Actualités du 31 juillet au 11 août 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Le pharmacien peut prescrire des vaccins !

Depuis le 10 août 2023, les officinaux (et étudiants en pharmacie de 6e année) peuvent enfin prescrire et administrer tous les vaccins recommandés au calendrier vaccinal chez les personnes à partir de 11 ans, ainsi que les vaccins contre la grippe saisonnière aux personnes à partir de onze ans ciblées ou non ciblées par les recommandations vaccinales, selon un décret et un arrêté publiés au « Journal officiel » du 9 août. Une seule exception : les officinaux ne sont pas habilités à prescrire et injecter les vaccins vivants atténués chez les personnes immunodéprimées, précisent les textes. Côté rémunération, la prescription suivie de l’injection est tarifée 9,60 euros. S’il y a seulement une administration de vaccin, le tarif est de 7,50 euros. Pour être autorisé à vacciner, le pharmacien devra être préalablement formé à la vaccination (formation de 10,5 heures de théorie et de 7 heures de pratique) et ensuite déclarer son activité d’administration ou de prescription et d’administration de vaccins auprès de l’Ordre des pharmaciens. Les syndicats représentatifs de la profession – la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) – se réjouissent tous les deux de cette possibilité de prescrire et vacciner qui était tant attendue. Comme le rappellent l’USPO et la FSPF, un doute reste à lever sur la question des vaccins du voyageur, pas prévus pour l’instant dans les textes. « J’ai demandé à la HAS pourquoi cela était limité aux vaccins du calendrier vaccinal, explique Philippe Besset. En fait, la HAS n’est pas compétente pour donner son avis sur des vaccins qui sont en dehors du calendrier vaccinal. Elle ne peut donc pas se prononcer sur les vaccins du voyageur. Je vais voir avec le ministère si nous pouvons le faire ou non, si nous avons besoin d’un texte ou non. C’est à creuser. » Du côté de l’USPO, on s’interroge aussi sur la possibilité de voir les pharmaciens vacciner les moins de 11 ans dans un avenir plus ou moins proche. Philippe Besset tient également à attirer l’attention sur deux autres évolutions permises grâce à ces textes. « Le pharmacien pourra venir en appui pour la vaccination HPV dès que les collèges la mettront en place à la rentrée, avec une rémunération de 48 euros de l’heure. Les officinaux vont également pouvoir assumer la partie “suivi du calendrier vaccinal” des plans de prévention pour donner suite aux entretiens aux âges clés de la vie qui seront lancés à l’automne. Le pharmacien cotera d’abord l’entretien, qui doit durer 30 minutes (30 euros sont évoqués), puis la prescription et l’administration du vaccin dans un second temps », détaille le président de la FSPF.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers les textes officiels :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047949119

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047948973

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047949107

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047949091

 

Gaviscon® : une hausse de prix au détriment des patients : position de l’USPO

À partir du 1 er septembre 2023, les prix fabricants et des prix publics des spécialités remboursées de Gaviscon® vont augmenter sans que la base de remboursement (TFR) ne soit revalorisée. Cette décision du Comité Économique des Produits de Santé (CEPS) va créer un reste à charge systématique pour le patient : 1,95 euro pour les sachets-doses et 1,56 euro pour les flacons. Si les prix doivent être augmentés, ce ne doit pas être au détriment des patients. La charge financière de ces médicaments étant assurée à 85 % par les complémentaires santé, l’impact serait faible pour l’Assurance Maladie. L’USPO appelle à modifier rapidement le tarif de remboursement pour supprimer ce reste à charge.

Lien vers le communiqué de presse :

https://uspo.fr/gaviscon-une-hausse-de-prix-au-detriment-des-patients/

Aurélien Rousseau, ministre de la Santé, ausculte la Dordogne et annonce « une offensive sur l’accès aux soins »

Le nouveau ministre de la Santé et de la Prévention Aurélien Rousseau réalisait le lundi 31 juillet 2023 son premier déplacement officiel en Dordogne. A cette occasion, il a également donné sa première interview en tant que ministre dans les colonnes du journal local Sud-Ouest. Aurélien Rousseau y précise ses priorités, notamment défendre l’accès aux soins pour tous, et inscrit sa feuille de route dans la droite ligne de celle de son prédécesseur François Braun.

Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Aurélien Rousseau :

  • Sur l’accès aux soins en France

“Ma priorité sera d’être à l’offensive sur l’accès aux soins et la prévention.”

Il faut “aider les professionnels de santé à se regrouper et à travailler ensemble. Cela va créer de l’attractivité” pour les métiers de santé.

J’envisage de “laisser vivre des initiatives locales originales et les accompagner”.

  • Sur la liberté d’installation des médecins généralistes

“Il ne faut pas de mesure coercitive face à l’installation des médecins généralistes”.

“Notre travail sera de nous mettre au service des dynamiques locales et d’alléger les charges administratives.”

Sources : Sud-Ouest, BTA.

Campagne de vaccination Grippe/Covid 2023-2024

La campagne 2023 – 2024 de vaccination contre la grippe sera conjointe à celle contre la Covid-19. Elles débuteront le 17 octobre 2023. Contrairement aux campagnes précédentes, la vaccination contre la grippe sera ouverte à l’ensemble de la population dès le début de la campagne, sans priorisation pour les personnes ciblées par les recommandations vaccinales Grippe et Covid-19.

Source : USPO.

 

Facturation aux patients en sus de la rémunération forfaitaire des téléconsultations

Certaines sociétés de services de téléconsultation encouragent la facturation aux patients d’un dépassement en sus de la rémunération forfaitaire d’assistance à la téléconsultation en officine, prévue à l’article V.I de la Convention Nationale des pharmaciens, signée le 9 mars 2022 (code acte TLC). L’USPO vous rappelle que l’Article I.1 de la Convention Nationale des pharmaciens du 9 mars 2022 interdit cette pratique : « les tarifs fixés par la présente convention sont opposables au pharmacien, et ils ne peuvent pas donner lieu à la facturation de dépassements à l’assuré ». L’Assurance Maladie a prévenu que « des sanctions conventionnelles pourront s’appliquer en cas de facturation au patient d’une rémunération supplémentaire par la pharmacie pour l’assistance à la téléconsultation ».

Source : USPO.

 

Dépenses de santé : le projet de hausse des franchises médicales s’affine

Le doublement envisagé du tarif de la franchise par boîte de médicament (50 centimes) pourrait aussi concerner la participation forfaitaire chez le médecin (1 euro). Le gouvernement hésite en revanche à augmenter les plafonds annuels fixés aujourd’hui à 50 euros. Ces premières annonces, restées vagues, ont suscité peu de réactions. Depuis, l’exécutif a affiné son projet. Le doublement du montant des franchises (à 1 euro par boîte de médicaments et pour un acte paramédical) tient la corde. Et il pourrait aussi concerner la « participation forfaitaire » de 1 euro qui s’applique sur chaque consultation chez le médecin, ainsi que sur les radios et les analyses. Le gouvernement réfléchit aussi à une extension de la franchise aux dispositifs médicaux (pansements, béquilles, implants, etc.), non concernés jusque-là. Un doublement des franchises et de la participation forfaitaire pourrait dégager jusqu’à 1,5 milliard d’euros d’économies pour la Sécurité sociale, sachant que les franchises représentent aujourd’hui quelque 900 millions, et la participation forfaitaire 600 millions. Mais ce doublement du rendement ne serait au rendez-vous que si la mesure s’accompagne d’un doublement des plafonds, qui s’établissent à 50 euros par patient et par an pour les franchises (au-delà de ce seuil, le remboursement s’effectue à 100 %), de même que pour le forfait de 1 euro.

Source : les échos.

 

UFC Que choisir pour la vente de médicaments en grandes surfaces

Dans une communication récente, l’UFC Que choisir, demande l’ouverture de la distribution de l’automédication aux grandes surfaces et parapharmacies, sous la surveillance impérative d’un pharmacien, qui générerait 250 millions d’euros de gain de pouvoir d’achat pour les usagers sans remettre en cause le maillage officinal. L’USPO a publié un communiqué de presse de réponse en annonçant que l’association se discrédite à nouveau. En effet, « par cette proposition, UFC QUE CHOISIR nie totalement la confiance accordée par les patients à leurs pharmaciens et à leur entière disponibilité. Elle méconnait les actions menées par les pharmaciens d’officine pour sécuriser le bon usage du médicament, pour accompagner les patients au quotidien et pour permettre une accessibilité de leurs traitements chaque jour, chaque nuit, dimanche et jours fériés compris ».

Lien vers le communiqué de presse de l’UFC Que choisir : https://www.quechoisir.org/nos-combats-medicaments-pour-une-distribution-sure-et-efficace-n109362/

Lien vers le communiqué de presse de l’USPO : https://uspo.fr/sante-versus-consommation-lufc-que-choisir-se-discredite-a-nouveau/

Lien vers l’article du JIM :

 https://www.jim.fr/medecin/e-docs/lufc_que_choisir_sattaque_encore_au_monopole_des_pharmaciens_198424/document_actu_pro.phtml

 

Les rendez-vous de prévention aux âges clés de la vie arrivent bientôt en pharmacie

Les premiers rendez-vous de prévention aux âges clés de la vie, mesure introduite par le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023, doivent être proposés dès 1er octobre pour les patients âgés de 45 à 50 ans. Quatre professions de santé vont être impliquées, les pharmaciens, les médecins, les infirmiers, et les sages-femmes. Les patients, eux, seront invités à remplir un questionnaire (qui sera notamment disponible sur Mon espace santé) avant de prendre rendez-vous avec le professionnel de santé de leur choix. « L’entretien doit durer entre 30 et 45 minutes, le professionnel de santé abordera avec le patient l’ensemble des thèmes de prévention selon son âge. L’idée c’est de proposer un plan de prévention personnalisé à l’issue de cet échange », explique Philippe Besset. Le pharmacien pourra par exemple informer un patient qu’il n’est pas à jour de ses vaccins et lui proposer, si celui-ci l’accepte, de lui administrer un rappel. Dans d’autres cas, il s’agira d’orienter le patient vers un autre professionnel de santé. Le président de la FSPF en est convaincu, le pharmacien sera « en première ligne » dans la mise en place de ces rendez-vous de prévention. Avant de se lancer, les officinaux devront suivre une formation dont les modalités restent à déterminer. Quant à la rémunération de cet acte, un montant de 30 euros a d’ores et déjà été proposé. « Ce sera le même tarif pour les quatre professions, précise Philippe Besset. Selon moi, ce tarif de 30 euros est raisonnable mais à condition que l’entretien n’excède pas 30 minutes. Selon Pierre-Olivier Variot, l’arrêté qui viendra entériner le lancement de ces rendez-vous de prévention devrait être publié prochainement au « Journal Officiel ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Drôme et Ardèche : les pharmacies en grande difficulté pour recruter

Que ce soit dans la Drôme ou en Ardèche, les pharmacies ont beaucoup de mal à recruter, certaines ont même décidé de fermer une demi-journée ou une journée. C’est un vrai phénomène national, un peu plus fort en Drôme et Ardèche, parce qu’on est loin des universités, donc c’est plus difficile d’attirer des stagiaires”, explique Gilles Bonnefond, drômois et porte-parole national des pharmaciens d’officine.

Lien vers l’article : https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/drome-et-ardeche-les-pharmacies-en-grande-difficulte-pour-recruter-5207779

 

Vaccination des professionnels santé : vers une obligation contre la rougeole

Après consultation publique, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié le 31 juillet 2023 la seconde partie de ses travaux consacrés aux obligations et recommandations vaccinales des professionnels de santé. La HAS préconise de rendre obligatoire l’immunisation contre la rougeole et de maintenir les recommandations de vaccination contre la coqueluche, la grippe, l’hépatite A, et la varicelle. S’agissant de la grippe, elle insiste sur la nécessité de collecter des données robustes sur les infections grippales contractées au sein des établissements prenant en charge les personnes à risque de forme sévère ou compliquée de la maladie. La collecte de ces données constitue un préalable au réexamen de cette position. Plus largement, la HAS réaffirme l’intérêt de la vaccination contre ces maladies, en milieu professionnel comme en population générale.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Comment protéger mon officine contre les cambriolages ?

Durant la période estivale, les particuliers s’absentent parfois de leur domicile ou de leur établissement pour cause de vacances, ce dont peuvent profiter les cambrioleurs. Pour prévenir ce risque, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) rappelle quelques conseils pratiques.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/comment-proteger-mon-officine-contre-les-cambriolages

 

Fin du ticket de caisse obligatoire depuis le 1er août 2023

Après deux reports, l’impression automatique du ticket de caisse a pris fin le 1er août prochain.

A compter de cette date, les :

  • tickets de caisse
  • tickets de carte bancaire
  • bons d’achat et tickets de promotion ou de réduction ne seront plus imprimés que sur demande du consommateur.

Sauf pour :

  • les opérations de paiement par carte bancaire annulées n’ayant pas abouti ou soumises à un régime de pré-autorisation ;
  • la vente de lunettes de protection solaire (article D. 211-6 du code de la consommation) ; d’autres exceptions prévues à l’article 541-371 du code de l’environnement qui ne concernent pas les officines.

 Ainsi, si le patient ne vous le demande pas expressément, vous ne serez plus autorisés à imprimer ces tickets.

Lien vers l’article de la FSPF : https://www.fspf.fr/fin-du-ticket-de-caisse-obligatoire-au-1er-aout-2023/

 

Valporate – Exposition parentale et risque de troubles neurodéveloppementaux

Une nouvelle étude suppose une augmentation du risque de troubles neurodéveloppementaux comme ceux du spectre autistique, chez les enfants dont le père a été traité par valproate dans les 3 mois avant la conception (Dépakine®, Dépakote®, Divalkote®, Dépamide®, Micropakine® et génériques). Cette étude présente néanmoins des limites et ne permet pas des conclusions définitives. D’autres études complémentaires ont été demandées aux laboratoires et une évaluation européenne est en cours. Par ailleurs, l’USPO rappelle le risque élevé de malformations congénitales et de troubles neurodéveloppementaux, associé à une exposition maternelle au valproate au cours de la grossesse. Ces spécialités ne doivent pas être prescrites chez les patientes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses.

Source : USPO

Lien vers la fiche de l’ANSM : https://ansm.sante.fr/uploads/2023/08/03/20230803-mailing-fiche-patient-valproate.pdf

 

Et si on remboursait les frais de transport à tous les patients sans médecin traitant ?

Rembourser les frais de transport aux patients sans médecin traitant qui ont besoin de consulter un généraliste et vivent dans des déserts médicaux ? C’est l’idée défendue par un sénateur de la Nièvre qui a déposé une proposition de loi en ce sens.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/et-si-remboursait-les-frais-de-transport-tous-les-patients-sans-medecin-traitant?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230810%5D&utm_content=20230810&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Entretien « femme enceinte » : à pousser

La FSPF et l’USPO espèrent pouvoir négocier un second entretien en fin de grossesse afin de préparer le suivi après la naissance. Pour Bruno Maleine, président de la section A (titulaires) du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Cnop), cela aurait effectivement du sens. « Entre la sortie de la maternité et le premier rendez-vous chez le pédiatre, il y a une phase transitoire où le pharmacien pourrait effectivement avoir un rôle à jouer, notamment en matière d’alimentation du nourrisson ». Selon lui, le modèle des entretiens « femme enceinte » devrait d’ailleurs servir d’inspiration pour les nouvelles missions à venir. « S’ils démarrent, a priori, mieux que les autres entretiens pharmaceutiques, c’est probablement parce que ce format de cinq minutes au comptoir est beaucoup plus facile à réaliser. J’invite d’ailleurs mes confrères à se les approprier car c’est en proposant de plus en plus d’entretiens de ce type que nous arriverons à ancrer dans l’esprit des patients que notre cœur de métier n’est pas seulement de délivrer des médicaments, mais que nous les accompagnons à toutes les étapes du parcours de soins », conclut Bruno Maleine.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

CHIFFRES

 

Les Fêtes de Bayonne se sont achevées dimanche 30 juillet dans la ville basque, après avoir réuni 1,3 million de participants au cours de cinq jours. À peine deux jours plus tard, plusieurs pharmacies de la ville se sont retrouvées en rupture de stock d’autotests, rapporte France Bleu. Et pour cause, les festivités ont engendré une flambée des cas de Covid-19, que confirment les laboratoires de dépistage de la région. À la pharmacie Rigaudières de Bayonne, la quarantaine d’autotests en stock a été entièrement écoulée entre lundi et mardi. « De deux autotests par semaine, on est passé à une quinzaine par jour », témoigne la pharmacienne Cécile Rigaudières auprès de la radio locale. Du côté du centre Somed à l’Arsenal, laboratoire de dépistage, « en trois jours, j’ai fait une trentaine de tests », raconte l’infirmière Alexandra Fauvelle, qui ajoute qu’« entre 70 et 80 % des tests antigéniques sont positifs ». Si la hausse des cas est indiscutable, Santé publique France tempère cependant l’ampleur de cette reprise épidémique : « On est à 13 cas pour 100 000 habitants, précise Laurent Filleul, responsable de la cellule régionale de Nouvelle-Aquitaine de l’agence de santé. On reste à un niveau de circulation faible et, pour l’instant, il n’y a pas de cas grave à l’hôpital. » Source : Le Point.

 

Le SARS-CoV-2 donne lieu à une légère reprise des cas et des passages aux urgences dans de nombreuses régions. L’irruption du variant EG.5.1, nommé « Eris »,  est devenu majoritaire en France, interroge sur la pertinence des vaccins bivalents actuels. « L’incidence des cas de Covid-19 présentant des signes respiratoires vus en consultation de médecine générale est en augmentation depuis trois semaines ». Les symptômes restent les mêmes que pour les variants précédents : fièvre, toux, maux de tête, courbature…

 

Chicha, une séance = autant de goudron que 25 cigarettes ! Derrière le mythe d’une filtration par l’eau et l’ajout de saveurs sucrées, l’utilisation de la chicha est banalisée. En réalité, elle est source de dépendance et d’entrée dans le tabagisme, avec une toxicité comparable à celle de la cigarette, voire plus élevée. Source : la revue du praticien.

 

PMA pour toutes : 15 000 demandes de première consultation en 2022, déclare Agnès Firmin Le Bodo. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/hopital/pma-pour-toutes-15-000-demandes-de-premiere-consultation-en-2022-declare-agnes-firmin-le-bodo?xtor=EPR-1-[NL_editionnumerique]-[20230802]&utm_content=20230802&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

 

Les Libéraux de santé, collectif qui réunit les dix principaux syndicats représentatifs de professionnels de santé libéraux, dont la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), les complémentaires santé et les éditeurs ont signé un accord de méthode qui vise notamment à déployer la dispense d’avance de frais d’ici deux ans. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/liberaux-complementaires-et-editeurs-travaillent-sur-une-dispense-davance-de-frais-en-3-clics?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230801%5D&utm_content=20230801&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Les sociétés suisses Cell’innov et Olliscience, qui vendent des compléments alimentaires en ligne, ont été condamnées à des amendes de 300 000 € et 100 000 € en raison d’allégations mensongères sur certains de leurs produits. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Près d’un Français sur deux aurait déjà eu recours à la naturopathie, selon un sondage Cluster 17 réalisé pour le magazine « Le Point ». La naturopathie séduit un nombre important de Français. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Après des mois de crise et plusieurs mouvements de grève, l’assurance-maladie et les syndicats de biologistes sont parvenus à un accord fixant à 0,4 % la croissance annuelle de leur rémunération sur les trois prochaines années. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Trois ans après l’arrivée sur le marché du vaccin Comirnaty, développé avec Pfizer, le laboratoire allemand BioNTech déplore une perte nette de 190 millions d’euros sur le deuxième trimestre 2023. À titre de comparaison, BioNTech avait enregistré il y a un an à la même époque un bénéfice de… 1,67 milliard d’euros, selon des chiffres rapportés par le journal « Les Échos ». Source : le quotidien du pharmacien.

 

Novo Nordisk a dévoilé les résultats d’une étude montrant que son traitement contre l’obésité (Wegovy, sémaglutide) réduisait de 20 % les risques d’accident cardiovasculaire chez les personnes en surpoids. Une annonce qui a une première conséquence : les actions de l’entreprise pharmaceutique danoise ont atteint des niveaux historiques. Source : le quotidien du pharmacien.

 

À partir du 1er octobre, les six groupes génériques de l’amoxicilline ne seront plus soumis à un tarif forfaitaire de responsabilité (TFR). Source : le quotidien du pharmacien.

 

Selon certains observateurs, les nouvelles missions représenteraient à peine 1 % du chiffre d’affaires des pharmacies. « Sur le plan microéconomique, l’impact des nouvelles missions est très accessoire et ne nous a pas marqués dans les chiffres des pharmacies que nous suivons », commente Olivier Delétoille, expert-comptable et commissaire aux comptes, cocréateur du cabinet AdequA.

 

L’option santé du lycée de Saint-Céré mise en place en 2021 vient d’être étendue à sept nouveaux établissements de l’Académie de Toulouse, a annoncé le recteur. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/etudiants/etudes-de-medecine/81372-former-des-le-lycee-aux-etudes-de-medecine-l-option-sante-etendue

 

GROUPEMENTS

 

Le MAD au sein des groupements Lafayette et Pharmactiv

Le maintien à domicile (MAD) est un marché spécifique, abandonné il y a quelques années par les pharmaciens. « C’est pour cette raison que des enseignes se sont créées, observe Pascal Fontaine, directeur commercial pharmacie et directeur de l’enseigne Médical Lafayette. Le marché pèse 9 milliards d’euros en France, dont la moitié pour le marché de ville, c’est-à-dire les prescriptions de médecins généralistes et infirmiers, selon nos propres données et une analyse sectorielle du cabinet LEK. » Amel Magmagui, responsable marketing et enseigne chez Pharmactiv, envisage aussi ce secteur comme un marché à fort potentiel pour l’officine. « Aujourd’hui, 2,3 millions de personnes ont 85 ans et plus. Parmi elles, 575 000 sont dépendantes. En 2060, c’est plus de 2 millions de personnes âgées qui seront dépendantes. Le marché du MAD représente en moyenne 3 % de l’activité du pharmacien, en croissance de 4 à 5 % par an. Donc il y a encore du potentiel ! » . En 2018, Pharmactiv a lancé Betterlife, un concept clé en main scénarisé par pièce de vie, avec deux pièces principales identifiées : la salle de bains et la chambre. « Le concept Betterlife s’adresse aussi à ceux qui ont des accidents de la vie : une personne qui s’est cassé le bras a besoin de choses simples pour lui faciliter son quotidien », ajoute la responsable de l’enseigne Pharmactiv. « Les pharmacies doivent montrer leur capacité à apporter du confort et du plaisir en toutes circonstances. Au-delà des produits types et de la location, notre approche shopping médical s’appuie aussi sur une offre pour apporter du confort, renchérit à son tour Pascal Fontaine. Nos magasins proposent une présentation disruptive et s’adressent aussi à la jeune maman, avec les tire-laits ou les pèse-bébés, et aux aidants. D’ailleurs, seulement 25 % de notre chiffre d’affaires (CA) est réalisé sur de la location pure. Le reste se fait sur les ventes de produits complémentaires. » Lafayette propose deux marques propres telles que Stentil pour les appareils et une gamme de produits d’incontinence Konfian & Cerin. Quant à Pharmactiv, le réseau dispose de la marque de distributeur (MDD) Betterlife, soit une sélection de près d’une centaine de références : « C’est une vraie force, car les pharmaciens peuvent ainsi générer une forte marge », affirme Amel Magmagui. Les deux groupements se positionnent également sur ce marché avec une approche commune, qui se scinde en deux parties : la première consiste à remettre comme catégorie le MAD sous forme de corner dans les pharmacies. Et, en parallèle, des magasins de matériel médical sous enseigne. À ce jour, Pharmactiv comptabilise 30 magasins Betterlife et 130 pharmacies ont mis en place un corner. Le nombre d’installations continue de progresser et les remontées sur le terrain montrent une croissance significative : « En moyenne, les ventes en pharmacie progressent de 17 % en volume et de 12 % en valeur, révèle Amel Magmagui. Tous les ans, ce marché attire des adhérents qui réalisent l’intérêt de la proposition. Certains cherchent même à acquérir des locaux pour agrandir leur espace, des projets se créent… » Le MAD est un sujet sur lequel la société Laf Santé est également fortement présente. « Deux ans après leur ouverture, les magasins Médical Lafayette réalisent un chiffre d’affaires (CA) de 550 000 €, quand le chiffre d’affaires moyen d’un magasin médical traditionnel est de 350 000 €, constate Pascal Fontaine. Nous comptons 40 magasins, 45 d’ici à la fin de l’année. Notre objectif est d’en ouvrir 20 par an, pour atteindre près de 120 points de vente dans les trois ans à venir, confie le directeur.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Vaccination contre le tétanos : Pharmacie Lafayette lance une opération de sensibilisation à l’occasion des vacances d’été

Alors que la période estivale est propice au bricolage et au jardinage, Pharmacie Lafayette lance une opération nationale de sensibilisation à la vaccination contre le tétanos.

Vaccin obligatoire durant l’enfance, celui-ci est malheureusement trop souvent oublié à l’âge adulte, alors qu’il suffit d’une ordonnance pour faire un rappel dans une pharmacie.

Parmi les personnes à risque qui doivent être vigilantes sur leurs rappels, les seniors, les voyageurs, les professionnels de santé, du bâtiment ou encore les militaires.

Source : LinkedIn.

 

AILLEURS

 

Belgique : la vaccination contre la grippe arrive en pharmacie

Les pharmaciens pourront administrer le vaccin contre la grippe cet automne, en parallèle aux médecins généralistes. « Dans 11 pays européens qui nous entourent, comme la France ou l’Allemagne, la vaccination contre la grippe par les pharmaciens est autorisée depuis longtemps. Nous constatons que la couverture vaccinale est plus élevée dans ces pays, précisément parce que les pharmaciens ont de nombreux contacts avec la population », souligne Frank Vandenbroucke, le ministre de la Santé belge. Le rôle des pharmaciens en tant que prestataires de soins de santé primaires avait déjà été renforcé plus tôt cette année, au travers de l’accompagnement des patients chroniques dans le suivi de leur traitement ou de la lutte contre la consommation excessive de médicaments tels que les somnifères.

Source : Le soir.

 

Mexique: le gouvernement envisage une «super-pharmacie» nationale pour endiguer la pénurie de médicaments

L’approvisionnement en médicaments au Mexique est l’un des problèmes majeurs de ce gouvernement qui a fait de la santé un de ses thèmes principaux et promet la construction d’un système de sécurité sociale. Le pays souffre fréquemment de pénuries, notamment de médicaments, aussi le président Andres Manuel Lopez Obrador (AMLO) a-t-il proposé mercredi 2 août une sorte de « super-pharmacie » nationale, une banque de réserve de médicaments pour combattre le manque de médicaments dans les hôpitaux publics du pays.

Lien vers l’article : https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20230804-mexique-le-gouvernement-envisage-une-super-pharmacie-nationale-pour-endiguer-la-p%C3%A9nurie-de-m%C3%A9dicaments