Actualités du 27 octobre au 3 novembre 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Négociations commerciales : le Sénat vote l’intégration des pharmaciens dans le dispositif, avant l’examen en CMP

Le projet de loi portant mesures d’urgence pour lutter contre l’inflation concernant les produits de grande consommation a été adopté le 26 octobre au Sénat à 209 voix pour, 35 contre. Suite à l’adoption en commission des Affaires économiques de l’amendement 5 d’Anne-Catherine Loisier (UC) rapporteure, les pharmacies et groupements de pharmaciens sont bien réintégrés à la loi et pourront donc bénéficier des dispositions de modification du calendrier des négociations prévues par le texte. Le texte voté par le Sénat précise bien que les dispositions de la loi “s’appliquent à toute convention relative à des produits de grande consommation commercialisés sur le territoire français, y compris à celles conclues avec une pharmacie d’officine définie à l’article L. 5125-1 du code de la santé publique ou avec un groupement de pharmaciens d’officine.” A noter néanmoins, une Commission mixte paritaire est convoquée le 6 novembre sur le texte pour tenter de trouver un accord entre les députés et sénateurs qui ont proposé un texte différent. La question de l’intégration ou non des pharmaciens dans ce dispositif n’est pas consensuelle entre les deux chambres.

 

PLFSS 2024

La Première ministre a engagé la responsabilité du Gouvernement en application de l’article 49-3 de la Constitution, sur la troisième partie du PLFSS pour 2024, relative aux dépenses pour 2024, et sur l’ensemble du projet de loi. Les justifications apportées par la Première ministre :

  • “Première cause, le refus des oppositions de trouver des points d’accord avec nous” : “Malgré notre volonté de dialogue, aucun groupe d’opposition n’a souhaité dévier de sa ligne”.
  • “Deuxième cause, le besoin de respecter des délais constitutionnels pour l’examen des textes financiers. ” “Au total nous allons reprendre 250 amendements. 100 de plus que l’année dernière. “

Une motion de censure a été déposée, le 31 octobre, par Mathilde Panot et 77 de ses collègues.

Source : BTA.

 

Livmed’s contre l’Ordre des pharmaciens : une décision finale en suspens

Le tribunal judiciaire de Paris a décidé jeudi de suspendre sa décision dans l’affaire qui oppose l’Ordre des pharmaciens (CNOP) à la société de livraison de médicaments Livmed’s à un prochain jugement de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Celle-ci doit se prononcer sur une autre affaire qui oppose, elle, Doctipharma et l’Union des groupements des pharmaciens d’officine (UDGPO). Le tribunal a par ailleurs noté l’évolution des modalités de fonctionnement de l’application de Livmed’s, et considère que “les infractions aux dispositions du Code de la santé publique retenues n’apparaissent plus d’actualité”.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/livmeds-contre-lordre-des-pharmaciens-une-decision-finale-en-suspens

 

Du “surstock de médicaments dans certaines pharmacies” : la phrase de Rousseau qui fait bondir la profession

Le président de la Fédération des syndicats de pharmaciens (FSPF) a démenti une affirmation d’Aurélien Rousseau, qui a déclaré que “certaines très grosses pharmacies commandent direct aux industriels et font du surstock”, taclant le ministre sur ses “inexactitudes”. A l’heure actuelle, environ 60% des pharmacies seraient en rupture ou quasi-rupture d’amoxicilline. “En France, on n’est pas capables pour l’instant de fabriquer ces médicaments, donc on est obligé de les acheter. Les stocks sont dans les laboratoires, chez nos grossistes répartiteurs qui nous livrent deux fois par jour, et dans nos pharmacies. Dans les laboratoires, l’Agence du médicament nous dit qu’il y a deux mois de stocks. Chez les répartiteurs, il n’y en a pas du tout, pas une boîte. Et dans les pharmacies, il y a 60% qui n’en ont pas du tout ou très peu, 20% qui en ont sept jours, le minimum, et 20% qui ont un mois de stocks, qui ont réussi à s’approvisionner”, a encore assuré Philippe Besset. Le pharmacien a enfin reproché à Aurélien Rousseau de ne pas libérer les deux mois de stocks de médicaments disponibles dans les laboratoires : “Pourquoi ne libèrent-ils pas les stocks stratégiques au moment où on en a besoin? […] C’est lui qui fait l’écureuil, en fait. Il faut nous les donner, nous approvisionner de façon équitable pour que tous les patients, de toutes les pharmacies, puissent en avoir.” Face aux pénuries de médicaments qui augmentent dans les pharmacies, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau va réunir la semaine prochaine “tous les acteurs de la filière” pharmaceutique. Il souhaite d’abord comprendre le décalage “entre des chiffres globaux, où on a les doses, et ce que vivent nos concitoyens, qui ne trouvent pas certains médicaments”.

Sources : egora et RMC.

 

DMP : la quasi-totalité des informations accessibles aux pharmaciens

Un arrêté vient de préciser les catégories d’informations intégrées dans le dossier médical partagé (DMP) auxquels ont accès les professionnels de santé, et notamment les pharmaciens d’officine. Seuls certains documents restent non accessibles, comme la grille d’évaluation médico-sociale, le bilan psychologique, la synthèse psychiatrique, le bilan de santé et de prévention de l’enfant, les directives anticipées, l’attestation de résidence, l’attestation d’hébergement et l’attestation de sortie. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) se félicite de ce texte qui « confirme le statut de professionnel de santé des pharmaciens et leur permet d’agir en pleine connaissance et responsabilité. En partageant l’information avec les autres professionnels de santé, le pharmacien est un acteur incontournable dans le parcours du patient et la coordination des soins ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Antennes de pharmacie : une par officine ?

Portée par le député Frédéric Valletoux (Horizons, Seine-et-Marne), la proposition de loi (PPL) visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels de santé avait été  votée à l’Assemblée nationale le 16 juin dernier. Les sénateurs ont adopté mercredi soir 25 octobre en séance publique cette PPL par ailleurs largement remaniée en commission des affaires sociales (attachement par défaut de l’ensemble des professionnels de santé libéraux d’un territoire à une CPTS, mesures sur la permanence des soins).Les sénateurs ont aussi adopté des mesures malgré l’avis défavorable du gouvernement. Il se peut donc ces dernières soient retirées lors de l’examen du texte en seconde lecture à l’Assemblée nationale. L’une concerne une sorte de prérequis sur les expérimentations d’antennes de pharmacie dans des zones non pourvues. Rappelons qu’il s’agit là d’offrir la possibilité aux pharmaciens déjà propriétaires d’une officine dans une zone sous dotée, de racheter une pharmacie encore en activité, à condition d’y installer une antenne pharmaceutique. Ces antennes, les sénateurs les ont limitées à une par officine afin d’éviter la « financiarisation » du secteur. Source : le moniteur des pharmacies.

 

Médicaments chers : la mention « ordonnance vérifiée » en question

Le dispositif de vérification des ordonnances de médicaments chers, en l’occurrence ceux coûtant 300 euros ou plus, engendre des interprétations différentes des textes conventionnels d’une caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) à l’autre. Le problème n’ayant pas été résolu avec les services de l’assurance-maladie, il sera tranché par son directeur général lors de la prochaine commission paritaire nationale (CPN).

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/medicaments-chers-la-mention-ordonnance-verifiee-en-question

 

Une notice dématérialisée ?

Dans une proposition de directive relative aux produits de santé, la Commission européenne estime possible de dématérialiser les notices pharmaceutiques et de fournir l’information aux patients sous forme numérique. Une piste dénoncée par l’organisation professionnelle européenne de l’impression (Intergraf), qui estime qu’elle remet en cause l’égalité de l’accès à l’information face au risque de “fracture numérique”. Intergraf dénonce plus généralement l’approche “numérique par défaut” ou “uniquement numérique” défendue par l’Union européenne.

Source : L’Usine Nouvelle.

 

Un nouveau traitement disponible dans le cancer de l’endomètre

Depuis le 23 octobre, le médicament Jemperli (dostarlimab) est disponible en accès précoce (accès avant autorisation de mise sur le marché) pour les femmes qui présentent un cancer de l’endomètre avancé nouvellement diagnostiqué ou récidivant.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/un-nouveau-traitement-disponible-dans-le-cancer-de-lendometre?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20231102%5D&utm_content=20231102&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Désertification : une étude prospective menée en Auvergne-Rhône-Alpes

L’URPS pharmaciens d’Auvergne-Rhône-Alpes a mené une enquête visant à établir un profil des officines fragiles de la région et à réclamer des aides ciblées. « Au départ, nous avons identifié 82 officines puis, après la deuxième phase de l’étude, ce chiffre s’est établi entre 50 et 60. Si ces pharmacies disparaissent, cela va créer de gros trous dans la carte », explique Olivier Rozaire. Le dernier travail va être réalisé par l’observatoire régional de la santé, qui va calculer le volume de population touché par la disparition de ces officines : « Nous l’estimons entre 100 000 et 150 000 usagers, ce qui n’est pas négligeable et ne pourra qu’empirer si on recommence la même étude l’an prochain. »

Lien vers l’article : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/desertification-une-etude-prospective-menee-en-auvergne-rhone-alpes

 

Ces médicaments que les infirmiers en pratique avancée pourraient prescrire

Antihypertenseurs, antibiotiques, statines… Un projet d’arrêté de la loi Rist, dont a eu connaissance un syndicat de médecins, a établi une liste des médicaments que les infirmiers en pratique avancée (IPA) seraient bientôt autorisés à prescrire.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/ces-medicaments-que-les-infirmiers-en-pratique-avancee-pourraient-prescrire?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20231102%5D&utm_content=20231102&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

CHIFFRES

 

650 officines ont déjà reçu une ordonnance numérique (e-precription), selon le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Besset. La e-prescription, expérimentée dans une poignée de départements depuis 2019, doit être généralisée avant la fin de l’année 2024.

Emmanuel Macron a annoncé dimanche 29 octobre 2023 sa volonté d’inscrire la liberté de recourir à l’avortement dans sa Constitution. Une décision saluée par neuf Français sur dix, selon un sondage de novembre 2022, et qui va à rebours du recul du droit à l’avortement en Europe.

Face à cette période de turbulence, le laboratoire va se séparer de son pôle de Santé grand public (10% de ses ventes), qui compte 13 sites de production dans le monde, dont deux en France, à Lisieux (Calvados) et à Compiègne (Oise). Sanofi dit ainsi adieu au Doliprane et autres médicaments sans ordonnance. Moins rentable que le reste, il sera introduit en Bourse. Ce mouvement stratégique devrait doper à l’avenir la rentabilité du groupe sur l’innovation de médicaments et de vaccins. Mais l’opération n’aura pas lieu avant fin 2024 au plus tôt. Le groupe annonce aussi un nouveau plan de réduction de coûts de deux milliards d’€ sur 2024 et 2025.Source : les échos.

Face aux sénateurs de la commission des Affaires sociales, ce jeudi 26 octobre, le ministre de la Santé s’est exprimé sur la réouverture prochaine des négociations conventionnelles entre les syndicats de médecins libéraux et l’Assurance maladie. Alors que les médecins libéraux ont massivement fermé leur cabinet vendredi 13 octobre pour réclamer, entre autres, la reprise du dialogue conventionnel, ces derniers ont également réitéré leurs revendications concernant des revalorisations tarifaires. A ce sujet, Aurélien Rousseau, a indiqué ce jeudi retenir “l’objectif du C à 30 euros”. Mi-septembre, il avait déjà promis que le tarif de 26,50 euros – décidé dans le cadre du règlement arbitral et qui doit entrer en vigueur au 1er novembre – ne serait qu’une étape et non “un point d’arrivée”. Source : egora.

En 2022 près des trois quarts des adultes déclaraient avoir entendu parler du CBD, et 10 % en avaient consommé au cours de l’année. Un taux qui monte à 17,5 % chez les 18-34 ans. La première consommation de CBD se fait le plus souvent entre 18 et 24 ans (27,9 % des expérimentateurs interrogés) et devient de moins en moins fréquente avec l’âge (4,2 % dans la tranche des 65-74 ans). Santé Publique France relève que près d’un expérimentateur sur 10 était mineur lors de sa première consommation. Globalement, les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir essayé le CBD ou à en avoir consommé dans l’année. Source : le moniteur des pharmacies.

En 2019, le chiffre d’affaires hors taxes (CA HT) moyen d’une officine ressortait à 1 715 000 euros avec une marge moyenne administrée (activités Covid-19 comprises) de 318 000 euros, soit de 19 % (données Iqvia – Caisse nationale de l’Assurance maladie), à 1 745 000 euros en 2020 (marge de 19 %, soit 325 000 euros), à 1 945 000 euros en 2021 (avec une marge montant à 20 % soit 396 000 euros), à 2 080 000 euros en 2022 (avec une marge se maintenant à 20 %, soit 409 000 euros). Et en 2023 ? Le CAHT continue de grimper pour s’établir à 2 110 000 euros (en cumul mobile annuel août 2023) mais la marge dégringole à 16 % pour s’établir à 342 000 euros. « En 2023, la marge moyenne va donc diminuer de 67 000 euros par rapport à 2022, insiste Philippe Besset qui pointe du doigt les médicaments chers, « lesquels pèsent 300 000 euros dans le chiffre d’affaires total. 300 000 euros sans marge ! Voilà ce qu’est l’officine moyenne aujourd’hui ». Source : le moniteur des pharmacies.

Plus d’un tiers du chiffre d’affaires TVA à 2,1 % est aujourd’hui constitué par les médicaments de plus de 150 euros, 14 % par les médicaments d’un prix supérieur à 1930 euros. Un facteur de fragilisation de la marge globale qui ne cesse de s’accroître, le volume de ces médicaments dits « chers », mais peu rémunérateur de marge, ayant été multiplié par 4 au cours des cinq dernières années. Les nouvelles missions, qui ne génèrent que 1 999 euros, soit 70 euros hors vaccination grippe, par pharmacie en moyenne, constituent un filon qui mérite d’être creusé. Source : le quotidien du pharmacien/Joffrey Blondel.

Selon un sondage BVA réalisé pour Les Contrepoints de la santé, seulement 24 % des Français sont satisfaits de l’action du gouvernement en termes de santé. Soit 12 points de moins qu’en janvier dernier… Pour la directrice déléguée de l’assurance-maladie, Marguerite Cazeneuve, « il y a eu un pic de confiance au moment du Covid et il y a eu, et c’est normal, une sorte de gueule de bois post-Covid qu’on paie encore aujourd’hui ». Toujours optimiste, elle souhaite capitaliser sur la confiance qui s’est exprimée pendant le Covid, « en essayant de reproduire ce qui a correctement fonctionné à ce moment-là, en particulier les organisations de terrain ».

Le démarrage de la campagne de vaccination antigrippale 2023-2024 ? « Une bonne et une mauvaise nouvelle », répond Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), le 27 octobre 2023, lors du 13H45 Live, rendez-vous hebdomadaire du syndicat avec ses adhérents notamment. La mauvaise nouvelle : un retard de -16 % sur la délivrance des doses à date par rapport à l’an dernier qui démarrait déjà mollement. La bonne : elle est à chercher du côté de l’effection par les pharmaciens. + 100 000 versus 2022, soit un résultat de + 10 %. « Les pharmaciens sont donc très investis dans la vaccination, mais les gens ne viennent pas chercher les doses », constate avec une pointe d’inquiétude Philippe Besset.

Pour faire face aux pénuries de médicaments, le gouvernement a augmenté les prix des produits à base d’amoxicilline. « Une rustine » pour Karine Pinon, présidente de l’Association des moyens laboratoires et industries de santé (AMLIS), qui dresse un constat plus que mitigé de la politique actuelle du médicament. Selon elle, 72 % des produits de santé ont un prix inférieur à 5 € et représentent seulement 12 % des dépenses de santé.

L’acte vaccinal est pris en charge par l’Assurance maladie à 70 %, mais à une condition : le vaccin administré doit également être pris en charge par l’Assurance maladie. Ainsi, les vaccins administrables à l’officine contre la rage (Rabipur et vaccin rabique Pasteur), contre la leptospirose (Spirolept), contre l’hépatite A (Avaxim, Havrix, Vaqta) hors patients atteints de mucoviscidose ou d’hépatopathies chroniques actives, n’étant pas remboursés même pour les personnes ciblées par les recommandations, l’acte vaccinal reste à la charge du patient. Source : le moniteur des pharmacies.

Sylvie Drouet aspire à la retraite. Faute de repreneur, elle a décidé de céder sa pharmacie pour un euro symbolique. Une stratégie qui paie en attirant les candidats au rachat dans son village. Lien vers l‘article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/cession-une-pharmacie-vendue-1-euro.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

Plus de 18 millions de personnes sont concernées par le vaccin contre la #Grippe, et ce chiffre grimpe à 19 millions pour le Covid-19. Source : Assurance Maladie.

Près de deux Français sur trois (64%) jugent légitime une hausse d’au moins 5 € du tarif de la consultation des médecins libéraux. Selon ce sondage Elabe pour Les Échos et l’Institut Montaigne, les plus de 65 ans y sont le plus favorables (79%), ainsi que les électeurs d’Emmanuel Macron (76%) devant par exemple ceux de Marine Le Pen (62%). “C’est bien le premier domaine pour lequel les Français sont prêts à payer davantage malgré l’inflation”, constate le directeur conseil et opinion d’Elabe, Vincent Thibault. Également interrogés sur l’accès aux médicaments, près de trois Français sur dix ont déjà été confrontés à une situation de pénurie de leur traitement ces derniers mois. Les 25-34 ans (36%), les femmes (33%) et les habitants des communes rurales (33%) sont particulièrement nombreux à témoigner de ce phénomène.

L’épidémie de bronchiolite a gagné de nouvelles régions françaises ces derniers jours, rapporte 20minutes. Selon Santé publique France, le Centre-Val de Loire et le Grand-Est sont ainsi passés en phase épidémique, rejoignant en métropole la Bretagne, l’Île-de-France, la Normandie et les Pays de la Loire. Le niveau actuel des hospitalisations reste toutefois inférieur à ce qu’il était l’an dernier, un record depuis plus de dix ans, même s’il est encore bien trop tôt pour en tirer des conclusions sur le visage de l’épidémie cette saison.

L’association de patients Renaloo rapporte les résultats d’une étude britannique qui montre que les personnes immunodéprimées ont représenté 25% des décès liés à la Covid-19 en 2022.

L’Agence nationale de Santé publique France, en partenariat avec le Ministère de la Santé et de la Prévention et l’Assurance Maladie, lance la 8ème édition de #MoisSansTabac. Près de 6 fumeurs sur 10 souhaitent arrêter de fumer ! Cette première étape est essentielle, car réussir à arrêter de fumer pendant trente jours d’affilée multiplie par cinq les chances d’un sevrage définitif. Pour en savoir plus : https://santepubliquefrance.hosting.augure.com/Augure_SPF/default.ashx?WCI=EmailViewer&id=%7B6c8cffd4-61bd-478b-9f5e-0d815c7f1eef%7D

43 % des étudiants de 18 à 24 ans étaient concernés par des symptômes de dépression sur l’année 2022-2023, contre 25% avant la pandémie, selon la dernière étude “Prisme”, qui suit des étudiants bordelais depuis une dizaine d’années.

Un élève de 5e d’un collège de Saint-Herblain, près de Nantes, a fait un malaise, puis une lourde chute, après avoir été vacciné contre les HPV mi-octobre. Il est décédé le 27 octobre, annonce l’ARS. “Ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination, mais est sans lien avec le produit vaccinal ou un défaut de qualité du vaccin”, précise l’agence. Une enquête administrative a été diligentée par le directeur général de l’ARS “pour établir les conditions de déroulement de la vaccination et de sa surveillance médicale dans l’établissement, ainsi que les conditions de la prise en charge médicale de l’enfant”. Source : Libération.

Le vaccin Comirnaty, monovalent Omicron XBB.1.5 est indiqué pour la prévention du Covid-19 causée par le SARS-CoV-2 chez les enfants de 6 mois à 4 ans, les enfants de 5 à 11 ans et les personnes âgées de 12 et plus. Il se présente en flacons multidoses : 6 mois-4 ans : 10 doses à diluer ; 5-11 ans : 6 doses prêtes à l’emploi ; adulte (12ans et plus) : 6 doses prêtes à l’emploi. Source : le quotidien du pharmacien.

D’après une enquête de l’URPS-médecins d’Ile-de-France, 46% des praticiens libéraux de la région ont plus de 60 ans.

Depuis le 1er novembre, le prix de la consultation chez le médecin généraliste augmente de 1,50 euros. Une hausse jugée insuffisante par les syndicats.

L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) demande aux titulaires de signer la pétition lancée le 30 novembre par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Le but est d’appeler le gouvernement à s’opposer à la reconnaissance d’un droit à l’acquisition de congés payés pendant les arrêts maladie, avec une rétroactivité sur les trois dernières années. L’application de ce droit, issu de décisions récentes de la Cour de cassation, menace « l’équilibre économique des pharmacies d’officine ».

 Lien vers la pétition :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdgRQZF95ZbjjMHkgnwj_3_q8Kv8IenRSuMhFMH24zMqQeLjw/viewform

 

GROUPEMENTS

 

24e Journée de l’Économie de l’Officine. Grand débat : les nouvelles missions du pharmacien. Replay vers les vidéos :

 

Portrait de groupement : GIROPHARM/Entretien avec Gilles Unglik, Directeur général de Giropharm

Extraits : « Aujourd’hui, beaucoup de groupements ne sont centrés que sur les achats. Chez Giropharm, nous nous sommes vraiment positionnés sur le service. Sur le terrain, 18 conseillers en développement accompagnent les pharmaciens en les visitant tous les deux mois. Nous proposons une palette de services pour guider le pharmacien autour de trois piliers : la casquette de professionnel de santé, celle de chef d’entreprise (avec un accompagnement managérial), et enfin celle autour des nouvelles missions, de la prévention santé et de la vaccination. Nous offrons aussi une dynamique commerciale : politique de prix, plan de promotion, vitrine… Au total, nous poussons 55 opérations par an, pour que le pharmacien n’ait plus à se soucier de la mise en place de ces promos ».

Lien vers l’article :

https://www.revuepharma.fr/2023/10/portrait-de-groupement-giropharm/?utm_source=brevo&utm_campaign=NL%20Transac%20octobre%202&utm_medium=email

 

RETAIL

 

Services inédits, parcours réinventé… Sephora se refait une beauté sur les Champs-Elysées

Le plus grand magasin de Sephora en Europe, 1 200 mètres carrés, dans la plus prestigieuse avenue du monde, au 70-72 avenue des Champs-Elysées, s’est refait une beauté après huit mois de fermeture dont six mois de travaux. Le flagship du leader mondial de la distribution sélective n’avait pas été rénové depuis son ouverture en 1996. « Les services sont clairement un levier de croissance et d’engagement des consommatrices ». « Plus on va connaître la cliente, plus on va lui apporter de connaissances sur ses propres besoins et avoir ainsi une relation forte de proximité. Elle sera donc plus fidèle à Sephora », souligne Alexis Rollier, directeur général des opérations Monde. L’espace Beauty Hub, imaginé comme « un arc de triomphe de la beauté », dévoile ainsi de nouveaux services. Déjà présente dans le magasin de la Défense, l’innovation « Fragrance Discovery », un outil pour trouver son parfum idéal, est proposée. Accompagnés d’une conseillère beauté, et en sélectionnant « j’aime » ou « je n’aime pas » sur le terminal, les clients peuvent indiquer leurs préférences de senteurs, ce qui génère ensuite des recommandations personnalisées basées sur leur goûts, l’intensité souhaitée et leur budget. Ils peuvent ensuite accéder à leurs profils et aux suggestions de parfums en scannant le QR code fourni à l’issue de l’expérience, leur donnant accès à leur parfum idéal.

Lien vers l’article : https://www.republik-retail.fr/strategie-retail/enseignes/services-inedits-parcours-reinvente-sephora-se-refait-une-beaute-sur-les-champs-elysees.html?nl=193902&utm_source=email&utm_id=193864&utm_campaign=newsletter-retail-2023-11-02

 

NOMINATION

 

LEEM : changement à la tête

Philippe Lamoureux passe les commandes de la direction du Leem à Laurence Peyraut. “Je pars après 15 années mouvementées, en laissant, je l’espère, une organisation plus forte, plus respectée, plus influente.”

Pour en savoir plus sur Laurence Peyraut : https://fr.linkedin.com/posts/laurence-peyraut-b6029932_jouvre-avec-enthousiasme-mon-nouveau-chapitre-activity-7125785666302414848–OBd

 

La Poste crée sa verticale “Santé & Autonomie” et en confie la direction générale à Dominique Pon

Le groupe La Poste a annoncé le 18 octobre le rassemblement de ses activités et expertises santé numérique et services de proximité au sein d’une nouvelle verticale “La Poste Santé & Autonomie”, pilotée par l’ex-responsable ministériel au numérique en santé, Dominique Pon. La Poste Santé & Autonomie rassemble dans un nouveau pôle les activités et les expertises en santé de Docaposte, filiale numérique du groupe, et de la branche “services-courrier-colis” du groupe La Poste. L’ambition est de devenir “un partenaire de référence pour les professionnels de santé, les établissements et les industries de santé autour de services de proximité humaine pour la santé à domicile, et de services numériques de confiance pour les données de santé”, a détaillé le groupe dans un communiqué.

Source : tic pharma.

 

AILLEURS

 

Des milliers de pharmaciens en grève Outre-Atlantique

Les employés de deux des plus grandes chaînes de pharmacies des États-Unis ont démarré le 31 octobre 2023 un mouvement de grève contre les bas salaires et les pénuries de personnel, qui mettent selon eux en danger la sécurité des patients et nuisent aux conditions de travail. Plus de 5 000 salariés des deux principales chaînes de pharmacies américaines, CVS et Walgreens, ont entamé hier un « débrayage » (courte grève) de trois jours. Leurs revendications, pousser les deux entreprises à améliorer les conditions de travail en recrutant plus de personnel, dont le manque, selon les organisateurs, rend difficile l’exécution des tâches (délivrance des médicaments, rendez-vous de vaccination, etc.) en toute sécurité. Les grévistes souhaitent également obtenir une meilleure rémunération et des horaires plus réguliers, à la fois pour les pharmaciens et les préparateurs. Baptisée « Pharmageddon » sur les réseaux sociaux, cette grève fait suite à d’autres similaires qui s’étaient déroulées en septembre et au début du mois d’octobre, dans l’Arizona, à Washington, dans le Massachusetts et dans l’Oregon. Ces dernières avaient entraîné la brève fermeture d’une poignée de pharmacies et le ralentissement des activités de plusieurs autres.

Source : le quotidien du pharmacien.