Actualités du 29 mai au 2 juin 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Les produits de contraste restent – provisoirement – en pharmacie

Pour le moment, les produits de contraste pour IRM resteront vendus en pharmacie, et non pas achetés directement par les cabinets de radiologie à partir du 1er juillet. Le dispositif ne devrait être mis en œuvre qu’au 1er mars 2024. Un sérieux coup de frein des autorités qui n’est pas sans provoquer la confusion au sein du réseau officinal.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/les-produits-de-contraste-restent-provisoirement-en-pharmacie?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230602%5D&utm_content=20230602&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Faire partie d’une CPTS « ne sera pas une obligation »

À l’occasion d’un événement organisé le jeudi 1er juin par le Syndicat des médecins libéraux (SML) sur le thème de la coordination libérale, Agnès Firmin Le Bodo, ministre en charge de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, a affirmé que la proposition de loi Valletoux n’obligerait pas les professionnels de santé libéraux à faire partie d’une CPTS. Soutenue par la majorité présidentielle, la proposition de loi (PPL) sur l’accès aux soins, portée par le député Frédéric Valletoux (Horizons), sera débattue la semaine du 12 juin à l’Assemblée nationale. Cette PPL vise à mettre en place une « meilleure organisation territoriale des soins, par les acteurs de terrain eux‑mêmes, en encourageant une meilleure coordination », notamment en incitant les soignants à adhérer aux communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). L’article 3 de la PPL Valletoux, prévoit en effet « le rattachement de tous les professionnels de santé aux communautés professionnelles territoriales de santé ». Devant les médecins présents lors de l’événement organisé par le SML, Agnès Firmin Le Bodo a néanmoins tenu à préciser l’élément suivant. « Dans la PPL Valletoux, il n’y a pas d’obligation de faire partie d’une CPTS, c’est une inscription (automatique, ndlr) mais avec une possibilité de se désinscrire », a-t-elle souligné, dans des propos repris par « Le Généraliste ». « Je vous le redis, au gouvernement, nous ne sommes pas favorables à l’obligation mais à l’adhésion volontaire des médecins ! », a-t-elle poursuivi.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les cigarettes électroniques bientôt prescrites en pharmacie comme substituts nicotiniques ?

Le ministre de la Santé envisage d’ouvrir aux pharmaciens la prescription de certains substituts nicotiniques sous forme de cigarettes électroniques, qui « permettent de diminuer progressivement sa consommation de nicotine et d’arrêter ». Les « puffs » en sont exclues.

Lien vers l’article : https://www.leparisien.fr/societe/sante/les-cigarettes-electroniques-bientot-prescrites-en-pharmacie-comme-substituts-nicotiniques-28-05-2023-B4ZGFSQXRVDZ3NXNZ7I7YSXU4Y.php

 

Vaccination : les pharmaciens font leur pub

Plusieurs campagnes de communication informent le grand public des nouvelles missions des pharmaciens, la vaccination en tête. « Saviez-vous que depuis décembre 2022, votre pharmacien est désormais formé pour répondre à toutes vos interrogations sur la vaccination ? Connaître votre statut vaccinal, préparation d’un séjour à l’étranger, prévention des maladies infectieuses, administration du vaccin… Votre pharmacien vous accompagne et vous guide à chaque étape. » C’est le spot radio diffusé depuis ce 30 mai 2023 et pendant 15 jours sur deux radios locales, Radio Lyon 1ère et Activ, à l’initiative de l’URPS Pharmaciens Auvergne-Rhône Alpes. « Votre pharmacien peut faire + que vous ne le pensez, demandez-lui conseil » est le leitmotiv de la campagne lancée également le 30 mai par l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) sur les réseaux sociaux. Un programme de communication assorti de flyers et d’affiches, « pour aider le grand public à mieux connaître les pharmaciens et leurs rôles, au-delà de la seule dispensation ». Les premières infographies concernent justement la vaccination.

Pour en savoir plus : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/lunpf-met-a-lhonneur-les-missions-officinales-meconnues-des-patients

 

Fusionner carte Vitale et carte d’identité : l’idée du Gouvernement contre la fraude

Dans le cadre d’un plan de lutte contre la fraude sociale, le Gouvernement envisage une fusion des cartes Vitale et cartes d’identité. “Notre volonté est de regarder où sont les situations de fraude et y répondre, sans stigmatisation, sans instrumentalisation”, a affirmé le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal. Parmi les mesures de ce plan de lutte contre la fraude sociale, le Gouvernement réfléchit à une fusion entre la carte Vitale et la carte d’identité afin de lutter contre les prêts ou les “locations” de cartes Vitale qui permettent à certains de profiter de soins gratuits. Une mission de préfiguration serait lancée d’ici à l’été, ses conclusions étant attendues avant la fin de l’année. L’idée d’une carte Vitale biométrique semble en revanche abandonnée, compte-tenu de son coût notamment. Le ministre a fait valoir qu’une fusion de ces cartes est déjà effective en Belgique, au Portugal et en Suède. La proposition est issue d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l’Inspection générale des finances (IGF) selon lequel “une migration du numéro de sécurité sociale vers les titres d’identité permettrait de répondre aux fraudes à l’usurpation”, tandis que l’usage de la biométrie pour la carte Vitale “présenterait plus de difficultés que d’apports utiles” et son coût “serait prohibitif”. La carte Vitale biométrique avait pourtant été votée par les sénateurs en août 2022 dans le cadre du projet de budget rectificatif pour 2022. 

Source : egora.

 

L’assurance-maladie défavorable à la fusion de la carte Vitale et de la carte d’identité

Dans un courrier mentionné dans un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l’Inspection générale des finances (IGF), l’assurance-maladie fait part de « très fortes réserves » sur le projet de fusion de la carte d’identité avec la carte Vitale. Le 29 mai, le ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal, a dévoilé un vaste plan de lutte contre la fraude sociale, comportant notamment un projet de fusion de la carte nationale d’identité avec la carte Vitale. D’ici au début juillet, une mission de préfiguration sera lancée par le gouvernement, afin de « travailler à la mise en œuvre juridique et technique » de cette fusion. Un projet qui ne suscite pas l’adhésion de l’assurance-maladie, laquelle doute fortement de l’efficacité de cette mesure, notamment pour lutter contre la fraude. Dans un courrier daté du 3 avril, figurant dans un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale des finances (IGF) publié le 1er juin, l’assurance-maladie affirme clairement qu’elle n’est pas favorable au projet, estimant qu’il ne paraît répondre « à aucun besoin ». La « plus-value en matière de lutte contre la fraude reste entièrement à démontrer », puisque « les montants de fraude susceptibles d’être liés à une utilisation frauduleuse de la carte Vitale sont minimes », argumente dans ce courrier le directeur général de la CNAM, Thomas Fatôme. L’assurance-maladie redoute également que ce projet de fusion ne vienne « fragiliser » le déploiement de l’application carte Vitale (ApCV) sur les smartphones. Une application expérimentée depuis 2019 et qui doit être déployée sur l’ensemble du territoire à l’horizon 2025.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Ségur du numérique : dites ce qui ne va pas !

Le déploiement des mises à jour des logiciels de gestion d’officine (LGO) référencés Ségur a commencé au sein du réseau officinal et doit s’achever le 20 septembre 2023. Mais l’installation de ces mises à jour peut provoquer des bugs de diverses natures : dysfonctionnements informatiques, difficultés à accéder aux téléservices ou au dossier médical partagé (DMP) des patients ou bien à la messagerie sécurisée de santé (MSS), utilisation inadaptée à un usage quotidien, interface complexe, double saisie… Ou tout simplement votre logiciel Ségur ne répond pas à vos attentes. N’hésitez pas à signaler les problèmes et/ou à faire part de vos remarques directement sur le site de l’Agence du numérique en santé (ANS) grâce à un formulaire spécifique. Ce service intitulé « Sentinelle » a été mis en place par la Direction du numérique en santé (DNS) du ministère de la Santé et de la Prévention, l’ANS et l’Assurance maladie, et permet de faire remonter toutes les difficultés liées au Ségur du numérique. L’objectif ? Analyser les freins à l’usage des services de numérique en santé et mettre en œuvre des actions correctives en lien avec les éditeurs des LGO Ségur.

Source : le moniteur des pharmacies

Lien vers le service Sentinelle : https://esante.gouv.fr/contact?contact_theme=difficultes_usage

 

Bon usage des médicaments : ces pistes pour limiter l’impact environnemental

Lors d’un colloque organisé mardi 30 mai à Paris, l’Association pour le bon usage du médicament (ABUM) invitait les parties prenantes à proposer des mesures concrètes. Les pharmaciens d’officine montrent peu d’appétence pour la dispensation de médicaments à l’unité, censée limiter leurs volumes de dispensation. Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), lui préfère une rectification des posologies directement sur les prescriptions. « Nous pourrions ainsi faire en sorte que le nombre de boîtes que nous délivrons corresponde aux posologies mentionnées par l’autorisation de mise sur le marché. » Cette mission pourrait être travaillée en amont avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). « Nous devons être incités à la juste prise du nombre de médicaments. En ce sens, nous ne sommes pas arrivés à trouver le modèle économique de la dispensation adaptée », regrette Philippe Besset. Toujours au plan quantitatif, le président de Cyclamed souligne, lui, le recul constant du volume d’achats de médicaments depuis une vingtaine d’années. « Les médecins prescrivent mieux, les pharmaciens délivrent mieux et les patients consomment mieux », justifie Thierry Moreau-Defarges. Il recommande cependant d’adopter une prescription à la semaine ou en multiples de semaine et préconise le retour du délai de péremption des médicaments de 3 à 5 ans.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

La publication de la liste des médicaments critiques reportée

Mesure phare du plan lancé par le gouvernement pour lutter contre les pénuries et les tensions d’approvisionnement, la publication d’une liste de médicaments dits critiques avait été annoncée pour la fin du mois de mai. Il faudra finalement attendre le mois de juin pour connaître le nom des spécialités concernées.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Nouvelles missions : quel retour sur investissement ?

« Nouvelles missions : le patient est roi, mais mon R.O.I, lui, il est quoi ?», tel était le thème du débat du Moniteur des pharmacies, organisé le 11 mai au soir à l’hôtel Lutetia à Paris. Les nombreux pharmaciens, préparateurs et étudiants qui ont fait le déplacement ont ainsi compris que le développement des services au sein de l’officine est un vrai choix stratégique.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/videos-nouvelles-missions-quel-retour-sur-investissement.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Influenceurs et créateurs de contenus : des mesures pour encadrer et accompagner les professionnels du secteur

Depuis le début de l’année 2023 de nombreux travaux autour des métiers de l’influence ont été menés à Bercy. Ces échanges entre les parties prenantes du secteur ont débouché sur une consultation publique en janvier, la publication d’un guide à l’usage des influenceurs, ainsi que sur une proposition de mesures concrètes en mars par les ministres. La proposition de loi qui émane de ces travaux a été adoptée à l’unanimité par le Parlement.

Pour en savoir plus : https://www.economie.gouv.fr/influenceur-createur-contenu-mesures-encadrement

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/encadrement-de-l-activite-d-influenceur-une-question-de-sante-publique

 

Activité physique : le pilier de la prévention du diabète

A l’approche de la coupe du monde de rugby et en plein préparatifs des Jeux olympiques, l’activité physique est à la mode ! C’est d’ailleurs le thème choisi cette année par la semaine nationale de prévention du diabète qui se déroulera du 2 au 9 juin partout en France. Les vertus de l’activité physique et sportive ne sont plus à démontrer. Dans le diabète, elle agit autant en prévention primaire qu’en prévention des complications chez les patients atteints de la maladie. « On estime que la pratique d’une activité physique régulière, même à faible intensité (comme par exemple la marche, le jardinage ou encore le vélo à faible vitesse), permettrait de réduire de 30 à 50 % la survenue d’un diabète de type 2.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/activite-physique-le-pilier-de-la-prevention-du-diabete.html

 

Hydrocortisone Roussel : comment s’en procurer ?

Le laboratoire Sanofi fait état de tensions d’approvisionnement concernant Hydrocortisone Roussel 10 mg en comprimé sécable. Ces tensions devraient perdurer jusqu’à la fin du mois d’août 2023. Le contingentement actuellement mis en place n’exclut pas des indisponibilités ponctuelles du médicament. Dans ce cas, et seulement après avoir sollicité deux grossistes-répartiteurs, une mise à disposition peut être obtenue en appelant le service client du laboratoire au 0 800 555 658 du lundi au vendredi, de 9h à 18h.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

JO de Paris 2024 : création d’un centre de santé temporaire et d’un laboratoire accrédité pour la lutte antidopage

Doté d’une pharmacie à usage intérieur (PUI), un centre de santé temporaire sera créé au sein du village olympique pour toute la durée des jeux Olympiques et Paralympiques (de juillet à septembre 2024). Le texte de loi définit, entre autres, les conditions d’exercice des professionnels de santé participant au dispositif sanitaire, ainsi que de nouvelles mesures en matière de lutte antidopage.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/jo-de-paris-2024-creation-d-un-centre-de-sante-temporaire-et-d-un-laboratoire-accredite-pour-la-lutte-antidopage

 

Départ de George Lucas de l’ANS

Le Dr Jacques Lucas a démissionné de la présidence de l’Agence du numérique en santé. Il regrette dans Le Quotidien du Médecin une fonction qui s’est vidée au fil du temps. “Le président de l’Agence ne servait plus à grand-chose, sauf à présider factuellement l’assemblée générale et le conseil d’administration, qui sont des organes d’enregistrement puisque l’État détient la majorité des voix. J’ai donc fait observer que cette situation ne correspondait pas au sens de ma nomination. On était venu me chercher parce que j’avais beaucoup travaillé sur le numérique en santé quand j’étais au Conseil de l’Ordre. Je trouvais que j’étais sous-occupé.”

Source : le quotidien du médecin.

 

Livraison de médicaments : Livmed’s envisage à son tour de porter plainte… contre l’Ordre

L’Ordre des pharmaciens avait porté plainte contre la plateforme de livraison à domicile de médicaments Livmed’s. Aujourd’hui, c’est la start-up qui envisage de porter plainte contre l’Ordre pour acharnement. La meilleure défense c’est l’attaque… C’est ce que semble espérer Livmed’s, start-up spécialisée dans la livraison de médicaments et de produits de parapharmacie à domicile. Attaqué en justice par le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Cnop) pour exercice d’une activité de vente ou de courtage de médicaments, un porte-parole de cette start-up a fait savoir à l’agence APMNews que Livmed’s envisageait de porter plainte contre l’Ordre pour acharnement. Cette annonce intervient après que le Cnop a confirmé à l’agence de presse s’être désisté de sa plainte en référé « afin de poursuivre son action dans le cadre d’une procédure accélérée au fond ». Le 14 avril dernier, « le juge des référés du tribunal judiciaire de Paris avait ordonné une mesure de réouverture des débats visant à interroger les parties sur l’application d’une procédure accélérée au fond », rappelle AMPNews. De son côté, la start-up maintient sa position. « L’activité de Livmed’s est la mise en relation entre pharmacies et patients. L’Ordre pensait que Livmed’s vendait des médicaments, ce qui n’est absolument pas le cas. Nous ne sommes pas une market place, et on ne vend aucun produit », assure la société. Affaire à suivre…

Source : le moniteur des pharmacies.

 

GROUPEMENTS

 

Fiche MSSanté du Collectif

Le Club des groupements d’officines et des partenaires santé (CNGPO) a publié sa sixième fiche sur les messageries sécurisées de santé MSSanté, en partenariat avec les équipes de l’Assurance Maladie. La fiche revient sur la définition de MSSanté, les différents types de boîtes aux lettres et les modalités et les usages pour les échanges avec les patients via MSSanté et Mon espace santé. A noter, à compter de cette année, 240 euros par an seront versés au pharmacien si 5% des délivrances effectuées dans l’année donnent lieu à des échanges mail avec usage de la messagerie de santé (prise en compte à la fois des échanges avec d’autres professionnels et avec les patients).

Lien vers la fiche : https://www.collectif-groupements-pharmaciens.fr/download/CNGPO-Fiche_MSSANTE_VF.pdf

 

CHIFFRES

 

Près de 80% des généralistes libéraux jugent l’offre de médecine générale insuffisante dans leur territoire. Un constat alarmant de plus en plus partagé par la profession. Source : Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

Le marché global des orthèses se porte bien : son chiffre d’affaires (CA) s’élève à plus de 250 millions d’euros, en progression de 4,95 % sur 12 mois arrêtés à mars 2023.

15 personnes meurent chaque minute dans le monde à cause du tabac, selon les chiffres de l’OMS. La proportion de fumeurs est cependant en baisse depuis plusieurs années grâce aux mesures prises par les États, notamment les hausses de taxes. Un tiers de la population mondiale de plus de 15 ans fumait en 2000, cette proportion est aujourd’hui tombée à près de 20%.Un adulte sur quatre en France métropolitaine fume quotidiennement, d’après la nouvelle enquête de Santé publique France, publiée à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac.

Une nouvelle étude de Sapien Labs pointe un lien entre l’utilisation précoce des téléphones portables et la santé mentale. Ainsi, 74% des femmes souffrant de problèmes de santé mentale ont eu un smartphone ou une tablette à l’âge de 6 ans. En revanche, le pourcentage était de 46% pour celles qui l’avaient reçu à partir de 18 ans. Chez les hommes, ce taux passe de 42% pour ceux qui avaient un téléphone avant leurs 6 ans à 36 % pour ceux qui l’ont eu à la majorité. L’âge d’acquisition semble également avoir un lien avec les pensées suicidaires. Source : le Point.

D’après une enquête de la MACSF, 67 % des médecins interrogés sont favorables à déléguer davantage de tâches aux infirmiers. De leur côté, près de 80 % des infirmiers se déclarent favorables à effectuer des tâches médicales supplémentaires.

L’étude Cascade, lancée par l’AP-HP, démontre qu’à consommation de tabac égale, le risque de développer un cancer du poumon est deux à trois fois plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Selon la Pr Marie-Pierre Revel, investigatrice principale de l’étude, plusieurs hypothèses sont étudiées. “L’une d’elles repose sur les différences de surface corporelle. Entre une femme qui fait 1,60 mètre pour 50 kilos et un grand gaillard d’1,85 mètre pour 90 kilos, les voies respiratoires ne présentent évidemment pas la même surface.” Source : Le Point.

Au procès en appel du Mediator, les avocats généraux ont demandé mercredi à la Cour d’appel de Paris une “confiscation du bénéfice” dégagé par Servier grâce au médicament, soit une somme maximale de 182 millions d’€, en plus d’une amende de 13,5 millions. Ils ont aussi demandé qu’une large publicité soit faite à une éventuelle condamnation, avec notamment des encarts en une de journaux nationaux, de publications scientifiques et des spots à la télévision à des heures de grande écoute. Source : le Figaro.

+ 30 % : c’est la hausse des déclarations d’incidents de cybersécurité dans les établissements médicaux et médico-sociaux en 2022, selon l’Agence du numérique en santé. La moitié des incidents ont une origine malveillante.

Les arrêts maladie falsifiés auraient coûté 3,4 millions d’€ en 2021 à l’Assurance-maladie. Pour lutter contre le phénomène, le gouvernement a récemment annoncé la formation de 450 cyberenquêteurs au sein de l’Assurance maladie. Source : le Parisien.

Nous devons tout d’abord convaincre les pouvoirs publics, les autorités de santé, que notre activité, qui dépend à 80 % de l’assurance-maladie, a besoin d’urgence d’une revalorisation tarifaire des actes de dispensation, c’est-à-dire tous les honoraires. Cette revalorisation doit être indexée à l’inflation. Source : citation de Philippe Besset, président de la FSPF dans le quotidien du pharmacien.

Selon l’Assurance maladie, les pharmaciens ont réalisé environ 11 100 tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) angine entre juillet 2021 et avril 2022 et 1 600 officines ont réalisé au moins un test. Selon le GERS Data, entre janvier et avril 2023, 40 % des officines ont réalisé des Trod, soit 9 en moyenne par pharmacie. En clair, cette nouvelle mission ne décolle pas.

Alors que les tarifs des complémentaires santé ont bondi de 7 % cette année, et que le renoncement aux soins pour raisons financières grandit en France, l’UFC-Que Choisir veut faire profiter les consommateurs de sa victoire : la résiliation à tout moment des complémentaires santé. Sa filiale, la SAS Que Choisir, organise, après le succès des achats groupés énergie, un achat groupé d’une complémentaire santé individuelle à tarifs fixes pendant 2 ans, y compris un gel de l’évolution des tarifs en fonction de l’âge. Pour en savoir plus : https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-complementaire-sante-ensemble-l-achat-groupe-de-la-sas-que-choisir-pour-echapper-a-l-inflation-n108094/

 

AILLEURS

 

L’Italie dit adieu à l’ordonnance papier

Après avoir lancé un ballon d’essai durant la phase aiguë de la pandémie de coronavirus pour enrayer la propagation du virus en diminuant les contacts, l’Italie se lance dans la voie « zéro papier ».

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/litalie-dit-adieu-lordonnance-papier?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20230601%5D&utm_content=20230601&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph