Actualités du 2 au 13 octobre 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Les difficultés s’accumulent, la mobilisation des pharmaciens se précise

L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) appelle à son tour les officinaux à se mobiliser. Aggravation des difficultés économiques, problèmes de recrutement, pénuries qui perdurent… Le syndicat estime que le ministère de la Santé et l’assurance-maladie refusent de prendre conscience des difficultés que connaît la profession. Si rien ne bouge, un risque se profile : « La destruction progressive du maillage officinal », alerte l’USPO. La semaine dernière, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), par la voix de son président, Philippe Besset, avait annoncé son intention de sensibiliser les pharmaciens à l’importance de se mobiliser pour faire entendre leurs difficultés. Une volonté que partage l’USPO. Pour le syndicat, il est temps que les pharmaciens se mobilisent alors que les négociations conventionnelles portant sur le volet économique doivent commencer d’ici à quelques semaines. Ces dernières, prévues à l’automne, puis début novembre, pourraient d’ailleurs… être repoussées. Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) aurait en effet laissé entendre que les discussions ne pourraient finalement démarrer « qu’à la fin du mois de novembre », selon Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, pas franchement ravi par ce nouveau changement de calendrier qui se dessine. Des actions graduées devraient être mises en place entre octobre et janvier : pose d’affiches dans l’espace de vente pour informer les patients sur les difficultés vécues par les pharmaciens dans un premier temps puis, à partir du mois de novembre, des actions symboliques pour alerter sur les risques qui pèsent sur l’avenir du maillage pharmaceutique (habiller les pharmacies de noir, éteindre les croix vertes, porter des brassards noirs…). Selon l’avancée des négociations à venir avec la CNAM, le mouvement pourrait ensuite se durcir. Grève des gardes, voire fermetures complètes des officines ne sont pas exclues entre décembre et janvier.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers le communiqué de presse de l’USPO :

https://uspo.fr/sauvons-les-officines-de-proximite/

Lien vers l’article du pharmacien de France : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/se-preparer-au-bras-de-fer

 

Nouvelles missions : ce que l’on peut faire ou pas

Convention, LFSS pour 2023, loi Rist… de nouvelles missions sont proposées aux officinaux. Mais s’agissant de certaines, des textes réglementaires manquent encore à l’appel afin que vous ayez le feu vert et puissiez-vous lancer.

Lien vers l’article : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/nouvelles-missions-ce-que-lon-peut-faire-ou-pas

 

Pénuries de médicaments : le ministre de la Santé accuse « les pharmacies qui surstockent »

Invité sur « France Inter », Aurélien Rousseau a été interrogé sur le niveau des stocks de médicaments pour l’hiver qui arrive. Tout en se montrant assez optimiste pour les semaines à venir, le ministre de la Santé a accusé « les grosses pharmacies qui surstockent » d’être en partie responsable des pénuries observées ces derniers mois.

Lien vers l’article du quotidien du pharmacien : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/penuries-de-medicaments-le-ministre-de-la-sante-accuse-les-pharmacies-qui-surstockent#:~:text=Tout%20en%20se%20montrant%20assez,p%C3%A9nuries%20observ%C3%A9es%20ces%20derniers%20mois.

 

Non, les pharmacies ne sont pas responsables des pénuries de médicaments !

L’USPO appelle le Ministre de la Santé et de la Prévention à se saisir sans tarder du dossier sur les pénuries de médicaments qui doit devenir la priorité absolue et à instaurer une transparence des pratiques pour l’ensemble des acteurs de la chaîne du médicament. C’est le seul moyen d’améliorer la situation et d’anticiper les risques de ruptures. Préparations magistrales des médicaments, dispensation à l’unité : les pharmaciens subissent les ruptures et c’est à eux qu’on demande de régler le problème : c’est inadmissible !

Lien vers le communiqué de presse : https://uspo.fr/non-les-pharmacies-ne-sont-pas-responsables-des-penuries-de-medicaments/

 

PLFSS 2024

Présenté le 27 septembre en Conseil des ministres, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 annonce d’emblée que 3,5 milliards d’euros d’économies seront nécessaires pour tenir l’objectif national des dépenses d’assurance-maladie (ONDAM) global fixé à 3,2 % et le sous-ONDAM de ville à 3,5 %. Entre accès aux soins et bon usage, les pharmaciens d’officine pourront par ailleurs prescrire des antibiotiques contre l’angine et la cystite simple après la réalisation d’un test rapide d’orientation diagnostique.

Liens vers les articles : https://pharmaceutiques.com/actualites/politique-de-sante/plfss-2024-le-gouvernement-affiche-ses-ambitions/

https://www.revuepharma.fr/2023/09/plfss-2024-devoile-ces-7-mesures-qui-vont-concerner-les-pharmaciens/?utm_source=brevo&utm_campaign=Pharma%20weekly%20news%204%20octobre&utm_medium=email

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/les-mesures-phares-qui-concernent-directement-les-pharmaciens

 

Vaccination contre le Covid : le Pr Perronne porte plainte contre le ministre Aurélien Rousseau

Le Pr Christian Perronne et le directeur de la publication de France soir, Xavier Azalbert, poursuivent le ministre de la Santé devant la Cour de justice de la République (CJR) pour avoir soutenu sur France inter, mardi 3 octobre, que le vaccin à ARNm contre le Covid ne provoquait “pas d’effets secondaires”. “Le Pr Perronne et France Soir m’attaquent devant la CJR”, a annoncé Aurélien Rousseau dimanche sur X (anciennement Twitter). Le nouveau ministre de la Santé se voit reprocher d’avoir déclaré sur France Inter quelques jours auparavant, alors que la campagne de vaccination contre le Covid venait être lancée, que les vaccins étaient “sûrs et efficaces”, précise-t-il. Plusieurs personnalités de la santé lui ont d’ores et déjà manifesté leur “soutien”, tel le président de l’UFML-S Jérôme Marty ou la présidente du Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Pascale Mathieu.

Source : egora.

 

Sobriété énergétique : le gouvernement annonce le lancement d’une consultation sur l’extinction de l’éclairage public

À l’occasion du premier anniversaire du plan de sobriété, la ministre de la Transition énergétique a dévoilé, jeudi 12 octobre 2023, une série de nouvelles mesures visant à “inscrire la sobriété dans la durée, pour lui donner un horizon qui dépasse un ou deux hivers”.Cet arrêté visera à :

– allumer au plus tôt une heure avant le début de l’activité ou de l’occupation des locaux, au lieu de 7h du matin actuellement ;

– éteindre au plus tard une heure après la fin de l’activité ou de l’occupation des locaux, au lieu de 1h du matin actuellement.

Un décret qui devrait renforcer les sanctions, avec des amendes de 1 500 euros en cas de non-respect de ces mesures, a également été annoncé.

Source : cfcf.

Pour en savoir plus :

https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Plan_Sobriete_energetique_un%20an%20apres.pdf

 

Roland Lescure annonce une “enveloppe souveraineté” pour les médicaments

Le ministre de l’Industrie Roland Lescure a annoncé, lors des 12es rencontres du G5 Santé à Paris, une “enveloppe souveraineté” de 50 millions d’€ pour la production de médicaments. “Concrètement, pour renforcer l’attractivité de la production de produits essentiels en France ou en Europe, on en augmentera le prix pour permettre une relocalisation ou éviter la délocalisation et ainsi sécuriser nos approvisionnements”, a précisé le ministre. L’annonce intervient en amont des premiers débats au Parlement sur le PLFSS qui inclut des baisses de prix à hauteur de 850 millions d’€ sur les médicaments remboursés. “Ce serait une première d’avoir une enveloppe pour faire des hausses de prix”, s’est réjoui Didier Véron, le président du G5 Santé, qui rassemble les principales entreprises françaises du secteur (Guerbet, Ipsen, LFB, Pierre Fabre, Sanofi, Servier, Théa et bioMérieux). Mais “il faut pérenniser cette enveloppe sur le moyen et long terme”, a-t-il réclamé, pour en faire un “fonds de souveraineté sanitaire”. “On va être très vigilants” sur sa mise en application, a-t-il ajouté, en rappelant que si des leviers existent déjà pour relever les prix des médicaments dans certaines circonstances, la plupart des demandes de hausses aboutissent à des fins de non-recevoir ou à des propositions jugées “dérisoires”.

Sources : les échos, BFM Business.

 

L’Assurance maladie lance une campagne sur le bon usage du système de santé

En complément des actions destinées à libérer du temps médical aux professionnels de santé, l’Assurance Maladie lance depuis le 8 octobre une nouvelle campagne de sensibilisation destinée à inciter les patients à prendre conscience de l’impact de leurs comportements individuels sur le fonctionnement du système de santé. Avec l’objectif de montrer comment chacun, en adoptant certains bons réflexes, peut contribuer à prendre soin de sa santé et de celle du système. Alors que deux Français sur trois estiment avoir un recours raisonnable au système de santé, dans les faits 42% d’entre eux déclarent au moins un mésusage au cours des 12 derniers mois.

Lien vers le communiqué de presse : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2023/10/CP-CNAM_campagne-bon-usage-du-systeme-de-sante_6-octobre-2023.pdf

 

Cannabis médical : pourquoi une généralisation est-elle attendue en 2024 ?

Des parlementaires issus du camp présidentiel comme des oppositions appellent le gouvernement à ne plus repousser la généralisation de l’usage du cannabis médical pour les patients en « impasse thérapeutique », dans une tribune publiée en ligne par Libération, mardi 10 octobre. La députée Renaissance Caroline Janvier, le député et patron du Parti socialiste Olivier Faure, le député écologiste Julien Bayou ou encore le sénateur socialiste Rachid Temal font partie des signataires de cette tribune, avec le médecin Nicolas Authier et le pharmacien addictologue René Maarek.

Lien vers l’article du moniteur : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/cannabis-medical-pourquoi-une-generalisation-est-elle-attendue-en-2024.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Gain de cause pour le cannabis thérapeutique

Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a annoncé une nouvelle prolongation de l’expérimentation du cannabis thérapeutique. Un amendement sera publié dans le PLFSS pour que les bénéficiaires de cette expérimentation puissent continuer à en bénéficier. Mais “nous n’avons pas à ce stade d’autorisation de mise sur le marché à l’échelle européenne”, celle-ci devant être prête “en 2025”, a-t-il précisé. Le Dr Nicolas Authier, qui pilote le test sous l’égide de l’ANSM, assure de son côté que les premières évaluations sont positives. “L’un des rapports sur les effets indésirables est très rassurant, et montre qu’il n’y a pas de risque de dépendance ou d’abus.”

Source : 20 minutes.

 

Infirmiers : eux aussi en ont ras-le-bol

Le Syndicat des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) dénonce dans un communiqué en date du 10 octobre 2023 un système de santé « au bord du gouffre ». La profession infirmière s’est réjouie de l’élargissement de ses compétences vaccinales. Mais un couac avec l’Ordre des infirmiers au sujet de la formation a un peu terni la satisfaction du Sniil. Le syndicat se réjouissait également de la mise en œuvre des entretiens de prévention. Las, celle-ci est reportée. « La profession est épuisée. En plus d’attendre les textes d’application, de devoir démêler le vrai du faux dans les informations qui circulent, elle doit faire face à la chasse aux indus », explique le Sniil. Sans oublier un article du journal Le Monde qui traite les infirmiers d’escrocs dans le cadre de la lutte contre les fraudes.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Stratégie nationale de Santé 2023-2033 : l’UNPS diffuse 35 propositions

Compte-tenu de l’influence de la Stratégie Nationale de Santé (SNS) sur la définition de la politique de santé à venir et sur le cadrage des domaines d’actions prioritaires, l’UNPS, qui représente près de 500 000 professionnels de santé libéraux, entend devenir l’un des interlocuteurs privilégiés des autorités pour l’élaboration de ce texte. L’UNPS formule ainsi 35 propositions regroupées dans 9 orientations, détaillées et librement accessibles sur le site de l’UNPS. Ces orientations reprennent le programme déjà affiché par le Bureau nouvellement élu de l’UNPS : réforme du système conventionnel, redéfinition des contours des métiers, reconnaissance des ESCAP, renforcement du rôle des professionnels dans la prévention, revalorisation des actes à domicile, renforcement de la santé et de la sécurité des professionnels de santé, développement du numérique en santé et décarbonation des lieux d’exercice.

Pour en savoir plus : https://www.unps-sante.org/medias/docs/actus/contribution-unps-sns-2023-2033-nng4.pdf

 

“C’est un peu comme quand on fait la cuisine” : face aux pénuries, cette pharmacie fabrique ses propres gélules

Amoxicilline, corticoïdes et maintenant flécaïne: face aux difficultés d’approvisionnement, une pharmacie parisienne fabrique désormais ses propres gélules de ce traitement contre les arythmies cardiaques, un médicament très courant mais qui manque lui aussi à l’appel depuis des mois. “On passe notre temps à gérer les ruptures” d’approvisionnement, souligne auprès de l’AFP Fabien Bruno, patron de la pharmacie préparatrice Delpech, située non loin de Notre-Dame en plein cœur de la capitale. “Fin décembre 2022, on faisait 1.800 préparations par jour, aujourd’hui on tourne à environ 2.300/2.400 préparations”, toutes molécules confondues, soit une hausse d’environ 25% “uniquement due à la gestion des ruptures”. Surtout celles de l’amoxiciline et des corticoïdes mais aussi de la bétahistine pour traiter les vertiges “qui nous prend beaucoup de temps”, souligne M. Bruno, inquiet de ne pas trouver la main d’œuvre pour suivre la cadence.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/medicaments/82557-c-est-un-peu-comme-quand-on-fait-la-cuisine-face-aux-penuries-cette

 

Biosimilaires : la substitution à l’officine, les patients n’en veulent pas

Dans un communiqué commun en date du 29 septembre 2023, 12 associations de patients s’opposent à la substitution des biomédicaments par les pharmaciens. « Substitution des biomédicaments à l’officine : pour les maladies chroniques, c’est non ! ». Le titre du communiqué de 12 associations de patients dont la Fédération française des diabétiques et l’Association nationale de défense contre la polyarthrite rhumatoïde (Andar) est on ne peut plus explicite. Pour les associations, « l’interchangeabilité des biosimilaires est le modèle à maintenir dans le cadre d’une décision médicale partagée et ce d’autant plus que son efficacité est démontrée (le taux de pénétration est de 80 % en milieu hospitalier et le dispositif récemment ouvert aux médecins libéraux est en développement exponentiel) ».

Lien vers le communiqué de presse : https://www.afa.asso.fr/substitution-des-biomedicaments-a-lofficine-pour-les-maladies-chroniques-cest-non/

 

Prescription pharmaceutique : une liste grise de médicaments pour les pharmaciens ?

Présent aux 29es Universités de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a abordé le sujet délicat de la prescription pharmaceutique. Philippe Besset, président de la FSPF ainsi que de l’intersyndicale Les Libéraux de santé (LDS) dont fait partie la CSMF, était présent au congrès de la CSMF qui s’est déroulé du 6 au 8 octobre à Arcachon (Gironde). Et en a profité pour parler de la prescription de médicaments par les pharmaciens. « Il n’est pas question, du tout, de donner un quelconque droit de prescription aux pharmaciens. Nous n’en voulons pas. Notre acte est un acte de dispensation du médicament, a-t-il d’emblée déclaré. Il y a des médicaments qui nécessitent dans certains cas d’être délivrés (avec ou sans ordonnance NdlR) et c’est de cela dont on parle. Il s’agit d’établir une liste grise de médicaments. » Un travail de réflexion serait lancé via les 50 binômes médecin-pharmacien mis en place en 2022 sur le territoire avec le Collège de médecine générale, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et les syndicats de pharmaciens.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Prescription vaccinale : les formations réduites, c’est oui ou c’est non ?

Dès la parution des textes réglementaires, certains organismes de formation proposaient des modules réduits pour la partie « Prescription de vaccins » (d’une durée inférieure aux 10h30 indiquées dans l’arrêté) pour leur apprenants ayant déjà suivi un module sur le calendrier vaccinal avant août 2023. Rapidement alertée, l’Unoformation, association des organismes de formation des équipes officinales, a interrogé les différentes instances sur la recevabilité d’une telle pratique, dans l’intérêt des pharmaciens. Ce week-end, la DGS a apporté à l’association une réponse écrite sans équivoque : « Les formations suivies antérieurement sur l’administration ne peuvent être déduites de la nouvelle formation à la prescription dont les objectifs pédagogiques sont distincts. […] Les textes en vigueur ne prévoient de dispense que pour la seule formation à l’administration de vaccins afin de tenir compte des formations  qui ont pu être antérieurement suivies en matière d’administration de vaccins ». Actuellement, il faut donc obligatoirement 10h30 pour pouvoir prescrire des vaccins. Et rien d’autre.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Numérique en santé : les médecins priés de mettre la main à la pâte

C’est à Arcachon (Gironde) que la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) a organisé du 6 au 8 octobre ses 29es Universités consacrées à la financiarisation de la médecine libérale. Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), ainsi que de l’intersyndicale Les Libéraux de santé (LDS) dont fait partie la CSMF, n’a pas hésité à faire passer des messages aux médecins en tant que pharmacien. « Vous devez vraiment prendre en main vos outils informatiques. Vous avez un train de retard sur le numérique, a-t-il lancé avant de poursuivre : « Toute la communication entre les professionnels de santé part de vous. Sans cela, on ne peut rien faire ! ».

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Lancement de la vague 2

À présent, le Ségur du numérique entre dans une seconde phase. L’objectif est de consolider le socle technologique mis en œuvre durant la première vague, suivant trois priorités :

  • faciliter la consultation de l’information disponible dans le Dossier médical partagé (DMP) par les professionnels ;
  • améliorer l’intégration des documents reçus par messagerie sécurisée de santé (MSSanté), réservée aux professionnels ;
  • renforcer la sécurité des systèmes d’information.

De plus, la vague 2 doit élargir le périmètre des professionnels concernés – professions médicales et paramédicales – pour inclure la diffusion d’examens d’imagerie médicale, de médecine nucléaire… De nouveaux usages sont visés, comme la réduction des temps d’accès à MES, l’accès à une liste de travail pour l’intégration des documents reçus, l’usage systématisé de Pro Santé Connect (le dispositif de dématérialisation de la carte des professionnels de santé [CPS]), etc. La vague 2 du Ségur prévoit également de rendre visible le module DP-Ruptures à toutes les officines équipées, et pas uniquement aux industriels, comme c’était le cas jusqu’à présent.

Source : Ordre des pharmaciens.

 

Nouveau partenariat pour Posos

La medtech Posos, spécialisée dans la sécurisation des prescriptions médicales grâce à l’intelligence artificielle (IA), a annoncé le 3 octobre un partenariat avec Renadaptor, la base de référence européenne des données posologiques de la fonction rénale et hépatique. Ce partenariat permet de rechercher pour chaque médicament les posologies adaptées selon les stades d’insuffisance rénale et hépatique du patient. “Une seconde version sera lancée début 2024 pour que toute l’ordonnance soit instantanément analysée sans chercher les médicaments un par un”, a précisé Posos dans un communiqué.

Source : tic pharma.

 

Pharmagest (Groupe EQUASENS) lance son nouvel outil de Business Intelligence

Intuitif et dynamique, il facilite l’analyse opérationnelle de la pharmacie et favorise la prise de décisions 24h/24. Avec la multiplication des nouvelles missions, l’émergence des nouvelles pratiques de ventes et des parcours d’achats, il est incontournable pour le pharmacien de piloter plus finement son officine. Id. décisionnel propose des tableaux de bord, simplifiés ou experts pour favoriser l’étude de la pharmacie dans le but de développer son activité. Vente, conseil, services aux patients, gestion, achat, management, id. décisionnel génère des rapports prédéfinis en fonction des besoins du titulaire pour faciliter les analyses, détecter instinctivement les opportunités et favoriser la prise de décision.

Lien vers l’article :

https://www.pharmagoraplus.com/blog-de-pharmagoraplus/pharmagest-id?dm_i=6TGU,W2SM,3BIEGO,3Y2XA,1&utm_campaign=1496614_Healthcare%20%20PGP24%20%20Visprom%20l%2003.10.23%20%20October%20Newsletter%20l%20Non%20regs&utm_medium=email&utm_source=Dotdigital

 

Urgo : les pharmaciens toujours dans le collimateur des autorités

Après la condamnation des Laboratoires Urgo Healthcare et des Laboratoires URGO, filiales du groupe Urgo, dont les sièges sociaux se situent à Chenôve (Côte d’Or), en janvier 2023, c’est maintenant au tour des pharmaciens ayant bénéficié des cadeaux du laboratoire d’être auditionnés. Rappelons qu’en contrepartie de l’achat de produits de la marque Urgo et de la renonciation au bénéfice d’une remise contractuelle sur le prix d’achat de ces produits, les pharmaciens concernés ont obtenu à titre privé une « récompense » sous la forme d’un ou plusieurs cadeaux, dont la valeur correspondait au montant de la remise prévue par le contrat. Pour certains, plusieurs dizaines de milliers d’euros sous forme d’objets de valeur (haute joaillerie, produits informatiques…). Selon des sources proches du dossier, 8 000 pharmacies auraient bénéficié de ce type de largesse. Les fraudes à la loi anti-cadeaux sont sanctionnées par le Code pénal d’une amende pouvant aller jusqu’à 75.000 € et d’un an de prison. A ces sanctions, peuvent s’ajouter des poursuites pour abus de biens sociaux quand le ou les cadeaux reçus n’ont pas une destination professionnelle.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Colchicine : nouvelles mesures de réduction des risques

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a demandé la mise en conformité des posologies de la colchicine avec les recommandations émises par les sociétés européenne et française de rhumatologie dans le traitement de la goutte, et ce « en raison du nombre toujours trop important d’intoxications à la colchicine ». Le schéma posologique à suivre en cas d‘accès aigu de goutte est de 1 mg de colchicine en dose de charge le plus rapidement possible au jour 1 suivie d’une dose de 0,5 mg une heure après, puis 0,5 mg 2 à 3 fois par jour à partir du deuxième jour. En prophylaxie chez le goutteux chronique, trois cas de figure sont distingués : 0,5 mg à 1 mg par jour chez le patient sans insuffisance rénale et/ou hépatique, instauration à 0,5 mg par jour chez le patient atteint d’insuffisance rénale et/ou hépatique légère à modérée, et 0,5 mg 1 jour sur 2 chez le patient atteint d’insuffisance rénale modérée ou en cas d’effet indésirable lié au traitement. Ces posologies figurent déjà dans les Résumés des caractéristiques produit des spécialités concernées (Colchimax et  Colchicine Opocalcium). Un encadré alertant sur les signes de surdosage potentiel en colchicine figure sur les boîtes depuis cet été. Il invite à consulter rapidement le médecin en cas d’apparition de diarrhée, nausées ou vomissements. Le traitement doit alors être réduit ou arrêté.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

amelipro : deux composants à installer pour continuer à lire la carte Vitale

L’ensemble des professionnels de santé qui utilisent la lecture de carte Vitale depuis amelipro doivent réaliser 2 mises à jour sur leur poste de travail avant la fin de l’année 2023. Le navigateur Chromium (Chrome et Edge) a posé à cette date une échéance sur une nouvelle version des navigateurs qui rendra impossible la lecture de carte Vitale sur amelipro. À la suite de cette annonce, les autres navigateurs sont également susceptibles de mettre à jour leur cadre technique dans les prochains mois.

Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/amelipro-deux-composants-a-installer-pour-continuer-a-lire-la-carte-vitale

 

Les vaccins à ARNm n’augmentent pas le risque de Guillain-Barré

“Les vaccins de la Covid-19 à ARN messager n’augmentent pas le risque de syndrome de Guillain-Barré, à la différence des vaccins à vecteur adénoviral”, indique l’ANSM, en citant les résultats d’une étude menée avec la Cnam, dans le cadre du groupement EPI-PHARE. Elle montre que la vaccination par les produits développés par AstraZeneca et Janssen est associée à un risque plus que doublé de développer un syndrome de Guillain-Barré. Les chercheurs rappellent toutefois que ce risque est nettement plus élevé en cas d’infection au coronavirus. En revanche, “il n’y avait pas d’augmentation statistiquement significative du risque de syndrome de Guillain-Barré après l’administration de vaccins à ARN messager”. “C’est rassurant dans un contexte où l’ARN messager sert de base à la vaccination de rappel, dans l’immédiat et dans le futur”, conclut l’étude. Le syndrome de Guillain-Barré est une maladie rare dans laquelle le système immunitaire attaque les nerfs périphériques, ce qui peut entraîner des douleurs, un engourdissement, une faiblesse musculaire, ou des difficultés à marcher.

Lien vers l’article de l’ANSM : https://ansm.sante.fr/actualites/les-vaccins-a-arnm-naugmentent-pas-le-risque-de-syndrome-de-guillain-barre-a-la-difference-des-vaccins-a-vecteur-adenoviral

 

Ubérisation : s’y préparer pour ne pas être pris de court !

Depuis quelques mois, une start-up, Nexum Pharma, propose aux officines un service de livraison à domicile de produits de parapharmacie par Uber Eats. Faut-il y voir une nouvelle tentative d’ubérisation des officines ou une simple adaptation à des modes de consommation qui changent ?

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/uberisation-s-y-preparer-pour-ne-pas-etre-pris-de-court.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

Pour en savoir plus sur Nexus Pharma : https://www.nexumpharma.fr/

 

Pénurie : les stocks des pharmacies sous surveillance

Lors de son point d’information hebdomadaire, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a annoncé qu’un monitoring des stocks sera à nouveau mis en place. Ce qui signifie un contrôle sur l’état des stocks des officines.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/penurie-les-stocks-des-pharmacies-sous-surveillance.html

 

CHIFFRES

 

Téléchargeable gratuitement sur les différents stores, l’application smartphone carte Vitale (ApCV) est d’ores et déjà disponible dans huit départements avant son déploiement à l’ensemble du territoire, qui se fera progressivement jusqu’en 2025. Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/l-application-carte-vitale-experimentee-dans-huit-departements

20 % des titulaires comptent, à moyen terme, adhérer à un groupement ou en changer. (Selon une enquête CallMediCall/« Le Quotidien du pharmacien » réalisée auprès de 1 064 pharmaciens du 25 août 2023 au 19 septembre 2023).

Au côté de la FSPF, Pierre-Olivier Variot a notamment demandé à l’assurance-maladie une aide d’un milliard d’euros pour permettre à la profession de faire face à l’inflation. « Thomas Fatôme a toussé en entendant ce chiffre, admet Pierre-Olivier Variot. Un milliard d’euros, c’est beaucoup mais avec la substitution par les biosimilaires on pourrait générer 5 milliards d’euros d’économies sur deux ou trois ans. Un texte en ce sens était prévu dans le dernier PLFSS, il a finalement été retiré », regrette amèrement le président de l’USPO. Source : le quotidien du pharmacien.

“Un acte de pharmacie correspond à différentes rémunérations additionnées et revient en moyenne 11 €. Il faudrait qu’il passe à 12. Cela tiendra compte de l’inflation et de l’augmentation de nos charges”, indique Philippe Besset, président de la FSPF. “Nous avons fait beaucoup d’efforts, mais nous devons pouvoir revaloriser les salaires de notre personnel, car nous sommes aussi confrontés à des difficultés de recrutement.” Source : le Point.

Pour obtenir leur e-CPS, après l’enregistrement sur le portail RPPS+, les préparateurs devront télécharger l’application ad hoc sur leur smartphone. Elle pourra être activée environ 48 heures après la validation de leur inscription sur le portail RPPS+, à l’aide de leur numéro RPPS reçu par mail. Source : le pharmacien de France.

Les médecins libéraux appellent à une grève reconductible depuis le 13 octobre en attendant la réouverture des négociations avec l’Assurance-maladie. Les quelque 2 millions de patients qui consultent chaque jour un médecin libéral devraient être fortement impactés, en particulier vendredi, déjà annoncé comme une journée noire par les syndicats. Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a de son côté assuré que les négociations conventionnelles vont reprendre “dans les prochaines semaines”. La lettre de cadrage envoyée par le ministère de la Santé va arriver “dans les prochains jours”. Source : Le Parisien.

Environ 7.000 collèges en France vont organiser des opérations de vaccination contre les HPV. Si les établissements publics sont tous concernés, ceux du privé doivent se “déclarer candidats” auprès des rectorats. Une procédure réalisée par 1.500 collèges privés, sur un total de 1.660. Source : le Monde.

L’analyse de l’Observatoire Fiducial 2023 des données 2022 montre que seuls 13 % du chiffre d’affaires (CA) généré sur l’année sont libérés en fin d’exercice, une fois les diverses charges payées. En ob­ser­vant en­core plus fi­ne­ment les don­nées, on ap­prend que sur ce CA – qui s’élève en moyenne, tous types d’of­fi­cine com­pris, à 2 mil­lions d’eu­ros –, 12,9 % sont gé­né­rés par les pres­ta­tions de ser­vices, 81,6 % par la vente de mar­chan­dises et 5,5 % pro­viennent des ac­ti­vi­tés Co­vid. Ce sont dans les of­fi­cines ru­rales et de quar­tier que la contri­bu­tion des nou­velles mis­sions au CA est la plus im­por­tante. C’est éga­le­ment en ru­ral que le pa­nier moyen est le plus élevé (39,5 eu­ros par client par an) et en centre com­mer­cial qu’il est le plus bas (33 eu­ros). Source : le pharmacien de France.

Le pharmacien perd 25 000 € par an pour gérer les ruptures d’approvisionnement, pour un temps passé de 12 heures par semaine. Source : USPO.

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a dévoilé le 6 octobre les résultats de son enquête sur les gardes et les urgences. Ce sondage, auquel 6 000 pharmaciens ont participé, a été mené pour recueillir l’avis des officinaux sur l’organisation des gardes, mettre en lumière d’éventuels dysfonctionnements et évoquer de potentielles pistes d’amélioration. Premier enseignement : la majorité des sondés (plus de 80 %) déclarent « ne pas se sentir toujours en sécurité durant les gardes effectuées le soir ». En outre, près de 9 pharmaciens interrogés sur 10 jugent que le caractère d’urgence devrait être apprécié « par le pharmacien et non par le patient ». Une position que rejoint Philippe Besset, qui estime, une fois encore, que la dispensation pendant les gardes devrait être « protocolisée ». En ce qui concerne enfin la rémunération, elle est jugée trop basse par près de 75 % du panel, qui souhaite la voir évoluer. Un nouveau sujet qui devra donc être abordé avec l’assurance-maladie, annonce Philippe Besset. Source : le quotidien du pharmacien.

Les salariés des officines dont le titulaire n’est pas adhérent à l’un des deux syndicats ayant signé l’accord du 3 juillet bénéficieront dès ce mois-ci de l’augmentation salariale de 3 % conclue à cette date. Le point officinal passe ainsi de 4,919 euros à 5,067 euros. De même, la prime d’équipement est fixée à 85 euros. Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048148470

Les analyses des experts-comptables ont souligné, lors de la « Journée de l’économie de l’officine », que les frais de personnels ont augmenté entre 11,5 % et 19,6 % en 2022 (entre 4,9 % et 6 % en 2021). L’évolution de ce poste comptera parmi les principaux arguments de la FSPF et de l’USPO dans les négociations économiques conventionnelles qui s’ouvriront dans quelques semaines avec l’assurance-maladie et les autorités de tutelle. Source : le quotidien du pharmacien.

À partir de 2024, les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 15 ans en Europe, prévient l’OMS, en appelant les pays à améliorer les mesures pour une vieillesse en bonne santé.

L’UNPS et la CNAM s’entendent pour une reconduction tacite de l’ACIP. L’année 2023 marque les 10 ans de la signature du premier accord cadre interprofessionnel (ACIP), conclu entre l’UNCAM et l’UNPS. L’UNPS avait jusqu’au 7 octobre pour éventuellement s’opposer à la tacite reconduction de cet accord. Lien vers le communiqué de presse : https://www.unps-sante.org/communiques/annee-2023/communique-de-presse-unps-et-cnam-s-entendent-pour-une-reconduction-tacite-de-l-acip/

Dans un avis mis en ligne le 6 octobre 2023, la Commission de la transparence de la Haute autorité de santé (HAS) se déclare favorable au remboursement du vaccin à ARNm contre le Covid-19 Spikevax, dans sa version monovalente Original, bivalente Original/Omicron BA.4-5 comme dans sa plus récente version XBB.1.5. Pour l’instant, Spikevax ne figure pas dans les options de commande pour la campagne de vaccination contre le Covid-19 qui a débuté le 2 octobre.

1,3 milliard d’euros. C’est le total des dépenses supplémentaires que les organismes de complémentaires santé vont devoir absorber en 2024, selon la Mutualité française.

Le Centre d’excellence paramédical et médical du 16e arrondissement de Paris pourrait bien fermer ses portes. Alors que les libéraux se bousculaient à son inauguration pour s’y installer, aujourd’hui de nombreux cabinets restent désespérément vides. En cause, l’augmentation des charges locatives… En quelques mois à peine, le centre a atteint sa capacité maximale, soit 30 professionnels de santé et praticiens du bien-être. Mais aujourd’hui, ils ne sont plus que 16 encore sur place. D’après le propriétaire de l’établissement Gilles Feingold, qu’Egora a rencontré, ces nombreux départs sont liés à l’augmentation de 51,9% de la taxe foncière à Paris en 2023, qui a entraîné une hausse des loyers pour les praticiens.

La Société française de néonatologie (SFN) alerte sur les tensions dans la prise en charge des nouveau-nés malades ou très vulnérables en France. Selon un audit qui doit être rendu public dans les prochains jours, près de la moitié des services de soins critiques font état de taux d’occupation supérieurs à 95%. À l’opposé de ce qui est observé dans de nombreux pays occidentaux, où elle continue de baisser, la mortalité infantile augmente en France depuis 2012. Le pays a reculé de la 3e à la 20e position en Europe.”Source : le Monde.

En France, une personne sur sept de 15 ans ou plus était handicapée ou dépendante en 2021, a rappelé hier la Drees, à l’occasion de la journée mondiale du handicap.

En 2022, 726.000 bébés sont nés dans l’Hexagone, un chiffre au plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La natalité a ainsi baissé de 2% entre 2021 et 2022, avec 16.000 nouveau-nés en moins. Et la tendance se poursuit cette année, avec une chute de 7% du nombre de naissances au premier semestre 2023. Source : les échos.

54 % des médecins généralistes échangent au moins une fois par semaine avec les pharmaciens, et 19 % tous les jours, pour des motifs allant de l’observance et du renouvellement des traitements aux problématiques de polyprescription et d’iatrogénie médicamenteuse, selon une étude de la Drees.

Le projet de loi sur la fin de vie sera présenté “au mois de décembre” en conseil des ministres, a indiqué vendredi la ministre déléguée chargée des professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo. Le texte sera discuté à l’Assemblée nationale au premier trimestre 2024. Il entérinera la possibilité d’une aide active à mourir dont les modalités précises restent encore à trancher et comportera un volet sur les soins palliatifs. Source : France info.

9,7 millions d’accidents vasculaires cérébraux sont attendus en 2050, contre 6,6 millions en 2020, selon une étude de la commission de neurologie de l’organisation mondiale de l’AVC du Lancet. En 2050, 91% des décès par AVC devraient toucher les pays à revenu faible et intermédiaire contre 9% pour les pays à revenu élevé.

98,7 % des logiciels commandés sont à jour dans plus de 20 000 officines. Les officines non encore équipées peuvent le faire jusqu’à la fin de l’année (mais sans prise en charge par l’État) afin de bénéficier de leur forfait structure 2023. Pour rappel, 8 éditeurs sur les 11 du marché des LGO sont actuellement référencés. Les 3 éditeurs restants le seront d’ici à la fin de l’année. La liste des éditeurs référencés est régulièrement mise à jour. Pour en savoir plus : https://industriels.esante.gouv.fr/segur-du-numerique-en-sante/segur-vague-1/solutions-referencees-segur

Dans son point de situation du 3 octobre 2023 sur la bronchiolite, Santé Publique France note une augmentation du nombre de cas chez les enfants de moins de 2 ans, en métropole comme dans les départements et régions d’outre-mer. Quatre régions sont d’ailleurs passées en phase pré-épidémique dans l’hexagone : Grand-Est, Normandie, Nouvelle-Aquitaine et Pays-de-la-Loire.

Afin de préparer la France aux Jeux olympiques et paralympiques, l’Etat met en place une subvention à hauteur de 50 % des travaux dans la limite de 20 000 € pour accompagner les commerçants dans la réalisation de leurs travaux d’accessibilité. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/accessibilite-une-aide-de-20-000-euro-pour-accompagner-les-commercants.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

Selon les derniers chiffres de l’Ordre des médecins, les retraités en cumul emploi-retraite ont connu une très forte augmentation ces dernières années: ils étaient 5.600 en 2010 et sont passés à plus de 20.000 aujourd’hui, représentant près de 10% de la profession.

Chaque jour, au moins 200 femmes meurent dans le monde d’un saignement excessif lors de l’accouchement. Ce fardeau est pourtant en partie évitable en accélérant le diagnostic et en améliorant leur prise en charge, note Le Monde. Une stratégie, nommée E-Motive, a en effet montré sa capacité à réduire de 60% le nombre d’hémorragies sévères (une perte de plus d’un litre de sang). La première étape consiste à mesurer systématiquement le saignement, à chaque accouchement. En cas d’hémorragie avérée, ensuite, un arsenal de traitements doit être déployé très vite.

42 % des étudiants de médecine de second cycle ont déjà pensé à renoncer à leurs études pour des raisons financières, selon une enquête menée par l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf). En 2019, lors de la sortie de la première édition de l’enquête précarité, ce chiffre s’établissait à moins de 25%.

Cooper Consumer Health, producteur et distributeur français des médicaments sans ordonnance détenu par CVC, a déposé une offre pour acquérir l’activité OTC de l’américain Viatris. L’opération valorise cette activité environ 2,17 milliards de $, indique Viatris dans un communiqué, soit 12,8 fois ses revenus. Le portefeuille en question réunit environ 200 marques essentiellement à travers l’Europe. L’opération inclut également deux sites de production à Mérignac en France et à Confianza en Italie, ainsi qu’un centre de recherche et développement à Monza en Italie. Source : L’Agefi.

Selon une première estimation de l’Insee, les prix à la consommation ont augmenté de 4,9 % sur un an en septembre 2023. Soit un taux d’inflation identique à celui du mois d’août. En septembre, les prix de l’énergie ont augmenté de 11,9 % sur un an. Toujours en hausse, les prix de l’électricité ralentissent un peu (+16,1 % après +18 %), tandis que le gaz a augmenté au même rythme (+7,6 %). A l’inverse, les prix de l’alimentation, qui étaient devenus le principal moteur de l’inflation, ont continué à ralentir, pour le sixième mois consécutif: Ils ont progressé de 9,7% sur un an en septembre, contre 11,2 % en août. Source : le moniteur des pharmacies.

58 % : c’est la proportion de pharmaciens qui souhaitent bénéficier de la convention signée entre Dastri et la FSPF pour l’élimination des déchets issus de la vaccination réalisée en pharmacie.

Avec le programme Returpen, les pharmaciens de quatre régions peuvent participer au recyclage des stylos jetables usagés de Novo Nordisk. Les régions concernées sont l’Île-de-France, les Hauts-de-France, la Normandie et le Centre-Val de Loire. La collecte n’est pas possible ailleurs, mais Novo Nordisk espère prochainement déployer le programme dans d’autres régions. Pour en savoir plus : https://returpen.fr/

Plus de soixante pharmaciens québécois sont incriminés pour avoir autorisé un génériqueur à accéder aux dossiers de leurs patients.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/justice/acces-non-autorise-aux-dossiers-patients-des-pharmaciens-quebecois-condamnes?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20231010%5D&utm_content=20231010&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

103 millions d’euros. C’est le montant des fraudes réalisées par les pharmaciens en 2022. L’année précédente, ce même montant s’élevait à 19 M€. « La période de la crise sanitaire liée au Covid-19 a vu l’émergence de nouvelles fraudes, avec notamment en 2022 des escroqueries aux tests antigéniques en pharmacie qui font de cette période une année fortement atypique », explique l’Assurance maladie au Moniteur des pharmacies.

Olivier Delétoille, expert-comptable au cabinet AdequA, table sur une diminution du taux de marge de 32,74 % à 30 %. « L’activité globale est marquée par l’évolution très significative des produits chers et très chers qui représentaient déjà 34 % de l’activité liée au taux de TVA à 2,1 % en 2022, et qui devraient encore enregistrer un sursaut en 2023. Dans le même temps, les activités liées au taux de TVA à 0 % sont presque atones, et le secteur issu de la TVA à 5,5 % n’est plus porté par les masques et les gels hydroalcooliques », observe-t-il.

Confrontés aux pénuries de médicaments ou aux tensions d’approvisionnement, ou tout simplement favorables à la souveraineté sanitaire, 59 % des Français sont prêts à payer 40 centimes de leur poche pour un médicament remboursé, si cela permet de soutenir les sociétés produisant en France ou en Europe. Source : OpinionWay/le moniteur des pharmacies.

Aux 5es Journées nationales des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) qui se tiennent les 11 et 12 octobre à Auxerre, la ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé s’est voulue rassurante. Non, affirme Agnès Firmin-Le Bodo, la proposition de loi Valletoux ne prévoit pas une obligation d’adhésion des professionnels à la CPTS de leur territoire. Selon le dernier bilan de la FCPTS cité par « Le Quotidien du médecin », 732 CPTS couvrent actuellement 75 % de la population, dont « 103 en phase de pré-projet, 147 en construction de leur projet de santé et 64 en négociation de leur accord conventionnel interprofessionnel (ACI) avec l’assurance-maladie ». Pour atteindre l’objectif de 100 %, la ministre a promis le soutien à toutes les CPTS et compte « réunir et sensibiliser à nouveau les acteurs » puis « convenir d’un plan selon le tempo des professionnels impliqués ». Source : le quotidien du pharmacien.

 

NOMINATION

 

Changement de tête à la DNS

David Sainati prend la suite de Raphaël Beaufret, en binôme avec Hela Ghariani, à la tête de la Délégation au numérique en santé (DNS). Raphaël Beaufret quitte la Délégation ministérielle au numérique en santé fin octobre pour l’AP-HP au poste de directeur des services numériques.

Lien vers l’article : https://www.linkedin.com/posts/davidsainati_teamdeter-activity-7115948212162547712-djtI?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

 

GROUPEMENTS

 

Hygie31 annonce la nomination de Stéphane Solinski au poste de Directeur Général de Laf Santé

Le groupe français Hygie31, acteur santé et bien-être de référence en Europe renforce son équipe dirigeante autour d’Hervé Jouves, président du groupe, avec l’arrivée de Stéphane Solinski au poste de Directeur Général de sa filiale Laf Santé, société animatrice des réseaux Pharmacie Lafayette, Parapharmacie Lafayette, Optique Lafayette et Médical Lafayette. En prenant ainsi la tête des 4 enseignes, il permet à Hervé Jouves, jusqu’alors en charge de ce poste, de se concentrer pleinement sur la croissance externe française et internationale d’Hygie31, la mise en place de nouveaux projets et missions pour préparer les enjeux de demain en matière de santé, notamment via la digitalisation et l’IA. Dans le cadre de ses fonctions, Stéphane Solinkski aura pour objectif d’accélérer la croissance et la rentabilité des adhérents de Laf Santé, ainsi que contribuer activement à la conduite des mutations à venir dans le domaine des services de santé en pharmacie.

Source : CP Hygie 31.

 

Un Octobre rose chez Giphar et chez Giropharm

Cette année, Giphar s’engage aux côtés de l’association RoseUp et du Laboratoire Sandoz pour sensibiliser les femmes à la prévention et au dépistage du cancer du sein. Les 1 250 pharmacies du groupement relaieront cette opération pendant tout le mois. En vitrine, une vidéo incite au dépistage, tandis qu’au comptoir affiche et autocollant invitent à engager le dialogue avec l’équipe officinale, notamment sur les gestes de l’autopalpation et la visite annuelle chez le médecin traitant ou le gynécologue. Pour Aprium, Octobre rose est l’occasion d’affirmer le positionnement du groupement sur la santé des femmes. Un ensemble d’outils de communication indoor et outdoor a été conçu : vitrine, présentoirs, ou encore t-shirts et bandanas spécifiques à l’opération. Les pharmacies Aprium ont par ailleurs la possibilité de mettre en place une opération d’arrondi en caisse. Les dons seront reversés à l’Institut Curie ou à des associations locales, le choix de l’association revenant à la pharmacie.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Giphar passe à la vitesse supérieure dans la formation continue

Afin de faciliter l’accès à la formation continue de tous les professionnels de l’officine, Giphar propose aux 1 700 pharmaciens des 1 250 pharmacies adhérentes de son réseau d’accéder aux services de Santé Académie, organisme de formation médicale continue en vidéo. Grâce à ce partenariat, Giphar est en mesure d’offrir un catalogue d’une vingtaine de thématiques (allaitement maternel, aromathérapie, vaccination à l’officine, surpoids et obésité, cancer du sein, psoriasis, micronutrition, plaies et pansements… ), complétant les 50 formations proposées en présentiel par Hémisphères Santé – l’organisme de formation associé au groupement.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

De nouvelles têtes dans les rayons MDD de Lafayette

Natlas, nouvelle gamme capillaire, composée de 5 shampoings, 3 soins et 5 coiffants, à destination de toute la famille a trouvé sa place, à la rentrée, dans les rayons de Pharmacie Lafayette. Le groupe, qui complète ainsi son assortiment de 700 références à la marque, s’appuie sur un marketing différenciant. Et joue des mots pour nommer ces nouveaux produits 100 % Made in France : « Boucler la boucle », « Annoncer la couleur », « Monter le volume », « C’est l’éclate » …

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Une rentrée sur les dents chez Hello Pharmacie

Au cours du mois de septembre, les 88 officines adhérentes au groupement Hello Pharmacie ont distribué 3 500 kits dentaires destinés à sensibiliser parents et enfants aux bons gestes de l’hygiène dentaire. Ce kit était constitué d’une brosse à dents, d’un dentifrice révélateur de plaque, un poster mémo ainsi que d’un sablier, afin que les enfants puissent vérifier la durée du brossage recommandée. Parallèlement, les adhérents Hello Pharmacie ont remis aux jeunes parents une fiche conseil sur la thématique des dents des bébés (date de pousse des dents de lait, la prise en charge des douleurs dentaires, etc.).

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmabest agit pour le pouvoir d’achat en hygiène-beauté

Souhaitant répondre aux conséquences de l’inflation dans le budget hygiène des Français, Pharmabest lance sa première gamme de produits dédiés à la salle de bains. Depuis septembre, Pharmascience, la marque propre du groupement, propose une gamme de gels douche Made in France, au format d’un litre et au prix maximum de 4,99 euros TTC (neuf parfums disponibles). En prévisionnel, le groupement table sur un demi-million de flacons vendus par an dans son réseau de 120 pharmacies adhérentes.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Ludovic Rivière, directeur des opérations pour Objectif Pharma

Afin de développer son réseau, dynamiser son enseigne Wellpharma et renforcer la visibilité de l’offre globale de sa coopérative Wellcoop, le groupement Objectif Pharma vient de se doter d’un directeur des opérations. Ludovic Rivière était jusqu’à présent responsable régional des activités commerciales des filiales Laboratoire Marque Verte, Pharmalab et D médical.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 

Etats-Unis : les pharmaciens de Walgreens en grève pour dénoncer des conditions de travail dangereuses

“Quand on est pharmacien, une lettre oubliée ou un chiffre erroné dans une ordonnance peut tuer quelqu’un”, souligne un employé, interrogé par le Wall Street Journal. Le porte-parole de Walgreens, Fraser Engerman, a d’ailleurs reconnu que l’entreprise faisait face à “une période très difficile”. “Nous comprenons les pressions considérables qui s’exercent actuellement sur les pharmacies de détail aux États-Unis”, a-t-il déclaré. “Nous sommes engagés et à l’écoute des préoccupations soulevées par certains membres de notre équipe. Nous nous engageons à faire en sorte que l’ensemble de notre équipe de pharmaciens dispose du soutien et des ressources nécessaires pour continuer à fournir les meilleurs soins à nos patients tout en veillant à leur propre bien-être.” Par ailleurs, Walgreens Boots Alliance, deuxième plus grande chaîne pharmaceutique américaine, a annoncé des résultats en baisse, face à une forte contraction des ventes de médicaments liés à la Covid-19, à la faiblesse persistante des ventes de produits sur ordonnance et à la désaffection d’une partie de sa clientèle à cause de l’inflation. Le groupe compte poursuivre sa restructuration, qui entraînera la fermeture de 150 magasins aux États-Unis. Elle devrait se traduire par des baisses de coûts d’au moins un milliard de $ l’an prochain et par des économies de 600 millions de $ sur ses investissements. Sources : The Washington Post et L’Agefi.

 

Belgique : les grossistes-répartiteurs alertent sur une pénurie imminente de médicaments

Ils ont remis lundi une pétition au ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, demandant une rémunération adéquate afin d’éviter l’effondrement du système. Selon eux, le coût de stockage, de manipulation et de livraison dépasse aujourd’hui ce que le gouvernement leur verse. “Des dépôts ferment déjà, ils seront contraints de fournir moins, moins souvent, et surtout, certains médicaments ne pourront plus être livrés, comme les produits à coût de distribution plus élevé tels que le Copaxone® et l’Ozempic®”, met en garde l’ANGR. Lien vers l’article : https://trends.levif.be/canal-z/vers-une-penurie-des-medicament-belgique/

 

Allemagne : le ministre de la Santé veut faciliter l’ouverture des pharmacies

Face à la détérioration continue du maillage territorial et alors que les officines sont appelées à jouer un rôle grandissant dans l’accès aux soins, le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, propose un nouveau système plus libéral et plus économique. Ainsi, il ne sera plus nécessaire d’avoir un pharmacien agréé dans les succursales. Il pourra être remplacé par un assistant pharmaceutique, qui pourra conseiller les clients, “s’il est connecté numériquement à la pharmacie principale”.  Les succursales ne devraient pas non plus disposer de laboratoires et ne devraient pas participer aux services d’urgence ou de nuit. Par ailleurs, afin de résoudre les problèmes d’approvisionnement en médicaments, le ministre souhaite autoriser les pharmacies à distribuer d’autres formes posologiques ou créer leurs propres recettes sans consulter un médecin. Source : Tagesschau.

 

Les pharmaciens allemands obligés de vérifier chaque stylo d’Ozempic

Après le mésusage relayé par des influenceurs, l’antidiabétique Ozempic (sémaglutide) défraie à nouveau la chronique, cette fois pour faire l’objet de contrefaçons en Allemagne. Introduites par un grossiste-répartiteur du sud-ouest du pays, ces boîtes de faux médicaments ne concernent pas seulement Internet, mais aussi le réseau officinal qui est appelé à vérifier chaque boîte délivrée.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/les-pharmaciens-allemands-obliges-de-verifier-chaque-stylo-dozempic?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20231013%5D&utm_content=20231013&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Belgique : “Merci Pharmacie – Dank U Apotheek”

La Belgique a profité lundi de la Journée internationale des pharmaciens pour leur rendre hommage, et saluer leur rôle lors de la pandémie du Covid-19. L’occasion de rappeler également qu’avec 4.500 pharmacies pour 11 millions d’habitants, la Belgique possède l’un des tissus d’officines les plus denses d’Europe. Il tend cependant à s’effriter. La fonction de pharmacien fait, depuis juillet 2023, partie de la liste des métiers en pénurie en Belgique.

Lien vers l’article :

https://www.lavenir.net/actu/societe/2023/09/24/la-belgique-manque-cruellement-de-pharmaciens-une-action-pour-les-remercier-pour-leur-role-lors-de-la-pandemie-du-covid-19-CUFQFK6DAJG6LB3XLR2AJLEECY/#:~:text=Ce%20lundi%2025%20septembre%2C%20%C3%A0,Pharmacie%20%E2%80%93%20Dank%20U%20Apotheek%E2%80%9D.

 

Tabac : le Royaume-Uni veut étendre davantage l’interdiction des ventes de cigarettes

Le Premier ministre britannique a fait part de son intention de rehausser l’âge légal pour fumer d’un an, et ce, chaque année, mettant ainsi en place une interdiction progressive du tabac. Si cette mesure entre en vigueur, le Royaume-Uni suivra ainsi l’exemple de la Nouvelle-Zélande, où les enfants nés après 2008 ne pourront jamais acheter de tabac. “Quatre fumeurs sur cinq ont commencé avant d’avoir 20 ans”, indique Rishi Sunak. “Nous devons essayer d’empêcher les adolescents de commencer à fumer.”

Lien vers l’article : https://www.latribune.fr/economie/international/tabac-le-royaume-uni-veut-etendre-davantage-l-interdiction-des-ventes-de-cigarettes-978723.html