Actualités du 23 au 26 octobre 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Mobilisation : la profession fixe au 11 novembre son ultimatum aux pouvoirs publics

Très agacée par l’absence notable d’avancée concernant la réforme du 3e cycle court des études de pharmacie (R3C) et de date fixant le début des négociations conventionnelles sur le volet économique, la profession réaffirme son intention de se mobiliser dans les semaines à venir. Avant d’envisager tout mouvement d’ampleur, syndicats et étudiants veulent toutefois accorder une dernière chance aux pouvoirs publics. À l’occasion d’une conférence de presse commune tenue ce 25 octobre, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), les représentants des groupements (Federgy, UDGPO), des étudiants (ANEPF) et le président de la Conférence des doyens des facultés de pharmacie ont affiché un front uni et annoncé leur intention de se mobiliser tous ensemble si les pouvoirs publics n’apportent pas, rapidement, des réponses concrètes sur deux sujets majeurs. Les négociations conventionnelles avec l’assurance-maladie sur le volet économique et la réforme du troisième cycle court des études de pharmacie.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Négociations conventionnelles : ce que vont demander vos syndicats

Entre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 qui a commencé son parcours parlementaire et les négociations du volet économique de la convention pharmaceutique qui doivent débuter en novembre avec l’assurance-maladie, la fin de l’année 2023 recouvre de forts enjeux pour la pharmacie d’officine. Les présidents de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Besset, et de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine, Pierre-Olivier Variot, présentent un front uni pour défendre un réseau officinal qui « souffre terriblement ». Extraits choisis : « Nous demandons la revalorisation de l’honoraire à l’ordonnance, de l’honoraire lié à l’âge du patient, de l’honoraire pour la délivrance de médicaments spécifiques, ainsi que de la vaccination. Notre demande de 1 milliard d’euros prend en compte l’inflation réelle en pharmacie (de 2,2 fois plus élevée que l’inflation générale – NDLR) qui entraîne une forte augmentation des charges, notamment salariales, dont la hausse est de 12,3 %. Cela s’explique par les augmentations de salaires que nous avons signées, les embauches nécessaires et souvent à des salaires au-dessus de la grille en raison de la pénurie de personnel. Or, en 2023, on enregistre une forte récession de la rémunération officinale face à une forte inflation. Même en tenant compte de la rémunération liée aux activités Covid, il nous manque un milliard d’euros pour retomber sur nos pieds en 2025 ». « Nous voulons une revalorisation et une segmentation des actes. Actuellement nous avons une rémunération pour l’injection (7,50 euros) et une rémunération pour la prescription et l’injection (9,60 euros), mais pas pour la prescription seule. Il y a des cas où le pharmacien va prescrire le vaccin qui va être administré par l’infirmier, par exemple lorsque le patient est à domicile et n’est pas mobile. Il faut individualiser les actes. Et donc revaloriser. On ne peut pas partir du principe que l’acte de prescription serait de 9,60 – 7,50, soit 2,10 euros ».

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/negociations-conventionnelles-ce-que-vont-demander-vos-syndicats?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20231026%5D&utm_content=20231026&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Vaccination hors les murs de l’officine : qui a dit que les pharmaciens voulaient prendre la place des infirmiers ?

Dans un communiqué commun diffusé le 25 octobre, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et le syndicat infirmier Infin’idels s’unissent pour tenter de calmer le jeu sur l’autorisation donnée aux pharmaciens de vacciner hors les murs.  « Si certains syndicats préfèrent tenir des propos outranciers et diviser dans un intérêt électoraliste, nous préférons l’unité pour mieux accompagner les patients. ». Voici la conclusion du communiqué commun pharmaciens-infirmiers diffusé ce 25 octobre par Infin’idels et l’USPO. Elle résume à elle seule l’ambiance des derniers entre dénonciation d’une machine à cash par la Fédération nationale des infirmiers (FNI) et appel au boycott et à la grève du côté de Convergence infirmière. Le message est clair : si le patient souhaite se faire vacciner à domicile, les pharmaciens continueront à l’orienter en premier lieu vers l’infirmier ou le médecin. Si ces derniers sont indisponibles, les pharmaciens pourront vacciner en dehors de leur officine.

Source : le moniteur des pharmacies et l’USPO.

Lien vers le communiqué de presse de l’USPO : https://uspo.fr/infirmiers-pharmaciens-unis-pour-les-patients/

 

Pseudoéphédrine : l’ANSM déconseille officiellement l’usage des vasoconstricteurs par voie orale

Dans un communiqué mis en ligne dimanche, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) déconseille formellement l’utilisation des vasoconstricteurs par voie orale contenant de la pseudoéphédrine. Huit médicaments sont précisément concernés par cette mise en garde : Actifed Rhume ; Actifed Rhume jour et nuit ; Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine ; Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine et Doxylamine ; Humex Rhume ; Nurofen Rhume ; Rhinadvil Rhume Ibuprofène/Pseudoéphédrine ; Rhinadvilcaps Rhume Ibuprofène/Pseudoéphédrine.

En cause, un lien potentiel entre la pseudopéphédrine contenue dans ces médicaments et la survenue d’effets secondaires graves : « Des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux peuvent se produire après utilisation de médicaments vasoconstricteurs (pseudoéphédrine) destinés à soulager les symptômes du rhume. Le risque est très faible mais ces événements peuvent se produire quelles que soient la dose et la durée du traitement », souligne l’ANSM, qui rappelle le caractère « non indispensable » de ces spécialités efficaces pour traiter les symptômes du rhume mais pas pour guérir la maladie.

Sources : le quotidien du pharmacien, l’ANSM, le Monde.

Lien vers la communication de l’ANSM : https://ansm.sante.fr/actualites/en-cas-de-rhume-evitez-les-medicaments-vasoconstricteurs-par-voie-orale

 

Le Collectif des pharmaciens adjoints d’officine de France (CPAOF)

Le Collectif des pharmaciens adjoints d’officine de France (CPAOF) est né il y a deux ans. L’association a approché l’ANEPF et l’USPO pour créer le cercle de réflexion de la pharmacie d’officine (Crepoff). Son but ? Que les discussions métier (qu’elles concernent l’attractivité des études, le statut et les missions de l’adjoint, la formation continue…) soient menées en prenant en compte le point de vue des adjoints, avant que les propositions et recommandations soient soumises aux syndicats, à l’Ordre et aux autorités. Dans ce contexte, il revient aux pharmaciens adjoints de se mobiliser et de s’engager, que ce soit au sein des syndicats et des associations, s’ils veulent faire entendre leur voix et peser dans les décisions dont dépend leur avenir.

Entretien avec son porte- parole : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/benjamin-moutel-0

 

Formation vaccination : le coup de pouce de la FSPF

La FSPF vient d’annoncer la conclusion d’un partenariat avec la société R+ et son service « Adylis Formation », afin que ses adhérents puissent bénéficier de formations conformes aux conditions fixées par la réglementation : « Prescription de vaccins en officine » et « Administration de vaccins en officine », des formations certifiantes dans le cadre de la certification périodique mise en place depuis le 1er janvier 2023. Celle sur la prescription de vaccins en officine est proposée soit en 100% e-learning soit en mixte distanciel et présentiel à Paris avec trois dates sur novembre (les 13, 28 et 30). La formation de 7h00 sur l’administration de vaccins est prévue uniquement en présentiel le 14 novembre à Paris. Dans les deux cas, des conditions financières avantageuses sont réservées aux adhérents du syndicat (frais inscription) afin d’encourager la participation.

Source: pharm-enews.fr.

 

Face aux ruptures de médicaments, les États européens vont pouvoir s’entraider

L’Agence européenne du médicament (EMA) met en place un mécanisme de solidarité volontaire entre États membres de l’Union européenne pour faire face aux ruptures de médicaments critiques. Le groupe de pilotage sur les pénuries de médicaments (Medicines Shortages Steering Group – MSSG) de l’Agence européenne du médicament (EMA), créé en 2022, met en place un mécanisme de solidarité volontaire qui permet aux États membres de l’Union européenne de se soutenir les uns les autres lorsqu’ils font face à la rupture d’un médicament critique. Un État membre pourra ainsi, en dernier ressort, demander de l’aide à d’autres États-membres pour obtenir des stocks d’un médicament manquant.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Cannabis médical : les formes inhalées vont-elles être exclues ?

Un amendement visant à offrir un statut temporaire au cannabis thérapeutique, au-delà de l’expérimentation en cours, a été ajouté par le gouvernement dans le PLFSS pour 2024. Une mesure saluée par l’Union des industriels pour la valorisation des extraits de chanvre (UIVEC), qui s’étonne toutefois de l’exclusion, pour l’heure, des sommités fleuries (fleurs séchées) à vaporiser pour inhalation.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/cannabis-medical-les-formes-inhalees-vont-elles-etre-exclues?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20231025%5D&utm_content=20231025&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

RETAIL

 

Apple veut investir un milliard de dollars par an dans l’IA générative

Apple se prépare à répondre à l’engouement suscité par l’IA générative, avec un budget de près d’un milliard de dollars par an pour développer un « Apple GPT » et l’intégrer à ses produits et services, dont Siri. Apple prévoit également d’intégrer l’IA générative dans la prochaine version d’iOS, ce qui lui permettra d’enrichir diverses applications telles que Messages et Apple Music. La société envisage même d’étendre cette technologie à sa suite bureautique, à la manière de Microsoft et Google. Apple pourrait aussi intégrer son IA générative dans Xcode, son outil de développement informatique, suivant l’exemple de Github.

Source : stratégies.fr

 

CHIFFRES

 

La Première ministre Elisabeth Borne a déclenché le 25 octobre 2023 l’article 49.3 pour faire adopter le projet de budget de la Sécurité sociale vilipendé par les oppositions de droite et de gauche. “Malgré nos ouvertures, une fois de plus, l’usage selon lequel les groupes d’opposition refusent de voter un budget, quel qu’il soit a prévalu”, a déploré la cheffe du gouvernement. Les groupes LFI et RN ont annoncé le dépôt d’une motion de censure. Source : Les Échos. Lien vers la synthèse des articles dans le Figaro : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/vaccination-teleconsultation-preservatif-ce-que-va-changer-le-projet-de-loi-de-financement-de-la-securite-sociale-20231024

A la question “Faut-il autoriser les pharmaciens à délivrer des antibiotiques sans ordonnance pour la cystite ou l’angine en cas de test positif?”, les lecteurs d’Egora ont répondu “non” à 71%. De nombreux médecins mettent en garde contre cette disposition phare du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 censée libérer du temps médical. Une mesure de simplification qui non seulement fait l’impasse sur les possibles “diagnostics différentiels”, mais nie l’expertise du médecin, regrettent-ils.

88 % des personnes atteintes d’une maladie de peau considèrent que leur maladie est embarrassante dans leur vie personnelle et 83% dans leur vie professionnelle, selon une vaste étude paneuropéenne, présentée lors du congrès de l’European Academy of Dermatology and Venereology (EADV) qui s’est tenu du 11 au 14 octobre.

29.238 médecins diplômés à l’étranger exercent en activité régulière en France, soit 12,5% des effectifs totaux, selon les derniers chiffres de l’Irdes. Parmi eux, 55% ont un diplôme extra-européen obtenu principalement en Algérie (37,4%), en Tunisie (10,4%) et en Syrie (9,5%). Les médecins diplômés européens viennent principalement de Roumanie (42,6%).

Le syndicat Convergence infirmière dénonce la possibilité pour les pharmaciens de vacciner en dehors de leurs officines, au domicile des patients. “80% des vaccinations antigrippales effectuées auparavant par les IDEL le sont désormais par les pharmaciens depuis qu’ils en ont l’autorisation. Pour autant la couverture vaccinale n’a pas augmenté. On a déshabillé Pierre pour habiller Paul !”, dénonce le syndicat, qui lance un appel au “boycott”. Source : Egora.

Lancée depuis près d’un mois, la campagne de vaccination contre le papillomavirus (HPV) dans les collèges peine encore à s’accélérer. À Marseille, sur les 140 collégiens de 5e du collège Château-Double, moins de 8% ont participé à la première vague de vaccination. “Il faut le temps de la réflexion pour les parents, notamment pour comprendre que cette campagne se destine à la fois aux filles et aux garçons. Ils n’ont pas non plus l’habitude qu’une vaccination se fasse à l’école”, explique Cécile Pujade, infirmière scolaire de l’établissement. “On a eu aussi à faire face à quelques antivax qui tractaient à l’extérieur”, ajoute le principal du collège. Source : Libération.

Etats-Unis : Pfizer annonce un tarif de 1.390 $ par cure de cinq jours pour son antiviral Paxlovid® (nirmatrelvir/ritonavir) contre la Covid-19, lorsqu’il sera commercialisé après la fin des stocks gouvernementaux. Le gouvernement américain payait jusqu’à présent à Pfizer 530 $ par cure. “Le prix du Paxlovid® est basé sur la valeur qu’il apporte aux patients, aux fournisseurs et aux systèmes de soins de santé en raison de son rôle important dans la réduction des hospitalisations et des décès liés au Covid 19”, a déclaré une porte-parole du groupe, cité par le Wall Street Journal.

Des paquets de couches commercialisés dans plusieurs pays européens montrent des images de couchage des nourrissons non conformes aux recommandations pour la prévention de la mort subite, selon une étude publiée dans la revue « The journal of pediatrics ». Parmi ces emballages représentant un bébé endormi, 79 % d’entre eux (soit 39 % de l’ensemble), ne sont pas en conformité avec au moins une recommandation de prévention de la mort subite du nourrisson, selon les chercheurs. Or la sieste avec un objet mou (susceptible d’étouffer l’enfant lorsqu’il bouge dans son sommeil), la position de couchage sur le ventre et le partage du lit avec une autre personne font partie des principaux facteurs de risque de la mort subite du nourrisson. Cette dernière concerne 250 à 350 bébés par an en France, une prévalence parmi les plus élevées d’Europe. Source : le quotidien du pharmacien.

62 % des professionnels de santé sont satisfaits de leur équilibre vie professionnelle-vie personnelle, contre 78% chez les autres travailleurs interrogés, révèle une enquête Odoxa pour la Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH) et Le Figaro.

Avec près de 10% des officines tricolores déjà adhérentes à son service, l’expansion rapide de Livmed’s inquiète. Elle souligne aussi, en filigrane, un certain échec de la profession à prendre le virage du numérique sur ces services, avant que des acteurs privés français, voire étrangers, ne s’en saisissent. Source : le Monde.

Bien que l’érosion des volumes poursuit son cours, le marché du médicament remboursable est en progression, la poussée des médicaments chers qui représentent près d’un quart du chiffre d’affaires permettant de compenser les baisses de prix, comme l’analyse GERS Data.

“Un médicament sur dix vendus dans le monde est une contrefaçon”, alerte le Leem, qui met en avant le dispositif de sérialisation, pour renforcer la sécurité pour les patients.

Moderna a administré à un premier patient son vaccin combiné contre la grippe et la Covid-19 aux États-Unis. La biotech vise une première approbation réglementaire en 2025. Dans le cadre de cet essai de phase III, l’immunogénicité, l’innocuité et la réactogénicité du vaccin ARNm-1083 seront évaluées par rapport à un contrôle actif, à des vaccins antigrippaux et Covid-19 homologués coadministrés. L’étude a porté sur deux cohortes indépendantes de 4.000 adultes âgés de 65 ans et plus et de 4.000 adultes âgés de 50 à moins de 65 ans. Source : Zonebourse.

Afin de soutenir les jeunes pharmaciens, les administrateurs de la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) ont voté le 5 octobre dernier la création d’InterPharmaciens IV, un fonds doté de 20 millions d’euros, comme les trois précédents. Au 14 septembre 2023, le programme InterPharmaciens a déjà permis à 261 pharmaciens primo-accédants de s’installer, en débloquant 52,5 M€, soit un financement moyen de 206 K€ par dossier.

À Guilherand-Granges, en Ardèche (Auvergne-Rhône-Alpes), la survenue de 61 cas de rougeole (dont 74 % de vaccinés) au sein de plusieurs établissements scolaires a poussé l’agence régionale de santé (ARS) de la région à mettre en place deux séances de vaccination contre la maladie. Source : le quotidien du pharmacien.

Les Français sont favorables aux délégations de tâches du médecin vers le pharmacien ou l’infirmier, à 87 % en ce qui concerne la prise de tension artérielle, 82 % pour la vaccination, 74 % pour le renouvellement d’ordonnance, 66 % pour « la prescription de médicaments pour les problèmes courants » et 55 % pour le suivi d’une maladie chronique. Source : sondage BVA.

 

GROUPEMENTS

 

Le plaidoyer d’Alain Grollaud, président de Federgy : sans communication, c’est « missions impossibles »

Si les nouvelles missions renforcent l’attractivité du métier et confortent la place du pharmacien comme professionnel de santé, elles sont parfois difficiles à mettre en place. Autre écueil au comptoir, il est très difficile, voire impossible, de communiquer sur ces nouveaux services auprès des patients, comme le regrette le président de Federgy, Alain Grollaud.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/nouvelles-missions/sans-communication-cest-missions-impossibles?xtor=EPR-6-%5BNL_flash%5D-%5B20231026%5D&utm_content=20231026&utm_campaign=NL_flashinfo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

APSAGIR : une nouvelle entité

DéPhie et ORPHIE ont rejoint le Mouvement d’Union des Pharmacies Indépendantes initié par le GROUPE APSARA et Agir Pharma qui regroupe aujourd’hui 14 groupements régionaux et 1026 pharmacies. APSAGIR reste un nom de code provisoire en attendant la révélation du nom définitif…

Pour en savoir plus : https://fr.linkedin.com/company/groupe-apsara

 

Pharmactiv : des idées pour innover en interprofessionnalité

C’est à Séville que Pharmactiv a choisi de réunir, du 29 septembre au 1er octobre, adhérents, partenaires et intervenants experts. Ce fut l’occasion, pour le groupement, de redessiner le visage d’une officine résolument tournée vers les services aux patients. Le directeur général de Pharmactiv a néanmoins bien insisté sur la nécessité de travailler « en étroite collaboration » avec les médecins. C’est tout le sens de l’interprofessionnalité que l’on souhaite voir se développer. Dès novembre, Pharmactiv proposera d’ailleurs à ses adhérents une boîte à outils pour les aider à déployer l’interprofessionnalité avec, entre autres, un guide de création des structures coordonnées et un annuaire des contacts nationaux et locaux. Le groupement souhaite par ailleurs valoriser une prise en charge globale dès l’enfance. Parmi les nouveaux outils et initiatives annoncés : une collection de livres pour enfants dédiée aux petits bobos du quotidien (1er numéro en octobre), un espace « enfants » avec plusieurs configurations possibles selon la taille des officines (second semestre 2024), un univers dédié à la maman et à son bébé (en préparation), etc.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 

États-Unis : Amazon accélère les tests de livraison de médicaments par drone aux États-Unis

Les habitants de College Station, au Texas, peuvent désormais se faire livrer leurs ordonnances dans l’heure qui suit la commande. Une fois à l’adresse du client, le drone, programmé pour voler à partir d’un centre de livraison doté d’une pharmacie sécurisée, descend à une hauteur d’environ 3 mètres pour lâcher un colis rembourré. Les essais, qui ont débuté en décembre aux États-Unis, ont déjà permis d’effectuer plusieurs milliers de livraisons. Amazon, qui compte également lancer le dispositif dans des villes d’Italie et du Royaume-Uni d’ici à la fin de l’année prochaine, précise que plus de 500 médicaments sont aujourd’hui disponibles via cette livraison. Source : Forbes.