Actualités du 18 au 22 septembre 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

PLFSS 2024 : vers la vente d’antibiotiques à l’unité…

En cas de pénurie, le gouvernement souhaite rendre obligatoire la délivrance de certains antibiotiques à l’unité. L’entrée en vigueur de cette mesure dépendra du passage au Parlement du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2024, qui doit débuter fin septembre. Cette décision pourrait aussi contribuer à réduire le gaspillage, dans un pays où la consommation d’antibiotiques reste parmi les plus élevées d’Europe et confronté plus que jamais à des pénuries dont celles d’amoxicilline, un des antibiotiques les plus prescrits. Les pharmaciens s’interrogent sur les modalités pratiques de ce projet. « Découper les blisters, ce n’est pas la bonne réponse. [Pour la] traçabilité en numéro de lot, c’est une vraie galère », estimait récemment Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Les conditionnements de produits pharmaceutiques sont régis par des normes strictes. Parmi les autres pistes de lutte contre les pénuries, le gouvernement prévoit d’encadrer le recours à des préparations officinales dans le cadre de plans blancs. Il prévoit également que les patients puissent obtenir un diagnostic en pharmacie en cas de soupçon d’angines ou de cystites, puis un éventuel traitement sans ordonnance si le test rapide d’aide au diagnostic se révèle positif.

Source : pharm-enews.fr

 

Médicaments : les labos saluent la nouvelle stratégie du gouvernement

Les laboratoires voient d’un bon œil le plafonnement des prélèvements effectués sur leur secteur. Ils vont cependant devoir encaisser la renégociation à la baisse du prix de certains médicaments. Cette « clause de sauvegarde » va être ramenée à 1,6 milliard d’euros en 2023 et 2024. Un « effort tout à fait important », a souligné le ministre de l’Industrie Roland Lescure, sachant que le secteur aurait dû débourser 1,7 milliard d’euros cette année et plus de 2 milliards d’euros l’an prochain. « Cela casse une dynamique délétère, avec des clauses de sauvegarde totalement imprévisibles et totalement confiscatoires », salue Jérôme Wirotius, vice-président du Gemme, le lobby des fabricants de médicaments génériques et biosimilaires. Motif de satisfaction supplémentaire pour l’organisation : le gouvernement a ouvert la porte à un plafonnement spécifique de la « clause de sauvegarde » pour les fabricants de génériques. Ceux-ci ne cessent de rappeler qu’ils ont des très faibles marges et soulagent la Sécurité sociale en offrant des médicaments moins chers. Les industriels vont tout de même devoir encaisser des baisses de prix imposées par les autorités sur les médicaments remboursés par la Sécurité sociale. Le gouvernement espère réaliser par ce biais 850 millions d’euros d’économies sur les dépenses de santé.

Source : les échos.

 

Amoxicilline : un laboratoire renonce à la hausse de prix et se justifie

Deux avis parus au « Journal officiel » du 21 septembre entérinent la hausse du prix de spécialités à base d’amoxicilline et d’amoxicilline/acide clavulanique pour quatre nouveaux laboratoires. La filiale française des Laboratoires Stada, EG Labo, a en revanche renoncé à cette hausse de prix. Un autre laboratoire, Viatris, n’apparaît pas non plus dans la liste des entreprises ayant accepté le principe de respecter des engagements en matière de production en échange d’une hausse du prix des spécialités à base d’amoxicilline et d’amoxicilline/acide clavulanique. Le groupe pharmaceutique issu de la fusion de Mylan et Upjohn n’a pas souhaité donner sa position sur le sujet pour le moment.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/amoxicilline-un-laboratoire-renonce-la-hausse-de-prix-et-se-justifie

 

Lancement d’un roadshow mobile pour faire la promotion de Mon espace santé

L’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, en partenariat avec Innovation e-Santé Sud et l’Assurance maladie, organise un roadshow mobile pour faire la promotion de Mon espace santé auprès des usagers de la région. Du 25 septembre au 7 octobre 2023, un camion itinérant aux couleurs de Mon espace santé fera le tour de la région Paca à la rencontre des usagers. L’objectif ? Echanger avec eux sur ce service numérique, répondre à leurs questions et activer leur espace en toute confidentialité.

Lien vers le communiqué de presse :

https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2023/09/CP_MonEspaceSante2023.pdf

 

Covid-19 : une « forte pression » sur la demande en autotests dans les pharmacies des Deux-Sèvres

La presse régionale rapporte une importante hausse des tests de la Covid-19 en pharmacie. En Deux-Sèvres par exemple, les sollicitations en pharmacie sont jugées équivalentes à celles de janvier 2023, période intense dans ce domaine. “On sent une pression qui monte. En réalité, c’était déjà reparti dès début août, dans un silence impressionnant”, indique à Ouest-France Bernard Penicaud membre du Conseil de l’ordre des pharmaciens en Nouvelle-Aquitaine.

 

“Le médecin ne peut organiser seul le parcours de soins” : les mutuelles plébiscitent “l’équipe de soins traitante”

En amont de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024, la Mutualité française formule plusieurs propositions de réformes structurelles de l’accès aux soins et du système de protection sociale. Alors que 65% des médecins généralistes sont contraints de refuser de nouveaux patients, la Mutualité française appelle à accentuer le partage de compétences en expérimentant “l’équipe de soins traitante” dans les zones médicalement sous-denses. “Le partage de compétences au sein d’une “équipe de soins traitante” choisie par le patient et constituée a minima d’un médecin, d’un assistant médical, d’un infirmier et d’un pharmacien, allégerait la charge des médecins et limiterait le renoncement aux soins et/ou la prise en charge tardive notamment”, avance la fédération. Les mutuelles veulent également contribuer à la construction des “parcours de prévention aux âges clés”. Les contrats de complémentaire santé qui proposent à leurs adhérents des actions de prévention devraient bénéficier d’un allègement de fiscalité, estime la fédération. Et plutôt que de doubler la franchise médicale, avec une perspective de recettes “d’à peine 800 millions d’euros”, “le Gouvernement devrait rétablir le principe de compensation systématique et intégrale des exonérations de cotisations sociales”, “ce qui permettrait de récupérer 3 fois plus, à savoir 2,1 milliards d’euros”. En parallèle, la Mutualité française appelle à arrêter de rembourser des médicaments dont le service médical rendu est insuffisant et à mieux partager les informations entre Assurance maladie et complémentaires santé pour “mieux gérer le risque et lutter plus efficacement contre la fraude”.

Source : egora.

 

Vaccination des 11-16 ans : la facturation en attente

Si l’immunisation des moins de 16 ans est déjà possible, sa facturation ne l’est pas encore. Les mises à jour des LGO devraient être proposées très rapidement. En ef­fet, un obs­tacle ré­gle­men­taire em­pêche la fac­tu­ra­tion de ces actes. « Au mo­ment où les né­go­cia­tions avec l’As­su­rance ma­la­die ont eu lieu en 2022, la li­mite d’âge pour la vac­ci­na­tion par les phar­ma­ciens était fixée à 18 ans », ex­plique le pré­sident de la FSPF. « De­puis, la Haute Au­to­rité de santé l’a abais­sée à 16 ans, puis à 11 ans. » Mais l’As­su­rance ma­la­die n’a pas en­core l’au­to­ri­sa­tion de rem­bour­ser l’acte pour cette tranche d’âge…

Source : le pharmacien de France.

 

Grossistes-répartiteurs : un observatoire sur la disponibilité des médicaments

La Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) va lancer mi-octobre un observatoire sur la disponibilité des médicaments et des produits de santé. Ce nouvel outil, qu’elle a développé et qui est en phase de finalisation, doit permettre de connaître la disponibilité des produits de santé dans les différentes agences des grossistes-répartiteurs. Il ne s’agit pas d’avoir la quantité exacte de tel médicament, mais de savoir s’il est en stock dans telle ou telle agence. Cet outil n’est pas destiné au grand public, pas plus qu’aux pharmaciens, mais aux autorités comme le ministère de la Santé, la Direction générale de la santé (DGS) ou bien encore l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Officine : la CNIL et l’Ordre national des pharmaciens publient un guide RGPD

La CNIL et le CNOP ont élaboré un guide pratique pour accompagner les pharmaciens d’officine dans leur mise en conformité à la réglementation sur la protection des données. Ses objectifs : rappeler les grands principes à respecter et proposer un plan d’action adapté.

Lien vers l’article :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/officine-la-cnil-et-l-ordre-national-des-pharmaciens-publient-un-guide-rgpd

« L’intelligence artificielle risque d’aggraver les inégalités de santé »

Le professeur Jean-Emmanuel Bibault propose un tour d’horizon des usages émergents de l’intelligence artificielle en médecine, et souligne quelques risques liés à son utilisation. Il craint notamment que leur accès ne profite qu’à une poignée de privilégiés.

Lien vers l’article : https://www.la-croix.com/debat/Lintelligence-artificielle-risque-daggraver-inegalites-sante-2023-09-08-1201281959

 

JO

 

Publication de l’arrêté sur l’extension de l’expérimentation Osys

L’expérimentation Osys est étendue aux régions Centre-Val de Loire, Corse et Occitanie. La durée de l’expérimentation est fixée à 24 mois. Sa date de début est fixée au 1er janvier 2024, sa date de fin est le 31 décembre 2025.

Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048095639

 

CHIFFRES

 

Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a annoncé vendredi que la campagne de vaccination contre la Covid-19 sera avancée de deux semaines, au 2 octobre. Le gouvernement suit ainsi l’avis du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), qui recommande d’accélérer l’accès au rappel devant la hausse de la circulation du virus. Dans son dernier bulletin publié mercredi 13 septembre, Santé publique France indique que les actes médicaux réalisés pour suspicion de Covid ont augmenté de 17% en une semaine. À l’hôpital, une hausse de 30% des passages aux urgences pour le même motif a été enregistrée.

Selon une étude publiée le jeudi 21 septembre par la direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees), 83 % des personnes majeures interrogées à l’automne 2022 en France rapportaient disposer d’un schéma vaccinal complet. La couverture vaccinale révèle pourtant de fortes disparités géographiques et sociales alors que le vaccin a été ouvert à tous et gratuit. L’étude rapporte également que le recours à la vaccination reste « socialement marqué ». Ainsi, les 10 % de personnes au niveau de vie le plus élevé bénéficient plus souvent d’un schéma vaccinal complet (91 %) que les 10 % de personnes au niveau de vie le plus bas (71 %).

Pratiquement 3 pharmaciens sur 4 (74 %), déclarent ainsi mettre en œuvre une nouvelle mission, ou promettent de s’y engager bientôt. L’enquête a également interrogé les pharmaciens sur la nature des missions à développer, selon eux, « prioritairement ». Sans surprise, avec 38 % des réponses, les tests et autres dépistages (cancer colorectal, grippe, Covid, angine, diabète…), ainsi que la vaccination (25 %), arrivent en tête des choix. À noter, la téléconsultation et le télésoin motivent tout de même 11 % des répondants. Un autre résultat issu de l’enquête menée par CMC – sans doute le plus intéressant – révèle les raisons avancées par les pharmaciens pas encore engagés dans une nouvelle mission. Sur le podium des arguments développés on trouve : le manque de temps (67 %), le manque de personnel (43 %) et le manque de place (19 %). La trop faible rémunération qui leur est associée (6 %) et la complexité de leur mise en œuvre (6 %) sont également, bien que plus rarement, invoquées. Source : enquête menée conjointement par « Le Quotidien du pharmacien » et Call Medi call (CMC).

35.000 bébés ont été hospitalisés l’an dernier en France, dont 2.500 en soins critiques, à cause du virus VRS, responsable de la bronchiolite, rappellent les autorités de santé en plein lancement de la campagne de prévention par Beyfortus®.

Une soixantaine de manifestants ont occupé jeudi les locaux de la délégation départementale de l’ARS Bretagne à Quimper. Ils dénoncent la fermeture nocturne des urgences de Carhaix (Finistère) dont la réouverture, 24 h sur 24, a été repoussée à une date inconnue. Le climat social à l’hôpital est aussi tendu à Paris, où 80 militants CGT et FO ont investi jeudi le comité social d’établissement central de l’AP-HP, dans le nouveau siège de l’Hôpital Saint Antoine. Source : le quotidien du médecin.

24 % : c’est le taux de vaccination attendu par Pfizer aux États-Unis pour cet automne avec ses vaccins de la Covid-19, selon son directeur financier, David Denton.

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2024 sera présenté le 27 septembre au gouvernement, avant d’entrer au Parlement. Un véritable défi pour Aurélien Rousseau, chargé de mettre fin au “quoi qu’il en coûte”. Malgré le contexte inflationniste des dépenses, l’objectif national des dépenses de santé (Ondam) devrait être contenu à 3,2%. Outre un renforcement des mesures de lutte contre la fraude, Bercy a déjà prévenu qu’il envisageait de doubler la franchise médicale, à 1 € par boîte de médicaments et 2 € pour chaque consultation, sans toucher toutefois au plafond annuel de 50 €. Cette mesure rapportera de 500 à 600 millions d’€ à la Sécurité sociale. Source : le Figaro.

Selon une enquête menée par GERS Data pour l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), 80% des pharmaciens déclarent avoir déjà mis en place une démarche de développement durable au sein de leur officine. Ils ciblent en priorité les économies d’énergie et de ressources. Par ailleurs, 45% des titulaires interrogés ont développé un rayon “nature” et 42% ont encouragé les circuits doux, note Le Quotidien du Pharmacien. Parallèlement, plus de sept pharmaciens sur dix ont sensibilisé leurs patients à la planète, que ce soit en expliquant le fonctionnement de Cyclamed et de la collecte des DASRI ou en réduisant la distribution des sachets.

La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) a rejoint l’ensemble des syndicats représentatifs des médecins libéraux pour appeler à la grève dès le 13 octobre. Ce mouvement, qui pourrait être illimité, réclame notamment une hausse du tarif des consultations. Les médecins sont aussi vent debout contre la proposition de loi du député Frédéric Valletoux (Horizons) visant à “améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels”. Source : Le Point.

Selon une étude dirigée par Nolwenn Regnault, responsable de l’Unité périnatale, petite enfance et santé mentale de Santé publique France, 30% des femmes interrogées ont été confrontées à une dépression deux mois après leur accouchement: 16,7% souffraient de dépression post-partum (DPP) et 12,8% présentaient des symptômes de dépression modérée. L’anxiété concernait 27,6% des participantes et était présente chez 10% des femmes souffrant de DPP. Parmi les femmes anxieuses, 14,3% présentaient des idées suicidaires, un des principaux facteurs de risque de passage à l’acte. Source : le Figaro.

Servier annonce plus de 100 millions d’investissements pour son site de Gidy(Loiret). Avec une vingtaine de bâtiments répartis sur 64 ha, le site de Gidy, qui fête cette année ses cinquante ans, est le plus important du groupe. Il emploie environ 800 personnes et concentre 40% de la production. Servier y fabrique une soixantaine de médicaments répartis en 1.500 références, uniquement sous des formes sèches (comprimés et gélules). Source : les échos.

L’agence européenne du médicament (EMA) a rendu un avis positif en faveur du vaccin adapté de Moderna contre le Covid-19, une recommandation suivie aujourd’hui par la Commission européenne. Ce vaccin à ARNm monovalent conçu à partir de la souche XBB.1.5, tel que recommandé par les autorités sanitaires, a déjà reçu l’aval américain le 11 septembre. Le laboratoire est fin prêt pour la campagne de vaccination automnale. Source : le quotidien du pharmacien.

Selon l’agence de presse médicale APMNews, le gouvernement entend fixer à + 3,2 % la progression de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2024. Cette évolution de l’Ondam est en-dessous de l’inflation qui, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), atteint en août 2023 + 4,9 % sur un an.

Le gouvernement a annoncé que le barème des impôts sur le revenu de 2023 serait indexé sur l’inflation. Il sera donc relevé de 4,8 %. En 2023, un pharmacien adjoint célibataire, payé sur la grille des salaires de la convention collective de la pharmacie d’officine au coefficient 500 et travaillant à temps complet, percevra un salaire annuel de 45 436 € (hors prime d’ancienneté et autres primes éventuelles). Il paiera donc un impôt sur le revenu annuel de 6 916 €. En l’absence de changement du barème, cette somme se serait élevée à 7 224 €. Cette mesure de Bercy, si elle est mise en application, permettra donc à cet adjoint de réaliser une économie de 308 €. Source : le moniteur des pharmacies.

Abbott a annoncé le 13 septembre une mise à jour de son application FreeStyle LibreLink permettant aux patients utilisant le capteur FreeStyle Libre 2 “de recevoir des lectures automatiques de glucose toutes les minutes sur leur téléphone”, sans scanner le capteur. Source : tic pharma.

La Commission européenne a proposé le 20 septembre de renouveler pour dix ans l’autorisation du glyphosate dans l’UE, sous conditions. Alors que l’autorisation actuelle de l’herbicide, renouvelée en 2017 pour cinq ans et prolongée d’un an, arrive à échéance en décembre 2023, les États membres se réuniront ce vendredi, avant un vote prévu le 13 octobre. Cette proposition est dénoncée par le collectif d’organisations environnementales PAN (Pesticide Action Network), qui estime notamment qu’un des rapports sur lesquels s’appuie Bruxelles a “négligé les preuves que le glyphosate induit un stress oxydatif, un mécanisme reconnu qui peut conduire au cancer”. Source : le quotidien du médecin.

Valneva a annoncé une réduction de sa perte semestrielle, le rebond du tourisme ayant soutenu les ventes de ses vaccins destinés aux voyageurs. Le groupe, qui développe, fabrique et distribue des vaccins contre les maladies infectieuses, a fait état d’une perte nette de 35 millions d’€ au premier semestre 2023, contre une perte de 171,5 millions un an plus tôt. Source : La Tribune.

Selon une nouvelle enquête financée par l’Union européenne, 98% des Européens vivent dans des zones où la pollution aux particules fines dépasse les normes de l’OMS. Celles-ci stipulent que les concentrations moyennes annuelles de particules fines de 2,5 microns de diamètre (PM2,5) ne doivent pas dépasser 5 microgrammes par mètre cube. En Europe, près de deux tiers des habitants vivent dans des régions où la pollution de l’air est plus de deux fois supérieure à ce niveau. Le pays le plus touché est la Macédoine du Nord, où la concentration de PM2,5 est parfois jusqu’à quatre fois supérieure. Les données montrent également qu’en Allemagne, 75% de la population vit avec un air dont la pollution excède plus de deux fois les recommandations de l’OMS. En Espagne, ce chiffre est de 49% et en France de 37%.

Même si les 471 places vacantes en deuxième année de pharmacie constituent une amélioration vis-à-vis des 1 100 chaises vides de la rentrée précédente, la situation demeure problématique à l’heure où la profession manque de bras et s’inquiète pour sa relève. Rappelant en outre que de « nombreux jeunes partent à l’étranger pour réaliser leur cursus de pharmacie », Philippe Denry a réitéré la position de la FSPF, en phase également avec celle des doyens, de faire en sorte que la filière pharmacie soit plus clairement identifiée sur Parcoursup. Source : le pharmacien de France.

Selon une enquête menée par l’association Cosmébio auprès de 415 consommateurs, 40 % ont répondu acheter leurs produits de cosmétique bio en pharmacie. Et 26 % d’entre eux ont affirmé réaliser plus de dix achats par an, principalement pour se procurer des solaires (57 %), des soins du visage (49 %), ou encore des soins pour bébés (26 %). 77 % ont avoué avoir une préférence pour les marques locales et 78 % ont admis s’intéresser aux produits les moins chers. Enfin, la notoriété de la marque va également compter dans leur choix (75 %). Car, la première motivation d’achat des consommateurs qui optent pour de la cosmétique bio, c’est l’efficacité du produit, devant la santé et la protection de l’environnement.

Plus de deux ans et demi après son début et 6 mois avant sa fin, l’expérimentation du cannabis thérapeutique est déjà considérée comme un succès par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Le cannabis thérapeutique est efficace dans deux tiers des cas. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/le-cannabis-therapeutique-efficace-dans-deux-tiers-des-cas

Annoncé en grande pompe par le ministère de la Santé début septembre pour prévenir la bronchiolite chez les nourrissons exposés au virus respiratoire syncytial (VRS), l’anticorps monoclonal Beyfortus semble plus difficile à se procurer que prévu pour les pharmaciens d’officine. Des difficultés qui s’expliqueraient par un engouement inattendu des parents et des prescripteurs, qui provoque déjà des tensions d’approvisionnement sur le dosage de 50 mg, destiné aux bébés de moins de 5 kg. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/beyfortus-victime-de-son-succes

 

GROUPEMENTS

 

25-30 septembre 2023 : Federgy partenaire de la semaine nationale des métiers de la pharmacie

A l’occasion de la journée mondiale du pharmacien le 25 septembre 2023, l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France (ANEPF) et l’ensemble des représentants de la pharmacie lancent la première édition de la semaine nationale des métiers de la pharmacie. Une mobilisation sous le slogan « Ensemble, engageons-nous pour ne pas vivre un lendemain sans pharmacien » destinée à remplir les bancs de nos facultés. Du 25 au 30 septembre 2023, le grand public sera invité à se rendre dans les officines pour y découvrir les différents métiers des pharmaciens. « Aujourd’hui plus que jamais, tous les partenaires souhaitent rappeler l’intérêt des études de pharmacie qui conduisent à une diversité insoupçonnée de métiers scientifiques à travers leurs meilleurs ambassadeurs : les pharmaciens » appellent l’ANEPF et ses partenaires parmi lesquels les internes en pharmacie et biologie médicale (FNSIP BM), la Conférence des doyens de facultés de pharmacie, l’Ordre national des pharmaciens, les syndicats de pharmaciens d’officine (FSPF et USPO), les grossistes-répartiteurs, les groupements (Federgy, UDGPO) et les industriels (LEEM et SNITEM).

 

Les groupements récompensent les grossistes-répartiteurs

Décerné pour la troisième année consécutive par l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), le prix Bruno Soufflet a été remis hier à la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP). Deux semaines après la diffusion du rapport Borne, Laurent Filoche, président de l’UDGPO, a tenu à rappeler le rôle clé que jouent les grossistes-répartiteurs dans la chaîne pharmaceutique.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

RETAIL

 

Le stockage stratégique, ou comment Leclerc augmenterait ses marges… à l’insu de ses fournisseurs

Qu’est-ce que le “stockage stratégique” ? Une journaliste de “Complément d’enquête” qui s’est fait embaucher comme assistante commerciale dans une centrale d’achat Leclerc s’est posé la question en remarquant ces deux mots inscrits sur les dossiers de certaines grandes marques, fournisseurs des hypermarchés. Il s’agirait, selon le responsable de son service, de profiter des périodes de promotion pour commander plus de marchandise que nécessaire, dans l’objectif de vendre plus tard au prix fort au consommateur le surplus acheté au rabais. Les fournisseurs sont-ils au courant ? “Surtout pas”, affirme-t-il.

Lien vers l’article : https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/video-le-stockage-strategique-ou-comment-leclerc-augmenterait-ses-marges-a-l-insu-de-ses-fournisseurs_6060732.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-

 

NOMINATIONS/DEPARTS

 

Arrêté du 8 septembre 2023 portant nomination au cabinet du ministre de la santé et de la prévention

Mme Capucine GREGOIRE est nommée conseillère financement, protection sociale et produits de santé au cabinet du ministre de la santé et de la prévention, à compter du 7 septembre 2023. Capucine Grégoire est diplômée d’un master en politiques publiques de Sciences Po Paris obtenu en 2019 et de l’ENA promotion 2021. Notre cabinet a déjà sollicité un rendez-vous avec elle.

Source : legifrance.

 

Départ d’Isabelle Adenot

Isabelle Adenot, membre du collège et présidente de la commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) de la Haute autorité de santé (HAS), quittera ses fonctions le 1er octobre “pour raisons personnelles”, a appris TICpharma auprès de la HAS le 18 septembre. Jean-Yves Grall, membre du collège et déjà président de la commission d’évaluation économique et de santé publique (Ceesp), assurera la présidence par intérim de la Cnedimts.

Source : tic pharma.

 

Nouveau directeur général de la Santé

Grégory Emery a été nommé, directeur général de la Santé, en remplacement du Pr Christian Rabaud, qui était en poste depuis cinq mois. Médecin spécialiste de santé publique, Grégory Emery a débuté sa carrière politique à la direction générale de l’offre de soins en 2017, avant de devenir conseiller de deux ministres de la Santé, Agnès Buzyn et Olivier Véran, ainsi que du Premier ministre Edouard Philippe au plus gros de la crise de la Covid en 2020. Il avait souhaité rejoindre en 2021 le groupe Korian, géant des Ehpad, en tant que directeur des affaires publiques, mais la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) s’y était opposée.

Source : egora.

 

URPS : un nouveau président pour la conférence nationale

C’est Alain Guilleminot qui a été élu président de la Conférence nationale des URPS (union régionales des professionnels de santé) Pharmaciens libéraux (CNUPL) le 29 juin 2023. Lors de son assemblée générale, la CNUPL a renouvelé son Bureau. Alain Guilleminot est également président de l’URPS Pays-de-la-Loire. « La CNUPL a pour objet de porter la voix, en concertation avec les URPS membres, des pharmaciens libéraux au plus haut niveau de l’Etat dans le respect des prérogatives des différentes instances que sont les syndicats ou l’Ordre, en se positionnant de manière transversale et non partisane », explique Alain Guilleminot dans un communiqué en date du 18 septembre. La CNUPL a ainsi choisi d’orienter son action vers les nouvelles missions des pharmaciens, et d’accompagner les URPS sur les évolutions du métier au quotidien.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

AILLEURS

 

Pénuries de médicaments : l’Allemagne se prépare pour l’hiver

Alors qu’une pénurie de médicaments essentiels est à craindre cet hiver, le ministre allemand de la Santé, Karl Lauterbach, a présenté un plan en cinq étapes et assuré que le pays était « bien mieux préparé » qu’il y a un an. L’optimisme de Karl Lauterbach sur ce plan n’est toutefois pas partagé par les pharmaciens. Dans une interview, Thomas Preis, directeur de l’association des pharmaciens de la région du Rhin du Nord, rappelle que plus de 1,5 million de personnes sont touchées chaque jour par des pénuries de médicaments. L’association des génériqueurs ProGenerika a également critiqué les nouvelles mesures, estimant qu’elles n’allaient pas assez loin. “Elles ne changent rien au problème de fond”, a déclaré le président de l’association, Andreas Burkhardt.

Lien vers l’article : https://www.euractiv.fr/section/pharma/news/penuries-de-medicaments-lallemagne-se-prepare-pour-lhiver/