Actualités du 13 au 21 juillet 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

PLFSS 2024: les industriels discutent de la place des biosimilaires

La Lettre A en dit un peu plus sur les coulisses des discussions de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024, en s’intéressant au lobbying actif du Gemme, qui représente les industriels du générique, en faveur des médicaments biosimilaires. Si la Direction de la sécurité sociale (DSS) rechigne à influencer les prescriptions des médecins, elle envisage en revanche d’élargir la liste des médicaments substituables par des biosimilaires en pharmacie. Deux blockbusters pourraient ainsi rejoindre les trois familles de traitements déjà concernées par la substitution. Il s’agit de l’adalimumab (Humira®), anticorps monoclonal d’AbbVie; et du bevacizumab (Avastin®), un anti-cancéreux de Roche. Le gouvernement envisage en outre la mise en place d’un mécanisme de tiers payant pour inciter les patients à choisir le biosimilaire. Dans ce cas, un patient qui refusera le produit “bio-équivalent” prescrit par son médecin devra avancer les frais et donc faire une feuille de soins pour se faire rembourser. L’idée a été poussée par le patron de la sécu, Franck Von Lennep. Les industriels du biosimilaire veulent également faire bénéficier aux pilules “made in France” de tarifs d’achats plus élevés par le Comité économique des produits de santé (CEPS), qui négocie les commandes des hôpitaux. Selon le journal, un rendez-vous devrait ainsi être fixé au cabinet du ministre de la Santé pour intégrer à l’article 65 de la loi de financement de sécurité sociale – qui limite l’octroi de “bonus” aux seules molécules innovantes – les médicaments matures, biosimilaires et génériques compris.

Source : La Lettre A.

 

Les solutions pour les syndicats pour faire croître les biosimilaires

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) milite pour une autre disposition. « Nous pensons que pour faire décoller sérieusement le marché des biosimilaires, il faudrait accorder aux pharmaciens un droit de substitution à la demande des patients qui désirent effectuer un geste citoyen. Or aujourd’hui, cela ne n’est pas possible », regrette Philippe Besset, le président de la FSPF. L’USPO réclame, elle, la mise en place d’un dispositif équivalent à celui de la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) générique. « Mais nous ne demandons pas une rétribution d’une partie de l’économie générée, précise Pierre-Olivier Variot. Lorsque vous substituez un médicament biologique de référence, il y a souvent dans la boucle un dispositif médical à utiliser. Nous devons trouver celui qui sera adapté au patient, lui expliquer comment il fonctionne, et nous assurer de la bonne observance du traitement. C’est pour tout cela que nous demandons à être rémunérés. » L’USPO souhaiterait également voir augmenter la remise maximale sur les médicaments biosimilaires, fixée actuellement à 2,5 %…

Source : le moniteur des pharmacies. 

 

Sixième année officine : vers davantage d’indemnités pour les étudiants

La réforme du troisième cycle des études de pharmacie pour la filière officine avance « dans le bon sens », selon Nicolas Savic, porte-parole de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), après une réunion à l’Elysée le 12 juillet avec les étudiants, les syndicats pharmaceutiques, l’Ordre des pharmaciens, la Conférence des doyens de pharmacie et les représentants des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur. « Les acteurs ont travaillé en coordination, tous avaient la même vision et tout le monde a échangé dans le même sens. Beaucoup d’efforts ont été faits, notamment centrés sur la précarité étudiante, le manque de visibilité de la pharmacie et la pénurie d’étudiants », rapporte Nicolas Savic. Pour, à ce stade, s’accorder sur des indemnités de stage à 1 250 € nets mensuels et des indemnités de transport à 130 € (sous réserve de kilométrage agréé), ce qui permet aux étudiants de s’éloigner de la ville universitaire. La rémunération serait partagée pour moitié entre le titulaire et l’Etat. « Néanmoins, il n’y a pas de statut pour des indemnités de logement, qui faciliteraient davantage les déplacements des étudiants souhaitant aller plus loin dans les régions », regrette l’Anepf, car le statut de l’étudiant n’est pas encore arrêté. Quant au stage de sixième année, « nous militons pour un allongement à 9 mois afin de permettre aux étudiants un apprentissage et une mise en pratique des compétences plus complets », rapporte le porte-parole de l’Anepf. Reste maintenant à formaliser les décisions prises oralement. « C’est la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) qui a validé mais rien n’est formel. On attend une validation concrète, écrite », espère l’Anepf.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

L’expérimentation ESCAP devrait débuter en 2024

Initialement prévue en 2023, l’expérimentation portant sur les ESCAP aura finalement lieu, selon toute vraisemblance, au premier semestre de 2024. Les réunions de travail entre les représentants des professionnels de santé libéraux et l’assurance-maladie ont permis d’avancer et de tomber d’accord sur un certain nombre de modalités quant à l’exercice en ESCAP. En premier lieu, cette expérimentation ne sera pas limitée à quelques régions mais s’étendra sur l’ensemble du territoire national et durera non pas un an mais trois ans, avec des évaluations annuelles en plus du bilan global. Les catégories de patients ciblées ont aussi évolué. En sus des sorties hospitalières après un AVC et des diabétiques insulinotraités non équilibrés, les patients chroniques et polymédiqués pourront intégrer une ESCAP dès 65 ans et non plus 75 ans. De plus, l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) travaille actuellement sur une proposition d’intégration de patients en soins palliatifs, à laquelle l’assurance-maladie ne se montre pas opposée.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Une nouvelle appli pour détecter les fausses ordonnances

Pharmacien adjoint dans le 10e arrondissement de Paris, Massy Bouhadoun a pris conscience au comptoir de l’ampleur prise par le phénomène des fausses ordonnances et du manque de moyens donnés aux officinaux pour y faire face. Il a donc créé « Ordosafe », une application s’appuyant sur l’intelligence artificielle qui permet de détecter les ordonnances frauduleuses et de les transmettre rapidement à l’assurance-maladie. L’application, chiffrée, passe par un hébergeur de données certifié. Ordosafe est entièrement gratuit et a vocation à le rester selon son concepteur. Elle est aujourd’hui utilisée par une trentaine de pharmaciens en Île-de-France. Massy Bouhadoun tente aujourd’hui de convaincre l’Ordre des pharmaciens, les syndicats ou encore les présidents de groupements de l’intérêt de son service. Il cherche aussi des financeurs pour accélérer le développement du projet.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

L’IA pour traquer les fausses ordonnances

Face à la multiplication des fausses ordonnances, de nombreuses solutions émergent. Parmi elles, Phealing s’appuie sur l’intelligence artificielle (IA) pour détecter si une ordonnance est falsifiée, mais aussi pour vérifier les erreurs de prescription et s’assurer de la bonne délivrance des médicaments.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/gestion-de-lofficine/lia-pour-traquer-les-fausses-ordonnances?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20230713%5D&utm_content=20230713&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Des rendez-vous prévention santé en pharmacie dès l’automne

Le ministre de la Santé François Braun a annoncé à l’Assemblée nationale que les rendez-vous de prévention santé, auxquels peuvent prendre part les pharmaciens, commenceront le 1er octobre. Ils concerneront les Français âgés de 45 à 50 ans. Partie intégrante de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023, ces rendez-vous consistent en des consultations médicales gratuites pour faire le point sur la santé physique et mentale des Français à 25, 45 et 65 ans. De nombreux thèmes y sont abordés, comme l’alimentation, les addictions, l’activité physique, la santé sexuelle et mentale…

La rémunération en échange de cette nouvelle mission n’est pour l’instant pas encore connue, peu d’éléments ayant été communiqués aux syndicats. « Nous n’avons pas encore commencé les travaux avec le gouvernement sur ce sujet », explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui espère les voir prendre forme cet été. « En plus de la question de la rémunération, il faut aborder celle de la formation et de l’organisation de ces rendez-vous dans le cadre de notre activité », rappelle-t-il.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Covid : commandes bimensuelles en été

Compte tenu de la période estivale et du faible taux de rotation des vaccins contre le Covid-19 hors période de campagne nationale, l’ouverture à la commande des vaccins contre le Covid-19 et des dispositifs médicaux associés sera adaptée cet été. Les officines pourront ainsi passer commande des produits souhaités de façon bimensuelle, soit une semaine sur deux, à compter de la session de commande des 24 et 25 juillet 2023. Le portail de commande sera donc fermé lors de la session des 31 juillet et 1er août, et ne rouvrira que les 7-8 août. L’ouverture du portail de commande reprendra un rythme d’ouverture hebdomadaire à compter de la session des 02 et 03 octobre 2023.

Source : DGS Urgent.

 

Téléconsultation : les députés étrillent l’offre d’abonnement de Ramsay

Les députés de la commission des Affaires sociales ont fait part mercredi 19 juillet de leur hostilité aux forfaits “téléconsultation” comme celui proposé par le groupe de cliniques privées Ramsay. “La souplesse offerte par ce type d’abonnement entretient une certaine confusion entre ce qui relève davantage du conseil médical (téléconseil), d’une part, et d’un examen clinique à distance (téléconsultation), d’autre part”, estiment les rapporteurs. Leur principale proposition est ainsi “d’obliger les plates-formes de téléconsultations à clarifier leurs offres” entre ces deux types de services. Toutefois, si ces nouvelles offres inquiètent alors que l’accès aux soins se dégrade sur de nombreux territoires, elles demeurent finalement limitées. “Ramsay a indiqué que 47 abonnements étaient actifs au 29 juin 2023 et que 15 abonnements avaient été résiliés”, soit un “flop commercial”, notent les députés. “Preuve du faible engouement pour ce type de formule, les autres sociétés de téléconsultations auditionnées par les rapporteurs ne commercialisent pas d’abonnements de téléconsultations et n’envisagent pas de le faire.” Il n’empêche: “Les autorités devront rester vigilantes par rapport à l’évolution de ces offres payantes et au risque de financiarisation”, écrivent-ils. D’autres formules, un peu différentes, existent proposées par des mutuelles ou des assureurs, intégrant à une panoplie de services l’accès à un certain nombre de téléconsultations.

Sources : Le monde, les échos, egora.

 

Baisse de marge sur la gamme blanche – une forte opposition de l’USPO

Le Journal officiel du 29 juin 2023 a annoncé une baisse de marge sur les compresses, pansements et sparadraps à compter du 15 juillet. Quel que soit le conditionnement, les marges (hors accords commerciaux) seront désormais de :

  • 1,95 € de marge fixe pour les compresses,
  • 4 € de marge fixe pour les pansements fibres CMC et Urgoclean®,
  • 2,20 € de marge fixe pour les pansements vaselinés,
  • 0,75 € de marge fixe pour les sparadraps et Micropore®.

Les tarifs (de remboursement) sont réduits, tout comme les prix de cession hors taxes (HT)[1]. L’ensemble des informations tarifaires, y compris le prix unitaire réglementé, sont consultables sur le site http://www.codage.ext.cnamts.fr/codif/tips/index.php?p_site=AMELI .Pour rappel, la pharmacie peut facturer un dépassement à l’assuré dans la limite du prix unitaire réglementé. Cette mesure fera perdre plus de 50 millions d’euros par an au réseau officinal. En outre, le CEPS a refusé un délai d’écoulement des stocks, obligeant certaines pharmacies à vendre à perte. Si tel est le cas, nous vous prions de le manifester en le déclarant sur la plateforme https://signal.conso.gouv.fr/.

Source : USPO.

 

Faut-il recycler les médicaments non utilisés ?

L’idée de « réutiliser des médicaments non utilisés pour éviter le gaspillage » n’émane pas moins que du rapport « Charges et produits » publié par l’Assurance maladie à l’attention du gouvernement, en pré formatage du prochain Plan de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Pour Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), cette mesure suscite de nombreuses questions. Ce n’est pas pour rien que la réutilisation des médicaments non utilisés (MNU) est interdite en France depuis 2009, y compris à des fins humanitaires. Comment vérifier la traçabilité du médicament concerné ? Comment contrôler sa matière première en officine ? Quelles conditions de conservation ont été les siennes une fois sorties des chaînes de production ? Autant de points qui nécessitent d’être approfondis…D’après les propos de Grégoire de Lagasnerie, responsable du département des produits de santé à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), ce recyclage pourrait concerner en premier lieu les dispositifs médicaux (DM). Sans nier la question de leur traçabilité, l’idée de vider les armoires à pharmacie des Français et remettre dans le circuit certains DM, voire médicaments, vendus à des tarifs différents, est désormais sur la table.

Source : pharm-enews.fr

 

L’EMA publie ses recommandations pour prévenir les pénuries d’antibiotiques

Pour éviter les pénuries au cours de l’automne et de l’hiver prochains, l’Agence européenne du médicament (EMA) recommande d’intensifier la production d’antibiotiques, de surveiller avec attention l’offre et la demande de ces derniers et de sensibiliser le public sur leur utilisation de ces produits.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/lema-publie-ses-recommandations-pour-prevenir-les-penuries-dantibiotiques?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230718%5D&utm_content=20230718&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Médicaments en accès direct : du nouveau

Trois nouvelles références disponibles à l’officine viennent compléter la liste des médicaments pouvant être placés en accès direct au public. Il s’agit des gélules de Cyclo 3 Fort (extrait sec de ruscus titré en hétérosides stéroliques/hespéridine méthyl chalcone/acide ascorbique) en présentation de 30 gélules (CIP : 34009 330 383 0 4) et de 60 gélules (CIP : 34009 330 387 6 2), ainsi que de la crème Cyclo 3 en tube de 100 g (CIP : 34009 328 496 6 6).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Exercice des gardes à l’officine : fin des dispositions dérogatoires à compter du lundi 17 juillet 2023

Après concertation avec le ministère de la Santé et les organisations syndicales, l’Ordre national des pharmaciens informe dans un DP-Alerte qu’il n’y a plus lieu de prévoir, au regard du contexte actuel, de dispositions dérogatoires pour l’exercice des gardes. Les conditions de droit commun s’appliquent à nouveau à compter du lundi 17 juillet 2023. L’ensemble des acteurs de la pharmacie d’officine rappellent l’importance d’assurer un accès aux soins équitablement réparti sur l’ensemble du territoire, pour éviter toute interruption dans la continuité des traitements et l’accueil des patients, et remercient les pharmaciens pour leur engagement.

Source : Ordre des pharmaciens.

 

Attractivité de la profession de pharmacien : que fait l’Ordre ?

Depuis six mois, l’Ordre national des pharmaciens poursuit les travaux de sa feuille de route “attractivité”, articulée autour de 2 axes que sont la garantie de la démographie pharmaceutique et l’amélioration de l’attractivité de la profession.

Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/attractivite-de-la-profession-de-pharmacien-que-fait-l-ordre

 

Les préparateurs ont leur propre Conseil professionnel

Un Conseil national professionnel (CNP) dédié aux préparateurs en pharmacie d’officine vient d’être créé à l’initiative de plusieurs membres de la profession. Une émanation qui fait cependant grincer des dents dans quelques rangs syndicaux.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/les-preparateurs-ont-leur-propre-conseil-professionnel?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230717%5D&utm_content=20230717&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Sociétés d’exercice libéral : pourquoi l’Assurance maladie veut-elle les contrôler ?

Pour la première fois, le rapport Charges et produits 2024 de l’Assurance maladie aborde le sujet de la financiarisation du système de santé. Une problématique qui incite l’Assurance maladie à proposer la création d’un observatoire et la mise en place d’un contrôle des sociétés d’exercice libéral (SEL).

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/societes-d-exercice-liberal-pourquoi-l-assurance-maladie-veut-elle-les-controler.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

CHIFFRES

 

Dès la rentrée prochaine, les internes en pharmacie qui effectuent une année de recherche vont pouvoir bénéficier d’une augmentation de salaire de près de 8%. Un arrêté, publié le 14 juillet au Journal officiel, vient porter la rémunération brute annuelle de ces étudiants à 27 596,01 euros, contre 25 931,90 euros auparavant. Cette « année recherche » permet aux étudiants en pharmacie d’accomplir leurs travaux de recherche, pour préparer un master ou une thèse de science de 3e cycle. Mais les places sont limitées ! Pour la rentrée 2023, le nombre d’étudiants de troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques susceptibles de bénéficier d’une année de recherche est fixé à 100 sur toute la France, selon un arrêté publié également ce week-end. Un chiffre en augmentation de 12 places par rapport à la rentrée 2022. Source : la revue pharma.

 

Parmi les 20 entités représentantes des acteurs de l’écosystème pharma, Morgan Remoleur, pharmacien, a cité Federgy, le Collectif des groupements, Apsara, Phoenix France Retail et Agir Pharma. Lien vers le post : https://www.linkedin.com/posts/morganremoleur_pharmacie-pharmacien-ecosystem-activity-7085120674851106816-dsfw?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Pour Morgan Remoleur, pharmacien, il existe 116 groupements de pharmacies : https://media.licdn.com/dms/document/media/D4E1FAQEmuTUqwmuVJw/feedshare-document-pdf-analyzed/0/1689112510338?e=1691020800&v=beta&t=DzPZU1IlUqzwwgP_JTH8nUFuEA4toqQewGtSx55ieXA

Selon L’Opinion, le gouvernement envisage une hausse de la participation forfaitaire facturée pour chaque passage chez le médecin, ainsi que pour les examens radiologiques ou biologiques. Fixée à un euro depuis sa création, en 2005, elle pourrait donc doubler. Selon Bercy, en quête de 15 milliards d’économies pour parvenir à diminuer le déficit public de 4,9% cette année à 4,4% l’année prochaine, cet effort est indispensable pour faire face au vieillissement de la population, à l’augmentation du nombre de Français avec une maladie chronique ainsi qu’à la prise en charge des traitements innovants, de plus en plus chers. Encore à l’étude, la mesure n’est toutefois pas arbitrée. Une hausse de la franchise sur les boîtes de médicaments a, en revanche, déjà été actée. Elle pourrait être doublée et passer de 50 centimes à un euro.

Selon une enquête BVA Opinion pour la Drees, seuls quatre Français sur 10 déclarent être “plutôt d’accord” avec l’idée que les délais d’attente dans l’accès aux soins ne varient pas en fonction des revenus. Soit une baisse de neuf points par rapport à 2021, pour atteindre le niveau le plus bas jamais atteint. Par ailleurs, trois Français sur quatre estiment que les délais d’attente pour se faire soigner varient en fonction du lieu de résidence.

119,2 millions d’euros ont été versés aux médecins entre 2019 et 2022 pour les aider à embaucher des assistants médicaux, selon un récent rapport de l’Igas, qui pointe cependant “un manque de pilotage” du dispositif.

Paris va-t-il bientôt devenir un désert médical? Anne Hidalgo met en garde : “10% des personnels de santé parisiens vont prendre leur retraite cette année”. En introduisant le débat sur le vote du nouveau plan “Paris Med”, la maire PS de Paris ne cache pas son inquiétude: les médecins parisiens se font vieux. Dans la capitale, 37% des médecins généralistes ont 65 ans ou plus. Une proportion qui monte à 41% pour les spécialistes. Un vieillissement du corps médical qui touche l’ensemble du pays, mais avec une pyramide des âges encore plus préoccupante à Paris. Depuis 2020, la ville a déjà perdu près de 5% de ses médecins généralistes, qui n’ont pas été remplacés. Source : Challenges.

Les 2.500 assistants de régulation médicale (ARM) poursuivent leur mouvement de grève nationale illimitée débuté le 3 juillet. Si trois décrets et deux arrêtés très attendus sur leur formation viennent d’être publiés, les ARM dénoncent un dispositif temporaire de formation en alternance ainsi qu’une indemnité de stage de 36 € par semaine. “Nous sommes toujours en discussion avec la DGOS pour obtenir de meilleures conditions de travail et l’augmentation de notre niveau de rémunération”, explique au Quotidien du Médecin Yann Rouet, coprésident de l’Association française des assistants de régulation médicale des Samu.

Les punaises de lit ont infesté 11% des ménages français, selon un rapport de l’Anses. Et l’éradication de ces insectes, à l’origine de piqûres plus ou moins douloureuses, est toujours plus complexe à cause de leur résistance croissante aux substances chimiques. À force d’être traitées, “les punaises de lit ont muté et ont développé une résistance génétique aux insecticides”, assure Arezki Izri, parasitologue à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Source : La Croix.

Sandoz prévoit d’injecter 90 millions de $ dans l’établissement d’un centre dédié aux biosimilaires à Ljubljana, en Slovénie. Le site doit entrer en service en 2026 et créer environ 200 emplois. L’opération constitue un complément à l’investissement de 400 millions annoncé début mars dans la construction d’un site slovène de production de traitements biologiques à Lendava et s’ajoute à l’extension prévue des capacités de développement allemandes de Holzkirchen, précise le spécialiste des génériques. Source : zonebourse.

1% de la population générale est porteur de certains gènes de l’autisme. Source : egora.

100 médicobus seront déployés à travers la France d’ici à la fin 2024 pour lutter contre les déserts médicaux. Déjà expérimentés en Normandie notamment, ils comptent à leur bord un professionnel de santé et le matériel nécessaire pour réaliser les mêmes actes que dans un cabinet classique.

Des syndicats de masseurs-kinésithérapeutes libéraux ont accepté des règles d’installation plus strictes, en contrepartie d’une augmentation de leur rémunération étalée dans le temps. Les jeunes diplômés devront ainsi commencer par exercer deux ans dans un hôpital ou un Ehpad, ou en libéral dans une zone où les kinés manquent à l’appel (zone sous-dotée). Ils bénéficieront en échange d’une hausse de leur rémunération d’un peu moins de 3% à partir de 2024. L’Assurance-maladie a en outre promis d’aider à rendre les études plus accessibles financièrement. Source : les échos.

Les Nations unies jugent “possible” de mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici à 2030, à condition de combler un déficit de financement croissant. Dans sa feuille de route, l’Onusida appelle à lutter contre les inégalités, soutenir les communautés et les organisations de la société civile dans la riposte et garantir un financement adéquat et pérenne. Le nombre de personnes sous traitement antirétroviral dans le monde est passé de 7,7 millions en 2010 à 29,8 millions en 2022, tandis que les nouvelles contaminations ont diminué de 59% depuis 1995. Source : France 24.

Après le lancement de la construction par Seqens d’une usine de production de paracétamol à Roussillon, en Isère, un autre site dédié à ce traitement essentiel de la douleur pourrait voir le jour à Toulouse (Haute-Garonne). Le projet, porté par la jeune société Ipsophene, vise la production de 3.000 tonnes de paracétamol par an. Surtout, l’usine est présentée comme la première unité européenne avec 100% de la chaîne de production en France, du principe actif à la distribution. Source : le Parisien.

Le défi est presque relevé. “Le Président de la République nous a fixé comme objectif de couvrir 100% de la population des territoires avec les CPTS avant fin 2023. Nous en sommes aujourd’hui à 75%”, a affirmé la ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, le 12 juillet, lors d’un déplacement à Fontainebleau (Ile-de-France). Il y a quatre mois, en lançant le Tour de France des CPTS, le ministère souhaitait analyser les freins et les leviers qui permettraient d’atteindre une généralisation sur l’ensemble du territoire. Près d’une vingtaine d’auditions et 275 échanges plus tard, Marie-Hélène Certain, médecin généraliste en MSP et membre de la CPTS Val de Seine, Albert Lautman, directeur général de la CPAM de l’Essonne, et Hugo Gilardi, directeur général de l’ARS Hauts-de-France, ont remis le 28 juin dernier leur rapport à Agnès Firmin Le Bodo. Source : egora.

D’après des chiffres rendus publics mercredi 12 juillet par le Sénat, 72 personnes ont été indemnisées par l’Organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam), principalement pour des myocardites ou des péricardites, survenues après une vaccination Covid. Tous accidents médicaux confondus, l’Oniam a versé en 2022 une indemnité moyenne de 105 880 euros. Source : egora.

Incendiée dans la nuit du 29 au 30 juin 2023 pendant les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel le 27 juin 2023 à Nanterre (Hauts-de-Seine), la pharmacie Mirabeau située à Montargis (Loiret) s’est littéralement effondrée. Son groupement, Giropharm et les pharmaciens affiliés ont lancé une cagnotte solidaire ouverte jusqu’à mi-septembre. A ce jour, 11 263 euros ont été collectés.

Interrogé sur ses stocks par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), Zydus France n’avait, le 10 octobre 2022, aucune unité d’Amoxicilline Zydus France 1 g comprimés dispersibles en plaquettes de 6 comprimés, et seulement 3 577 boîtes de la même spécialité en plaquettes de 14 comprimés, soit « 0,53 mois de couverture », selon l’ANSM. Donc bien loin des deux mois de stock requis pour un médicament considéré comme médicament d’intérêt thérapeutique majeur (MITM). Zydus France est sanctionné à verser la somme de 87 470 euros, soit 20 % du chiffre d’affaires HT réalisé en 2022 en France sur ces deux présentations. Source : le moniteur des pharmacies.

Selon de nouveaux chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), il y a eu quatre millions d’enfants de plus vaccinés en 2022 qu’en 2021. Des statistiques qui renversent la tendance de recul historique de la vaccination causée par la pandémie de Covid-19.

Tous les Français ne sont pas égaux face à la cigarette, comme en témoignent les statistiques régionales publiées par Santé publique France. Dans trois régions, la prévalence du tabagisme dépasse la moyenne nationale de 25,3 % (Provence-Côte d’Azur, Grand Est, Hauts-de-France).

L’Association des maires du Loiret a annoncé sa décision de porter plainte contre l’Etat pour non-assistance à personne en danger face à la désertification médicale. Plus de 70 communes se sont associées à la démarche. Source : egora.

Selon les calculs du gouvernement présentés le 6 juillet, 96 % des pharmacies pourraient être touchées par la réforme de l’assiette sociale, une mesure qui figurera au Projet de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 dès l’automne. À titre indicatif, toujours selon le même document, alors que 96 % des pharmaciens verraient leurs prélèvements augmenter, à l’instar des notaires, seuls 6 % des dentistes et 1 % des médecins de secteur 1 seraient soumis à cette mesure. Le gouvernement se veut cependant rassurant et précise que « pour les populations dont les revenus sont les plus élevés, les baisses de revenus seraient inférieures à 2,5 % ».

Pour la première fois, un tribunal a condamné le laboratoire Merck pour préjudice corporel et psychologique, et non simplement pour un défaut d’information. Le laboratoire devra indemniser une victime à hauteur de quelques milliers d’euros. Source : le quotidien du pharmacien.

Selon les autorités sanitaires, 10 départements français (Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Vaucluse, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Pyrénées-Orientales, Bouches-du-Rhône, Gard et Hérault) sont en vigilance orange canicule depuis le début de l’épisode le 9 juillet. Une augmentation des recours aux soins d’urgence toutes causes a aussi été observée.

73 262 enfants de moins de deux ans sont passés aux urgences pour bronchiolite au cours de l’épidémie 2022-2023, soit le double de la valeur moyenne des précédentes épidémies avant la Covid-19 (38.087 passages aux urgences en moyenne).

Mis en place à la mi-2022, le dispositif OSyS entre dans sa phase 2. Désormais, 74 pharmacies bretonnes vont prendre en charge les « petits maux » au sein de ce dispositif qui vient d’être prolongé jusqu’à la fin 2024. Trois autres régions testeront OSyS à partir de septembre et d’ici 18 mois, le conseil d’Etat tranchera si ce modèle entre ou non dans le droit commun. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/experimentation-osys-en-phase-2-74-pharmaciens-bretons-prennent-en-charge-six-maux-du-quotidien?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230719%5D&utm_content=20230719&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Selon Le Parisien, les 13 centres ophtalmologiques et dentaires du groupe Alliance Vision seront déconventionnés à compter du 21 août et pour cinq ans. Les soins n’y seront donc quasiment plus remboursés. Cette décision de l’Assurance-maladie fait suite à 26 plaintes pénales sur la facturation d’actes fictifs et le non-respect, de manière répétée, des règles de cotation et de facturation des actes. Le journal cite l’exemple de facturations d’examens de dépistage du glaucome à des enfants, alors que la maladie se développe surtout après 40 ans. Le préjudice total est évalué à 21 millions d’€ depuis le début des contrôles, en 2020.

Le cas du “patient de Genève” a été présenté jeudi à Brisbane, en amont de la Conférence de la société internationale du Sida. Âgé de 49 ans, il vivait avec le VIH depuis le début des années 1990 et après avoir reçu une greffe de moelle osseuse, il est en longue rémission. Si ce cas n’est pas isolé – cinq personnes avant lui ont déjà été considérées comme probablement guéries de l’infection par le VIH après avoir reçu une greffe de moelle –, il apporte de nouveaux éléments à la science. Jusqu’à présent, ces rémissions étaient en effet liées à une mutation rare du donneur de cellules souches d’un gène dit CCR5 delta 32, une mutation génétique connue pour empêcher l’entrée du VIH dans les cellules. Source : les échos.

74 % : c’est la part des Français qui se disent inquiets face à la dépendance. Lien vers l’article : https://www.mutualite.fr/actualites/74-cest-la-part-des-francais-qui-se-disent-inquiets-face-a-la-dependance/

Abrysvo du Laboratoire Pfizer est le premier vaccin a recevoir un avis favorable du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne du médicament (EMA) pour protéger les nourrissons de la naissance jusqu’à 6 mois contre le VRS, en vaccinant la femme enceinte. Il est également recommandé chez l’adulte de plus de 60 ans pour lequel un autre vaccin existe depuis avril. Source: le quotidien du pharmacien. 

Comme l’Ordre, les syndicats ou encore les groupements, la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) a instauré dès le lendemain des émeutes urbaines du début du mois un dispositif d’aide aux confrères victimes de dégradations. Une vingtaine de titulaires a pu en bénéficier. Source: le quotidien du pharmacien.

 

GROUPEMENTS 

 

L’ouverture du RPPS aux préparateurs : fiche du Collectif

Depuis le 18 juillet, les préparateurs en pharmacie peuvent s’inscrire au Répertoire partagé des professionnels intervenant dans le système de santé (RPPS) pour obtenir leur carte de professionnel de santé (CPS). En pratique, le préparateur doit s’inscrire au RPPS en s’identifiant par France Connect sur le portail. Il doit indiquer la pharmacie dans laquelle il est salarié. L’inscription est ensuite validée par le pharmacien employeur. Ce dernier peut également déclarer lui-même le ou les préparateurs de l’équipe. Après un délai de 48 heures, le préparateur obtient une e-CPS. Cette nouveauté va notamment permettre aux préparateurs d’accéder et de consulter le dossier du patient via le logiciel de la pharmacie certifié Ségur en assurant la traçabilité des connexions. Le Collectif national des groupements de pharmacies d’officine (CNGPO) a publié sa fiche sur le sujet. L’objectif est de permettre l’enregistrement progressif et généralisé de 60 000 préparateurs en pharmacie par tous les titulaires ou gérants d’officine.

Sources : le moniteur des pharmacies, CNGPO.

Lien vers la fiche du Collectif (déclinaison à venir par groupementsJ) : https://www.collectif-groupements-pharmaciens.fr/download/CNGPO_Fiche_RPPS_VFinale.pdf

 

Ces nouveaux métiers qui entrent à l’officine : les initiatives des groupements

Alors que les étudiants du nouveau diplôme de DEUST de préparateur en pharmacie entameront leur deuxième année à l’automne et qu’une réforme de l’évolution de carrière des préparateurs et des adjoints se profile, l’emploi officinal connaît d’autres évolutions. Les équipes s’étoffent de métiers jusqu’alors inconnus, logisticien, responsable back-office, chef de rayon…  Certains groupements avaient anticipé ce mouvement. En fin d’année dernière, Pharmabest a lancé des cursus diplômants de conseiller/chef de rayon en parapharmacie ou de responsable du back-office, deux bachelors intégrant les spécificités de l’officine. La première promotion de ces jeunes étudiants recrutés à BAC+2 recevra bientôt son diplôme et, preuve du succès de cette formation, 90 % ont choisi de poursuivre en master Management et stratégie d’entreprise (spécialisation RH, droit social & management et spécialisation stratégie d’entreprise). « Nous devrions par ailleurs accueillir une trentaine de jeunes à la rentrée pour la deuxième promotion », se félicite Alain Styl, directeur général de Pharmabest, ajoutant que ces formations sont également ouvertes aux salariés de l’officine dans le cadre du dispositif de la validation des acquis de l’expérience (VAE). Cette spécialisation des métiers supports à destination de l’officine a également été voulue par cinq groupements réunis sous la bannière d’Agir Pharma. Cette association vient de fonder un partenariat avec l’École supérieure de commerce et de gestion d’Antibes (GPEI), un BTS MCO (Management commercial opérationnel). « Il suffira d’une douzaine d’étudiants intéressés par l’option officine pour que nous ouvrions à la rentrée une division spécifique avec des cours dispensés par des pharmaciens, des préparateurs et des partenaires du hors monopole, comme l’orthopédie », promet Didier Le Bail. S’il ne peut encore présager du succès de cette filière auprès des tout récents bacheliers, le président d’Agir Pharma connaît l’intérêt des titulaires pour ces futurs salariés. « Les pharmaciens ne trouvent plus personne pour le back-office et c’est un leurre de croire qu’un robot peut à la fois faire le merch, les prix, les relances, les avoirs et la facturation, ou encore l’animation commerciale », s’amuse-t-il.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

NOMINATIONS

 

Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d’Elisabeth Borne, nommé ministre de la santé le 20 juillet 2023

L’ancien directeur de l’agence régionale de santé d’Ile-de-France va remplacer François Braun. Parti discrètement de la rue de Varenne, il revient par la grande porte de l’Avenue de Ségur. Énarque de la promotion Willy Brand, la même que le ministre des Transports Clément Beaune et l’ex-eurodéputé FN Florian Philippot, il a un parcours plutôt marqué à gauche. Cet historien de formation, a travaillé aux côtés des anciens premiers ministres Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, après être passé par le cabinet de Bertrand Delanoë à la ville de Paris. Sa nomination à la tête du ministère de la Santé intervient alors que des sources affirment que ce maroquin a fait l’objet d’un «bras de fer» entre Emmanuel Macron et Élisabeth Borne. Cette dernière aurait ardemment plaidé pour le départ de François Braun. Le chef de l’État aurait alors accepté à la condition de nommer Aurélien Rousseau. Le nouveau ministre est marié à Marguerite Cazeneuve, l’actuelle directrice déléguée de la Caisse nationale d’Assurance maladie et ex-conseillère Santé du président de la République.

Source : Le Figaro.

 

Nouveau président de Coopération Santé

Vincent Olivier est le nouveau président de Coopération Santé. Il succède à Alain Coulomb, qui devient président d’honneur. Vincent Olivier est également dirigeant de Recto Verso, société de conseil Santé en communication, stratégie et management. Coopération Santé conduit des cycles de réunions en région et à Paris sur la coopération entre professionnels de santé, établissements de santé (régionaux et locaux) et associations de patients.

Source : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7080216292737069057/

 

Présidente du comité vaccins du Leem

Elsa Biais-Sauvêtre est nommée à la présidence du comité vaccins du Leem pour deux ans, avec Nicolas Arvis et Charles Wolf, vice-présidents. Lien vers l’information : https://www.linkedin.com/posts/elsa-biais-sauv%C3%AAtre-b1680145_le-leem-publie-une-plateforme-de-recommandations-activity-7085640559834320896-syVH?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

 

RSE

 

Les laboratoires déclarent la guerre au plastique à usage unique

Dans la droite ligne de la décarbonation de leurs activités, les entreprises du médicament publient une feuille de route pour bannir le plastique à usage unique d’ici à 2040. L’objectif tient en trois 3R (Réduction, Réemploi, Recyclage). Blisters, tubes et flacons, qui représentent 27 % des emballages ménagers de médicaments, soit environ 17 millions de tonnes chaque année, sont désormais dans le collimateur du LEEM (les entreprises du médicament). Avec la coopération des fournisseurs d’emballage, l’organisation professionnelle a sélectionné des solutions à horizon 2025, 2030, 2040 pour réduire l’usage des plastiques à usage unique. Parmi celles-ci, la substitution de 100 % des blisters mono PVC/aluminium par des blisters recyclables d’ici à 2030 « pour les médicaments nécessitant les propriétés barrières les plus faibles ». De même, des travaux de R & D seront engagés en commun pour développer des blisters en papier thermoformé avant 2040.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 

L’Allemagne opte (out) à son tour pour le dossier médical électronique

Le “carnet de santé” numérique, enfin en cours d’envol en France, n’est pas plus aisé à mettre en place chez nos voisins. L’Allemagne a dévoilé la semaine dernière une première ébauche d’un projet de loi sur la santé numérique, dans laquelle est inscrit un nouveau report, de six mois, de l’ouverture automatique d’un dossier patient électronique, au 1er janvier 2025. Aujourd’hui utilisé par moins de 1% des assurés, le dossier sera opéré par l’assurance maladie publique et reposera, comme désormais en France, sur le système de l’opt-out. Le patient pourra ainsi supprimer lui-même son dossier en ligne ou demander à l’assurance maladie de le faire. Il aura également la possibilité d’en effacer des lignes, concernant notamment une infection au VIH, un avortement ou des diagnostics psychiatriques, prévoit l’avant-projet de loi. Les informations y figurant devraient notamment servir de support pour des travaux de recherche, mais l’utilisation secondaire des données est très débattue en Allemagne, où la réglementation en la matière est complexe. Les industriels font pression pour compliquer l’accès à l’opt-out afin de collecter le plus de données possibles, tandis que les représentants de patients affirment que le grand public n’est pas suffisamment informé de l’utilisation qui en sera faite. Un projet de loi distinct devra définir les règles d’accès et d’usage des données du dossier. En France, près de deux décennies avaient été nécessaires pour trancher ces questions et passer du DMP (dossier médical personnel, devenu dossier médical partagé) à “Mon Espace Santé”.

Source : tic pharma.

 

Biosimilaires : tour d’horizon des mesures incitatives en Europe

Au sein de l’Union européenne, plusieurs pays ont pris, comme la France, des mesures incitatives pour pousser les médecins à prescrire des médicaments biosimilaires, et générer ainsi des économies pour leur système de santé.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/biosimilaires-tour-d-horizon-des-mesures-incitatives-en-europe.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu