entre eux pensent que leurs patients craignent ce risque, précise Le Quotidien du Médecin.

Cyclamed a atteint l’an dernier, avec deux ans d’avance, l’objectif de 70% de médicaments non utilisés (périmés ou non) rapportés dans une des 21.000 pharmacies de France pour incinération. Selon le sondage 2023, 83% des Français sondés disent rapporter leurs médicaments non utilisés en pharmacie au moins une fois par an.

10 % : c’est la part des industriels qui affirment avoir relevé leurs prix de vente en mai 2023, symbole que le pic de l’inflation a été atteint. Une décélération progressive des prix est attendue dès cet été. Source : Etude mensuelle de la conjoncture du commerce de la Banque de France.

Sur les génériques, une baisse de 1,8 % du taux de pénétration est à noter. Une baisse importante que l’on peut en grande partie attribuer au passage dans le domaine public de deux médicaments à fort volume, en premier lieu l’association sitagliptine-metformine. En revanche, la dynamique depuis le début de l’année est positive pour les biosimilaires. Une tendance qui pourrait être confirmée dans les prochains jours ou semaines si le ministère de la Santé décide d’élargir la liste des molécules substituables par le pharmacien, comme pressenti. Source : gie gers.

Les cannabinoïdes de synthèse hexahydrocannabinol (HHC) et deux de ses dérivés sont désormais inscrits sur la liste des produits stupéfiants. Ainsi, comme annoncé par le ministre de la Santé, leur production, leur vente et leur usage sont interdits en France. À ce jour, le HHC est vendu notamment sur Internet et dans des boutiques de CBD. Il se présente sous forme d’huile, résine, herbe à fumer, spray, gummies (confiseries), e-liquide, gelée etc. La concentration de HHC de ces produits est variable et peut atteindre jusqu’à 99 %, selon les formes et les marques.

Face à «  la casse de la médecine libérale », quatre syndicats de médecins libéraux lancent un appel à la grève dure et illimitée à partir du 13 octobre prochain. Pour éviter les réquisitions de médecins, des départs à l’étranger sont envisagés. Source : le généraliste.

Depuis le début de l’année, les ventes-conseils en santé et nutrition se portent bien, selon le dernier atelier du Gers Data. Ce marché, estimé à 2,2 milliards d’euros est en hausse de + 6 % en valeur sur les cinq premiers mois de l’année 2023 versus la même période en 2022.

Au 4e trimestre 2023, de nouvelles recommandations sur la téléconsultation et le télésoin seront élaborées, concernant notamment le lieu de leur réalisation et les conditions de leur mise en œuvre. « On recense ainsi 1 million de téléconsultations remboursées par l’assurance-maladie mensuellement, sans distinction des lieux et moyens de réalisation », indique le ministère de la Santé. Des cabines et bornes de téléconsultation ont été installées hors de lieux de soins : on en compte à ce jour environ 2300, avec 160 médecins exerçant pour les télécabines. Elles se trouvent dans des lieux variés, publics ou commerciaux, et notamment dans des pharmacies. Certaines cabines et bornes de téléconsultation sont équipées de dispositifs médicaux permettant de mesurer des paramètres ou de capter des images (ex : tensiomètre, otoscope, oxymètre).

Plus de 200 personnes ont déposé plainte à Paris, dont trois pour homicide involontaire, dans le dossier des appareils respiratoires pour l’apnée du sommeil défectueux du groupe Philips.

Le chiffre d’affaires (CA) des médicaments chers a atteint 1,7 milliard d’euros entre janvier et avril 2023. Il signe une hausse de 21 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon le dernier atelier de GERS Data. En volume, les médicaments dont le prix est inférieur à 1930 € HT ont représenté la quasi-totalité de ceux vendus à l’officine (99,92 %). Mais les 0,08 % restants, donc de prix supérieur à 1930 € HT, pèsent 24 % du CA hors taxe total de l’officine. En sell-in, le prix moyen à la boîte a augmenté de 5 %, passant de 3 770 € à 3 977 € en un an. « Cette croissance du prix des médicaments chers va continuer en 2023 », prévient Patrick Oscar, directeur général du GERS.

Selon un récent sondage Ifop pour le JDD, près de trois quarts des Français sont pour restreindre la liberté d’installation des médecins.

 

GROUPEMENTS

 

Giropharm met les services au cœur de la pharmacie de demain

Engagé très tôt dans l’évolution du métier vers le conseil et l’accompagnement du patient, Giropharm défend son modèle à travers les différentes campagnes de santé publique, les missions conventionnées et une expertise déclinée dans cinq « rendez-vous santé ». Un projet dont le succès est cependant lié à l’adhésion des équipes officinales et à leur formation. L’accent est donc naturellement mis sur le développement des missions conventionnées. Quelques mois après son introduction, l’entretien femme enceinte est ainsi effectué par 27 % des pharmaciens Giropharm contre 11 % sur l’ensemble du réseau officinal*. De même, 91 % des 530 pharmacies Giropharm ont distribué des kits de dépistage du cancer colorectal, contre 77 % en moyenne au niveau national. Les mêmes taux se retrouvent dans l’engagement pour la vaccination.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/giropharm-met-les-services-au-coeur-de-la-pharmacie-de-demain

 

Giropharm se prépare aux JO

Dans la foulée des préparatifs des Jeux Olympiques de Paris 2024, Giropharm lance sa propre opération sportive. Bien qu’il ne soit pas sponsor de l’événement planétaire, le groupement met en place un dispositif « Sport et santé » destiné à compléter les engagements du groupement dans la prévention. « Giropharm sera le premier réseau de pharmaciens à mettre le sport au cœur de la santé de ses patients », annonce Gilles Unglik, directeur général opérationnel du groupement. Afin d’impliquer davantage ses adhérents et leurs équipes dans cette démarche, Giropharm pourra compter sur le soutien d’une égérie dont le nom sera dévoilé lors du congrès annuel du groupement en octobre prochain à Paris-Saclay.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Une alliance exclusive entre Giphar et Bimédoc

Depuis le début du mois, Bimédoc met en exclusivité un outil à l’intention des pharmaciens adhérents Giphar. Dénommé « J’accompagne mes patients by Bimedoc », et se substituant au dispositif « JMP » jusqu’alors utilisé par le groupement, il propose différentes fonctionnalités telles que l’archivage des questionnaires dédiés aux entretiens pharmaceutiques (Diabète, DMLA, Angine, etc.) ou à « Mon Bilan Cardio », parcours de prévention des maladies cardiovasculaires déployé avec Malakoff Humanis, la gestion de l’agenda, le pilotage des patients intégrés dans des parcours d’entretiens pharmaceutiques ou encore un outil d’analyse pharmaceutique des prescriptions. Autre avancée,une connexion au portail SI-DEP(Système d’Information de DEPistage) sera possible pour favoriser la prévention et le dépistage en pharmacie d’officine.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmactiv se met au vrac

Nouveau pas dans la démarche écoresponsable du groupement, les gels douche à la marque propre Pharmactiv existeront désormais sous forme rechargeable en deux versions (parfum floral à base de lavandin bio ou parfum acidulé litsée citronnée bioet camomille romaine bio). Il suffira aux clients de rapporter leur premier flacon vide au sein de l’espace vrac de la pharmacie et de le remplir avec l’aide d’un membre de l’équipe. Ce geste, permettant de limiter le plastique à usage unique et de consommer de manière plus responsable, présente également un avantage économique puisque le litre est vendu à 9,90 euros, soit deux euros moins cher que sous sa forme initiale avec la bouteille.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Plus d’un million d’encartés pour Pharmabest

Cinq ans après sa création, la carte de fidélité du groupement Pharmabest enregistre 1,25 million d’adhérents. 250 000 nouveaux inscrits ont rejoint le programme de cagnottage My Very Best Card en 2022 et depuis le début de l’année plus de 80 000 nouveaux adhérents reçoivent eux aussi des remises de 10 à 15% sur les quelque 70 marques de parapharmacie et dermocosmétique. Le pic est même atteint par certaines pharmacies adhérentes qui ont su fidéliser sous ce programme plus de 20 000 clients. Pour la seule année 2022 Pharmabest a distribué 100 000 chèques-cadeaux pour un total de 974 000 euros, soit 15 % de plus que l’année précédente. Pharmabest entend ainsi répondre aux attentes des Français, dont 67 % déclarent être plus attentifs aux programmes de fidélité en cette période d’inflation.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

NOMINATION

 

Médicaments sans ordonnance : Paul-François Cossa (Sanofi) est le nouveau Président de NèreS

Paul-François Cossa, directeur général de Sanofi Santé Grand Public France, a été élu Président de NèreS (ex-Afipa), association regroupant les laboratoires pharmaceutiques produisant et commercialisant “les produits de santé et de prévention de 1er recours distribués en pharmacie”. Il succède à Vincent Cotard, autre dirigeant de Sanofi et président depuis juin 2021. NèreS va désormais “proposer des solutions pour lutter contre les déserts médicaux et améliorer l’accès aux soins”.

Source : Capital.

 

RETAIL

 

Coors Field vérifie l’âge des clients avec Amazon One

La technologie n’a plus de limite ! Amazon One propose de vérifier l’âge des clients avec l’identification de la paume de main. Cette nouvelle fonctionnalité d’Amazon One permet aux clients de plus de 21 ans d’acheter des boissons alcoolisées. Pour s’inscrire à Amazon One, les clients insèrent leur carte de crédit dans l’appareil. Ensuite, ils passent leur paume au-dessus de l’appareil et suivent les instructions pour associer cette carte à la signature de leur paume. Une fois que les clients se sont inscrits, ils peuvent entrer dans les magasins Amazon Go compatibles avec Amazon One en tenant leur paume au-dessus de l’appareil Amazon One à l’entrée pendant environ une seconde. Une technologie d’identification biométrique qui pourrait bien faire des émules au-delà d’un usage lié à l’âge pour devenir un nouveau moyen de paiement.

Source : ecommercemag.fr

 

Ce qu’il faut retenir des ambitions de Carrefour avec ChatGPT

Avec l’ouverture de ChatGPT au grand public, on attendait les premiers usages dans le retail. Ce jeudi 8 juin, Carrefour est le premier distributeur à dévoiler les cas concrets de l’utilisation de la technologie d’OpenAI, notamment sur son site e-commerce. Concrètement, le distributeur expérimente trois usages de ChatGPT : un chatbot proposant des conseils pour les courses sur le site e-commerce français, à destination des clients, sera lancé ce vendredi 9 juin, les fiches descriptives des produits de marque Carrefour [sur le site marchand], ainsi qu’un accompagnement des procédures d’achat. Ces solutions s’appuient sur les technologies d’OpenAI, et notamment la version GPT-4 . Carrefour paie quelques centimes pour chaque requête.

Lien vers l’article : 

https://www.republik-retail.fr/solutions-techno/data/ce-qu-il-faut-retenir-des-ambitions-de-carrefour-avec-chatgpt.html?nl=192923&utm_source=email&utm_id=192882&utm_campaign=newsletter-retail-2023-06-14

 

AILLEURS

 

En Allemagne, la régulation géographique des médecins est bien acceptée

Depuis 1993, le pays est coupé en 395 zones de planification, avec des objectifs de densité pour 14 catégories de médecins (généralistes, neurologues et psychiatres, etc.). L’installation des praticiens n’est possible que si ce seuil n’est pas dépassé de plus de 10%. Une réforme, introduite en 2013, affine le calcul, en tenant aussi compte de la structure démographique (âge et sexe) de la population. Et depuis 2021, des données sur l’état de santé des populations du territoire sont intégrées, ainsi que les distances entre population et cabinets. Les zones de planification ont été multipliées, notamment pour les généralistes (actuellement environ 883 zones). Un point important est à souligner: cette politique contraignante est largement acceptée par les organisations de médecins, qui contribuent aussi à l’évolution du dispositif. Toutefois, si le débat sur l’accès aux soins existe aussi en Allemagne, il est moins intense qu’en France, alors que le pays recensait, en 2020, 40% de médecins de plus que l’Hexagone, par rapport à la population et tous secteurs confondus (hôpital, ambulatoire, etc.).

Source : le Point.

 

Allemagne : grève des pharmaciens

Préparée depuis plusieurs semaines, la grève nationale des pharmaciens allemands semble connaître un succès supérieur aux estimations des organisateurs, qui espéraient 80 % de fermetures ce mercredi 14 juin. Selon les premiers pointages, 9 pharmacies sur 10 seraient fermées aujourd’hui dans l’ensemble du pays, seules les officines de garde fonctionnant normalement. Les pharmaciens réclament avant tout une revalorisation de leur honoraire de dispensation, introduit en 2004 et augmenté une seule fois en 2013 : il s’élève depuis 10 ans à 8,35 euros par boîte, alors qu’il devrait être au moins fixé à 12 euros pour tenir compte de l’augmentation des coûts et des charges ainsi que de l’inflation depuis cette époque.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/greve-generale-dans-les-officines-allemandes?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230614%5D&utm_content=20230614&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Côte d’Ivoire : le gouvernement veut produire localement 20% de la consommation nationale de médicaments

Le pays ambitionne également de devenir un acteur important dans la production et la distribution internationale, avec une industrie pharmaceutique performante et éco-durable. Une stratégie est en cours de préparation par le Centre de promotion de l’investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI). Elle devrait notamment permettre la création d’un fonds de 75 millions d’euros afin d’accompagner les investissements dans le secteur sur la période 2023-2025.

Lien vers l’article : https://www.aip.ci/cote-divoire-aip-production-pharmaceutique-le-gouvernement-vise-un-objectif-de-20-de-couverture-de-la-distribution-nationale/

 

Iran : la pharma locale produit 97% des besoins du pays, selon le Syndicat iranien des industries pharmaceutiques.

 Il estime ainsi que le secteur a contribué à économiser plus de 20 milliards de dollars en importations. Morteza Kheirabadi, président du syndicat, a ainsi appelé les représentants du gouvernement à de nouveaux efforts pour réduire encore la dépendance des industriels, en particulier aux importations de matières premières.

Source : pharmaceutiques.

 

AGENDA

 

28 juin 2023 : Le Ségur en officine, où en sommes-nous ? De 12h30 à 14h webinaire organisé par Xavier Vitry.  Pour s’inscrire : https://app.livestorm.co/ans-1/le-segur-en-officine-ou-en-sommes-nous?type=detailed

Les rendez-vous des pharmaciens en région se poursuivent

L’USPO organise régulièrement des réunions d’échange et d’information ouvertes à tous. À l’aune de négociations économiques avec l’Assurance maladie, l’USPO souhaite consulter les pharmaciens  sur les futures rémunérations de la pharmacie. Les prochaines dates sont les suivantes :

  • Le mercredi 14 juin à 20h à Andrézieux-Bouthéon (42)
  • Le mardi 20 juin à 20h au Mans (72)
  • Le mercredi 21 juin à 20h à Angers (49)