Actualités du 26 au 30 juin 2023

ACTUALITES PHARMACEUTIQUES

 

Rapport Charges et Produits de la CNAM pour 2024

En perspective du projet de loi de financement de la sécurité sociale, l’Assurance maladie a préparé une trentaine de propositions afin de maîtriser les dépenses et réaliser quelque 1,3 milliard d’euros d’économies. On notera les propositions 15, 16 et 24 qui concernent directement les pharmaciens d’officine :

  • Proposition 15 : Permettre aux femmes souffrant d’une infection urinaire d’avoir un accès rapide et sécurisé à des antibiotiques, directement en pharmacie, sans ordonnance
  • Proposition 16 : Renforcer le positionnement du pharmacien comme acteur de santé de proximité et l’expert du médicament, responsable de la pertinence des délivrances, et poursuivre en conséquence l’évolution du modèle économique des officines
  • Proposition 24 : Atteindre l’objectif de 80% de taux de pénétration des médicaments biosimilaires en mettant en place un dispositif de « tiers-payant contre biosimilaire ».

Le rapport précise également que “la substitution par les pharmaciens d’officine pourra être étendue, en lien avec l’ANSM à l’enoxaparine, l’insuline glargine et asparte” et la CNAM envisage de porter le principe d’égalité des marges pour les pharmacies pour les produits substituables.

Source : BTA.

 

Pharmacies en zones rurales : les sénateurs dénoncent le carcan de la réglementation qui freine les communes

Ce lundi 26 juin, la sénatrice Cécile Cukierman (PC) a participé à une manifestation à Crémeaux (Loire) pour la réouverture de la pharmacie. Le code de la santé publique dispose que l’ouverture d’une pharmacie n’est autorisée que dans les communes de plus de 2 500 habitants. Depuis janvier 2021, le village de Crémeaux, qui compte un peu plus de 900 habitants, se retrouve ainsi sans pharmacie. La sénatrice constate « une prise de conscience » sur une situation qui devient de plus en plus fréquente. La mobilisation des habitants de Crémeaux et des élus du département de la Loire aura fini par payer. Dans le cadre d’une expérimentation, une antenne de pharmacie va pouvoir ouvrir dans ce village privé d’officine depuis plus de deux ans.

Lien vers les articles : https://www.publicsenat.fr/actualites/territoires/pharmacies-en-zones-rurales-les-senateurs-denoncent-le-carcan-de-la-reglementation-qui-freine-les-communes

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/cremeaux-les-habitants-obtiennent-la-reouverture-de-leur-pharmacie?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230628%5D&utm_content=20230628&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Diab’Académie

Roche Diabetes Care France a annoncé le 19 juin le lancement de Diab’Académie, une plateforme de formation à destination des professionnels de santé. Elle propose des capsules et “parcours de formation” composés de vidéos et de quiz en format court (“moins de 20 minutes”) consultables sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone et accessibles même hors connexion. “Un suivi de progression personnalisé permet de suivre sa progression au fil du temps”.

Pour en savoir plus : https://www.roche.fr/fr/leader-pharmaceutique/roche-en-france/diabetes-care/actualites/diab-academie.html

 

Avec Gaëtan Jamard, la pharmacie est sous les feux de la rampe

Pharmacien depuis 15 ans, Gaëtan Jamard garde la blouse dans son spectacle « Avec ou Sans Ordonnance » où il incarne à la fois pharmaciens et patients avec malice, délivrant des blagues à doses non homéopathiques.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/le-mag/portraits-de-pharmaciens/avec-gaetan-jamard-la-pharmacie-est-sous-les-feux-de-la-rampe?xtor=EPR-33-%5BNL_culture_loisirs%5D-%5B20230624%5D&utm_content=20230624&utm_campaign=NL_culture-loisirs&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Pour en savoir plus : https://www.billetreduc.com/313936/evt.htm

 

“Un message dangereux aux personnes vulnérables” : le ministre des Solidarités réservé sur l’aide active à mourir

Alors que le Gouvernement travaille sur un projet de loi sur la fin de vie, le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées a indiqué que la loi “envisagée par Emmanuel Macron risque d’envoyer un message dangereux aux personnes vulnérables”. “Il faut être très vigilant au signal que nous envoyons aux personnes qui se sentent fragiles ou désespérées, et à leurs familles”, a déclaré Jean-Christophe Combe, le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées à nos confrères du Figaro. Le Gouvernement travaille en ce moment sur un projet de loi sur la fin de vie, qui sera dévoilé à la fin de l’été. Ce dernier doit prendre en compte les résultats de la Convention citoyenne, favorable à une légalisation de l’aide active à mourir. Emmanuel Macron a fait savoir qu’il envisageait la mise en place d’un “modèle français”, sans avancer explicitement une éventuelle légalisation.

Source : egora.

 

La HAS ouvre une consultation publique concernant les vaccinations recommandées

Après avoir émis, le 30 mars dernier, des recommandations concernant les vaccinations qui étaient jusqu’à présent obligatoires, la Haute Autorité de Santé (HAS) vient d’ouvrir une consultation publique sur les vaccinations actuellement recommandées, à savoir : la coqueluche, l’hépatite A, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la grippe saisonnière, et la varicelle. Cette consultation –sous forme de questionnaire en ligne- s’adresse aux professionnels de santé exerçant en établissements de santé, structures sociales et médico-sociales et personnes travaillant en contact étroit et répété avec de jeunes enfants.

Lien vers la consultation : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3447970/fr/consultation-publique-sur-les-obligations-et-recommandations-vaccinales-des-professionnels-pour-la-coqueluche-la-grippe-saisonniere-l-hepatite-a-la-rougeole-les-oreillons-la-rubeole-la-varicelle

 

Téléconsultations sur abonnement : Stéphanie Rist va mener une mission flash

Alors que Ramsay Santé a récemment proposé une offre controversée de téléconsultation illimitée sur abonnement, deux députés vont mener une mission flash pour répondre aux interrogations qu’elle suscite.”J’ai été nommée rapporteure d’une mission flash sur un phénomène en pleine expansion : les ‘téléconsultations sur abonnement’”, a indiqué la députée Renaissance Stéphanie Rist, ce mercredi, sur Twitter. Elle mènera cette mission aux côtés du député communiste Pierre Dharréville. Les élus devront formuler des propositions après avoir auditionné les acteurs concernés.

Source : egora.

 

Un rapport sénatorial écarte la mise en place d’un congé menstruel

Le 28 juin, quatre sénatrices ont dévoilé un rapport sur la santé des femmes au travail. La mise en place d’un congé menstruel a été écartée, à la place, elles proposent l’ajout de l’endométriose aux affections de longue durée (ALD 30).

Source : egora.

 

L’Assurance-maladie veut freiner les téléconsultations

L’Assurance-maladie veut freiner les projets d’implantation de cabines de téléconsultation, qui se multiplient dans les supermarchés et jusque dans le métro. La SNCF prépare elle-même un appel d’offres pour équiper 1.735 emplacements dans ses gares de ces télécabines. Un projet qui pourrait donc être stoppé net, alors que l’Assurance-maladie recommande au gouvernement de n’autoriser leur implantation que dans le lieu d’exercice d’un professionnel de santé, comme les pharmacies. Pour justifier ce tour de vis, elle pointe “une certaine dégradation de la qualité” des diagnostics, “en l’absence d’examen clinique poussé ou de téléconsultation assistée”, et fait valoir que les téléconsultations “peuvent perturber les modèles de soin traditionnels”. L’Assurance-maladie considère par ailleurs que la téléconsultation n’est pas une solution miracle pour lutter contre les déserts médicaux. Elle est aussi associée à des dérives qui méritent d’être encadrées: surprescription d’arrêts de travail et d’antibiotiques, facturation de frais supplémentaires sans rapport avec le soin, etc. Cette mesure ne vise toutefois pas à freiner l’innovation dans la e-santé.

Source : le Figaro.

 

Une vidéo pour améliorer l’accueil des malentendants

Pour mieux accueillir les personnes sourdes ou malentendantes, les pharmaciens et leur équipe peuvent s’appuyer sur une vidéo spécifiquement dédiée à l’officine, mise en ligne par deux start-up, Sonup et Epitop. Disponible sur la chaîne Youtube de Sonup et sur le site d’Epitop, une vidéo de 10 minutes vient donner des clés pour mieux accueillir les personnes sourdes et malentendantes à l’officine. Elle comprend des témoignages de pharmaciens et de personnes malentendantes et donne une série de conseils pour faciliter l’accueil de ces derniers. Par exemple : ne pas exagérer démesurément l’articulation, se placer bien en face de la personne, s’isoler du bruit ambiant… On pourra également y apprendre quelques mots-clés en langue des signes, comme « médicaments, ordonnance, carte Vitale, matin, midi, soir… ».

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers la vidéo : https://epitop.fr/epitop-x-sonup-sourds-malentendants-pharmacie/

 

Pansements et compresses : changements de prix attendus au 15 juillet

Le Journal officiel du 29 juin 2023 annonce des changements de prix de compresses, pansements et sparadraps à compter du 15 juillet. Ainsi, les groupes de la liste des produits et prestations remboursables sans nom de marque de compresses non tissées stériles et stériles, de gazes hydrophiles stériles, de pansement de fibres en CMC, de sparadrap tissés, extensibles, microporeux et plastiques voient leur tarif limite de vente évoluer à la baisse mais aussi à la hausse en fonction des caractéristiques des produits. Par ailleurs, le prix limite de vente de Micropore 25 mm x 5 m passe de 4,75 € TTC à 4,08 € TTC au 15 juillet. Le prix de vente TTC des pansements en fibre Urgoclean 60 cm2 boîte de 16 augmente, passant de 23,78 € à 24,06 € tandis que celui des présentations 156 cm2 boîte de 16, 300 cm2 boite de 10 et 200 cm2 boîte de 16 diminue passant respectivement de 58,73 € à 51,91 €, de 78,52 € à 63,86 € et de 74,91 à 63,38 €.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Logisticien : un nouveau métier pour l’officine

Le dernier congrès national des pharmaciens aura été l’occasion pour Hélène Justamon (syndicat des pharmaciens du Rhône) de présenter l’expérimentation en cours sur l’intégration de logisticiens dans les officines et avec elle la définition des contours et compétences d’un nouveau métier. « Aujourd’hui, l’expérimentation engagée dans une vingtaine d’officine de la région lyonnaise, menée avec Pôle Emploi et les centres de formation OPCO, va plus loin » poursuit-elle. Un cahier des charges a été défini par des professionnels, traduit en quatre blocs de compétences : s’approprier la philosophie de l’officine, réceptionner physiquement et informatiquement des commandes grossistes et directes, animer le marchandising et gérer les ressources (nettoyage du matériel médical, gestion des DASRI…). Autant de tâches non réservées aux professionnels de santé mais qui exigent une qualification. L’appel d’offre lancé sous forme de POEC (préparation opérationnelle à l’emploi collective), un dispositif de formation qui permet de former des personnes en recherche d’emploi sur des métiers particulièrement recherchés dans un secteur d’activité, a donné lieu au recrutement de deux sessions en 2022. Le personnel était embauché sur la base d’1 jour par semaine en pharmacie sur 2 mois et demi. La rémunération se fait au SMIC comme rayonniste. La synthèse des expériences a fait passer à deux jours par semaine la présence en officine sur 2023.

Source : pharm-enews.fr

 

Dispensation de prednisone ou prednisolone par voie orale : l’une peut remplacer l’autre

Pour faire face aux difficultés d’approvisionnement en corticoïdes oraux et garantir la couverture des besoins des patients, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a décidé d’appliquer une mesure d’urgence.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/dispensation-de-prednisone-ou-prednisolone-par-voie-orale-lune-peut-remplacer-lautre?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230630%5D&utm_content=20230630&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Pharmacies pillées, incendiées… Quels recours ?

Après que plusieurs pharmacies ont été ciblées par les violences urbaines en réaction à la mort de Nahel le 27 juin, les titulaires concernés doivent rapidement contacter leur assureur. Ils peuvent également faire appel à la commission d’entraide et de solidarité de l’Ordre.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/pharmacies-pillees-incendiees-quels-recours?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230630%5D&utm_content=20230630&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Thomas Mesnier bientôt chef du pôle des urgences du CHU de Bordeaux ?

Selon la Charente Libre, l’ex député battu aux dernières législatives Thomas Mesnier s’apprête à prendre la tête du pôle des urgences du CHU de Bordeaux. 

Source : egora.

 

CHIFFRES

 

2 millions : c’est le montant moyen du CA des officines acquises en première installation, en très nette hausse par rapport à 2021 et 36 ans c’est l’âge moyen du pharmacien primo‑accédant. Source : Interfimo.

Trois ans après sa création, l’application TousAntiCovid, qui aidait à lutter contre la pandémie de Covid-19 se “met en pause”. Source : egora.

Le génériqueur Sandoz a présenté une étude en début de semaine revenant sur les économies potentielles que pourraient générer les biosimilaires. Pilotée par Iqvia, cette étude estime qu’entre 2012 et 2022, 2,4 milliards d’euros ont pu être économisés grâce aux biosimilaires et qu’avec les prochaines pertes de brevets, les biosimilaires représentent un gisement d’économies potentielles de 7,4 milliards d’euros sur la période 2023-2027. Faisant suite à la réunion menée début juin, Franck Von Lennep, directeur de la Sécurité sociale (DSS) a précisé, dans un article publié par Les Echos, que “accroître la diffusion et la prescription des biosimilaires” faisait bien partie des objectifs de la DSS, estimant qu’à moyen terme, la DSS y voyait la possibilité de “plusieurs centaines de millions d’euros d’économies potentielles”. Franck Von Lennep a aussitôt ajouté qu’il n’y aura “pas forcément tout dans le PLFSS 2024”.

Le chiffre d’affaires moyen de mai 2023 progresse de 3.58 %. L’activité est tirée vers le haut par le médicament remboursable (+ 9.22 %) et plus particulièrement par le développement des médicaments chers supérieurs à 1 930 euros PFHT (+ 25.88 %) et masque une baisse des volumes. Les officines de centres commerciaux performent ce mois-ci (+ 7.58 %) alors que les petites officines de moins de 1 200 000 euros enregistrent une nouvelle baisse d’activité. Les écarts se creusent suivant la taille des officines menaçant le maillage territorial. Source : Barofar mai 2023.

40 défibrillateurs miniatures ont été distribués à des habitants et des policiers municipaux des Sables-d’Olonne, choisis par l’association SAUV Life. Cette première en France vise à augmenter le maillage territorial. D’autant que dans cette ville, la population est composée à 45% de retraités, donc plus exposée aux complications cardiaques.

Plus de deux semaines après sa publication, la liste des 450 médicaments dits essentiels soulève les critiques des prescripteurs. Ils pointent en particulier les nombreuses redondances – une centaine – de la liste. On y trouve par exemple cinq médicaments indiqués dans la prise en charge du reflux gastro-œsophagien. “Pourquoi en mettre cinq, alors qu’ils sont totalement substituables ?”, s’interroge Bernard Bégaud, expert en pharmacovigilance, pour qui “si cette liste avait été relue correctement elle aurait été corrigée”. À l’inverse, dans certaines spécialités, il y a des trous béants. Le ministère de la Santé assure de son côté que cette liste est évolutive. Une deuxième version devrait en effet voir le jour d’ici quelques mois. Source : le Monde.

Selon Santé publique France, 32.658 décès “attribuables à la chaleur” ont été recensés en France métropolitaine durant les étés de 2014 à 2022 inclus. La saison estivale 2022, la deuxième la plus chaude jamais enregistrée, a été la plus mortelle durant cette dizaine d’années avec près de 7.000 décès, précise Le Parisien. 2018, 2019 et 2020 dépassent elles aussi les 4.000 morts.

Etant donné le contexte et l’adoption de la proposition de loi Valletoux à l’Assemblée nationale, le collectif Médecins pour demain se joint à l’appel à la grève illimitée des syndicats, à compter du 13 octobre 2023. Ses revendications sont : « une consultation à 50 euros à hauteur de la moyenne européenne, revalorisation du forfait médecin traitant et suppression des rémunérations sur objectifs ». Source : egora.

L’observatoire de la rémunération présenté par l’assurance-maladie montre une hausse de la rémunération en pharmacie (marge réglementée + honoraires) de 4,8 % en 2022 et de 3,6 % sur le premier trimestre 2023. Un « élément de langage » qui a interpellé les syndicats, comme le relève Guillaume Racle, conseiller économie et offre de santé de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) : « Cette hausse serait conséquente si on avait une inflation à zéro, pas quand l’inflation générale est de 6 % et que l’inflation intraprofessionnelle est encore plus élevée. » Le président de l’USPO, Pierre-Olivier Variot, rappelle que « l’inflation en pharmacie (+22,3 %) est 2,2 fois plus élevée que l’inflation générale (+10,18 %) entre 2019 et 2022 ». En cause : la hausse des charges externes, dont les charges salariales représentent les deux tiers. Alors que la pharmacie est « le premier employeur des professionnels de santé libéraux, avec plus de 133 000 salariés dans un réseau de près de 21 000 officines », les charges salariales ont augmenté de plus de 12 %. À ce contexte inflationniste s’ajoute « l’accélération du développement des médicaments chers », qui augmente mécaniquement le chiffre d’affaires des officines tout en plombant la marge.

La Cnam mise à la diète. La plus grande caisse de Sécurité sociale, avec 82 000 agents en CDI, va réduire ses effectifs d’environ 2% d’ici 2027. Son conseil d’administration a en effet donné son feu vert le 26 juin à une nouvelle convention avec l’État, prévoyant jusqu’à 1 700 suppressions de postes d’ici 2027, sous réserve de “gains de productivité” et avec une “clause de revoyure dans deux ans” (premier semestre 2025). Les réductions d’effectifs cibleront spécifiquement la liquidation des prestations et la gestion des droits. Source : egora.

Les Échos s’intéressent à Huvy, qui crée un logiciel de détection du mélanome d’après une photo. “La France connaît environ 15.000 cas par an, dont 2.000 mortels, des chiffres à multiplier par dix dans l’Union européenne”, explique sa présidente, Léonie Schrôder. L’algorithme a été mis au point pendant les mois de confinement et “entraîné” à la reconnaissance d’image sur 60.000 photographies de grains de beauté. Il a passé les tests de validation clinique sur une base de données rétrospective de 2.000 images: “98% de bonnes réponses et aucun faux négatif donc aucun cas malin négligé”, se félicite la dirigeante.

Sanofi a réaffirmé jeudi son ambition de réaliser plus de 10 milliards d’€ de ventes annuelles de vaccins d’ici 2030 en s’appuyant sur ses franchises principales que sont la grippe, la méningite et les vaccins pédiatriques et avec l’apport des vaccins contre les infections à virus respiratoire syncytial (VRS). Le groupe pharmaceutique indique également dans un communiqué qu’il ambitionne de lancer au moins cinq programmes de vaccins innovants de phase III d’ici 2025. Source : les Échos.

Le Clomid® (clomifène), un traitement utilisé en cas de trouble de la fertilité chez la femme, doit être arrêté en cas d’altération de la vision, prévient l’ANSM, alors que de rares cas de cécité sont apparus avec ce médicament. Ce médicament, qui permet de stimuler l’ovulation, est prescrit en première intention pour traiter certaines stérilités, induire l’ovulation lors d’un parcours d’assistance médicale à la procréation (AMP) ou encore rechercher la cause d’une absence de règles. En France, environ 47.000 femmes l’utilisent chaque année, selon l’ANSM. Source : Le Quotidien du Médecin.

Près de 10 000 places seront ouvertes en médecine à la rentrée 2023 pour les étudiants des filières Pass et LAS. Source : egora.

Une étudiante brestoise en Pass a eu la mauvaise surprise de découvrir qu’elle avait été recalée de deuxième année… à cause d’une note éliminatoire en sport. Elle souhaitait s’orienter en médecine ou odontologie et présentait un dossier avec 16/20 de moyenne générale. Source : egora.

Dans un rapport publié mi-juin, le fabriquant de matelas Amerisleep alerte sur la présence de trois millions de bactéries sur une taie d’oreiller non lavée depuis sept jours, soit 17.000 fois plus que sur un siège de toilette en une semaine. Source : egora.

Les fausses couches seront désormais mieux prises en charge, en vertu d’une proposition de loi adoptée jeudi, rapporte La Croix. Le texte prévoit notamment un accompagnement psychologique et un arrêt maladie sans jour de carence pour une femme ayant subi une fausse couche. Ces mesures seront effectives “dès que possible et au plus tard au 1er janvier de l’année prochaine”, a précisé le ministre de la Santé François Braun.

Gustave-Roussy, premier centre de lutte contre le cancer en Europe, a noué un partenariat avec Cegedim pour l’utilisation de sa base de données THIN. Créée il y a 30 ans, elle regroupe les données anonymisées de plus de 69 millions de patients dans sept pays européens, précisent Les Échos. “Nous allons analyser la base de données anonymisées pour identifier d’éventuels facteurs qui pourraient être protecteurs ou au contraire favoriser la maladie, quel que soit le type de cancer”, explique Béranger Lekens, directeur produit intelligence médicale chez Cegedim.

Un millier de décès en Europe sont encore liés chaque semaine à la Covid-19, rapporte l’OMS, qui appelle à ne pas baisser la garde face au virus. D’autant que “ce chiffre est sous-estimé en raison de la baisse du nombre de pays qui signalent régulièrement les décès”, a ajouté le directeur régional, Hans Kluge, pressant les autorités d’assurer une couverture vaccinale d’au moins 70% de la population vulnérable.

Pénurie d’amoxicilline : un laboratoire sanctionné à plus de 200 000 euros. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a infligé une sanction financière contre la société Laboratoires Eurogénérics (EG Labo) pour ne pas avoir constitué les stocks de sécurité obligatoires pour certaines de ses spécialités à base d’amoxicilline fin 2022, alors que l’antibiotique était en situation de forte tension. Source : le moniteur des pharmacies.

L’ordonnance numérique deviendra obligatoire au 1er janvier 2025. « Il nous reste donc un an et demi pour assurer la montée en puissance du dispositif, note Xavier Vitry. En sachant que dès le 20 septembre, la quasi-totalité du parc des officines sera équipée de ce dispositif, 97 % des titulaires ayant commandé avant le 15 mars la version  Ségur de leur LGO pour bénéficier de la prise en charge par l’Etat. La pharmacie d’officine a d’ailleurs été le couloir qui s’est le plus mobilisé. Côté médecins, il reste du chemin à parcourir, la moitié des 80 000 généralistes ayant passé commande de la version Ségur de leur logiciel au 15 mars. »

La réunion qui s’est tenue le 28 juin entre la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et les syndicats représentatifs des pharmaciens d’officine dans le cadre de l’observatoire de l’économie officinale institué par la convention nationale pharmaceutique du 9 mars 2022, a été l’occasion pour la CNAM de présenter les chiffres du premier quadrimestre d’activité pour 2023. Les chiffres du premier quadrimestre d’activité pour 2023 présentés par la CNAM montrent que la rémunération des pharmaciens d’officine est en baisse de 28,3 %. S’appuyant sur des données produites par IQVIA, la FSPF et l’USPO contestent toutefois le chiffrage de la CNAM sur la marge brute de dispensation pour la même période, qu’ils estiment surévaluée de 3,6 points. « En réalité, sur le champ historique de l’activité de l’officine, elle est en baisse de 0,1 % » affirment les deux syndicats.

Après des vols dans 17 pharmacies dans le nord et l’ouest de la France, deux malfaiteurs ont été interpellés à la pharmacie de Auchan Mont-Gaillard, au Havre, le 22 juin. Ils entraient dans les pharmacies et dérobaient des produits de parapharmacie avant de s’enfuir. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/justice/un-duo-de-malfaiteurs-arrete-apres-17-vols-en-pharmacie?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230626%5D&utm_content=20230626&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Selon une enquête en ligne menée par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), 25 % des officinaux ont eu leur dernière collecte de DASRI il y a plus de 6 mois. Des chiffres que conteste l’éco-organisme DASTRI, qui affirme que les retards causés par l’interruption des collectes en début d’année ont pratiquement tous été rattrapés.

 

GROUPEMENT

 

La force des groupements et des enseignes dans le marketing digital : l’exemple de Lafayette

Pour aiguiller les pharmaciens à s’y retrouver avec tous ces outils de marketing digital, la plupart des enseignes et groupements offrent des solutions clés en main, souvent moins coûteuses.  « Nous avons une communication nationale et locale, que le pharmacien peut adapter en fonction de ses envies et de sa patientèle, explique Caroline Lapointe, directrice Digital, Marketing et Communication de l’enseigne Pharmacie Lafayette. Nos communications – pushes, mails, SMS, etc. – sont personnalisées au maximum et c’est la raison pour laquelle les patients acceptent de les recevoir, les lisent et restent ­abonnés. »  Ici, l’instrument clé est la carte de fidélité. Elle permet de proposer des offres et des réductions aux clients, mais aussi d’enregistrer leurs habitudes de consommation.  « Avec la carte de fidélité, si un patient achète un article pour la première fois, un mail lui sera automatiquement envoyé pour le remercier et lui présenter les produits complémentaires, poursuit Caroline Lapointe. Autre exemple : tous ceux qui ont plus de 50 ans reçoivent un message les informant que le kit de dépistage du cancer colorectal est disponible. Le pharmacien n’a rien à faire ; le logiciel gère tout ! Statistiquement, un client qui possède une carte de fidélité dépense plus qu’un patient qui n’en a pas ; c’est donc un réel avantage pour le pharmacien ! ». Source : la revue pharma.