Actualités du 3 au 5 juillet 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Un PLFSS plein de (bonnes) surprises ?

La Cnam va demander au gouvernement d’intégrer au PLFSS pour 2024 l’autorisation de prescription d’antibiotiques par les pharmaciens suite à un test positif. Si cette mesure est adoptée par la représentation nationale, « il faudra lui adjoindre des modalités d’application et fixer un tarif, raison pour laquelle la négociation conventionnelle s’étalera jusqu’à janvier 2024 », explique Philippe Besset. Dans la colonne des bonnes nouvelles, l’Assurance maladie souhaite également mettre le curseur sur la « juste dispensation » des médicaments, ouvrant la porte à une valorisation de l’intervention pharmaceutique, et milite pour une substitution plus large des médicaments biologiques. En revanche, son souhait de maintenir la diminution du capage des produits chers constitue, pour le président de la FSPF qui y est fermement opposée, « le point dur de la négociation à venir ».

Source : le pharmacien de France.

 

Bonnes nouvelles du ministère de la Santé

Au rayon des bonnes nouvelles, les représentants de l’USPO ont obtenu deux confirmations. « Les représentants du ministre nous ont confirmé que les pharmaciens auraient le droit de dispenser les antibiotiques en cas de Trod angine ou cystite positif et que la possibilité de prescrire des substituts nicotiniques à l’officine, qui devait faire l’objet d’une expérimentation n’ayant jamais vu le jour, était inscrite dans le Plan tabac-cancer qui devrait être dévoilé à la fin de l’été, chose que nous attendions depuis longtemps », se félicite Pierre-Olivier Variot, le président de l’USPO.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Des outils pratiques pour faciliter les nouvelles missions

L’Assurance maladie vient de présenter deux modèles d’ordonnance pharmaceutique et de compte-rendu de dépistage que les officinaux pourront à terme retrouver dans leurs LGO. Les re­pré­sen­tants de la Cnam ont dé­voi­lé aux syn­di­cats le mo­dèle d’or­don­nance phar­ma­ceu­tique mis au point par leurs ser­vices : ce do­cu­ment est ce­lui qui per­met­tra concrè­te­ment la mise en œuvre de cette nou­velle mis­sion. Se­lon le pré­sident de la FSPF, Philippe Besset, l’As­su­rance ma­la­die doit à pré­sent mo­di­fier son sys­tème d’in­for­ma­tion pour que les phar­ma­ciens soient re­con­nus comme des pres­crip­teurs. « Il s’agit d’une évo­lu­tion lourde », a noté Phi­lippe Bes­set, tout en fai­sant re­mar­quer qu’elle vau­drait po­ten­tiel­le­ment pour d’autres mé­di­ca­ments que les vac­cins à l’ave­nir. Dans un pre­mier temps, les phar­ma­ciens de­vront uti­li­ser un nu­méro de pres­crip­teur unique. Les dé­tails de la pro­cé­dure fe­ront l’ob­jet d’une com­mu­ni­ca­tion pré­cise. Par ailleurs, l’As­su­rance ma­la­die a en ef­fet créé une « note de dé­pis­tage » qui sera elle-aussi in­té­grée dans les lo­gi­ciels mé­tier. Ce do­cu­ment, qui sera versé par le phar­ma­cien au dos­sier du pa­tient pré­sent dans Mon Es­pace Santé, per­met­tra de faire connaître au mé­de­cin trai­tant la réa­li­sa­tion d’un test de dé­pis­tage et le ré­sul­tat de ce der­nier, par exemple dans le cadre d’une sus­pi­cion de cys­tite ou d’an­gine. À la grande sa­tis­fac­tion de la FSPF, toute créa­tion d’une note de dé­pis­tage « chaî­nera im­mé­dia­te­ment avec la fac­tu­ra­tion », évi­tant l’écueil d’une double sai­sie que crai­gnait le syn­di­cat ini­tia­le­ment.

Source : le pharmacien de France.

 

Les émeutes ces derniers jours en France ont aussi pris pour cible des pharmacies et des lieux de santé

Plusieurs pharmacies ont été visées, notamment à Montargis, où l’officine du centre-ville, incendiée, s’est effondrée, ou encore à Montataire (Oise), Maxéville (Meurthe-et-Moselle), Montreuil (Seine-Saint-Denis), Gaillon, Val-de-Reuil (Eure)… Des officines estimant ne pas pouvoir exercer leur garde en sécurité le week-end dernier, compte tenu des émeutes en France, ont exercé leur droit de retrait. Elles sont une dizaine. Selon le décompte du gouvernement, le 2 juillet à 17 heures, 30 officines de pharmacie ont essuyé les foudres des violences urbaines découlant de la mort de Nahel, survenue à Nanterre (Hauts-de-Seine) le 27 juin. Deux pharmaciens ont été agressés, l’un à Cayenne, en Guyane, par arme à feu, et l’autre à Thionville (Moselle), qui a réussi à empêcher ses assaillants d’entrer dans son officine et à les faire fuir. Il y a eu également l’incendie d’un local de médecine scolaire à Poitiers (Vienne) et l’attaque du bâtiment de la délégation de l’ARS d’Occitanie à Albi (Tarn). Mercredi, le “bus du cœur des femmes” a été incendié à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il proposait des tests gratuits de dépistage de maladies cardiovasculaires et gynécologiques aux femmes.

Sources : egora, le quotidien du pharmacien.

 

Émeutes après la mort de Nahel : dans l’Oise, des pharmacies de garde obligées de baisser le rideau

Plusieurs quartiers des principales villes de l’Oise sont privés, jusqu’à nouvel ordre, d’officines de garde. Une décision prise par l’Agence régionale de santé (ARS) alors qu’au moins trois pharmacies ont été visées, à des degrés différents, dans le département. “C’est la première fois qu’on demande à un pharmacien de ne pas faire de garde. Il s’agit à la fois de mettre en sécurité le professionnel qui travaille de nuit et les patients qui auraient à se déplacer. Beaucoup de collègues qui nous ont appelés n’étaient pas rassurés à l’idée de faire leur garde”, indique Antoine Darras, le président du syndicat des pharmaciens de l’Oise.

Source : le Parisien.

 

Émeutes et dégradations : la CAVP vous propose son aide

Dans le contexte des violences urbaines de ces derniers jours, la caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) se tient prête à venir en aide aux pharmaciens qui auraient subi des dégradations. La Commission des activités sociales examinera, dans le cadre d’une procédure d’urgence, les dossiers qui lui seront transmis. Les pharmaciens concernés peuvent contacter Laurence Colonna, responsable de la relation affiliés, par téléphone au 01 42 66 85 28 ou par courriel à lmarbot@cavp.fr.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Négociations conventionnelles : la FSPF et l’USPO auront une position commune

Les échanges s’intensifient entre la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) pour que les deux instances représentatives de la profession parlent d’une seule et même voix devant les représentants de la l’Assurance maladie, lors des négociations conventionnelles qui démarreront à l’automne. Sur le montant de l’enveloppe à négocier, les deux instances représentatives n’ont en revanche pas encore trouvé de terrain d’entente. En mars dernier, la FSPF avait annoncé que pour compenser l’inflation, il faudrait dégager une enveloppe de 750 M€, soit 10 % de la rémunération des pharmaciens en 2019. De son côté, l’USPO aimerait placer le curseur plus haut. « D’après nos estimations, si l’on veut préserver le réseau officinal, il faudrait obtenir entre 25 à 30 % de rémunération en plus par rapport à 2019 », souligne Pierre-Olivier Variot.

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers le communiqué de presse commun sur les chiffres : https://uspo.fr/observatoire-de-leconomie-officinale/

 

Peut-on facturer des prestations de téléconsultation ?

Selon divers témoignages, des sociétés de services proposant aux pharmaciens des cabines de téléconsultation leur précisent qu’ils peuvent appliquer un dépassement. Agacé, le directeur général de l’assurance-maladie, Thomas Fatôme, compte faire un rappel à l’ordre. « À partir du moment où nous avons mis en œuvre un dispositif conventionnel pour la téléconsultation réalisée dans le parcours de soins, la réponse est non. » En l’occurrence, pour son accompagnement le pharmacien facture à l’assurance-maladie en utilisant le code traceur TLM et il est rémunéré 25 euros par tranche de 5 téléconsultations (plafonnement à 750 euros par an). La question de la facturation de la téléconsultation lorsque celle-ci est réalisée en dehors du parcours de soins reste néanmoins entière. Mais « on incite les confrères à faire des téléconsultations conventionnelles entre le patient et son médecin, pas des téléconsultations sauvages », insiste Pierre-Olivier Variot. Par ailleurs, rappelle Philippe Besset, ce type de prestation est « fortement déconseillé par l’assurance-maladie ». Une réflexion est en cours pour faire évoluer son encadrement dans le futur avenant économique, d’une part pour passer d’une rémunération sous forme de ROSP à un paiement à l’acte, et d’autre part pour conditionner l’aide à l’installation du matériel nécessaire (forfait de 1 225 euros TTC la première année) au respect du parcours de soins.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Le Covid devient une maladie à déclaration obligatoire

Le Covid est la 37e pathologie à intégrer la liste des maladies à déclaration obligatoire, selon un décret et un arrêté publiés au « Journal officiel » du 1er juillet qui entre en vigueur immédiatement. Cependant, ce 3 juillet, l’agence Santé publique France n’a pas encore mis à jour sa liste des maladies à déclaration obligatoires, sur laquelle ne figurent donc pas le Covid ni le formulaire de notification associé. Rappelons que le dispositif repose sur une obligation légale pour tout professionnel de santé (médecin ou biologiste), quel que soit son mode d’exercice (public ou privé), de déclarer aux autorités sanitaires (au médecin de l’ARS), les cas de maladie qu’il diagnostique dès lors que la maladie est inscrite sur la liste des maladies à déclaration obligatoire. Il s’agit d’un dispositif de notification anonymisée. L’objectif est de détecter et de déclarer ces maladies pour agir et prévenir les risques d’épidémie, mais aussi pour analyser l’évolution dans le temps de ces maladies et adapter les politiques de santé publique aux besoins de la population.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Covid-19 : ces mesures exceptionnelles qui prennent fin

Plusieurs mesures exceptionnelles relatives à l’organisation et au fonctionnement du système de santé ont pris fin, selon une série de décrets et arrêtés publiés au Journal officiel le 1er juillet. Plusieurs mesures impliquant les pharmaciens sont abrogées. C’est aussi la fin du SI-Dep.

Ainsi, l’application de tracing TousAntiCovid, le dispositif SI-Dep et d’autres mesures exceptionnelles ont pris fin le weekend dernier. Concernant la pharmacie, les prescriptions hors AMM exceptionnelles de clonazepam (Rivotril) pour la prise en charge médicamenteuse des situations d’anxiolyse et de sédation pour les pratiques palliatives, en cas de difficulté d’approvisionnement en midazolam, ne sont plus prises en charge dans les conditions de droit commun. Il n’est plus possible non plus de réaliser des accompagnements (bilans partagés de médication, entretiens pharmaceutiques) en télésoin. Les pharmaciens peuvent poursuivre le dépistage du Covid-19 par tests antigéniques, dont les conditions de remboursement ne sont pas modifiées. Cependant, la plateforme de traitement des données SI-Dep est suspendue depuis le 30 juin pour les officinaux. Au final, les pharmaciens peuvent continuer de délivrer à titre gratuit et sur présentation des justificatifs ad’hoc les masques chirurgicaux et les masques FFP2 aux personnes cibles. La mise à disposition des oxymètre de pouls reste prise en charge par l’Assurance maladie. Les pharmaciens peuvent continuer à délivrer Paxlovid sur ordonnance conditionnelle. Enfin, les pharmaciens peuvent poursuivre la vaccination anti-Covid-19, mais ne peuvent plus faire intervenir dans leurs officines les professionnels de santé (médecins, infirmiers…) pouvant être mis à disposition. C’est aussi la fin des centres de vaccination.

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers le tableau de la FSPF : https://www.fspf.fr/wp-content/uploads/2023/07/03.07.2023-Dispositions-exceptionnelles-Covid-tableau.pdf

 

Rechargez-moi !

Il y a du nouveau au 52-54 rue de la Chaussée d’Antin, dans le IXe arrondissement de Paris. À cette adresse, la pharmacie Carré Opéra – qui se présente elle-même comme la plus parisienne des pharmacies -, propose à sa clientèle une nouvelle offre, en avant-première. Vitrine expérimentale du consortium « Pharma-Recharge », un large rayonnage de l’officine présente, à la façon des aliments en vrac des supermarchés « branchés », une quinzaine de produits dermocosmétiques. Les laboratoires Expanscience, Garancia, La Rosée Cosmétiques, Bioderma (NAOS) et Pierre Fabre Dermo-cosmétique ont décidé d’unir leurs forces pour créer ce consortium « Pharma-Recharge » qui vise à diminuer l’impact environnemental des emballages dans le domaine de la cosmétique. À noter, le tarif conseillé aux pharmacies est avantageux par rapport à celui de l’offre standard en flacon non réutilisable en rayon.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

« Opération spéciale Epicurieux » en vidéo avec Jamy pour sensibiliser le public sur les Médicaments Non Utilisés

Cyclamed annonce la diffusion de vidéos pédagogiques et ludiques (#Epicurieux) avec Jamy Gourmaud pour sensibiliser le public sur les médicaments non utilisés.

Lien vers l’article :  https://www.cyclamed.org/operation-speciale-epicurieux-en-video-avec-jamy-pour-sensibiliser-le-public-sur-les-medicaments-non-utilises-11428/

 

 Doctolib : nouveautés contre les rendez-vous non honorés

Doctolib annonce le déploiement de plusieurs outils pour lutter contre les rendez-vous non honorés, dont l’obligation d’inscrire un motif en cas d’annulation et la modulation du délai d’annulation en fonction de la spécialité médicale. “Seules l’augmentation du nombre de professionnels de santé ainsi que l’innovation organisationnelle et technologique pourront apporter des réponses à la hauteur des défis de santé”, rappelle néanmoins le comité médical de l’application. Emmanuel Macron avait plaidé pour des sanctions contre ces rendez-vous manqués, un chantier complexe et sensible.

Pour en savoir plus : https://info.doctolib.fr/fonctionnalites-rdv-non-honores/

 

La lamotrigine : alerte de l’ANSM sur les effets indésirables cutanés graves

La lamotrigine – Lamictal et ses génériques – médicament indiqué pour traiter l’épilepsie et les troubles bipolaires, peut être à l’origine de graves éruptions cutanées, pouvant conduire au décès, alerte l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.

Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/actualites/lamotrigine-attention-au-risque-deruption-cutanee-grave-en-particulier-au-debut-du-traitement

 

Pierre Fabre déploie des corners sensoriels en pharmacie

Mettre un coup de projecteur sur ses gammes de produits solaires tout en sensibilisant les consommateurs sur les risques liés à l’exposition au soleil. Telle est l’ambition de Pierre Fabre, à travers la mise en place de corners sensoriels en pharmacie. Bar à testeurs, ambiance sonore et olfactive, colonne UV, écrans digitaux, habillage catégoriel… Mêlant dispositif physique et digital, ces espaces sont animés par une conseillère multimarques Pierre Fabre. « Nous attendons que ce type de corner solaire saisonnier soit visité par environ 60 % des personnes qui entrent dans la pharmacie », indique Nathalie Rambaud, responsable prospective et category management chez Pierre Fabre Retail. Ces espaces ont été installés en mai dans trois pharmacies tests : Grand Plaisir à Plaisir (Yvelines), Carré Opéra (Paris) et la Grande Pharmacie de Paris (Nantes). « Nous avons choisi des typologies de points de vente très différentes : la pharmacie d’hyper-centre (Paris), la très grosse pharmacie (Plaisir) et la pharmacie à étages (Nantes) », relate Nathalie Rambaud. Saisonnalité oblige, ces corners solaires sont temporaires et seront démontés fin août.

Source : le pharmacien manager.

 

Pharmazon s’essaie au live shopping avec le groupe Pierre Fabre

Si le premier live shopping a eu lieu le 5 juin dernier, l’opération devrait se renouveler à la rentrée. Encore un peu confidentielle, cette expérience s’est traduite néanmoins par 32 % d’achats. Lors de la diffusion en live, le 5 juin 2023, la séance s’est traduite par trois actes d’achats. En replay, sur les 180 personnes ayant visionné le live shopping, près de 32 % ont fait l’acquisition d’une référence issue du catalogue de Pierre Fabre. « La communication s’est faite la veille et le jour du live. Quant au panier moyen, il a atteint 34,10 euros », poursuit Audrey Lecoq. Cette dernière souhaite d’ailleurs poursuivre cette expérience en allant nouer des partenariats avec d’autres acteurs.

Source : LSA.

 

L’Oréal Cosmétique Active devient Beauté Dermatologique

La division Cosmétique Active de L’Oréal devient Beauté Dermatologique pour allier la santé à la beauté. « Ce changement de signature traduit l’importance que nous accordons à la beauté en apportant à ceux qui souffrent de troubles cutanés des solutions dermatologiques durables et de qualité » explique Aline Cristiani, directrice de la nouvelle division. Préserver sa beauté est essentiel et permet de continuer à se sentir vivant(e) quand les pathologies cutanées altèrent l’estime de soi et conduisent ceux et celles qui en souffrent à l’isolement social ou à une dévalorisation de leur image et de leur personnalité.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/dermo-cosmetique/loreal-cosmetique-active-devient-beaute-dermatologique?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230705%5D&utm_content=20230705&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

CHIFFRES

 

L’association NèreS, qui regroupe les fabricants de produits sans ordonnance, note que les Français “plébiscitent” les pharmaciens sur les maux du quotidien, à travers les conseils ou produits disponibles sans ordonnance (92%), la prévention de ces maux courants (91%) ou même l’orientation vers d’autres professionnels de santé qualifiés (91%). C’est pourquoi l’association souhaite faire de l’officine “la porte d’entrée” du parcours pour les maux du quotidien afin de soulager les généralistes libéraux et les urgences hospitalières. Mais pour concrétiser cet objectif, il faudra “un dialogue renouvelé entre pharmacien, médecin et infirmier référent”, mais aussi un élargissement des outils à la disposition des officinaux “à travers des conseils dans le parcours de soins”, “une plus grande gamme de tests d’orientation diagnostique” et de “médicaments de prescription médicale facultative”, énumère Luc Besançon, délégué de NèreS.

Le Pr Yves Ville, chef du service d’obstétrique et de médecine fœtale de l’hôpital Necker-Enfants Malades, plaide pour un dépistage systématique du cytomégalovirus (CMV) pendant la grossesse. L’enjeu est de taille: le CMV, qui touche 0,7% des femmes enceintes, est associé à un risque de séquelles neurologiques, motrices ou auditives pour près d’un quart des nouveau-nés touchés in utero. “Il est particulièrement dangereux s’il est contracté dans les deux mois avant la conception du bébé ou au premier trimestre de grossesse”, précise le spécialiste, après une récente audition devant le Haut Conseil de la santé publique. Pris tôt, il diminue de 70% le risque de transmission.” Le Pr Yves Ville salue en outre le développement par Moderna d’un vaccin contre le CMV à base d’ARN messager, en phase III.

Plus de 50% des médecins hospitaliers se sont déclarés grévistes le 3 juillet, selon les syndicats qui ont demandé à être reçus par Emmanuel Macron pour obtenir des hausses de salaire. François Cibien, président de l’intersyndicale Action Praticiens Hôpital (APH), évoque un taux de 80% de grévistes à La Rochelle et de 65% à Annecy. “De mémoire de syndicaliste, on n’a jamais vu autant de gens qui se mobilisent”, se félicite l’anesthésiste Anne Wernet, même si, comme à l’accoutumée, la grève n’a pas interrompu l’activité des hôpitaux, les médecins étant au besoin assignés pour assurer la continuité des soins. Les revendications se concentrent en particulier sur les gardes de nuit, que le ministre de la Santé François Braun a revalorisées de 50% dès son arrivée en juillet 2022, à plus de 400 € brut pour 12 heures de service. Mais la mesure n’est prolongée que jusqu’à fin août et les négociations sont au point mort, dans l’attente d’un arbitrage de Bercy et Matignon.

Londres a dévoilé un plan “historique” pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre dont souffre le système de santé public. Présenté par le Premier ministre Rishi Sunak, il vise à recruter 300.000 professionnels de santé – 60.000 médecins, 170.000 infirmières et 71.000 professionnels paramédicaux – d’ici à 15 ans. Une enveloppe de 2,4 milliards de £ (2,8 milliards d’€) doit être dégagée à cet effet. Le nombre de places en médecine dans les universités sera ainsi doublé, à 15.000, de même que les places en centre de formation pour les infirmières. Le gouvernement veut aussi réformer le système de retraite pour permettre aux médecins retraités de revenir plus facilement travailler.

Selon l’Observatoire de l’accès aux médicaments et de l’attractivité de Roland Berger commandé par le Leem, l’Hexagone se situe derrière l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Irlande, et largement derrière les États-Unis, leader de la bioproduction. Seules 32 usines de fabrication de médicaments biologiques sont installées, dont un tiers produisent des vaccins. Elles appartiennent essentiellement à des sous-traitants. Conséquence: la France importe 95% des médicaments biologiques vendus dans le pays. Elle ne fabrique que 3% des anticorps monoclonaux qu’elle consomme. Avec le plan Santé 2030, Emmanuel Macron tente d’inverser la tendance avec l’objectif, très ambitieux, de produire 20 biomédicaments en France à horizon 2030.

Plus de 40% des Américains sont en situation d’obésité, selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, et la demande est forte pour des traitements visant à réduire le poids.

3,8 milliards d’euros, ce sont les économies réalisées depuis 2012 grâce aux biosimilaires. Source : le pharmacien de France.

Ce samedi 1er juillet, le programme des expérimentations Etapes prend fin et la télésurveillance entre dans le droit commun du remboursement. Quatre arrêtés ont été publiés pour préciser des activités de télésurveillance médicale ouvrant déjà droit à une prise en charge par l’Assurance-maladie (dans le diabète, l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance respiratoire et l’insuffisance rénale). Source : le quotidien du médecin.

Six mois de négociations entre les partenaires sociaux ont abouti le 3 juillet à une hausse de 3 % des salaires de l’officine à partir du 1er juillet. Source : le quotidien du pharmacien.

 La GPA était déjà illégale en Italie depuis l’adoption en 2004 d’une loi qui avait introduit des peines de prison allant jusqu’à deux ans et des amendes comprises entre 600 000 euros et 1 million d’euros pour « toute personne qui, de quelque manière que ce soit, réalise, organise ou sponsorise la commercialisation de gamètes ou d’embryons ». Mais pour le gouvernement d’extrême droite qui a remporté les élections législatives en septembre 2022 et surtout, la Présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, particulièrement hostile à la PMA comme à la GPA, ce dispositif était insuffisant. Elle a donc décidé d’introduire un système de poursuite contre les personnes qui s’adresseront à une mère porteuse en Italie mais aussi dans les pays qui autorisent cette pratique pour les couples étrangers. Cette décision qui concernera seulement les Italiens, cible particulièrement les familles homoparentales, la bête noire de Giorgia Meloni.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a validé le 25 mai 2023 la prolongation de la durée de conservation des flacons du vaccin Nuvaxovid® du laboratoire Novavax d’une durée de 3 mois, si  ceux-ci avaient été conservés à une température comprise entre +2 °C et +8 °C. La durée de conservation des flacons à cette température est désormais de 12 mois. Source : DGS urgent.

Malgré des progrès thérapeutiques indéniables, le cancer est la première cause de décès chez l’homme en France et la deuxième chez la femme. Son incidence ne cesse d’augmenter. Dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié ce mardi, Santé publique France (SPF) rapporte une hausse de 98% des cas chez les hommes (de 124.290 cas en 1990 à 245.610 cas en 2023) et de 104% parmi les femmes (91.840 cas en 1990 à 187.526 cas en 2023). “Cette hausse est majoritairement liée à l’augmentation de la population et à son vieillissement ainsi qu’à l’amélioration des méthodes de diagnostic”, précise le Pr Norbert Ifrah, président de l’Institut national du cancer (Inca). La progression plus rapide des cancers chez les femmes interpelle. Selon les experts, elle est liée à davantage de comportements à risque: tabac, l’alcool, le surpoids, la sédentarité… Alors qu’ils sont à blâmer dans 20% des cas chez les hommes, ces facteurs sont en cause dans près de la moitié des cancers de la femme.

L’Australie est devenue le 1er juillet le premier pays à autoriser l’usage de la MDMA et de la psilocybine, principes actifs de l’ecstasy et des champignons hallucinogènes, pour le traitement de certaines pathologies mentales, dont les troubles du stress post-traumatique (TSPT). “Pour ces substances, on bénéficie d’études menées dans les années 1960 et 1970 qui permettent d’avancer plus rapidement qu’avec un médicament totalement nouveau”, explique Zoé Dubus, historienne de la médecine et spécialiste des psychotropes.

81 médecins ont, depuis le 26 janvier, voyagé en avion de Dijon jusqu’à l’hôpital de Nevers, pour prêter main forte à l’hôpital, en manque de spécialiste, rapporte Egora. “C’est une plus-value évidente pour l’hôpital et les patients. Et il ne faut pas oublier que les actes chirurgicaux sont ce qui génère des recettes à l’hôpital”, rappelle le maire de Nevers.

Le Sénat a adopté le 4 juillet à l’unanimité, après l’avoir complétée, une proposition de loi votée par l’Assemblée nationale pour améliorer l’accompagnement des familles d’enfants gravement malades. Elle porte notamment de deux à cinq jours la durée pour les parents du congé pour annonce de la survenue d’un handicap ou d’une pathologie chronique d’un enfant et prévoit d’interdire le licenciement de tout parent salarié concerné, de faciliter l’accès au télétravail ou encore le maintien dans le logement.

Une étude britannique s’inquiète de la différence de taille entre les enfants du pays âgés de cinq ans et leurs camarades du continent européen. En France, la taille moyenne des petits garçons s’établit à 114,7 centimètres et celle des filles à 113,6 centimètres, contre 112,5 centimètres et 111,7 centimètres outre-Manche, bien loin des Néerlandais, à 119,6 centimètres pour les garçons et 118,4 centimètres pour les filles. Source : Courrier International.

Le concert familial de Boiron, qui contrôle près de 70% du capital du laboratoire d’homéopathie, veut le retirer de la Bourse avec le soutien de l’investisseur EW Healthcare Partners. Une offre publique d’achat à 39,64 € par action, accompagnée d’un dividende exceptionnel de 10,36 € par action, a ainsi été proposée aux actionnaires. Le laboratoire familial lyonnais de 2.750 personnes a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires en progression de 17% sur un an, à 534 millions d’€. Source : Investir.

Une généraliste était convoquée par la CPAM du Morbihan pour un “entretien confraternel” sur ses prescriptions d’arrêts de travail. Dénonçant un “harcèlement permanent”, près de 80 confrères se sont rendus devant la caisse pour protester contre cette chasse aux sorcières. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/conditions-d-exercice/81316-une-generaliste-est-convoquee-pour-surprescription-d-arrets-de

Avec un chiffre d’affaires (CA) de 994 millions d’euros sur les cinq premiers mois de l’année 2023, en croissance de 11 % versus la même période que l’année précédente, le marché de la dermocosmétique traverse les crises avec insolence et tire profit des conséquences de la pandémie du Covid-19, une fois les masques tombés ! Depuis 2020, le prix des produits a augmenté de 11,3 points. 2023 pourrait bien être l’année des solaires. Fin mai, ils avaient déjà enregistré un CA de 95 millions d’euros, en augmentation de 2 % par rapport à la même période de l’année précédente. Avec 83 % des ventes à l’officine, l’été promet un teint hâlé et plein d’allant pour la rentrée. Source : Gie gers/le pharmacien manager.

8,6 M : c’est le nombre d’assurés qui ont activé leur compte sur Mon espace santé sur les 66 millions de profils automatiquement créés depuis le lancement du service en mars 2022.

La part des téléconsultations à l’officine a été multipliée par 2,6 en un an, passant de 6 à 16 % (en cumul fixe à fin novembre 2022 comparé à la même période de 2021), selon le Gers Data.

26 % des officines des 18 groupements partenaires de Pharma Système Qualité (PHSQ) sont certifiées dans une démarche ISO 9001-QMS Pharma. 9 à 12 mois : c’est le temps nécessaire pour obtenir la certification ISO 9001-QMS Pharma.

L’entrée en vigueur des obligations relatives à la facturation électronique sera précédée d’une phase d’expérimentation au premier semestre 2024. Dans ce cadre, les utilisateurs pourront faire appel au Portail public de facturation (PPF) ou à des opérateurs de dématérialisation (OD) pour saisir, déposer ou transmettre leurs factures électroniques. L’émission et la transmission des e-factures deviendront progressivement obligatoires pour toutes les entreprises. Le calendrier a été déterminé en fonction de leur taille. Mieux armées et plus structurées, les grandes entreprises ouvriront logiquement le bal à partir de juillet 2024. La pharmacie dépend, elle, soit de la microentreprise – moins de 10 salariés et dont le chiffre d’affaires (CA) annuel ou le total de bilan n’excède pas 2 M€ –, soit de la PME – moins de 250 salariés et dont le CA annuel ne dépasse pas 50 M€ ou le total de bilan est supérieur à 43 M€. Dans les deux cas, elle devra se conformer à l’obligation d’utiliser l’e-facturation à partir du 1er janvier 2026. Source : le pharmacien manager.

Après une année 2022 exceptionnelle en termes de dépenses de soins en raison du pic atteint en janvier avec l’émergence du variant Omicron, l’exercice 2023 revient dans les standards habituels. À fin mai, ces dépenses sont stables à +0,1 % sur 12 mois glissants mais diminuent de 3,3 % sur les cinq premiers mois de l’année. Source : le quotidien du pharmacien.

Le Bulletin de santé des Français 2023, publié par l’association Nères, réalisé par Toluna-Harris Interactive, renseigne la perception du système de soins dans le pays. Et si 88 % des Français rapportent avoir un médecin traitant, ils sont 89 % à penser qu’une régulation à l’installation des médecins serait efficace dans la lutte contre les déserts médicaux.

L’Assurance maladie a reversé 3,6 millions d’euros aux 2 833 médecins libéraux qui ont interchangé en 2022 leur prescription pour des biosimilaires. Pour rappel, les médecins libéraux reçoivent un intéressement à la prescription de biosimilaires équivalent à 30 % des économies générées par la prescription de 5 molécules biologiques : étanercept, adalimumab, follitropine alpha, énoxaparine et insuline asparte. Là où le pharmacien attend toujours un arrêté de marge pour obtenir un intéressement sur la substitution de filgrastim et pegfilgrastim, les deux seules molécules biosimilaires qu’il peut substituer.

Les médecins du collectif SMG 44 qui avaient refusé de verser leur cotisation à l’Ordre des médecins de Loire-Atlantique viennent d’être condamnés par la justice. Cette décision fait suite aux procès des 28 février et 23 mars 2023. Ils devront ainsi rembourser les sommes dues au CDOM et verser chacun des pénalités allant de 500 à 600 euros, correspondant aux frais d’avocat de l’Ordre, précise le collectif dans un communiqué diffusé sur le site du SMG, le 27 juin. Lien vers le communiqué de presse :https://syndicat-smg.fr/communique-du-collectif-smg-44-en-lutte-contre-l-ordre-des-medecins-l-apres

 

GROUPEMENTS

 

Les groupements qui valent 1 milliard et plus

Six enseignes de pharmacies figurent au palmarès des enseignes qui ont réalisé plus d’1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2022 publié chaque année par les éditions Dauvers : Giphar (2,3 Mds€), Aprium (1,55 Md€), Elsie Santé (1,25 Md€), Giropharm (1,18 Md€), Pharmacie Lafayette (1,04 Md€), Pharmabest (1,02 Md€). C’est une première pour Pharmacie Lafayette et Pharmabest. Comme l’année dernière, le groupement Pharmavie est tout proche lui aussi d’intégrer le classement. « Avec une croissance de l’ordre de 10 % versus 2021, la pharmacie a surtout été soutenue par les ventes de produits OTC [Over The Counter, NdlR]  », souligne Olivier Dauvers, expert de la grande distribution. Du côté de la grande distribution alimentaire, l’évolution la plus spectaculaire n’est autre que celle de la première enseigne française, E. Leclerc, qui gagne 4,7 milliards d’euros sur un an ! Le spécialiste confirme l’importance de cette tendance : « C’est l’équivalent de Decathlon, de Monoprix ou de Darty qu’E. Leclerc a généré en seulement un an… Le tout sans évolution de périmètre notable : E. Leclerc a incontestablement été l’enseigne refuge contre l’inflation. »

Source : le pharmacien manager.

 

Pharmabest maquille bien son jeu

Pharmabest teste actuellement le vrac avec Bioderma dans deux pharmacies parisiennes, au Forum des Halles (1er arrondissement) et rue Chaussée-d’Antin (9e arrondissement). La durée de l’expérimentation est prévue sur une période maximale de trois mois et, si elle est positive, elle sera présentée aux adhérents du groupement en octobre, lors du congrès. Toujours dans l’idée de limiter l’impact du plastique sur l’environnement, Pharmabest est en train de mettre au point des écopacks sur les gels douche de sa marque propre Pharmascience. Enfin, le groupement a signé un accord de distribution avec les marques du groupe Coty (Bourjois, Rimmel, Sally Hansen) pour développer des linéaires de maquillage de trois mètres de long. « C’est en cours d’implantation dans nos pharmacies depuis le mois d’avril. Avec une fréquentation moyenne par jour de 1 300 clients, les pharmacies Pharmabest sont devenues plus attractives que la distribution sélective, détaille Alain Styl, directeur général de Pharmabest. Notre intention est de proposer une offre complète de maquillage à notre clientèle, alliant la beauté et le soin. »

Source : le pharmacien manager.

 

Un marché à réenchanter : le MAD

Le maintien à domicile (MAD) est un marché spécifique, abandonné il y a quelques années par les pharmaciens. « C’est pour cette raison que des enseignes se sont créées, observe Pascal Fontaine, directeur commercial pharmacie et directeur de l’enseigne Médical Lafayette. Le marché pèse 9 milliards d’euros en France, dont la moitié pour le marché de ville, c’est-à-dire les prescriptions de médecins généralistes et infirmiers, selon nos propres données et une analyse sectorielle du cabinet LEK. » Amel Magmagui, responsable marketing et enseigne chez Pharmactiv, envisage aussi ce secteur comme un marché à fort potentiel pour l’officine. « Aujourd’hui, 2,3 millions de personnes ont plus de 85 ans et plus. Parmi elles, 575 000 sont dépendantes. En 2060, c’est plus de 2 millions de personnes âgées qui seront dépendantes1. Le marché du MAD représente en moyenne 3 % de l’activité du pharmacien, en croissance de 4 à 5 % par an2. Donc il y a encore du potentiel ! » En 2018, Pharmactiv a lancé Betterlife, un concept clé en main scénarisé par pièce de vie, avec deux pièces principales identifiées : la salle de bains et la chambre. Lafayette propose deux marques propres telles que Stentil pour les appareils et une gamme de produits d’incontinence Konfian & Cerin. Quant à Pharmactiv, le réseau dispose de la marque de distributeur (MDD) Betterlife, soit une sélection de près d’une centaine de références : « C’est une vraie force, car les pharmaciens peuvent ainsi générer une forte marge », affirme Amel Magmagui. Les deux groupements se positionnent également sur ce marché avec une approche commune, qui se scinde en deux parties : la première consiste à remettre comme catégorie le MAD sous forme de corner dans les pharmacies. Et, en parallèle, des magasins de matériel médical sous enseigne. À ce jour, Pharmactiv comptabilise 30 magasins Betterlife et 130 pharmacies ont mis en place un corner. Les magasins Médical Lafayette réalisent un CA de 550 000 euros, quand le CA moyen d’un magasin médical traditionnel est de 350 000 euros, constate Pascal Fontaine. Nous comptons 40 magasins, 45 d’ici à la fin de l’année. Notre objectif est d’en ouvrir 20 par an, pour atteindre près de 120 points de vente dans les trois ans à venir, confie le directeur.

Source : le pharmacien manager.

 

Petit déjeuner des 40 ans de PharmaVie

Une vingtaine de journalistes étaient présents au petit déjeuner presse organisé par PharmaVie afin de fêter les 40 ans du réseau le 4 juillet 2023. Précurseur dans bien des domaines, tels que la micronutrition en marque propre, sortie dès 1999, et totalement refondue en 2023, PharmaVie a pu ainsi partager sa vision de la pharmacie de demain avec les nombreux journalistes présents.

Source : réseaux sociaux (Linkedin/Facebook).

 

Entretien avec Sébastien Rouyer, fondateur de PNP, qui définit lui-même le réseau comme le « Majordome » du pharmacien !

Le Réseau P&P n’est pas un simple groupement, il met à la disposition des pharmaciens un Majordome dédié qui l’accompagne au quotidien dans le fonctionnement de son officine, c’est un membre supplémentaire dans son équipe. Sa vocation est d’aider le pharmacien à augmenter sa marge, lui faire économiser du temps, simplifier son quotidien de chef d’entreprise pour le rendre plus disponible au comptoir. Les 154 officines qui ont rejoint le réseau P&P sont des pharmacies moyennes, dont le chiffre d’affaires annuel maximum se situe autour de 3,5M d’euros.

Lien vers l’entretien : https://pharm-enews.fr/2023/07/05/le-reseau-patients-pharmaciens-pnp-offre-un-majordome-a-chaque-pharmacien/

 

NOMINATION

 

Laurence Peyraut succède à Philippe Lamoureux à la direction du Leem

Le directeur général du Leem Philippe Lamoureux se prépare à prendre sa retraite, après 15 ans au sein du syndicat de l’industrie pharmaceutique. Il sera remplacé à compter du 1er novembre 2023 par Laurence Peyraut qu’il accompagnera dans sa prise de fonction jusqu’en décembre 2023. Diplômée de Paris X – Nanterre, Laurence Peyraut, 56 ans, a débuté sa carrière chez AXA en 1990, avant de rejoindre Barclays en 2003, où elle évolue jusqu’au poste de directrice mondiale de la marque, à Londres. En 2013, elle prend la direction de la communication du laboratoire Roche en France et s’occupe également des affaires publiques et de la RSE. Trois ans plus tard, elle rejoint Danone en tant que secrétaire générale de Danone en France.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.leem.org/presse/laurence-peyraut-succedera-philippe-lamoureux-la-direction-generale-du-leem-compter-du-1er

 

MONDE

 

Espagne : quels sont les dossiers santé de la présidence espagnole de l’UE ?

Le premier est la construction de l’Espace européen des données de santé, qui promet de remodeler radicalement la façon dont les données de santé sont partagées à la fois pour les soins aux patients et pour la recherche. “Le dossier avance rapidement, le Parlement faisant pression pour qu’il se rende aux trilogues d’ici l’automne, puis conclu en toute sécurité avant les élections européennes”, précise le journal. Autre dossier clé: la réforme pharmaceutique, qui prendra cette fois plus de temps. “Le Conseil et le Parlement doivent trouver une position de négociation sur le paquet, qui se compose d’un règlement et d’une directive. La Suède n’a pas fait avancer le dossier loin dans les quelques semaines qui ont suivi la proposition.” Source : Politico.

 

Brésil : l’industrie déplore la chute de la production d’intrants pharmaceutiques

Aujourd’hui, le Brésil ne fabrique que 5% de tous les intrants nécessaires à la production de ses médicaments, la plupart étant importés de Chine et d’Inde. “Il est important de noter qu’au cours des trois dernières décennies, le Brésil, mais aussi les pays développés, ont transféré leur production d’intrants vers les pays asiatiques afin de réduire leurs coûts”, explique Norberto Prestes, président d’ABIQUIFI, Association brésilienne de l’industrie des produits pharmaceutiques. Atteignant son apogée dans les années 1980, avec une croissance de 8% par an, l’industrie pharmaceutique brésilienne a pourtant produit jusqu’à 55 % de ses intrants. L’ABIQUIFI réclame ainsi le soutien du gouvernement pour relever le secteur. Source : Pantanal News.