Actualités du 25 au 29 septembre 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

PLFSS 2024 : un avant-goût de budget serré

Le déficit de la Sécurité sociale en 2023 est désormais estimé à 8,8 milliards d’euros (contre 8,2 milliards d’euros prévus dans la dernière loi de financement en avril), puis à 11,2 milliards en 2024 (contre 9,6 prévus en avril). Le « trou » devrait ensuite atteindre 15,8 milliards d’euros en 2025 (contre 13 évoqués jusqu’à présent), puis 17,5 milliards en 2026 et 17,9 milliards en 2027. Bercy réclame donc une cure de rigueur, en particulier dans la santé où les dépenses ont dérapé de plusieurs milliards d’euros en 2023. Les mesures déjà envisagées sont notamment la lutte contre les pénuries. En cas de ruptures d’approvisionnement, le ministre de la Santé peut rendre obligatoire la délivrance de médicaments à l’unité et la réalisation de tests rapides d’aide au diagnostic (Trod). Un dispositif « d’ordonnance conditionnelle » pourrait permettre au médecin de prescrire un antibiotique sous réserve du résultat positif du Trod réalisé en officine. Enfin, le ministre pourra aussi limiter ou interdire la prescription réalisée par un acte de téléconsultation de certains médicaments concernés par des ruptures. La piste préconisée par les associations de patients qui consistait à allonger la durée des stocks a été écartée.

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers la synthèse du moniteur des pharmacies :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/ameliorer-l-acces-aux-soins-et-a-la-prevention.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Prescription de vaccins par le pharmacien : le bon de prise en charge enfin disponible

Le bon de prise en charge de vaccination, qui fera office de prescription par le pharmacien, est enfin disponible sur le site de l’assurance-maladie. C’était le maillon manquant pour pouvoir facturer la prescription-injection de vaccin en officine. Ce document peut désormais être téléchargé sur amelipro ou sur la page « Mémo Assurance Maladie » de son logiciel.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/prescription-de-vaccins-par-le-pharmacien-le-bon-de-prise-en-charge-enfin-disponible?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230929%5D&utm_content=20230929&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

L’USPO alerte le Gouvernement : la pharmacie d’officine ne sera pas la variable d’ajustement de la politique du médicament

Les pharmacies d’officine, dont la situation économique s’est profondément dégradée, ne supporteront pas de nouvelles mesures imposées par Bercy visant à rééquilibrer les comptes publics. Les conséquences pour le réseau officinal de proximité seraient irréparables et contribueraient encore à dégrader l’accès aux soins des patients. L’USPO rappelle également son opposition farouche à la dispensation à l’unité.

Lien vers le communiqué de presse : https://uspo.fr/les-pharmacies-dofficine-ne-financeront-pas-les-cadeaux-faits-a-lindustrie-pharmaceutique/

 

« Totalement schizophrénique » : l’URPS Centre-Val de Loire épingle l’expérimentation du pharmacien « trieur » de patients

La prise en charge par des pharmaciens des « petits maux » à l’officine gagne du terrain. Mis en place à l’automne 2022 en Bretagne, le dispositif nommé Osys (orientation dans le système de soins) va s’élargir à trois nouvelles régions (Centre-Val de Loire, Corse et Occitanie). Seul hic en Centre-Val de Loire, la Dr Alice Perrain, vice-présidente de l’Union, refuse toute position « dogmatique » mais son organisation est « très réservée » vis-à-vis du dispositif. « On s’interroge sur le sens de cette expérimentation », dit-elle. Quel est l’apport de ce protocole dans une organisation globale des soins ? Comment l’articuler avec les médecins sur les soins non programmés déjà mis en place ? « C’est totalement schizophrénique », déplore-t-elle. Dans cette région médicalement déficitaire, beaucoup de praticiens se sont mobilisés pour participer aux services d’accès aux soins (SAS) dont deux sont en fonctionnement et quatre en cours de projet. « Si l’État veut que les autres professionnels s’occupent des soins non programmés, ajoute-t-elle, il faut nous le dire. Comme ça, je ferme mes créneaux et je ne fais plus de régulation au Sas ».

Source : le quotidien du médecin.

 

Violences contre les professionnels de santé : Aurélien Rousseau et Agnès Firmin Le Bodo annoncent un plan pour garantir leur sécurité

Les données de l’Observatoire National des Violences en milieu de Santé (ONVS) mettent en avant depuis plusieurs années près de 20 000 signalements de violences à l’encontre de professionnels de santé par an, ce qui représente environ 30 000 atteintes aux personnes et 5 000 atteintes aux biens chaque année. Pour enrayer ce phénomène, le Ministère de la Santé et de la Prévention a élaboré, avec la contribution de deux personnalités qualifiées, un plan pour la sécurité des professionnels de santé, présenté par Agnès FIRMIN LE BODO, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé. Le plan d’actions présenté aujourd’hui par Agnès Firmin le Bodo s’articule autour de trois axes :

  • Sensibiliser le public et former les soignants ;
  • Prévenir les violences et sécuriser l’exercice des professionnels ;
  • Déclarer les agressions et accompagner les victimes.

Lien vers le dossier de presse : https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/dp_securite-professionnels-de-sante.pdf

 

Préparateurs : il y aura bien une licence après le Deust

Une licence pour les préparateurs, ce n’est plus une arlésienne. Il en a été décidé ainsi le 6 septembre entre le président de la Conférence nationale des doyens de pharmacie et les syndicats de titulaires. Cette licence sera mise en place selon le schéma 2 + 1. Le Deust pour devenir préparateur/technicien en pharmacie existera toujours, « avec un exercice professionnel possible comme actuellement », précise Vincent Lisowski, le nouveau président de la Conférence nationale des doyens. Et pour ceux qui le souhaitent, la possibilité́ de poursuivre par une licence. Ainsi, deux types de préparateurs se côtoieront à l’officine : un technicien – le préparateur actuel – et un technicien supérieur. Le nom de ce « nouveau » diplôme et de ceux qui l’obtiendront reste à définir. Les préparateurs avec BP pourront entrer en formation licence à la condition d’avoir validé́ le Deust par une VAE (vaidation des acquis de l’expérience).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

CHIFFRES

 

Devant l’engouement suscité par la mise à disposition du Beyfortus en pharmacie, le ministère de la Santé a décidé de réserver le dosage 50 mg, destiné aux bébés jusqu’à 5 kg, aux services de maternité. La DGS a annoncé ce vendredi 29 septembre une interruption, jusqu’en novembre, des livraisons en officine de nirsévimab (Beyfortus) 100mg. Elle recommande donc une suspension des prescriptions par les médecins de ville.

1,3 milliard d’euros. C’est le montant des économies sur les produits de santé prévues dans le PLFSS 2024. Le gouvernement souhaite en effet dégager 850 millions d’euros grâce aux baisses de prix sur les médicaments, 150 millions sur les dispositifs médicaux et 300 millions à travers une meilleure maîtrise des volumes prescrits.

17 associations lancent dans Le Parisien “un appel aux pouvoirs publics pour assurer l’entrée dans le droit commun du cannabis médical dès l’année prochaine, sans en rendre l’accès difficile, voire impossible, aux traitements”. Alors que l’expérimentation en cours doit prendre fin en mars 2024, ces associations s’inquiètent de l’absence du cannabis médical dans le PLFSS 2024. Le pharmacologue Nicolas Authier, qui préside à l’ANSM le comité scientifique sur le cannabis médical, dénonce “l’opposition d’instances répressives et sécuritaires qui confondent beuh, shit et médicament, comme le ministère de l’Intérieur”.

Plusieurs dizaines de pneumologues, infectiologues, oncologues et médecins généralistes s’expriment dans une tribune pour que les personnes âgées à risque soient vaccinées dès cette année contre le VRS. Ce qui est moins connu du grand public, « c’est que ce même virus VRS est à l’origine d’infections respiratoires chez l’adulte, le plus souvent bénignes, mais potentiellement graves chez les personnes âgées et les patients fragiles car immunodéprimés, traités pour un cancer, ou insuffisants respiratoires, notamment atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) dont plus de 100 000 reçoivent de l’oxygène à domicile en France » expliquent les signataires. Le vaccin disponible en France n’est actuellement pas pris en charge par l’Assurance maladie, même pour les plus fragiles. « Avec un coût de plus de 200 euros, seuls les plus fortunés y auront accès s’ils le désirent » dénonce le collectif. Lien vers l’article : https://www.leparisien.fr/societe/sante/lappel-de-medecins-a-vacciner-les-personnes-agees-contre-le-vrs-il-ny-a-aucune-raison-dattendre-25-09-2023-A5Z36I4MLBGE7LI3HQSPJJIAKE.php

Avec sa proposition de loi (PPL), le député Frédéric Valletoux ne veut pas imposer aux professionnels de santé libéraux d’adhérer à une Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), mais vise au moins 60 %.La PPL adoptée par l’Assemblée nationale en première lecture mi-juin et qui devrait être examinée par le Sénat début novembre, prévoit également une participation de l’ensemble des médecins à la permanence des soins, tant en établissements (PDSES) qu’en ambulatoire (PDSA).

Fort de l’intérêt qu’il suscite et de ses premiers résultats après son déploiement en Bretagne depuis septembre 2021, le dispositif Osys investit trois nouvelles régions : le Centre Val de Loire, l’Occitanie et la Corse. En Occitanie comme en Centre Val de Loire, 40 officines deviennent participantes. En Corse, ce sont 30 officines qui se lancent. Au total, 110 pharmacies qui viennent s’ajouter aux 74 déjà opérantes en Bretagne. Côté calendrier, la formation des pharmaciens est prévue pour mi-octobre avec un lancement au dernier trimestre de cette année. Pour les trois nouvelles régions; la durée de l’expérimentation est fixée à 24 mois avec une date de début au 1er janvier 2024 pour une fin au 31 décembre 2025.

Le 20 septembre a marqué la date limite pour l’installation par les éditeurs des mises à jour des logiciels « Ségur vague 1 ». 98,7 % des officines, soit plus de 22 000 pharmacies, ont installé la mise à jour Ségur de leur logiciel de gestion (LGO) qu’ils avaient commandée. Source : le quotidien du pharmacien.

En un an, près de 9,5 millions d’usagers utilisent Mon espace santé, avec plus de 200 000 nouvelles activations tous les mois et une application mobile actuellement parmi les plus téléchargées en France. Les professionnels de santé, eux, envoient plus de 12 millions de documents chaque mois vers Mon espace santé, avec une progression qui se confirme chaque semaine. Source : le quotidien du pharmacien.

Le chiffre d’affaires total d’Amazon en France a atteint 10,5 milliards d’euros en 2022 (vs 9 milliards en 2021), soit une croissance de 16 %. « La part de l’inflation n’est pas très importante dans l’évolution de notre chiffre d’affaires car l’e-commerce est l’endroit où la compétition et compétitivité entre les retailers est la plus forte. La concurrence n’est qu’à une portée de clic », pointe Frédéric Duval, le directeur général d’Amazon France, ce mardi 26 septembre lors d’un événement presse. Lien vers l’article : https://www.republik-retail.fr/strategie-retail/e-commerce/les-chiffres-cles-d-amazon-en-france.html?nl=193622&utm_source=email&utm_id=193616&utm_campaign=newsletter-retail-2023-09-27

2020, 2021, 2022, ces trois exercices que l’officine vient de connaître appartiennent définitivement au domaine de l’exceptionnel. À peine le déclin des activités Covid est-il acté, que les six premiers mois de l’année indiquent une nette érosion de la marge sur un chiffre d’affaires en stagnation, comme l’ont révélé en exclusivité, le 20 septembre, les experts-comptables des réseaux CGP, Fiducial et KPMG, lors de la Journée de l’économie de l’officine. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/economie-de-lofficine-peur-sur-la-marge?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20230928%5D&utm_content=20230928&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Le dernier bulletin de Santé publique France, daté du 20 septembre, confirme le regain inattendu du Covid-19. Les cas de contamination ont grimpé de 19% en seulement sept jours, entre la semaine du 4 et celle du 11 septembre.

1,31 milliard de personnes pourraient être touchées par le diabète en 2050, contre 529 millions estimés en 2021, selon des experts du Lancet, qui alertent sur le défi que représente cette “maladie déterminante du XXIe siècle”.

L’ARS Île-de-France rapporte un “fort taux d’adhésion” à la campagne de prévention de la bronchiolite chez les nouveau-nés. Ce taux oscille “entre 50% et jusqu’à 90% dans plusieurs maternités franciliennes” depuis le 15 septembre, date de la mise à disposition du traitement, le Beyfortus® (nirsevimab), en France.

Plus de 3 milliards d’euros. Le médicament est le plus sollicité pour contribuer aux mesures d’économies de l’Assurance Maladie. Source : https://www.leem.org/publication/plfss-et-medicament-decryptage-septembre-2023

Selon les cabinets Facts & Figure et Addactis, les tarifs dans l’assurance santé devraient augmenter de 8% en moyenne l’an prochain. Cette hausse, bien supérieure à l’inflation, s’ajouterait à celle de 5% enregistrée cette année. En cause, le contexte inflationniste, mais aussi les transferts de charge de l’Assurance-maladie vers les complémentaires santé, notamment dans les soins dentaires.

Le Sénat a renouvelé le dimanche 24 septembre la moitié de ces sièges, soit 170 sur 348 dans 45 circonscriptions. Comme attendu, ces élections sénatoriales n’ont pas débouché sur un bouleversement de la chambre haute, acquise à l’alliance LR-UC depuis 2014. La majorité présidentielle fragilisée avec 3 sièges perdus et la défaite de la seule ministre en lice, Sonia Backès en Nouvelle-Calédonie. Source : BTA.

L’affaire des sirops frelatés fabriqués en Inde, vraisemblablement à cause d’un ingrédient industriel (l’éthylène glycol) surdosé, car acheté en dehors du circuit pharmaceutique, souligne les graves problèmes de régulation de la pharma en Inde. Ces produits ont provoqué le décès d’au moins 141 enfants en Gambie, en Ouzbékistan et au Cameroun. Et des cas sont encore rapportés cette année dans des pays d’Afrique et d’Asie. Mais si les premières enquêtes ont été ouvertes il y a plus d’un an désormais en Indonésie, des produits qui présentaient une teneur en éthylène glycol 21 fois supérieure à la limite acceptable ont à nouveau été identifiés cet été.

Depuis avril 2019, une recherche du déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) doit être systématiquement réalisée chez tous les patients devant recevoir une chimiothérapie utilisant les fluoropyrimidines (5-fluoro-uracile dit 5FU, ou capécitabine, à savoir Xeloda et génériques). Chaque année en France, près de 80 000 personnes atteintes d’un cancer – principalement digestif, mammaire ou ORL – sont traitées par fluoropyrimidines utilisées seules ou en combinaison avec d’autres anticancéreux. Or ces molécules peuvent entraîner des toxicités sévères (chez 1 patient sur 5), voire des décès (entre 1 patient sur 100 et 1 patient sur 1 000). Une partie de ces toxicités est liée à un déficit d’activité de la principale enzyme permettant l’élimination de ces médicaments, la DPD. Le déficit peut être partiel (3 à 5 % des patients) ou total (entre 0,01 % et 0,5 % des patients). Source : DGS.

Si les pharmaciens sont désormais autorisés à prescrire et administrer tous les vaccins du calendrier vaccinal aux patients de 11 à 16 ans, les factures doivent être mises en attente pour cette même tranche d’âge (hors Covid), vaccins HPV en particulier, car la convention avec l’Assurance maladie n’intègre pas encore cette donnée. Une lettre de couverture devrait parvenir du ministre de la Santé, qui permettra ce remboursement. Des consignes ont également été données aux éditeurs de logiciels afin d’intégrer cette donnée au plus vite. Dans l’intervalle, il est recommandé aux pharmaciens de garder les factures « en attente ».

4 000 pharmacies sont équipées de l’agenda Doctolib Pro, le logiciel de gestion des rendez-vous en ligne.  Source : données internes à Doctolib, septembre 2023.

115 rendez-vous sont pris en moyenne chaque mois dans une même pharmacie avec Doctolib. Source : données internes à Doctolib, septembre 2023.

La mutuelle d’assurance du corps de santé français (MACSF) a fait le 26 septembre 2023 le point sur les risques médicaux, dont la prescription d’antibiotiques pour les angines et cystites. Car ce type de prescription génère 3 à 5 sinistres par an qui peuvent coûter des millions d’euros à l’assureur.

Lien vers l’article :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/prescription-d-antibiotiques-pas-sans-risque.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Alors que les entretiens prévention, annoncés en juin par le ministre de la Santé ne commenceront finalement qu’au 1er janvier 2024 sur l’ensemble du territoire, les pharmaciens des Hauts-de-France, tout comme les médecins, les infirmiers et les sages-femmes de la région, iront en éclaireurs dans une phase test qui débutera au 1er octobre. Pour les autres régions, il faudra en revanche attendre le 1er janvier 2024 pour que cette mesure phare inscrite au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 soit appliquée.

Dès le 2 octobre, les patients qui se rendront en pharmacie pour être vaccinés contre le Covid pourront également se voir proposer une vaccination contre la grippe saisonnière et ce, 15 jours avant le début officiel de la campagne. Source : le quotidien du pharmacien.

49 % des individus qui souffrent de douleurs se sentent stigmatisés au quotidien, selon la dernière édition de Haleon Pain Index. 42% des répondants se sentent en outre régulièrement seuls à cause de leur douleur, et un tiers ressent un grave sentiment de solitude.

Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, annonce une prime mensuelle de 100 € pour les assistants de régulation médicale (ARM, qui répondent au “15”), actuellement en grève. Cette revalorisation, pour ceux qui sont les premiers maillons de la chaîne de secours, interviendra “au plus tard le 1er janvier”, a-t-il précisé. Le ministre va également leur ouvrir une progression plus rapide au sein de la grille salariale dont ils dépendent, celle des secrétaires médicaux. Source : franceinfo.

 

GROUPEMENTS

 

APSARA et AGIR Pharma unissent leur force pour défendre la pharmacie indépendante

Les deux fédérations de groupements régionaux indépendants APSARA (7 groupements -600 pharmacies adhérentes) et AGIR Pharma (5 groupements-400 pharmacies adhérentes) ont décidé de se rassembler autour d’une même bannière, dont le nom sera révélé dans quelques semaines, pour garantir à leurs adhérentes de conserver une pleine indépendance, tant idéologique qu’économique, tout en optimisant leur performance commerciale individuelle. Les deux fédérations invitent les groupements régionaux qui partagent leur vision du métier à les contacter pour les rejoindre dans ce mouvement de défense promotionnelle et commerciale.

Lien vers le communiqué de presse :

https://fr.linkedin.com/posts/groupe-apsara_ind%C3%A9pendance-nom-f%C3%A9minin-%C3%A9tat-de-quelquun-activity-7112695355552473088-fP28

 

Interview Damien HOEHR de Pharmactiv

Extraits : “L’Enseigne Pharmactiv se développe très rapidement depuis les 2 dernières années et répond à une demande croissante de pharmaciens, toutes générations confondues, aspirant à faire partir d’un réseau. L’Enseigne répond non seulement à une demande mais est vectrice :

  • de fédération au sein du groupement avec des profils de pharmaciens qui se ressemblent ;
  • de directivité, essentielle pour gagner en compétitivité ;
  • de visibilité auprès des patients -consommateurs qui est un relai incontournable pour l’image et la réputation de nos marques de distribution ;
  • de co-construction : nous avons au sein de notre réseau, 39 ambassadeurs qui participent à la stratégie et le développement du groupement”.

Lien vers l’article : https://choisirmongroupement.com/interview-damien-hoehr-de-pharmactiv/

 

AILLEURS

 

L’Allemagne veut développer des pharmacies « low cost »

L’Allemagne envisage d’autoriser certaines pharmacies à devenir de simples points de vente, sans pharmaciens et sans gardes, dans le cadre d’un plan de réorganisation des 18.000 officines du pays. Le ministre de la Santé souhaite en outre autoriser les propriétés multiples, dont les capitaux resteraient toutefois aux mains des pharmaciens. “C’est une véritable déclaration de guerre aux pharmaciens”, dénonce l’association ABDA.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/lallemagne-veut-developper-des-pharmacies-low-cost

 

Brésil : les prix des médicaments génériques peuvent varier de plus de 500% selon les pharmacies

Cette enquête du journal Procon Pernambuco a passé en revue les prix de 26 types de médicaments dans 13 pharmacies de différentes villes du Brésil. La plus grande différence de prix concerne l’hémitartrate de zolpidem, un somnifère, retrouvé sous sa forme de 10mg, 30 comprimés, à des prix compris entre 8 et 51,53 reais (1,53 à 9,73 euros) selon les pharmacies. La rosuvastatine, une statine courante pour réduire les niveaux élevés de cholestérol, affiche de son côté des prix compris entre 11,99 et 61,93 reais, soit une différence potentielle de 416,51%.

 

L’Italie a recours à du personnel médical étranger pour pallier la crise de son système de santé

Les conditions de travail difficiles dans les hôpitaux et les restrictions budgétaires sont à l’origine, en Italie, d’une crise de vocations chez les étudiants et d’un exode des jeunes soignants diplômés, souvent en Suisse. Ces dernières années, près de 30.000 infirmières italiennes ont quitté le pays. La Cour des comptes estime qu’il en manque désormais environ 65.000.

Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/monde/europe/litalie-a-recours-a-du-personnel-medical-etranger-pour-pallier-la-crise-de-son-systeme-de-sante-1982539