Actualités du 21 au 24 août 2023

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

 

Protocoles cystite et angine en officine : la prise en charge entre dans le droit commun

La prise en charge par le pharmacien d’officine de la pollakiurie et des brûlures mictionnelles non fébriles chez la femme de 16 à 65 ans et celle de l’odynophagie pour les patients de 6 à 50 ans, dans le cadre d’une structure d’exercice coordonné ou d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), entre dans le droit commun suite à la publication d’un arrêté publié dans le « Journal Officiel » du 24 août. Depuis le mois de mars, les pharmaciens intégrés aux CPTS peuvent donc déployer les protocoles de coopération cystite et odynophagie. Il manquait toutefois un texte pour entériner dans le droit de commun la prise en charge de cet acte par le pharmacien. « Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avions pas le texte qui permettait à l’assurance-maladie de payer cet acte, rappelle Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) Pour qu’il n’y ait pas d’interruption, le ministère de la Santé (dirigé alors par François Braun) avait pris un engagement pour que la prise en charge par le pharmacien se poursuive en attendant la publication des textes réglementaires. Avec la publication de l’arrêté du 17 août, c’est désormais le cas, c’est le texte que l’on attendait », explique-t-il. Ce dernier arrêté précise en effet que « le protocole de coopération entre les professionnels de santé est financé par l’assurance maladie, durant la période de validité du protocole ». Dans les faits, l’arrêté du 17 août ne va rien changer pour les pharmaciens d’officine, vu que la prise en charge de ces protocoles de coopération était assurée grâce à l’engagement pris par François Braun. La rémunération de l’équipe est toujours fixée à « 25 euros par patient entrant dans le protocole ». Maintenant que ce texte est publié, Philippe Besset attend d’autres évolutions. « Ce que l’on souhaite désormais c’est que l’on fasse entrer dans le droit commun la possibilité pour le pharmacien de réaliser un acte de délivrance protocolisé suite à un TROD, sans l’obligation de coopération qui s’applique aujourd’hui », avance le président de la FSPF.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

La prise en charge des tests antigéniques pourrait bientôt évoluer

Le gouvernement souhaite réaliser d’importantes économies sur le prochain budget de la Sécurité sociale. Parmi les nombreuses pistes envisagées, l’une concerne la prise en charge des tests antigéniques pour le Covid-19. Alors que le nombre de cas de Covid-19 est de nouveau en hausse depuis le début du mois d’août, la prise en charge des tests antigéniques sera-t-elle bientôt limitée à une catégorie plus restreinte de patients ? C’est ce qu’envisagerait en tout cas la Direction de la Sécurité sociale (DSS). Selon une information du journal « Le Parisien », la DSS songerait à restreindre la prise en charge des tests antigéniques aux personnes les plus à risque et aux patients symptomatiques. Aucun changement de règles ne serait en revanche prévu pour les tests PCR.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

E-CPS pour les préparateurs : quelles sont les démarches à suivre ?

Les préparateurs en pharmacie peuvent désormais obtenir un numéro RPPS attitré et, de ce fait, bénéficier gratuitement d’une e-CPS, via une application dédiée sur smartphone. Une fois l’inscription effectuée, le préparateur n’aura plus qu’à télécharger l’application sur son smartphone. Il devra patienter 48 heures après la validation de l’inscription pour activer sa e-CPS grâce au numéro RPPS reçu par mail. « S’il change d’officine, le préparateur conserve son numéro RPPS. Ses droits à utilisation de la e-CPS au sein de l’officine qui l’emploie devront être actualisés par son nouvel employeur », précise la FSPF. Une fois la e-CPS en poche, le préparateur pourra accéder au LGO, au dossier médical partagé (DMP), au dossier pharmaceutique (DP) et prochainement à d’autres services numériques en santé, sans avoir à emprunter la carte e-CPS de l’un de ses collègues pharmaciens.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Le Ministre de la Santé compte-t-il ignorer les organisations syndicales ?

Cela fait un mois que le nouveau Ministre de la Santé et de la Prévention a pris ses fonctions, et malgré un courriel et un appel à son cabinet, une interpellation sur Twitter (X) et un préavis de grève, rien n’y fait : il n’a pas encore trouvé utile, nécessaire, important (ou juste poli) de prendre contact à son tour. Prendre contact c’est d’abord une manière de dire sa considération de l’autre et de ses problématiques. Ainsi, puisque le Ministre a déjà réuni l’ensemble des directeurs généraux des ARS en visioconférence, nous souhaitons qu’il réunisse l’ensemble des présidentes et présidents de syndicats de professionnels de santé pour un rendez-vous de travail. Le maintien du dialogue social ne relève pas d’un choix, mais est une condition de l’État de droit. D’ailleurs, à chaque fois que le Ministre de la Santé a décidé de contourner les corps intermédiaires, la justice française a donné gain de cause à Jeunes Médecins (déjà par quatre fois depuis 2017).

Source : Jeunes médecins

 

Saccagée lors des émeutes, cette pharmacie de l’Oise a trouvé une solution pour rouvrir

La pharmacie Facq de Montataire, dont la façade avait été ravagée par les flammes dans la nuit du 28 au 29 juin dernier, a annoncé reprendre son activité ce lundi 21 août. Dans un premier temps, les employés vont servir les clients depuis un bâtiment préfabriqué situé à côté de l’officine. Une partie des ventes sera également assurée depuis le drive de l’officine.

Lien vers l’article : 

https://actu.fr/hauts-de-france/montataire_60414/saccagee-lors-des-emeutes-cette-pharmacie-de-l-oise-a-trouve-une-solution-pour-rouvrir_59985495.html

 

Répertoire des génériques : cinq nouveaux groupes

Cinq nouveaux groupes génériques ont été créés au sein du Répertoire.

L’antidépresseur amitriptyline fait son entrée dans la liste sous la seule forme de solution buvable 40 mg/ml, avec pour spécialité de référence Laroxyl. Même chose pour le méthocarbamol myorelaxant, inscrit uniquement pour la présentation en comprimé dosé à 500 mg (Lumirelax). Deux groupes concernent le produit de contraste gadobutrol, solution injectable par voie intraveineuse en flacon et en seringue préremplie, dont le princeps est Gadovist 1,0 mmol/ml. Le dernier groupe créé est celui de la trientine dichlorhydrate 200 mg en gélule, principe actif du chélateur de cuivre Cufence.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Rendu célèbre par une chanson, le village de Marly-Gomont pourrait perdre sa pharmacie

La pharmacie de Marly-Gomont, ouverte depuis la fin des années 1940, est en quête d’un repreneur

La pharmacie du village de Marly-Gomont, 500 habitants, fermera ses portes le 31 décembre si aucun repreneur n’est trouvé. Alors que la titulaire cherche la perle rare depuis près de quatre ans, une chanson et un clip vont peut-être permettre de sauver l’officine. « Y a pas d’bitume là-bas, c’est qu’des pâtures », chantait Kamini. À Marly-Gomont, il y a aussi une pharmacie que les habitants du village espèrent bien garder l’année prochaine. Ils n’auront pas ainsi à parcourir 18 km aller-retour pour trouver l’officine la plus proche et avoir accès à leurs médicaments. Les pharmaciens intéressés peuvent contacter Maryvonne Horiot à l’adresse mail suivante : pharmacie.horiot@orange.fr

Lien vers la vidéo :

https://www.tiktok.com/@sdelattre?referer_url=www.lequotidiendupharmacien.fr%2Fexercice-pro%2Frendu-celebre-par-une-chanson-le-village-de-marly-gomont-pourrait-perdre-sa-pharmacie%3Fxtor%3DEPR-1-%255BNL_editionnumerique%255D-%255B20230822%255D%26utm_content%3D20230822%26utm_campaign%3DNL_editionnumerique%26utm_medium%3Dnewsletter%26utm_source%3Dqph&refer=embed&embed_source=121355059%2C121351166%2C121331973%2C120811592%2C120810756%3Bnull%3Bembed_name&referer_video_id=7265733376743591200

 

Associations de patients et professionnels de santé critiquent la possible hausse des franchises médicales

Élisabeth Borne a confirmé ce mercredi que le gouvernement envisageait d’augmenter les franchises médicales. Une mesure qui suscite déjà de vives critiques chez les associations de patients et certains professionnels de santé. « Je suis choqué de telles pistes en pleines vacances, sans aucune concertation, qui ciblent directement les malades », fustige le président de France Assos Santé, Gérard Raymond. Ce dernier juge par ailleurs « très dommageable » qu’Élisabeth Borne ait définitivement rejeté la piste d’une hausse des taxes sur l’alcool. « On n’envisage que des mesures économiques de court terme », regrette Gérard Raymond. « Dans ces choix très politiques (…) on voit bien que ce n’est pas la santé publique qui compte », observe de son côté la présidente du syndicat de médecins MG France, Agnès Giannotti. Pour elle, s’attaquer aux franchises « est totalement inégalitaire » et revient à « faire payer les plus modestes, les plus malades ». Si certains sont exonérés, notamment les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, « tous ceux qui sont à peine au-dessus des seuils risquent de renoncer aux soins », avertit-elle. La CGT a également critiqué avec force la stratégie envisagée par le gouvernement sur les franchises médicales. « De telles augmentations contreviennent au principe même de la Sécurité sociale » déplore le syndicat.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers la position de France Assos Santé :

https://www.linkedin.com/posts/franceassossante_hausse-des-franchises-m%C3%A9dicales-cest-non-activity-7099312586021564417-N59j?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

 

Préparateurs : l’Anprep, leur nouvelle association

Le 23 mai, l’Association nationale des préparateurs-techniciens en pharmacie d’officine (Anprep) a été créée. Ce nouvel acteur s’est donné pour missions de répondre efficacement à toutes les questions des préparateurs, de centraliser les informations sur la profession et de la faire évoluer. Les préparateurs ont la ferme intention de sortir de l’ombre. Après l’Association nationale des préparateurs en pharmacie d’officine (Anppo), créée en août 2020 pour porter en urgence la voix des préparateurs sur le front de la crise du Covid-19 mais oubliés des pouvoirs publics, une nouvelle organisation a vu le jour en mai, l’Association nationale des préparateurs-techniciens en pharmacie d’officine (Anprep). Dix préparateurs, la plupart issus de l’Anppo et forts de cette expérience de terrain, en sont à l’origine. Les objectifs sont de « centraliser les informations sur le métier, de répondre rapidement et avec précision aux questions sur la pratique, de créer du lien entre les préparateurs, de défendre la profession en pleine mutation et d’obtenir une meilleure reconnaissance », explique son président, le préparateur Damien Chamballon.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

CHIFFRES

 

Plus de la moitié des Français ont déjà fait une téléconsultation avec un médecin qui n’est pas leur médecin traitant, indique un sondage du Let (Les entreprises de télémédecine).

La campagne 2023-2024 de vaccination contre la grippe saisonnière sera couplée à la campagne de vaccination contre le Covid-19, sous réserve de l’absence de vague épidémique liée au coronavirus avant l’automne. La campagne débutera le mercredi 6 septembre à Mayotte, et le jeudi 17 octobre en métropole, Guadeloupe, Martinique et Guyane. A l’inverse de l’année dernière, aucune période de priorisation n’est prévue pour les personnes ciblées par les recommandations grippe et Covid-19. Le vaccin antigrippal peut donc être délivré à tous dès l’ouverture de la campagne. Comme l’an dernier, quatre vaccins grippe sont disponibles pour la campagne : Vaxigrip Tetra, Influvac Tetra et Fluarix Tetra, tous trois maintenant pris en charge chez les enfants sans comorbidités âgés de 2 à 17 ans révolus (Journal officiel du 11 août 2023), ainsi que Efluelda remboursé à partir de 65 ans. Source : le moniteur des pharmacies.

Avec une croissance économique attendue cette année à 5,5%, contre 0,8% en moyenne pour l’ensemble de l’Europe, l’Irlande continue d’attirer l’industrie de haute technologie, en particulier pharmaceutique. 85 laboratoires ont des installations dans le pays, dont les dix plus grands groupes, ainsi que 14 du Top 15 des groupes de technologie médicale, notent Les Échos. Avec 68 milliards d’€ de médicaments exportés en 2022, soit deux fois plus que la France, l’Irlande est ainsi devenue “un des plus gros exportateurs pharmaceutiques au monde et un leader en Europe”, indique aux Echos Mairéad McCaul, responsable Irlande du pôle santé humaine chez Merck MSD. Au cœur de ce succès, une fiscalité attractive, parfois dénoncée comme un dumping fiscal par ses voisins, mais aussi “le plus fort taux de diplômés scientifiques d’Union européenne”, note Mairéad McCaul.

La Sécurité sociale et les deux syndicats majoritaires de dentistes libéraux ont signé cet été un nouvel accord tarifaire, avec deux principaux volets: l’un vise à développer les soins préventifs, l’autre prévoit d’instaurer de premières mesures de régulation à l’installation des dentistes, rapporte Libération. Ainsi les dentistes rejoignent les kinés et les infirmiers dans le groupe des professions de santé à l’installation régulée. La convention prévoit en échange des dépenses supplémentaires de 600 millions d’€ sur la période 2023-2028.

Au Royaume-Uni, le personnel hospitalier s’est engagé dans un nouveau mouvement de grève le 11 août, afin de dénoncer les dernières propositions salariales du gouvernement. Mi-juillet, le ministre de la Santé, Steve Barclay, a en effet mis sur la table sa dernière proposition: une augmentation de 6% et une prime 1 250 £. Mais les syndicats, qui estiment que les médecins ont perdu 26% de rémunération, en termes réels, depuis 2008, demandent une augmentation de 35% des salaires. Source : Le Monde.

Le Gouvernement a activé la plateforme téléphonique « Canicule info service » 0800 06 66 66. Le numéro vert est gratuit depuis un poste fixe en France métropolitaine, de 9 à 19 heures. Il délivre conseils et réflexes nécessaires pour se protéger de la canicule, notamment pour les personnes les plus fragiles.

La formation sur la vaccination comprend deux modules : un module « Prescription de vaccins » et un module « Administration de vaccins ». A la fin de chaque module, une évaluation est réalisée. A la fin du module « administration des vaccins »  l’évaluation se fait sur la réalisation pratique du geste de vaccination. Pour en savoir plus : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/vaccination-en-pharmacie-quelle-formation-pour-prescrire-les-vaccins.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

Après avoir démasqué trois voleurs grâce aux images de vidéosurveillance, un pharmacien de Saint-Quentin, dans l’Aisne, a décidé de publier la photo des malfrats sur les réseaux sociaux. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/un-pharmacien-publie-la-photo-de-ses-voleurs-sur-les-reseaux-sociaux

Le géant israélien de l’industrie pharmaceutique Teva va payer plus de 225 millions de dollars (soit plus de 206 millions d’euros) aux États-Unis en échange de la suspension de poursuites pour entente illégale sur les prix de médicaments. Source : le quotidien du pharmacien.

Les autorités sanitaires américaines ont autorisé pour la première fois un vaccin administré aux femmes enceintes dans le but de protéger les bébés contre la bronchiolite. Déjà approuvé outre-Atlantique pour les personnes de 60 ans et plus, Abrysvo de Pfizer est désormais autorisé pour les femmes enceintes entre 32 et 36 semaines d’âge gestationnel, a précisé l’Agence américaine des médicaments (FDA) dans un communiqué. Il ne manque plus que l’aval des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence de santé publique fédérale aux États-Unis, pour que les injections puissent commencer. Le vaccin de Pfizer a également été approuvé en juillet par l’Agence européenne des médicaments (EMA), à la fois pour les bébés et pour les personnes âgées, mais la Commission européenne doit maintenant décider de son autorisation de mise sur le marché au sein de l’Union européenne.

« Parcours sup « invisibilise » le métier de pharmacien », déplore Nicolas Sevenet, doyen de l’UFR des sciences pharmaceutiques de Bordeaux, qui œuvre au sein de la conférence des doyens pour infléchir la tendance. En attendant, il suggère deux actions simples : « Si chaque officine prend 3 stagiaires de 3e, cela permettra à 80 000 jeunes de découvrir notre métier. Et si chacune consacre une partie de sa vitrine à la présentation du métier, ses missions et aux études qui y mènent, l’information passera. » Source : le quotidien du pharmacien.

+ 14,2 % : C’est la hausse du coût de la rentrée d’un étudiant en Licence avec accès santé (L.AS), avec le recours à une prépa privée en 2023 par rapport à 2022, à 5.190,24 € en moyenne, selon les chiffres de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf).

Les cinq fédérations représentatives des étudiants en médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kinésithérapie (MMOPK) mettent en garde les institutions sur la privatisation de l’enseignement supérieur. “Les organismes de formation privés augmentent toujours leur prix (une hausse comprise entre 10 et 30% entre la rentrée scolaire 2022 et 2023) sans voir le nombre d’étudiants qui en ont eu recours diminuer”, s’insurgent également les associations d’étudiants en santé. Elles demandent aux rectorats et au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de valoriser les tutorats d’entrée dans les études de santé.

Selon une étude de la Drees parue jeudi, 50% des infirmières hospitalières n’exercent plus à l’hôpital ou ont changé de métier après dix ans de carrière. Un chiffre en hausse puisque parmi celles qui avaient commencé leur carrière dans les années 1990, 60% étaient encore infirmières à l’hôpital dix ans plus tard.

+ 58 % : c’est la hausse du nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 entre le 7 et le 13 août par rapport à la semaine précédente. Le niveau reste toutefois contenu (1.547 passages) et la proportion d’hospitalisation après passage aux urgences reste stable, note Santé publique France dans son dernier bilan.

À Nice, le plus grand service d’urgences adultes de France enregistre une hausse de 10 à 15% des patients liée aux vagues de chaleur, rapporte Le Parisien.

La Martinique et la Guadeloupe sont en phase épidémique concernant la dengue depuis le 17 août. Depuis plusieurs semaines, la circulation du virus s’intensifie dans ces deux départements d’outre-mer avec un nombre de cas signalés en augmentation. Source : le quotidien du pharmacien.

Le premier achat, en pharmacie, concernant un produit d’hygiène intime, a lieu à un âge relativement avancé (37 ans), détaille la dernière étude de l’institut Arcane Research (2022), intitulée « Hygiène intime en pharmacie/parapharmacie : profils, comportements, attentes des acheteuses ». Ce marché, aussi, principalement drivé par la prescription et le conseil, affiche une hausse légère à + 4,2 % en valeur, si l’on s’en tient au périmètre de l’hygiène intime stricto sensu, qui inclut les produits lavants. Si l’on ajoute à cet ensemble les soins (crèmes et ovules vaginaux), la croissance est plus franche : +7,4 % (source Gers Data). Source : le moniteur des pharmacies.

Le circuit pharmaceutique concentre à lui seul 85,6 % des achats de la sphère « hygiène intime » pour un chiffre d’affaires estimé à 79,3 millions d’euros, quand les grandes et moyennes surfaces ne récoltent que 13,2 % de parts de marché en valeur, selon le Gers Data). Source : le moniteur des pharmacies.

Pour la campagne de vaccination contre la covid-19, trois vaccins seront en effet disponibles et “proposés aux populations à risque”: “deux vaccins à ARN messager mis au point pendant le printemps par les laboratoires Pfizer et Moderna ainsi qu’un vaccin aux particules recombinantes, développé par Novavax en suivant les préconisations de l’OMS”. Pour “mieux affronter la période hivernale”, l’OMS a préconisé en juin la mise au point de vaccins ciblant le variant alors le plus répandu, XBB.1.5. Source : egora.

 

AILLEURS

 

Royaume-Uni : des messages de prévention contre le cancer glissés dans les sous-vêtements

Les supermarchés Morrisons et le service public de santé britannique, le NHS, lancent une campagne de prévention pour le moins originale. Pour sensibiliser le grand public sur le cancer du sein ou des testicules, des étiquettes vont être placées dans… des sous-vêtements. Certains caleçons pour hommes et soutiens-gorge distribués par Morrisons à travers le Royaume-Uni comprendront des messages de prévention sur les étiquettes de composition, taille ou conseils de lavage, explique un communiqué du NHS. Sur ces étiquettes, des messages seront écrits pour inciter les porteurs de ces sous-vêtements à contacter leur médecin s’ils remarquent des signes de cancer du sein ou des testicules, une masse ou un changement d’aspect notamment.

Source : le quotidien du pharmacien.